Aspen ne pouvait pas assurer que les conseils qu’elle prodiguait à Reed allait forcément marcher mais elle avait l’espoir que ça allait être le cas. Ca dépendait de beaucoup de choses : de Reed, des enfants… Mais elle était certaine que ce qu’il avait fait jusque là n’avait pas été si castastrophique que ce qu’il avait l’air de dire et que ça avait eu un effet au moins un peu positif sur sa relation avec les enfants. Il ne pouvait pas le voir parce qu’il attendait un gros pas mais Aspen avait remarqué que Milo avait été beaucoup plus facile à calmer et qu’il avait accepté que Reed la relaie sans trop de problèmes. Pour Meryl, c’était différent mais quand elle lui avait confié, elle n’aurait même pas réussi à convaincre la petite de sortir de la salle de bain. En fait, elle ne l’aurait même pas laissé entrer elle donc les choses étaient en progrès. “Pour que ça dure ? Il suffit que tu continues de les sortir, de faire des choses avec eux. Ca deviendra naturel au bout d’un moment.” Elle en était certaine. Elle pensa ensuite à quelque chose et reprit la parole pour préciser ça au jeune homme. “Mais il y aura toujours des crises Reed tu sais. C’est normal, ce sont des enfants et ils ne sont pas toujours très contents quand on les contrarie.” C’est pourtant bien ce que devait faire les parents parfois. Elle lui disait ça parce qu’elle était certaine que Meryl n’aurait pas été contente dans tous les cas d’être contrarié pour cette histoire de dessert. Même si c’était des circonstances différents. Ca n’aurait peut-être juste pas pris autant d’ampleur. Elle évoqua par la suite l’idée d’amener les enfants hier pour un week-end et cette idée sembla beaucoup plaire à Reed. Elle était contente qu’il envisage de le faire, il demanda même si elle viendrait avec eux. “Si tu veux oui, je viendrai.” répondit-elle après y avoir brièvement réfléchi. Pour la première fois, pour le mettre en confiance. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû accepter, parce qu’elle devenait beaucoup trop investie, ce qu’on lui reprochait souvent mais elle avait envie de les aider. “T’as une idée d’un endroit où les emmener ?”