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 why did it have to be me ? (iain)

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Invité a posté ce message Mar 29 Jan 2019 - 0:16 #


why did it have to be me ?

25 janvier 2019.


Assise sur ma chaise de bureau, je soupire fortement alors que ma dernière collègue quitte le bureau. " Il est déjà 19h Charlie, tu devrais y aller " Qu'elle me lance en passant à côté de mon bureau. " Je finis ce dossier et j'y vais, t'inquiète " Que je lui réponds avec un sourire. Et quand elle passe la porte du bureau / open space, je lève les yeux au ciel et fais quelques grimaces pour la caricaturer. Qu'est-ce que j'en ai marre qu'on me prenne pour une empotée sérieusement. Je n'ai pas fini mon dossier et je n'ai rien ni personne qui m'attend à la maison. Une drôle de sensation au niveau du ventre et je baisse les yeux sur cette boule qui sert d'abris à mon futur bambin. " Les gens sont gentils et prévoyants mais je leur ai pas demandé leur avis moi " Que je confie à Thomas avant de me lever - avec quelques difficultés - de mon siège de bureau. Je me dirige vers la cuisine et ouvre le frigo. La caserne est presque vide. Les pompiers sont en intervention et la relève n'est pas encore arrivé. J'attrape une bouteille d'eau fraîche et un reste de pâtes de ce midi dans un tupperware au fond du frigo. Si ce n'était pas moi - l'empôtée grosse comme une vache prête à mettre bas - ça râlerait surement que je finisse le repas de quelqu'un. Assise à table, je mange tranquillement et quand j'entends le bip de recul des camions, je file vers mon bureau. Je sais que je vais avoir droit à la même réflexion que celle de Cassiopéa. Je termine mon fichier et quand il y a de l'animation dans la cuisine, que j'entends que Clark ronchonne que son tupperware de pâtes est terminé, je ne peux m'empêcher d'étouffer un rire. Les portes de casier claquent, je me redresse, enfile ma veste, mon écharpe, mes gants et mon bonnet - on est jamais trop équipé - et je salue mes futurs collègues qui partent vers leur appartement. Des bonjour, des au revoir, j'adore les changements de shift. Curieuse, n'ayant pas trop l'envie de rentrer seule - enfin, de rester seule - je me dirige vers le bureau d'Iain. Je frappe à la porte et, après autorisation, passe la tête pour le saluer. " Est-ce que, par pur hasard, tes enfants seraient intéressés par un petit tour par McDonalds ? " Que je souffle avec un léger sourire. Pas très healthy tout ça mais bon… " J'ai pas très envie de rester seule pour manger " Que je finis par dire, à voix basse, un peu honteuse. Je déteste avoir l'air faible mais je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose. Et ça ne manque pas. J'ouvre grands les yeux quand je sens quelque chose me couler le long des cuisses. " Je crois que ma poche des eaux vient de se rompre " Je suis carrément paniquée, c'est trop tôt - pas du tout - je n'ai rien avec moi et ça se rompt en plein dans le bureau de mon supérieur... Génial. Je regarde Iain et fond en larmes. Il arrive. Mon fils arrive. Et je ne suis pas prête pour tout ça, pour cet énième énorme changement. Aujourd'hui, je suis Charlie, pompier enceinte. Dans quelques heures, je serai Charlie, maman.
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Invité a posté ce message Mar 29 Jan 2019 - 22:38 #

