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Invité a posté ce message Mar 26 Mar 2019 - 14:01 #

Parler du métier de Paco la rend quelque peu rêveuse. Non pas qu’elle ait souhaité un jour devenir pilote d’avion. Bien qu’il s’agisse d’un travail de rêve pour beaucoup, majoritairement des hommes d’ailleurs, ça n’a jamais été son cas à elle. Pourtant, étant plus jeune, elle est passée par toutes sortes d’envies mais la plupart était très classiques : vétérinaire, coiffeuse, institutrice, journaliste, ect… Rien ne laissait présager qu’elle finirait par exercer un métier aussi atypique qu’agent fédéral. Avec un peu de chance, tu rencontreras un jour un pilote vraiment adorable et qui te proposera de venir quelques minutes dans le cockpit pour observer la vue. Eris l’observe en fronçant doucement les sourcils. D’une, elle est étonnée que ce soit une possibilité mais surtout de deux, elle se demande si il s’agit d’un appel du pied. Est-ce lui le pilote dont il parle ? Dans un sens elle espère que oui. Il lui a fallu trente ans pour le rencontrer et il est le seul pilote qu’elle connaisse alors si ce n’est pas lui, ses chances de voir la vue depuis le cockpit un jour sont considérablement diminuées. Bref, ce n’est pas sur ça qu’elle décide de rebondir. Ça se fait vraiment ? De faire entrer quelqu’un dans le cockpit. Tu l’as déjà fait toi ? Elle a conscience d’être curieuse mais puisque c’est lui qui a lancé le sujet, elle se dit qu’elle a le droit de l’être.
Il y a un peu de ça aussi. Un léger sourire étire les lèvres de la brunette. Elle a vu juste. Un déménagement peut s’avérer être long et pénible surtout quand on exerce un métier aussi prenant que le sien. Le mieux serait de faire tout le plus vite possible, d’y accorder tout son temps libre mais la flemme est un critère à prendre en compte. Eris ne tarde pas à s’emparer d’un carton. Pour le coup, les deux ont du temps à tuer aujourd’hui alors autant en profiter pour faire quelque chose d’utile. Bien sûr, aider Paco dans son emménagement ne lui apportera rien personnellement. Ça ne sera d’aucune utilité pour elle mais ça ne la dérange pas de donner un coup de main lorsqu’elle le peut – et le veut. Heureusement pour moi, j'ai jeté tous les cadavres que je conservais parmi mes affaires. La réplique est bonne, Eris l’admettrait volontiers si elle y avait écouté le jeune homme. Hélas, à ce moment même, c’est l’écrin qu’elle vient de trouver dans les affaires du brun qui retient toute son attention. De toute évidence, il comptait demander son ex en mariage et très honnêtement, Eris se dit qu’elle aurait préféré rester dans l’ignorance. Trop tard. A croire que ces deux-là sont condamnés à tout partager, même contre leur gré. A la vue de sa petite boite qu’il semble incapable de lâcher du regard, Paco perd ses moyens alors c’est à Eris de briser le silence. Ce foutu silence plus que gênant. Je crois surtout que je devrais la vendre, ou la jeter. A présent, Eris ne sait plus quoi faire de ses mains qu’elle laisse retomber le long de son corps. Elle ne sait plus quoi faire tout court en fait, ni quoi dire. Tu devrais la vendre, ouais, au moins tu en tirerais de l’argent. La brunette se mord immédiatement l’intérieur des joues, consciente que cette blague est clairement de mauvais goût. Elle devrait vraiment apprendre à se taire parfois. Sans perdre plus de temps, elle s’excuse. Désolée, Paco, c’était nul de ma part. Le truc, c’est que lui aussi s’excuse, en même tems. Désolé, tu n'aurais pas dû tomber là-dessus. Un véritable concerto d’excuses. Non mais t’as pas à t’excuser. C’est tes affaires hein et puis, tu pouvais pas prévoir que j’allais tomber dessus. J’aurai dû faire comme si de rien n’était et prétendre ne pas l’avoir vu. Ça aurait été plus simple pour tout le monde. Parce que maintenant, elle est gênée et lui, lui forcément il ne va pas bien.
