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Invité a posté ce message Mar 30 Juil 2019 - 17:22 #


 

 What the f*ck ?!

Will avait toujours eu un côté assez maniaque. Il ne tenait clairement pas ce la de son père qui avait toujours vécu dans ce qu’il appelait un bazar parfaitement organisé. Mais lui, depuis gamin en plus, aimait que tout soit en place, nickel, correct. Il devait avoir été l’un des rares gamins au monde à qui jamais l’on a eu besoin ne serait-ce qu’une fois de lui demander de ranger sa chambre ou ses jouets. Et pourtant, s’il y avait bien un truc qui le gonflait, c’était de faire le ménage étrangement. Ranger les choses, oui, nettoyer, astiquer, balayer, faire la lessive etc… non. Par chance, il était de ceux qui avait largement les moyens de payer quelqu’un d’autre pour faire cela !

Depuis son arrivée à New York, il avait donc Susanna qui venait 3 fois par semaine s’occuper de tout cela à sa place. Elle était envoyée par une société qu’un ami avait chaudement recommandé à Will et ce dernier était effectivement conquis ! Susanna avait 53 ans, avait gardé un accent non pas hispanique mas d’Europe de l’Est, de sa Roumanie natal plus exactement, était sympathique, serviable, terriblement efficace et surtout, discrète ! Quant à avoir quelqu’un chez soi 3 fois par semaines, il valait mieux que cette personne sache ne faire qu’un avec le mobilier qu’elle entretenait. Du moins, aux yeux de Will. De plus, elle n’était pas curieuse et avait accepté toutes les règles strictes imposées par son patron sans émettre la moindre contestation. Une perle cette femme ! Une perle à qui Will avait d’ailleurs offert une prime sous la table plutôt conséquente quand elle lui avait apprit qu’elle repartait dans son pays, profiter de sa retraite maintenant que son mari avait lui aussi pu se permettre d’arrêter de travailler et mit assez de côté pour leurs vieux jours. Un bonus grandement mérité aux yeux de Will et qui lui avait valu le seul mais mémorable câlin de la part de cette femme si touchante.

Mais maintenant, il fallait une nouvelle femme de ménage. La première avait tout de suite déplu au milliardaire. La seconde avait passé plus de temps à se plaindre du travail à faire qu’à travailler. La troisième avait contesté à peu près toutes les règles qu’il avait mis en place.

C’était désormais le tour de la quatrième qu’il espérait être la bonne, dans tous les sens du terme !




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Invité a posté ce message Sam 3 Aoû 2019 - 0:33 #

What the f*ck !?
Nova & William
« Merci, tu me sauves la vie ! » Je souffle en repensant aux paroles de l’employée de la société pour laquelle je fais des ménages, pas ma patronne… et il y a deux jours elle en avait encore moins l’air. Faire tant de chichi pour un client, je ne comprends pas pourquoi. Faire du ménage, c’est quand même pas compliqué ! Comment est-ce qu’il peut avoir refusé trois employées… bon, ce ne sont pas les meilleures - pardon Mama, je sais que tu n’aimes pas que je médise - mais quand même !?
Je ne connaissais pas l’ancienne femme de ménage qui lui était attribué, mais je crois que cela faisait plusieurs années qu’elle s’occupait de sa maison. Il a peut-être simplement du mal à combler cette place vacante…. Mais c’est pas le moment de faire de la psychologie de comptoir.
« Et tu comptes m’ajouter beaucoup de clients encore ? » N’avais-je pu m’empêcher de lui demander. C’est que je ne compte pas en faire un travail à temps complet, justement. Elle s’est lamentée en me disant qu’elle n’avait que moi sous la main, sympa. Soi-disant que mon style avait des chances de ne pas plaire au client. C’est une société de ménage à domicile ou une agence matrimoniale ? Franchement… mes clients ne se sont jamais plaints il me semble ! Mon travail est tout à fait correct, je suis plutôt du genre perfectionniste.

