| sadness or drunk? (+18 / ft. Loar T. Young) |
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| Invité a posté ce message Dim 16 Juin 2019 - 19:29 # |
| Victoire venait de passer une journée épuisante. Elle avait travaillé sans relâche depuis plus d’une semaine sur une exposition venue d’Egypte. Aujourd’hui, elle s’était accrochée avec un des associés concernant un point de vue divergent, et ce dernier avait finit par avoir des propos racistes concernant sa nationalité française. Si il y a bien quelque chose qu’elle n’avait jamais vécu c’était bien le racisme… Tout le monde vénère la France, comment est-ce possible ? Bon sang ces Parisiens… Elle avait dû faire face à de multiples appels qu’elle relaya systématiquement sur sa boite vocale. Généralement, elle prenait les appels de s amère une fois sur deux et une fois sur vingt ceux de son ancienne belle-mère, mais aucun de ces appels ne l’avaient autant troublé que ceux qu’elle venait de recevoir. Elle avait vu s’afficher à plusieurs reprises le prénom « Emeric » sur son portable. Elle se demandait d’ailleurs comment elle pouvait encore garder son numéro de téléphone dans son répertoire. Qu’est-ce que cela changerait ? Elle connaissant son numéro de téléphone par cœur. Alors dans le métro, elle écoutait avec ses écouteurs les différents messages vocaux. Ils disaient tous la même chose, qu’il était temps qu’elle cesse ses enfantillages, qu’elle devait rentrer en France pour qu’elle ait une discussion d’adulte avec ses proches, que son attitude entêtée mettait sa famille dans l’embarras et j’en passe. Mais celui d’Emeric la mettait encore plus en colère. Après plusieurs excuses, il affirma vouloir venir à New-York parce qu’elle refusait de venir à lui. En réalité, elle ne savait pas si elle était en colère parce qu’on l’a traité encore comme une enfant alors qu’elle avait 28 ans, ou avait-elle peur de ressentir encore quelque chose pour lui et finir par retourner en France avec tout ce que ça implique. Une fois à la maison, elle fut accueillie par Spoke, le chien de Loar. Elle n’avait jamais eu le droit d’avoir de chien chez ses parents et son train de vie à Paris l’empêchait d’en prendre un. Alors il était plus que bienvenue dans sa vie. Après quelques flatteries, elle se dirigea dans la cuisine où elle balança sac et portable sur la table. Dans l’intention de prendre un verre d’eau, elle reçut un sms d’Emeric lui sommant de le rappeler. C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Excédée par cette pression, l’harcèlement et la fatigue, elle sentit les larmes couler toutes seules et se laissa tomber sur une chaise de la cuisine. Après quelques secondes à tenter d’essuyer ces gouttes, une à une qui roulaient le long de ses joues, elle aperçut une bouteille de tequila quasiment neuve et deux verres sur la table. Elle n’était pas du genre à boire, encore moins pour oublier ou utiliser l’alcool comme pansement, mais elle avait besoin d’extérioriser quelque chose. Alors comme un geste non calculé, elle rempli le verre de tequila et bu le contenu cul sec. Un geste qu’elle répéta deux fois de suite. @Loar T. Young |
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| Invité a posté ce message Dim 16 Juin 2019 - 20:11 # |
| Loar avait passé la journée chez un ami. Ils avaient joué aux jeux vidéo principalement, parlé de l'E3 et de diverses choses sur la pop culture. Cela avait fait du bien au garçon de passer un peu de temps à autre chose que le boulot et de côtoyer toujours les même personnes. Ils avaient aussi parlé filles évidement, mais Loar ne lui avait pas parlé de Pearl, une fille qui le troublait depuis qu'ils s'étaient rencontré. C'était nouveau, et jamais quelqu'un l'avait autant marqué qu'elle ne l'avait fait. Il passait son temps à regarder son téléphone pour savoir s'il n'avait pas reçu un message d'elle et surtout, il pensait souvent à leur rencontre. C'était bizarre comme sensation, puisqu'en général, il passait la nuit avec une nana et puis basta, mais là, il l'avait en mémoire, et elle y était accrochée comme un bigorneaux sur son rocher.