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Invité a posté ce message Mar 26 Mar 2019 - 23:27 #

Je viens de lui proposer ouvertement de visiter le cockpit en ma compagnie un de ces jours. Ouais parce que l’évocation d’un pilote qu’elle pourrait rencontrer un jour, c’est clairement moi. Je ne pense pas qu’elle en connaisse des masses, vu ses pupilles qui brillent en songeant aux jolis paysages que je peux voir avec mon métier. Clairement, elle n’a pas d’autres pilotes dans son entourage, sinon elle saurait à quel point ce métier n’est pas des plus faciles. Malgré tout, ça reste plaisant de voir que ton métier peut faire rêver et c’est bien pour ça que je ne veux pas gâcher les pensées des gens à ce propos-là. Eris me questionne sur le fait de faire entrer des gens dans le cockpit et je souris. « Pas très souvent, mais ça se fait, oui. » De moins en moins maintenant avec tous les drames qui se sont produits, mais ça se fait toujours. « J’y ai déjà amené mes sœurs, elles ont adoré. » Et généralement avec les personnes de la même famille. J’ai d’ailleurs voulu faire visiter l’endroit à ma mère aussi, mais elle a toujours refusé sans que je sache pourquoi. Parfois, certains ramènent leur compagne ou des amis, bien que cette dernière option soit plus rarissime. À croire que j’ai envie de relancer l’idée des amis dans le cockpit... Deux secondes, ais-je bien dis amis ? Ce n’est pourtant pas ce qu’on est, enfin, je ne crois pas. De toute façon, ce n’est pas le moment d’y penser, on a du pain sur la planche.
En effet, on se lance dans le déballage des cartons situés dans le salon. Vu le nombre de boites s’y trouvant, on aura de quoi faire pour un petit moment, c’est sûr et certains. Sauf qu’Eris vient déjouer le plan que je m’imaginais lorsqu’elle découvre la seule chose sur laquelle elle n’aurait jamais dû tomber. La bague de fiançailles. Je deviens silencieux face à cette vision d’elle tenant cet écrin dans sa main, ne trouvant pas les mots qu’il faut. Y en a-t-il au moins ? Qu’est-ce que je suis sensé faire ? Pourquoi j’ai gardé ça d’ailleurs ? J’aurai dû m’en débarrasser à la seconde où j’ai vu Jazz avec l’autre type. Je récupère l’écrin des mains de la jeune femme tandis qu’elle se lance la première. Je ne sais pas si elle cherche à détendre l’atmosphère ou si elle le pense sérieusement, mais je dois avouer qu’elle a raison. Mais je ne relève pas, préférant m’excuser pour sa trouvaille, chose qu’elle fait elle aussi. Des excuses prononcées à la volée. Je l’écoute continuer son discours, silencieux, cherchant à restructurer mes pensées. Puis je soupire. « T’as raison, si je la vends, elle aura au moins été utile à un truc. » Me rapporter de l’argent, en soit, même si pour l’avoir, j’ai dû en dépenser avant. Je ne suis pas certain de pouvoir en tirer plus, est-ce un problème ? Loin de là. Du moment que je peux me débarrasser de ce bijou qui me rappelle bien trop de mauvais souvenirs, ça me va. Je pourrais même le donner gratuitement. Je reporte mon attention sur l’écrin, jouant avec lui entre mes doigts et me mordillant la lèvre inférieure. Des paroles me brûlent les lèvres et je finis par lâcher : « J’aimerais que tu ne dises rien de tout ça. Je... T'es la première qui le sait... Personne n'est au courant pour cette bague, pas même elle. » Mon ex quoi. Je ne doute pas du fait qu’elle n’ouvrirait pas la bouche sur ce sujet, ça n’a pas l’air d’être son genre, mais je ne peux pas me retenir de le lui demander. Je ne veux pas que les gens l’apprennent. Je ne veux pas que Jazz le sache. Surtout pas elle. Je relève le regard vers elle, refoulant les larmes qui commençaient à monter et hausse les épaules. « C’était une connerie, cet achat. » La plus grosse de toute ma vie.
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Invité a posté ce message Sam 30 Mar 2019 - 19:40 #

Paco a donc déjà fait profiter ses deux sœurs d’un tour dans le cockpit d’un avion. Eris trouve ça vraiment cool, c’est tout à fait le mot. Un instant, elle se demande si son ex petite-amie a eu la même chance. D’un côté, elle se dit que ça semble logique étant donné que Paco a tout de même partagé quelques années de sa vie avec elle mais d’un autre, il n’a pas précisé l’avoir emmené elle. Alors, la brunette ne sait pas trop et elle restera dans l’ignorance, consciente que ça serait mal venu de le lui demander. Si avec ses proches, comme son frère ou sa meilleure amie, elle n’a aucun mal à se montrer curieuse, avec ceux qu’elle connait moins, c’est une autre affaire. Elle se retient. Certes, elle en sait déjà pas mal sur le brun mais elle a conscience qu’ils ne se connaissent pas depuis assez de temps pour qu’ils soient complètement à l’aise avec l’idée de se faire des révélations. Ils en sont même très loin. D’ailleurs, ce qu’ils ont appris l’un sur l’autre jusqu’à présent, a été majoritairement entraîné par une coïncidence : l’infidélité de leurs ex respectifs, sa grossesse, le fait qu’ils aient Luis en commun, le métier de Paco qu’elle a découvert en le croisant en uniforme à l’aéroport, ect… La liste est anormalement longue pour deux personnes qui ne se connaissent que depuis quelques mois et aujourd’hui, elle se rallonge. Le hasard a voulu qu’elle choisisse d’ouvrir le carton contenant la bague de fiançailles que le pilote avait prévu d’offrir à son ex petite-amie. A croire que ça ne s’arrêtera jamais et ça la fatigue, Eris. Jusqu’à présent, ils arrivaient à passer un bon moment ensemble, sans gêne ni malaise. Une chose nouvelle pour eux deux et la brunette ne cachera pas qu’elle appréciait le moment. Découvrir un Paco plus ouvert, plus taquin n’a rien pour lui déplaire et ainsi, ça lui permettait à elle d’également se lâcher un peu plus. Ça devait être trop beau. Le répit les a-t-il définitivement rayés de sa liste ?
