Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 18:18#
I You've got that power over me
The only one I know, the only one on my mind You've got that power over me
C’est comme une bouffée d’air frais, un moment d’oxygène que je veux prolonger du mieux que je peux. A mesure que les secondes s’écoulent, je sens qu’elle se détends, et me détends par la même occasion. Je déteste cette distance, ces non-dits, cette situation. Comment en ait-on arrivé là au juste ? Je veux dire, on était censé n’être qu’amis, qui profitaient parfois d’une partie de jambe en l’air. Sans que je m’en rende compte, tout a changé. Il est loin le temps de la simplicité. Je la regrette un peu, mais en me rappelant tout ce que Tessa m’apporte au quotidien, je suis hypocrite. Je ne desserre pas mon étreinte lorsqu’elle se décale pour pouvoir me contempler : « Et moi je n’aime pas du tout voir ça... » Sa main passe juste à côté de mon œil au beurre noir me faisant légèrement grimacer ; Je l’avais presque oublié lui. Il est moins douloureux mais l’est encore lorsqu’on le touche. Ce coup de poing je l’avait amplement mérité. Je pourrais dire que l’autre à autant morfler mais ce n’est pas vrai. Si je lui ai assené plusieurs coups, Blake m’a mis ko avec cette simple droite. Quelle idée de provoquer un boxer ? Même si c’est un connard de meurtrier. « Je ne te demanderai pas ce qui s’est passé, je n’ai pas envie de m’énerver contre toi mais ça ne me plait pas du tout » J’hausse les épaules en baissant légèrement le regard, sans rien ajouter. J’avais simplement besoin d’en prendre plein la gueule ce soir-là. Pour oublier. Pour avoir mal pour une bonne raison. « Tu me manques. Je sais que je l’ai déjà dit mais c’est encore pire que ce que je pensais. Je sais très bien pourquoi mais, je sais pas si je tiendrais jusqu’à fin mai, Tommy. » Mon cœur se serre encore au moment où je dépose mon front sur le sien. « On va tenir, Tessa. Parce que je refuse que tout se termine à cause de ce chantage »J’ai une folle envie de l’embrasser, de profiter de ce qui me reviens. Une première depuis des jours…mais je me retiens. Parce que je sais que si je commence, j’aurai envie de beaucoup plus. « On n’est pas obligé d’être aussi éloigné tous les deux. On s’impose une distance de sécurité, et je sais combien c’est difficile, mais… on n’a jamais été démonstratif quand on est entouré. On peut profiter de l’autre tout de même. »Mes mains encadrent sur son visage, mes lèvres finissent par se déposer sur son front.« Laisse-moi profiter de t’avoir chez moi, avec un sourire. »
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 18:36#
Avec les jours, le haut que je lui avais emprunté le lendemain de notre dernière nuit avait perdu de son odeur. Elle avait été remplacée par la mienne et je n’avais plus rien pour me réconforter – ou me torturer un peu plus à vrai dire. Là, je prends tout ce qu’il m’offre. Son étreinte, son parfum, le réconfort que ses bras forts éveillent … vraiment tout. Je voudrais que ça dure plus longtemps mais ce serait trop demander. Profiter de ce que j’ai déjà est merveilleux, pouvoir lui parler sans qu’il ne me laisse m’éloigner c’est presque une victoire. Une victoire contre l’autre abruti. « On va tenir, Tessa. Parce que je refuse que tout se termine à cause de ce chantage » Il refuse que tout se termine … C’est la seule grande partie de sa phrase que je retiens. Mon regard planté dans le sien, si je m’écoutais je l’embrasserai uniquement pour le remercier. « Cet homme a quand même pas intérêt à ce que je le croise. » Grogné-je