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 for her, home was amongst the stars (miles)

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Invité a posté ce message Ven 12 Juil 2019 - 12:00 #


miles and eugenia — for her, home was amongst the stars, born from starlight he would help her return. ✻ ✻ ✻   « Quelle journée, »  murmurai-je pour moi-même. Je me postai devant le miroir des vestiaires, frottant mes cheveux mouillés avec la serviette humide qui les enveloppait. Mes bras étaient fatigués, lourds, endoloris par cet après-midi entier d’efforts. Je n’avais même plus assez de courage pour pousser sur les roues de mon fauteuil. Néanmoins, malgré la douleur que je ressentais dans la partie supérieure de mon corps, un sourire flottait sur mes lèvres. Certes, nous n’avions été que quatre à nous affronter dans ce tournoi principalement destiné aux valides ; quatre à participer dans la catégorie handisport. Seulement quatre. Juste quatre. Cela ne se mesurait pas aux autres compétitions que j’avais bien pu faire, encore moins aux Jeux Paralympiques de 2016, où mon nombre d’adversaires m’avait paru incalculable, interminable, incroyable. Certes, cela ne semblait n’être que futile, ce tournoi organisé par le Manhattan Plaza Racket Club. Ce n’était rien dans mon palmarès d’après mon coach, juste un titre de plus qu’on oubliera bien vite. Certes, cela ne semblait être que futile.
Mais j’avais gagné. Mais j’avais gagné et même si cela n’avait été que face à trois adversaires, je ressentais une fierté certaine. Mais j’avais gagné et cela me rassurait, me rassurait sur mes capacités, me rassurait sur ce dont j’étais capable, me rassurait sur mon parcours, me rassurait sur mes choix et mes décisions.
Mais j’avais gagné et, surtout, Miles avait vu cette victoire.
Je n’avais pas l’habitude d’inviter des personnes de mon entourage dans les tribunes de mes matchs. En vérité, par le passé, cela n’était arrivé qu’une seule  et unique fois ; j’avais invité ma famille durant les Jeux Paralympiques à Rio. Leur présence m’avait rajouté une pression supplémentaire ; j’avais eu si peur de les décevoir que cette anxiété m’avait noué l’estomac durant les deux semaines où je m’étais trouvé au Brésil. Mais je ne regrettais pas. Je ne regrettais absolument pas. Parce qu’ils avaient assisté à ma victoire, parce que nous avions partagé ce moment ensemble, parce qu’ils avaient été ceux à m’encourager durant les mauvais sets et à hurler de joie lors de la cérémonie de remise des médailles. Je ne regrettais pas, non. Pourtant, depuis cette année-là, je n’avais jamais renouvelé l’expérience.
Après être arrivée tout en haut, j’avais sans doute eu trop peur de la chute.
Durant le tournoi du Manhattan Plaza Racket Club, j’avais tout de même fait un premier set très médiocre parce que mon esprit avait été trop préoccupé par la présence de Miles pour réellement se concentrer sur le jeu. Puis j’avais peu à peu oublié. Puis je m’étais peu à peu perdue dans l’esprit de compétition. Jusqu’au moment où je l’avais vu m’applaudir quand on m’avait passé la médaille d’or autour du cou, jusqu’à ce moment où toute la pression que je ressentais s’était évaporé parce que j’avais compris que je n’avais même pas eu de raison d’avoir peur.
Il n’était pas venu me juger. Il était venu me soutenir, dans la victoire ou la défaite.
Tandis que je séchais toujours mes cheveux, mes yeux se posèrent sur ma récompense. J’hésitai un instant, puis finis par la passer autour de mon cou. Je nouais autour de mes cheveux un foulard en guise de serre-tête pour empêcher mes cheveux de tomber devant mes yeux, puis saisis mon téléphone portable. Je te rejoins en bas dans trois minutes, devant le Starbucks, envoyai-je à Miles. Je récupérai toutes mes affaires pour les ranger dans mon fauteuil, pris dans mes mains les pièces de monnaie qui traînaient pour les mettre dans ma poche, laissai mon matériel de jeu dans les vestiaires pour que mon coach puisse venir les récupérer. Je me dirigeai vers l’ascenseur, l’appelai, puis appuyai sur le bouton du rez-de-chaussée.