T’as raison, si je la vends, elle aura au moins été utile à un truc. Eris regrette encore un peu plus sa mauvaise plaisanterie. Elle ne voulait pas rendre les choses encore plus difficiles qu’elles ne l’étaient et malheureusement, elle a l’impression que c’est le cas. Alors, cette fois-ci, elle décide de se taire avant de dire une nouvelle bêtise. Du coup, le silence reprend ses droits, encore et encore jusqu’à ce que Paco retrouve la parole. J’aimerais que tu ne dises rien de tout ça. Je... T'es la première qui le sait... Personne n'est au courant pour cette bague, pas même elle. Aussitôt, Eris hoche vivement la tête avant de lui assurer de vive voix qu’elle ne dira rien. Ne t’en fais pas pour ça. Puis, ce n’est pas comme si je lui parlais à ton ex. Elle ne l’a jamais vu et d’un côté, elle se dit que c’est préférable. Certes, dans ses moments de faiblesse, elle se demande à quoi elle ressemble, ce qu’elle a bien pu avoir de plus qu’elle pour qu’Aiden décide de coucher avec elle mais dans ses moments de lucidité, elle sait qu’elle ne tirerait rien de bon à la connaître. Heureusement qu’elle n’a rien trouvé quand elle a eu l’idée folle de parcourir les réseaux sociaux de Paco à la recherche d’une photo d’elle. Elle aurait encore plus regretté cet acte désespéré si elle avait trouvé quelque chose. Faudra juste que je tienne ma langue avec Meghan, qu'elle ajoute. Ce que Paco ne sait pas, c'est qu'Eris partage tout avec sa meilleure amie et évidemment qu'elle sera tentée de lui apprendre que le brun avait l'intention de faire sa demande mais elle devra s'abstenir. Chose difficile puisque Meghan se montre curieuse au sujet de Paco mais ça, une nouvelle fois, il n'en sait rien.
C’était une connerie, cet achat. L’espace d’un instant, Eris croise son regard et elle jugerait qu’il est humide. Ça lui sert le cœur. Elle ne peut s’empêcher de ressentir de la compassion pour lui à ce moment même et peut-être même un peu d’affection, parce qu’elle comprend, mieux que personne certainement. Hésitante, elle s’approche de lui et pose une main sur son épaule. Ce qui est pourtant si facile pour elle habituellement, l’est de suite moins. Elle ne sait pas comment le réconforter, elle cherche ses mots et facilement, elle se lance. C’était loin d’être une connerie. Celle qui a fait une connerie, c’est elle, pas toi. Te blâme pas d’avoir été courageux parce que mettre un genou à terre, je suis sûre que ça demande du courage. La peur de se faire rejeter doit être si élevée à cet instant précis. Si Eris se maudit souvent d’avoir répondu « oui », elle se dit qu’elle au moins, elle a eu la chance d’éviter tout le stress qu’une telle demande doit engendrer. Après un petit sourire quelque chose gêné, elle enlève sa main de son épaule. Ça y est, elle ne sait plus où se mettre.