〰️ why did it have to be me ?
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Ce sont des interventions comme celle-ci qu’il aime. Le genre de celles qui se finissent bien, qui ne demandent pas trop d’efforts et qui ne donnent pas l’impression aux pompiers que le plafond va littéralement leur tomber sur la tête. Un début d’incendie dans une maison, rien de bien méchant mais une sacrée frayeur pour les propriétaires qui vous désormais devoir batailler avec leur assurance. Mais le travail de Iain et de son équipe est terminé. Les flammes rapidement éteintes, ils n’ont plus qu’à ranger et retourner à la caserne. Vraiment, une intervention comme il les aime. Le visage quelque peu couvert par la suie, lorsque le camion est garé, il se sépare de son équipement, prend brièvement le temps de saluer l’équipe de la garde suivante puis part se débarbouiller avant de rejoindre son bureau. Si sa garde est terminée, Iain tient à remplir son rapport avant de rentrer chez lui. De cette façon, il aura moins à faire demain et il déteste repousser les choses à plus tard. Tandis que la plupart de son équipe disparaissent, lui continu d’écrire son blabla sur la dernière intervention en veillant à ne rien oublier. Il est occupé à relire lorsqu’il entend frapper contre porte de son bureau. « Entrez. » Dit-il sans prendre le temps de regarder qui vient le déranger. De toute façon il est supposé être libre à n’importe quel moment – bon sauf que là, il est surtout supposé rentrer chez lui. Alors, en entendant la voix de Charlie, il sourit et se tourne vers elle. « Mes enfants sont intéressés dès qu’il s’agit de malbouffe. » Comme la plupart des gosses et il ne croit pas un seul instant qu’un enfant ne puisse pas aimer les fast food. Peu importe l’éducation, une fois qu’on cède à quelque chose d’aussi bon impossible d’y résister par la suite. En revanche, on peut vite regretter. Prêt à rajouter que dans tous les cas elle peut venir manger chez lui si elle ne veut pas rester seule, en voyant sa tête Iain fronce les sourcils. « Ça va, Charlie ? » Demande-t-il à peine quelques secondes avant qu’elle lui déclare avoir perdu les eaux. Merde … MERDE. Comme si quelque chose venait de lui piquer les fesses, Iain se redresse d’un coup. Deux pas et il est près de la jeune femme ne supportant pas de voir des larmes couler le long de ses joues. « Pas de panique, tout va bien se passer. » Qu’il affirme, sûr de lui. Il a survécu à la naissance de ses enfants, il a déjà vu des accouchements prématurés lors de plusieurs interventions, Iain est rôdé. Enfin disons surtout que le fait que ça ne soit pas le sien l’aide beaucoup. « On … » Il réfléchit un instant en attrapant la main de Charlie, prêt à supporter qu’elle la broie lorsque les contractions vont débuter. Il allait lui dire détourner l’ambulance pour les emmener sauf qu’elle n’est pas encore rentrée à la caserne. « On va prendre ma voiture. Ça va aller ? » A comprendre par-là : est-ce qu’elle se sent le courage de marcher jusqu’à sa voiture ou va-t-il devoir demander de l’aide à leurs collègues ? Oh bien sûr il compte bien leur préciser ce qui se passe au passage, mais il préfère demander quand même. Et, maintenant qu’il y pense, peut-être que détourner le camion échelle peut se faire …
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 20:37 #


why did it have to be me ?

25 janvier 2019.


