Hold my love in his hands / wassie

Je suis stressé, un peu comme avant chaque moment où je partais dans le feu de l'action que ça soit avec l'armée ou en tant que flic. Angoissé à l'idée de rencontrer une gamine de quatre ans … Je deviens réellement ridicule ! Elle ne va pas me bouffer quand même mais c'est comme si. Putain ! Je n'arrive pas à déstresser, le regard fixé sur la route, les mains crispées autour du volant. Je sens le regard de Cassie poser pour moi sans oser tourner la tête vers elle. Elle va vouloir me rassurer et je l'aime pour ça, seulement j'ai besoin de me calmer tout seul. De me prouver que j'en suis capable. J'expire lentement et tente de faire disparaître le nœud dans mon estomac. Il faut que je me calme ! Tu peux le faire, Farrell. T'as connu pire, idiot ! Lèvres pincées je tourne dans la rue du foyer où elle se trouve. Ma gamine. Ma fille. Emma. Ça me semble toujours aussi irréel. Garé, je relâche le volant et frotte mes mains sur mon pantalon osant enfin regarder ma petite amie. « Vas-y, c'est le moment de me dire que ça va bien se passer avant que je ne panique totalement. Parce que là je suis à deux doigts de repartir. » Ma voix pue l'angoisse… On se reprend femmelette ! J'ai besoin de son soutien. Il faut que je puise dans celui-ci. Je n'arrive pas à me calmer tout seul. Je fais quoi si ça se passe mal ? Si je lui fais trop peur et que l'assistante sociale juge qu'on ne pourra s'occuper d'elle ? Maintenant l'idée qu'elle finisse dans le système jusqu'à sa majorité me donne la nausée. En total contradiction avec ma réaction lorsque j'ai appris son existence. Mais j'ai eu le papier entre les mains. Je suis son père, je ne peux pas les laisser lui bousiller sa vie. « On a bien pris la peluche, hein ? » Je regarde derrière et je soupire, soulagé de voir le petit lion sur le siège arrière. Ça va aller ...

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@Cassie Rhodes & @Wyatt Farrell

Je suis morte de trouille. Intérieurement, c’est Bagdad, parce que nous allons rencontrer sa fille. Sa petite Emma de quatre ans. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Est-ce qu’elle sera muette ? Bavarde ? Ouverte ? Renfermée ? Est-ce qu’elle lui ressemblera autant qu’en photo ? Comment va-t-elle réagir ? Comment va réagir Wyatt ? Comment moi, je vais être ? J’ai beau tenté de rester calme pour apaiser et ne pas faire paniquer plus mon amoureux, mais je suis une véritable boule de nerf. Au vu des mains de Wyatt qui agrippent le volant, je sais qu’il est encore pire. Alors je ne dis rien. Je laisse simplement ma main retrouver sa nuque pour tenter de l’apaiser. Lorsqu’on se gare enfin, je lui laisse quelques instants. Je sais qu’il va finir par exploser, chose qui n’arrive pas à tarder : « Vas-y, c’est le moment de me dire que ça va bien se passer avant que je ne panique totalement. Parce que là je suis à deux doigts de repartir » Je l’étudie une seconde, avant de décrocher ma ceinture et je me tourne un peu plus vers lui. Ma tête s’approche de lui et dépose un léger baiser sur ses lèvres parce que je sais que c’est le seul moyen de l’apaiser vraiment. « Je t’aime Wyatt…quoi qu’il arrive. » Ma main se glisse dans la sienne et vient entrelacer nos doigts pour lui montrer que je ne vais nulle part. J’ai pris l’habitude d’être forte pour les gens que j’aime quand moi-même je me sens en difficulté. C’est tellement devenue une routine qu’il m’est facile de masquer mes émotions. J’ai la trouille. Je suis autant paniqué que lui. Mais c’est ensemble qu’on va le faire. Ensemble qu’on va plonger. « On a bien pris la peluche, hein ? » Je lui souris tendrement alors que son regard regarde à l’arrière. « Oui, bébé. Tout va bien. » Je l’embrasse une dernière fois avant d’ouvrir délicatement la porte de mon côté. « Allez viens, on nous attend » Je l’entends soupirer grandement lorsque je sors de la voiture et ouvre celle de derrière pour récupérer la fameuse peluche. Lorsqu’il me rejoint, il saisit ma main…et je sais qu’il ne la lâchera pas. Parce que je sans déjà qu’il puise en moi la force qu’il a besoin pour affronter sa fille. Sa Emma.