Dès que je sortis de l’établissement, j’entraperçus Miles au niveau de notre point de rendez-vous. Je lui fis un signe avant de me diriger vers lui, ma médaille tombant sur ma poitrine, mes cheveux mouillés commençant déjà à prendre la forme de leurs boucles naturelles. J’étais fière, fière comme un coq, fière autant que ma discrétion pouvait me l’autoriser. « J’espère que tu as bien profité de ce moment, » commençai-je de ma voix douce. « Parce que je ne suis pas sûre de remettre le couvert. Mon premier set était une catastrophe par ta faute. » Je le taquinai avec douceur. Scarlet m’avait fait remarquer que j’avais changé, depuis que j’étais arrivée à New York ; même si je demeurai très discrète, très effacée, j’étais plus enjouée, plus heureuse, quelque part. Je ne savais pas encore si elle avait raison. Tout ce que je savais, c’était que c’était définitivement plus facile de sourire dans cette ville.
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Miles Gasparini
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Miles Gasparini a posté ce message Jeu 18 Juil 2019 - 15:11 #

Quand il applaudit Ginny de toutes ses forces, se levant carrément de son siège dans la tribune, Miles se fiche bien des compromis qu’il a dû faire pour être là. Un peu de fromage et un massage de pieds promis. Rien d’insurmontable en soi. Ce qui a été plus difficile, ça a été de discuter avec un collègue pour échanger ses horaires à la dernière minute. Il avait dû négocier et sans doute que son collège était sorti gagnant, puisqu’il y gagne deux dimanches non travaillés, mais Miles n’avait pas eu d’autre choix. Dès qu’elle lui avait proposé de venir, Miles avait su qu’il serait forcément là pour Eugenia. Depuis le temps qu’il réclame, il n’allait pas lui faire faux bond ainsi. Il n’allait pas prendre le risque qu’elle ne lui propose plus jamais une telle occasion. Ce n’est pourtant pas grand-chose. Juste un tournoi sans grand impact mais Miles n’avait jamais vu de match de tennis handisport, et il avait hâte de découvrir Eugenia dans son élément. Là où elle maîtrise tellement qu’elle a gagné une médaille olympique. Ce n’est pas rien. C’est loin d’être rien. Alors quand elle gagne son quatrième match, Miles sait qu’il a bien fait d’échanger ses jours de travail, et de faire des promesses à Eugenia pour la remercier de l’inviter. Il est heureux d’avoir vu ça, de la voir si heureuse, si fière. Elle est différente de toutes les fois où il l’a vue. Bien plus sûre d’elle et Miles, ça lui fait plaisir. Elle le mérite. Même si ça ne signifie pas que les autres n’auraient pas mérité aussi. Tant de volonté et de motivation dans ce sport dédié à des personnes qui ont perdu beaucoup. Miles trouve ça réellement admirable. Il sait qu’il n’en serait sans doute pas capable. Déjà que, même avec ses aptitudes et facilités, il ne prend pas de risques. Mais il ne saurait se comparer à ces femmes qui ont mis leur cœur et leur sueur sur ce terrain. Tout de même, il est ravi que la victoire revienne à Eugenia, celle qu’il était venu encourager. Celle qu’il est fier d’appeler son amie, encore plus que d’habitude. Et qu’il applaudit et acclame sans se soucier qu’on le remarque, bien loin de la discrétion d’une souris.