Un léger sourire se dessine sur mes lèvres lorsque Iain me dit que ses enfants sont intéressés dès qu'il s'agit de malbouffe. McDonald's n'est pas mon lieu préféré pour aller manger - surtout pas avec tout ce qu'on entend - mais de temps en temps, ça fait du bien de piquer des frittes bien grasses - et souvent dégueulasses - à son voisin tout en tenant son burger raplapla de l'autre. Et puis, ça veut donc dire que je ne mangerais pas seule ce soir et c'est une petite victoire pour moi. Depuis que j'ai croisé Wyatt ce matin, je me sens bizarre, un peu patraque mais surtout retourné et je n'ai franchement pas envie de rester seule, pas avant de devoir aller au lit bien entendu. C'est enfantin comme comportement et je pourrais appeler Sidney, lui demander de passer une petite heure sur skype avec moi, de manger des pâtes à la sauce tomate comme moi, histoire de vraiment avoir l'impression qu'elle est là… Je suis douée pour les mises en scène mais il manque un peu de réel dans ma vie. Et si j'avais pensé pouvoir me contenter d'un repas hyper caloriques pour compenser ce manque de réalisme, mon fils avait une autre idée en tête. Ma poche des eaux se rompt et la sensation est désagréable et détestable, il n'y a pas à dire. Je n'ai rien avec moi et je sais que son arrivée équivaut à beaucoup de bonheur mais énormément de stress aussi. Avec sa malformation cardiaque… Et s'il ne survivait pas à l'opération ? J'ai toujours été très positive mais là, c'est comme si on venait de me donner un coup en plein visage, de ma réveiller d'un joli petit rêve. " J'ai tellement peur Iain… " Je ne suis même pas capable de m'occuper de moi même, de manger de la nourriture qui a du goût, comment vais-je faire avec un enfant ? " Et j'ai dégueulassé le sol en plus de ça ! " Que je souffle en pleurant d'avantage alors qu'il s'affaire autour de moi. C'est vraiment n'importe quoi. Tout ça, c'est du n'importe quoi. Moi tombant enceinte et le découvrant après l'enterrement de mon fiancé, mon déménagement, cette crise de panique et ces larmes sur mes joues. J'ai envie de me laisser tomber par terre et qu'on m'oublie. Je risque de passer les jours - semaines voie même mois - les plus stressants de ma vie et je ne suis pas prête. Sidney. Il va falloir que je lui demande de venir. Mais son travail… Une pression de la main d'Iain sur la mienne me ramène sur terre. Je lève mes yeux bleus pour le regarder. Il est un peu flou mais j'entends et comprends ce qu'il me dit. " Je crois… " Que je souffle doucement en faisant un pas vers la sortie, ma main accrochée à celle d'Iain, mon sac à main glissant sur mon bras qui soutient mon ventre. " Il faut qu'on y soit rapidement Iain. Thomas il.. a une malformation cardiaque. Ça peut être vite dangereux " Que je souffle entre deux sanglots, mes jambes ayant du mal à me porter. C'est vraiment le pire des scénarios qui puissent exister. Ou le meilleur. Je suis entourée de pompiers qui savent gérer ce genre de choses. Je suis une intervention plutôt banale quand j'y pense. Et ça me rassure un peu. Je ne suis pas seule. Iain sait gérer. Tous mes collègues présents savent gérer. Mais s'ils pouvaient tous éviter de me voir entrain de marcher comme un canard, le jeans un peu plus foncé entre les cuisses, ce serait vraiment pas mal.
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 21:22 #

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Les accouchements sur place, lors d’un accident ou autre, Iain n’en compte plus le nombre. Ça arrive bien plus souvent qu’on ne l’imagine et s’il n’est pas celui qui s’en occupe n’ayant pas la formation pour, il a toujours su être un soutien pour la future mère. Parce qu’il est déjà passé par là deux fois, il sait ce que c’est. Une épreuve mais qui mène souvent à beaucoup d’amour et de joie. S’il n’était pas prêt à devenir père, jamais il ne l’a regretté. Une fois le tout petit être dans ses bras, il a fondu en larmes. Sa fierté mise de côté, il a pleuré comme jamais en tenant cette toute petite vie contre lui. Et depuis il les chérit et les protège autant qu’il le peut. Il est certain que Charlie en fera de même, qu’elle sera une excellente mère même si elle en doute. Le bébé n’est pas encore né qu’elle s’inquiète déjà pour lui, c’est plus que son ex-femme en a jamais fait avec leurs deux enfants. Pour lui, ça veut tout dire. Mais avant ça, il doit l’emmener à l’hôpital au plus vite. Accoucher dans la caserne, il doute que ce soit le scénario qu’elle s’est imaginée, d’autant qu’ils n’ont pas tout l’équipement nécessaire ici. Elle panique et c’est compréhensible. C’est la première fois, forcément elle ne sait pas à quoi s’attendre, du moins pas totalement. « Je te promets que ça aller. Et on s’en fout du sol. » Répond-il sans pouvoir s’empêcher de rire. Il enverra un des gars de l’équipe nettoyer, c’est l’avantage d’être lieutenant. Iain n’en profite pas souvent alors autant le faire là, et c’est pour la bonne cause. « Je ne vais nul part, t’inquiète pas. » Plus facile à dire qu’à faire, il le sait bien. Mais des paroles rassurantes c’est ce dont elle a besoin tandis qu’ils quittent son bureau pour se diriger vers la sortie de la caserne. Sauf que ce qu’elle lui annonce est quelque peu alarmant. Le pompier s’arrête, sourcils froncés, et la regarde un instant. « On va définitivement prendre le camion. Tiens assieds-toi, je vais chercher du renfort. » Iain l’aide à prendre place sur l’une des chaises. L’idée de la laisser là, toute seule, ça ne l’emballe pas, mais il sait que rien de grave ne peut lui arriver pendant le court laps de temps durant lequel il court vers la salle commune. Plus alarmé qu’il ne pensait l’être, tous les regards convergent dans sa direction. « Charlie va accoucher. » Ce qui suffit pour que tous se lèvent d’un coup. « On va avoir besoin du camion. » Explique-t-il en commençant à repartir en direction de l’endroit où il a laissé la jeune femme. Sauf que personne ne semble le suivre alors il revient sur ses pas. « J’ai besoin de bras ! » Enfin ils semblent se réveiller et un petit groupe lui emboîte le pas. Une fois Charlie rejoint, ils sont deux à l’aider à se relever. « Tu vois, t’as même toute une caserne aux petits soins rien que pour toi. » Il tente une nouvelle fois de la détendre en prenant la direction du garage où se trouve le camion. Tout va très bien se passer.
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 21:47 #