Mais bon, je n’ai plus le choix, j’ai accepté. Et me voilà arrivée en bas de chez mon client. Un quartier riche, mais c’est pas vraiment étonnant. Je profite de la vitre d’une voiture pour faire un dernier check up : tenue « sobre », ok ; cheveux rouge flamboyant- aïe - proprement attachés, ok ; mes outils de travail dans mon gros sac très lourd, ok. Sursauter en s’apercevant qu’il y a finalement quelqu’un dans la voiture, ok. J’esquisse un sourire gêné et file dans l’immeuble pour monter chez mon client avant de me taper la honte encore une fois.
Je sonne à la porte et attendant qu’il m’ouvre, je me demande à quoi il peut bien ressembler. J’ai entendu les trois recalées en discuter un soir. Pète-sec apparemment. Désagréable. Mais en même temps, elles n’allaient pas en dire du bien alors qu’il n’a pas voulu d’elles. Bon, ok, ça ressemble un peu à une agence matrimoniale dit comme ça.

Je reprends mes esprits quand la porte s’ouvre, je souris à l’homme qui se présente devant moi, ou devant qui je me présente, au choix. « Bonjour, je suis Mademoiselle Ximénes. C’est la société Helpling qui m’envoie. »
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Invité a posté ce message Sam 3 Aoû 2019 - 11:41 #


 

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Will était en train d’arpenter l’immense pièce vivre du l’appartement quand il entendit sonner à la porte. Pile à l’heure, c’était déjà une bonne chose. D’un pas rapide, il traversa les lieux pour aller ouvrir, un sourire sur les lèvres. Sourire qui s’effaça aussi vite que ses yeux s’agrandir. Il ne s’était clairement absolument pas attendu à ça et quand elle se présenta, par reflexe, il se pencha légèrement pour voir s’il n’y avait personne d’autre dans le couloir mais non. De manière générale, Will n’avait pas grand-chose contre les looks punk/grunge/gothique et autres… Mais c’était surtout parce qu’ils ne travaillaient pas pour ou chez lui. Mais il y avait clairement un effort sur la tenue, ce qui dénotait un peu avec la chevelure flamboyante et l’anneau dans le nez.

Malgré cela, et une fois le choc initial passé, William devait tout de même admettre que la jeune femme était très jolie. Exubérante, certes, mais jolie.

William Bennett-Ferguson, se présenta-t-il sobrement avec son accent typiquement anglais tout en s’effaçant pour la laisser entrer dans le loft.

L’entrée, légèrement enclavée, donnait directement sur l’immense pièce que composaient les 3 pièces à vivre principales – à savoir le salon, la cuisine et la salle-à-manger – toutes les trois ouvertes les unes sur les autres. Au-dessus d’eux, on pouvait voir un étage qui ne prenait que la moitié de la surface du rez-de-chaussée, ouvert dessus grâce à une barrière et donnant face à l’imposante baie vitrée qui courrait sur toute la longueur du loft et dont les vitres s’élevaient donc sur les deux niveaux et donnaient sur un immense balcon avec une vie imprenable sur la ville et le parc.

Pour commencer, je vous prierais d’éteindre votre téléphone et de le laisser ici, annonça-t-il sans plus de cérémonie en désignant une sorte de saladier design posé sur un meuble à côté de la porte. Et je vous prierais de le faire à chaque fois que vous viendrez, que je sois là ou pas, je serais intransigeant à ce sujet.

Et pour cause, Will avait encore le mauvais souvenir d’une femme de ménage quand il vivait en Angleterre dont il avait trouvé des selfies sur instagram, en petites tenues et dans son lit, laissant croire qu’elle était sa maitresse.

Vous pouvez écouter de la musique en travaillant si vous voulez mais avec un lecteur mp3.

Tout en parlant, Will s’était avancé dans la pièce à vivre. Même le journal économique qu’il recevait chacun matin et qu’il lisait en prenant son petit-déjeuner était posé, plié, sur le comptoir qu’il utilisait comme table d’appoint, entre le coin cuisine américaine et la partie salle-à-manger dont la table était bien trop grande pour lui seul et qu’il utilisait donc rarement, privilégiant le fameux comptoir entouré de deux chaises de bar.

Je vous rassure, je ne vous demande pas de nettoyer la baie vitrée. Une entreprise spécialisée vient le faire. En revanche, vous devrez nettoyer les autres fenêtres du loft.


Il fit demi-tour pour refaire face à la porte et à la partie se trouvant sous l’étage.

Les deux portes sur votre droite donnent respectivement à la buanderie et sur une salle-de-bain. Vous y avez une machine à laver, un séchoir et c’est aussi là que sont stocké la lessive et tous les produits de nettoyages. D’ailleurs, s’il manque quelque chose, dites-le-moi et je ferais le nécessaire.