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Invité a posté ce message Dim 31 Mar 2019 - 21:54 #

Comment passer de l’amusement, d’une bonne ambiance, à une situation tendue ? En laissant traîner une bague de fiançailles achetée pour son ex, quelque part dans son nouvel appartement. À un endroit où, malheureusement, quelqu’un pourrait la trouver. Ce quelqu’un a été Eris pour ma part, l’ex compagne du connard avec qui mon ex m’a trompée, à croire qu’on est vraiment destiné à se partager les découvertes des mauvaises nouvelles. Foutu ironie, je vais finir par penser que ma vie est devenue une belle et grosse blague. Voulant plaisanter, la jeune femme sort des propos sur la vente de cette bague et je les reprends, bien que le côté rigolade n’y soit pas. Elle semble l’avoir capté puisque le silence se fait de nouveau, jusqu’à ce que je reprenne la parole pour lui demander de ne rien dire. Je ne pense pas qu’elle le fera, mais on ne sait jamais. Elle me dit que je n’ai pas à m’en faire, avec un argument qui tient parfaitement la route en plus, avant de parvenir à me tirer un petit sourire en abordant le sujet de Meghan. Si j’ai bien compris leur lien, elles sont proches, très proches, sûrement des meilleures amies. « Ça m’arrangerait, oui. » Je peux concevoir que cacher des choses à ses meilleurs potes, c’est toujours très dur et je suis plutôt bien placé pour le dire. Sauf que là, il n’y pas d’autres alternatives, elle ne peut faire autrement que lui dissimuler tout ce qui concerne cette découverte. J’imagine qu’elle lui fait confiance à cette femme, elle n’aurait pas pensé à elle sinon, mais cette affaire ne concerne que moi. « Je ne la connais pas, et elle semble être digne de confiance, mais j’aimerais juste que ça ne sorte pas de là. » De mon doigt, je lui montre le périmètre restreint qu'est le salon, notamment celui qu'il y a entre nous. J’espère vraiment qu’elle ne le racontera à personne, même pas à son amie, tout comme moi, je n’ai rien dit pour sa grossesse. Parce que ça ne me regardait pas, parce que ce n’était pas à moi d’en parler.
Tout aurait été tellement plus simple si elle n’était pas tombée sur cette bague, l’ambiance serait restée bonne et mon humeur serait toujours au beau fixe. Là, je dois avouer que ce n’est plus trop le cas. J’en viens même à lutter contre les larmes qui me montent aux yeux, je n’ai pourtant pas le choix, je ne dois pas craquer. Je ne l’ai pas fait une seule fois depuis que cette histoire a éclaté, pas devant quelqu’un en tout cas, et ça va continuer ainsi. Amèrement, j’assimile l’achat de cette bague de fiançailles à une connerie, une idiotie que je n’aurai jamais dû faire. Elle n’en valait pas la peine, Jazz, je n’arrive toujours pas à réaliser que je me suis trompé sur son compte. Plongé dans mes pensées, les yeux à nouveau accrochés à cette foutue boite que je tiens toujours, je ne vois pas Eris s’approcher. Je me rends compte de sa présence seulement lorsque je sens sa main sur mon épaule, contact qui a pour effet de me faire sursauter légèrement. Je ne m’y attendais pas, clairement, et encore moins aux mots qu’elle prononce. Je ne sais pas si ça lui ait venue naturellement, mais ça me touche. Vraiment beaucoup. Trouver les mots me semble difficile, je pourrais lui dire le fond de ma pensée, lui parler de cette interrogation qui me revient souvent. À savoir si Jazz m’aurait dit oui, malgré tout. Si elle aurait poussé le vice aussi loin, sauf que je ne le ferais pas. Par pudeur, mais aussi parce que je ne veux pas parler de ce que je ressens. Me confier n'a jamais été ma tasse de thé. « Merci Eris, c’est gentil. Et désolé pour ça, si tu préfères partir, je comprendrais. » Bien évidemment que je le comprendrais. À sa place, je crois bien que j’aimerais pouvoir le faire : fuir, mais difficile de fuir son propre logement.
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Invité a posté ce message Mer 3 Avr 2019 - 21:43 #

Je ne la connais pas, et elle semble être digne de confiance, mais j’aimerais juste que ça ne sorte pas de là. Machinalement, Eris lève une main. D’un côté, en guise d’innocence et de l’autre pour l’arrêter. Il n’a pas besoin d’en dire plus pour la convaincre de garder sa trouvaille secrète. Certes, cacher des choses à Meghan ne fait pas partie de ses habitudes mais elle n’est pas vraiment en droit d’aller contre la volonté du brun. Si il ne veut pas que ça se sache, ça n’a pas à se savoir. Evidemment, elle pourrait tout aussi bien prétendre ne rien dire mais en parler malgré tout à sa meilleure amie parce qu’elle sait pertinemment que celle-ci garderait cette confidence pour elle mais elle n’est pas comme ça, Eris. Elle n’a qu’une parole. C’est une femme de principes, peut-être un peu trop parfois mais c’est en agissant ainsi qu’elle n’a aucun mal à se regarder dans le miroir. Sois tranquille, ça reste entre nous. La brune mime de se zipper la bouche et de jeter la clef invisible derrière son dos. Puis, elle finit par lui adresser un léger sourire. Encore un secret qu’ils emmèneront jusqu’à la tombe si il le faut. Ça fait quand même beaucoup pour deux personnes qui ne se connaissent que depuis peu. Enfin, à force de se dire ça, Eris réalise que cela fait quand même plusieurs mois que le brun est rentré dans sa vie. Ça date de novembre déjà. Le temps passe vite.