Il réfléchissait à tout cela mais pour le moment, il gardait Pearl en secret. Il n'était pas encore prêt à en parler et voulait clarifier ses émotions avant d'en discuter avec qui que ce soit.
Il n'était pas rentré tard. Pour une fois, il allait se permettre une soirée à la maison avec Spock, son chien, probablement à regarder la télévision ou quelque chose comme ça. Il voulait simplement prendre du temps pour lui et se reposer un peu, pour une fois qu'il en avait l'occasion! Il déverrouilla la porte d'entrée et fut aussitôt accueilli par son chien qui demanda des caresses que Loar lui distribua.
- Salut Spock, t'as passé une bonne journée? lui demanda-t-il tout en excitant la bête en le touchant. Il posa les clés sur la petite table à l'entrée et déposa son sac sur le sol. Il s'avança dans l'appartement jusqu'à tomber sur Victoire, sa colocataire, qui était attablée dans le salon avec une bouteille de tequila et deux verres. A l'observer, elle n'avait pas l'air d'être heureuse, loin de là.
- Oulà, ça ne va pas toi! fit observer Loar en s'approchant d'elle et en prenant place en face d'elle. "Tu veux en parler?"
D'habitude, Loar se fichait pas mal des soucis des autres, mais Victoire, c'était différent. Il ressentait le besoin de prendre soin d'elle depuis qu'il l'avait connue, comme si c'était quelque chose d'important pour lui. @Victoire Bourgeois |
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| Invité a posté ce message Dim 16 Juin 2019 - 21:50 # |
| Les yeux rivés sur le portable, Victoire continuait de pleurer. Visiblement l’alcool avait aggravé la situation. Elle ne se sentait pas mieux. En fait, elle se sentait encore plus seule que jamais. Elle ne cessait de fixer ce foutu portable. Elle entendait la porte s’ouvrir et pria pour que ce soit Sam et même pour que ce ne soit pas lui. La première réaction était poussée par son manque d’affection que peut-être Sam aurait pu combler, mais un deuxième sentiment guidée par son état qu’elle jugea pitoyable. Non, elle n’avait pas du tout envie que le musicien la voit comme ça. Elle aimait lui montrer une fille gentille, bien sous tous rapports. Pas une fille, qui venait de se boire la moitié d’une bouteille de tequila parce que même sur un autre continent, sa famille continue à jouer avec ses nerfs.
Il se trouva que c’était Lo, qui étonnement rentrait tôt. Elle se sentait finalement triste. Elle aurait aimé se fondre dans ses bras, même s’il n’avait pas ce genre de relation. En entendant sa voix, elle leva les yeux vers lui. Le regard encore humide et légèrement embrumé.
Ça se voit tant que ça ? répondit-elle sans sourire. Disons une mauvaise journée…. Une très mauvaise journée. Merci pour la bouteille. Continua-t-elle avec un faux sourire. Le genre de sourire qui habitait rarement les lèvres de Viki en présence de ces deux colocataires. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle a toujours été vraie avec eux.
Alors que Loar demanda si elle voulait en parler, son regard fut de nouveau attiré par un troisième message avec le nom « Emeric » d’affiché sur l’écran. Elle finit par soupirer avant de boire un autre shoot. Est-ce que tu sais que tu habites avec la plus grande idiote de la Terre ? Tu sais le genre de fille qui se fait avoir par un homme et tu finis par devenir la risée de tout Paris ? Après une légère pause, elle essaya de reprendre mais les larmes, qui avaient presque fini de couler reprirent de plus belle. Lo, ma famille m’utilise. Et elle en a rien à foutre de moi. Je me sens toute seule…. Du revers de la main, elle essuya les gouttes qui roulaient le long de ses joues. |
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| Invité a posté ce message Lun 17 Juin 2019 - 21:00 # |
| Loar ne s'était pas attendu à croiser Victoire, et encore moins dans cet état là. D'habitude, la jeune femme était plutôt du genre radieuse et tout se passait pour le mieux. Loar éprouvait une immense affection pour elle et il l'avait prit en amitié très rapidement. Ils n'avaient jamais été plus loin que cela, pas même quelques dérapage, non, ça avait toujours été soft. L'idée de coucher avec elle lui était même bizarre, ce serait comme le faire avec sa sœur à ses yeux. Alors forcément, la voir aussi triste lui brisait le coeur. Il estimait qu'elle n'avait pas le mérite de l'être et encore moins de se retrouver sur cette table à sombrer dans l'alcool comme elle le faisait.
