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Invité a posté ce message Mar 20 Nov 2018 - 0:18 #

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Elle avait passé Thanksgiving dans sa famille Nola, dans la joie et la bonne humeur, comme d’habitude chez les Blake. C’était une fête de famille importante, alors évidemment que l’ambiance était bonne et agréable. Elle aimait cette fête Nola, ça lui rappelait ses jeunes années, les longs dîners en famille pouvait être barbants chez certains, mais ce n’était jamais le cas chez eux. Cette année ne faisait pas exception à la règle. Tout le monde avait été content de se retrouver, de parler de tout ce qui pouvait se passer dans leurs vies. Evidemment, au milieu de tous ces échanges, la brune n’avait pas trouvé le bon moment pour placer le fait qu’on venait de lui diagnostiquer un cancer. Est-ce qu’il y avait vraiment un bon moment pour ça ? Sans doute pas. En prime, elle n’avait pas envie d’en parler. Si elle devait parler de ça, ils feraient partie de ceux qui voudraient absolument qu’elle se fasse soigner, alors qu’elle, tout ce qu’elle voyait, c’était qu’elle touchait son rêve du bout des doigts et que si elle se faisait opérer, elle ne pourrait jamais le réaliser. C’était important pour elle, vraiment important. Alors elle ne pouvait pas laisser qui que ce soit ou quoi que ce soit la priver de ses chances. Peut-être qu’elle ne serait pas prise lors des auditions, mais au moins, elle aurait essayé. Elle s’entrainé dur depuis des mois et des mois dans le seul but d’être sélectionnée, alors elle irait à ses auditions et ce fichu cancer devrait attendre qu’elle soit éliminée ou qu’elle ait connu son heure de gloire. Après seulement, il serait autorisé à la faire chier. C’était sa vie de toute façon, y avait bien qu’elle pour décider ce qu’elle voulait en faire. Elle avait fait son choix. Elle préférait mourir en ayant tout donné pour réaliser ses rêves, plutôt que vivre en sachant pertinemment qu’elle avait laissé toutes ses chances lui passer devant le nez.

Elle n’avait rien dit sur cette maladie pendant tout ce dîner. Elle était restée souriante et enjouée, comme à son habitude. Ce serait pareil maintenant qu’elle était de retour à l’appartement. Elle ne pouvait pas en parler à Oscar, parce qu’il voudrait aussi qu’elle se fasse opérer, ils voudraient tous ça, elle en était certaine. Elle n’avait pas envie de penser à tout ça. Thanksgiving, c’était censé être joyeux, alors elle n’avait pas envie de gâcher l’ambiance. Encore une bonne excuse pour garder sa langue dans sa poche. Aujourd’hui, elle allait préparer un second repas de Thanksgiving pour son meilleur ami et ils allaient passer un bon moment ensemble. Elle était allée faire les courses puis elle s’était mise en cuisine, un bouquin posé sur le plan de travail. Elle suivait attentivement les instructions, parce que ça ne devait pas être si dur que ça de préparer un bon petit plat quand on suivait une recette non ? Elle avait laissé tomber la dinde et tout ce qui allait avec, se contenant d’un plat de lasagnes, parce qu’elle avait mangé de la dinde toute la journée la veille et c’était probablement le cas d’Oscar. En plus, elle savait qu’il ne fallait pas viser trop haut. Elle n’était pas douée en cuisine, mais des lasagnes, elle devrait être capable de gérer ça. Pour le dessert, elle avait prévu de faire des muffins. Elle allait gérer tout ça. Elle avait bien galéré pour ses fameuses lasagnes, mais elle avait quand même fini par les mettre au four, plus ou moins satisfaite de ce qu’elle fait. Maintenant, il fallait qu’elle s’occupe des muffins. Là encore, elle avait commencé à tout bien préparé, les œufs, la farine, le beurre et puis son téléphone avait sonné et elle avait commencé à envoyer texto sur texto au lieu de s’occuper de son repas. Finalement, plusieurs longues minutes s’étaient écoulées avant qu’elle ne revienne à son saladier pour mélanger les ingrédients, rajoutant un peu de sucre et des pépites de chocolat. Elle s’appliquait à bien mélanger sa pâte quand elle sentit une odeur de brûlé. Elle se précipita vers le four pour l’ouvrir et bien vite, une grande fumée noire en sortie, faisant retenir l’alarme à incendie, histoire de bien prévenir tout l’immeuble qu’elle avait cramé son repas. Elle se dépêcha de sortir les lasagnes noircies par la chaleur et d’éteindre le four avant de grimper sur un tabouret pour éteindre cette fichue alarme qui était en train de lui détruire les tympans. Une fois le silence revenu dans l’appartement, toujours debout sur son tabouret, elle aperçut Oscar qui venait de rentrer dans l’appartement. « Tout va bien, y a pas le feu, fausse alerte. » Elle haussa les épaules avant de redescendre du tabouret et de jeter un coup d’œil à son plat complètement raté. « Par contre, on n’a rien à manger. » Pourquoi est-ce qu’elle avait voulu se la jouer cuisinière hein ? Elle aurait clairement mieux fait de laisser Oscar faire ça, il était tellement plus doué qu’elle. « Je voulais te faire la surprise, pour Thanksgiving. » Les seules surprises qu’elle lui avait faites, c’était de potentiellement lui faire peur avec cette alarme à incendie qu’il avait forcément entendue avant d’entrer dans l’appartement et l’odeur désagréable de cramer qui était en train de se faire ressentir absolument partout chez eux. « Y a de la pâte à muffins, au moins, quoi qu'elle est peut-être dégueulasse. » Si elle était mangeable, c’était mieux que rien hein ? Peut-être que si elle ne les laissait pas trop longtemps dans le four, ce serait déjà ça de gagner. Ou peut-être qu’elle ne devrait même pas prendre le risque, qu’elle ferait mieux de juste sortir de cette cuisine pour ne plus jamais y mettre les pieds. Et dire que sa mère lui avait proposé de ramener quelques restes du repas à la maison. Les petits plats de sa mère au moins, ils étaient bons et ils étaient réussi. Peut-être bien que la cuisine, c’était génétique et que comme elle avait été adoptée, elle n’avait pas hérité de ça. Ou alors, il y avait des gens qui étaient doués pour ça et d’autres pas du tout et elle, elle faisait clairement partie de la deuxième catégorie.
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Invité a posté ce message Ven 23 Nov 2018 - 22:59 #



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Passer les fêtes de Thanksgiving loin de ses proches, n'avait jamais été une option pour Oscar. De un, parce qu'il n'en avait jamais eu l'envie. Et de deux, parce que s'il avait dû décider de faire une telle chose, toute sa famille aurait mené une véritable guerre, contre le moindre argument qu'il aurait pu avancer pour excuser son absence. Même quand il avait été en Californie, si loin de New York- littéralement à l'autre bout du pays, le Parrish avait toujours pris soin de rentrer pour la fin du mois de novembre. Une vraie perte de temps jugeraient certains, surtout quand on considérait que Noël n'était qu'à quelques semaines, et que culturellement parlant, Thanksgiving était parmi les fêtes les plus décriées du pays. Mais chez les siens, qu'importaient l'histoire : on n'honorait pas les anciens colons dans sa maison, on se contentait de cette occasion pour se rassembler autour d'un bon repas, d'abandonner la vie qui pouvait avancer à toute allure, juste pour profiter de la présence des uns et des autres. Et Oscar, il avait toujours aimé ça : retrouver ses parents, son frère, sa sœur. Depuis la mort de son père, ces dates clés étaient devenues encore plus importantes : comment aurait-il pu avoir le cœur à laisser sa mère et sa fratrie, seuls, à souffrir de l'absence de l'homme de la famille, hein ? Tout autant qu'il aurait aimé pouvoir fuir, se contenter du quotidien ensoleillé qu'il avait eu de son côté des États-Unis, il y avait toujours eu quelque-chose, un événement, une célébration particulière qui l'avait ramené ici, à New York. Ses racines et tout c'qu'il connaissait étaient là ; ses proches étaient là, amis comme famille. Et force était d'admettre que dans les deux années et quelques qu'il avait passées loin de sa ville de toujours, Oscar avait quelque peu eu le mal du pays : si ça n'avait pas été l'cas, il aurait très bien pu commencer à construire tout son futur en Californie- ouvrir un bar à chats là-bas, ça ne devait pas être plus difficile qu'ici. Au contraire, ça devait même être plus facile, se disait-il assez régulièrement, alors que dans les rues bien pleines de New York, il fallait faire attention à tout. S'il n'avait pas fait les choses à moitié et qu'il avait acquis un local plutôt généreux en taille, le jeune homme découvrait tout un tas de procédures, de règles d'hygiène, de sécurité et de sens commun : une montagne de directives qu'il allait devoir respecter à la lettre, consciencieux qu'il était, mais qui ne feraient que compliquer son rêve. Tant pis, s'était-il dit depuis un bon moment : quand on voulait vraiment quelque-chose, on s'y accrochait. C'était typiquement le genre de phrase, peut-être téméraire ou peut-être un peu naïve, à laquelle Oscar s'était toujours raccroché, et qu'il avait également utilisé pour aider ses amis. Peut-être que c'en avait aidé certains : après tout, ceux-ci s'étaient bien tournés vers lui, dans leurs galères, pour une raison, hein ? Il n'voulait pas s’autoproclamer celui qui avait aidé la plupart de ses proches mais quand même : bien souvent, il avait été celui qui avait aidé Nola à se remotiver quand le monde de Broadway avait semblé trop fermé pour elle. Optimiste de nature qu'il était, lui qui avait toujours tout eu si facilement, Oscar était un bon allié à avoir, pour tout voir du bon côté. Et il aimait ses proches ; assez pour s'sentir pouvoir être particulièrement heureux d'être de retour parmi eux, dans la ville où il avait grandi. Certes, peut-être qu'il avait beaucoup d'choses à arranger encore, depuis son retour : peut-être que vivre en colocation avec sa meilleure amie, n'était pas le meilleur choix possible, rien d'autre qu'un moyen de rebondir depuis son retour. Mais il n'arrivait pas spécialement à voir d'inconvénient à ce qu'ils soient sous le même toit, pour l'instant.