d’un air boudeur. Je dis ça mais je ne serais même pas capable de lever la main sur lui. La violence, ça n’est pas dans mes habitudes même si là, c’est vrai, je rêve de lui coller un poing dans sa sale tête de petit connard. « On n’est pas obligé d’être aussi éloigné tous les deux. On s’impose une distance de sécurité, et je sais combien c’est difficile, mais… on n’a jamais été démonstratif quand on est entouré. On peut profiter de l’autre tout de même. Laisse-moi profiter de t’avoir chez moi, avec un sourire. » Si je souris – et c’est très discret – c’est uniquement à cause du baiser qu’il dépose sur mon front et qui me fait soupirer d’aise. Ce n’est pas forcément là où je veux ses lèvres seulement un vrai baiser nous ferait perdre la tête. « Je veux bien mais c’était avant que je comprenne que je t… » Je simule à la perfection le fait d’avoir quelque chose dans la gorge à cause de l’émotion alors qu’en réalité je m’insulte d’avoir encore failli le dire. Maintenant … au pire moment « … Pardon, c’était avant que je tienne à toi autant et avant l’exclusivité. Sans cette distance tu sais qu’on va finir par déraper. Pas seulement parce que ça fait quasiment vingt jours que je suis frustrée, mais parce que je serais capable de céder et de faire un geste qui nous trahira. » Je soupire et laisse ma tête tomber contre son torse. « Je veux simplement être avec toi, c’est tout. Je le veux tout le temps et très fort. »
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 20:23#
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« Cet homme a quand même pas intérêt à ce que je le croise » Sa mine boudeuse et ses paroles me font presque rire. « Qui a envie de se battre maintenant ? » Je me retiens de lui dire que ça lui donne des airs sexy, ce serait nous remuer le couteau dans la plaie ; et on le fait déjà trop assez. Je tente de lui dire qu’on peut le faire, qu’on n’a pas besoin de se tenir aussi éloigné. C’est vrai, non ? On arrivait très bien à être proche sans être affectif ? « Je veux bien mais c’était avant que je comprenne que je t… » Elle tousse devant moi sous mon regard intrigué. Qu’elle quoi ? « …Pardon, c’était avant que je tienne à toi autant et avant l’exclusivité. Sans cette distance tu sais qu’on va finir par déraper. Pas seulement parce que ça fait quasiment vingt jours et que je suis frustrée, mais parce que je serais capable de céder et de faire un geste qui nous trahira. » Elle n’a pas tort. La preuve, j’ai cédé à peine quelques minutes. On est donc condamnés à ne plus se voir tant qu’on n’a toujours pas trouvé de solution ? Sa tête retombe sur mon torse, mes mains viennent aussitôt s’aventurer dans ses cheveux et lui caresser le crâne. « Je veux simplement être avec toi, c’est tout. Je le veux tout le temps, et très fort. » Je déglutine. Je ne sais pas quoi dire. J’éprouve la même chose, mais j’ai peur que si je m’ouvre autant, elle ne tienne définitivement plus. Et si elle ne tient plus, je ne la repousserai pas. Je n’en aurai pas la force. Tout ce que je trouve à dire c’est : « Je sais… » C’est doux, presque un murmure. Je regrette simplement de me fermer pour la première fois devant elle. D’ordinaire, elle sait presque tout. Devine tout. Mais je suis terrifié à l’idée qu’elle sache tout. Qu’elle sache vraiment tout. « Est-ce qu’on peut juste profiter de cette journée, sans être avoir un fossé entre nous et sans un dérapage ? Juste aujourd’hui ? » Une petite piqure dose de drogue, c’est tout ce que je demande. Etre près d’elle, pas avec elle, c’est tout ce que je désire.
