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Invité a posté ce message Mar 25 Juin 2019 - 20:50 #

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Seth & Kate
you don't need make up, to cover your scars, love.  ▬ RHODES

Depuis qu'elle était entrée contre son gré à l'hopital, Kate vivait des journées qui se ressemblaient étrangement. C'était comme appuyer sur le bouton replay à chaque fois qu'elle ouvrait les yeux le matin. L'infirmier chargé du réveil connaissait maintenant le sarcasme tranchant de la Rhodes et toute les fois où il avait dû l'affronter dans ces pires jours il était maintenant préparé à -presque- tout avec elle. Il ouvrait généralement les volets et lui apportait le petit déjeuner -enfin ce qui ressemblait à de la nourriture-. Elle était censée avaler assez de protéines pour se maintenir en forme, et pouvoir adopter un régime alimentaire qui pourrait booster son rétablissement.

Trois fois par semaine, le matin elle consultait un psy qui contrairement à ce qu'elle aurait pensé était moins débile que la moyenne - selon ses dires - et qui, arrivait à la comprendre et à l'amener là où il souhaitait. Ce n'était vraiment pas évident avec un caractère aussi compliqué que le sien, Kate n'avait aucun mal à dire ce qu'elle pensait mais à dire ce qu'elle ressentait : c'était une toute autre affaire. ' Peut-être devriez-vous lui dire ? Il aimerait sûrement savoir ce que vous traversez en ce moment ? Comme vous la conseillé votre soeur. ' C'était donc ça, ce qu'elle devait faire aujourd'hui : le dire à Seth. Il avait clairement capté l'information qu'elle avait eu un réel coup de foudre relationnel avec Seth, son cousin. Elle le sentait comprise et si apaisée avec lui. C'était comme si l'univers la poussait à le laisser entrer dans sa vie sans y mettre des barrières : une chose si rare, qu'elle n'en avait jamais fait l'expérience.

C'est pourquoi, aussitôt la séance finit, elle lui envoya un message. La blonde ne souhaitait pas lui annoncer ça par message, mais de vive voix et pouvoir par la même occasion. Elle se sentait si seule ici, les journées ne passaient pas et elle souhaitait avoir sa visite, ce qu'elle attendait en tailleur sur son lit hospitalier, guettant chaque personne qui passait devant sa porte essayant de deviner aux bruits des pas si c'était lui qui arrivait bien qu'elle ne le connaissait pas assez pour que sa mémoire auditive ai enregistré ce détail.

Finalement, il finit par passer la porte mais trop vite, ce pourquoi elle prononça son nom d'une voix très audible. Son souffle lui manquait, puisque même si elle ne lui avait rien dit par message : Kate souffre d'un lupus. Ses poumons avaient été attaqués, ce pourquoi sa respiration était si forte et bruyante, même si en théorie elle respirait mieux.

" Salut, je suis tellement contente de te voir. " arriva t-elle à dire d'une seule traite, et se leva d'un bond pour l'enlacer dans ses bras quelques secondes : ce qu'elle en faisait jamais habituellement. Elle avait été si longtemps coupé du monde qu'elle retrouvait le plaisir de discuter avec un être humain.


© Gasmask


@Seth Rhodes-Morales
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Invité a posté ce message Mer 26 Juin 2019 - 23:27 #

MAKE UP ๑ Kate  
I'll will always love you

Les pensées confuses s’entremêlent jusqu’à créer ce non-sens dans sa tête, cette urgence à trouver un repère dans cet assemblage de couloirs aseptisés. Lui qui n’est qu’une ombre, frôlant les murs et cherchant désespérément à retrouver la gamine dans ce foutoir sans nom. La poitrine oppressée — le souffle haletant, peur primale… C’est un sentiment d’inconfort grandissant qui vient se saisir de notre enquêteur. Il déambule dans tout ce tintouin et d’une aile à une autre, les éléments semblent à peine varier. La mort rôde, et ce dans son plus belle habit. Celle-ci empeste dans chaque allée et cela ces couleurs soi-disant apaisantes, n’y peuvent définitivement rien. Et clairement Seth panique un peu, perdant un peu de cette consistance habituelle. Il venait tout juste de l’a rencontrer et son départ n’était clairement pas au programme, surtout pas avec tout ce qu’il avait à lui conter.

