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Romeo Van Lear
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Romeo Van Lear a posté ce message Lun 25 Mar 2019 - 19:01 #

Surtout lui… Il n’en est pas sûr du tout. A part sa libération, il n’y a pas eu beaucoup de changement depuis qu’ils ont arrêté d’échanger des lettres. Elle, en liberté, a sans doute pu faire beaucoup plus de choses. Et même s’il parlait de son quotidien en prison, Owen doute que ça soit passionnant. Ou même qu’il en ait envie à vrai dire. Il se sent en confiance avec Isis, sans qu’il puisse expliquer cela, mais parler en face à face, c’est différent de coucher ses sentiments sur le papier. Owen a toujours préféré passer par l’écrit. Peut-être qu’il aurait dû lui envoyer une lettre finalement. Mais dans ce cas, il ne l’aurait pas rencontré, n’aurait pas pu la regarder avec tant d’attention. Et ç’aurait été un réel gâchis. Elle lui plaît, c’est indéniable. Elle lui plaisait même avant qu’il ne voie sa photo, s’était attaché à elle sans y prendre garde. Ce n’était pas son visage ou son corps qui l’avaient séduit, mais maintenant qu’il la découvre physiquement, cela pourrait changer. Malheureusement, alors qu’il pensait très sérieusement à l’embrasser pour la toute première fois, ils sont interrompus par ce qui semble être la patronne d’Isis. Un peu déçu tout de même, Owen propose qu’ils se retrouvent plus tard, même s’il n’a pas envie de la quitter tout de suite. Après tout, elle travaille et sa patronne est là, ils ne peuvent pas rester tranquillement à discuter. Encore quelque chose à quoi il aurait dû réfléchir, peut-être regarder les horaires de fermeture pour venir peu avant ceux-ci. Mais il est là maintenant, trop tard pour recommencer. Elle commence à lui répondre, mais est interrompue par un appel de la femme derrière la porte. Owen voudrait bien savoir à quelle heure elle finit, mais visiblement, il va devoir patienter. En soi, ça ne le dérange pas. Il n’a rien d’autre de prévu aujourd’hui. Alors il offre un sourire à Isis quand elle s’éclipse, le laissant seul dans le magasin. Il commence par regarder un peu autour de lui, le bruit régulier des horloges apaisant un peu son cœur qui reprend un rythme normal. Il sursaute quand elle ressort à peine, juste pour lui répéter de l’attendre. « Je ne vais nulle part. » Il ne l’a pas trouvée pour repartir aussitôt. Mais lui dire ça, ça serait sans doute un peu trop sérieux, trop tôt. Elle repart, et il finit par sortir son téléphone. Il a toujours du mal à s’en servir mais finit par arriver sur un comparateur des meilleurs restaurants de New York. Autant dire qu’ils ont le choix. Et qu’il n’a absolument pas choisi quand elle ressort finalement et qu’il remet son téléphone dans la poche intérieur de sa veste. La nouvelle qu’elle lui apprend le faire sourire. C’est parfait s’ils peuvent y aller tout de suite. Il ne comprend pas trop comment elle a pu oublier de partir, mais peu importe. Seul le résultat compte. Il n’a pas le temps de l’interroger davantage qu’elle enchaîne les phrases, se contredisant à mesure qu’elle parle. Elle devient rouge et ça fait sourire Owen. Il comprend qu’il se soit attaché à elle, même juste avec des lettres. Rien de tout ça n’avait été un hasard. « Je comprends tout à fait ce que tu veux dire… donc pas de panique, tu devrais pouvoir manger et on sera ensemble. Les deux à la fois. » Même si lui, il n’a pas spécialement faim, mais peu importe. Ça viendra sans doute, et puis l’important, c’est qu’il soit avec elle. Et vu son wrap qu’elle mangeait en cachette, elle doit avoir faim. « Allons-y. » Dit-il en lui emboitant le pas, sortant tous les deux de la boutique. « Ma voiture est garée un peu plus loin. Tu as une idée de l’endroit où tu voudrais manger ? Un restaurant que tu aimes particulièrement ? » Il glisse une main dans le dos d’Isis pour la guider dans la bonne direction, mais écarte finalement son bras pour simplement marcher à côté d’elle. Il n’ose pas faire beaucoup plus que ça. « Je n’ai pas encore eu le temps de découvrir beaucoup de restaurants dans le coin, moi. Tu seras sans doute de meilleur conseil que moi. »
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Invité a posté ce message Lun 25 Mar 2019 - 20:15 #