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 20:45#
« Qui a envie de se battre maintenant ? » Parce que je n’ai pas envie de reconnaître qu’il a raison, je fais la moue. Ça reste tout de même différent, non ? Lui a cette fâcheuse habitude de régler les choses par les poings lorsqu’il n’arrive pas à tout garder en lui, moi … c’est la première fois que je ressens le besoin de cogner aussi violemment une personne. Une personne qui l’aura bien cherché en plus. « Il le mérite. » Lâché-je, ce qui n’excuse rien je le sais. C’est tout de même vrai, il mérite même que le karma se retourne contre lui histoire de lui faire payer la souffrance qu’il impose aux gens parce que je sais que nous ne devons pas être les seuls. Mais ça, je cesse d’y penser assez vite. Non seulement je manque de dévoiler ce que je ressens trop clairement mais je suis également obligée de lui rappeler que même si nous voulons sincèrement nous voir et croire que nous sommes capables de résister à la tentation, nous finirons toujours par céder. Irrémédiablement attirés, comme des aimants, il n’y a qu’à voir ce qui se passe maintenant, à l’abris des regards. « Je sais… » Murmure-t-il en caressant affectueusement mes cheveux. A nouveau je ferme les yeux et me laisse aller dans ses bras, mes mains passant dans son dos et remontant jusqu’à ses omoplates. « Est-ce qu’on peut juste profiter de cette journée, sans avoir un fossé entre nous et sans un dérapage ? Juste aujourd’hui ? » Tête relevée vers lui, mon menton posé contre son torse, j’inspire un grand coup pour me donner du courage et expire lentement. « J’ai le droit au contact physique ? Sans arrière-pensée avant que tu dises quoi que ce soit. » Rappelé à l’ordre avant qu’il n’ait pu dire – ou même penser quoi que ce soit – je souris un peu plus naturellement cette fois. « Par contre tu seras gentil d’éviter de prendre trop souvent ton filleul dans les bras, ça perturbe mes hormones de voir un bel homme avec un bébé dans les bras. » D’autant plus un homme qui m’attire autant que Tommy. « C’est toi qui ne veux pas de dérapage et j’ai pas spécialement envie de me torturer encore plus. » Déclaré-je toujours dans ses bras. J’ai déjà comme l’impression qu’on va jouer avec le feu toute la journée, autant éviter la catastrophe. « En revanche, le soir de la remise des diplômes je me fous de ce pauvre type, toi et moi on va rattraper ce long mois sans se voir. Ma famille attendra, je préfère célébrer ça avec toi. » Il sera peut-être encore trop tôt mais je ne serais plus étudiante, j’aurais déjà un pied dans la vie active, les deux dans le métier. Et bon sang, je ne tiendrai pas plus.
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 21:04#
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« Il le mérite » C’est certain même. Avec toutes ses années de carrière, je sais très bien qu’il y’a des opportunistes, qui se croient tout permis. Surtout pour venir faire chanter des personnes. C’est presque ridicule. Mais cette pensée finit vite par s’effacer lorsqu’il est question de nous, à nouveau. Comme à chaque fois, toutes mes pensées sont vers elle et sa proximité n’aidant pas, j’en profite à mort. Je lui demande simplement si on peut juste profiter aujourd’hui, parce que je ne souhaite pas qu’elle parte, ni ne tolérerait d’être aussi loin d’elle comme tout à l’heure. « J’ai le droit au contact physique ? » Relevant sa tête vers moi, mes yeux s’abaissent pour croiser les siens. « Sans arrière-pensée avant que tu dises quoi que ce soit. » J’acquiesce un léger sourire aux lèvres : « D’accord » osais-je simplement lui répondre. J’aurai pu lui dire qu’elle avait le droit à tout, mais c’est faux. Faut être réaliste. « Par contre tu seras gentil d’éviter de prendre trop souvent ton filleul dans les bras » Là, c’est moi qui me recule d’elle, l’air intrigué. Pourquoi me demande-t-elle ça ? « Ça perturbe mes hormones de voir un bel homme avec un bébé dans les bras. C’est toi qui ne veux pas de dérapage et j’ai pas spécialement envie de me torturer encore plus. » Je n’arrive