- Ça se voit tant que ça ?
En guise de réponse, Loar secoua la tête de haut en bas pour lui affirmer que oui, cela se voyait tant que ça. En même temps, il était apte à déceler le moindre changement la concernant tant il s'appliquait à s'assurer qu'elle allait bien.
- Disons une mauvaise journée…. Une très mauvaise journée. Merci pour la bouteille.
Loar avait retourné la chaise de façon à avoir le dossier contre le ventre lorsqu'il s'assit. Il était en position d'écoute et pour l'accompagner, il se servit à boire lui aussi. Il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à en profiter après tout.
"Ah oui, je vois. Je connais ça. Raconte tout à Loar!"
Il but ses premières gorgées et aussitôt, il sentit l'alcool lui monter à la tête. Ca n'était carrément pas assez pour être saoul mais c'était déjà un bon début.
- Est-ce que tu sais que tu habites avec la plus grande idiote de la Terre ? Tu sais le genre de fille qui se fait avoir par un homme et tu finis par devenir la risée de tout Paris ? lui dit Victoire.
Alors qu'il s'apprêtait à remplir son verre, Loar s'arrêta net. Il la dévisagea en tentant de comprendre là où elle voulait en venir.
"Qu'est ce qui se passe?" lui demanda-t-il une fois de plus.
- Lo, ma famille m’utilise. Et elle en a rien à foutre de moi. Je me sens toute seule….
Loar resta muet, le temps de digérer ce qu'il venait d'apprendre. Comment la réconforter? Il ignorait presque tout de la famille de Victoire, et il ne savait pas où elle voulait en venir lorsqu'elle lui disait que cette dernière l'utilisait.
"Je ne comprend pas beaucoup mais sache que tu n'es pas toute seule. Tu ne le seras jamais. Il y a moi, et puis Sam. On t'aidera toujours, tu le sais ça?" la rassura-t-il du mieux qu'il le pouvait. @Victoire Bourgeois |
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| Invité a posté ce message Mar 18 Juin 2019 - 17:46 # |
| « Je ne comprend pas beaucoup mais sache que tu n'es pas toute seule. Tu ne le seras jamais. Il y a moi, et puis Sam. On t'aidera toujours, tu le sais ça? ». Elle ne savait pas si c’était l’alcool ou les paroles de Loar, mais les larmes s’arrêtèrent de couler. C’était la première fois qu’elle entendait ces mots. Et son ami avait vraiment l’air sincère. Il avait ce côté réconfortant. Elle ressentait vraiment quelque chose pour ce garçon. Ce n’était pas de l’amour, dans le sens sexuel du terme, ni même une simple amitié. Non ce qu’elle ressentait pour Loar était bel et bien différent. En réalité, elle n’avait jamais entretenu ce genre de relation avec qui que ce soit. Il avait ce côté adorable avec Viki et elle le lui rendait bien. Ils prenaient soin l’un de l’autre à leur manière. Et elle se sentait vraiment bien avec Sam’ et lui. Habiter avec eux était une libération pour elle. Alors quand elle a écouté les messages de sa mère qui l’ordonne de mûrir et de rentrer à Paris pour régler le problème, il n’y avait pas photo. Sam’ et Lo’ penchaient fortement sur la balance. Alors, elle leva la tête et le regarda dans les yeux, parce que vraiment ces mots l’avaient touché au plus profonds de son cœur. « Merci. » C’est tout ce qui pouvait sortir de sa bouche. Mais croyez le ou non, son regard en disait bien plus que le son de sa voix. Elle ne s’était jamais sentie aussi reconnaissante qu’en cet instant.