Une fois que tout le monde a quitté le terrain, Miles suit le flot du public – pas très nombreux, certes – vers la sortie. Il aurait bien demandé à rejoindre Eugenia dans les vestiaires mais autant la laisser prendre son temps. Il peut bien attendre dehors en attendant. Le soleil étant de sortie, il met ses lunettes de soleil, et finit par se mettre à l’ombre pour patienter. Il prend son téléphone et ouvre une partie sauvegardée d’un de ses jeux préférés du moment. Il tue quelques zombies et récupère des bonus. Il ne faut pas longtemps pour que sa partie soit perturbée par un message qui arrive. Il enregistre sa partie et envoie un message à Eugenia pour lui répondre. Trois minutes, ça devrait aller. Il regarde l’heure sur son téléphone. Il ne l’attend pas depuis si longtemps que ça. Et de toute façon, il n’allait pas partir sans la féliciter en personne, voire lui offrir un verre pour fêter sa victoire. Un petit tour sur Facebook lui suffira à passer le temps. Un jeu-concours pour une vieille machine à écrire avec un clavier noir lui fait de l’œil. Il pourrait tenter. Avec ça, il n’aurait pas d’autre choix que d’écrire, enfin. Il finit de s’inscrire quand Eugenia arrive dans son champ de vision, poussant son fauteuil jusqu’à lui. Bien sûr qu’il en a profité. Par contre, il n’est pas sûr de vouloir que ça soit la dernière fois qu’il la voit jouer. Mais depuis qu’il connait Eugenia, il a eu le temps de voir qu’elle n’a pas tellement confiance en elle. Et visiblement, la présence de Miles l’a déconcentrée pendant le premier set, qu’elle a d’ailleurs perdu. « J’essayerais d’être plus discret la prochaine fois. Ou bien je viendrais incognito. » S’il y a du monde dans le public, elle n’est pas obligée de savoir qu’il est là. D’après ce qu’il a compris, elle ne laisse pas grand-monde assister à ses matchs. Pourtant, ça en vaut la peine. « T’as peut-être perdu ton premier set mais t’as pas jeté l’éponge. Et tu as vraiment bien fait, puisque t’as une belle médaille autour du cou maintenant. » Et il semble qu’elle ait réussi malgré lui. « Tu m’as impressionnée en tout cas, bravo ! » Il n’a pas envie de mentir, même si ça risque de gêner Ginny. Après tout, elle mérite tout ça. Miles vient se placer derrière le fauteuil d’Eugenia, et commence à la pousser sans prévenir. « Maintenant, c’est moi qui pilote. Et je t’emmène boire un verre pour fêter ta victoire. Ou même plusieurs verres. »
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Invité a posté ce message Mer 31 Juil 2019 - 17:49 #


miles and eugenia — for her, home was amongst the stars, born from starlight he would help her return. ✻ ✻ ✻  Je n’étais pas la même, sur un court. Je n’étais pas la même, non. Comme si je laissais Eugenia derrière moi pour ne plus être qu’une sportive handisport. Comme si je laissais mes peurs, mon manque de confiance en moi et mes craintes au vestiaire. Comme s’il n’y avait plus que ma raquette et la balle de tennis qui comptaient. C’était pour cela que j’y avais trouvé un échappatoire. Tout paraissait si simple quand je jouais. Mon esprit tout entier se recentrait sur le match, sur le challenge, sur l’adrénaline qui remplissait mes veines.
Et j’oubliais.
J’oubliais ce que cela faisait d’être dans un fauteuil. J’oubliais ma retenue, j’oubliais ma timidité, j’oubliais mon introversion excessive qui m’empêchait de vivre, parfois. J’oubliais mes complexes, j’oubliais le regard des autres sur moi, j’oubliais qu’il m’arrivait parfois de ne plus avoir envie de continuer.
Et je m’oubliais, oui. Je m’oubliais, moi.
Je demeurais persuadée que le tennis-fauteuil m’avait sauvée, à Londres. Que si j’avais réussi à surmonter les épreuves cela était uniquement parce que j’avais trouvé un moyen de faire ressortir toute cette détresse que je ressentais par la rage de vaincre. Par cette colère qui m’animait à chaque fois que j’entrais sur le court. Par cette fureur à laquelle je m’abandonnais dans le sport, dans les sets, dans les matchs, dans les défaites et les victoires. Par cette frénésie incendiaire que je n’osais jamais laisser échapper au quotidien et qui me brûlaient le coeur. Bien souvent les autres me voyaient simplement comme une personne renfermée et solitaire mais la vérité était qu’ils ne se rendaient pas compte des émotions qui m’animaient. De ces émotions qui me rongeaient.
Non, ils ne se rendaient pas compte de ma colère, de ma rage, de mon désespoir, de mon indignation, de ma détresse, de mes angoisses. Ils ne se rendaient pas compte que j’aurais été une bombe à retardement si je n’avais pas trouvé le moyen d’évacuer toutes ces émotions à travers le sport.
