+18 le monde est à nous, le monde est à toi et moi [Isytza]

❝Le monde est à nous, le monde est à toi et moi❞
ISAAC & MARYTZA

Je ne m’attendais pas à tout ça, ma dernière rencontre avec Marytza avait été très intense mais dans le mauvais sens du terme puisqu’on s’est pris la tête comme jamais auparavant. Cependant j’en ai trop vu et je ne pouvais pas faire autrement que d’exploser. Je suis fautif sur énormément de choses c’est vrai mais là je n’en démords pas, c’est elle qui est en tort. Elle peut reconstruire sa vie mais me dire que non et dans mon dos câliner un homme et passer du temps avec tout en me mentant c’était trop pour que je ne réagisse pas. Dans la colère j’ai retiré ce qui me liait spirituellement à elle, ma bague. En ce qui concerne le reste je n’ai pas eu la force de le faire, enfin plutôt j’ai tout préparé afin de brûler tout cela mais je n’ai pas réussi à passer à l’acte encore car je l’aime toujours comme un fou, que ces photos me font quelque chose, que je veux revivre ça avec elle, mais avec ce qu’il s’est passé hier entre nous de toute évidence c’est impossible, notre relation est définitivement morte et ça me peine. Il faut que je me vide la tête mais sans sortir alors je décide d’organiser une séance de musculation avec le programme DVD que j’ai acheté. Je me mets torse nu et en short afin d’être à l’aise et je démarre la séance. Les exercices sont donnés par une coach qui encourage sans cesse par des : vas-y, oui c’est bon ça, continues. Pour être dans ma bulle je mets le son à fond ou presque et j’obéis au doigt et à l’œil. Alors qu’elle m’encourage par écran interposé, je grogne afin d’extérioriser ma colère et quelques minutes plus tard j’entends quelqu’un hurler mais ce n’est pas la coach. Je lève les yeux pour voir Marytza. Je fronce les sourcils, que fait elle ici dans mon appartement, je lui ai jamais donné mon adresse. En remarquant tout ça elle s’excuse et au fond ça me donne limite envie de rire mais non je reste sérieux et froid « Qu’est ce que tu fais là ? » Ouais je ne comprends vraiment pas, suis-je en train de rêver ou pas ? « Dommage tu viens de rater mon amie » Je la cherche un peu pour le coup mais si elle me connait si bien, elle sait que je mens « Et y’en a une autre qui va pas tarder » Bah ouais il y a rien de mal askip à voir du monde du sexe opposé à l’écouter alors bon autant la prendre à son propre jeu.

© LOYALS.

❝Le monde est à nous, le monde est à toi et moi❞
ISAAC & MARYTZA

Depuis ce fameux jour ou j’ai été attaqué dans mon hélicoptère de guerre, ma vie avait tout bonnement basculé et bien entendu que c’est quelque chose qui me perturbe chaque nuits, cependant la nuit dernière c’est bien Marytza, ses paroles et ses actions qui m’ont fait réfléchir. Je ne pouvais pas croire ce qu’elle m’avait dit sans la moindre honte à propos de cet homme. Je lui en veux et j’étais prêt à en découdre ou du moins à réduire en poussière mes souvenirs, sauf que je n’ai pour le moment pas encore eu le courage de passer à l’acte car ce n’est pas rien. J’ai préparé mes affaires, elles sont dans plusieurs cartons qui se trouvent dans la salle de débarras. Pour me changer les idées je fais mon sport mais j’ai pas envie de sortir alors je mets ma cassette et la coach de cette dernière interagis avec moi, enfin pas vraiment puisque tout est pré enregistré mais alors que j’étais tranquillement en pleine séance, j’entends des cris et je remarque Marytza arriver en trombe dans mon appartement chose que je ne comprends absolument pas. « Non c’est pas encore moi mais ça ne saurait tarder » Je la fusille du regard alors que je m’essuie le corps et le visage avec la serviette que j’ai préparé spécialement pour ça « Mais tu sais que tu mens mal ? » Ouais clairement je sais qu’elle n’est pas venue pour ça, et que son énervement ne tenait pas de ça. Voyons juste si elle est honnête. Moi aussi je mens et je la provoque car elle le mérite vraiment mais malheureusement elle me connait tout autant et je ne peux pas me jouer d’elle comme ça. « N’en sois pas si sûr » Bon je m’enfonce dans mon mensonge mais merde elle mérite pas que je me taise et que je la titille pas. « Il n’y a pas que les femmes qui ont de bons gouts » Ouais la déco c’est souvent les femmes qui s’en charge. Elle prend ses aises à ce que je vois et je fronce les sourcils « Tu me déranges totalement » Je serre les dents et je suis assez froid pour le coup « Dois je réellement répondre à cette question ? Bien entendu que je suis remonté contre toi » Et pas qu’un peu pour le coup, ma voix le lui fais bien comprendre « D’ailleurs tu n’aurais pas un briquet sur toi ? J’ai des trucs à brûler dans la salle du fond à droite » Est-ce que je la cherche ? Oui. Est-ce que j’attends d’elle de la curiosité ? Oui, à vrai dire je sais qu’elle va aller fouiner, elle est bien trop curieuse. Comment elle va réagir en voyant nos souvenirs ? J’en sais rien, l’avenir nous le dira.