Elle observa le musicien qui remplissait son verre, elle poussa le sien pour qu’il en fasse de même. Toujours en proie au déchirement, elle avait bien besoin d’un autre verre… ou de plusieurs. Les yeux rouges, elle poursuivit son histoire en tentant de poser un peu plus sa voix, mais en vain. Ma mère souhaite que je rentre. Enfin, non, elle m’ordonne de rentrer ! Je ne veux pas retourner là bas. J’ai été humiliée, et… tout en fermant les yeux et suivit d’un soupire, elle enchaîna, je ne veux pas me remettre avec ce connard ! D’habitude Victoire n’utilisait pas ce genre de terme, mais disons que la tequila avait ce pouvoir libérateur, et la jeune Française ne faisait pas exception. Maintenant je veux Sam… souffla-t-elle sans vraiment s’en rendre compte. Elle ne réalisa même pas l’avoir dit. Elle cachait ça au fond d’elle. Elle ne voulait même pas y croire. Depuis son arrivée à la colocation, elle refoulait ce qu’elle ressentait, tout simplement parce que c’était trop… compliqué. Elle ne voulait pas retourner dans ce genre de cercle, à être en concurrence avec des filles plus jolies qu’elle. En fait, la seule différence entre Emeric, son ex-fiancé et Samael, était que le premier se cachait parce qu’il était engagé et que le musicien assumait le fait de coucher avec des personnes différentes quand ça lui plaisait et qu’il n’aimait visiblement pas l’engagement.
Il fait chaud ici. dit-elle les sourcils froncés et en se frottant légèrement la gorge. Visiblement l’alcool lui donnait chaud, parce qu’elle finit par enlever son chemisier qu’elle lâcha par terre sans se soucier de son atterrissage. Elle se retrouvait alors en débardeur, ce qui lui permettait de refroidir pour un temps son corps. Ses escarpins connurent le même sort, laissant respirer ses pieds qui lui faisaient un mal de chien depuis plusieurs heures. |
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| Invité a posté ce message Jeu 20 Juin 2019 - 21:11 # |
| Loar n'était en général pas forcément doué pour remonter le moral des gens. Lui qui était si direct et tranchant dans ses discours, il ne trouvait pas forcément les bons mots pour que l'autre aille mieux. Mais il avait fait un effort, pour Victoire, parce qu'elle en avait besoin et qu'il avait réfléchit à quoi dire. Ce n'était pas évident mais visiblement, aux yeux de Vic, il avait tapé dans le mille. Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire satisfait à la réaction de sa colocataire, fier d'avoir fait le nécessaire pour la consoler un petit peu.
Victoire le remercia et Loar secoua les épaules, l'air de dire que ce n'était rien. Il l'aurait fait pour n'importe qui après tout, n'importe qui dont il soit proche.
"C'est rien, t'aurais fait pareil pour moi hein?"
Loar se servit d'un verre et remplit celui que Victoire lui tendait. Il le but à longues gorgées avant de le poser et de se resservir. En attendant, Victoire lui parla de ses problèmes de famille, lui disant que sa mère désirait qu'elle rentre pour pouvoir ce remettre avec un connard. Loar se pencha un peu vers l'avant, assez intrigué par l'histoire qu'elle était en train de lui raconter. Se remettre avec ce connard? Tiens donc! Cette déclaration soulevait beaucoup de question.
"Personne n'a à t'y obliger. Qu'est ce qu'il s'est passé exactement?" questionna-t-il calmement, mais curieux.
- Maintenant je veux Sam…
Alors que Loar s'apprêtait à boire un coup, il s'arrêta net dans son geste et se figea comme une statue de cire. Il mit quelques secondes avant de pouvoir se mouvoir à nouveau et battit plusieurs fois des paupières. Avait-il bien entendu? Oui, il en était sûr.
"Sam?" répéta-t-il, hébété. "Tu veux Sam? Sérieusement?"