C’est alors qu’il aperçu le sac remplit de la jeune femme. Elle était prévoyante, un bon point.

Et il vous sera inutile de trimballer tout ce matériel avec vous, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la buanderie et si vraiment il vous manque un outil, je vous le procurerais. Vous pouvez aussi y laisser des affaires si vous le souhaitez. Des questions jusque-là ?

Il fallait dire que Will avait mené le début de la visite avec une rigueur limite militaire, sans chercher à prendre la peine de mettre à l’aise la jeune femme.



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Invité a posté ce message Ven 9 Aoû 2019 - 20:00 #

What the f*ck !?
Nova & William
Pour être franche, j’ai plutôt l’habitude que l’on me détaille du regard comme si je venais d’une autre planète… même si, à New York, je suis certainement loin d’être la plus excentrique. Mais dans ce travail, je suis souvent confrontée à des familles, ou en tout cas à des gens « typiques », du coup… ouais, mon look les titille toujours un petit peu au début. Alors il faut que je me retienne de rire quand il regarde derrière moi, comme s’il se demandait si je ne m’étais pas trompé de porte. Et encore, aujourd’hui j’ai fait attention à mes vêtements ! J’imagine que je devrai le faire à chaque fois, finalement.
Moi aussi, je prends quelques secondes pour le regarder, et si son sourire s’enfuit rapidement, j’ai juste le temps de réaliser qu’il lui va très bien… et que je n’y aurai pas souvent affaire, malheureusement. L’homme est beau, mais sévère au premier abord, c’est sûr. Je comprends pourquoi les premières se sont jetées sur la place quand l’ancienne femme de ménage est partie en retraite, et ça me fait d’autant plus rire qu’elles se soient fait dégager. Je suis un peu peste sur les bords, je sais. Mais je préfère l’être la première plutôt que d’être le dindon de la farce.

Il se présente à son tour et commence à me donner ses directives alors que le loft s’étend devant moi. Dieu que c’est grand, Dieu que c’est cossu ! Je laisse mon regard se poser un peu partout, vite, car je n’ai clairement pas le temps de faire la touriste. Monsieur est concis et expéditif. J’en viens à me demander si je n’aurais pas dû emmener un petit calepin et noter ses consignes. Bon, pas de portable, musique autorisée avec écouteurs…
Il s’avance, je le suis de quelques pas, me tournant vers chaque porte qu’il me montre. Buanderie, salle de bain. Quand il me dit que je n’aurai pas besoin d’emmener mon matériel à chaque fois, je réprime un profond soupir de soulagement. C’est qu’en plus d’être lourd, c’est encombrant. Dans le métro, c’est quand même pas l’idéal.

Je l’écoute presque religieusement, en me demandant si ce sont ces quelques règles qui ont fait fuir mes collègues, et sans oublier d’acquiescer de temps en temps. Il a quelques exigences, oui, mais bon c’est normal, c’est chez lui après tout, et c’est son intimité. En plus, c’est rien de bien méchant… pour l’instant en tout cas.
Comme il me demande si j’ai des questions, surprise, il n’y a qu’un « Euuuuh… » qui sort de ma bouche dans un premier temps. Il me fait une seconde pour comprendre sa propre question. « Ah, euh oui, euh… c’est 3 fois par semaine, c’est ça ? Il faudrait que je sache à quelle fréquence vous souhaitez que je lave les vitres, les sols, ou si je dois le faire à chaque fois ! » Je reprends mon souffle, me rendant compte que j’ai débité ma phrase d’une traite, un peu mal à l’aise. Si bien que je sens mes joues rougir légèrement. Ça peut paraitre idiot, mais les premières fois je le suis toujours, c’est pas évident de rencontrer des gens pour qui on va faire le ménage, certains sont très méprisants.

J’enlève finalement mon sac de mon épaule et le lâche presque sur mon pied, aïe !! Ça fait un peu mal, mais je me mords discrètement l’intérieur de la joue. Et, comme si de rien n’était, j’en profite pour sortir mon portable de ma poche et l’éteindre, de toute façon, je n’attends pas d’appel dans l’immédiat… et si un jour cela doit changer, je lui demanderai sur le moment, inutile d’avoir l’air de discuter ses consignes.