Avoir des gens malheureux en face d’elle, Eris n’aime pas ça. Hélas, dans son travail, c’est quelque chose qu’elle vit presque quotidiennement alors elle a appris à trouver les mots, à savoir quoi dire à telle personne dans telle situation. C’est presque devenu un don. Un don qui lui est évidemment très utile dans son travail mais aussi dans sa vie personnelle. Alors en voyant Paco triste juste sous ses yeux, elle ne peut s’empêcher de faire quelque chose, d’essayer au moins. Sa main posée sur son épaule le fait doucement sursauter mais ça ne la repousse pas, elle continue sa démarche et tente de trouver les bons mots ce qui semble être le cas. Il lui donne l’impression d’être touché par ses mots et au fond, Eris espère que c’est le cas. Il doit vraiment croire au fait que c’était très courageux de sa part. Alors qu’elle se recule, il reprend la parole. Merci Eris, c’est gentil. Et désolé pour ça, si tu préfères partir, je comprendrais. La grande brune secoue négativement de la tête. Même si partir serait certainement la solution la plus facile, elle ne souhaite pas pencher pour celle-ci. Dans la vie, on ne peut pas toujours aller vers le facile. Tu rigoles ! Déballer des cartons, c’est ma plus grande passion ! qu’elle s’exclame avec exagération dans l’espoir de détendre à nouveau Paco. Après un regard amusé lancé au pilote, elle reporte son attention sur le carton choisi précédemment. Elle finit par y trouver des photos notamment une qui retient son attention. Sur celle-ci, elle y reconnait rapidement Paco. Il est entouré de deux filles qu’elle suppose être ses sœurs. Oh mais c’est que tu étais mignon étant petit ! qu’elle dit sur un ton volontairement moqueur alors que c’était bel et bien le cas. Elle lui montre le cadre avant d’observer la photo à nouveau. Sur celle-ci, Paco sourit grandement et ses sœurs semblent rire de lui. En y regardant de plus près, Eris comprend pourquoi. Sur cette photo, Paco a une belle trace de lait juste au-dessus de la lèvre. Je vois que tu avais déjà un intérêt pour les moustaches à cette époque-là. Eris ne cherche même pas à cacher son amusement, révélé par un grand sourire. Elle est bien décidée à lui faire vite oublier cette bague et si pour ça, elle doit se moquer de lui, c’est avec grand plaisir !
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Invité a posté ce message Jeu 11 Avr 2019 - 23:42 #

Elle m’assure que cette histoire de bague ne restera qu’entre nous et, cette fois-ci, elle parvient à me convaincre. Au bout de la énième fois, il était temps, j’ai envie de dire. Je la remercie en silence, esquissant un petit sourire pour enlever cette image de mec plus bas que terre. Ce n’est clairement pas de cette façon que j’ai envie de marquer les gens, ce n’est pas aujourd’hui que ça changera. Après cet échange visuel, le silence devient pesant et je me plonge dans mes pensées, n’en sortant que lorsque la jeune femme pose sa main sur mon épaule. Pris au dépourvu, je sursaute un peu, avant de retrouver mon calme face à ses mots qui me touchent, bien plus qu’un simple contact physique. Ne sachant pas quoi lui dire en retour, je me contente de la remercier quand elle commence à s’éloigner, lui offrant une porte de sortie si elle désire abréger cette situation complexe. Je ne pourrais pas lui en vouloir si elle saisissait la perche en plein vol. Mais elle ne le fait pas, à mon grand étonnement, retrouvant un ton enjoué en évoquant sa passion quant au déballage de cartons. Je refoule difficilement un sourire, réaction insensée face à son engouement alors que, quelques minutes plus tôt, j’étais au bord de la dépression. La voir reprendre son activité me donne envie de le faire à nouveau, et je m’exécute dans la foulée, avant d’être interrompu une nouvelle fois par Eris qui évoque une moustache et mon intérêt pour cette dernière. Je fronce légèrement les sourcils, me levant pour aller me placer à ses côtés et examiner la photo qu’elle décrit. Je la récupère des mains de l’argentine, la contemplant longuement, un sourire au coin des lèvres. Je me souviens de cette photo et de l’anecdote qui va avec. Cependant, je n’ai pas le temps de la raconter qu’elle continue à me taquiner sur le sujet, de quoi me faire réagir. « Ne te moque pas, je rêvais d’avoir une moustache comme celle de mon père. » Pourtant, je rigole moi-même, amusé de voir son air moqueur. C’est fou comme l’ambiance est bien plus détendue à présent. « J’ai dû attendre un moment avant d’en avoir une, au point où j’ai cru que je n’allais jamais connaître les joies d'une moustache. » Ça a été l’un des drames de ma vie. J’ai d’ailleurs cru être imberbe pendant de longues années, tant les poils ne voulaient pas pousser sur mon visage. Ce n’est vraisemblablement plus le cas, vu ma petite moustache et ma barbe de trois jours, pilosité que je vais bientôt devoir tailler pour les besoins du boulot.