- Il fait chaud ici, fit Victoire.
- Ouais nan, fais pas genre, je t'aie bien entendu! Vous sortez ensemble?
Il s'était mieux assis et avait posé ses coudes sur la table afin d'être en position d'écoute. Il ne comptait pas en démordre, elle avait titillé sa curiosité que trop bien. @Victoire Bourgeois |
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| Invité a posté ce message Ven 21 Juin 2019 - 22:17 # |
| L’alcool faisait vraiment son effet et rendait l’atmosphère de la pièce presque étouffante. Il est certain que la Française allait regretter le lendemain tout ce qui allait se passer ensuite. Tout autant la gueule de bois que la conversation qui allait suivre. Les idées commencèrent à se bousculer dans sa tête, tout devenait confus et les mots sortirent tous seuls de sa bouche sans qu’elle n’ait un quelconque contrôle sur ça. Malgré son passif « rebelle », Victoire avait appris à se tenir et surtout à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, selon l’expression qu’utilisait sa mère. Mais la téquila en avait décidé autrement pour la jeune fille… disons que son subconscient avait bien des choses à dire. Alors quand Lo commençait à poser des questions, elle se mit à y répondre. Les yeux toujours brillant par le reste des larmes, elle fixa son colocataire. Je suis partie de France parce que mon fiancé s’est tapé tout ce qui avait une paire de sein… A ces mots, elle toucha les siens pour appuyer ce qu’elle disait. Visiblement plus gros que les miens… pas difficile hein ? Continua-t-elle avec un soupçon de rage et de tristesse. Tout le monde me met la pression pour que j’oublie cette histoire alors je suis partie. Après un soupire, elle reprit entre deux petits reniflements. Mais même ici, on ne me laisse pas tranquille.
Après avoir bu d’un trait le verre servit par son ami, elle sentait de plus en plus le liquide entrer dans son corps et la désinhiber. Alors le sujet s’orienta sur Samael. Il est vrai que depuis quelques mois, elle avait développé des sentiments envers le musicien, qu’elle avait décidé de refouler. Sortir ensemble ? Avec Sam’ ? Elle répondit d’un geste de la tête de gauche à droite pour signifier un non. Ce n’est pas comme s’il me voyait autrement que comme… une fille qu’il croise à la maison. Tout en pointant son index sur elle, elle reprit. Non mais regardes moi Lo. Ce n’est pas comme s’il était attiré par une fille comme moi. Sérieusement, je n’ai rien de celle qu’il ramène le soir… je suis trop… ou pas assez je ne sais quoi. Elle posa sa tête sur la table et se mit à marmonner. Mais pourquoi je n’arrête pas de penser à lui. Et c’est nul de voir toutes ces filles, là qui défilent. Les larmes menaçaient de sortir à nouveaux. Elle ne savait pas pourquoi elle allait encore se mettre à pleurer. C’était peut-être la jalousie, la fatigue et bien la téquila… visiblement la petite Frenchie avait l’alcool triste. D’un coup, elle prit conscience de ce qu’elle venait d’avouer, alors elle releva la tête et en posant son doigt sur les lèvres de Lo, elle lui somma de se taire.Mais chuuuut hein ?
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| Invité a posté ce message Sam 22 Juin 2019 - 11:33 # |
| L'alcool commençait à faire son effet, même si habituellement, Loar le tenait bien. Il commençait à ressentir des picotements mais il avait encore toute sa tête et c'était bien parti pour qu'il tienne encore un moment. En attendant, il écoutait Victoire vider son sac puisqu'il l'avait encouragée à la faire. Ils avaient été assez discrets sur leur vie privée depuis leur cohabitation ensemble et n'avaient pas trop fait parler d'eux. Seulement l'essentiel, sans aller dans les détails. Ainsi, il ignorait pas mal de chose à son sujet, tout comme elle en ignorait au sien. Loar n'avait rien à cacher mais il n'était pas trop bavard en ce qui le concernait. Du moins, pas dans sa vie privée. Il parlait beaucoup de lui mais c'était souvent pour ne rien dire.