Peut-être parce que Nola non plus, elle, n'en voyait pas. Qui sait, si elle devait un beau jour, ramener quelqu'un, l'homme ou la femme de sa vie, il n'serait que le gars encombrant qui squattait ces mêmes murs dans lesquels elle essayait de construire sa superbe romance : un sentiment qu'il avait déjà eu à plusieurs reprises, concernant la brune. Il n'avait toujours été que l'ami et probablement que ce statut si simple, garantissait une date d'expiration à leur vie ensemble. Pour l'heure, Nola n'avait pas, jusque-là, laissé sous-entendre qu'il allait falloir qu'il se cherche un chez lui, histoire de déblayer son appartement : au contraire, tout se passait bien entre eux- deux meilleurs amis qui décidaient de crécher sous le même toit, évidemment que ça se passait sans l'ombre d'un petit nuage à l'horizon. Et rentrer, le soir, devenait comme une petite routine qui lui plaisait de plus en plus : cette situation, comparée à la solitude qui avait fait son quotidien en Californie, était tout à fait douce et réconfortante. Il avait eu beau revenir régulièrement, ne perdre contact avec personne, sa meilleure amie avait fait partie des personnes qui lui avaient le plus manqué : ce n'était pas pour rien qu'alors que les fêtes approchaient, Oscar avait envie de mettre les petits plats dans les grands. Ils n'en avaient pas spécialement parlé avec précision, préparant de A à Z un Thanksgiving parfait, rien que pour eux : mais puisqu'il avait été évident que Nola aurait envie de passer cette fête avec sa famille et lui avec la sienne, ils avaient commencé à papoter de l'idée de s'organiser un repas pour eux, le lendemain. Rien de bien extravagant : après tout, après s'être remplis la panse toute la journée de la veille, ils avaient bien besoin de faire une petite diète maintenant- surtout alors que décembre allait arriver bien assez vite. Malgré la tentation de céder à tout ce qui était si joli et attrayant dans les vitrines des traiteurs de la ville, alors, Oscar s'était contenté d'acheter un dessert, une pâtisserie qui leur ferait bien plaisir : et le reste, ils pourraient s'arranger pour cuisiner quelque-chose, à la maison. Il s'était attardé peut-être un peu trop longtemps, sur le chantier de son futur café, tant et si bien que la nuit était déjà tombée sur le quartier, et le froid s'était insinué de partout, quand Oscar arriva enfin, soulagé, à l'immeuble où ils vivaient, Nola et lui. Heureusement, l'envie de cuisiner ne le quittait que rarement : il était, c'qu'on pouvait appeler un cordon bleu, malgré le peu d'expérience qu'il pouvait avoir, dans le domaine. Le Parrish était loin d'être un chef étoilé à la Gordon Ramsay qu'on voyait trop souvent à la télévision, mais il se débrouillait assez bien : et quand il se débrouillait assez bien à quelque-chose, Oscar ne se lassait jamais de ce quelque-chose. C'était ce qui avait fait de lui un si bon élève, déterminé et concentré dans les matières qui lui plaisaient, et à l'opposé, plus brouillon dans les autres. Ses quelques achats en mains, il avait décidé de grimper par les escaliers- son sport quotidien, bien loin des heures de jogging, musculation et il ne savait quoi d'autre, que beaucoup d'autres gens bien mieux bâtis que lui, faisaient. Au moins, il n'en était pas encore réduit à prendre l'ascenseur pour tout : son seul réconfort, au niveau physique. Après tout, il arrivait quand même quelque-peu essoufflé, au pallier où se trouvait l'appartement de la jeune femme : et cette fois-ci, il n'eut même pas le temps de respirer. Dans le couloir, il entendit l'alarme venir à travers la porte- ou peut-être fut-ce l'odeur qu'il sentit en premier. Par réflexe, il pénétra dans l'appartement, abattant ses paumes contre ses oreilles pour essayer d'atténuer l'agression vive du bruit lui explosant les tympans, alors qu'à quelques pas de là, Nola était déjà en train de se débattre avec le détecteur de fumée. « Heyyyy » il hésita quelque-peu, circonspect, observant le spectacle qui se tenait devant ses yeux : yep, Nola venait bel et bien de brûler ce qu'elle avait mis au four, ça, ça n'faisait aucun doute. Peut-être avait-elle même foutu en l'air son plat, mais ça, c'était une autre histoire. Maintenant qu'il y réfléchissait, Oscar avait un bon gros creux dans l'estomac ; ça l'aurait rempli de joie d'arriver pour pouvoir mettre les pieds sous la table, parce que son amie avait réussi à faire le plat idéal pour ce soir. Mais au pire, c'était une surprise, tout ça de A à Z : lui, il s'était attendu à ce qu'elle ne soit peut-être même pas là encore- après tout, elle avait une occasion en or qui se pointait à l'horizon, une opportunité qu'elle comptait saisir, alors Dieu seul savait combien de temps la Blake allait déverser dans ses entraînements, à l'avenir. « C'est sympa » sourit-il, en arrivant dans la cuisine, à hauteur de la brune, pour passer un bras autour de ses épaules, histoire de la remercier pour son geste- bien que raté. Elle avait quand même dû y passer un bon moment, à tout ça, sa séance de cuisine qui avait laissé le plan de travail comme un champ de guerre qu'ils allaient devoir nettoyer, tôt ou tard. « Figure-toi que pas très loin de mon local, il y a une pâtisserie, et fort heureusement, j'ai pas pu résister. » qu'il annonça, en déposant son sachet sur un coin propre de la cuisine, avant de hausser les épaules ; « Mais je suis sûr que ta pâte est très bonne, tu devrais la mettre au four. » Oscar haussa les épaules, peu désireux de remuer le couteau dans la plaie : Nola s'était manifestement appliquée dans tout ce qu'elle avait fait- hormis le noir qui le recouvrait, son plat avait une bonne tête, synonyme des efforts qu'elle avait faits. Elle avait, probablement, juste oublié de sortir sa préparation du four à temps. Maintenant, ils étaient deux pour surveiller les muffins. « Peut-être que c'est le karma. Ce qui arrive quand t'attends pas ton meilleur ami pour faire des trucs cools. » son ricanement se voulut réconfortant ; sûrement qu'ils avaient une vision bien différente de la cuisine mais Oscar savait reconnaître et apprécier le geste de la jeune femme. Si les rôles avaient été inversés, qu'il était rentré avant elle, il en aurait fait de même, désireux de lui faire une surprise également, un bon repas à retrouver après une rude journée. Mais la retrouver, elle, tout court et tout simplement, était tout ce dont il pourrait avoir besoin.
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Invité a posté ce message Sam 24 Nov 2018 - 17:54 #

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Elle aimait les fêtes de fin d’années Nola. Il y avait une ambiance toute particulière qui en découlait et c’était joyeux, motivant, agréable. Cette année, elle n’avait pas envie que ça fasse exception à la règle. Il y avait des choses qui craignaient dans sa vie, mais ça n’allait pas effacer ni la joie, ni les espoirs qu’elle avait. Elle voulait voir les choses du bon côté. De toute façon, elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, elle ne pouvait pas se laisser déconcentrer dans ses entrainements et les auditions qui allaient suivre. Elle était motivée, ambitieuse et rien ni personne ne pourrait lui retirer ça. En attendant, y avait les fêtes et ça lui mettait du baume au cœur. Il n’y avait non plus de cancer pour venir gâcher tout ça. Elle était dans le déni, sans aucun doute, mais ça n’avait pas d’importance. Elle avait passé un super moment avec sa famille pour Thanksgiving et elle savait que ça recommencerait dès que noël arriverait. En attendant, il y avait encore Oscar avec qui il fallait qu’elle célèbre Thanksgiving. Il était là, à New-York et mieux encore, il était chez elle, alors autant en profiter pour faire quelque chose rien que tous les deux. Elle adorait l’avoir chez elle la brune, si bien qu’elle redoutait le moment où, il jugerait plus sérieux de s’installer dans son propre appartement, comme le gars de presque trente ans qu’il était. Ce n’était pas elle qui allait le foutre dehors, bien au contraire. Elle n’était pas une grande fan de la solitude et le fait était qu’elle passait beaucoup de son temps seul. Quand il avait été en Californie, elle n’avait pas hésité à passer des heures et des heures au téléphone avec lui, parce qu’il était la seule présence qui suffisait à remplir tout son monde. S’il y avait bien une chose pour laquelle elle était reconnaissante pour Thanksgiving, c’était de l’avoir à ses côtés.