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Là, tu pinces doucement tes lèvres entrent-elles alors que tu relèves à présent la tête. Une petite fierté s’est allumée en toi quand le mot «panique» est sortie de sa bouche. Je.. Je ne panique pas.. Lances-tu sur un petit ton bougon, comme le ferait une enfant sur le point de bouder. Une enfant.. C’est bien ainsi que tu aurais qualifié tes précédentes réactions. Tu ignores pourquoi tu as réagi de la sorte et, tu te sens même un peu bête. Est-ce lui qui te fait cet effet ?
En sortant, tu ne peux pas t’empêcher de lui lancer un bref regard. Est-ce que tu l’avais imaginé ainsi ? Ta mémoire est un peu flou quant aux pensées — à son sujet — qui on pu parcourir ton esprit à l’époque. En tout cas, il est très séduisant, ça, tu ne peux pas le nier. Ses cheveux, ses yeux... Ses.. Ton regard dévie quelques secondes à peine sur cette bouche qui s’ouvre et se ferme au rythme de ses mots. Soudain, tu as l’impression que tout vient de se taire autour de toi. Seuls les mouvements de son visage captent à présent ton attention. Cela dure bien une petite dizaine de secondes avant que le bruit d’une voiture et le contact de sa main dans ton dos ne t’extirpe de ta bulle. Alors, d’un coup, tu essayes de tout remettre en ordre dans ta tête, de rembobiner, d’effacer cette bulle pour comprendre ce qu’il vient de dire.
Oh.. Euh. Tu sais, je ne suis pas bien difficile. Du moins, tant que je peux remplir mon estomac. La preuve avec le wrap.. Commences-tu par dire en glissant une main contre ton ventre. Mais, je connais un endroit. Enfin, deux. Il y a le Portofino, c’est un restaurant de spécialité italienne ou bien le Sanfords.
Ce sont les deux qui te viennent à l’esprit là. Même si, tu dois bien l’avouer, un simple tour chez Burger King te suffirait aussi. Mais, bon, tu es avec lui et, un passage dans un restaurant autre que fast-food ne fera pas de mal au petit ventre que tu as commencé à prendre.
Mais, j’ai peut-être plus envie de manger Italien là. Si, bien entendu, cela te convient aussi.
Tu tournes un peu ton visage dans sa direction, comme pour attendre ou non son approbation. C’est vrai que — comme il le souligne — il a eu moins de temps que toi pour se balader dans la ville et pour découvrir les différents restaurants. Mais.. est-ce que cela veut dire qu’il est sorti depuis vraiment peu de temps ? Tu ne peux pas t’empêcher de te poser la question. Même si tu parviens à l’empêcher de sortir, elle tourne dans ta tête. Tu commences à imaginer beaucoup trop de choses dans cette petite cervelle d’ailleurs. Pourquoi a-t-il été transféré ? Pourquoi n’as-tu pas pu continuer à bavarder avec lui par lettre ? Après tout, vous ne faisiez rien de mal si ce n’est faire certainement rougir le papier sur lequel votre encre coulait. Parce qu’il faut le dire, appelons un chat... un chat. À une période, votre échange n’avait rien de très chrétien. Bien au contraire. Cela relevait plus de l’échange de sexto mais, version papier et, sans les photos. C’était d’ailleurs une chose qui t’avait profondément surprise. Non pas qu’il y réponde — après tout, les hommes se sentent certainement seuls là-bas — mais, plus que tu te lances dans cette aventure. Une aventure qui était finalement payante quelques années plus tard car, après tout, il était aujourd’hui à côté de toi et, cela ne te déplaisais pas.
Je pensais que ma journée allait être d’un banal ennui puis, tu es arrivé. Avoues-tu tout en arrivant finalement à la voiture.
Le temps qu’il l’ouvre pour que vous puissiez y monter, tu avais déjà sorti ton téléphone de ta poche. À pieds, tu connaissais le chemin par coeur mais, en voiture, c’était une autre histoire. Alors, tu t’étais empressé d’activer google maps afin de simuler votre trajet. Tu attends, tu attends... Saleté de connexion qui met du temps.
Ah ! Voilà. On devrait en avoir pour à peu près vingt-cinq minutes en voiture. Si les calculs sont bons. Donc pas vraiment loin. Dis-tu en montrant l’écran de ton téléphone alors que tu embarquais dans la voiture, finalement ouverte.



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Romeo Van Lear a posté ce message Mar 26 Mar 2019 - 17:44 #

Elle semble heureuse de le voir, c’est certain. Mais elle n’est pas complètement à l’aise, il le voit aussi. Peut-être que c’est juste un moment. Le temps qu’ils puissent parler de tout ce qu’ils ont à se dire, apprendre à se connaître en face à face. Pour lui aussi, c’est un changement. Parler par lettres interposées est sans doute plus facile. Pour lui du moins. Moins de pression, même s’il attendait beaucoup des lettres aussi, quand elles arrivaient encore. En changeant de prison, il avait été sorti du programme d’échanges, et n’avait pas eu d’autre choix que d’arrêter, ne pouvant plus envoyer ses lettres à Isis. Il s’y était résigné, à contrecœur. Mais maintenant, il est libre et c’est pour ça qu’il est là, avec elle. Elle semble gênée, mais lui aussi l’est sans doute. Il n’ose pas certains mots, certains gestes, alors qu’il en aurait envie. Il a beau avoir l’impression de déjà la connaître par cœur, il sait que ce n’est pas réellement le cas. Elle reste une inconnue, ou presque. Et il n’a pas envie de l’effrayer avec des pensées un peu trop sérieuses, trop rapidement. Un repas ensemble, une discussion. Voilà une première étape qui semble tout à fait adaptée. Le choix du restaurant lui importe peu, parce que ce n’est pas son objectif premier. Il veut surtout pouvoir parler avec Isis, rattraper le temps perdu ou apprendre à la connaître tout court. L’italien, ça lui semble bien, mais il n’a pas le temps de le dire qu’elle fait le même choix. Elle aime bien faire les questions et les réponses. Ce qui fait à nouveau sourire Owen alors qu’il regarde devant lui, pour éviter de trop la regarder, de la mettre mal à l’aise. « C’est ce que j’allais dire justement. Une pizza, ça me va parfaitement. » Il pourra bien trouver un petit creux dans son estomac d’ici à ce qu’ils soient arrivés et aient passé commande. Ils marchent côte à côte dans la rue, et Owen tourne parfois juste un peu la tête pour la regarder, juste un bref instant. Est-elle comme il l’avait imaginée ? Il avait vu quelques photos mais s’était aussi imaginé d’autres choses. Des choses auxquelles il ferait mieux de ne pas penser tout de suite s’il ne veut pas rougir et être embarrassé devant elle. Y pense-t-elle aussi ? Leurs échanges avaient été parfois crus, même si souvent plutôt poétiques. Mais le contenu ne laissait pas beaucoup de place à la subtilité quand ils parlaient clairement de sexe. Il ne sait même plus comment ça avait commencé, ni pourquoi. Mais il a toujours certains passages en mémoire, même après tout ce temps. Tiré de ses pensées par les mots d’Isis, il sourit. « J’ai bien fait d’entrer alors. Surtout que j’ai failli ne pas oser. » Lui dire qu’il était déjà passé devant plusieurs fois hier, ce n’est pas nécessaire. Encore une fois, il ne veut pas l’effrayer. Il n’aurait sans doute pas raisonné ainsi avant son passage en prison, mais la condition humaine veut ça. Ce n’est pas étonnant que certaines femmes aient peur des inconnus, quand on voit de quoi certains sont capables. « Enfin tu me mets beaucoup de pression, j’espère ne pas trop t’ennuyer… » Il plaisante, mais il y pense vraiment. Peut-être qu’elle ne le trouvera pas intéressant en face à face. Arrivé à la voiture, il ouvre la portière passager pour Isis, avant de se mettre derrière le volant. Elle lance un GPS, qui lui annonce un temps de trajet. Ils pourront déjà parler dans la voiture, et sa faim pourra se réveiller avant qu’ils n’arrivent. « J’espère qu’il n’y aura pas trop de bouchons. » Conduire dans New York, Owen déteste ça. Mais il aime sa voiture, et se déplacer avec. Un conflit d’intérêt pour l’instant, mais conduire lui avait manqué alors il la garde pour l’instant. La voiture démarre, et il commence à rouler, suivant les instructions orales du téléphone d’Isis. Il tourne un instant la tête vers elle, ne souhaitant pas laisser le silence s’installer. Les questions qu’elle lui a posées tout à l’heure lui reviennent en tête. « Maintenant qu’on est seuls, je suppose que je peux commencer à répondre à tes questions. » Il sourit, estimant qu’elles sont légitimes. « Je suis sorti de prison en décembre l’année dernière. Un agent du FBI a finalement réussi à prouver que tout ça n’était qu’un coup monté et ce sont les vrais responsables qui sont en prison. »
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Invité a posté ce message Mer 27 Mar 2019 - 0:09 #


