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 La bonne et la bête. ft. Abban Wyndham-Price

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Invité a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 19:11 #






La bonne et la bête.


Encore quarante longues minutes de trajet. C'est beaucoup trop long, pense Lorna, affalée dans un siège du métro New Yorkais. Aujourd'hui est un jour de travail de plus, pour la fausse blonde. Et cette fois, elle ne lésine pas sur la destination ; le Bronx. Mais pour quoi faire, bon sang ? L'offre était alléchante, certes. Un motel qui semble avoir besoin d'un bon coup de dépoussiérage. La jeune femme est embauchée pour trois journées où elle sera chargée de nettoyer de fond en comble l'établissement qui n'a pas été remis au propre depuis... Six mois. Lorna avait d'abord hésité, à l'entente de cette information. De plus, c'est un lieu public, donc déclaré à l'état. Sauf que l'état, lui, n'est pas au courant des activités illégales de la jeune femme sur le territoire américain. C'est précisément pour cette raison qu'elle n'accepte que les contrats au black. Mais lorsqu'elle avait émis son hésitation, le gérant du motel lui avait avoué au téléphone la prendre au black, car il n'avait pas les moyens d'embaucher une technicienne de surface officielle, d'autant plus qu'il lui fallait garder de l'argent pour la réouverture de son établissement. Ceci expliquait donc aussi pourquoi rien n'avait été nettoyé depuis des mois. Certes, l'histoire était quelques peu litigeuses, et la fausse blonde en avait conscience en acceptant l'offre. Mais Lorna a besoin d'argent, c'est indéniable. Refuser des contrats pareils serait pure folie. C'est pourquoi elle devra faire ce foutu trajet interminable, pendant trois longues journées.

Après avoir quitté le métro New Yorkais, l'Ecossaise se dirige vers l'adresse du motel. Elle a encore quinze minutes de marche avant d'arriver à destination. Durant ce temps, relativement court, Lorna croise une multitude de visage, d'ethnies, de classes sociales, sentant malgré tout une pauvreté et une précarité ambiante dans ce quartier. Evidemment, elle connaît la réputation du Bronx. Mais entre connaître et voir, il y a toujours une différence. Il lui vient alors à l'idée qu'il faudra bien -en tant que future journaliste qui se respecte- venir dans le coin prendre des notes sur les conditions de vies, qui semblent parfois alarmantes.

C'est en faisant cette conclusion qu'elle se rend compte qu'il y a pire encore, il y a ce fameux motel où elle va passer trois jours. Elle y fait à présent face et un frisson parcours son échine. Devant elle, s'étend un parking à la route abimée, aux marquages disparus, puis s'élèvent ensuite les murs fissurés d'une enceinte défraîchie, au toit troué et mal isolé. Lorna songe alors qu'avant d'appeler une technicienne de surface, le patron aurait plutôt dû appeler une entreprise de rénovation. Mais qu'importe, elle n'est pas là pour ça, et plus vite elle s'y mettra, plus vite elle partira. Lorna rejoint donc sans attendre l'accueil où un homme dégarnis et plutôt âgé l'attend. Elle se présente, et il faut au moins trois bonnes minutes à son interlocuteur pour comprendre ce qu'elle fait là. Une fois qu'il a saisit, il lui indique qu'elle n'a pas à récurer l'entièreté du bâtiment, mais simplement les chambres du rez-de-chaussée qui, elles, n'ont pas besoin de travaux. La fausse blonde ressent alors un énorme soulagement, tout en prenant soigneusement le trousseau de clés des chambres dont elle doit s'occuper.

Quelques instants plus tard, la jeune femme pénètre la première chambre, dans laquelle il s'est probablement produit une tornade, ou quelque catastrophe du genre. La moitié des meubles sont cassés, le sol est tâché de toute part d'une substance inconnue, sans compter les toiles d'araignées à chaque coin de la pièce. L'odeur nauséabonde donne un haut-le-cœur à Lorna qui n'a aucune envie de mettre les mains, littéralement, dans la merde. Pourtant, elle n'a pas le choix. Elle entreprend donc de faire son travail le mieux possible. Cette chambre à elle toute seule, lui prend déjà trois longues heures. Une fois terminé, elle ressent malgré tout un certain soulagement. Il y a dix chambres, ça lui fera environ trente heures de travail. Dix heures par jour. Ca lui convient. Elle referme donc fièrement la porte de la chambre propre comme un sous neuf et se dirige vers la deuxième.