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25 janvier 2019.


J'ai peur. J'ai terriblement peur. Quand je pensais à mon futur, à ma vie de famille, du haut de mes douze, quatorze ou même seize ans, je ne me voyais clairement pas perdre les eaux dans le bureau de mon supérieur, dans une ville où je ne connais pas grand chose, mon mari étant décédé depuis plus de six mois et avec un bébé au coeur fragile, très - surement trop - fragile. On est bien loin de tout ce que j'avais pu m'imaginer mais je crois que c'est ça, la vie. Rêver et puis, la réalité est bien différente, bien stressante mais tout aussi belle. Je ne peux pas m'empêcher de paniquer, d'avoir peur parce que je sais ce que Thomas encourt s'il ne naît pas à l'hôpital. Il est en sécurité avec moi, en moi, mais une fois dehors, c'est contre la montre et contre son petit coeur malade que les médecins vont devoir se battre. Qu'est-ce que j'aimerais avoir le numéro du Docteur Carpentier pour lui dire d'arrêter tout ce qu'il fait parce que mon bébé, mon miracle arrive et mes quatre mois d'harcèlement touchent à leur fin. Je crois qu'il sera plus heureux que moi que toute cette situation prenne fin. Less infirmières aussi parce qu'au moindre non mouvement de mon fils pendant plus de six heures, je filais pour un examen. Vivre avec cette peur au bide, c'est infernal et ça se termine aujourd'hui. Enfin, en quelque sorte. Iain est prévenu, il faut que j'accouche dans un environnement plus ou moins stérile et la banquette arrière d'un véhicule familial n'est pas l'endroit adéquat. Il faut aller vite pour qu'il n'y ait aucun problème avec Thomas. Je ne m'en remettrais pas. " Ok, d'accord. Je me mets là et je ne bouge pas " Que je souffle, ne comprenant pas très bien ce qu'il va se passer. Où sont les filles avec l'ambulance ? Comment peut-on prendre le camion alors que la caserne est en fonction. Je sais que le chef peut prévenir la plateforme de dispatch des interventions de la non-disponibilité du camion échelle 119 mais sérieusement ? Tout ça ? Pour moi. Je suis touchée et angoissée. Je ne peux définitivement rien faire comme les autres. Les mains sur mon ventre, les yeux plein de larmes, je parle à voix basse " Je sais mon amour, c'est un peu moins agréable sans cette poche autour de toi. Mais c'est bientôt fini. On va pouvoir se rencontrer tout bientôt. Il faut que tu sois fort Thomas. Écoutes ta mère, sois fort et n'en fait pas trop pour sortir plus rapidement " Que je lance comme une idiote à mon ventre rond. Je ne sais pas si ça fonctionne mais mon rythme cardiaque accélère énormément et il faut que je me calme. Tout ce que je ressens, il le ressent et je dois le protéger. J'inspire, j'expire. Iain n'est pas parti depuis longtemps et pourtant, j'ai l'impression qu'il m'a oublié là, au bout de la salle de repos, presque dans le couloir. " Tout va bien se passer " Que je souffle alors que j'entends sa voix et des bruits de bottes arriver dans ma direction. Je prends les bras que mes futurs collègues - changement de garde me donnent et j'avance doucement vers le garage. " C'est le rêve de toute femme de se faire accompagner par une poignée de pompiers, c'est clair " Que je lance avec un léger sourire à Iain. Dans d'autres circonstances, je serais carrément ravie d'avoir autant de pompiers à mes petits soins mais là, c'est différent. Je vais bientôt faire partie de leurs rangs et je leur montre mon côté le plus faible, le plus doux mais surtout le plus vulnérable. Mon maquillage a coulé et je ressemble à un panda, j'inspire et expire fortement et quand il va falloir grimper dans ce camion… J'ai l'habitude quand je n'ai pas un ventre qui m'empêche de voir mes orteils. " J'avais jamais fais gaffe que cette marche était si haute " Que je souffle en attrapant les mains d'un collègue, déjà dans le camion, me tendant ses deux paluches pour qui je m'y accroche et le rejoigne. Je suis presque contente qu'Iain ne soit plus en horaire de boulot. Il va pouvoir venir à côté de moi et m'entendre répéter douze fois les mêmes choses avec et sans larmes. Avec et sans crise de panique. Et je sais qu'il faut que je me calme et plus vite que ça ! Il est question de la santé et de la survie de mon fils…
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 17:42 #