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Une pizza ? C’est vrai que la pizza te fait aussi envie d’un coup. Toi qui avais en tête plutôt un gros plat de pâte italienne, la perspective d’une bonne pizza te donne l’eau à la bouche. Pas qu’à la bouche d’ailleurs, ton estomac — pourtant dépourvu d’oreilles — semble avoir entendu les mots d’Owen ainsi que tes pensées. Il se met alors à grogner avec une telle férocité qu’il donne l’impression de contenir un royaume entier de grenouilles. Immédiatement, tes mains se plaquent contre ton ventre, comme si ce seul geste allait faire taire Shrek, maintenant dissimulé dans ton estomac. Je crois que mon estomac est d’accord avec nos choix. Lances-tu dans un petit rire gêné. Même si au fond, tu n’as pas réellement de quoi être gênée. Après tout, vu comment il t’a surprise avec ton wrap au travail... Pas compliqué de comprendre que tu n’avais pas vraiment mangé aujourd’hui. D’ailleurs, tu aurais préféré que l’une des premières images qu’il ait de toi, c’est celle d’une fille avec la bouche remplie d’un morceau de wrap.. Même si — en mettant ceci de côté — sa venue, était la chose la plus intéressante qui s’était produite dans ta journée. Comme tu venais tout juste de le souligner à haute voix.
Ah bon ? Pourquoi ça ?
Là, ta surprise est encore plus perceptible dans ta voix. Mais, tu la ravales presque aussitôt quand tu te remémores les quelques paroles que vous avez eu plus tôt dans l’heure. L’idée que cela se passe mal ou que tu n’aies pas souvenir de lui.. Oui, non, je comprends. Je pense même qu’à ta place, je ne serais jamais rentrée... je serais peut-être passé devant, une ou deux fois. Peut-être même que j’aurais voulu enclencher la poignée mais... qu’une force invisible m’en aurait empêché. Tu pousses un petit soupir avant de venir glisser tes bras autour de l’un de ses bras. Je suis vraiment contente que tu sois rentrée... vraiment... et... (Tu relèves ton visage vers lui, le sourire aux lèvres.) S’il te plaît, ne pense pas que tu pourrais m’ennuyer. Je ne me suis jamais ennuyé dans tes lettres. Soudain, tu te mords à peine la lèvre inférieure... Tu hésites. Est-ce une bonne idée d’en faire allusion ? Peut-être que c’est lui qui ne s’en rappelle plus aujourd’hui... Oh. Puis merde. Peu importe le contenu des lettres d’ailleurs... Est-ce qu’il va comprendre le sous-entendu ? Est-ce même une bonne idée d’en avoir «parlé» ? Là, soudain, tu aimerais remonter le temps pour t’empêcher de dire ces mots. Peut-être qu’il le prendra juste comme une phrase normale, un truc sans sous-entendu. Le verre à moitié plein. Pense au verre à moitié plein Isis bordel.
Mais tes pensées sont interrompues quand la voiture est enfin devant toi. Et, le temps qu’il l’ouvre, tu as déjà cherché l’itinéraire en voiture sur ton téléphone. 25 minutes ? Cela laisse la place à un peu de discussion avant que ta bouche soit pleine et dans l’incapacité de dire un mot. [...] A présent assise et attachée, tu montes le son de ton téléphone afin qu’il puisse entendre les indications. De toute façon, tu gardes les yeux fixés dessus au cas où.
Le trafic est apparemment «calme» si on suit cette route donc, on devrait être tranquille niveau bouchon. Dis-tu en lisant ce qui se trouve inscrit sur ton écran.
Quand il s’engage sur la route, les premières minutes sont assez calmes, seul la voix masculine du téléphone d’Isis se fait entendre. Jusqu’à ce qu’il brise le silence. Mes... Oh. Oui. J’avoue que j’aimerais bien avoir quelques réponses. Tu finis alors par te taire afin de lui laisser la parole. Tu l’écoutes attentivement et, tu ne peux pas t’empêcher d’être surprise de savoir qu’il est sorti depuis décembre. Mais, tu es tout de même contente que ce soit le cas et que les vrais responsables sont à sa place.
Depuis décembre seulement... ? Et... Et comment tu m’as retrouvé ?
Est-ce que tu lui avais déjà parlé de cet endroit ? Non ? Tu penses même qu’à l’époque tu n’y travaillais pas encore. Voilà un autre point que tu aimerais bien éclaircir. Mais, avant ça.. Tu as besoin de dire quelque chose. Peut-être quelque chose que tu ne devrais pas dire... Peut-être que cela pourrait sembler déplacer ? Non ? Tout dépend comment tu tournes cela.
Cela me fait un peu bizarre de me dire que si tu n’avais pas été accusé à tort, on n’aurait pas cette conversation aujourd’hui et que je ne t’aurais probablement jamais parlé.
Tu serres un peu tes doigts sur ton téléphone. Cette idée... te serre étrangement aussi le coeur. Ton regard dévie alors sur la route et, tu finis par ajouter.
Désolée... Oublie ce que je viens de dire. C’est... Non. Oublie.



