i've been known to give my all ☆ jalista (-18)

Un petit air boudeur dessiné sur son fin visage, elle sait qu’il ne la voit pas. Ça ne l’arrête pas pour autant alors qu’il déclare qu’elle parle trop. Ce n’est pas la première fois qu’elle entend ça et ce n’est très certainement pas la dernière. Généralement, lorsqu’elle parle autant c’est comme si elle cherchait à se défendre, à faire diversion. Ce soir elle a simplement envie de l’embêter un peu. Callie a promis d’être son cadeau d’anniversaire, elle n’a jamais rien dit concernant son débit de parole. Malgré ça, elle profite tout de même du massage, sent ses muscles se détendre de plus en plus pour finalement se focaliser sur autre chose, comme l’effet que provoquent les mains de Jamal qui glissent plus bas le long de son corps. Jusqu’à sentir ses doigts chatouiller sa peau et la faire gesticuler sous lui puis se retourner. Immédiatement, elle sent la chaleur se réveiller en elle en le voyant dévorer des yeux sa poitrine qu’il vient toucher, effleurant les quelques endroits où il a laissé des marques. Tête baissée, elle le regarde faire, un frisson se propageant dans tout son corps sans qu’elle ne le contrôle. « Ça peut aller. » Elle chuchote, sa respiration s’accélérant un peu trop d’un coup. A vrai dire, comme les traces en haut de ses cuisses, la douleur n’a été ressentie que sur le coup et a fini par se dissiper ensuite. Certes, sa peau reste très sensible mais il suffit que Jamal s’applique à la caresser beaucoup moins pudiquement pour qu’elle oublie tout le reste. Sa lèvre mordue, elle s’imagine déjà partager un nouveau baiser avec le pompier. Elle n’aurait pas été contre l’embrasser et sentir son corps un peu plus contre le sien, mais à la place il se redresse après avoir exprimé son mécontentement. Petit ascenseur émotionnel pour la jeune femme qui l’observe aller chercher un préservatif. Bien suffisant pour lui donner très envie d’avancer un peu plus le massage. Comme quoi se contenter simplement de ces derniers serait tout autant impossible pour elle. « A vos ordres. » De nouveau allongée sur le ventre, ses bras croisés une fois encore sous sa tête, elle ferme les yeux, prête à le laisser reprendre son massage là où il s’était arrêté. Cette fois ses gestes n’ont plus rien à voir avec les précédents. Plus aventureux, plus joueurs, elle agrippe le drap sous elle à chaque fois que l’une des mains de Jamal s’aventure entre ses cuisses. Son ventre se contracte à chaque fois qu’une vague de désir la submerge. Son sang cogne contre ses tempes, son cœur fort contre sa cage thoracique. Ça n’arrêtera donc jamais d’être aussi bon. Son excitation de plus en plus réveillée, elle tente de retenir ses soupires bruyants sans réussir. Et elle sait. Elle sait que s’il ne se dépêche pas de s’unir à elle, elle va tellement perdre la tête qu’elle va en oublier de ne plus bouger et de rester silencieuse.