Pour le remercier alors, elle avait décidé de lui faire une surprise. Elle était rentrée en avance de son entrainement, se promettant qu’elle redoublerait d’efforts à l’avenir pour compenser. Elle avait abandonné ses ballerines et ses vêtements de danse dans un coin de sa chambre avant de profiter d’une longue douche qui l’arma d’assez de courage pour passer à la cuisine. Elle avait vraiment essayé de préparer un bon petit plat qui ressemblait à quelque chose, suivant attentivement une recette trouvée sur internet et sur laquelle il y avait bien écrit ‘facile’. Elle y avait mis tout son cœur, beaucoup d’amour de temps et de patience. Pourtant, il avait suffi d’un rien pour qu’elle se laisse distraire et qu’elle oublie le plat dans le four et maintenant c’était raté, sa surprise tombait à l’eau et en plus ça puait le brûlé à travers l’appartement. Au moins, elle avait réussi à faire taire le détecteur de fumée avant qu’Oscar, qui venait de rentrer soit aussi abrutit qu’elle par le son stridant de l’alarme. Elle soupira avant de resserrer à son tour son étreinte autour de lui, laissant sa joue retomber contre son torse. « Moins sympa que ce que j’avais en tête. » Elle avait eu l’impression d’avoir eu une bonne idée. En rentrant dans l’appartement, quelques heures plus tôt, elle avait été fière d’elle, motivée et enthousiaste à l’idée de préparer ce repas pour son ami. Maintenant, elle était vraiment déçue. Elle le libera quand même, pourtant, elle serait bien restée dans ses bras, juste pour avoir un peu de réconfort quant à cet échec cuisant. Mais bon, il n’y avait pas mort d’homme, elle allait s’en remettre quand même et puis, il fallait vraiment faire quelque chose contre cette horrible odeur. « T’es le meilleur, tu le sais ça ? » Elle lui adressa un sourire, avant d’ouvrir la fenêtre, tant pis pour le froid, il fallait aérer maintenant. Elle était bien tentée d’ouvrir l’ensemble des fenêtres de l’appartement et d’aller prendre une autre douche, parce que ses vêtements puaient le brûlé. L’odeur semblait même incrustée dans ses cheveux maintenant. « J’en sais rien, si ça se trouve on va mourir ou au mieux avoir une pire intoxication alimentaire en mangeant ça. » Elle observa le saladier dans lequel il y avait sa pâte à muffins. Elle n’avait pas une si mauvaise mine que ça à première vue, mais elle avait du mal à croire que ça puisse donner quelque chose d’un tant sout peu réussi, vu ses compétences en cuisiner. « Oh, figure-toi que j’attends toujours mon meilleur ami pour faire les trucs cools. » Parce que pour elle la cuisine ne faisait pas partie des trucs cools, puisqu’elle était nulle, elle ne s’éclatait pas du tout en cuisine. « Je t’attendais pour manger par exemple, parce que ça c’est cool. La cuisine, c’est nul. » Si elle avait eu un quelconque talent dans le domaine, sans doute qu’elle n’aurait pas vu les choses sous le même angle. Elle n’aimait pas les choses qu’elle ne savait pas faire, sans doute que personne n’aimait les choses dans lesquels ils n’étaient pas très doués. « A propos de trucs cools, j’me disais aussi qu’on pourrait décorer l’appartement pour noël ensemble. » Elle arqua un sourcil, comme si elle venait de lui faire la meilleure proposition qu’il entendrait de toute sa vie. Un peu plus tôt, elle avait aussi décidé de sortir les cartons de décoration et celui qui contenait son faux sapin – pas la peine de détruire un arbre chaque année, d’autant plus qu’avec les chats, les épines ne feraient pas long feu – avec l’envie de s’occuper de tout ça avec Oscar. Noël était une période de l’année très importante à ses yeux et son appartement serait forcément plein de décorations pour l’occasion, comme c’était le cas chaque année. Maintenant Oscar vivait lui aussi dans cet appartement, alors c’était logique qu’ils le décorent ensemble pour les fêtes. Elle ne savait peut-être pas faire des lasagnes sans oublier de les sortir du four à temps, mais elle était vraiment douée pour ce qui était de préparer une belle décoration de noël.

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Invité a posté ce message Dim 16 Déc 2018 - 17:02 #



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La plupart des fêtes de Noël qu'Oscar avait pu connaître, avaient tout eu d'un rêve éveillé. Sa famille avait toujours été parfaite, aimante, unie et le mois de décembre avait simplement été l'occasion de renforcer ce lien qui semblait si indestructible. Certes, parfois, quand son frère aîné avait commencé à entrer dans l'âge de l'adolescence, ou que sa sœur avait flirté avec son premier petit-ami, les disputes avaient électrifié l'air, bousillant quelque peu l'esprit de Noël. Mais rien d'assez sérieux pour être un véritable traumatisme. Les parents Parrish n'avaient pas, un beau jour, décidé d'annoncer leur divorce alors que leurs enfants avaient été en train de manger un bon petit plat à la table de Thanksgiving. La seule série de célébrations difficiles qu'il avait connues, Oscar, ç'avait été après la mort de son père, quand, à la table dans la maison familiale, son absence s'était faite sentir à ce moment-là, plus que jamais. Quand la mélancolie et la tristesse avaient été plus au rendez-vous, que la joie comme celle qu'ils avaient pu connaître par le passé. Mais somme toute, Oscar n'était pas à plaindre, et même s'il n'était pas le plus grand baroudeur de l'univers, capable d'embarquer dans un pays étranger avec son sac à dos uniquement, coupé de tous ses repères, pour 'découvrir le monde', il n'en restait pas moins assez ouvert sur la société autour de lui, pour s'en rendre compte. Il avait aussi toujours été chanceux d'avoir des gens comme Nola dans sa vie- combien de personnes pouvaient prétendre avoir une meilleure amie depuis leur plus tendre enfance et d'à, presque trente ans, toujours l'avoir dans leur vie ? Combien de gens se sentaient aussi proches d'une autre personne, hein ? A croire que c'était juste logique, c'qu'il ressentait pour elle, quand son cœur s'emballait dès qu'elle était proche- toutes ces choses dont il n'parlait pas. Parce que, pourquoi mettre c'qu'ils avaient déjà – si précieux, si unique – pour poursuivre une chimère d'histoire qu'elle n'imaginait pas d'son côté à elle, sans aucun doute ? C'était toujours en tant qu'ami que la brune l'avait accueilli dans sa vie, c'était à son meilleur ami qu'elle avait ouvert la porte de son appartement pour qu'il puisse s'installer avec elle. Et c'était en tant que meilleur ami, et juste meilleur ami, alors, que la plupart du temps, il essayait de rythmer sa vie, et leur relation. Au moins, les actes simples du quotidien, comme savoir quoi faire pour la réconforter après une mauvaise journée, lui préparer un plat qu'elle adorait, ou trouver le cadeau de Noël idéal pour elle, étaient comme une seconde nature, chez lui. S'il était indiscret, il pourrait s'lancer dans le pari de deviner à quelle date elle commençait à avoir à ses règles, tant il la connaissait par cœur. Au fond, le seul domaine dans lequel la jeune femme pouvait s'avérer surprenante pour lui – et pas forcément dans le bon sens du terme, biaisé qu'il était – c'était en amour. Quand elle parlait d'un homme qu'elle avait rencontré, d'un rendez-vous qu'elle avait, toutes ces choses qu'il préférait ignorer, quitte à donner son avis moins que d'habitude, et à rester en retrait, comme s'il s'en fichait alors que la mathématicien en lui, était déjà parti faire tout un tas de calculs stressants et annonçant un avenir désastreux pour lui. Heureusement, en ce moment, Nola était trop prise par ses répétitions, ses ambitions, ses rêves de carrière, pour penser à chercher l'amour- quoique, peut-être qu'elle était quelque-part, sur une application comme toutes celles qui tournaient dans la société actuelle, et qui étaient toutes à la mode. Il l'imaginait mal croire pouvoir trouver l'âme sœur comme ça, mais qui sait, en une telle période, alors que Noël approchait, que le nouvel an accourait, on commençait à être bien nostalgique de tout ce qui faisait notre vie. Oscar, lui, il savait qu'il avait assez de boulot prévu pour 2019, qu'il allait en avoir par-dessus la tête, même. Mais ouais, avec Thanksgiving et les retrouvailles avec sa famille, étaient arrivées les premières blagues et taquineries sur les relations des uns et des autres- lui y compris.