Mais lorsqu'elle tente d'ouvrir celle-ci, la serrure semble coincée. Impossible d'ouvrir, comme si une clé était coincé de l'autre côté de la porte. De nature pas très douce, et plutôt débrouillarde, Lorna insiste et finis par forcer la serrure, l'amochant quelque peu. « Merde ! » dit-elle en pestant tout bas, espérant que le gérant ne verra rien. Sauf qu'elle oublie rapidement ce petit accident car, cette fois, l'état de la chambre est d'une toute autre nature. La saleté est présente, bien sûr, mais elle est surtout habitée. Des affaires de toutes sortes sont jetées de part et d'autre de la pièce. Et lorsque ce ne sont pas des vêtements ou des valises, ce sont des emballages de nourriture et de boisson qui jonchent le sol. L'odeur de renfermé est incommodante, à tel point que l'Ecossaise ne sait pas si elle ne préférait pas l'état de la première chambre. Elle laisse ses yeux se promener au sol, lorsqu'elle aperçoit une paire de chaussure un peu trop vivante à son goût. Elle relève les yeux et sursaute en découvrant un homme assis sur le lit. D'un âge mûr, les traits tirés, il semble être le locataire de la chambre. « Oh mon Dieu, je ne vous avais pas vu ! » dit Lorna sous le coup de la surprise. « Euh... Excusez-moi, je ne savais pas que certaines chambres étaient occupées. Je repasserais plus tard... » renchérit-elle en bafouillant, n'attendant pas une minute de plus pour se tourner vers la sortie.
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Invité a posté ce message Mar 2 Avr 2019 - 16:20 #



La bonne et la bête.

 
Paix à ton âme


Musique:


Les jours se suivaient et se ressemblaient tout particulièrement quand il s’agissait de moi. Je me levais, je buvais mon petit verre de whisky en feuilletant le journal vieux de deux jours - en me convainquant que c’était un nouveau de ce matin - et assistais à la dispute matinale de mes voisins bien plus défoncés que moi. Une douce routine qui finissait par me sembler aussi agréable que l’odeur putride de cette chambre. On dit que l’humain pouvait s’habituer à n’importe laquelle des situations tant qu’il y était exposé assez longtemps. Ce n’était pas faux car, au final, j’étais complètement blasé maintenant. Et puis, j’étais moi aussi un déchet donc ça aidait à accepter ce genre de choses.

Aujourd’hui, le boulot allait se passer en soirée donc j’avais tout mon temps pour végéter en slip en écoutant les délires de la voix de mon hémisphère gauche contre celle de mon hémisphère droit. On pouvait découvrir des choses plus qu’intéressante sur sois quand elles n’essayaient pas de m’influencer à faire des pancakes avec des petits confettis de couleur. Oui j’avais une vie lamentable pour le moment mais je crois que j’aimais ça. Le désordre, la salle de bain pas récurée, la lunette des WC relevée, mes slips en dessous du lit. La liberté quoi. Depuis que ma femme était morte j’avais fini par revivre. Comme quoi fracasser le crâne de quelqu’un ça vous change un homme ! Bon ! Fini de salir la mémoire de ma femme. Paix à son âme. Il était temps que je bouge mon cul et aille sous la douche.

Après une petite gratouille au cul, je me glissai sous les jets d’eau chaude et soupirai d’aise. La propreté corporelle ça avait tout de même ses avantages. 50 litres d’eau et une branlette plus tard, j’étais prêt à conquérir le monde. Enfin, seulement si le monde se résumait à cette chambre. Je posai mes pieds sur le carrelage froid et jonché de cheveux - ou de poils - et fis une mine un peu dégoutée. J’avais beau être bordélique, je n’appréciais pas cette sensation sur mes petons. Pas le choix. Il fallait que je cours à toute vitesse sur mon lit pour limiter les dégâts. Ouf ! J’étais sauvé. Merde ! Mon slip ! Je m’étendu du mieux que je pu pour en saisir un qui traînait dans une de mes valises. Je l’enfilai, fis pareille avec mes chaussette et là, la clinche de la porte se mit à faire du bruit.

Étais-je entrain de rêver ou essayait-on de rentrer par effraction dans mon espace personnel ? J’étais souvent pris par des délires imaginaires mais là c’était bel et bien la réalité. La porte s’ouvrit, la lumière pénétra dans ma grotte et une jeune femme fit son apparition. Je savais que j’avais un charisme fabuleux mais au point d’attirer des filles de son âge j’en doutais. Peut-être que c’était une strip-teaseuse ? Nan trop coincée. Je me contentai de ne pas bouger et me dis qu’elle finirait bien par me remarquer. Chose qui s’est fait très rapidement. Elle sursauta et me dit qu’elle ne m’avait pas vu. Je voulais bien que j’avais un âge avancé mais pas au point d’être reséché. Elle enchaîna sur le fait qu’elle reviendrait plus tard. Non, non, non, tu ne t’enfuieras pas aussi facilement. Je me redressai et posai ma main sur la porte pour la refermer.

- C’est la première fois que je vois une jeune femme apeurée par un Viel homme. Je suis là pour la journée alors autant que vous fassiez ce pourquoi vous êtes venue maintenant. Veuillez excusez ma dégaine, je sors de la douche. Je vais enfiler quelque chose de plus… décent.

Je m’éloignai d’elle affublé d’un sourire rapide pour aller m’habiller.

- Depuis quand on a un service de ménage ? Je ne vous ai jamais vue.


Et c’était bien dommage. Je n’étais pas un pervers mais j’avais des yeux c’était pour regarder, non ? Depuis le silence radio de Neal, je me sentais vraiment seul. J’avais besoin de compagnie, même si elle ne restait que verbale.


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