Jamal a une idée derrière la tête, et même si le massage qu’il prodigue à la poitrine de Callie lui plaît tout particulièrement, il a une autre envie. Etant donné que la blonde s’est offerte à lui ce soir, il serait idiot de ne pas en profiter. Rien de bizarre, il ne pense pas avoir d’envies trop étranges. Mais essayer certaines choses, il n’est pas contre. Et il espère que Callie lui dira s’il va trop loin. Visiblement, il ne lui a pas fait mal jusqu’ici, mais ça ne signifie pas qu’il voudrait tester les limites de la blonde. Non, l’objectif n’a jamais été de la faire souffrir. Juste un peu, le tout mélangé à du plaisir. Pour l’instant, ce n’est que du plaisir, même s’il la taquine pendant son massage. Mais c’est plus fort que lui. Masser ses fesses lui fait de l’effet, et il aime aussi sentir l’effet qu’il lui fait, à elle. Sentir cette humidité caractéristique entre ses jambes, qui se mêle à l’huile aux saveurs fruitées à mesure que ses doigts la touchent. Il continue son petit manège pendant de longues minutes, souriant de plus en plus en entendant les soupirs de Callie, venant parfois frotter son érection contre sa jambe. Il la désire beaucoup trop, et il sait bien qu’il ne pourra pas tenir encore longtemps. Il ne veut que trop s’unir à elle, et voir ce désir satisfait. A se demander comment une simple femme peut éveiller autant de choses chez lui. Mais Calista n’est pas n’importe qui. Entre eux, il y a toujours eu cette flamme brûlante, dont il n’a pas peur, même s’il ne parvient pas à la dompter. Au fond, il n’en a peut-être pas envie. Et finalement, l’envie devient trop forte. Il donne une petite tape sur les fesses de Callie et pose ses mains de chaque côté de son bassin. Doucement, il la soulève et apprécie à nouveau la vision qui s’offre à lui. S’il n’avait pas autant besoin de la toucher et d’être en elle, il pourrait rester des heures à simplement la regarder. « A quatre pattes. Comme ça, tes fesses sont bien à moi. » Comme s’il y avait besoin de confirmer. Ses mains quittent la peau de Callie juste pour pouvoir déchirer l’emballage et enfiler le préservatif. Aussitôt après, il revient poser ses mains, écarte doucement ses jambes pour venir se placer entre elles. Derrière elle, il vient se placer juste à l’entrée de sa féminité, et fait reculer son bassin pour qu’il soit en elle. Doucement, sans mouvement brusque, il entre en elle, et comme à chaque fois, c’est une déferlante de sensations. Un deuxième coup de rein, et il gémit son plaisir. Une main toujours sur sa hanche, l’autre glisse entre ses jambes, pour appuyer un peu plus sur la source de son plaisir à elle. « A toi de choisir le rythme. » Dans cette position, il pourrait facilement se laisser aller à des mouvements violents, comme tout à l’heure. Mais ils ont tout leur temps. Et a vrai dire, l’idée qu’elle vienne elle-même s’empaler sur son sexe, qu’elle décide de son plaisir, ça le rend encore plus fou.

De sa vie sexuelle, elle n’a jamais eu à s’en plaindre. Ouverte d’esprit et n’appréciant que peu l’idée de se poser, elle n’a jamais eu trop de mal à passer du bon temps. Consciente des atouts de son corps, parfaitement capable de les utiliser à bon escient, ça a été simple pour elle. Ça l’est encore. Seulement, elle a rapidement compris qu’avec Jamal c’est différent. Sans doute pas à l’instant où ils se sont rencontrés, mais petit à petit au cours de leur séjour au Brésil. Depuis qu’ils se sont retrouvés à New York et qu’ils ne cessent de se voir, trouvant toujours la parfaite excuse, ça s’est intensifié. Et ça l’effraie un peu, sensation qu’elle fait disparaître dès qu’elle la sent pointer le bout de son nez. Elle ne peut pas totalement la rejeter non plus. Encore moins lorsqu’elle voit à quel point il lui fait de l’effet. C’est trop fort, trop bon et trop parfait pour être ignoré. Tout ça, ce mélange de bien-être et de bonheur, elle ne le ressent qu’avec lui. Cette connexion particulière qui leur permet souvent de savoir ce qu’ils veulent, de partager autant sans forcément avoir à dire quoi que ce soit. Il y a le sexe – toujours très bon et très fort – mais il y a ce petit quelque chose dont la blonde prend de plus en plus conscience. Ça, elle y pense bien moins face au massage et aux caresses de Jamal. C’est sa libido qui prend possession de son corps et de ses pensées. Et si elle doit rester sage, elle ne parvient pas à faire taire ses petits gémissements à mesure