C’était probablement pour cela qu’il m’était très difficile de laisser mon entourage m’observer ; durant le premier set, j’avais gardé cette retenue qui m’était propre en sachant que Miles était dans les tribunes pour m’encourager. Puis j’avais perdu. Et j’avais été bien incapable de retenir ma rage de vaincre.
Je lui adressai un sourire timide lorsqu’il finit par répondre à mon faux-reproche. « J’essayerais d’être plus discret la prochaine fois. Ou bien je viendrais incognito, » dit-il et, au fond, il avait probablement raison. « T’as peut-être perdu ton premier set mais t’as pas jeté l’éponge. Et tu as vraiment bien fait, puisque t’as une belle médaille autour du cou maintenant. Tu m’as impressionnée en tout cas, bravo ! » poursuivit-il et je sentis mes joues rosir. Il y avait quelque chose dans son regard qui laissait supposer qu’il se rendait compte que cela me gênerait. Après tout, désormais, nous nous connaissions bien. Après tout, désormais, il avait appris à connaître celle que j’étais dans la vie au quotidien. Elle n’avait rien avoir avec la joueuse de tennis fauteuil professionnelle.
Rien avoir, non. « C’est gentil, » répondis-je tout de même à ses compliments. « Encore une fois, ce n’était pas grand chose, comme compétition. Mais tu es gentil et je suis contente que ça t’ait plu. » Je n’étais pas faussement modeste, non. Cela n’avait été qu’une petite compétition entre clubs new yorkais, comme avait bien pu me le dire mon coach ; je considérais que je n’avais pas spécialement de mérite mais la médaille m’avait beaucoup touché. Chaque victoire comptait, au fond, à mes yeux. Chaque victoire était une preuve que j’y arrivais. Chaque victoire me montrait que je pouvais le faire, que je n’étais pas un imposteur, non. Que j’avais mérité la médaille Olympique que j’avais accroché à un mur dans mon appartement. « Maintenant, c’est moi qui pilote. Et je t’emmène boire un verre pour fêter ta victoire. Ou même plusieurs verres, » m’annonça Miles en empoignant mon fauteuil. J’hésitai à protester, ouvris la bouche puis me ravisai ; mes bras étaient douloureux et même si je trouvais cela humiliant, je préférai laisser ma fierté de côté pour profiter du répit qu’il m’offrait. « Est-ce que c’est le moment pour te dire que je n’ai jamais bu d’alcool de ma vie ? » lui demandai-je. « Enfin j’ai déjà goûté la bière et le vin mais ça se limite à ça. Il est fort probable que je ne puisse pas rentrer à la maison après une pinte. » J’esquissai un demi-sourire. Intérieurement, j’espérais réellement que Miles me laisse boire une grenadine pour fêter ma victoire mais cela me semblait fortement compromis.