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Putain de couille molle … Je me retiens de me coller littéralement une claque pour me reprendre. Il faut que j’arrête d’être aussi peureux. Ça me ressemble si peu. Seulement depuis que j’ai manqué de perdre Cassie à la naissance de Peter je vis un traumatisme. Je préfère dire que je vais bien, jouer la comédie, mais ma psychologue n’est pas dupe. Elle me suit depuis mon retour de Chicago et je dois admettre qu’elle est parvenue à me cerner et à deviner quand je cache des choses. Malgré ça, je continue de prétendre que je vais bien jusqu’à réaliser que la panique que j’éprouve de plus en plus souvent m’était inconnue auparavant. « Je t’aime Wyatt … quoi qu’il arrive. » Son baiser aurait dû suffire à me détendre, ce sont pourtant ses paroles qui m’apaisent le plus. Nos doigts noués, je souffle encore un bon coup et tente de rassembler mon courage. J’ai connu pire, tellement pire ! Pourtant je panique à l’idée de rencontrer une gamine de quatre ans, le monde ne tourne plus rond. Mes yeux fermés un instant, je repense aussitôt à la peluche et à la crainte de l’avoir oublié. « Oui, bébé. Tout va bien. Allez viens, on nous attend » Bien, bien … Sorti à mon tour de la voiture, la peluche dans mes mains après que Cassie l’ait prise à l’arrière, j’attrape sa main et entre avec elle dans le bâtiment. L’assistante sociale nous attend dans le hall, un sourire venant éclairer son visage. « Ravie que vous soyez là, le juge ne pourra qu’apprécier l’effort, surtout que vous soyez là tous les deux. » Je me contente d’agiter la tête en serrant un peu plus la main de Cassie. « Il n’y a pas de raison de paniquer, je vous assure. Actuellement vous allez être présentés comme des amis de sa mère le temps qu’elle se fasse à votre présence. Je suis là pour m’assurer que tout se passe pour le mieux pour Emma mais je ne fais pas de souci. » De nouveau un sourire et de nouveau je sens une vague de paniquer m’envahir. On approche putain. « On a pris une peluche pour elle, c’est pas un souci ? » C’est tout ce que je suis capable de faire : penser à cette peluche. « Non, au contraire. Suivez-moi. » D’un mouvement de la main elle nous montre le chemin à suivre. Moi je pose un regard sur Cassie pour puiser ma force dans la sienne j’embrasse son front avant de suivre la jeune femme.

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@Cassie Rhodes & @Wyatt Farrell