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Romeo Van Lear a posté ce message Ven 29 Mar 2019 - 18:16 #

Le ventre d’Isis grogne à l’évocation d’une pizza, et Owen sourit. Son naturel est rafraîchissant, et c’est tout ce dont il a besoin. Pas de faux-semblants, comme dans leurs lettres. Juste de l’honnêteté. Et pourtant, Owen n’est pas complètement à l’aise, encore sur la retenue. Il n’ose pas tout dire, comme il pouvait le faire sur le papier. Mais coucher ses sentiments avec un stylo, c’est tout autre chose que de le faire en face à face. Là, il ne peut pas y revenir, tout repenser pour tout recommencer. Et ça semble avoir moins de conséquences. Là, il a peur que le moindre petit mot puisse tout gâcher, et qu’il puisse la perdre à nouveau. Il n’en a pas envie pourtant, alors il réfléchit à tout ce qu’il dit, paraît peut-être un peu distant alors que ce n’est pas ce qu’il désire. Elle avoue qu’elle aussi aurait hésité à entrer dans la boutique, et ça rassure Owen. Au moins, elle ne le prendra pas pour un fou si elle apprend qu’il était déjà venu. En fait, tout chez elle le rassure. Elle dit les choses comme elles sont. Une honnêteté qui pourrait être déconcertante, mais pas pour lui. Il a réellement l’impression de retrouver cette Isis à qui il avait tant écrit. Elle passe ses bras autour du sien, et il sourit à ce contact, tournant doucement la tête vers elle. Il ne risque pas de l’ennuyer. Ça, il n’en est pas aussi certain qu’elle, mais il pourra toujours lui demander des nouvelles à elle aussi. Elle a dû vivre beaucoup plus de choses que lui pendant ses dernières années en prison. Et quand elle évoque le contenu, Owen se demande si elle parle du moment où leurs échanges avaient pris une tournure plus… chaude. Peut-être. Mais elle pourrait aussi parler d’autre chose. « J’ai vraiment bien fait d’entrer alors. » Ça, il en est certain. Reste à voir si, elle, elle ne va pas finir par le regretter, mais il ne l’espère pas. Pourquoi imagine-t-il toujours le pire ? Ne peut-il pas juste profiter de l’instant présent ? « Et j’ai beaucoup aimé nos lettres aussi. Toutes nos lettres. » Insiste-t-il, sans trop se mouiller. Si elle parlait bien de ce qu’il pensait, elle comprendra. Sinon, il ne prend pas trop de risque. En attendant, ils arrivent à la voiture, et une fois en route, Owen décide de ne pas laisser le silence s’installer. Elle lui avait posé des questions et jusque-là, il peut se permettre d’y répondre sans risquer de lui faire peur. Raconter sa sortie de prison, il l’a déjà fait plusieurs fois et à chaque fois, il se dit toujours qu’il doit être en train de rêver. Tout était arrivé si vite. Et à la fois, si lentement. Mais il est bel et bien libre maintenant. Et la retrouver avait été une de ses priorités. Même s’il préférerait ne pas lui dire comment il l’a fait, il sait qu’il ne peut pas lui mentir maintenant qu’elle lui pose à nouveau la question. Il reste concentré sur la route, alors qu’il voudrait voir sa réaction. « Je… J’ai engagé quelqu’un. Je connaissais ton nom et quelques informations, mais je ne pouvais pas le faire seul. » Il aurait pu avant, quand il était encore au FBI. Est-ce que le fait d’avoir engagé quelqu’un rend tout cela moins effrayant ou non ? Owen n’en sait rien. Il finit par tourner la tête vers Isis alors qu’il est arrêté à un feu rouge. Il fronce les sourcils quand elle s’explique, étonné qu’elle parle de ça. S’il était vraiment coupable des crimes dont il avait été accusé, il aurait mieux fallu qu’elle ne le rencontre jamais en effet. « Je vois tout à fait ce que tu veux dire. » Le feu passe au vert et il redémarre, quittant son visage des yeux. « D’ailleurs… je crois que je l’ai déjà dit dans mes lettres mais merci de m’avoir cru. Même si je me suis toujours demandé si tu n’écrivais pas ça pour me faire plaisir, comme tu n’avais aucun moyen d’en être sûre. » Et comment aurait-il pu lui en vouloir ? Il avait été condamné, toutes les preuves contre lui. Et elle, elle ne faisait qu’écrire à un prisonnier dont elle ne connaissait rien. « Ma famille m’a toujours soutenu mais… c’était différent que ça vienne d’une inconnue. » Il hausse presque imperceptiblement les épaules. Il ne saurait dire pourquoi son avis comptait tant, ni pourquoi ses lettres gardent toujours une place spéciale dans ses souvenirs. « Enfin bref… merci. »
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Invité a posté ce message Sam 30 Mar 2019 - 16:03 #


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S’il avait bien fait d’entrer ? Tu n’avais jamais été plus certaine que cela. D’ailleurs, en guise d’énième réponse, tu venais à seulement hocher assez vigoureusement la tête. Pas besoin d’encore t’extasier sur le fait que tu sois contente qu’il ait franchis la porte. Tu l’es, tu es heureuse et, il risque de le remarquer encore durant quelques heures. Ou du moins, le temps que vous passerez ensembles aujourd’hui. Toutes ? Répètes-tu comme si tu avais bien entendu. Alors, il l’avait compris c’est ça ? Le sous-entendu que tu avais fait. Il l’avait compris.. et, l’entendre dire «toutes nos lettres» venait de réveiller un féroce frisson au fond de corps. Soudain, tu avais l’envie folle de t’arrêter dans la rue et.. de l’embrasser. Pourquoi ? Pourquoi ce simple mot provoquait subitement cette réaction en toi ? Était-ce parce que tu étais au même instant en contact avec son corps ? Après tout, tes bras se trouvaient toujours enroulés autour du sien. Heureusement, tu venais à le lâcher en arrivant à la voiture. Voilà une chose qui venait de te sauver d’un geste que tu aurais peut-être pu regretter. Après tout... est-ce qu’il aurait voulu ? Est-ce qu’il l’aurait bien pris ? Dans la boutique, tu as eu l’illusion rapide que vous auriez pu.. Que cela était sur le point de se produire mais, ta patronne vous avez coupés. Peut-être que ce n’était qu’une douce pensée mensongère. Que tu avais rêvé. Oui, c’était certainement cela. Tu en es même presque certaine. Puis, au pire, il faut juste que tu arrêtes d’y penser. Ce n’est pas ça le plus important.