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Miles Gasparini
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Miles Gasparini a posté ce message Sam 21 Sep 2019 - 18:07 #

Il connait assez Eugenia pour savoir qu’elle n’est pas à l’aise face aux compliments et aux encouragements. Pourtant, Miles ne résiste pas. Il déborde de fierté pour son amie. Il avait déjà regardé des matches sur internet, pour se rendre compte de ce qu’est le tennis fauteuil, mais la voir en vrai, c’est tout autre chose. Surtout qu’elle a vraiment assuré. Et selon Miles, il faut le dire quand quelqu’un mérite des compliments. Il n’y a rien de meilleur que de se sentir apprécié, de voir que ce qu’on fait est remarqué. Et Miles a remarqué Ginny. Il a vu derrière cette apparence timide. Il a vu cette championne qui se cache derrière ses joues qui rosissent facilement. « Tu rigoles ou quoi ? Peu importe la compétition, t’as été la meilleure. Et personne ne peut dire le contraire. » Une victoire reste une victoire. Et il est certain qu’elle peut gagner bien plus que ça. Après tout, elle a déjà une médaille olympique pour le prouver. Mais même si elle se rabaisse, diminue ses réussites, Miles compte bien lui rappeler autant que possible. Ça ne le dérange pas. Après tout, il n’a jamais été du genre à taire ses éloges. S’il peut rendre heureux quelqu’un, pourquoi s’en priver ? Et maintenant que Ginny a gagné tous ses matches, il peut l’emmener fêter ça, sans vraiment lui laisser le choix. Mais il sait que s’il lui demande ce qu’elle veut faire, elle voudra sans doute rentrer chez elle et manger sa pizza préférée. Le programme que propose Miles ne sera pas des plus fous, mais il estime qu’il faut au moins sortir un peu de ses habitudes pour fêter quelque chose comme ça. Et visiblement, il a vu juste. Il prend un air choqué quand Eugenia lui avoue ne jamais avoir bu d’alcool, qu’elle ne peut pas voir parce qu’il est derrière elle, avant qu’elle clarifie les choses. Jamais d’alcools forts plutôt. Ce qui reste tout de même étonnant. A-t-elle toujours été introvertie ? Ou était-elle différente… avant ? Miles ignore tout cela, même s’il a l’impression de connaître la tenniswoman. Après tout, il ne la connait qu’ainsi, mais ne sait pas de quoi a été fait son passé. « Ne t’inquiète pas, je te ramènerais. » Après tout, il peut bien faire ça. De toute façon, s’ils doivent rentrer tard, il n’imaginerait pas laisser Eugenia rentrer seule. Après tout, s’il l’emmène boire, la ramener en sécurité fait partie du programme. « Il y a un bar irlandais pas loin, il est sympa. T’es déjà allée en Irlande ? » Après tout, elle ne vient pas de très loin, elle a très bien pu déjà y aller. Miles y était allé quand il était plus jeune, avec ses papas. A l’époque, il n’avait eu le droit de goûter qu’à une pauvre petite gorgée de bière. Et d’ailleurs, il n’avait pas aimé. « Sauf si tu préfères qu’on trouve un bar à cocktails, pour que tu tentes une nouvelle expérience. Enfin ils ont peut-être des cocktails aussi, j’ai jamais fait attention. » Après tout, même s’il est auto-désigné pilote de la soirée, elle peut toujours choisir l’itinéraire exact, selon ce dont elle a envie. « Qu’est-ce que tu avais fait après la remise des médailles à Rio ? » Curieux, Miles se penche en avant pour apercevoir un peu son visage, sans cesser d’avancer. S’il veut célébrer une victoire dans un petit tournoi, comment fête-t-on une médaille olympique ?
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Invité a posté ce message Mar 24 Sep 2019 - 10:23 #


MILES & EUGENIA
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« Tu rigoles ou quoi ? Peu importe la compétition, t’as été la meilleure. Et personne ne peut dire le contraire. » Miles ne me laissait pas réellement le choix. Son ton avait été ferme, témoignant qu’il n’en démordrait pas, quoi que je dise, quoi que je réplique ; si j’étais d’une nature particulièrement entêtée, je choisis de ne pas le contredire, même si des arguments allant contre ses dires se bousculaient dans mon esprit. Je demeurai persuadée qu’il ne prenait pas en compte toutes les variables, tous les facteurs, tous les détails qui faisaient que non, je n’étais pas forcément la meilleure en cet instant, juste celle qui avait eu le plus d’évènements en sa faveur. Je demeurai persuadée que son avis était biaisé par le fait que l’on se connaissait, qu’on soit ami, mais également parce qu’il savait que j’avais eu une médaille olympique. Et puis, fatalement, les amis se plaçaient toujours sur un piédestal.
J’étais convaincue que c’était le cas de Miles. Il me voyait à travers un filtre édulcoré. Et, étrangement, si je n’étais pas d’accord, si j’étais encline à protester, cela me soulageait d’être dans cette position. Cela me mettait du baume au coeur.