- Je suis partie de France parce que mon fiancé s’est tapé tout ce qui avait une paire de sein… expliqua Victoire en posant ses mains sur sa propre paire de sein pour accentuer ses propos. Loar haussa les sourcils, assez surpris par cette initiative, mais il la laissa termina dans son discours.
- Visiblement plus gros que les miens… pas difficile hein ?
Loar battit plusieurs fois des paupières.
- Tu plaisantes? Crois en ma parole, t'en a plutôt une jolie paire!
- Tout le monde me met la pression pour que j’oublie cette histoire alors je suis partie. Mais même ici, on ne me laisse pas tranquille. acheva Victoire. Loar se pencha doucement vers l'avant et lui montra son index pour appuyer ce qu'il allait dire.
- Ecoute moi bien Vicky. Le truc qui t'a servi de fiancé est un connard et malheureusement, il y en a beaucoup. Envoie chier tout ce qui t'importune et qui se met en travers de ton bonheur et tourne toi vers les choses positives. J'ai toujours fonctionné ainsi en ce qui me concerne et ça m'a plutôt réussi pour le moment! Des mecs, t'en rencontrera d'autre et des meilleurs, j'en suis certain. Je sais que je peux être un sacré trou du cul par moment mais crois moi, moi je souhaite que tu sois heureuse et je ferais en sorte à ce que tu le sois! Le premier qui te fera du mal aura à faire à moi!
Il respira un bon coup. Il en avait sorti un sacré jet! Mais même si l'alcool avait joué dans cette avalanche de parole, il pensait sincèrement chaque mot qu'il avait prononcé. Il s'était attaché à cette fille, pas dans le sens romantique de la chose, mais il lui vouait une profonde amitié, elle était devenue comme sa sœur à ses yeux.
Toutefois, celle qui était devenue sa soeur en question lui apprit une nouvelle des plus étonnantes. Elle était attirée par Samael, le guitariste du groupe de Loar et leur dernier colocataire. Au départ, Loar pensait qu'il avait loupé un train et qu'ils sortaient ensemble mais Victoire mit les points sur les i en lui disant que non, ça n'était pas le cas.
"Non mais regardes moi Lo. Ce n’est pas comme s’il était attiré par une fille comme moi. Sérieusement, je n’ai rien de celle qu’il ramène le soir… je suis trop… ou pas assez je ne sais quoi. Mais pourquoi je n’arrête pas de penser à lui. Et c’est nul de voir toutes ces filles, là qui défilent."
Victoire se redressa et posa un doigt sur les lèvres de Loar en lui promettant de se taire. Il secoua la tête pour lui dire qu'il avait bien compris et qu'il comptait honorer cette promesse.
"Croix de bois, croix de fer!" commença-t-il. Puis il but de nouvelles gorgées et poursuivit :
"Concernant les créatures que Sam ramène à la maison, tu sais, si ça ne va pas plus loin qu'une nuit c'est qu'il y a bien une raison! Il leur manque quelque chose que toi, tu as peut être!"
Il lui fit un clin d'oeil.
"Moi en tout cas tu m'irais très bien! Et de ce que je peux deviner, tu as une paire de sein parfaite! Mais bon, ça n'est pas le plus important hein! Tu es une fille géniale Vicky, et tu as pas l'air de t'en rendre compte! Si Sam ne veut pas de toi, c'est que c'est un idiot! Et puis, tu es française, j'imagine donc que tu embrasses comme un chef!"
Il secoua plusieurs fois ses sourcils d'un geste taquin.