Le plus important fini par arriver lorsque vous êtes en voiture. Les questions que tu avais posé avant, trouvaient enfin quelques réponses. Malheureusement, les réponses apportaient d’autres questions ensuite. Comme une chaîne sans fin. Comment t’avait-il retrouvé ? Cette réponse arrivait bien vite et, un sourire se dessinait alors sur tes lèvres.
Tu tiens donc suffisamment à moi pour engager quelqu’un afin de me retrouver ?
Tes mots sortent de ta bouche sans que tu puisses les en empêcher. Comme si quelque chose t’avait forcé. Tu étais parfois sans filtre.. Dieu. Que cela pouvait être embarrassant par moment. Peut-être même là. Tu n’avais pas envie qu’il pense que tu t’imagines qu’il ne tient pas à toi. Enfin... C’est assez compliqué quand même. Vous ne vous étiez envoyé que des lettres... Il aurait pu ne pas s’en rappeler, oublier.. t’oublier tout simplement. Pourtant, ce n’était pas le cas et, cela te réchauffait le coeur. Mais là, tu aurais aimé parler. Dire ce que tu pensais, que tu ne voulais pas qu’il pense que tu pouvais croire qu’il s’en fichait, mais tu n’y parvenais pas. Décidément, étais-tu maître de ton corps et de ta voix quand tu étais avec lui ? Tu commençais à avoir un petit doute... Alors, tu abandonnais tout simplement l’idée pour te concentrer sur autre chose.
Cette autre chose arrive d’ailleurs assez vite. C’est un peu toi qui l’enclenches avec ta grande goule. Cette fois pourtant, tu as réussi à baragouiner quelques mots, à t’excuser.. Parce que oui, cette phrase qui vient de sortir de ta bouche, tu la regrettes déjà. Tu te dis que, ce n’est pas quelque chose à dire. Pourtant, ce qu’il enchaîne ensuite te surprend encore plus et, là, t’es incapable de retenir tes mots. Tu te tournes un peu dans ton siège, juste assez pour être vraiment bien tourné vers lui malgré qu’il conduise en même temps.
Bien, alors. Je veux que tu saches une chose. Jamais, ô grand jamais je n’aurais eu les discussions que nous avons eu ensemble si je t’avais pensé ne serait-ce qu’une seconde coupable. Commences-tu alors par dire en fronçant tes sourcils. Je ne saurais pas l’expliquer.. Je crois que j’ai toujours su, au fond de moi, que tu n’étais pas coupable et, que tu es quelqu’un de bien. Je ne peux pas faire semblant sur ça. Si je t’avais imaginé coupable, je pense que j’aurais simplement tout arrêté. Mais... je ne l’ai pas fait. Parce que je ne t’ai jamais pensé coupable.. Jamais. Tu reprends alors un peu ton souffle avant de laisser un sourire fendre tes lèvres.
Je sais que cela fait beaucoup de jamais... Mais, je veux vraiment que tu saches et, que tu comprennes que je ne t’ai jamais vu comme l’homme coupable que la justice pensait avoir arrêté..
Tu te penches un peu vers lui, juste assez pour pouvoir glisser une main contre son épaule puis contre sa nuque. Tu laisses ton regard vagabonder sur son visage et, quand il croise ses lèvres, ton esprit vrille. Encore une fois. Lentement alors, tu te recules, ta peau quitte le contact de la sienne et tu détournes le regard pour ensuite fermer les yeux. Bordel... Quelle est cette envie qui s’insinue à nouveau dans tes veines et qui te grignote le coeur ? Intérieurement, tu essayes de calmer ce qui grandit dans ton esprit. Quelques secondes s’écoulent avant que tes iris d’un bleu céruléen apparaissent à nouveau.
Nous y sommes bientôt. Dis-tu en reconnaissant la rue.
Est-ce que tu essayes de changer de sujet ? Peut-être bien. Enfin, c’est surtout pour calmer ce qui se cache sous ta peau. Ton envie folle de l’embrasser.



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Romeo Van Lear a posté ce message Lun 1 Avr 2019 - 18:48 #

Toutes, sans exception. Au lieu de lui répondre ça, il se contente d’hocher la tête, ne souhaitant pas trop insister. Bien sûr, quand leurs lettres avaient pris une tournure un peu plus brûlante, il les avait encore davantage attendues. Ce serait mentir que de dire le contraire. Même si toutes ses lettres lui plaisaient, qu’il appréciait d’apprendre à la connaître à distance et d’avoir ne serait-ce qu’un peu de contact humain, celles-ci avaient un goût bien plus particulier. Après tout, il reste un homme et le temps peut être long en prison. Le temps avait été long, et encore plus une fois qu’il avait été privé de ses lettres. Mais que pouvait-il y faire ? Prisonnier, il n’avait pas pu faire en sorte de la retrouver. Alors une fois dehors, c’était ce qu’il avait fait. Et c’est d’ailleurs ce qu’il lui explique une fois qu’ils sont montés dans la voiture, non sans craindre sa réaction. Engager quelqu’un pour retrouver une femme que vous n’avez jamais rencontré, ça peut très vite paraître obsessionnel. L’avait-il été, sans le réaliser ? Il ne croit pas. Il avait simplement envie de la rencontrer, parce qu’elle avait eu un grand impact dans sa vie. Et aussi parce qu’il espérait que l’inverse était vrai aussi. Tient-il à elle comme elle le lui demande ? Peut-être. Elle a compté du moins. Il ne sait pas s’il peut parler au présent pour l’instant, même s’il le voudrait bien. Même si elle semble à l’aise, lui ne l’est pas encore tout à fait. Il ne veut pas prendre de risque. « Je trouvais ça dommage de ne jamais te rencontrer. » Il ne dit pas tout la vérité mais au moins un peu. Et puis il espère retrouver ce qu’ils avaient dans leur correspondance sur papier. Une certaine intimité, même si ce n’était que du stylo sur du papier. Quelque chose dont il avait eu besoin. Et dont il a peut-être toujours besoin. Quand elle évoque son innocence, Owen tient à la remercier de l’avoir cru. Elle n’était pas obligée de le faire. Après tout, difficile de savoir si quelqu’un dit la vérité sans le regarder dans les yeux. Du moins, c’est ainsi qu’Owen a toujours raisonné. Alors Isis n’avait aucune preuve, sinon les mots qu’il lui disait. Et n’importe quel criminel aurait pu s’inventer une fausse innocence. Heureusement pour Isis, ce n’était pas son cas. Et tout ça le rassure. Peut-il estimer qu’il est le seul à qui elle ait jamais envoyé ce genre de lettres ? Il voudrait bien. Lui avait vécu leur correspondance presque comme une relation exclusive mais il était en prison. Elle, elle était en liberté et il ne connaissait rien de son quotidien ou de sa vraie vie, à part ce qu’elle lui disait. Alors il avait préféré s’imaginer qu’il comptait pour elle, qu’il était important dans sa vie et qu’elle attendait ses lettres avec autant d’impatience qu’il pouvait le faire. Il avait eu besoin de s’imaginer tout ça, pour tenir. Mais maintenant, il ne peut s’empêcher de douter. Elle pose sa main sur son épaule et ce contact, même indirect, le fait un peu frissonner. Peut-être pas assez pour qu’elle le sente. Se concentrer sur la route. « Je suis heureux de te l’entendre dire. Surtout que c’était loin d’être facile en prison, quand on est un ancien fédéral qui clame son innocence. » C’était pour ça qu’il avait été transféré. A Atlanta, personne n’avait jamais su pour son passé, et c’était mieux ainsi. Mais les lettres avaient arrêté de venir, et le moral n’avait pas été au beau fixe pour Owen. « Enfin c’est quand même assez paradoxal d’écrire à des prisonniers pour espérer tomber sur un innocent. Non pas que je m’en plaigne… » Loin de là. Il sourit alors qu’elle retire sa main. Et sa chaleur lui manque déjà. Peut-être parce qu’il pense à tout ce qu’il avait dit vouloir lui faire dans ses lettres. A ce corps qu’il avait imaginé maintes et maintes fois, sans jamais l’avoir face à lui. Heureusement, elle le tire de ces pensées qui pourraient très bien le faire rougir en indiquant qu’ils sont presque arrivés. Au restaurant, ils ne seront plus seuls et ça devrait l’aider à penser à autre chose. Même si, quand il conduisait, il était obligé de ne pas la regarder trop longtemps. Ce qui l’a aidé à rester concentré. Au moins assez pour leur éviter un accident. « Parfait, je commence à avoir faim. » A peine, mais il estime qu’Isis en a plus besoin que lui. Même si son ventre ne s’est pas manifesté depuis un moment. Sur les consignes d’Isis, il gare la voiture à quelques rues du restaurant, dans une zone gratuite, et ils peuvent sortir du véhicule. Sur le trottoir, il la suit dans la bonne direction, et hésite à poser une question. Elle, elle n’a pas hésité, et elle en aura peut-être d’autres. Et puis il veut savoir. « Au fait… comment va ton père ? » Depuis tout ce temps, il doit bien être revenu. Owen se souvient à quel point elle était inquiète pour lui, il a envie de savoir si l’histoire a eu une fin heureuse.
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Invité a posté ce message Mar 2 Avr 2019 - 17:44 #