Alors que Miles avait pris les commandes de mon fauteuil afin de nous amener tout deux dans un bar pour fêter cette petite médaille, je lui admis que je n’avais jamais bu d’alcool fort. J’aperçus la surprise qui habita son visage ; il fit le choix de ne pas relever directement et je lui fus reconnaissante. J’avais conscience que mon mode de vie était à des années lumières de ce que connaissaient les autres. De ce que connaissait Miles. Cela avait toujours été le cas et cela serait sans doute toujours le cas. C’était pour cela, en partie, que j’avais toujours été étonnée que nous nous soyons liés d’amitié ; j’avais eu la sensation d’être trop ennuyeuse pour lui. D’être trop simple, comparé à cet italien qui aimait profiter comme il le fallait. D’être trop calme, peut-être. Et je me demandais, également, en mon fort intérieur, ce qu’il pouvait bien réellement penser de cette vie que je menais, de cette personnalité que j’avais.
Après tout, nous étions deux pôles que tout opposaient. « Ne t’inquiète pas, je te ramènerais, » me dit-il et j’esquissai un sourire reconnaissant. Cela allait m’éviter un accident de fauteuil sur le chemin. « Il y a un bar irlandais pas loin, il est sympa. T’es déjà allée en Irlande ? » me demanda-t-il et j’hochai la tête. « Oui, c’était pas très loin de là où j’habitais. Mais ça fait vraiment longtemps, je devais avoir douze ou treize ans. Mais c’est super sympa Dublin. » Je repensai à ce petit séjour que j’avais fait avec ma mère et Scarlet, à l’époque où elle me faisait vivre un enfer, à l’époque où je m’étais repliée sur moi-même. J’en avais gardé de bons souvenirs parce que, l’espace d’un week-end, j’avais eu l’occasion de retrouver ma soeur jumelle, comme avant, quand on avions été que des enfants. « Sauf si tu préfères qu’on trouve un bar à cocktails, pour que tu tentes une nouvelle expérience. Enfin ils ont peut-être des cocktails aussi, j’ai jamais fait attention, » reprit-il et j’haussai les épaules. « Qu’est-ce que tu avais fait après la remise des médailles à Rio ? » Je levai la tête, sentant qu’il se penchait en avant. J’esquissai un sourire. Je n’avais sans doute pas fait ce qu’il aurait fait, lui, c’était certain. « Ma famille et un ami très proche étaient venus suivre la compétition, du coup après ma victoire ils m’ont invité dans un restaurant tout simple. C’était le meilleur cadeau qu’ils auraient pu me faire. Cela faisait des mois que je suivais un régime draconien et j’ai enfin pu manger jusqu’à en avoir mal au ventre et m’en rendre malade, » répondis-je, amusée. Miles me connaissait suffisamment pour savoir que je vouais un culte à la nourriture, après toutes les pizzas qu’il avait bien pu m’amener. « Et, ensuite, j’ai passé une semaine à Rio avec mes frères et soeurs. Plages, restaurant, ils m’ont même emmené dans un petit bar dansant. Je suis restée à l’écart mais ils m’ont fait un beau « spectacle ». C’était magique. » Mon visage exprimait ce bonheur éphémère que j’avais ressenti à la suite de ma victoire. J’avais été entourée de Scarlet, Riley, Bartholomew, Lior. Ils étaient venus me soutenir, ils étaient venus pour moi. Et durant cette semaine-là, j’avais oublié tous mes complexes. Tous mes démons. « Je sais que ça peut paraître ennuyant, mais j’ai vraiment passé de bons moments, » repris-je. « Mais là, ton bar irlandais me dit bien. On m’a toujours dit que la Hop House de la maison Guinness était meilleure que leur bière brune. Donc je pense qu’il est temps de vérifier ces informations et que tu me montres comment toi tu fêterais une victoire comme il se doit. » Je lui adressai un sourire. Je finis par apercevoir la devanture d’un bar irlandais et je compris que c’était celui où j’allais sans doute faire mon baptême du feu. Ou mon baptême de la gueule de bois le lendemain.