Déposant la pile de photos sur un meuble, je reprends un carton pour continuer mes fouilles. De babioles en babioles, je finis par tomber sur une chose que je cherchais depuis un moment « Je pensais l’avoir égaré. » Et malgré moi, je souris à la vision de l’objet que je tiens à présent en mains. Ma médaille, celle de mon titre de champion, la coupe ne doit pas être trop loin non plus maintenant que j’y pense. Deux trésors que j’ai gardés précieusement au fil des années, souvenirs me rappelant à quel point j’avais un avenir dans le domaine. Sauf que j’avais déconné à l’époque, je m’étais perdu en cours de route à cause de la douleur et, ouais, je regrette. J’aime mon boulot, j’aime ma vie actuelle, mais si j’avais continué, peut-être que ma vie serait encore plus belle. Je n’en sais trop rien, et je préfère ne plus réellement y penser. Il vaut mieux que je me concentre sur les cartons à déballer, sur cette médaille qui représente un moment de joie. « Tu as devant toi un champion, ça t’épate n’est-ce-pas ? » Je lui tends l’objet, petit sourire au coin des lèvres, bien que la fierté ne quitte plus mon visage. Et, en même temps, j’ai de quoi l’être. Ce n’est pas un truc qui arrive à tout le monde.
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Invité a posté ce message Sam 13 Avr 2019 - 0:03 #

L’une des grandes forces d’Eris, c’est d’être capable de passer du coq à l’âne en une fraction de seconde, comme si de rien n’était. Si dans certains cas, ça peut être agaçant pour les personnes qui l’entourent, ça n’en reste pas moins une bonne chose quand la situation est embarrassante comme maintenant. Il ne lui faut pas longtemps pour se remettre de sa découverte inattendue et faire dissiper le malaise qui s’était installé entre eux. Au fond, Paco doit apprécier. Il ne devait certainement pas avoir envie de discuter de cette bague plus longtemps ou de la voir gâcher davantage ce moment. Ou alors, elle se goure totalement et il aurait préféré qu’elle saisisse la perche tendue et qu’elle s’en aille. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le choix qu’Eris a fait et à présent, les choses semblent être revenues à la normale. Enfin, si normalité il existe entre eux deux. La brunette n’y mettrait pas sa main à couper.
Alors qu’elle fouille dans un des cartons de Paco, elle met la main sur une photo de famille datant de nombreuses années. Le cliché représentant les trois enfants Nadeau la fait sourire et elle ne peut s’empêcher de taquiner le brun à ce sujet. Elle commence à être de plus en plus libérée en sa compagnie, de plus en plus elle tout simplement et pour l’instant, ça n’a pas l’air de le déranger. Ne te moque pas, je rêvais d’avoir une moustache comme celle de mon père. Entendre cette anecdote et l’entendre rire, ça a quelque chose d’attendrissant. Eris n’irait pas prétendre le contraire alors qu’un sourire étire ses lèvres. Elle est contente que le malaise se soit vite dissipé. J’ai dû attendre un moment avant d’en avoir une, au point où j’ai cru que je n’allais jamais connaître les joies d'une moustache. Les joies d’une moustache ? Vraiment ? qu’elle ne peut s’empêcher de rétorquer, ne sachant pas si c’est vraiment un truc qui existe. Peut-être, comme lorsqu’une femme parvient enfin à atteindre la longueur de cheveux souhaité par exemple. Bref, chacun ses préoccupations.
L’exploration des cartons du pilote continue et alors qu’elle parcourt un second carton, elle réalise soudainement la chance qu’elle a de pouvoir le faire. L’aider à déballer ses affaires, c’est une occasion unique d’en apprendre plus sur lui comme cette fameuse anecdote. Elle ne l’aurait peut-être jamais appris sans ça. Cette pensée la fait doucement sourire alors qu’elle est interpellée par Paco. Je pensais l’avoir égaré. La brunette fronce légèrement les sourcils en tournant le regard vers le brun qui tient une médaille dans ses mains. Evidemment, la curiosité d’Eris est piquée. En même temps, il en faut peu pour ça. Tu as devant toi un champion, ça t’épate n’est-ce-pas ? Non sans remarquer la fierté sur le visage de son interlocuteur, Eris s’empare de la médaille tendue. Saut en parachute, woh ! T’aimes les sensations fortes toi, on dirait. Une déduction finalement simple à faire. Elle observe encore un instant la médaille avant de le regarder lui, à nouveau. T’étais pro ? Je ne savais même pas que c’était possible dans ce sport. Elle ne savait même pas que c’était un sport d’ailleurs. A ses yeux, c’était simplement une activité folle que l’on tente une fois dans sa vie. En tout cas, elle ne regrette vraiment pas d’être venue. Elle en apprend beaucoup sur Paco aujourd’hui.