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Il est vrai que, cela aurait été dommage de ne pas se rencontrer. Cependant, qu’il te donne pour simple réponse ces mots ne pouvaient que te faire sourire. Hn hn. Très dommage en effet. Finissais-tu par répondre, un large sourire aux lèvres. Un sourire qui en disait cependant assez long sur la nature de tes pensées. Voilà une phrase parfaite pour détourner le sujet secondaire de ta question. Mais, soit. Tu te contenterais de cela. Il était avec toi maintenant et, cela te convenait. Sa simple présente était au final la réponse parfaite à ta question. Voilà pourquoi tu n’insisterais pas, te contentant simplement de continuer la conversation, comme si de rien était. Les sujets divergent, se mêlent puis, le moment de l’innocence tombe. C’est vrai que.. Cela était difficile de savoir s’il était vraiment coupable ou pas. Enfin, pour les autres ça l’était. Toi tu avais ce côté de naïveté quand tu lisais ses lettres qui te laissaient croire qu’il était tout sauf coupable. Comme peut-être un sixième sens ou bien une simple part de bêtise. Beaucoup t’auraient certainement prise pour une folle à le croire innocent. Tu ne le connaissais pas, tu ne l’avais jamais vu. À un moment, tu te rappelles même t’être demandé s’il n’avait pas des tatouages partout et une tête à faire peur. Mais, tu pouvais aujourd’hui te rendre compte que non. De toute façon, cette idée était passée si vite dans ton esprit à l’époque qu’elle s’était bien vite envolé.
Tu as quand même dû me prendre pour une pauvre jouvencelle naïve non ? Enfin... Je pense que c’est comme ça qu’on aurait pu me voir.
Mais tu t’en fichais au fond. Tes pensées et tes opinions étaient plus importantes que l’idée que les autres pouvaient se faire. Et.. Je veux bien te croire oui. De toute manière, tu ne peux qu’imaginer. Il est seulement le second homme a qui tu as écrit en prison. Bon, avec presque cinq ou six ans d’écart certes, mais leur histoires étaient différentes. Le premier avec qui tu discutais alors que tu n’avais que 18 ans, n’avaient pas hésité à avouer son crime. Il assumait ce qu’il avait fait, il en était même assez fier.. Une histoire qui t’avait donné envie de tout arrêter, au plus vite avec lui. Cette pensée t’offre un frisson de dégoût que tu ne parviens pas à réprimer. C’est peut-être cet écart qu’il y avait entre le premier et Owen qui t’avait aidé à croire en son innocence. Maintenant que tu y penses..
C’est vrai mais... tous les prisonniers ne sont pas derrière les barreaux parce qu’ils ont fait des crimes immoraux et dégoûtants. La justice reste quand même assez sévère avec beaucoup de choses.. Je me rappelle qu’à l’époque, quand j’ai commencé à écrire avec ma meilleure amie. Elle était tombée sur un homme qui avait fait ce qu’on pourrait appeler «l’impardonnable». Il avait tué une personne mais, il racontait qu’il ne l’avait pas voulu. C’était dans un cas de légitime défense. Enfin, si ma mémoire est bonne.. Elle ne m’a pas tout raconté de mémoire. C’étaient quelques passages des lettres, simplement. Je n’ai jamais su si c’était vrai ce qu’il disait.. Mais, elle semblait le croire. Puis, j’imagine que les prisonniers ne peuvent pas entrer comme ça dans ce genre de programme s’ils sont trop... comment dire ça. Euh.. Je manque de mot là... désolé.
Tu te donnes alors une petite tape sur le front, comme si cela allait aider ton cerveau à mieux fonctionner. En tout cas, cette discussion t’a aidé à réprimé tes envies et tes pensées impures. Tout comme le fait que vous soyez bientôt arrivé à destination. Une chose que tu fais bien vite remarquer à Owen. Sans même prendre le temps — pour l’instant — de terminer la phrase que tu avais commencé tout à l’heure. Finalement, la voiture enfin garée, tu peux te détacher pour sortir de la voiture et t’étirer un peu. Toi qui as l’habitude de faire ce chemin à pieds, tu es quand même contente de ne pas avoir eu à le faire cette fois.
Dérangé ! Lances-tu d’un coup à voix haute. Tellement que tu vois quelques personnes dans la rue se retourner. Oups. Euh.. Oui. Je sais pas si c’est politiquement correcte de dire ça pour un prisonnier mais, ceux qui ont fait des choses trop «horrible» ou pas en état. J’imagine qu’ils sont mis de côté pour ça. Je crois..
Enfin, ce n’est pas le plus important. Tu dois te sortir cela de la tête afin de pouvoir manger quelques morceaux de pizza quand vous serez dans le restaurant. Tes pieds ne perdent pas de temps pour se mettre en route en direction du restaurant, cependant, quelque chose te coupe en plein milieu de ton élan. Tu t’arrêtes même net dans la rue. Ton coeur vient de se serrer si fort qu’il t’en fait mal à la poitrine. Cette question.. tu ne l’as pas vu venir. Tu aurais même préféré qu’il ne la pose pas. Est-ce que tu peux lui en vouloir cependant ? Non ? Oui ? C’est confus dans ta tête. Tout ce que tu essayes d’oublier depuis plusieurs mois dans l’alcool, elles reviennent subitement dans ton esprit, comme un coup de fouet qui t’arracherai au passage quelques morceaux de peau. Tu dois bien ne plus bouger durant presque une bonne minute, sans même dire un mot, sans même le regarder, la mâchoire crispée.
Il n’est jamais revenu. Finis-tu par répondre, la voix étranglée par la tristesse qui illumine tout ton âtre..
Tu glisses les mains dans tes poches et, tu te remets finalement à marcher. Ton appétit ? Il a subitement disparu. Comme envolé. Tu ne sais maintenant pas comment tu vas faire pour pouvoir avaler le moindre morceau de pizza. Juste le mot te serre l’estomac. Fait chier.. Quelques pas de plus et, tu arrives devant le restaurant... Tu n’en as plus envie maintenant. Te terrer dans un bar et boire, voilà l’idée qui te plairait bien maintenant. Mais, tu rentres quand même, tu lui tiens la porte même quand il rentre et, tu regardes le restaurant, il n’y a pas beaucoup de monde. Tant mieux.. Vu la tête que tu fais, tu en aurais fait fuir plus d’un malheureusement.