pas à effacer ce sourire qui se dessine sur mes lèvres. Elle admet que me voir avec un bébé lui fait quelque chose, même une pensée m’attriste soudainement qu’elle ne connaîtra jamais l’effet d’avoir son propre enfant. Cela dit, j’y ai eu le droit sans être lié à Tyler par le sang. « Mais…il est trop mignon, aussi ! » Difficile de résister à Peter, et à ses petites manies déjà qu’il prend en grandissant chaque jour. En voyant l’air renfrognée de Tessa, je capitule : « D’accord, d’accord…je prendrai plus Peter dans mes bras. » Je lui dépose un nouveau baiser sur le front où elle reprend la parole : « En revanche, le soir de la remise des diplômes je me fous de ce pauvre type, toi et moi on va rattraper ce long mois sans se voir. Ma famille attendra, je préfère célébrer ça avec toi. » Nouveau serrement au cœur, nouveau sentiment de manque, nouveau soupire. J’acquiesce mais finit par lui sourire, masquant tout difficulté à tenir jusque-là : « Je te promets Tessa Goldstein que ce soir-là, je te baiserai toute la nuit. » Ses yeux s’écarquillent, je sais qu’à ses moindres mots, je viens d’enflammer sa petite culotte mais je ne m’y attarde pas. Je dépose enfin un baiser rapide et chaste sur ses lèvres avant de me séparer d’elle et de l’inviter à descendre rejoindre la fête : « Allez viens, qu’on ne remarque pas notre absence. »
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 21:28#
Le simple fait de le voir sourire fait que mon cœur s’emballe. L’effet qu’a sur moi ce petit rictus est indescriptible. Il me rend heureuse, presqu’euphorique même. Comme tout chez lui. Parce que c’est ça en fait, Tommy me rend heureuse. Au départ ce n’était que notre amitié, le fait de parler avec lui – surtout de sport – de plaisanter aussi. Petit à petit c’est devenu plus. Sa présence me réconforte, il sait trouver les mots exacts pour calmer mes crises de panique lorsque j’en ai et, surtout, il a ce pouvoir de lire en moi avec une facilité déconcertante. Il n’y a pas une chose que je n’aime pas chez lui, pas même ses défauts, mais son sourire pourrait me faire tomber à la renverse. « D’accord » A mon tour de laisser un petit rictus étirer mes lèvres. Je suis une gamine un peu trop fière à l’idée de pouvoir contourner les règles même si ce n’est pas grand-chose. Seulement pouvoir le toucher … être un minimum tactile sans éveiller les soupçons, c’est plus que ce que j’espérais. Heureuse mais pas aveugle, je vois bien que ce que je lui demande le surprend avant qu’il ne se ravise et se remette à sourire. « Mais… il est trop mignon, aussi ! » Sourcils froncés, c’est ma façon silencieuse de lui dire que je ne lui laisse pas tellement le choix s’il veut lui aussi obtenir quelque chose de ma part. « D’accord, d’accord… je prendrai plus Peter dans mes bras. », « Bien, par contre moi j’ai le droit. Je l’ai pas encore eu dans mes bras ce tout petit être. » Le dernier bébé que j’ai eu dans mes bras doit être Zach, mon neveu de deux ans plus jeune que Tyler. Ça remonte à une éternité. « Je te promets Tessa Goldstein que ce soir-là, je te baiserai toute la nuit. » Ramenée à la réalité par les paroles crues de Tommy, je sens aussitôt mon entrejambe s’animer, pleine de désir. « Oh bordel, ne répète plus jamais ça ou dis-le de façon plus imagé s’il te plait. » Je gigote un peu, calmée ensuite par le court mais agréable petit baiser qu’il m’offre même si notre séparation ne me plait déjà pas. « Allez viens, qu’on ne remarque pas notre absence. » A contrecœur, je passe devant lui, redescend et gagne à nouveau le jardin où, apparemment, personne n’a encore remarqué notre départ. Je file droit vers le couple du jour, m’assurant tout de même que Tommy reste dans les parages et pose mon regard sur Peter. « Je peux ? J’ai pas encore eu l’occasion de faire entièrement connaissance avec ce petit homme. » Wyatt approuve d’un mouvement de la tête, lance un regard derrière moi, et glisse délicatement le bébé dans mes bras. « Je te le laisse quelques minutes, je dois me charger d’un truc. » J’acquiesce sans quitter des yeux Peter qui attrape mon index que j’approchais de son nez et qu’il décide de mettre dans sa bouche privée pour le moment de dents. « J’espère au moins que j’ai bon goût. »
Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 21:59#
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« Bien, par contre moi j’ai le droit. Je l’ai pas encore eu dans mes bras ce tout petit être » Je ne sais pas quel effet me fera de la voir porter Peter. J’ai assez hâte de voir ça, alors j’acquiesce tout simplement. Une énième requête de sa part ; j’ose lui dire exactement ce que je pense. Je sais qu’elle aime tant mes paroles crues : « Oh bordel, ne répète plus jamais ça ou dis-le de façon plus imagé s’il te plait » Je ricane en la voyant imaginer et gigoter sur elle-même. Je ricane encore en l’attendant dans les escaliers. « Qu’importe mes paroles, ça ne changera rien aux faits » J’hausse les épaules avant que je l’invite à me suivre. Elle passe devant moi, mon regard s’arrêtant sur ses fesses qui me manquent terriblement. Mais je chasse ça assez vite lorsqu’on arrive tous deux dans le jardin. Tout le monde semble avoir continué leur vie, sans que notre absence n’ait été remarquée. Tessa se dirige vers Peter, moi je la suis mais m’arrête devant la table de la bouffe et prends quelques chips et une bière. Wyatt s’éclipse, Cassie discute avec son père, Tyler joue avec les plus petits, et moi…je regarde de nouveau Tessa. Elle a enfin Peter dans les bras, et ça m’arrache un sourire. Je ne l’avais très peu vu avec son neveu, je ne l’ai jamais vraiment vu maternelle, et cette vision m’enchante vraiment. Plus qu’elle ne le devrait. Et puis, cette claque me revient en perspectif : elle est stérile. Ça ne devrait rien changer, mais quelque chose en moi le réalise enfin. « J’espère au moins que j’ai bon goût » Je manque de m’étouffer avec ma chips. Elle a le don de dire des paroles à double sens, sans s’en rendre compte. Une main vient me tapoter le dos tandis que mon regard croise celui de Tessa qui écarquille les yeux, comprenant ce qu’elle vient de dire. « Ça va ? » C’est le père de Wyatt qui me sauve la mise. Je m’empresse de boire une gorgée de bière avant d’ajouter : « Oui, j’ai avalé trop vite. » « Bien…Oh, je voulais te remercier pour tout, Tommy » « Ce n’est rien, je le fais avec plaisir » Je souris alors que la main de Connor reste sur mon épaule : décidemment, les Farrell ont une fâcheuse tendance à toucher mon épaule. « Je parle surtout du chèque. T’étais… » « Je vous arrête toute de suite Connor… » Je le connais depuis trop d’année pour ne pas être franc avec lui. « C’est un plaisir. Peter pourra payer ses études. Tant que je peux, je me le permet » Connor acquiesce. Il sait très bien que sa famille ne roule pas sur l’or, même si Wyatt gagne bien sa vie – Il en va de même avec les Rhodes, Cassie est en chômage technique…je ne fais que leur donner un coup de pouce. « J’apprécie » La voix de Connor est lourde d’émotions. Je lui souris en lui tapant l’épaule : « Profitez donc de la journée, et ne pensez plus à ça » Il acquiesce, une seconde avant de s’éclipser. Tessa m’observe à nouveau, tentant de deviner ce que j’ai pu faire.
Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 10:49#
Tandis que nous regagnons la petite fête, je tente de ne pas trop penser aux paroles de Tommy et à ce qu’elles ont provoqué en moi. Enormément de désir pour sûr et que je ne pourrais pas satisfaire, du moins pas comme je le voudrais. Il faut que j’oublie, que je me focalise sur autre chose que sur mon corps frustré et tendu comme jamais. Ma seule solution est de me concentrer sur le roi de la fête, le petit Peter que je pique des bras de son père pour m’émerveiller devant cette toute petite créature. C’est dans des moments comme celui-ci, alors que je tiens un bébé dans mes bras, que je ressens quelques regrets de ne pas pouvoir en avoir un. S’il existe tout un tas de solutions pour être mère sans passer par la grossesse, depuis un temps il y a cette partie de moi qui commence à regretter. Pourtant, c’était la