Lui au moins, il avait l'excuse d'avoir eu une vie débordante d'action jusque-là : il n'avait certainement jamais envisagé de devoir aller jusqu'en Californie un beau matin, et ce pour plusieurs années, pour pouvoir développer une application qu'il vendrait quelques millions de dollars. Un succès encore assez récent, pour qu'il penche en sa faveur, que sa mère lui répète encore une fois, à quel point elle était fière de lui, et qu'on oublie le fait qu'il n'avait pas eu de relation importante et sérieuse depuis un bail, maintenant. N'importe quel thérapeute, dirait alors que s'installer avec Nola n'était sans doute pas l'idée du siècle- rien d'autre qu'une excellente façon de voir ses relations à elle défiler, si tant est qu'il y en est. Parce que dans les deux mois depuis lesquels il était ici, il n'avait rien vu- nada. Mais bon, la nostalgie de n'avoir personne à embrasser sous le gui ou aux douze coups de minuit le soir du Nouvel An, pouvait vite pousser à la connerie, et qui sait, de novembre à décembre, Nola pouvait très bien avoir le temps de se trouver quelqu'un, un homme, une femme, n'importe qui qu'Oscar allait devoir tolérer. Il n'pouvait se limiter qu'à ça, à vrai dire : tout aussi proche qu'il avait toujours été de la Blake, quand il avait été question de ses relations amoureuses, Oscar s'était contenté du minimum syndical. Et quand elle lui avait demandé ce qu'il en pensait, il s'était toujours contenté de dire 'il/elle a l'air sympa' en haussant les épaules, pensant intérieurement qu'aucune de ces personnes n'était assez bien pour Nola Blake, celle qui méritait tant. Peut-être que même lui, il n'était pas assez bien pour elle : y'avait tout un tas de raisons, probablement très compréhensibles, qui expliquaient l'fait qu'il n'ait jamais rien dit de ses sentiments fous et complètement stupides, à sa meilleure amie. Et pourtant, n'importe qui d'un tant soit peu affabulateur pourrait dire qu'ils avaient tout du p'tit couple, tous les deux- quand il rentrait et qu'il n'pouvait s'empêcher de sourire, malgré l'odeur de fumée qui flottait partout dans l'appartement, à la voir dressée sur une chaise à essayer d'éteindre l'alarme à incendie qui hurlait à en réveiller tout le quartier. Au moins, elle marchait. Ce genre de petit incident était toujours le bon moyen de vérifier ces choses-là.  « Je sais surtout quel effort ça a dû être pour toi, de passer derrière les fourneaux. Donc si, crois-moi, c'est sympa. Comme certains disent, c'est le geste qui compte, hein ? » il la titilla un peu, non sans essayer de la réconforter, passant une main dans son dos, sur ses épaules comme le ferait un ami tendre qui se voulait sincère. Il ne s'attendait certainement pas ce soir, à arriver sous un nuage de fumée noire, mais au moins, puisqu'elle ouvrait la fenêtre, il avait toujours sa veste sur le dos, de quoi lutter contre le froid qui allait vite s'installer dans l'appartement.  « Techniquement, c'est quand même difficile d'avoir une intoxication alimentaire avec un truc qui sera chauffé à au moins 180°. » haussant les sourcils, Oscar laissa le scientifique en lui parler ;  « A moins que t'aies cuisiné avec... j'sais pas, des œufs pourris et que tu t'en sois pas rendue compte, on devrait être saufs. » et pour mieux illustrer ses paroles, il observa lui-même le saladier, touillant la pâte avec la spatule qui se trouvait dedans, avant de hausser les épaules. Si confiant de Nola, qu'il trempa son doigt dedans, pour goûter la pâte encore crue.  « Hm, c'est bon ! » annonça-t-il avec un sourire encourageant,  « Faut juste pas les oublier dans le four. » parce que peut-être bien que ces lasagnes auraient été très bonnes, si elles n'avaient pas brûlé jusqu'à devenir noires. Encore une petite taquinerie comme ils en avaient l'habitude.  « Non, non, non, la cuisine c'est pas nul. C'est comme si j'disais que... la danse c'était nul parce que j'en fais pas. » et qu'il serait sans doute nul à ça – bien plus nul que Nola ne l'était. Il en leva les yeux au ciel, persuadé que s'il disait une telle chose avec sincérité, elle serait capable d'en être vraiment vexée. Certes, la cuisine n'était ni son job à lui, ni même son rêve d'enfance, mais c'était quand même une affaire sérieuse chez les Parrish. Pas assez sérieuse, quoiqu'il en soit, pour qu'ils se lancent dans un vrai débat.  « Hm-hm, tu fais confiance à mon sens du style ? » qu'il ricana quelque-peu, accoudé contre le comptoir de la cuisine, en observant les cartons que Nola avait ramenés jusqu'ici. Probablement toutes les affaires de Noël qu'elle possédait, ces décorations qu'il avait aussi pris l'habitude d'installer en famille, quand il avait vécu sous le même toit que ses parents. Il avait toujours remarqué que quand ils avaient eu le dos tourné, leur mère avait déplacé certaines de leurs décorations, ici ou là, toujours où c'était plus joli, sans aucun doute.  « Et avant ça, tu vas les mettre au four, tes muffins ? Si tu le fais pas, j'm'en occupe. » parce que ouais, il était prêt à voir cette pâte transformée en vrais gâteaux. Et au pire, c'était Thanksgiving, et Nola pourrait tout simplement être reconnaissante d'avoir un ami prêt à manger de sa cuisine.  
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Invité a posté ce message Dim 16 Déc 2018 - 18:30 #

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Elle n’avait jamais été très douée en cuisine, Nola. Elle n’arrivait pas à apprécier la tâche et du coup, elle s’en désintéressait en un rien de temps, vaquant à ses occupations au lieu de s’occuper de ce qui pouvait être en train de chauffer dans le four. Nola, elle avait toujours été comme ça, dynamique, à toujours vouloir faire trente-six choses en même temps. Il n’y avait qu’en danse, qu’elle arrivait à se focaliser uniquement sur ce qu’elle faisait. Plus petite, ça avait été un moyen de la canaliser pour ses parents et pour elle, ça avait fini par devenir une passion, puis une ambition. Elle avait presque toujours dit que plus tard, elle serait danseuse et elle avait fini par y arriver. Elle était danseuse professionnelle, elle était fière de ses réussites, même si elle ne pouvait pas s’empêcher de viser encore plus haut. Elle avait un tas de rêves à réaliser et un temps limité. Elle savait bien que passé un certain âge, de nombreuses compagnies se séparait de leurs danseuses pour en recruter des plus jeunes. Elle ne ferait pas ça toute sa vie, alors c’était le moment om jamais de se lancer à fond dans ce qu’elle faisait. Elle savait déjà que lorsqu’elle approcherait de la quarantaine, voir des trente-cinq ans et qu’on la mettrait sur le banc de touche, elle tenterait d’ouvrir sa propre école de danse. Mais, elle n’en était pas là pour le moment. Ce qu’elle voulait, c’était être prise dans ce ballet qui la faisait rêver depuis toute petite et elle s’en donnait les moyens. Elle allait même jusqu’à ignorer une maladie pourtant grave, mortelle même, parce que ce n’était pas le bon moment pour elle pour subir un traitement qui allait l’affaiblir et probablement l’empêcher de danser pendant des mois entiers, voire même toute une année. Elle ne voulait pas s’arrêter, pas pour le moment. Au moins, les fêtes, c’était toujours une bonne distraction pour ne pas penser à ça.