"J'adore le french kiss" dit-il en français avec un accent grossier. @Victoire Bourgeois |
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| Invité a posté ce message Dim 23 Juin 2019 - 19:27 # |
| Victoire regardait Loar expliquer son point de vue sur la situation. On ne pouvait dire si elle était concentrée sur la conversation ou si elle se concentrait à se concentrer sur la conversation. L’alcool lui avait complètement retourné le cerveau. Elle avait tout de même compris que Lo serait toujours là pour elle. Croyez le ou non mais c’était bien la première fois qu’on lui disait ça et surtout qu’on le pensait. Enfin son colocataire semblait sincère. Dans le milieu où Viki a grandi, il n’y a pas vraiment d’amis, il y a des gens avec qui vous grandissez et qui sont susceptibles un jour de vous mettre un couteau dans le dos parce qu’au final c’est chacun pour soit. Alors quand il lui dit que « Ecoute moi bien Vicky. Le truc qui t'a servi de fiancé est un connard et malheureusement, il y en a beaucoup. Envoie chier tout ce qui t'importune et qui se met en travers de ton bonheur et tourne toi vers les choses positives. J'ai toujours fonctionné ainsi en ce qui me concerne et ça m'a plutôt réussi pour le moment! Des mecs, t'en rencontrera d'autre et des meilleurs, j'en suis certain. Je sais que je peux être un sacré trou du cul par moment mais crois moi, moi je souhaite que tu sois heureuse et je ferais en sorte à ce que tu le sois! Le premier qui te fera du mal aura à faire à moi! », elle n’a pas pu s’empêcher de le regarder avec une lueur étrange. Les larmes menaçaient une fois de plus de couler, mais cette fois-ci pour des raisons différentes. Elle avait envie de lui faire confiance, elle avait envie de se blottir dans ses bras et d’entendre ça à nouveau. En fait, elle aurait souhaité entendre ça plus tôt de la bouche de ses parents. Ces paroles réconfortantes, ce sentiment de mise en sécurité, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas pris soin d’elle comme ça… et elle aimait ça. Alors oui, il avait raison, et il n’était pas question pour elle d’y retourner. Après tout, elle avait commencé une nouvelle vie ici, à New York. Que ce soit grâce à l’alcool ou à Loar, ou peut-être des deux, elle se redressa. Tu sais quoi ?! Tu as raison ! Après tout, j’ai 28 ans, je n’ai de compte à rendre à personne et je suis bien ici. Alors qu’ils aillent se faire voir.
A ces mots, elle continua de remplir son verre, qu’elle leva comme pour saluer sa décision et le bu encore une fois d’une traite. Si vous lui posiez le question, elle serait incapable de vous dire si elle a véritablement soif, ou si c’était l’ambiance qui l’a poussait instinctivement à boire. Quoi qu’il en soit, son rythme cardiaque s’accélérait et sa peau devenait vraiment chaude. La conversation finit par s’orienter sur Sam’. Sa concentration était à son comble et encore une fois Loar exprimait son point de vue. « Concernant les créatures que Sam ramène à la maison, tu sais, si ça ne va pas plus loin qu'une nuit c'est qu'il y a bien une raison! Il leur manque quelque chose que toi, tu as peut être! » Elle espérait tellement qu’il ait raison. Comme si Victoire avait ce petit quelque chose de plus que ces filles très bien faites et extraverties. On ne peut pas dire que la Frenchie ne l’était pas. Elle n’était pas timide et avait la conversation facile, et il lui arrivait ado, sous les effets de l’alcool, d’embrasser ou de se laisser embrasser par les garçons, mais rien qui dépassait les simples baisers. Mais aujourd’hui, elle ne savait pas vraiment comment approcher Samael. Elle se sentait presque idiote à chaque fois en sa présence. D’une certaine manière, il l’intimidait. Ce petit quelque chose hein ? Pour ça encore faudrait-il qu’il me voit. Ajouta-t-elle avec un soupir presque désespéré.
Moi en tout cas tu m'irais très bien! Et de ce que je peux deviner, tu as une paire de sein parfaite! Mais bon, ça n'est pas le plus important hein! Tu es une fille géniale Vicky, et tu as pas l'air de t'en rendre compte! Si Sam ne veut pas de toi, c'est que c'est un idiot! Et puis, tu es française, j'imagine donc que tu embrasses comme un chef.
On ne saurait dire comment elle se sentait après ces mots. Est-ce qu’elle avait vraiment conscience que c’était uniquement pour la réconforter et non véritablement pensé. Suite à ces compliments, elle se redressa et regarda Lo intensément. Elle aurait tellement voulu que Samael lui dise ces choses là.