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❝Le monde est à nous, le monde est à toi et moi❞
ISAAC & MARYTZA

« N’en soit pas si sûre » Bon au fond elle avait totalement raison je n’allais rien faire c’était au-delà de mes forces, seulement je me devais de semer le doute dans son esprit afin de lui remettre les idées en place. Elle se trimballe un peu partout et je la laisse faire, à vrai dire je n’ai pas vraiment le choix. « Je t’écoute » Je suis toujours assez froid avec elle mais bien entendu que j’ai envie de l’entendre me dire de vive voix pourquoi elle est là. Espérant au fond que ça soit pour de bonnes raisons et que cela va me plaire. Je sais quand elle me ment la plupart du temps bien que parfois je puisse laisser passer certaines choses sans m’en rendre compte. Seulement elle aussi me connait et elle sait bien que je fais rien avec personne, elle est la seule à avoir eu le privilège de voir, gouter et sentir mon entrejambe et cela ne risque pas de changer, elle sera sienne jusqu’à la fin de mes jours. « Ton radar à méfiance déconne à plein tube » Oui je la cherche et c’est mal mais bon elle mérite que je ne la laisse pas en reste pour autant. Elle me complimente d’ailleurs ou du moins mon gout pour la décoration et je la remercie à ma façon ce qui n’est pas très évident à comprendre. « Tu vois un sourire sur mon visage ? Tu me déranges et oui je me rattraperai de toute évidence avec le sport en chambre, c’est le meilleur moyen de garder la forme » Bien entendu au fond que je suis content qu’elle soit là malgré tout ce qu’il s’est passé mais juste je ne peux pas la laisser faire sans rien dire, sans semer le doute dans son esprit et la faire douter. Nous étions l’un comme l’autre moins sur les nerfs aujourd’hui mais on se cherche tout de même et je serre les dents en l’entendant me parler de ses actions avec ce mec. « Mais justement aller voir ce mec c’était quelque chose de mal. Je sais que ça t’as blessé mais moi tu crois que ça m’a fait quoi de te voir avec quelqu’un d’autre ? Imagine juste un instant l’inverse. T’aurais réagi comment ? » Ouais clairement c’était ce qui m’avait fait disjoncter plus que tout et je suis certain qu’elle en aurait fait autant. Oui j’ai été violent, trash et blessant, c’était fait exprès, mes mots ont dépassé mes pensées mais je ne pouvais pas faire autrement. « Pas grave, merci quand même. J’irais voir les voisins, il y en a bien un qui en a et au pire j’irais en acheter un » Je ne serais pas capable de brûler tout ça mais je cherche à lui faire avoir ce déclic et connaissant son esprit de fouineuse, je la mets sur la trace du petit débarras ou j’ai accumulé au milieu de la pièce plusieurs cartons de nos souvenirs. Je la vois rentrer dans la chambre puis plus un bruit. Je souris au fond de moi alors qu’elle se retourne vers moi pour me demander de lui dire la vérité et me supplier de ne pas brûler cela. J’ai la gorge nouée, je ne sais quoi répondre alors qu’au fond elle mérite que je la fasse marcher. Du coup je le fais avec ma gestuelle, en haussant les épaules histoire de lui faire croire que je suis indécis et même insensible à cela, ce qui est totalement faux. Elle revient avec une photo forte en symbole et bien entendu que je m’en souviens. Chaque photo prise, je me souviens de tout, je ne peux pas et je ne pourrais jamais oublier cela. « Ah bon ? Aucun souvenir » J’essaye de tenir le rôle au moins quelques instant le temps qu’elle se plaigne puis je lui souris, posant ma main sur sa cuisse instinctivement « Bien sûr que je me souviens. Je me souviens de tout … même du gout de tes lèvres » Je la regarde toute émotive et je ne peux la laisser ainsi alors je m’approche pour la prendre dans mes bras tendrement « J’en serais incapable, je tiens trop à tout cela. C’est la seule chose qui me reste de toi, c’est ce qui m’a permis de survivre jusque là … » Je suis aussi très émotif pour le coup, je repense à tout ce que j’ai subi, à la fin de notre relation à cause de cet accident. J’aurais beau m’engueuler avec elle, je l’aimerai toujours plus que tout « Mais toi s’il te plait … reste loin de ce mec … »