Alors ses nerfs s’agitent et ses doigts tapotent nerveusement (pour ne pas dire avec violence) un de ces comptoirs impersonnels, face à la donzelle adossée au guichet peu aimable et peu patiente. Un fascicule vantant le mérite d’une activité sportive quelconque sur l’organisme la fixe désagréablement depuis un présentoir bancal. Il ne manque pas de souffler fortement, l’envie de l’empoigner par le col — de lui demander à la butée si secouer une hôtesse d'accueil, ça fait le même effet.  « Mais puisque je vous dis que je suis de la famille putain » que vocifère une énième fois, l’agent fédéral. Peu importe, où il se trouve. Hôpital ou pas hôpital, il s’en moque bien de foutre le boxon dans le complexe hospitalier. Parce que quelque part, au milieu de tout ce bazar, Kate est allongée et définitivement hors de sa portée. Alors, ça lui parait bien trivial de se soucier d’un protocole mal respecté. Il finit par jeter certains dossiers à même le sol ; les larmes d’un peu plus tôt ont séché sur ses pommettes, la rage a chassé la tristesse pour l’instant. Et par chance, la détermination finit par payer. L’employée décide à se bouger, pour lui indiquer le chemin et non pas appeler la sécurité - il faut l’espérer du moins. La nervosité réarrange les priorités. Dès que la réponse surgit, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Seth fonce à sa rencontre. Et entre ses paumes frémit le papillon de nuit, l'araignée fragile et patinée par les décennies, qu'elle a laissé s'aventurer hors de la couverture afin qu'il pût s'en saisir et lui communiquer ce qui lui reste de chaleur à travers le parchemin de son épiderme. Seth est là, à observer cette seule cousine qu’il connait. Il est là - colère et tempête qui tourbillonne en son sein.

Gloire a Dieu jusqu’aux tréfonds des cieux. Telle est la devise certaine de cet individu qui veille. Guidé par sa croyance profonde, le fier jeune home, à en son âme et conscience, confié le destin de sa cousine aux divinités, puissances créatrices du cosmos selon les légendes sacrées. S’il leur est impossible de protéger l’Humanité contre sa propre nature, il est de leur devoir de maintenir le fragile équilibre entre l’univers et le monde des Hommes. Incontesté, salué, respecté, écouté avec attention et même craint par les plus puissants dirigeant du monde, si Dieu existait - il n’avait aucune limite et ne connaissait ni frontière ni porte close. Face à lui, les maladies eux-même ne serait que des pions de plus sur l’échiquier.

Douche froide qui éveille les sens, frisson au contact de cette eau qui perle et contraste avec la chaleur de sa joue ; il profite de cet instant de sérénité, pour cesser de penser à son quotiden quoique. Soupir long et las alors qu'il laisse la rage prendre possession de tout son être.

Kate, assise sur son lit d'osier tressé, presque prisonnière parce qu'alitée contre son gré, à subir depuis moultes jours les allées et venues inquiètes de ces gens qui l’adulent, se pressant autour de son chevet – Les siens pas encore résigné à force de leur répéter qu'elle va bien, qu’elle se sentira bientôt même en pleine forme et qu'elle a tant à faire dans la vie, qu'elle ne supporterait pas l'idée d'être un fardeau pour eux. Alors tandis qu’il nie la réalité, il les sommes de s’occuper de leur vie. Alors ils le rassurent, lui affirment qu'ils se débrouillent sans elle, exigent qu'il veille à ce que Kate se repose et qu'il ne pense qu'à lui, ce qui lui est véritablement impossible, de sorte qu'il en vient à sourire. Pourquoi parce qu’à la découverte de sa maladie, Seth finirait par se maudire de se sentir tellement inutile à l'aune de ces promesses qu’il faisait. Lorsque les médecins quittent enfin la pièce, lui prend soin d'entrer et s'ils ont fait mine de souhaiter son prompt rétablissement, il a lut dans leur souci une fatalité qui le révolte d'autant plus que ses protestations sont prises pour des caprices.

Moment de flottement un peu douloureux durant lequel le regard se raccroche au sien, l’envie de se jeter dans ses bras et de se mettre à sangloter comme un marmot qui aurait eu le cœur brisé. Mais il lui faut conserver une certaine maitrise de ses nerfs pour lui communiquer sa requête. « Tu vas bien ? » Un simple murmure, la déglutition compliquée. Un millier de questions lui brûle les lèvres immédiatement, lui demander ce qu’il lui est arrivé, l’interroger sur sa vie désormais, est-ce qu’elle va simplement bien ? Toutes sont remises à plus tard. « Tu manges bien ici ? » Ton un peu abrupt, qui ne suggère pas l’émotion  lui serrant la gorge. La retrouver ici s’apparente au surréalisme et à l'inattendu. Dans d’autres circonstances, il aurait pu faire un effort. Il aurait aimé pouvoir dépasser cette protection à outrance, adoré réussir à foutre de côté sa fierté afin de s’octroyer juste un instant d’apaisement avec l’un des rares membres de sa famille qu’il apprécie réellement. Sauf que la plaie reste intacte. Seth met d’ailleurs un grand temps avant de briser l’entrave que ces deux bras forment autour d’elle., en profitant pour passer sa main dans ses cheveux comme pour la rassurer de par sa présence.