Wyatt me sert tellement la main que ça me montre à quel point il est stressé. Mais alors que mon cœur bat sans doute trop vite, je marche à ses côtés avec la tête haute. Aucune excuse pour paraître faible devant lui aujourd’hui. Au contraire, je dois être celle qui tient les rennes pour qu’il garde son sang-froid et toute sa santé mentale. Au fond, cette épreuve est horrible à vivre. Pour lui. Pour moi. Pour n’importe qui. Découvrir qu’on a un enfant, c’est une chose, et qu’en plus on a loupé les 4 premières années de son existence…Il ne faut pas être un génie pour comprendre que Wyatt va mal. Mais nous sommes ensembles, et c’est le plus important. Parce que j’ai la conviction qu’ensemble, rien ne nous arrête. « Ravie que vous soyez là, le juge ne pourra qu’apprécier l’effort, surtout que vous soyez là tous les deux » Cela ne m’empêche pas de sourire timidement. Jamais je serai resté dans mon vieux grenier. Je devais être là. Je devrais rencontrer celle qui peut-être rejoindra notre famille. Celle qui finira peut-être par venir vivre avec nous. Et qui sait, peut-être avec le temps, qui finira par devenir ma fille. Mais n’anticipons rien. « Il n’y a pas de raison de paniquer, je vous assure » Ça se voit tant que ça ? Je veux dire, notre panique à tous les deux ? « Actuellement vous allez être présentés comme des amis de sa mère le temps qu’elle se fasse à votre présence. Je suis là pour m’assurer que tout se passe pour le mieux pour Emma mais je ne fais pas de souci » Ils savent sans doute ce qu’ils font, alors nous approchons et à la voix de Wyatt qui vient poser si la peluche dérange, je sais qu’il retient ses émotions. Nous voilà rassurer sur la dite peluche, nous arrivons dans une grande salle où plusieurs enfants jouent. Mon cœur se serre en pensant que tous ses enfants sont sans doute orphelins, abandonnés et désireux de trouver une famille. J’étudie la pièce mais m’arrête quand je constate que Wyatt a arrêté de bouger. Il fixe une silhouette devant lui, alors que sa main me broie les doigts. Je suis alors sa direction et tombe sur une adorable petite fille, dans un coin, tentant de faire un puzzle. Elle a les cheveux blonds, attachées en une petite queue de cheval, et semble fredonner une musique que seule elle connait. Je prends une profonde inspiration avant de poser ma main libre sur son biceps et ajouter à son égard : « ça va aller, Wyatt » Je sais que ça ira. Il faut que ça aille. « Venez » dit l’assistante en nous précédant vers cette fillette. « Emma ? » Elle relève la tête, et émet un léger sourire. Je ravale la boule dans la gorge au moment où je contemple ses yeux. Les yeux de Wyatt. Putain. Ça me fou un coup en une fraction de seconde. Je me suis fait à l’idée qu’il avait une fille, que je ne serai pas la première à lui donner ce privilège, que d’une certaine manière il tenait assez à la mère d’Emma pour enlever toute protection…Je me suis fait à l’idée que notre famille risquait de s’agrandir trop vite encore. Que Peter avait déjà une demi-sœur. Que…Putain. La voir là devant moi, ça fait tout remonter tout en une vague déferlante. Mais je refuse d’y céder. Pour Wyatt.

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Je tente de m’imprégner de la confiance de l’assistante sociale, de faire taire cette panique qui ne me lâche plus. Sans Cassie j’aurais très probablement pris la fuite à peine garé sur le parking. Avoir conscience de l’existence d’Emma c’était une chose, être sur le point de la rencontrer pour de vrai ça me fout la trouille. J’ai peur de tout foutre en l’air, que les choses se passent mal et que la petite me déteste. C’est idiot hein ? De craindre autant une première rencontre avec une enfant de quatre ans. Il y a tellement qui va se jouer aujourd’hui que je ne vois pas comment je pourrais être serein et je tente de me convaincre que c’est une bonne chose que j’angoisse, c’est la preuve que j’ai quelque chose à perdre au fond. Et puis, il y a Cassie. Je la connais. Je sais qu’elle se montre forte pour moi et ça me fait l’aimer encore plus. Ce bout de femme prend tellement sur elle que je ne suis pas sûr d’être capable de la remercier pour ça un jour. J’essaye. En faisant des efforts, en m’ouvrant encore plus à elle, je tente de lui montrer que je la laisse entrer, que je lui fais confiance mais est-ce que c’est assez ? Je l’ignore. En silence nous prenons la direction de ce qui semble être une salle de jeux. Plusieurs enfants se trouvent à l’intérieur ce qui suffit à serrer mon cœur. Tant de gamins abandonnés à leur triste sort, rejetés par leurs parents. J’en ai vu des tas dans mon travail ce qui ne m’empêche pas de perdre un peu foi en l’humanité à chaque fois que je vois ça. Puis mon regard tombe sur elle. Ses cheveux blonds attachés qui lui tombent dans le dos, sa concentration alors qu’elle tente d’assembler deux pièces d’un puzzle. Je me fige immédiatement, mon corps tendu comme jamais. Sans m’en rendre compte, je serre un peu plus la main de Cassie qui se rend compte que ça ne va pas et me fait face. « Ça va aller, Wyatt » Je secoue la tête même si je ne suis pas certain d’y croire. « Venez. Emma ? » On suit sans rien dire mais lorsqu’elle lève ses grands yeux sombres – le miroir des miens – j’arrête de respirer. Il me faut un temps pour comprendre que je le fais et j’expire doucement. Son large sourire vient illuminer son visage et je peux jurer qu’à cet instant précis je tombe sous le charme de cette gamine. Tourné vers Cassie, j’embrasse sa tempe et fais un pas vers Emma avant de m’accroupir devant elle. « Salut, Emma. », « Bonjour. » Elle tend sa petite main ce qui me fait sourire. Je la serre doucement et montre son puzzle d’un mouvement de la tête. « C’est un sacré puzzle que tu fais là. Ça te dérange si Cassie et moi on t’aide un peu. » Elle secoue la tête et sourit une nouvelle fois. Je tourne la tête vers ma petite amie et lui fais comprendre en silence d’approcher. « Je serais un peu plus loin. Amuse-toi bien avec Wyatt et Cassie, Emma. » J’apprécie qu’elle nous laisse seuls alors que je m’installe par terre pour être à la hauteur de la petite table.