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Finalement, c’est la panique. Charlie lui a lâché une telle bombe qu’il sent que le temps va jouer contre eux s’il ne s’y prend pas correctement. Pas le temps de trop réfléchir que le lieutenant décide d’emprunter le camion échelle. De cette manière ils arriveront plus rapidement à l’hôpital. Sirène hurlante et gyrophare allumé, autant dire que les voitures auront intérêt à se bouger pour les laisser passer. C’est sûr, il aurait préféré que l’ambulance soit rentrée à la caserne mais remplir les papiers aux urgences c’est parfois long. Tout aussi long que les rapports que lui-même remplit durant chacune de ses gardes. Le camion ça va le faire, l’Écossais veut y croire. Si en plus ses collègues viennent l’aider, ça ne pourra aller que plus vite. Et c’est en petit groupe qu’il retrouve Charlie, assise exactement à l’endroit où elle l’a laissé. Voilà ce qu’il aime au sein de cette caserne : ils forment tous une belle et grande famille. Personne n’est mis de côté et tous s’entraident. Iain a le cœur gonflé de fierté tandis qu’ils arrivent au camion au moment où le chef débarque pour comprendre la raison de tout ce bordel. « Accouchement urgent, on l’emmène. » Se contente-t-il de dire avant de grimper à l’arrière pour rester auprès de Charlie. Du coin de l’œil, il voit son supérieur parler dans la radio, probablement pour prévenir qu’un des camions de cette caserne est de sortie et qu’il ne pourra pas aller sur une intervention aux besoins. « Ça va ? » Demande-t-il, sa main cherchant celle de la blonde pour la serrer doucement. Son sourire rassurant revient. Iain, il est prêt à tout pour qu’elle se sente aussi bien que possible. Les douleurs ne devraient pas tarder, alors s’il peut la mettre à l’aise en attendant c’est ce qu’il va faire. « On y va. » Ordonne-t-il même s’il n’est pas le lieutenant de garde. Mais très franchement, il se moque pas mal de la hiérarchie pour le moment, tout ce qui compte c’est qu’ils atteignent les urgences aussi rapidement que possible. Il voit bien la peur dans le regard de Charlie et il n’aime vraiment pas ça. « T’as tout ce qu’il faut pour lui ? Chez toi j’entends. Le lit, les vêtements … tout ça quoi ? Je peux m’en occuper une fois qu’il sera là, que tu souffles un peu. » Il enchaîne pour tenter de lui occuper l’esprit alors que le camion fonce à sur les routes de Williamsburg. « Je pourrais aussi passer prendre ce dont tu as besoin chez toi, on a rien pris là. » Il vient seulement de réaliser qu’ils sont partis avec une telle précipitations que même lui, il a laissé toutes ses affaires à la caserne. Très malin de sa part.
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Invité a posté ce message Sam 16 Fév 2019 - 15:13 #


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25 janvier 2019.