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Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 20:50 #

Tomber sur une photo de moi plus jeune permet d’orienter la conversation vers les moustaches. Notamment sur celle que je voulais avoir plus petit, résultat de cette photo où j’avais fait en sorte de me dessiner une moustache. Je la vois sourire à ce que je dis, puis rétorquer sur mes propos. À mon tour de sourire et de lever les yeux au ciel, sans cesser une seule seconde d’être amusé par la discussion. « Un truc de mec, vous ne pouvez pas comprendre, vous les femmes. » Je la taquine ouvertement. Je me doute qu’elles doivent le comprendre, elles ont sûrement les mêmes problèmes avec la longueur de leurs cheveux ou celle de leurs ongles, mais l’embêter est plus drôle. C’est plus libérateur et ça efface un peu plus la gêne de tout à l’heure avec cette histoire de bague. C’est ce qu’il nous faut actuellement et puis ça ne pourra qu’avoir une bonne influence sur notre relation, je pense.
Reprenant le cours de mon activité -soit vider le carton que j’ai devant moi-, je finis par tomber sur une chose me rappelant de bons souvenirs : ma médaille. J’aborde alors le sujet, tendant ensuite à Eris l’objet responsable de mon sourire. Ce que la jeune femme me dit me fait légèrement rire, je ne suis même pas surpris qu’elle n’en connaisse pas l’existence. « Ravi de te faire découvrir quelque chose alors. » Le sourire revient sur mes lèvres alors que je me replonge dans mes souvenirs. « J’étais pro, oui. Je suis tombé amoureux de ce sport tout petit et quand j’ai eu l’âge légal, mon père m’a payé mon premier saut. » Il est celui qui m’avait initié à tout ça, à aimer être dans les airs. « J’ai rapidement été repéré dans mon club et j’ai commencé les compétitions. J’ai obtenu pas mal de prix, mais celui qui a concrétisé toute ma carrière, c’est celui-là. » Je lui indique du doigt la médaille qu’elle tient toujours en main, avant de continuer mon récit : « Champion du monde de saut en parachute à 20 ans, l’un des plus jeunes selon les statistiques. » Et j’en étais fier. Je le suis toujours d’ailleurs, mais ce jour-là, au moment où j’ai décroché cette 1ère place du podium, ça a été tellement émouvant. Pour ma mère, pour mes sœurs, pour mes proches, pour moi. Forcément, je l’avais décerné à mon père ce titre, mon plus grand fan et celui qui m’a poussé à suivre ma passion. « Je n’ai pas ressauté depuis cette victoire. » Que je conclus en haussant des épaules, presque pour lui faire croire que ça ne signifie plus rien, qu’arrêter n’a pas été un choix difficile, alors que c’est tout l’inverse. Et ça me manque tellement cette sensation de joie que j’envisage de m’y remettre. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, j’ai pris en maturité et j’ai surtout pris conscience que vivre ma passion n’est pas une mauvaise chose. Je le dois à mon père qui, lui, ne peut plus exercer sa passion.
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Invité a posté ce message Sam 4 Mai 2019 - 20:32 #

Un truc de mec, vous ne pouvez pas comprendre, vous les femmes. Eris lève les mains en signe d’innocence avant de s’exclamer. Oh, oh, très bien monsieur. Je ne prétendrais pas le contraire. Rien de tout ça n’est sérieux et ça se constate facilement avec le sourire qui ne semble plus vouloir quitter ses lèvres. Ça fait du bien de sourire, d’être bien tout simplement. Pendant des semaines, elle n’était que l’ombre d’elle-même. L’infidélité d’Aiden plus son avortement l’ont vraiment touché, salement touché mais ça devait s’arrêter. Il était temps qu’elle redevienne elle-même, cette femme au sourire facile et au rire communicatif. Certes, la page n’est pas tournée, ça prendra encore du temps mais décider d’aller de l’avant est le premier pas vers la guérison. Elle en est persuadée.