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Miles Gasparini a posté ce message Jeu 24 Oct 2019 - 16:41 #

Miles connait assez Eugenia pour savoir que s’il lui demandait ce qu’elle veut faire pour fêter sa victoire, elle voudrait sans doute rentrer chez elle, tout simplement, peut-être avec une pizza quatre fromages. Alors, même si c’est sa victoire à elle, il ne lui laisse pas le choix et c’est lui qui choisit le programme. Enfin il a choisi qu’ils iraient dans un bar, et en propose un qu’il connait, mais ils peuvent très bien aller ailleurs si elle préfère. Au moins, elle semble aimer l’Irlande puisqu’elle y est déjà allée. Rien d’étonnant, elle n’habitait pas loin en effet. Pour Miles et ses papas, le voyage avait été plus long. Plus cher aussi, sans doute. « J’y suis allé aussi quand j’étais gamin. Si ça se trouve, on aurait pu s’y rencontrer, mais comme je n’avais pas de pizzas sur moi à l’époque, pas sûr que tu m’aurais apprécié. » Comme si leur amitié était intéressée. Surtout qu’au fond, Ginny n’y gagne pas grand-chose, étant donné qu’elle refuse presque toujours les ristournes ou offres de payer que Miles peut lui faire quand il lui livre une pizza. Mais les chances pour qu’ils aient été au même moment en Irlande sont très faibles. Et comme la famille Gasparini n’avait pas poussé le voyage jusqu’au Pays de Galles, il ne connait pas l’endroit où a grandi Eugenia.
Mais même s’il ne connait pas tout de sa vie, Miles est toujours curieux d’en apprendre plus. Savoir comment elle a célébré sa médaille aux jeux olympiques de Rio l’intéresse vraiment. Il serait étonné qu’elle ait fêté ça comme lui, il le fêterait, mais peu importe. Quand on gagne une telle compétition, on peut bien fêter les choses comme on l’entend. Il sourit en l’entendant parler d’un restaurant. Il a pu souvent constater le goût de la tenniswoman pour la bonne nourriture, sa gourmandise aussi. Alors il imagine bien qu’après des mois de régime, manger sans limite doit faire du bien. Non pas qu’il ait déjà fait de régime pour sa part, mais déjà, quand il ne mange qu’une salade le midi, il n’est pas bien. Et c’est plutôt comparable, non ? Enfin en tout cas, la façon dont Eugenia a célébré sa médaille lui correspond plutôt bien. Et elle semble heureuse, seulement en l’évoquant. Et rien que pour ça, elle ne devrait pas qualifier ces moments d’ennuyants. Mais Miles n’a pas le temps de la reprendre qu’elle enchaîne, pour lui dire qu’un bar irlandais lui conviendra très bien pour ce soir. « Je ne connais même pas la Hop House. En fait, c’est toi qui vas m’apprendre comment faire la fête. » Incongru, plutôt impossible, mais ça ne dérange pas Miles de prétendre qu’il n’y connait rien. Et pour le coup, c’est vrai qu’il n’est pas très renseigné sur les noms des bières. « Et ça devait être vraiment sympa à Rio, encore plus s’il faisait beau. Je n’y suis jamais allé moi, j’ai fait l’Argentine par contre. » Il n’y a pas beaucoup de rapport, à part que les deux pays sont sur le même continent. Ils ont peut-être le même climat quand même. « Tu as beaucoup de frères et sœurs ? » Encore une question, à croire qu’il est curieux ce soir. Il l’a déjà entendue parler de sa famille, mais il ne l’a jamais interrogée plus que cela. Il ne leur faut pas longtemps pour arriver devant leur destination. Miles pensait qu’ils étaient plus loin que ça. Ou peut-être que discuter en poussant le fauteuil de Ginny a fait accélérer le temps. Alors qu’il s’avance vers la porte, il remarque quelque chose. « Merde, ils n’ont pas de rampe. Tu fais comment dans ce cas-là ? Il faut que je fasse un truc ? » Il se sent ridicule. Pousser son fauteuil sur un trottoir n’avait pas été trop compliqué, mais en vérité, il n’a jamais fait tout ça.
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Invité a posté ce message Jeu 31 Oct 2019 - 19:35 #


MILES & EUGENIA
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born from starlight
he would help her return.