qu’elle sent l’envie de lui la posséder complètement. Redressée, ses mains en appuient sur le matelas afin de ne pas tomber la tête en avant, elle est presque frustrée que ce petit jeu se soit terminé. Jusqu’à entendre Jamal déchirer l’emballage du préservatif. Là, un frisson remonte le long de son dos, anime plus férocement son entrejambe. Tout en elle sait déjà ce que ça signifie et elle brûle d’impatience. Docile, Calista le laisse faire, resserre l’emprise de ses doigts sur le drap alors qu’il entre en elle, l’attirant à lui. La position est parfaite. Parfaite pour ressentir un grand plaisir et lui donner un accès parfait à son intimité. Ce qui sort de sa bouche après le second coup de rein tient plus du grognement de plaisir que du gémissement. Et l’entendre lui laisser choisir le rythme, savoir qu’il la laisse contrôler ce nouveau moment de plaisir, ça décuple toutes ses sensations. Alors, Callie bouge lentement son bassin, va et vient tout doucement en mordant sa lèvre inférieure. Elle voudrait le voir et lire dans ses yeux ce que ça provoque en lui, mais elle reste toutefois concentrée sur son intimité qui l’enserre et le quitte délicatement. Et elle gémit. Elle gémit de plus en plus, ne cesse de tenir fermement le drap sous eux à défaut de pouvoir l’agripper lui.

Avec la belle blonde qui se trouve en dessous de lui, Jamal est certain d’atteindre l’orgasme et, ce, plusieurs fois dans la soirée. La question ne se pose même pas. Entre eux, l’alchimie prend facilement et s’il n’était pas certain de la retrouver quand ils étaient tombés l’un sur l’autre, quatre ans plus tard, il n’a pas été déçu. Après tout, une telle entente sexuelle, ça ne se trouve pas facilement, et peut-être qu’il s’était dit qu’il avait idéalisé leur séjour au Brésil. Mais finalement, non. Entre eux, c’est toujours aussi bon. Ils savent quoi faire pour faire plaisir à l’autre, leur corps bouge en harmonie, et il y a quelque chose de fort. Quelque chose qui fait que Jamal a toujours envie de la revoir, pour profiter de cette attirance sans aucune pression, sans avoir à se poser de questions. C’est sans doute ce qui fait que c’est encore plus parfait. Jamal ne sait pas où ils vont, mais il apprécie bien trop l’instant présent pour se poser des questions, pour prendre le risque de tout compliquer. Et puis quand elle offre son corps à lui, il serait stupide de ne pas en profiter. Après un massage qu’il lui a donné, il profite qu’elle soit toujours dos à lui pour essayer une nouvelle position. Lui, il sait qu’il jouira forcément à partir du moment où il peut bouger en elle, sentir ses parois étroites contre son sexe. C’est pour elle que c’est plus compliqué, mais au vu des gémissements, proches de grognements qu’elle pousse, ça ne devrait pas être un problème. La position lui permet d’atteindre d’autres endroits de son intimité, même s’il ne peut pas entrer entièrement en elle, gêné par ses fesses. Ce n’est pas un problème pour lui, et il choisit même de laisser les rênes à Callie, pour l’instant du moins. Il maintient simplement sa hanche alors qu’elle se recule pour le faire s’enfoncer toujours plus en elle, se mouvant doucement, décuplant ainsi les sensations. Son autre main appuie sur son clitoris, la caresse sur sa peau, à l’endroit à son sexe est en elle, pour lui donner encore plus de plaisir. Et en faisant cela, il rejette parfois sa tête en arrière pour gémir à son tour, crier parfois. De temps en temps, il la regarde, voit ses fesses rencontrer son bassin, son dos bouger doucement. Il aimerait voir l’expression sur son visage, plus que l’entendre gémir. Voir ses seins aussi, bouger en rythme avec son corps. Mais la position ne le lui permet pas. Et même si le plaisir l’envahit doucement, il a envie de plus. Reposant sa main sur sa hanche, il agrippe sa peau et reprend le contrôle, donnant des coups de rein plus violents, et prenant son temps pour presque ressortir de son intimité. Comme c’est bon. Beaucoup trop bon. Chaque coup de rein lui procure une vague de plaisir, et il continue ainsi quelques instants. Et puis une autre envie le dévore, alors d’un geste, il se retire, la fait se retourner, pour retrouver le chaud de son intimité à peine deux petites secondes plus tard. Et enfin, il peut l’embrasser et ne s’en prive pas. A envie de sentir un peu plus cette connexion qui se fait entre eux. Sans diminuer le rythme de ses coups de rein, sentant la fin arriver.