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Invité a posté ce message Dim 7 Juil 2019 - 20:13 #

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Seth & Kate
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Non, elle n'aurait jamais imaginé à quel point il aurait pu être aussi distant vis à vis d'elle, à quel point ce qu'elle vivait aurait pu le toucher. Certes à en juger la scène, celle qui se déroulait, celle dans laquelle Kate était actrice principale, Seth était l'homme le plus distant qu'il lui soit donné de rencontré sur cette planète, mais quand on se retrouve confronté à son propre reflet c'est extrêmmement pertubant. Kate comprend que par ses gestes et ses paroles ce n'est pas de l'indifférence mais une immense peine qui le gagne. Elle aurait agit de la même manière, voir même pire. Le ton détaché, posé des questions anodines pour rendre la chose banale comme si rien de grave ne se tramait alors qu'il le sait, il doit certainement le ressentir jusque sur sa peau à quel point se retrouver ici n'est pas normal, comme tout ça parait irréel.

" Je mange ce qui me paraît comestible. " dit-elle en ignorant volontairement sa première question. La blonde finit par se rasseoir sur son lit en baissant quelques peu la tête car, elle sait qu'elle doit lui dire l'affreuse vérité, celle qui le confrontera certainement au déni le plus total mais, il compte pour elle et elle ne veut pas lui cacher cette partie de sa vie.

" Seth, je pense que tu devrais t'asseoir. " lui suggéra t-elle comme si quelque part, il en aurait plus besoin qu'elle même si respiration aussi assourdissante soit-elle ne laisse pas un seul moment de blanc, elle respire si fort que même en fermant la porte on pourrait l'entendre respirer. Le simple fait de la regarder gonflé ses poumons, c'est ça qui doit cette illusion terriblement à quel point c'est un travail épuisant.

" Je pense que tu dois le savoir maintenant mais je suis malade, et ça date pas d'hier. " commence t-elle en sentant sa gorge se serrer, empêchant l'émotion forte la gagner, elle ne veut pas la voir sortir aujourd'hui. " Je suis malade depuis des mois et je n'ai rien dit à personne, hormis à mon père qui par la force des choses à été au courant. Je n'avais que dix neuf ans quand je suis tombé malade et, il devait être là pour les formalités, bref on s'en fout c'est pas ça que je veux te dire. " elle balaye de la main ses paroles et racle la gorge en affrontant cette fois-ci le regard de Seth, une vague de courage monte en elle et son regard perçant ne la trahira pas. " J'ai un lupus. " annonça t-elle comme si Seth avait une documentation complète sur le sujet, et il lui fait quelques minutes de silence avant de pouvoir poursuivre sur sa lancée. " Je suis tellement mal foutue que, j'ai des cellules qui font pas bien leur taff et je peux choper tout un tas de connerie. En ce moment, tu l'entends c'est mes poumons et, à vrai dire les médecins ne savent pas encore si le traitement est efficace et si ça marche. Ils savent juste que grâce à ma crise enfin, à un malaise à la con j'ai été prise en charge et que je ne peux plus faire comme si tout était normal. "

Kate ne peut plus se racler la gorge comme si tout un coup ce qu'elle venait de dire prenait plus d'importance qu'elle ne voudrait bien l'admettre, elle sent ses yeux d'humidifié et son coeur battre si fort qu'elle aurait pu jurer l'entendre bien plus que sa respiration, elle baisse les yeux par terre et, c'est trop tard. Les larmes qu'elle pensait pouvoir tenir au moins jusqu'à son départ ont commencés leur course. Illumination ou simple dérision, elle se souvint que son psychologue avait appelé ça : faire face à son déni. Elle détestait ça, elle détestait recevoir en pleine face l'immense connerie qu'elle avait entreprit depuis des mois, elle se détestait d'avoir caché ça et d'en subir les conséquences, elle détestait les responsabilités, elle détestait blesser les gens qu'elle aimait et par dessus tout : elle détestait savoir qu'elle n'aurait surement pas d'avenir. Les gens intelligents ne cachaient pas aux autres une maladie, ils consultaient des médecins, faisait attention à leur santé et postait ensuite sur instagram à quel point ce chemin était long et douloureux mais s'en étaient sortis, tout ça c'était à vomir pour Kate. La maladie, celle qui te fait perdre ta vie elle ne se déroule pas comme ça dans son monde. C'est qu'une illusion, de la poudre aux yeux pour vous faire croire à quel point les gens sont imbus de leur personne, la vraie vie c'est pas ça. C'est jamais cette merde. C'était ce que pensait Kate du moins, et elle ne trompait pas complétement pour une fois.

" Je ne sais pas vraiment quoi dire à part que... " et sa voix tangue, fébrile l'oblige à s'arrêter quelques secondes pour pouvoir continuer à parler. " Je suis vraiment qu'une imbécile, si je crève que de ma faute. " finit-elle par lâcher en attrapant un mouchoir papier qu'elle extirpe d'une boite pour essuyer ses larmes, tout bonne chose ont une fin.



© Gasmask


@Seth Rhodes-Morales
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