« J’y suis allé aussi quand j’étais gamin. Si ça se trouve, on aurait pu s’y rencontrer, mais comme je n’avais pas de pizzas sur moi à l’époque, pas sûr que tu m’aurais apprécié. » Je me mis à rire, levant les yeux au ciel. « Probablement pas. » J’appréciais énormément la relation que je pouvais avoir avec Miles. C’était une amitié légère, une amitié fondée sur la confiance, une amitié que je n’avais pas eu depuis bien longtemps. J’étais contente de m’être laissée convaincre de sa venue à la compétition et de son invitation au bar parce que, s’il y avait bien une personne devant qui j’accepterai de me ridiculiser en buvant un peu très d’alcool, c’était bien Miles. « Je ne connais même pas la Hop House. En fait, c’est toi qui vas m’apprendre comment faire la fête, » me répliqua-t-il et je ris doucement. Je ne savais pas faire la fête, non. Par contre, je retenais la majorité des choses que l’on pouvait me dire. « Et ça devait être vraiment sympa à Rio, encore plus s’il faisait beau. Je n’y suis jamais allé moi, j’ai fait l’Argentine par contre. » J’hochai la tête frénétiquement en entendant sa remarque. Je n’avais pas eu l’occasion de beaucoup voyager en dehors du Royaume-Uni quand j’étais plus jeune, alors l’Amérique Latine avait été un véritable dépaysement. Le climat n’avait pas été le plus adapté pour ma discipline, d’autant plus que je n’avais jamais été habituée à une telle chaleur ; cependant, pour des vacances, cela avait été magique. « Tu as beaucoup de frères et sœurs ? » me demanda-t-il finalement, après avoir entendu ma tirad à propos de ma façon de célébrer ma médaille olympique. J’esquissai un sourire en coin. Il n’avait absolument aucune idée du nombre de Lancaster que j’avais bien pu laisser là-bas, en Grande-Bretagne. « Plutôt, oui, » répondis-je avec amusement. « Déjà j’ai une soeur jumelle, on se ressemble comme deux gouttes d’eau mais son caractère est bien plus trempé que le mien. J’ai une petite demi-soeur du côté de ma mère, et plusieurs demi-frères et soeurs du côté de mon père. Il était plutôt volage, alors on est beaucoup et on est même pas sûr de tous se connaître. Mais je suis particulièrement proche de deux d’entre eux. » Riley et Bartholomew, ceux qui avaient toujours été là, chez mon père, durant les grandes vacances, ceux avec qui j’avais joué en étant petite, ceux qui m’avaient soutenu tout au cours de mon existence malgré nos différents. J’haussai les épaules, un sourire amusé flottait sur mon visage. C’était une situation qui pouvait étonner mais, entre Lancaster, nous avions pris l’habitude d’en rire. Et puis, après avoir grandi avec cela comme normalité, nous ne nous formalisions même plus de ne pas avoir connu un schéma familial classique. « Et toi alors ? Je sais que tu as deux papas, mais tu ne m’as jamais dit si tu avais des frangins. » Je levai la tête vers lui, le regard inquisiteur. Je m’étais toujours gardée de me renseigner sur Miles sans lui demander son avis. Je savais que ces pratiques pouvaient être considérées comme intrusives et je n’avais eu aucune envie de risquer notre amitié sur ma curiosité légèrement débordante. Puis, finalement, nous nous arrêtâmes devant un bar qui se dressait en haut de quelques marches. « Merde, ils n’ont pas de rampe. Tu fais comment dans ce cas-là ? Il faut que je fasse un truc ? » demanda Miles et je sentis une vague d’anxiété l’envahir. Je levai la tête vers lui, tapotant sa main accrochée à la poignée de mon fauteuil avec la mienne pour le rassurer. « Ne t’inquiète pas, on ne va pas laisser des marches nous empêcher de boire notre Hop House. Suis juste mes instructions, » lui dis-je. Je m’étais retrouvée dans cette situation des centaines de fois mais, quand j’étais accompagnée, cela était nettement plus facile. « Avance le fauteuil jusqu’aux marches. Ensuite, bascule moi sur mes deux roues arrières en avançant pour que celles de devant viennent se poser sur la marche. Ensuite tu me redresses. Et tu recommences jusqu’à ce qu’on les monte toutes. » Les premiers mois, j’angoissais bien plus que Miles dans de telles situations. Désormais, cela ne me semblait même plus être un problème ; cela me permit de me rendre compte à quel point j’avais évolué. A quel point j’avais grandi.  
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