Toutes pensées cohérentes semblent quitter son esprit à mesure que les sensations de plaisir l’envahissent. Sa température corporelle monte en flèche elle aussi et son bassin finit par bouger de lui-même, sans qu’elle ne le contrôle. Lèvre mordue presque jusqu’au sang, elle soupire à chaque fois que leur corps se rencontrent de la meilleure façon qui soit. Cette sensation, elle aimerait qu’elle ne cesse jamais. Elle voudrait que tout soit aussi parfait qu’à chaque fois qu’ils se retrouvent de cette manière. C’est sans arrêt la même chanson avec lui. Partagée entre impatience de l’avoir en elle et désir que ça n’aille pas trop vite pour ne pas être en manque, ça la prend aux tripes. Et elle aime ça. Ce serait mentir que de dire le contraire. Calista aime perdre la tête avec Jamal. Elle aime savoir qu’il est dans la même situation, qu’il n’arrive pas à se retenir de profiter d’elle. Elle aime avoir ce pouvoir sur lui tout en sachant qu’il l’a sur elle. Peu importe ce qu’ils deviennent du moment qu’ils continuent de ressentir ce sentiment parfait, cette communion entre eux. Sur sa peau, une chair de poule se forme. Elle tremble légèrement tant le plaisir devient plus puissant. Les gémissements de Jamal, cette façon qu’il a de la toucher, au point parfait pour la rendre folle, c’est bien trop pour être banal. Ses mouvements restent volontairement lents jusqu’à ce que lui désire plus et qu’il reprenne le contrôle. Chacun de ses coups de reins, plus brutaux et plus profonds, lui tire un gémissement puissant. Toujours à quatre pattes, elle sent ses jambes faiblir mais tient le coup pour finalement avoir l’impression qu’il a lu dans ses pensées. Retournée, son dos rencontre le matelas et elle retrouve Jamal au-dessus d’elle, de nouveau en elle. Pas même le temps de se cambrer sous le plaisir qu’il l’embrasse. C’est une explosion de joie en elle. Elle soupire de bien-être par moment contre ses lèvres, passe ses bras autour de son cou pour l’amener plus près d’elle encore. Puis elle se cambre, cesse de l’embrasser. Une main retombe sur le matelas, attrape le drap qu’elle serre dans ses doigts. La vague de plaisir la submerge d’un coup. Son cri passe ses lèvres. Un cri qui ressemble fortement au prénom du pompier qui continu de se mouvoir en elle. Incapable de se retenir, son autre main griffe son dos, pendant que de spasmes la secouent sous la violence de l’orgasme qui l’a atteint.