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❝Le monde est à nous, le monde est à toi et moi❞
ISAAC & MARYTZA

« Est-ce que j’ai bien entendu ? Répète moi le voir pour que je sois sûr de ne pas rêver » C’est vrai qu’elle est bornée parfois et s’excuse très peu donc j’ai bien envie de savourer une seconde ce moment. Je la charrie quand même mais vu qu’elle vient de faire un pas en avant vers moi, je vais aussi en faire un et donc arrêter de semer le doute dans son esprit avec mes activités sportives. « On te la fait pas à toi hein » Je rigole tout en lui faisant un clin d’œil alors qu’elle me taquine en me disant que je ne suis pas beau lorsque je mens et j’hausse les épaules « Seulement quand je mens ? » Oui à mon sens je ne suis pas si beau que ça et encore moins maintenant avec toutes ces cicatrices sur le corps. Je ne réponds pas à sa question car j’ai clairement personne avec qui faire du sport en chambre, elle est la seule expérience que j’ai et je ne regrette clairement pas cela. En tout cas les choses sont en train de rentrer dans l’ordre et c’est vraiment agréable, j’aime cela très clairement. Je suis content de l’entendre me dire ce que je sais déjà, qu’elle soit désolé pour tout cela et qu’elle aurait réagi encore plus fortement que moi « T’es honnête au moins c’est cool, mais je le ferais pas, j’en suis incapable » Je n’arriverai pas à prendre une autre femme dans mes bras qu’elle si ce n’est Isis mais c’est différent car je la connais depuis que je suis tout petit donc il n’y a rien de sexuel entre elle et moi. « Ah ouais quand même » Je rigole, la voir insister à ce point c’est plutôt hilarant je l’avoue mais de toute évidence je ne vais rien faire, j’en suis incapable, je l’aime trop pour cela, c’est ainsi. Elle trouve une photo de nous, celle que l’on a prise pour immortaliser nos deux ans de vie commune et bien sûr que je me souviens de cela mais je lui dis l’inverse afin de la chercher. « J’en ai déjà pris deux de ta part, je crois que c’est suffisant » Ouais honnêtement j’ai pas envie d’en reprendre, je ne sais pas si je le supporterai une fois de plus. Je pose cependant ma main sur sa cuisse instinctivement alors que l’on parle de nous. « C’est sûr » C’est clair que l’on ne peut pas effacer ce que l’on a vécu en si peu de temps, c’est bien trop fort pour que je puisse l’oublier définitivement. Nous nous regardons et très vite je la prends dans mes bras et bordel ça fait du bien de la sentir contre moi de nouveau. « Je suis content de pouvoir te prendre dans mes bras de nouveau, ça faisait tellement longtemps » Je pensais ne plus jamais pouvoir le faire et heureusement non. L’entendre me dire toutes ces choses c’est tellement agréable, je n’aurais jamais imaginé cela « C’est juste toi et moi » Cela l’a toujours été jusqu’à cet accident et j’ai envie que l’on recommence, je ne suis bien qu’avec elle. Alors qu’elle caresse ma joue, je frissonne et je la regarde avant qu’elle ne vienne m’embrasser par surprise mais c’est tellement agréable. Je savoure ce baiser « Je n’ai jamais oublié cette sensation mais j’ai envie de le faire quand bon me semble » Je lui souris alors que je frotte mon nez contre le sien pour caresser sa joue à l’aide de mes doigts avant de l’embrasser de plus belle avec plus de fougue pour le coup « Je t’aime Maritza »