seule solution pour me sauver à l’époque et ça ne m’avait pas dérangé plus que ça. A seize ans on ne pense pas forcément à devenir mère, certainement pas moi en tout cas. Maintenant … c’est un peu différent malgré ma vie amoureuse un peu compliquée. Je continue de regarder le petit bonhomme, sourire léger aux lèvres puis détourne mon regard lorsque j’entends quelqu’un s’étouffer derrière moi. Mes iris tombent sur Tommy qui me fixe en tentant de retrouver sa respiration et je comprends immédiatement. Gênée mais à moitié amusée, il a bien sûr pris ce que j’ai dit dans un sens loin d’être innocent et je secoue la tête tout en berçant le bébé dans mes bras. « Ton parrain est un vrai pervers … » Je souffle avant de déposer un baiser sur son petit front. Il sent bon la crème pour bébé et le talc ce qui m’apaise. Sans trop savoir quoi faire, je regarde autour de moi, toutes ces personnes occupées à discuter entre elles et le père de Wyatt qui discute avec Tommy visiblement ravi et ému. Sourcils froncés, je les laisse tout de même terminer leur discussion avant de m’approcher. « Qu’est-ce que tu as encore fait ? » Demandé-je sur un ton amusé. Peter calé dans mon bras, je tire une chaise vers moi et m’installe, la tête levée vers mon voisin qui n’a pas le temps de répondre que son fils arrive comme une fusée, fouille dans le sachet de chips et s’arrête en me voyant avec le petit dans les bras. « Toi aussi tu voudrais en avoir un ? » Me questionne-t-il avec tant d’innocence que je n’arrive pas à retenir mon sourire. « Un jour peut-être, mais retourne jouer petit curieux. » J’ébouriffe ses cheveux ce qui le fait grogner et n’ose pas regarder en direction de Tommy une fois plus ou moins seuls. Ça ce n’est pas le genre de discussion que nous avons aussi proches soyons nous. Il sait pour ma condition mais je n’en parle pas tellement que ce soit de mes sentiments ou de mes options.
Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 21:33#
I You've got that power over me
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J’ai toujours eu un esprit mal placé, trop souvent porté sur le sexe ou tout autre plaisir tendancieux. S’il y a bien quelqu’un qui peut mal interpréter les choses, ou placer une phrase perverse c’est bien moi. Et puis, j’aime dire les choses d’une manière directe, parfois crus. Tessa, c’est tout l’inverse. Elle a une fâcheuse tendance à ne jamais se rendre compte de ce qu’elle dit, de ce qu’elle évoque. Ce n’est qu’après coup, après que quelqu’un qui le lui a fait remarquer, qu’elle comprend sa phrase, et qu’elle rougie. Je ne distingue pas forcément ses paroles étant sur le point de m’étouffer. Heureusement l’aide de Connor Farrell m’est précieuse. Je discute légèrement avec lui avant qu’il ne s’éclipse et que mon regard ne se pose à nouveau sur cette déesse. « Qu’est-ce que tu as encore fait ? » J’hausse les épaules en souriant. Je n’ai pas l’habitude de m’étendre sur mon argent, je préfère aider les gens qui en ont vraiment besoin. J’avoue ne pas avoir hésité lorsque j’ai fait le chèque : 150 milles dollars, voilà ce que Peter a récupéré en argent sur son compte. Beaucoup plus qu’il n’aurait dû avoir. Mais au moins, il pourra payer n’importe quelle étude qu’il voudra. Ce n’est rien pour moi, ce sera tout pour lui. Je m’assis en face d’elle, avant de boire une gorgée et d’ajouter : « J’ai juste offert un coup de pouce pour la future vie de mon filleul » Et si Cassie et Wyatt refaisait un autre gamin derrière et que j’ai toujours cette même aisance, j’en ferai de même. Parce que pour moi, Wyatt est ce qui se rapproche le plus d’un frère. Leonel est mon meilleur ami, certes. Mais notre relation avec le flic remonte à si longtemps que je ne me souviens plus du nombre exacte d’année. Tyler arrive en fusée, prends des chips à la volée, et demande à sa tante : « Toi aussi tu voudrais en avoir un ? » Je sonde la réaction de Tessa, qui semble sourire. « Un jour peut-être, mais retourne jouer petit curieux. » Mon fils file très rapidement rejoindre les autres alors que je n’ai