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Romeo Van Lear a posté ce message Mer 3 Avr 2019 - 16:39 #

Elle est surprenante. Dans le bon sens du terme. Owen sait qu’il s’agit d’Isis, il en est certain, mais tout paraît différent. Entendre les mots quitter ses lèvres à un débit impressionnant plutôt que les lire sur le papier, à son rythme. Appréhender les mouvements de son visage quand elle parle, lui pose des questions. C’est tout à fait différent, et ça semble à la fois tout récent et à la fois très ancien. Coincé entre ces deux impressions, Owen ne sait pas exactement sur quel pied danser. Il sait qu’il apprécie leur conversation, cette ouverture dont semble faire preuve Isis et ces questions qui le poussent à parler plus qu’à son habitude. Tout pourrait aisément sembler naturel, s’il n’avait pas cette fâcheuse tendance à tout penser et repenser. A-t-il pensé qu’elle était naïve ? Le pense-t-il aujourd’hui ? Non. Il disait la vérité, et il avait besoin d’être cru. Alors il ne s’était pas interrogé plus que ça sur le fait qu’Isis le croie sur parole. Pourquoi l’aurait-il fait ? « Jouvencelle, peut-être. Naïve, jamais. » Il lui offre un sourire en coin, sans quitter la route des yeux. Elle était plus jeune que lui – et l’est toujours d’ailleurs – alors quand elle animait ses fantasmes, il l’imaginait innocente et douce. Ou parfois plus sauvage. Dans la réalité, il ignore comment elle est, et se demande s’il le découvrira un jour. Il l’espère. Que toutes les idées qu’ils avaient pu avoir ne restent pas seulement dans leur imagination. Isis a raison, il y a des innocents en prison. Owen avait voulu croire au système mais tout n’est jamais tout blanc ou tout noir. C’est ça le problème dans le monde, et ce qui rend tout compliqué. En prison, il a rencontré des innocents comme il a croisé des criminels qui ne regrettaient absolument pas leurs actes. Eux, il évitait de croiser leur chemin. Pas toujours aussi facilement qu’il l’aurait voulu. En tout cas, il est heureux que le destin ait amené les lettres d’Isis jusqu’à lui. Ils sortent de la voiture quand elle crie le mot qu’elle ne parvenait plus à trouver. La gêne visible sur son visage fait sourire Owen. Elle dit tout ce qui lui passe par la tête et ça lui plait. « Oui, je crois qu’il y a un certain tri. Il faut avoir un bon comportement en prison pour avoir le droit à ce genre d’avantages. » Ce qui paraît logique. Même si les plus grands criminels sont dans des prisons encore plus sécurisées, il peut y avoir des hommes dangereux partout. « Et ce n’est peut-être pas correct de dire ça, mais pour certains, le mot correspond parfaitement. Maintenant que je n’y suis plus, je peux le dire sans prendre de risque. » Heureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde là-bas, et il avait même rencontré des hommes avec qui il avait pu devenir ami. Mais une prison reste une prison. Entamant leur marche vers le restaurant, Owen ose une question à Isis, réellement curieux de connaître la réponse. Elle s’arrête d’un coup, si bien qu’il doit faire deux pas en arrière pour revenir à sa hauteur. Son visage semble tout à fait différent, fermé, et Owen sait immédiatement qu’il a fait une gaffe. Il ne dit rien pour autant, attendant la réponse d’Isis. Réponse qu’il craignait au vu de sa réaction. Il n’est jamais revenu. Il n’a pas le temps de réagir qu’elle repart en direction du restaurant. Owen met quelques secondes avant de réagir et de la rattraper. Mais que pourrait-il lui dire ? Il n’imagine pas l’état dans lequel elle doit être. Cela fait trop longtemps qu’elle ne sait pas. Il se souvient de son état quand il avait appris que les tours étaient tombées. Mais ça n’avait duré qu’une journée, avant qu’il ait la funeste réponse à ses questions. Pour Isis, ça fait bien plus longtemps. Trop longtemps. Elle entre dans le restaurant, et il remarque qu’elle évite son regard. Il n’aurait vraiment pas dû poser la question. Mais il espérait une fin heureuse. Tout le monde mérite ça. « Je suis désolé Isis… » Dit-il doucement, alors que sa main effleure son poignet. Dans l’entrée du restaurant, les serveurs semblent pour l’instant trop occupés pour les accueillir. « Je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler. Je… juste… je suis désolé. » Cette tristesse dans son regard, il ne peut pas la supporter. Alors finalement, c’est plus fort que lui. Peu importe les gens autour d’eux, il passe ses bras autour de ses épaules et la rapproche de lui. Sans doute que ça ne changera rien, mais s’il peut atténuer son malheur, au moins un peu, il se doit d’essayer.
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Invité a posté ce message Jeu 4 Avr 2019 - 11:20 #