Heureusement que dans ses ambitions de jeunesse, la brune avait choisi la danse et non la cuisine, parce qu’il était évident que dans ce domaine-là, elle n’aurait jamais réussi à s’en sortir. Elle avait voulu faire une bonne surprise à son meilleur ami, pour Thanksgiving et maintenant, elle se disait que tout au plus, elle avait dû lui flanquer une semi-crise cardiaque, quand il avait entendu cette maudite alarme qu’elle avait eue du mal à faire taire. Elle avait vraiment voulu faire quelque chose de bien pour l’occasion, mais elle devait bien admettre que ce n’était pas une réussite. Comme quoi, elle était vraiment plus douée en danse qu’en cuisine, c’était indéniable et personne n’aurait envie de prétendre le contraire de toute façon. Au moins, malgré les dégâts, Oscar était là pour lui remonter le moral et puis elle savait qu’elle n’allait pas passer la journée à déprimer pour un plat raté. C’était leur thanksgiving. Ils n’avaient pas eu l’occasion de le fêter ensemble depuis un moment, il travaillait en Californie après tout et c’était une fête qu’ils avaient l’habitude de célébrer chacun dans leur famille respective. « T’es vraiment trop gentil avec moi. Ça te perdra. » Elle en rigola légèrement. Non, sa gentillesse ne le conduirait pas à sa perte, parce qu’elle n’avait pas l’intention de s’en servir contre lui. Elle n’était pas comme ça Nola. Elle était toujours reconnaissante envers lui, parce qu’il était toujours là pour elle. Même à l’autre bout du pays, il avait suffi qu’elle attrape le téléphone pour lui parler et il répondait présent. La réciproque était vraie aussi. Elle était loyale Nola, impossible qu’elle laisse un jour tomber son ami. Sauf si un jour, elle devait mourir du cancer, mais ça se serait contre son gré, évidemment. Quoi que. Peu importait, elle ne voulait pas penser à ça. « Y a pas un truc qui dit que manger un truc brûlé, ça donne le cancer ? C’est pire qu’une intoxication alimentaire. » C’était trop tard pour elle, niveau cancer. Enfin, peut-être que c’était qu’une légende urbaine, un peu comme le téléphone, ou les ondes wifis, y avait que les gens paranos pour croire que ça filait le cancer. Elle, elle dirait surtout que cette maladie frappait n’importe qui, dans le plus grand des hasards. « Non, j’ai acheté les œufs en début de semaine. » Ils n’étaient logiquement pas périmés du coup. Mais on ne savait jamais, peut-être qu’elle avait un talent magique pour réussir à tout foirer, même avec des ingrédients en parfait état de conservation. Elle arqua un sourcil devant la réaction de son ami qui venait de goûter la pâte de ses muffins. « Tu ne dis pas ça juste pour me faire plaisir ? » Ça ne valait pas la peine de se faire tant de mal juste pour flatter son égo après tout. « J’vais essayer. » Et avec elle, ce n’était pas gagner. Il allait falloir qu’elle mette un minuteur sinon y avait des chances pour que les muffins finissent exactement comme les lasagnes. « C’est vrai tu as raison. Disons juste que je n’aime pas cuisiner alors. » Chacun ses goûts de toute évidence, peut-être bien qu’il n’était pas un grand fan de danse lui. Tant mieux dans un sens, ça voudrait dire qu’il n’y avait qu’elle qu’il regardait danser et elle trouverait ça très flatteur, tant qu’il ne se force pas, en tout cas. « Je te fais confiance, oui. » De toute façon, elle n’était pas décoratrice d’intérieur, elle ne pouvait pas juger. Et puis Noël, c’était une période particulière, le moment idéal pour les moments entre amis ou en famille, alors elle voulait que cet appartement leur ressemble à eux deux. « Okay, je m’en occupe. » Elle avait l’impression d’accepter un lourd challenge, parce que les mettre au four, ça allait, les sortir à temps, c’était autre chose. Elle ralluma le four, histoire qu’il chauffe à nouveau, avant de s’appliquer à verser la pâte dans les moules, pour les mettre après dans le four. « Voilà. C’est parti pour vingt minutes. » Et pas une de plus, de préférence, si bien qu’elle attrapa son téléphone portable pour en lancer le minuteur, avec ça, elle devrait être capable d’y penser, à ses muffins.

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Invité a posté ce message Dim 27 Jan 2019 - 17:33 #



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Zapper quelque-chose qu'on avait laissé dans le four, ça arrivait à tout le monde – et Oscar serait le premier à essayer d'argumenter avec Nola, que peut-être si les lasagnes n'avaient pas été abandonnées à brûler, elles auraient été bonnes. Alors, peut-être que ça ne voulait pas tant dire qu'elle était mauvaise en cuisine : plutôt distraite, dispersée comme il la connaissait bien, toujours active, toujours énergique. C'était sans doute ce qui faisait d'elle une bonne sportive, quand bien même le Parrish avait toujours été surpris et émerveillé, de la voir si concentrée et déterminée, dans cette passion qu'elle avait depuis sa plus tendre enfance. Il pouvait le dire, sans conteste, lui, il avait appris à connaître la brune avec ses défauts, et ses qualités – et malgré tout ça, ils vivaient ensemble aujourd'hui, ils étaient meilleurs amis, si proches qu'il ne pouvait imaginer son monde sans elle. Qu'elle ait cramé un plat au point de déclencher l'alarme incendie dans la cuisine qui était techniquement celle de son appartement à elle plus que de son appartement à lui, n'allait certainement pas changer ça. Pour commencer, il ne s'était certainement pas attendu à la trouver en train de s'affairer derrière les fourneaux, quand il était rentré : au contraire, il avait commencé à préparer lui-même un repas pour ce soir, dans un coin de sa tête. Quelque-chose pour marquer le coup, un peu comme elle en avait eu l'idée : ils s'étaient, après tout, entendus sur le fait de célébrer un Thanksgiving rien qu'à eux, incapables de s'en passer, malgré leurs obligations respectives qui les avaient ramenés vers leur famille. Ça le pousserait presque à se demander comment ils feraient, si ils étaient un couple – pourquoi ne pas se poser la question, hein ? Parce que c'était bizarre ? Ils vivaient en colocation après tout, alors qui sait ! - ou comment les couples de manière générale faisaient. Est-ce qu'ils multipliaient leurs fêtes par deux, à aller toujours chez les parents de l'un puis les parents de l'autre ? Et comment est-ce qu'ils s'arrêtaient sur la date idéale ? Quels parents avaient droit à une visite à la bonne date, tandis que les autres devaient se contenter du lendemain ? Force était d'admettre qu'Oscar, avec sa famille telle qu'elle était, le décès encore récent de son père, son frère et sa sœur qui étaient leur famille bien plus vite que lui, il serait le premier tenté de vouloir passer toutes les fêtes avec les siens. Toujours aux bonnes dates, quitte à ce que ça fasse de lui quelqu'un de totalement égoïste, à squatter Thanksgiving et le réveillon et toutes ces choses si importantes – comme quoi, ce n'était peut-être pas pour rien qu'il était célibataire, encore. Et ce n'était peut-être pas plus mal que Nola et lui ne soient que des amis ; au moins, ils n'auraient jamais à traverser les disputes habituelles qui déchiraient plus facilement les couples que les amitiés. La perdre, sur quelque-chose d'aussi instable, insatiable et compliqué qu'une histoire d'amour, ce serait vraiment du gâchis : ouais, à force de sentir ces sentiments tenaces grandir en lui sans qu'ils n'existent jamais en Nola, à force de rester sur le banc de touche du meilleur ami, il avait bien fallu qu'il trouve toute une liste d'arguments glorifiant ce statut qu'il adorait, mais qui n'avait eu de cesse de lui faire vouloir plus. Tous ces gens avec qui elle avait eu des histoires d'amour plus ou moins forte, ils ne faisaient plus partie de sa vie, à Nola – alors que lui, il était toujours là. Ils ne s'étaient jamais disputés au point de ne plus jamais vouloir se voir ou s'parler. Ils ne s'étaient jamais trahis ou perdus complètement – et ça, ça, probablement que ça valait plus que toutes les romances folles et idéalisées qu'il avait pu imaginer, dans un coin de son crâne.