Qu'est-ce que j'aimerais être une Kardashian et avoir une tripotée de caméra autour de moi à n'importe quel moment de la journée. Enfin, juste pour capturer ce moment. Parce que lorsque je vais raconter ça à ma petite soeur, je doute qu'elle me croit. Je suis entrain de me faire embarquer par mes collègues pompiers pour aller à l'hôpital accoucher. Je n'arrive pas à y croire. Je suis contente d'être entourée mais j'ai peur, terriblement peur pour Thomas. Une fois qu'on m'a aidé à monter dans le camion, je pose une main sous mon ventre et tente de me calmer. Il faut qu'il reste en sécurité le plus longtemps possible. Son coeur pourrait s'emballer et ça serait plus que néfaste pour mon fils. Je ne dois pas penser à ça et pourtant, c'est la seule chose à laquelle je peux penser, ce qui est normal. La main d'Iain se serre autour de la mienne et je tourne le visage vers le jeune homme. " Ça va oui… " Que je souffle avec un très léger sourire sur mon visage. Ça va mais je n'en reste pas moins stressée. Surtout pas quand une première petite contraction se fait ressentir. Je serre les dents et retourne ma main pour attraper celle de Iain. Je serre un peu sa main et ferme les yeux. Je ne veux pas passer pour la gueularde de service mais c'est pas très agréable ce genre de choses et ce, depuis le début. J'espère que tout va bien se passer, qu'on va bientôt arriver à l'hôpital et me mettre sous monitoring. C'est tout ce que je veux. Je suis prête à souffrir comme jamais tant que Thomas va bien. " Oui j'ai tout, j'ai fini de monter le berceau hier. J'ai juste pas laver les draps pour le berceau encore… Je pensais que j'avais encore une semaine ou deux " Et je dois dire que tout préparer a eu le don de me faire douter sur tout. Sur ma capacité à m'occuper d'un enfant, d'un enfant malade. À ma capacité de prendre soin de quelqu'un d'autre que moi. Je ne sais pas si je suis capable de tout gérer mais je n'ai pas le choix. " Il y a un sac au pied de mon lit à la maison avec toutes mes affaires pour la maternité et celles pour Thomas. Je pensais pas que ça arriverait comme ça, j'aurais du tout mettre dans le coffre de ma voiture " Que je grogne légèrement. Quelle idiote, non mais je vous jure ! On pense toujours qu'on a le temps et puis en fait… Et tout me submerge à ce moment. J'en ai presque le souffle coupé, je sens la crise d'angoisse arriver. " J'ai pas de couches, j'ai aucun produit pour bébé. Je voulais rien acheter avant de voir à la maternité ce qu'ils avaient, pour être sur qu'il ne fasse pas d'allergie ou quoi " Que je souffle en tremblant de plus en plus. " De toute façon, de quoi je parle franchement, je sais pas combien de temps il va rester à l'hôpital " Et toutes ces réflexions à voix haute me font l'effet d'un plafond qui me tombe sur la tête. Je ne fais même pas attention au fait que je me donne en spectacle devant mes collègues. J'ai l'air d'une hystéro et je vais m'en vouloir. Mais là, je ne réponds plus de moi même, c'est trop difficile. " Et s'il survit pas à l'accouchement ? " Parce que c'est une grande peur. Les yeux pleins de larmes, je regarde Iain, à la recherche de réconfort même si je ne suis pas sûre que ça va franchement fonctionner. Personne ne pourrait me consoler. Sauf Thomas. Mais il n'est plus là…
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 12:25 #