« Eeeet… est-ce que je pourrais savoir ce qui n’a pas convenu avec mes collègues ? Histoire que je ne fasse pas les mêmes erreurs ? » Je souris, essayant de paraitre sincère. Je le suis, mais je suis tout autant curieuse. Et puis comme ça, je pourrai leur clouer le bec si elles me questionnent d’un peu trop près.
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Invité a posté ce message Sam 10 Aoû 2019 - 18:47 #


 

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A dire vrai, Will n’avait jamais envisagé la possibilité de devoir imposer un dresscode à sa femme de ménage. Celle qu’il avait en Angleterre avait un look assez sobre : t-shirt, jeans, baskets. Quant à celle qu’il cherchait désespérément à remplacer, il en allait de même, l’espèce de tablier à manches moche typique en prime. Dans le fond, tant qu’on ne venait pas faire le ménage chez lui en mini-jupe, bas résilles et talon aiguilles de 25cm, il s’en fichait un peu. Mais ça, c’était surtout parce qu’il n’avait jamais eu à se poser la question jusqu’à présent.

Sans laisser le temps à la jeune femme de poser ses affaires, Will se lança dans les explications. Il n’avait pas envie de perdre de temps en formalités. C’était soit elle arrivait à suivre, soit elle laissait place à la candidate suivante. Et pourtant, contrairement à ce qu’il pouvait avoir l’air en cet instant, Will n’était de loin pas un client tyrannique. Bien au contraire même ! Mais pour le découvrir, il fallait réussir à travailler chez lui plus d’une semaine d’affilée.

La jeune femme l’écoutait en silence et semblait le faire avec attention. Heureusement car Will détestait devoir se répéter. Si bien que ce ne fut que lorsqu’il lui demanda si elle avait des questions qu’il entendit enfin à nouveau le son de sa voix.

Elle avait parlé vite et quand il vit ses joues se teinter légèrement, William comprit qu’elle n’était pas forcément très à l’aise la pauvre. Il était comme ça, on l’accusait souvent de prendre les gens de haut, surtout les personnes qui lui seraient « inférieures » et ce n’était pas totalement faux à un détail près, cela concernait le monde des affaires. Effectivement, au travail il se montrait généralement supérieur, un mâle alpha comme on disait, un vrai requin et oui, il prenait de haut ceux qu’il lui estimait inférieur. Mais dans la vie de tous les jours. Enfin… Sauf quand la personne ne face faisait tout – volontairement ou non – pour s’attirer son mépris. Ce qui n’était pas le cas de la jeune femme. Will n’avait jamais considéré un travail ingrat. Des femmes de ménages, des éboueurs et autres, il en fallait bien ! Il n’y avait pas de honte à faire ce genre de métier selon lui.

Il eut un petit sourire en coin, amusé, quand le sac tomba sur le pied de Nova et son expression semblait enfin se radoucir un peu alors qu’il prenait la parole pour lui répondre alors qu’elle éteignait son téléphone.

3 fois par semaines, c’est bien ça. Et je laisse tout cela à votre bon sens
, expliqua-t-il en haussant des épaules. A vous d’estimer quand les sols et les vitres ont besoin d’être nettoyés. Je ne vous imposerais pas planning à suivre si j’estime qu’il n’y en a pas besoin. Et si j’estime qu’il y en a besoin, alors vous pourrez aller laver les vitres et les sols de quelqu’un d’autre.

Peut-être pas si radoucit que ça finalement.

Mais vous n’avez pas besoin de les faire à chaque fois que vous venez, non.


Il prenait la direction de l’escalier menant à l’étage en balcon quand elle lui posa une nouvelle question. Cette fois-ci, son sourire se fit un peu moins fugace.

La première était très vulgaire, dit-il en commençant à monter. Elle mâchait du chewing-gum la bouche ouverte, était maquillée comme une moto volée et avait une façon de s’exprimer absolument affreuse. La seconde se plaignait beaucoup trop en travaillant. Et la dernière a contesté à peu près toutes mes règles et pourtant, je n’en ai pas tant que ça.

Arrivé sur la mezzanine, Will marqua un arrêt. Il y avait en face d’eux 2 portes, un grand espace avec une bibliothèque conçue sur mesure et pleine de livres avec un coin lecture cosy, puis à nouveau une porte. Il désigna la première porte.

Mon bureau. Interdiction formelle d’y entrer sans ma présence si je ne vous le demande pas expressément. Je m’y occupe généralement moi-même du ménage de base.