Parce qu'après tout, la réalité était toujours bien différente des rêves ou de tout ce qui était embelli. Il était un très bon meilleur ami, après tout, hein ? Si gentil que ça le perdrait, il semblait – malgré l'anodin de cette phrase, Oscar ne put que sentir son cœur se serrer. Peut-être que ce serait vrai. Peut-être qu'à demeurer sur le côté comme ça, il allait finir par en perdre la boule : jusque-là, il semblait que Nola était un peu comme lui, à vivre sa vie au jour le jour, mais qu'est-ce qu'il en serait si elle devait rencontrer son âme sœur, la personne idéale de laquelle elle tomberait follement amoureuse ? Est-ce que les super amitiés comme celle qu'ils partageaient, survivaient à ça ? Est-ce qu'il pourrait la voir épouser quelqu'un, être simplement heureux pour elle, altruiste à cent pour cent ? Quand son cœur se serrait d'lui-même, sans qu'il n'en ait le moindre contrôle, au fond, Oscar était incapable de savoir de quoi l'avenir serait fait. Parfois, dans ces moments de lucidité froide, il se disait qu'il aurait mieux fait de rester en Californie : leur amitié avait bien fonctionné, hein, malgré la distance ? Et il n'avait pas été là, tout prêt, pour la voir vivre ces romances plus ou moins éphémères dont elle avait pu lui parler à l'autre bout du fil – avec la distance, ç'avait été moins douloureux. Et il s'était presque imaginé passer à autre-chose, lui aussi. Mais le fait était qu'ils étaient toujours célibataires tous les deux, et qu'il fallait croire qu'il était un peu maso sur les bords, puisqu'il vivait sous le même toit qu'elle désormais : une place de choix, en premier plan si elle devait ramener quelqu'un un soir comme ça, ou rentrer un beau jour pour s'mettre à frénétiquement se préparer pour sortir pour un rencard. Thanksgiving – ils en étaient à Thanksgiving et pas à la St Valentin ; alors pourquoi est-c'que son esprit devait s'emporter de la sorte, hein ? Nola avait raté ses lasagnes, pas de quoi philosopher plus loin- au moins, ce soir, elle n'lui avait pas annoncé qu'elle avait prévu de sortir avec qui que ce soit. « Hm, si bien sûr. Y'a un truc qui dit que dès que t'avales une bouchée de cramé, t'attrapes le cancer comme ça, d'un coup. » il l'embêta un peu, avec un air très sérieux sur son visage – si ça n'semblait pas totalement irréaliste, il aurait pu être crédible. « Y'a aussi des gens qui disent que ça fait un excellent laxatif. » qu'il ricana cette fois-ci. De toute manière, à moins qu'elle ait déjà comploté pour cramer ses muffins et encore une fois argumenter que la cuisine, c'était nul, ils n'allaient rien manger de brûlé, non ? Force était d'admettre que les lasagnes dans leur état, ne faisaient pas très envie – même le chat qui grimpa sur le plan de travail et les renifla quelque peu, fila à toute allure dès qu'il huma l'odeur. « Des lasagnes poilues, ça t'dit pas t'es sure ? » il n'était pas anti-chats, loin de là, les lasagnes étaient condamnées de toute manière. Mais la pâte à muffins, elle, s'annonçait appétissante à souhait, et Oscar n'eut pas l'ombre d'une hésitation à la goûter, et à offrir une consolation à la brune - « Non, j'dis pas ça que pour te faire plaisir. » glissant une main sur son épaule, il l'encouragea quelque peu- ils n'allaient quand même pas gâcher ça, hein ? « Au pire, on peut toujours les délivrer aux voisins pénibles, s'ils ne sont pas bons. Un genre de revanche anonyme. » heureusement qu'il n'était pas sérieux, Oscar, esquissant un sourire qui disait clairement qu'il ne ferait jamais une telle chose – l'idée était tentante pourtant, concernant certaines personnes dans leur voisinage proche. Il y avait le voisin qui n'avait pas le courage de sortir son chien bien longtemps, et le laissait crotter pas très loin du pallier de l'immeuble, par exemple. Ou d'autres voisins particulièrement bruyants qui aimaient faire la fête, crier sur leur balcon et ainsi de suite. Oscar n'était pas un râleur quotidien, alors il pouvait bien se permettre une petite pique : et ils venaient de doucement se venger, en déclenchant l'alarme à incendie dans tout le couloir. Pendant que Nola s'affairait à remplir le moule à muffins, le jeune homme, lui, partit en direction des cartons qu'elle avait sortis, et du sapin qu'elle avait ramené pour l'occasion. « Tu crois qu'on aura fini de décorer avant les vingt minutes ? Ce serait bien d'avoir... genre une poudre de perlimpinpin qu'on balance partout, et qui fait le boulot à notre place. » dans un coin de sa tête, Oscar avait toujours été du genre à se dire que Noël était forcément plus cool dans les contes où le Père Noël au Pôle Nord existait, ou comme dans Harry Potter, tiens- un coup de baguette magique, et c'était réglé. « Tu sais que moi j'suis du genre à tout mettre... histoire qu'ce soit de toutes les couleurs. » et il avait eu des petites-amies qui avaient détesté ça, et pris ça pour un manque de style évident – il avait aussi bien entendu eu la petite-amie qui avait essayé de le relooker pendant qu'ils avaient été ensemble, celle qui avait toujours tout rangé autour d'elle parce qu'elle était un brin maniaque. La colocation avec Nola jusque-là, se passait parfaitement bien, et il doutait qu'ils atteignent leur point de discorde sur les décorations de Noël – ce n'était pas le premier mois de décembre qu'ils partageaient.
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 20:41 #

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Thanksgiving c’était une fête importante aux yeux de Nola. C’était autre chose que juste une histoire de bouffe ou de tradition. Historiquement, c’était même facile de dire que c’était une fête un peu merdique, mais bon, ce qui ressortait de cette célébration, c’était une idée de partage, de convivialité et de remerciement aux personnes auxquelles on tenait. Alors, même si c’était évident de passer cette fameuse fête en famille, Nola, elle avait tendance à penser que c’était aussi l’occasion de passer du temps après de ceux qu’on aimait le plus au monde et dans son cœur, Oscar, il faisait définitivement partie de ceux-là. Elle aimait passer du temps avec lui, fête ou pas fête, alors elle devrait être capable de juste se satisfaire d’une soirée normale avec le jeune homme. Maintenant qu’ils vivaient ensemble, ils passaient, après tout, beaucoup de temps ensemble. Pourtant ce soir, elle avait voulu mettre les petits plats dans les grands. Ce n’était que des lasagnes et des muffins, pas de quoi en faire toute une histoire. Mais pour elle, c’était déjà un gros effort, elle n’était pas du genre à passer autant de temps à faire la cuisine. C’était aussi sa façon de remercier Oscar parce que c’était toujours lui qui le faisait. Ce soir, elle aurait aimé qu’il rentre à l’appartement et qu’il n’ait qu’à profiter d’un bon petit repas, préparé avec beaucoup d’amour. Malheureusement, ça n’allait pas se passer comme prévu, parce que comme une idiote, elle avait fini par abandonner la cuisine pour vaquer à ses occupations et elle en avait abandonné les lasagnes dans le four, s’en rendant compte quand il était déjà beaucoup trop tard. Il n’y avait plus rien à faire pour les sauver ces lasagnes. C’était un échec critique pour elle ce soir, mais l’important, c’était d’avoir essayé non ? Parce qu’elle avait faim, Nola n’était que moyennement d’accord avec ça.

Tant pis, ils allaient devoir faire sans les lasagnes et puis, ils pouvaient s’estimer heureux, elle n’avait pas mis le feu à l’appartement, ça pourrait être pire. La prochaine fois, elle se contenterait de faire des pâtes, sans rien avec, ça c’était dans ses cordes. Ou elle passerait chez un traiteur, ce serait mieux pour tout le monde. Au moins, Oscar le prenait bien et comme il avait pensé à ramener quelque chose, ils n’allaient pas mourir de faim, peut-être bien que la journée n’était pas complètement foutue du coup, autant voir les choses du bon côté. « On va éviter de manger ça du coup. » Elle se doutait bien que son ami n’était pas sérieux mais bon, ne serait-ce que pour le gout, mieux valait éviter de manger ses lasagnes brulées. Au moins, si cette histoire de cramé qui file le cancer était vraie, elle comprendrait qu’elle ait pu attraper un cancer à son âge, malgré son hygiène de vie qui était quand même à la limite de l’irréprochable, c’était inévitable dans son métier après tout. « Ah ouais ? Et tu as besoin de ça toi ? » Elle n’était pas sérieuse dans sa question. Cela dit, elle était certaine que s’il avait des problèmes de ce côté-là, il ferait mieux d’aller à la pharmacie au lieu de compté sur ses plats qui pourrait lui causer une intoxication alimentaire et le faire passer la nuit sur les toilettes.  Elle observa le chat qui venait de monter sur le comptoir, avant de lui faire une caresse et un bisou, c’était une bien maigre consolation face à son échec, mais les chats remontaient toujours le moral à leur façon. « On mange tout un peu poilu de toute façon. » Elle avait l’habitude de retrouver un poil de chat dans son assiette, en tout cas. Elle était aussi certaine qu’elle devait en bouffer quand elle leur faisait des câlins ou qu’elle dormait alors que ses minettes avaient passé la journée à roupiller sur son oreiller, c’était ça aussi, avoir des chats. « Merci, c’est gentil alors. » Si sa pâte à muffin était bonne et qu’il ne disait pas ça juste pour la rassurer, alors Nola, elle pouvait considérer ça comme une véritable victoire, elle qui était pourtant si nulle en cuisine, elle avait quand même à peu près réussi quelque chose. « Hm, peut-être qu’on devrait vraiment mettre du laxatif dedans du coup. » Quitte à se venger des voisins chiants, autant le faire correctement non ? Mais évidemment, elle plaisantait Nola, elle n’avait pas envie d’empoisonner ses voisins, elle était une voisine sympa, ou du moins, elle essayait de l’être. « J’en sais rien, au pire, ça nous permettra de faire une pause. » Comme si ça pouvait être vraiment épuisant de décorer un appartement pour noël. D’après Nola, ce n’était pas le cas, c’était juste fun. Elle ne voulait pas les rater ses muffins, alors une fois enfournés, elle attrapa son téléphone pour mettre une alarme. Une tâche qu’elle eue quelques difficultés à accomplir, parce que le téléphone s’était complètement figé, l’écran ne répondait plus. Elle s’énerva contre la touche du milieu, appuyant dessus plusieurs fois, avec toujours un peu plus de force, avant qu’enfin, il se débloque pour qu’elle puisse mettre sa fameuse alarme, puis elle rejoignit Oscar près des décorations de noël. « Tu sais quoi ? Ça me fatigue les gens qui qui sont là ‘cette année, je fais un noël rouge et argenté !’ c’est bon quoi, c’est pas une mission d’architecte d’intérieur, c’est noël. » Alors elle était pour les couleurs, diverses et variées, la convivialité, la bonne ambiance. C’était ça qui comptait après tout, pas forcément la beauté du rendu. Elle était certaine qu’y avait des gens qui faisaient vraiment appel à des décorateurs d’intérieur pour leur sapin de noël et elle trouvait ça pitoyable. Elle tout ce qu’elle voulait, c’était décorer cet appartement en compagnie de son meilleur ami, dans la joie et la bonne humeur, le reste, ça n’avait pas d’importance. Quoi que, les muffins dans le four, elles, elles en avaient, elle n’avait pas envie de foirer ça aussi, en plus du reste, encore moins alors qu’Oscar lui avait dit que sa pâte était bonne, maintenant, elle avait toute une lourde responsabilité sur les épaules. « Avec tout ça, j’me suis même pas mis sur mon trente-et-un pour toi. » La brune haussa les épaules, alors qu’elle constata qu’elle était en pyjama avec un gros pull en prime pour se tenir chaud. Pourtant, elle avait sorti une belle robe pour cette soirée, peut-être pas sa plus belle robe, mais mieux que son pyjama quand même.