Se comprendre autant sur le plan sexuel, c’est rare. Ou bien ça met du temps à venir. Pourtant avec Callie, c’est déjà la deuxième fois que ça arrive. Et comme la première fois, tout semble tellement simple, tellement naturel, que ça pourrait en être déroutant. Sauf que justement, c’est tellement normal qu’il n’a pas de questions à se poser. Et au final, la seule chose qu’il veut, c’est profiter d’elle, et lui faire profiter à elle aussi. Jamal sait comment, lui, atteindre l’orgasme – quoique tout semble plus fort avec la jeune blonde – mais il sait aussi le plaisir d’offrir à quelqu’un d’autre. De voir la personne céder, s’écrouler sous le plaisir. Et c’est ce qu’il veut offrir à Callie, avant de céder en premier. Alors il échange leurs positions, peut-être un peu pour la voir réagir au lieu de seulement l’entendre gémir, peut-être aussi pour ne pas céder trop rapidement, dans cette position en levrette. Peut-être, et surtout, pour pouvoir l’embrasser. Retrouver la saveur de ses lèvres alors qu’il la pénètre, sans diminuer le rythme. Il peut se mouvoir plus profondément en elle, glisse une main sous sa cuisse, l’autre dans son cou. Et il l’embrasse sans commune mesure, ne s’arrêtant que pour respirer. Ses lèvres restent toujours proches des siennes, il respire contre elle, sent sa respiration à elle aussi. Et tout est parfait, beaucoup trop parfait. Encore plus quand il la sent se tendre, se refermer un peu plus autour de son sexe. Quand il l’entend crier. Alors il bouge en elle, encore plus puissamment, trois coups de rein avant de la rejoindre au septième ciel. Et comme à chaque fois, la puissance de son orgasme l’ébranle. Lui fait perdre complètement le contrôle alors que son dos se contracte et qu’il explose, entré en elle jusqu’à la garde. Il crie, sans aucun contrôle sur ce qui quitte ses lèvres, et ses doigts raffermissent leur emprise sur sa cuisse. Ça dure quelques secondes tout au plus, mais il n’y a pas meilleures secondes. Epuisantes aussi. Comme tout ce qu’ils viennent de faire. Après le calme du massage, son cœur s’agite à nouveau dans sa poitrine, bat à tout rompre. Son front se pose contre celui de Callie, et un petit rire s’échappe de ses lèvres. Un rire de bonheur à l’état pur. Parce qu’il n’y a rien de meilleur. Il pose un bref baiser sur sa bouche, avant de s’écarter doucement, pour se retirer et se laisser tomber à côté d’elle, sur le matelas. Sa respiration saccadée, il a bien besoin d’un petit moment de repos.

Souffle court, le corps en sueur, Callie passe une main sur son visage qui se perd dans ses cheveux blonds. Son regard rivé vers le plafond de la chambre, elle se remet doucement de ses émotions. Son corps également. La violence des orgasmes qu’il lui donne la surprendra sans arrêt. Elle aurait pensé qu’avec le temps ça se calmerait, qu’elle finirait par s’y faire, elle ne pourrait pas plus avoir tort. Toujours puissant, toujours trop bon, ça la prend aux tripes, la retourne complètement et la laisse totalement béate. Plus heureuse qu’elle à cet instant, elle n’est pas sûre que ça soit possible. Peu importe les marques qu’elle gardera de leurs ébats, les courbatures qu’elle aura très certainement le lendemain et son cœur qui bat trop vite, c’était magique. Comme à chaque fois. Doucement, Callie se tourne sur son flanc, observe Jamal reprendre sa respiration alors que la distance entre eux est déjà une torture pour elle. S’approchant, sa main se pose sur la joue humide du brun, tourne sa tête vers elle pour lui permettre de l’embrasser avec tendresse pour finalement grimper sur lui en caressant ses omoplates. « Je sais que c’est ton anniversaire et que tu décides. » Elle commence, penchée vers lui, ses lèvres se contentant d’un rapide baiser sur celles de Jamal. « Mais j’ai besoin d’une douche. D’une douche calme. » Entre la sueur et l’huile sur sa peau, elle a besoin de se sentir un peu plus propre. Sans compter ses muscles mis à mal en peu de temps. Il lui faut un moment pour se remettre et le faire sous le chaude, lui près d’elle, sages pour une fois, ça la tente grandement. « Alors soit tu restes là, à fixer ton plafond, soit tu en profites aussi. » Et elle aime aussi s’occuper de le laver même si en général ça prend un chemin vers le sexe. Là, elle a envie de l’avoir contre elle, de pouvoir toucher sa peau sans pour autant aller plus loin. Simplement profiter d’un moment de tendresse. Et pour lui montrer à quel point elle est sérieuse, Calista se contorsionne pour détacher ses chaussures, remercie le yoga de la rendre aussi souple alors qu’elle libère ses pieds et se lève du lit. « Alors ? » Elle demande, une main tendue vers lui au cas où il accepterait de la suivre sous l’eau chaude.