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« Salut, Emma » La voix de Wyatt me fait presque sursauter et me ramène à la réalité, loin de mes pensées. Je tente de retrouver mes esprits, perdus pendant quelques secondes. On a beau avoir eu le teste de paternité sous les yeux et cette certitude qu’il est bien le père, nous n’en aurions pas eu besoin si nous l’avions vu avant. Elle a ses quelques traits, propre aux Farrell sous les yeux. Sans l’ombre d’un doute, c’est bien sa fille. J’avais beau me dire que rien ne changera, que je resterai à ses côtés coûte que coûte et que cette petite Emma je l’accueillerai comme ma propre fille, ça me fait un choc de l’avoir vraiment sous les yeux. Parce que toute la dynamique de notre couple, de notre petite famille déjà chargée en surprise, va prendre une toute nouvelle tournure. Et je ne suis pas certaine de pouvoir encaisser d’aussi grands changements. « Bonjour » répond-elle en lui tendant sa petite main bien blanche. Je fonds devant le ton de sa voix et son sourire. « C’est un sacré puzzle que tu fais là. Ça te dérange si Cassie et moi on t’aide un peu » Je m’avance un peu vers eux, m’agenouillant aussi face à cette petite table. « Bonjour Emma » Je lui souris tendrement alors que ses grands yeux se posent sur moi pour la première fois. Elle m’étudie une seconde, ne sachant pas vraiment ce qu’elle pense avant de me sourire et de me répondre un petit bonjour en retour. « Je serai un peu plus loin. Amuse-toi bien avec Wyatt et Cassie, Emma. » Mon regard se reporte sur l’assistante que je remercie silencieusement avant qu’elle ne s’éclipse. Lorsque je m’installe un peu mieux en face de Wyatt, de l’autre côté d’Emma, elle est déjà en train de se remettre à son puzzle. « Ce ne serait pas Raiponce ? » Elle acquiesce en souriant fièrement, presque trop excitée que j’ai reconnu sa princesse. « C’est la plus belle ! » s’exclame-t-elle alors que je regarde rapidement Wyatt. Je tente de le sonder, je pense que c’est à lui de prendre les devants aujourd’hui, d’apprendre à cerner sa fille, de la connaître. Je ne suis là que pour l’accompagner et l’aider dans ce moment, alors je n’ose pas forcément dire quelque chose. C’est Emma qui ajoute : « Toi aussi, t’aime bien Raiponce ? » Je me retourne vers elle, en souriant en prenant une pièce de puzzle pour tenter de trouver sa place dans ce puzzle géant. « Je suis presque jalouse de ces long cheveux » « Oh oui ! Moi aussi je veux des cheveux magiques »