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Parler. Ça a aidé Ryleigh pour ses deux accouchements. Lui changer les idées même si les contractions la ramènent à la réalité. Il essaye de son mieux de lui faire penser à autre chose mais il ne sait pas réellement dans quel sujet se lancer. En plus de ça cette sirène à laquelle il est pourtant habitué lui tue les oreilles, l’empêche de se concentrer. Le camion accélère, il est basculé en avant, vers Charlie, mais il ne lâche pas sa main. C’est tout bonnement hors de question. S’il n’est pas très doué pour trouver ce dont il peut lui parler, il lui prouve être là pour elle par ce simple geste. Il ne la lâche pas, jamais. En quelques mois à la caserne, il a appris à la connaître. Peut-être pas sur le bout des doigts, mais bien assez pour savoir qu’il apprécie cette petite tête blonde et qu’elle en a dans le ventre. Elle est plus forte que ce qu’elle peut imaginer et un jour il pensera à lui dire. Pas maintenant parce qu’il n’est pas capable d’être rassurant à cent pour cent. Donc il parle de toutes ces petites choses dont elle pourrait avoir besoin pour le bébé, de ces choses pour lesquelles il peut aider. Il a deux gamins, il pense être un minimum rodé, comme certains de leurs collègues également père de famille. Ils seront là pour elle si elle en a besoin, il suffit qu’elle le demande. « On s’occupera des draps. » Il lui assure en regardant les pompiers avec eux qui opinent. Ce n’est pas une lessive qui va les tuer, de toute manière ils le font assez souvent à la caserne pour savoir comment fonctionne une machine à laver. Et puis, comme ça elle pourra rester tranquillement dans sa chambre d’hôpital. Charlie enchaîne ensuite sans qu’il puisse l’arrêter. Il voit la panique la gagner, le sens dans le timbre de sa voix et le lit dans son regard. D’un coup de main dans le dossier du conducteur, il lui fait comprendre en silence d’accélérer encore. « Respire, Charlie. » Dit-il en effectuant une pression sur sa main, leurs regards se croisant. « Pour le moment, tu dois penser à ce qui va arriver dans les prochaines heures. Le reste … ne t’en préoccupe pas, d’accord ? » Il n’a pas besoin de lui dire une énième fois qu’ils vont s’en charger. Il connait leurs collègues par cœur, il sait que les tâches vont être réparties et que chacun aura une mission à accomplir pour la soulager. En revanche sa dernière question lui fait mal au cœur. Il n’a aucune assurance à lui donner. « Eh ! » Sa main lâche la sienne et il encadre son visage rougit. « Tu ne penses pas à ça ! On est presque à l’hôpital, les médecins vont s’occuper de vous, alors interdiction de penser au pire. » Il sait qu’elle panique totalement, il peut comprendre, mais Charlie ne doit pas penser au pire scénario. Surtout pas.
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 14:09 #


why did it have to be me ?

25 janvier 2019.


À ce moment précis, je rêverais avoir ma mère à mes côtés et pour une seule et unique raison : je rêverais l'entendre me dire que si elle a réussi à accoucher de jumeau, je vais gérer avec Thomas. Aucune crainte à avoir là dessus. Seulement, ma mère est à l'autre bout du globe et je n'ai pas eu de nouvelles depuis si longtemps que je me demande si elle m'a déjà félicité pour ma grossesse, c'est pour dire. Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde et pourtant, c'est vers elle que mes pensées divaguent au moment le plus stressant de ma vie. Qu'est-ce que je donnerais pour être dans le camion en direction d'une opération à risque plutôt que de l'être, cette putain d'opération à risque. Je souffle fortement, tentant de me concentrer sur mes respirations, sur les battements de mon coeur. Plus je m'impose de stress et plus j'en impose à Thomas aussi. Je ne suis pas prête. Il me reste des tas de choses à faire. Des draps à laver, des habits à repasser, des livres à lire. Mais je n'ai plus le temps de rien. Tout arrive trop vite et je suis heureuse d'avoir Iain à mes côtés à ce moment là. C'est celui qui en sait le plus sur moi à la caserne et je ne suis pas entourée d'inconnus. C'est peut-être d'ailleurs pour cela que je craque un peu mais pas trop. J'essaye d'être modérée alors qu'il y a une mini Charlie qui hurle à tue tête sur mon épaule que tout va mal se passer. Et que je ne survivrais pas s'il arrive quelque chose à Thomas. " D'accord. Ok, d'accord… " Que je souffle en regardant Iain droit dans les yeux. Ok. Je vais essayer de ne pas penser à tout ce qui arrive à grande vitesse. Je vais accoucher, je vais être maman… Un sourire se dessine sur mes lèvres et disparait aussi tôt. On aurait pu me prévenir qu'en accouchant, une montagne de soucis et d'appréhension venaient avec. Franchement, en cours d'accouchement, on vous parle du bonheur d'avoir un enfant mais aucun mot n'est donné à propos des soucis qui viennent avec. Je vois flou mais je sens bien les mains d'Iain sur mes joues et je distingue ses yeux face à moi. Il a le regard sérieux, posé et j'entends bien ce qu'il me dit. " Les médecins ! " Que je lance en plongeant ma main dans mon sac à main et en tentant de trouver mon téléphone. Téléphone qui n'a plus de batterie. " Le Dr Carpentier. C'est lui qui doit opérer Thomas. Il faut appeler l'hôpital pour voir s'il travaille aujourd'hui ou pas. Il a accepté d'opérer Thomas, il faut qu'il soit au courant qu'on arrive " Que je souffle aux garçons autour de moi. N'importe lequel peut appeler, je m'en fous mais il faut qu'il soit au courant de mon accouchement et de la chirurgie cardiaque qui l'attend. Je me tourne vers Iain et le regarde avec pitié. " Tu pourrais rester un peu avec moi ? " Que je demande à voix basse. " Juste le temps qu'on soit sur que tout aille bien ? Je ne voudrais pas te retenir trop longtemps non plus " Nous sommes collègues, tout fraichement amis et je ne voudrais pas abuser. Il se fait tard, il a eu une longue garde derrière lui et il a deux enfants qui l'attendent à la maison. Mais je ne veux pas être seule. Pas avant de savoir que Thomas n'est pas en détresse. La sirène retentit toujours et j'ai vraiment l'impression que ça fait trois heures qu'on roule alors que je sais pertinemment que c'est faux. Le temps passe vite quand on a un enfant. Je le vois maintenant.
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 21:37 #