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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 14:02 #



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S'il avait eu hâte de rentrer ce soir, Oscar, ce n'était pas en ayant dans la tête la perspective du Thanksgiving rien qu'à eux, que Nola et lui avaient décidé de se préparer. Quel que soit le soir de la semaine, quelle que soit l'humeur générale qui se dégageait d'une de ses journées, le brun avait tout le temps hâte de rentrer. De retrouver sa meilleure amie – la plupart du temps, en tout cas. De pouvoir passer du temps avec elle, comme s'ils avaient besoin de rattraper les deux années durant lesquelles ils ne s'étaient que trop peu vus, et trop peu parlé. Ils n'avaient pourtant jamais perdu le contact, mais parler au téléphone ou par le biais de réseaux sociaux, avait été totalement différent de tout ce dont ils avaient eu l'habitude depuis leur plus tendre enfance. Techniquement, alors, même si Oscar avait tous les moyens pour se payer son propre appartement, même s'il avait largement de quoi être indépendant, et qu'avec la Blake, ils ne s'étaient jamais accordés sur le fait qu'il s'éternise à vivre avec elle, il prenait son temps. Il ne cherchait pas vraiment- majoritairement parce qu'il était concentré sur l'idée de construire son business, d'abord. Et ensuite, parce que de toute manière, la brune ne semblait pas avoir hâte de le pousser à la porte. Au contraire, peut-être qu'elle aussi, souffrait d'une certaine solitude : lui en tout cas, c'était une chose qu'il avait découverte quand il avait été à Los Angeles, soudainement dépaysé, si loin des siens- à passer de gamin qui vivait encore à moitié chez ses parents, à jeune homme indépendant qui se prenait un appartement dans un tout autre état à l'autre bout du pays, il n'avait pas spécialement su apprécier la solitude. En gros, être seul, c'n'était pas spécialement son truc. Sûrement alors, que si pour une raison ou une autre, Nola devait commencer à préférer qu'il déménage, Oscar se chercherait une autre colocation : après tout, il n'était pas encombrant, hein ? Pas bordélique, pas bruyant, il ne ramenait pas de conquêtes tous les soirs comme s'il avait que ça à faire. Il faisait des tâches ménagères ici et là sans se plaindre. Il savait faire la cuisine et il faisait des courses. Sans compter le fait qu'il avait de quoi payer sa part de loyer, sans délai, sans geindre, et sans avoir à demander de prêt à qui que ce soit. Pour l'heure, vivre sous le même toit que sa meilleure amie était la solution idéale, la situation qu'il préférait depuis son retour à New York : il n'avait pas envie de chercher ailleurs, d'aller crécher avec de parfaits inconnus quand tout se passait si bien avec la jeune femme. Et si Nola préférait, elle, vivre toute seule, il espérait quand même qu'y'ait assez de confiance et de vérité entre eux, pour qu'elle le lui dise- confortable qu'il était alors, avec elle, Oscar n'était jamais rattrapé par le doute que peut-être elle était trop polie pour lui dire qu'il devrait partir. Elle devait bien savoir qu'il ne prendrait pas la mouche si elle lui disait qu'elle voulait avoir son appartement à elle toute seule pour une raison ou une autre, hein ? Mais à voir les efforts de son amie, les sourires qu'elle lui offrait, les soirées si tranquilles et simples et idéales qu'ils partageaient, il était difficile d'imaginer que cette situation ne lui plaisait pas, à elle aussi. Qu'y avait-il à perdre, hein ? Le loyer était divisé par deux, tout comme les tâches ménagères, les dépenses supplémentaires, et ainsi de suite. Ceux qui galéraient le plus, pour ainsi dire, c'était les chats- ceux de Nola qui s'étaient adaptés l'un à l'autre, et le sien à lui qui avait eu pour habitude de vivre en solo dans son territoire. Mais là encore, il n'y avait jamais eu de drame destructeur.

Ces pauvres chats, d'ailleurs, ils avaient dû être bien paniqués par l'alarme incendie qui avait résonné dans tout l'appartement – une pensée qui titilla l'esprit du jeune homme quand il vit un de ceux-ci grimper sur le comptoir. Jusque-là, il n'avait pas encore vu le sien, de chat : il avait appris avec les années, que les chats savaient être indépendants, et que s'ils ne venaient pas, c'était parce qu'ils préféraient être laissés tranquilles, pour une raison ou une autre. Si sa boule de poils devait être réfugiée sous un lit à cause de la peur, il n'y avait pas besoin d'en rajouter une couche. Ou peut-être qu'il avait dormi pendant toute cette histoire, et qu'il était encore tranquillement en train de pioncer sur les couvertures du lit. Il n'y avait pas eu d'incendie, après tout – ce qui aurait été, mine de rien, bien compliqué à gérer. Peut-être était-ce ça, l'inconvénient d'une colocation. Ou de vivre n'importe où. « Quoi ? Hm, non, j'ai-... pas besoin de ça. Je n'fais qu'exposer des faits scientifiques. » qu'il déclara d'un ton solennel et neutre, en parlant des fameuses lasagnes cramées. Peut-être qu'il aurait mieux fait d'éviter les détails scatophiles, ceux qui le firent grimacer, un peu, à la question taquine de la jeune femme. De toute manière, malgré toute la bonne volonté qu'il voudrait bien mettre à consoler Nola vis à vis de son échec, Oscar doutait de pouvoir prétendre que ses lasagnes étaient encore bonnes, brûlées comme elles étaient. Il fallait le faire, pour oublier un plat comme ça dans le four, jusqu'à ce qu'il noircisse à ce point. Facilement, ouais, il pourrait la juger de tête en l'air, de distraite, de pas sérieuse – mais depuis le temps, il avait l'habitude, le brun. Nola avait toujours plein de choses à faire, la tête ailleurs, dispersée, changeante. Dynamique. Tant de choses qui la rendaient si joyeuse et agréable à vivre. Des défauts et des qualités tout autant – difficile pour Oscar de juger que quoique ce soit chez elle soit un tue l'amour. Au contraire, lui, était le roi des imbéciles qui ne pouvait s'empêcher de sourire à tout ce qu'elle faisait ; ses erreurs, ses conneries maladroites, ou tous ses accomplissements incroyables qui faisaient qu'elle montait sur scène souvent, devant des centaines, des milliers de spectateurs, et faisait ce qu'elle aimait. Il était son premier fan, quand bien même il n'était pas riche au point de dépenser assez d'argent pour assister à tous ses spectacles, tous les soirs où ils se représentaient sur Broadway. Ce n'était pas l'envie qui lui manquerait, d'faire une chose pareille ; mais à sa façon tous les jours, il lui offrait sa dose de soutien. Si bien qu'il en arriva à rouler des yeux face aux doutes persistants de la jeune femme, vis à vis de sa pâte à muffins. Pourquoi doutait-elle autant ? Si elle avait lu le livre, qu'elle avait mis les ingrédients comme écrit dans la recette, qu'est-ce qui aurait pu mal tourner, hein ? « Bien sûr que j'suis gentil. » s'auto-congratula t-il dans un sourire faussement arrogant, alors qu'il offrait un clin d’œil à son amie. Quelle drôle de phrase, quand elle était balancée juste avant ce qu'il livra ensuite, cette fausse suggestion qu'ils devraient peut-être offrir quelques mauvais muffins aux voisins : pourtant, il n'y avait personne dans le voisinage pour qui Oscar ressentait une quelconque rancœur ou haine particulière. Certes, certains étaient bruyants, pas discrets, fouineurs. Mais étaient-ils si différents que ça, Nola et lui, hein ? Ils blablataient pas mal sur les autres, quand ils se retrouvaient ensemble, et eux aussi, étaient plutôt intéressés par les ragots qui pourraient tourner dans l'immeuble. Là, ils allaient sans doute être le sujet de conversation de quelques personnes dans les couloirs, avec leur récente mésaventure bien bruyante et odorante, mais c'était bien le cadet de leurs soucis. « Oh wow. Est-c'que ça veut dire qu'on va faire une décoration 'déclaration de guerre' contre les gens qui font du argenté et rouge cette année ? » il rit à entendre le coup de gueule de sa meilleure amie. Chez les siens, on avait plutôt été du genre traditionnel, jusqu'aux lumières un peu trop extravagantes dans le jardin. Si on pouvait lui reprocher un truc, à Oscar, c'était qu'il n'avait pas spécialement le goût des jolies choses, que le design n'était pas sa spécialité – heureusement qu'il le savait assez pour avoir embauché un architecte d'intérieur pour son bar. En s'installant par terre à côté d'une pile de cartons, Oscar avait commencé à fouiller dedans, à la recherche d'une idée – devaient-ils commencer par le sapin ou par le reste ? Il allait presque poser la question, quand la phrase de Nola lui fit hausser les sourcils. Habillée avec un sac à patates ou une jolie robe, elle était pareille pour lui, toujours. Nola, parfaite à l'extérieur et à l'intérieur. Quoique, hein, il n'était pas un goujat, hein, il savait la complimenter – en toute amitié, ouais – quand elle mettait des heures à se préparer et qu'elle se faisait belle. Mais-... « Tu comptais vraiment sortir le grand-jeu, ce soir, hein ? » l'idée le fit sourire, un peu niaisement, un peu par sympathie, avant qu'il ne se reprenne, dans un mouvement d'épaules- « T'en fais pas. C'est juste nous... J'veux dire... j'suis pas sur mon trente-et-un non plus. » certes, il n'était pas en pyjama parce qu'il rentrait tout juste de sa journée de travail, mais Oscar n'était pas non plus le mieux habillé des mecs. Il n'était pas allé travailler en costard, et à vrai dire, ce n'était vraiment pas l'ensemble qu'il préférait porter- la cravate, le nœud papillon, ces trucs qui pouvaient si facilement serrer le cou, ça le rendait dingue. Tout ça, sans parler des chemises dans lesquelles il se sentait flotter comme un enfant – la description idéale de sa carrure. C'était ce qu'il y avait de bien, à être avec Nola- à savoir que c'était si simple, juste entre amis entre eux, il n'avait pas besoin de se préoccuper à quoi il pouvait ressembler. Au moins, ils savaient supporter le ridicule chez l'un et chez l'autre.
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Invité a posté ce message Mar 12 Mar 2019 - 16:27 #