Peu importe combien de fois il vit tout ça, la sensation est toujours exquise. De quoi avoir envie d’y revenir, encore et encore. Et c’est ce qu’il fait, sans cesse, sans le moindre signe de lassitude. Et après la puissance de son orgasme, il a besoin de reprendre son souffle, d’une pause bien méritée. Aussi bon tout cela soit-il, ça le laisse complètement vidé. S’il n’avait pas l’intention de continuer à profiter de Callie, il pourrait très bien se laisser sombrer dans le sommeil. Il glisse une main sous sa tête, et la tourne quand il sent les doigts de la blonde sur sa mâchoire. Il ferme les yeux en appréciant le baiser doux qu’elle lui offre. Même épuisé, il a besoin de ce contact toujours présent entre eux. Ça ne fait que le rendre un peu plus heureux. Tellement heureux que ça pourrait sembler faux. Sauf que ça n’est pas du tout le cas. Il sourit en entendant la demande de Callie, approuvant l’idée d’un hochement de tête subtil. Ça lui fera du bien à lui aussi, après les efforts qu’il vient de fournir. Et puis sa peau colle, ce qui n’est pas idéal. Et puis il ne va quand même pas la laisser y aller toute seule. Pourtant, il ne bouge pas immédiatement. La regarde retirer ses chaussures, un peu à contrecœur, mais profite surtout de la vision de son corps nu, un peu brillant grâce à la sueur et à l’huile qu’il a utilisé pour la masser. Il se redresse quand elle tend une main vers lui, et sourit en la regardant. « A une condition. » C’est son anniversaire, il a bien le droit d’imposer ses conditions. Même si l’idée de la douche lui convient aussi. « Que tu remettes tes chaussures après. » Il faut admettre que ça lui plait, de la voir entièrement nue, avec seulement des hauts talons qui rallongent encore plus ses jambes. Toujours plus attirante. Il se relève entièrement, pose sa main dans celle de Callie. « Si je ne prends pas de préservatif, on sera obligé d’être sages. » C’est un risque qu’il prend, mais pour l’instant, il a surtout besoin de repos, de détendre un peu ses muscles sous l’eau chaude. Elle, elle a eu droit à un massage mais lui, après tant d’efforts, ça lui fera du bien. Sa main dans celle de Callie, il l’entraîne à travers la pièce de vie, jusqu’à la salle de bain, même si elle connaît aussi le chemin maintenant. Il ne leur faut pas longtemps pour grimper dans la cabine de douche, et allumer l’eau, pour l’instant encore froide. Le temps qu’elle se réchauffe, il pose ses mains dans le dos de Callie, et la rapproche de lui, pose quelques doux baisers sur ses lèvres. Et quand la température monte, il la fait reculer pour qu’ils se retrouvent tous les deux sous l’eau. Toujours aussi collée à elle, il n’a pas envie de bouger. Juste savourer la sensation de l’eau chaude sur sa peau.