Toutefois, il ouvrit la porte et s’effaça pour l’inviter à entrer. La pièce était spacieuse et moderne. Le bureau était nickel, tout parfaitement rangé comme partout dans l’appartement.

Sur le mur derrière le bureau étaient suspendu des diplômes de prestigieuses écoles Anglaise, dot même un Doctorat en finance de l’Université d’Oxford. Quand aux murs autour de la porte, ils portaient quelques cadres représentant William avait des sommités, tel que la famille Royale d’Angleterre, Barack Obama, Rihanna ou même le Dalaï Lama.

Sur les étagères étaient posés d’autres cadres aux photos plus intimes, dont plusieurs de Will avec un homme lui ressemblant traits pour traits avec 30 ans de plus.

Fait aussi étrange que possiblement drôle, il y avait une cible de fléchettes sur l’un des murs et, épinglé sur la cible, se trouvait une photo de lui posant avec Donald Trump. Ils avaient l’air d’avoir tout deux plusieurs années de moins et le Président s’était déjà clairement prit plusieurs fléchettes.

C’est un homme d’affaire des plus admirables, expliqua tranquillement Will. Mais un Président des plus exécrable.



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Invité a posté ce message Jeu 22 Aoû 2019 - 17:29 #

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Nova & William
Il est évident qu’il n’y a pas énormément de personnes pour qui faire des ménages constitue le rêve d’une vie, d’ailleurs s’il y en a vraiment j’aimerais les rencontrer. Ceci dit, on s’entend quand même qu’il y a des endroits plus sympa que d’autres où faire des ménages. Bien sûr, la personne qui demande les services de notre agence est importante, le comportement joue beaucoup… mais honnêtement, tu peux avoir une maison aussi tenue que celle d’une poupée barbie, et pour autant être aussi aimable qu’un babouin. Les maisons des personnes âgées sont, pour moi, les pires, il y a toujours plein de bibelots, des photos partout… genre PAAAAARTOUT ! Et ils vous obligent trop souvent à refuser de les aider à faire leurs courses, pour ensuite les entendre baragouiner des paroles tout aussi désagréables que leur maison. Mais ici… là, ce loft, où habite un homme tout à fait charmant quoiqu’un brin guindé, il faut quand même être une branquignole pour se faire dégager.

J’écoute ses non-instructions sur la tenue des sols et des fenêtres, et le suis quand il m’explique pourquoi mes glorieuses collègues ont dû partir. Je reconnais chacune d’entre elles, et je suis même un peu déçue de ne pas être davantage surprise par leur comportement.
Alors qu’on arrive devant une pièce qu’il m’annonce être son bureau et dont l’entrée est aussi limitée qu’un bar VIP, il m’invite à entrer. Je ne peux alors m’empêcher de regarder les nombreux cadres sur ses murs. Des diplômes, des photos de personnes célèbres. Je retiens de justesse un sifflement admiratif qui me donnerait le côté vulgaire qui lui a déplu chez ma collègue. Et mon regard s’arrête sur une cible, où est accrochée une photo de notre président, le visage troué. Je fronce le nez quand il me dit apprécier ses qualités d’homme d’affaire. « Es un hombre apestoso » ne puis-je m’empêcher de souffler. Et je ne peux pas non plus m’empêcher de trouver surprenant de le voir en présence de personnes aussi inspirantes que le Dalaï Lama, et en comparaison de le voir aux côtés de… lui. Mais j’imagine qu’avec son travail il n’a pas complètement le choix sur les personnes qu’il doit rencontrer. Je pointe la cible du doigt. « Vous êtes doué », continué-je en parlant des positions des trous de fléchettes sur la photo et je lui adresse un petit sourire amusé.
Je reporte mon attention sur l’homme et me retrouve toute bête à ne pas trop savoir quoi dire. C’est rare, vraiment. Je dois avouer être impressionnée par son charisme. Etre face à un homme si important, ça n’arrive pas tous les jours… en tout cas, pas pour moi. « Est-ce qu’il y a autre chose que je dois avoir en tête avant de commencer, Monsieur Bennett ? »


(désolée j'ai eu un peu de mal à trouver comment relancer ><)
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Invité a posté ce message Ven 23 Aoû 2019 - 16:09 #


 

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Tandis que la jeune femme inspectait le bureau, Will – lui – inspectait la jeune femme. S’il avait été surpris sur le coup, il commençait à se dire désormais que sa quête touchait peut-être enfin au bout. Elle était attentive et n’avait pas encore fait la moindre remarque déplacée. De plus, son look lui rappelait sa jeunesse et les soirées d’étudiants passées à Camden Town, la vision Anglaise de la rébellion suprême pour les jeunes et riches anglais.