if all good things come together,
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then why am I not here with you.


Elle aimait faire des surprises Nola, alors elle s’était dit que ce serait sympa ce soir de surprendre Oscar en lui préparant un petit repas pour Thanksgiving. Elle n’avait pas eu l’ambition des grands cuisiniers, parce qu’elle savait qu’elle ne serait pas à la hauteur. Mais elle avait voulu faire un petit effort, pour Oscar. Il le méritait après tout, le brun. Sauf que sa surprise, elle l’avait complètement foirée Nola. Elle aurait dû se contenter de lui acheter un cadeau, il aurait probablement été plus content qu’avec des lasagnes carbonisées. Elle était déçue Nola, parce qu’elle y avait mis du cœur à sa préparation, alors elle aurait voulu que tout soit parfait. Elle était perfectionniste en plus la brune, quelque chose qui lui venait de la danse, sans aucun doute et contre quoi elle avait du mal à accepter cette petite défaite Nola. Elle ne pouvait pourtant pas faire grand-chose pour améliorer les choses. Les lasagnes étaient foutues. Peut-être qu’avec un peu de chance elle allait réussir à sortir ses muffins du four avant qu’ils ne brûlent, ce serait déjà ça. Elle voulait quand même que ce soit une bonne soirée pour Oscar et elle, parce que ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pu passer Thanksgiving ensemble, qu’ils avaient de toute façon l’habitude de le faire en famille, alors cette petite fête à part, juste entre eux deux, ça l’avait rendue vraiment enthousiaste Nola. Peut-être un peu trop, puisqu’elle s’était lancée dans des plans un peu fous pour elle. Elle aurait mieux fait d’attendre qu’Oscar rentre et s’occupe du repas, parce qu’il était plus à l’aise qu’elle avec tout ça. Peut-être qu’elle aurait pu passer chez le traiteur aussi, ça leur aurait simplifié la vie à tous les deux. Tant pis, maintenant, c’était trop tard maintenant, Oscar était là, les lasagnes étaient brûlées et ils allaient quand même réussir à passer une bonne soirée malgré ce petit échec.

Elle savait bien qu’il fallait positiver Nola, de toute façon, elle n’allait pas aller pleurer dans sa chambre, à cause d’un plat de lasagnes. C’était quand même une soirée agréable qu’ils avaient prévu de passer ensemble, alors ce serait idiot de tout gâcher tout ça pour ça. Heureusement, avec Oscar, elle pouvait quand même facilement passer assez outre cette histoire idiote pour passer à autre chose. « Je vois. Merci monsieur le scientifique pour cette information capitale. » Elle se moquait gentiment de lui Nola, parce qu’il fallait bien admettre qu’apprendre que manger des lasagnes brûlées pouvaient servir de laxatif, ça n’allait pas changer sa vie. Elle n’avait pas besoin de ça, elle non plus de toute façon. Ce dont elle avait besoin en revanche, c’était surtout qu’on la rassure malgré son échec. Alors entendre Oscar lui dire que sa pâte à muffins était réussie, ça lui faisait plaisir à la brune. Elle n’avait pas beaucoup confiance en ses capacités de cuisinière, alors elle avait de quoi douter, Nola, mais comme elle lui faisait confiance, elle était rassurée et contente en prime qu’il lui fasse des compliments. Cela dit, maintenant la barre était haute, elle avait vraiment intérêt à ne pas les rater ses fameux muffins. « Evidemment que t’es gentil. » Qu’elle répondit, le sourire aux lèvres. Elle n’allait pas dire l’inverse Nola. C’était son meilleur ami depuis des années maintenant, alors elle ne pouvait pas dire qu’il était méchant. C’était un homme extraordinaire à ses yeux à Nola, quelqu’un de généreux, d’empathique, sur qui elle pouvait compter en toute circonstance. C’était Oscar quoi, le type en qui elle avait le plus confiance Nola. Elle était heureuse de l’avoir dans son quotidien, c’était vraiment génial de pouvoir vivre avec lui. Au fond d’elle, Nola, elle avait peur qu’il décide qu’il avait déjà passé trop de temps chez elle et qu’il était temps pour lui de se trouver son propre appartement. Il aurait bien le droit Oscar, il devait avoir besoin de son indépendance. Elle n’avait pas l’intention de ne retenir si jamais il devait prendre la décision de partir, mais il était évident qu’elle serait triste Nola. Maintenant, cet appartement, c’était aussi celui d’Oscar, c’était bien pour ça qu’elle voulait qu’ils le décorent ensemble pour Noël. Pour certains, ça pouvait être un détail sans importance, mais pour elle, c’était vraiment important. « Mais non, j’ai pas dit ça. Je dis juste qu’on est pas obligés d’être trop sérieux et catégoriques sur les couleurs à mettre. » Elle haussa les épaules en rigolant. Elle ne déclarait la guerre à personne Nola, mais elle devait bien admettre qu’elle trouvait ça ridicule de se limiter à une ou deux couleurs, comme si c’était capital que ce soit bien accordé, bien design. Il était question de noël, ce qui était important à ses yeux à la brune, c’était surtout que ce soit convivial et ça passait aussi par le fait de faire les choses comme on le sentait, dans la joie et la bonne humeur, sans avoir à se prendre la tête sur une histoire de couleurs. Avec tout ça, il ya avait quand même plus de chance pour que son appartement soit facilement plus joli qu’elle ne l’était elle. Heureusement que ce n’était pas un gala ou un truc du genre, parce qu’avec son mix de jogging pyjama elle avait l’air complètement ridicule. « Bha ouais, j’aime quand les choses sont bien faites. » Elle n’avait pas eu l’intention de sortir sa plus belle robe de soirée non plus, mais quand même, être un peu mieux habillée, ça n’aurait pas été du luxe, d’après elle. « Ouais, mais t’es beau quand même. » Elle haussa les épaules, un sourire sur les lèvres. Evidemment qu’il était toujours beau Oscar. Un truc qu’elle avait l’habitude de dire, sans la moindre ambigüité et pourtant, cette fois-là, elle détourna le regard rapidement pour aller s’occuper de ses cartons, parce qu’il fallait bien s’y mettre. Elle commença par déballer le sapin, un arbre synthétique qui lui permettait d’épargner un véritable arbre et d’en prime éviter les épines de sapin partout, ce qui serait inévitable, avec les chats.


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