toujours pas quitté Tessa. Ça lui va merveilleuse bien : avoir un bébé dans les bras. On a jamais parlé de sa condition – du moins seulement rapidement lors de notre première fois non protégée. J’ai l’impression qu’elle remonte à si longtemps que j’en ai oublié la vérité. Tessa, je l’accepte comme elle est. Mais ça…tomber enceinte, porter son enfant, mettre au monde, elle ne le connaîtra jamais. Et je ne sais même pas comment elle se sent par rapport à ça. Surtout maintenant qu’un nouveau bébé arrive dans son entourage. Je n’ose pas entamer la conversation ; de toute manière en ais-je vraiment le droit ? Je dois la regarder si intensément qu’elle finit par remonter son regard sur moi et m’interroge du regard. J’avais oublié qu’elle devinait tout. « Rien, j’ai eu un moment d’absence » Si elle veut m’en parler, elle le fera. Je n’engagerai rien, et puis de toute manière, ce n’est certainement pas l’heure ni l’endroit de parler de ça. « Alors… » Débutais-je la conversation, avec un vague sourire : « Ça fait quoi d’avoir quitté cette maudite pizzeria ?! »
Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 22:16#
Assise sur l’une des chaises de jardin, je berce instinctivement Peter contre moi alors qu’il continu de suçoter mon index mais avec moins en moins de conviction. Inutile de baisser les yeux vers lui pour savoir qu’il est en train de s’endormir malgré les bruits tout autour de nous. Dire que j’ai l’habitude serait exagéré. Il n’y a plus de bébés dans mon entourage depuis un petit moment maintenant mais il faut croire qu’il y a des gestes que j’enregistre telle une éponge et qu’à tout moment ils ressortent. « J’ai juste offert un coup de pouce pour la future vie de mon filleul » Mes yeux plissés et parce que je connais parfaitement Tommy, je sais que ça signifie que son argent est entré en jeu. Comment lui en vouloir ? Il ne veut que le bien de son filleul et si j’étais à sa place, aussi aisée financièrement parlant, je ne me gênerais pas pour faire plaisir à mes proches. C’est exactement ce qu’il est en train de faire. « Ça ne me surprend absolument pas … On t’a déjà dit que derrière tes airs de gros dur pervers tu as un cœur énorme, Tommy ? » Il est tellement plus que ça en réalité. Oh, il ne se gêne pas pour dire ce qu’il pense comme il le pense, au point de faire réagir un peu trop vivement mon corps par moment, mais il est d’une loyauté à toute épreuve et si aimant que je me demande souvent comment Lisa a pu se servir de lui et lui faire du mal. Moi je pourrais que penser à lui offrir du bonheur à cet homme. C’est éclipsé par l’arrivée et le départ éclair de Tyler avec une question à laquelle je ne m’attendais pas. Une question qui semble plonger Tommy dans une sacrée réflexion. Ses yeux me fixent mais son esprit n’est plus là. Je ne saurais dire à quoi il pense exactement mais je me doute que c’est lié à ce que son fils a demandé. A moi et ma condition dont je pourrais lui parler si j’avais un peu plus de courage. Et si nous n’étions pas aussi entourés. Mais il finit par réaliser que je me pose des questions et revient à lui. « Rien, j’ai eu un moment d’absence » Je n’insiste pas, si je le fais je ne pourrais plus m’arrêter et ce n’est ni le moment, ni l’endroit. « Alors… Ça fait quoi d’avoir quitté cette maudite pizzeria ?! » Mon petit rire semble déranger Peter qui s’agite un instant puis se calme. « Déjà, ça t’arrange toi. Généralement ce qui t’arrange, m’arrange même si là … t’es un peu trop fier de ta victoire. » J’en ai entendu parler du fait qu’il a répété sans arrêt avoir réussi à me faire céder. « C’est étrange. D’avoir plus de temps pour moi je veux dire. J’ai pas vraiment l’habitude et je dois encore m’y faire. Mais c’est un soulagement aussi. Et il n’y aura plus qu’un homme qui me mettra la main aux fesses. » Encore une fois, je réalise ce que je dis après coup et me mords la langue. Parler de ça alors qu’il ne peut même pas me toucher comme il le voudrait – et comme je le voudrais – ce n’est pas malin. « Désolée … » M’excusé-je dans une petite grimace.