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C’est bien ce que tu pensais, tout le monde n’a pas le privilège d’entrer dans ce type d’aide aux détenus. Parce que mine de rien, tu vois ceci comme une aide. Certains pourraient trouver cela stupide de vouloir discuter avec des prisonniers mais, une partie de toi n’a de cesse de se dire qu’une correspondance avec le monde extérieur peu parfois aider à ne pas devenir fou. Tu n’es jamais rentré dans ce genre d’endroit mais, tu as vu suffisamment de film ou de séries portant sur la chose pour te faire une idée. Peut-être pas une idée aussi proche de la réalité que tu le penses mais assez pour savoir que la vie n’est pas simple là-bas. D’ailleurs, tu as subitement en tête l’un des plus gros clichés — ou bien serait-ce plus une sorte de rumeur — de ce type d’endroit : les douches. Est-ce qu’il y a vraiment plus d’un détenu qui se fait pénétrer son étoile noire sous les douches ? Oh mon dieu. Tu déglutis subitement, te sentant bien vite gêné de penser à cela. Tu... Non. Tu n’as pas envie d’imaginer ce genre de choses avec lui. Non non non. Tu fermes bien fort les yeux quelques secondes, tu te forces à oublier ce à quoi tu viens de penser et, en les rouvrant, tu reposes ton regard sur ton chemin pour écouter les quelques mots d’Owen.
Sans risque ? Ces mots te font un peu mal au coeur. Tu n’imagines définitivement pas ce que s’est que d’être détenu et, tu ne le souhaites pas. Jamais. Cependant, il y a autre chose que tu aurais souhaitée, mais que tu n’as pas eue : des questions sur ton père. Il n’en pose qu’une mais cela suffit à te faire mal. Oh, bien entendu. Tu sais qu’il n’a pas fait cela pour te faire du mal, c’est certainement la même curiosité qui anime tes mots quand tu lui poses des questions sur la prison mais... là c’est différent. Si lui a pu avoir une fin heureuse en sortant de prison, toi, tu n’as jamais revu ton père et, c’est une chose qui encore aujourd’hui te fait mal.. Tu peines à imaginer le moment où tu vas devoir annoncer qu’il n’est finalement plus considéré comme disparu mais, comme mort. Tu ne veux pas non plus imaginer les moments où tu iras te recueillir sur sa tombe.. Sur une tombe vide de tout corps, de toute trace de son adn. À qui pourrais-tu parler avec ça ? Déjà que le concept même de simplement parler à une pierre froide dans un cimetière ne t’intéresse pas. Là.. c’est encore pire parce que tu sais que personne ne t’écoute de l’autre côté. C’est donc à cela que tu es destiné c’est ça ? À vivre comme une orpheline sans parents, sans famille ? Tes parents biologiques, tu ignores déjà tout d’eux. Tu n’as jamais su à quoi ils ressemblaient, ni même s’ils étaient toujours en vie. Ils n’ont de toute manière même pas voulu de toi. Tu as simplement été jeté dans une fosse et abandonné. Comme on jette un vulgaire chien quand on en voit plus l’utilité ou qu’il est devenu trop encombrant.
Ca y est, tout se bouscule dans ta tête. Tu as envie de laisser couler la tristesse qui vient d’envahir ton coeur mais, tu ne fais rien de cela. Tu n’es pas comme ça. Tu n’aimes pas faire ça. Alors tu bloques, tu bloques tous tes sentiments aussi bien que tu sais le faire en général. En parallèle, maintenant dans le restaurant, tu entends Owen bredouiller quelque chose, mais.. en réalité tu l’écoutes à peine. Tu te concentres bien trop sur ton malheur pour l’écouter convenablement. Tes poings, enfouis dans tes poches se serrent, tu serres les dents et... tes yeux s’ouvrent finalement en grand à son geste. Quoi ? Qu’est-ce qu’il.... ? Il te...? Il est désolé ? Cette fois, tu as bien entendu ses mots. Comme tu sens parfaitement ses bras autour de tes épaules. Tu ne sais pas ce que tu dois faire. Il y a bien trop d’information qui circulent dans ton crâne à l’instant. Le repousser ? Le laisser faire ? Pleurer sur son épaule même ? Non. Non. Mais il va falloir se décider parce que les secondes s’écoulent à une vitesse folle et, tu ne veux pas être interrompu par un serveur avant que tu ais fait le moindre geste. Alors, lentement, finalement, tu sors une main de ta poche que tu viens glisser dans son dos. C’est un câlin bien pâle que tu lui offres, mais tu es toujours en proie aux larmes et, tu ne voudrais pas t’effondrer dans ses bras. Malgré tout, tu le lâches assez difficilement quand tu entends une personne s’approcher de vous. Ton regard dévie bien assez vite de lui une fois la tête loin de ses bras.
Ça va allez. Réponds-tu simplement. Ça.. Ça va allez, Owen. N’en parlons plus.
Tu glisses à nouveau ta main dans ta poche, comme pour te fermer à nouveau telle une huître. Le pauvre.. Tu te détestes un peu d’être ainsi avec lui là.. Il ne voulait pas te faire de peine, tu en es certaine, mais.. tu réagis comme si c’était lui la cause de la disparition de ton père. Oh, putain... Grommelles-tu intérieurement avant de te forcer à sortir tes mains de tes poches. Histoire de paraître un peu moins grognon et plus ouverte. C’est heureusement à ce même moment qu’une personne vous accueilles.
Une table pour deux personnes s’il vous plaît. Nous n’avons pas de réservation.
Il suffit de ces quelques mots pour que vous soyez invité à suivre cet homme à travers la salle pour prendre place à une table. Tu espères d’ailleurs, durant ce petit laps de temps qui sépare l’entrée du restaurant de votre table que l’appétit te reviendra mais.. ce n’est pas vraiment le cas. Au contraire, tu as l’estomac plus noué encore qu’il y a quelques secondes. Fait chier.. Tu n’as pas envie qu’il se sente coupable de ton manque d’appétit.. Toi qui avais le ventre grognant avant d’arriver d’ici.. Fuck.



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