Puis il fut question de Trump.

Will l’entendit marmonner et fronça des sourcils.

Je ne parle pas espagnole mais j’arrive à en comprendre les grandes lignes
, dit-il en la fixant avec un visage impassible. Mais finalement, miracle, il eut un vrai petit sourire quand elle lui fit remarquer qu’il était quand même bon aux fléchettes.

J’y jouais souvent dans les pubs à Londres, expliqua-t-il avant de passer près d’elle pour quitter la pièce. Cependant, une fois à ses côtés, il se stoppa un instant et jeta un coup d’œil à sa cible. Et si vous tenez à le savoir je vous le confirme. Il doit se baigner dans son eau de Cologne, c’est une véritable agression olfactive.

Suite à cette petite révélation, il alla jusqu’à lui adresser un clin d’œil complice avant de se remettre en route.

J’ai toujours détesté ce type !, lança-t-il depuis l’extérieur de la pièce. La porte suivante est la chambre d’amis, dit-il en réponse à sa question. Il n’y a pas spécialement besoin de vous en occuper si je n’héberge personne. La bibliothèque et pour terminer, je vous emmène dans ma chambre.

Une fois encore, Will marqua une petite pause avant de se tourner vers la jeune femme avec un air réellement amusé.

C’est bien le seul contexte où un homme peut dire cela à une jeune femme qu’il ne connait que depuis 10 minutes sans risquer un procès dans ce pays.


Il se dirigea alors vers la dernière porte qui s’ouvrit sur une chambre spacieuse, aussi masculine qu’épurée. Il était évident qu’aucune femme ne dormait ici, du moins pas de manière régulière. La baie vitrée offrait une vue à couper le souffle sur la ville puis Will ouvrit deux portes se trouvant dans la pièce.

Mon dressing, dit-il en désignant une pièce d’une taille plus que respectable. Les costumes d’un côté, les vêtements usuels de l’autre. Ne fichait pas le bazar en voulant réorganiser par couleur ou par matière ou je ne sais quelle autre idée extravagante. S’il y a bien une chose qui me rend fou, c’est de passer 20 minutes à retrouver une cravate en particulier !

A son ton, cela sentait clairement le vécu.

Il ouvrit ensuite la seconde porte.

Et ma salle-de-bain. Si tout est en ordre pour vous, je propose que l’on redescendent pour discuter des formalités.



[
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Invité a posté ce message Mar 17 Sep 2019 - 21:50 #

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Aïe, j’aurais mieux fait de me taire… mais il y a des gens comme ça qui m’empêche toute retenue. L’espace d’un instant, je crains qu’il ne me renvoie dans mes pénates, mais je change de sujet et réussis à lui faire esquisser un sourire. Ciel, que cet homme est séduisant. Quand il sort de la pièce, je m’empresse d’ailleurs de le rejoindre, le sujet est définitivement clos.

La visite continue, et je prends mentalement des notes de l’emplacement des pièces et ce que je devrai y faire. Si les gens savaient qu’une mémoire eidétique était utile même pour le ménage, nul doute que beaucoup en feraient une syncope, mais ouais c’est quand même plus que pratique, d’autant que je ne suis pas très douée pour prendre de réelles notes debout et sans sous-main.
Je me retiens de rire en entendant sa remarque sur le contexte actuel et les propositions de se rendre dans des chambres, même si je sais bien que s’il était moins beau, cela m’aurait sans doute mis mal à l’aise.
Je rentre cependant après lui pour découvrir une énième pièce, tout aussi élégante et épurée. Je comprends que son ancienne femme de ménage lui était si fidèle. Un client avec si peu de futilité décorative est une vraie perle rare, pour peu je l’embrasserai ! Même si ça me surprend.
Il me donne de nouvelles consignes concernant son dressing, et je me demande sur quel genre de femme de ménage il a pu tomber par le passé. Sérieusement, qui - en étant un tant soit peu professionnel - irait s’amuser à changer l’organisation chez un client ? Cela dit, il semble un peu traumatisé par l’expérience, inutile de l’angoisser davantage. Je souris et hoche la tête pour lui démontrer mon assentiment.