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Pas une seule fois je me suis demandé ce que je vaudrais en tant que père, sans doute parce que je n’ai jamais pensé le devenir un jour. Ça n’était pas dans mes projets, pas plus qu’être en couple. Une preuve de plus que Cassie vient toujours bouleverser mon monde de la meilleure façon qui soit. A la naissance de Peter, j’ai paniqué et si je dois être honnête, même une fois notre situation un tant soit peu arrangée et mon rôle assumé, je n’ai pas réussi à faire taire cette peur. On me l’a dit assez souvent : on ne naît pas père, on le devient. Je crois ne jamais avoir entendu de paroles plus correctes que celles-ci. Et malgré ce que j’apprends tous les jours avec mon fils, rien ne m’a préparé à être le père d’une enfant de quatre ans. Il y a tellement d’évènements que j’ai manqué dans sa vie, tellement de détails sur elle que j’ignore totalement que mon angoisse augmente à l’idée de la rencontrer. Impossible pour moi de la calmer même si j’arrive à la cacher autant que possible en présence de l’assistante sociale et de Cassie. La vérité est que ça me fout les jetons cette rencontre, surtout de dire ou de faire quelque chose qui pourrait déplaire à Emma. Seulement je n’ai pas vraiment le choix. Il n’est pas question que nous laissions cette enfant être prise dans le système et qu’elle voyage de famille en famille si nous pouvons l’accueillir avec nous. Après tout, elle est la chair de ma chair, elle est mon sang, jamais je ne pourrais me pardonner de lui tourner le dos malgré ma peur. Laissés "seuls" avec la petite concentrée sur son puzzle, je m’installe près d’elle et tente de faire abstraction des contractions de mon estomac. « Ce ne serait pas Raiponce ? », « C’est la plus belle ! » Je ne sais pas quoi répondre. En réalité, je ne sais pas quoi faire du tout. Je ne m’y connais pas en dessin animé, du genre vraiment pas. Ça ne m’a jamais intéressé et hormis la fille de ma meilleure amie, il n’y a pas vraiment de jeunes enfants dans mon entourage. Voilà une preuve de plus que je risque d’être une catastrophe avec elle, d’échouer lamentablement ce qui m’enferme dans un mutisme tandis que ma petite amie lance un regard dans ma direction. Je sais qu’elle est incapable de deviner ce que je pense. Je me suis totalement fermé à la fois pour ne pas l’inquiéter mais aussi pour qu’Emma ne se pose pas de questions. Pas sûr qu’elle puisse se douter de quoi que ce soit à son âge, mais dans le doute je me ferme. « Toi aussi, t’aime bien Raiponce ? », « Je suis presque jalouse de ces long cheveux », « Oh oui ! Moi aussi je veux des cheveux magiques » J’assiste à la scène sans savoir quoi dire et je remercie le ciel ou n’importe quelle entité supérieure d’avoir mis Cassie dans ma vie, sans elle je serais totalement perdu. « Pourtant ils sont très beaux tes cheveux, comme ceux d’une princesse. » Est-ce que je viens de sortir une grosse connerie ? C’est ce que je me demande en voyant Emma poser son regard si similaire au mien sur moi et me fixer en silence. Exactement ce que je fais lorsque je tente de deviner les pensées de quelqu’un. Je retiens mon soupire de soulagement en voyant son sourire illuminer son petit visage de poupée. « Maman, elle disait que j’étais sa Raiponce. » Affirme-t-elle en parvenant à emboîter une des pièces alors que j’ai l’impression qu’une pierre vient de tomber dans le fond de mon estomac. « Je suis désolé pour ta maman, tu sais. C’était une bonne amie à moi et je suis triste qu’elle ne soit plus là. » Je n’ai pas pensé à elle depuis des mois mais ça elle n’est pas obligée de le savoir.

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