Ravi de te faire découvrir quelque chose alors. Avec lui, c’est assez facile étant donné qu’elle a énormément de choses à apprendre sur son compte. Cependant, pour le coup, il rajoute un détail à sa culture générale. Elle était loin d’imaginer que le saut en parachute était un véritable sport. Je me coucherais moins bête ce soir, en effet, qu’elle dit en souriant légèrement. Dans les minutes qui suivent, elle ne fait rien d’autre que de l’écouter lui raconter comment il en est arrivé à pratiquer ce sport si peu commun. C’est intéressant et le fait que son père ait joué un rôle dans tout ça rajoute une dimension sentimentale non négligeable. J’étais pro, oui. Je suis tombé amoureux de ce sport tout petit et quand j’ai eu l’âge légal, mon père m’a payé mon premier saut. J’ai rapidement été repéré dans mon club et j’ai commencé les compétitions. J’ai obtenu pas mal de prix, mais celui qui a concrétisé toute ma carrière, c’est celui-là. Machinalement, les yeux de la brune se posent à nouveau sur la médaille de Paco. Champion du monde de saut en parachute à 20 ans, l’un des plus jeunes selon les statistiques. Il est fier de lui. Eris peut facilement le discerner au ton qu’il emploie mais pourtant, il ne dégage aucune vantardise ni hautaineté. Au vu du silence qu’il s’installe un court instant, elle imagine qu’il revit ces moments de joie. Un tel titre, ça doit forcément marquer les esprits, pas seulement le sien d’ailleurs. Je n’ai pas ressauté depuis cette victoire. Eris fronce doucement les sourcils, ne s’attendant pas à ce que le récit du pilote connaisse une telle chute. Il essaie de se donner un air nonchalant mais Eris n’y croit pas un seul instant. Déformation professionnelle ou simple intuition ? Peut-être un peu des deux. Pourquoi ? qu’elle se risque à demander d’une voix plus basse qu’à l’accoutumée comme si elle savait que le sujet pouvait être délicat à aborder.
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Invité a posté ce message Dim 5 Mai 2019 - 20:10 #

Je souris, totalement amusé par son geste. Le sérieux de l’histoire de la bague n’est désormais plus d’actualité et ça fait réellement du bien. J’avais besoin de ça pour continuer cette journée d’une bonne façon, quelque chose que semble avoir compris Eris, cette dernière tentant par tous les moyens de me faire rire et de me détendre depuis tout à l’heure. J’apprécie vraiment ça avec la jeune femme, aimant de plus en plus sa compagnie, je dois le reconnaître. Un truc que je n’aurais jamais cru possible, vu la façon dont on s’est rencontré. Comme quoi, tout peut évoluer rapidement et de manière surprenante dans la vie.
Le nez dans les cartons, mon attention se retrouve porté sur la médaille que j’ai eue lors de l’obtention de mon titre de champion, des années auparavant. L’argentine semble surprise, m’avouant n’avoir jamais su que ce sport était existant et je ne peux que la comprendre. Il n’est pas très commun, ce qui rend mon titre encore plus unique à mes yeux, et je suis plutôt ravi de lui faire découvrir mon sport de prédilection. Ce qu’elle ajoute me fait sourire, et je ne peux contenir plus longtemps mes pensées, lâchant : « Je suis fier de contribuer à l’épanouissement de ta culture. » J’aime ça, agrandir les connaissances des autres sur le saut en parachute. Ça a un côté gratifiant, un truc que pleins de sportifs peuvent connaître, mais encore plus ceux qui font des sports moins connus. Je parle alors de ma passion pour ce sport que j’ai commencé assez jeune, les yeux brillant et plein de nostalgie en me remémorant tous ces souvenirs, jusqu’à lui dévoiler que le saut pour cette médaille aura été le dernier de toute ma carrière. Sauf qu’Eris n’est pas dupe, elle capte que ce n’est pas normal et me questionne en douceur, ne voulant pas me brusquer. Je la remercie pour ça d’ailleurs, bien que je ne compte pas lui en dire plus. Sujet bien trop sensible. « Je... Disons que ça a été une année très difficile pour ma famille et que je ne me sentais pas capable de continuer dans ce sport. » Pas alors que mon plus grand supporter venait de périr et que ma mère était folle d’inquiétude vis-à-vis de ce qui pourrait nous arriver, à mes sœurs et moi. Le choix a été comme une évidence pour moi, finir sur une bonne note puis tout quitter. Les années qui ont suivi n’ont pas été les plus calmes et les meilleures de ma vie ensuite, puisque j’avais tout cessé pour faire la fête et oublier ma douleur. Jusqu’à ma rencontre avec Jazz, celle qui m’a remis sur le bon chemin... Mais ça, je préfère ne plus y penser actuellement, ne plus songer à cette femme qui m’a autant sauver que détruit. « Je n’aime pas en parler. » Que j’ajoute dans un murmure, même si je me doute qu’elle l’aura déjà compris.
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