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❝Le monde est à nous, le monde est à toi et moi❞
ISAAC & MARYTZA

« C’est dommage, j’aurais bien aimé l’entendre encore une fois tu vois » Je rigole légèrement tout en la regardant, c’est agréable lorsque ça se passe comme ça, que l’on se parle réellement, que l’on se cherche, se drague et que tout est calme. Je n’aime pas spécialement me prendre la tête avec elle, même pas du tout, sauf que là je ne pouvais vraiment pas garder ça pour moi, c’était de trop. Finalement heureusement au fond qu’elle soit venue car je serais probablement parti vivre ailleurs afin de ne plus la croiser. « Ooh j’vais avoir la tête qui va enfler au même rythme que mes chevilles si tu continues comme ça » Je rigole, lui faisant un clin d’œil, me mordant la lèvre dans le même temps « De toute évidence la plus belle ça reste toi. Je fais tâche à côté de toi » Ouais c’est vrai Marytza est de loin la plus belle femme que j’ai pu croiser. Beaucoup d’hommes m’ont envié par le passé, mon trône étant menacé par bons nombres de ses admirateurs. La photo qu’elle ramène n’est pas n’importe laquelle et c’est vrai que l’on semble tellement heureux sur cette photo, c’est beau à voir « Y’a intérêt ouais surtout » Je rigole de plus belle, avant de lui avouer que je ne compte rien brûler, du moins j’en suis tout simplement incapable. Je la prends dans mes bras et dieu que ça fait du bien, c’est inexplicable pour le coup mais c’est tellement agréable. « J’suis là maintenant » Oui qu’elle ne s’en fasse pas, je compte pas la laisser, sauf si c’est ce qu’elle souhaite car je ne vais pas la forcer à être de nouveau avec moi, mais sinon je ne vais pas m’émanciper de sa vie comme ça, clairement pas. Elle m’embrasse sans plus tarder et là c’est l’explosion de joie vraiment. Ressentir ses lèvres sur les miennes est la plus belle des choses et je n’ose pas imaginer ce que ça va être lorsque l’on va pouvoir prendre du plaisir ensemble. « Je ne vais pas me gêner » Elle me donne son aval et je saisis l’opportunité pour l’embrasser de plus belle, avec beaucoup plus de fougue. Ce qu’elle me dit par la suite me fait littéralement exploser le cœur, c’est trop pour moi. Je la regarde, totalement amoureux, n’ayant d’yeux que pour elle alors qu’elle profite de l’occasion pour me remettre ma bague au doigt « Jusqu’à ce que la mort nous sépare Marytza. Pour toujours et à jamais » Je ne laisserai personne me voler cette place. Ce moment est fort en intensité et je viens de nouveau l’embrasser tout en la couchant sur le sol, la surplombant sans plus tarder. Je la regarde avec du désir, de l’amour, à peu près tous les feelings possibles et je viens plonger ma tête dans son cou que j’embrasse malicieusement, remontant jusqu’à sa mâchoire que je mordille « Tu es à moi »

© LOYALS.