Elle a presque froid, nue comme elle est, debout près du lit de Jamal à attendre sa réponse. Son corps chaud près du sien lui manque déjà. Sa chaleur corporelle retombant rapidement, Callie est impatiente à l’idée de pouvoir se glisser sous l’eau chaude. Non seulement son corps va l’en remercier, mais en plus elle pourra se réchauffer un peu plus. Ce qui sera nettement mieux si Jamal accepte sa proposition. L’un de ses sourcils s’arque lorsqu’il reprend la parole et parle d’une condition. Silencieuse, elle l’invite d’un regard à continuer et sourit une fois la proposition faite. « Ça me va. » Pas difficile, de toute manière elle aime trop l’effet que ça lui fait et sait qu’il n’est pas le seul. Ses jambes sont déjà interminables en temps normal, les talons ne font que la grandir plus encore et attirer les regards. C’est un point dont elle sait jouer lorsqu’elle veut obtenir d’une personne ce qu’elle veut – généralement finir dans le même lit. Alors si ça plait autant à Jamal, elle ne peut pas le lui refuser. Encore moins le jour de son anniversaire. Séparée de celles-ci, lorsqu’il se lève et prend sa main, elle a perdu les quelques centimètres de plus qu’elle avait sur lui et c’est à elle que ça plait. « Nous sommes d’accord sur ce point. Aussi tentant que ça soit, je ne te laisserai pas céder. » Puisque, bien sûr, c’est lui qui va céder en premier, ou pas … mais elle aime le taquiner. Pas sur le fait de le faire sans protection – un jour peut-être, mais pas maintenant – mais sur le fait de céder. Jamal passant devant, elle le suit, impatiente de retrouver l’eau chaude et le corps du brun contre le sien. C’est ce dernier qu’elle retrouve en premier alors qu’ils attendent que l’eau chauffe. Ses mains posées sur son torse, elle sourit contre ses lèvres durant leurs baisers, recule doucement une fois qu’il se met en mouvement vers la douche. Collée à lui, elle n’a pas envie de bouger. Seuls ses bras passent autour des épaules du pompier pour venir plus contre lui. Ses lèvres se posent dans sa gorge, remontent vers ses lèvres en passant par sa mâchoire. Et elle sent l’eau chaude glisser sur sa peau, la réchauffant et détendant ses muscles. Rester ainsi éternellement ne la dérangerait pas. Simplement Jamal et elle, le reste du monde ne comptant plus. Elle est bien là. Tellement bien. « Tu n’avais rien d’important prévu ce soir ? » Elle demande presque dans un chuchotement. Venir sans prévenir, c’était courir le risque de le déranger. Elle n’est pas mécontente de l’avoir fait – au contraire – mais maintenant qu’ils se détendent un peu plus, elle est curieuse de savoir.

« Il me semble que tu as déjà trouvé d’autres façons de faire. » Même sans préservatif, s’ils veulent ne plus être sages, c’est tout à fait possible. Même alors qu’il a clairement besoin d’une bonne pause, Jamal ne peut s’empêcher de laisser son esprit imaginer quelques options. Callie l’inspire toujours, aucun problème. Mais dans l’immédiat, c’est surtout d’une douche qu’il a besoin. Un peu de calme et de chaud pour détendre ses muscles et reprendre un peu de forces. Peut-être même manger quelque chose après, ça pourrait être envisagé. Pourtant, il avait mangé un peu avant qu’elle n’arrive, mais avec l’énergie qu’il vient de dépenser, ça ne lui ferait pas de mal. L’eau chauffe rapidement, et ils peuvent se retrouver en dessous. Collés l’un à l’autre, il ferme les yeux et laisse juste cette sensation de bien-être l’imprégner. Entre l’eau chaude et les baisers que Callie pose dans son cou, puis sur sa mâchoire, c’est parfait. Exactement le temps calme dont il a besoin. L’eau coule entre leur deux corps, et Jamal n’a aucune envie de bouger. Seules ses mains se déplacent un peu, presque pas. Tracent quelques cercles invisibles sur sa peau mouillée. Il sourit en entendant sa question, mais ne rouvre les yeux que quelques secondes plus tard. Peut-être même une minute. Il a l’impression de perdre tous ses repères. « Je devais rejoindre des collègues dans un bar pas loin de la caserne, c’est tout. » Ce qui aurait été une bonne soirée, mais rien comparé à celle qu’il passe en ce moment. Il pose un baiser sur les lèvres de la blonde, et sourit à nouveau. « Il faudrait que j’envoie un message pour prévenir. » S’il y pense, ce qui n’est pas gagné. « Je ne sais même pas quelle heure il est… Si ça se trouve, ils m’attendent déjà depuis longtemps. » Il a perdu toute notion de temps. A chaque fois qu’ils sont ensemble, c’est comme s’ils échappaient à la réalité pour quelques heures.