〰️ why did it have to be me ?
──────── @CHARLIE SPENCER & @IAIN MACLEOD ────────
Finalement, il n’est pas si mauvais que ça pour trouver des paroles rassurantes. Enfin, c’est l’impression qu’il a. Charlie panique, mais elle panique moins. Ça lui semble être aussi proche de celle que son ex-femme a ressenti deux fois de suite en le maudissant de l’avoir mise dans cet état. Parce que c’est vrai que les deux fois il n’y avait que lui au lit et qu’elle n’y a pas mis du sien. Il chasse immédiatement cette pensée. Bon dieu mais quelle idée que de penser à son ex-femme alors que ce n’est pas le moment. Vraiment pas le moment. A nouveau concentré sur la blonde près de lui, il essaye de la faire respirer calmement, de l’aider à caler son souffle sur le sien pour qu’elle essaye de se calmer un peu. Le stress ce n’est pas bon en général, encore moins au cours d’un accouchement, puisqu’en plus de ça il y a un risque, Iain préfère faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’aider à se détendre. A le faire autant que possible en tout cas. Et puis la voilà qui s’agite à nouveau sans qu’il comprennent. Elle lui sort tout un tas de mots à un débit si rapide que le pompier peine à y mettre du sens dans un premier temps en ça lui vient petit à petit. « Jones, appelle l’hôpital pour demander si le Dr. Carpentier est là, si c’est pas le cas qu’ils le fassent venir, y a urgence. » D’un mouvement de la tête le pompier acquiesce. Il le voit ensuite appuyer sur sa radio et s’il n’entend pas clairement ce qu’il dit, il sait que l’ordre est exécuté. « Une nouvelle chose dont tu ne dois plus t’inquiéter. » Son sourire réapparait sur ses lèvres. Vraiment, Iain est prêt à tout pour qu’elle ne s’inquiète pas plus, pour qu’elle lui fasse assez confiance pour se détendre. Le camion prend un nouveau virage, il s’accroche, maintient Charlie contre lui alors qu’un coup d’œil à l’extérieur lui indique qu’ils sont presque arrivés. « Tout ce que tu voudras. » Il peut aller en salle d’accouchement si c’est ce qu’elle veut. C’est sans doute trop intime, seulement il le fera si Charlie le lui demande. Freinage un peu brusque et la porte du camion s’ouvre laissant apparaître deux infirmiers et un fauteuil. Les pompiers se ruent à l’extérieur pour aider Charlie à descendre et à s’installer dans le fauteuil roulant. Lui, il ne lâche pas sa main, la suit d’un pas rapide en sachant que leurs collègues sont tout proches. « Vous êtes le père ? » Que lui demande l’infirmière. Probablement une nouvelle qui ne l’a jamais vu venir ici lors de certaines interventions. « Je … euh … non, mais je reste avec elle. » En clair, elle n’a pas le choix et si elle est pas contente c’est la même chose. Il reste près de Charlie, il le lui a promis.
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