A cette dernière phrase, elle ne pu s’empêcher de sourire sincèrement. Lo avait vraiment le don pour la faire sourire. On peut dire qu’il avait ce pouvoir sur elle. Tu n’as pas idée, dit-elle d’un air provocateur.
Elle sentait son corps se réchauffer, et on ne saura jamais si c’était la téquila, les paroles de Lo, le fait que la Française imaginait le musicien dire ça ou encore son manque d’affection créée par toute cette histoire autour d’Emeric et de Sam’, ou bien toutes ces chose sà la fois, mais la provocation du Britannique concernant le légendaire « french kiss » l’amena à le faire. D’un geste impulsif, elle approcha son visage et posa ses lèvres sur celle de son ami. Et en bonne Française qui embrasse, elle y introduisit sa langue pour la mêler à celle de son « partenaire ». |
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| Invité a posté ce message Dim 23 Juin 2019 - 20:15 # |
| Lui qui pensait être une brêle pour remonter le moral des gens, voilà qu'il faisait du progrès. Il faut dire aussi que ce n'était pas n'importe qui qu'il devait consoler et encourager, c'était sa précieuse, sa tendre colocataire dont il estimait qu'elle avait droit au bonheur. Il faut dire qu'entre eux, ça avait vite accroché et qu'ils s'étaient toujours bien entendu. Loar voulait donc se montrer présent pour Victoire et l'aider à aller mieux.
Ses paroles semblaient avoir eu un impact positif sur elle car elle ne tarda pas à se redresser, déterminée. Loar la suivit du regard sous un sourire satisfait.
"Tu sais quoi ?! Tu as raison ! Après tout, j’ai 28 ans, je n’ai de compte à rendre à personne et je suis bien ici. Alors qu’ils aillent se faire voir."
Loar aimait ce genre d'état d'esprit. C'était ainsi qu'il opérait pour lui-même afin d'avancer dans la vie.
"T'as parfaitement raison, prouve leur que tu sais te gérer seule et que t'as pas besoin d'eux pour être heureuse! Comme je l'ai dit, tu ne seras jamais seule!"
Il lui présenta sa main afin de l'inviter à taper dedans en signe de complicité. Puis il continua de boire et l'alcool faisait vraiment son effet. Sa tête était devenue légère et il ressentait des picotements un peu partout dans le corps. Il était encore conscient, il le sera toujours, mais il était plus apte à se laisser aller qu'à la normale. Il était saoul mais il avait encore toute sa tête... enfin, presque.
Ils discutèrent de Sam et de l'incroyable révélation que Victoire lui avait faite. Loar avait tenté de lui assurer qu'elle avait toute ses chances mais Victoire rétorqua que pour cela, il fallait que Sam la voit. Loar eut des yeux ronds, interloqué.
"Qui te dit que ce n'est pas le cas? C'est pas le genre de mec à s'étaler tu sais" dit-il avec plein d'assurance.
Puis il l'encouragea une nouvelle fois pour lui rappeler qu'elle était une fille très bien et qu'en prime, elle devait bien embrasser. Loar n'aurait pas imaginé ce qui allait suivre et pourtant, cela se produisit. Victoire s'était alors approchée de lui pour venir lui distribuer un 'french kiss' digne de ce nom. Pris au dépourvu, Loar se laissa tout de même faire, plus que satisfait par la tournure de la situation. Il l'embrassa langoureusement, faisant prolonger le baiser le plus longtemps possible. Il posa ses mains sur le bassin de Victoire et l'attira jusqu'à lui afin qu'elle le chevauche.
"Tu embrasses merveilleusement bien Victoire" murmura-t-il doucement avant de l'embrasser à nouveau. Ces baisers lui faisait un bien fou, d'autant plus qu'il était en pleine attente concernant sa vie sentimentale. Une façon de combler son manque, l'affection qu'il réclamait été immense et il désirait plus que tout en recevoir. Et voilà que l'occasion se présentait! @Victoire Bourgeois |
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