Il me demande finalement si tout est bon. Je refais mentalement la liste de ses directives, somme toute peu nombreuses. Rien de très compliqué, rien de moralement discutable, rien de profondément choquant, bref rien qui me pousserait à partir en courant. « Tout est bon », réponds-je sans me départir de mon sourire.
Après avoir fait le tour de ce logement avec cet homme plutôt agréable, quoiqu’un peu guindé, j’ai presque envie de m’excuser pour mes désespérantes collègues qui donnent une si mauvaise image à l’entreprise et une profession déjà pas mal méprisée. Je n’en fais rien, parce qu’après tout je n’ai aucune responsabilité par rapport à elles, bien que ma chef ait eu l’air particulièrement à bout concernant ce client.
Non, finalement je décide de me lâcher un petit peu, rien de tel qu’un peu de familiarité pour tester un client et voir à quel point je serai mal à l’aise à l’avenir.
« Et sinon, vous les cachez où les bibelots de valeurs ? » commencé-je sur le ton de la plaisanterie, feignant un intérêt criminel, mon sourire se faisant carnassier, et alors que nous redescendions les escaliers. «Sérieusement, je ne peux pas croire qu’on puisse vivre avec si peu de choses ! C’est le Dalaï Lama qui vous a appris le détachement matériel ? » Je m’interromps. Parler de détacher matériel à un millionnaire, c’est un peu antinomique. Mais je me demandais où étaient les vrais objets de valeur. Dès qu’un homme a de l’argent, il s’achète de l’équipement Hi-Fi, informatique, ou des guitares… un billard, éventuellement des œuvres d’art ! Mais peut-être a-t-il une incroyable collection de voitures. Il me manque ça, ce détail pour cerner ce bel homme. Et ça m’amuse, tout comme ça m’amuse qu’il puisse douter - oh pas plus d’une seconde, je tiens à ce job ! - de mon honnêteté.

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Invité a posté ce message Mar 17 Sep 2019 - 22:37 #


 

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La jeune femme avait l’air de réussir à suivre. C’était une bonne chose car s’il y avait bien une chose que Will ne supportait pas, c’était de devoir se répéter, pargois même plusieurs fois et de voir le néant absolu dans le regard de la personne en face de lui.

La visite finie, Will prit le chemin pour retourner au salon mais se figea soudain.

William était anglais, c’était un homme d’affaire important, une personnalité influente, il en fallait beaucoup – mais alors vraiment beaucoup – pour le désarçonner. Et pourtant, la demoiselle venait de le déstabiliser propre en ordre avec sa question et, figé, il la fixa durant une seconde avec des yeux ronds avant de comprendre qu’il s’était fait avoir comme un idiot par sa plaisanterie. C’était bien la première fois qu’on le lui faisait ce coup-là de la part d’une – éventuelle future – femme de ménage. En fait, aussi invraisemblable que cela pouvait paraitre, y comprit à ses yeux, ce fut exactement à cet instant bien précis qu’il décida que la jolie rouquine serait sa nouvelle femme de ménage.

La pique sur le Dalaï Lama lui permit de se remettre de sa surprise et cette fois-ci, ce fut un véritable grand sourire rieur qu’il lui adressa tout en arrivant en bas.

Je n’ai pas une chambre Rouge cachée quelque part si c’est là votre question, répondit-il le plus naturellement du monde, en gardant son sérieux malgré la plaisanterie glissée dans sa réponse avant de reprendre un peu plus sérieusement. Je n’ai jamais été très bibelot. Cela dit, mon canapé à lui seul vaut quasiment le prix d’une voiture.  

Il était vrai que le mobilier valait une véritable fortune, tout comme l’écran 4K où le Kandinsky accroché au mur mais il était vrai que Will était très loin du genre blingbling à étaler sa richesse. Et il n’aimait pas spécialement les bibelots, même ceux hors de prix. Mais il était vrai que du coup, son appartement pouvait sembler très impersonnel.

Voyez le bon côté des choses, ce sera plus rapide pour vous pour faire la poussière.


Il lui désigna alors le coin salon d’un geste de la main.

Prenez place. Thé ? Café ? Je vous sert quoi ?, demanda-t-il tout en se dirigeant vers la cuisine ouverte.



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