Invité a posté ce message Dim 22 Sep 2019 - 21:11#
Je suis figé devant la voiture qui trône depuis hier devant la maison. J’avais décidé de lui acheter une voiture pour plusieurs raisons, mais surtout pour qu’elle se sente autant en sécurité qu’elle le désire. Plus besoin d’être dépendante de moi ou de me demander de venir la chercher lorsqu’elle ne se sent pas en sécurité. Oh, elle pourra toujours le faire, mais avoir sa propre voiture me paraissait être un bon compromis. « C’est quoi ça ? » Ma main libre passant dans mes cheveux jusqu’à ma nuque, j’ai du mal à rassembler mes esprits. « Tu m’as acheté…une voiture ? » Ses yeux se remplissent de larmes qui coulent sur ses joues. Je suis pris d’une panique quand mes deux mains se calent sur ses joues : « Non bébé…te met pas à pleurer… » Je supporterai pas une dispute ou une crise de sa part ce soir, je serai incapable de l’encaisser. J’ai trop besoin d’elle pour qu’on s’éloigne ce soir : « Si tu l’aimes pas, je la ramènerai. C’était pour que tu puisses te sentir en sécurité. Je pensais bien faire…mais j’aurai du te consulter avant. J’suis un idiot… » Je débite tellement à la seconde que je suis incapable de lire ce que l’expression de Tessa me signifie.
Invité a posté ce message Dim 22 Sep 2019 - 21:22#
Mais pourquoi est-ce que je pleure ? Ca n’a rien à voir avec la voiture ou peut-être que si … C’est la fatigue mélangée à une semaine loin de mes repères - de lui - le stresse des journalistes à gérer, l’angoisse d’être à nouveau suivie de retour à New York puis l’accident de Cameron. Un mélange explosif qui me fait craquer maintenant face à ma surprise. « Non bébé … te met pas à pleurer … » Mon visage entre ses mains, je n’arrive pas à me calmer pour autant. « Si tu l’aimes pas, je la ramènerai. C’était pour que tu puisses te sentir en sécurité. Je pensais bien faire … mais j’aurai du te consulter avant. J’suis un idiot … » Il va trop vite, ne me laisse pas le temps de répondre et me force à faire la seule chose qui nous fera du bien à tous les deux : l’embrasser. Je sens sa surprise disparaître et laisser le calme l’envahir sans que je ne quitte ses lèvres. Mes larmes donnent à ce baiser un goût salé même après m’être éloignée. « Je t’aime, Tommy. Je t’aime de prendre soins de moi comme ça c’est juste .... j’aurais préféré la découvrir dans d’autres circonstances. » Pas après deux vols épuisants et trop d’émotions. « Elle est parfaite, la ramène pas. » Et en plus elle est jaune, il a pensé à moi dans chaque détail.
Invité a posté ce message Dim 22 Sep 2019 - 21:45#
Sa bouche m’empêche la mienne de débiter plus qu’elle ne le fait déjà. Ses lèvres salées par ses larmes me surprennent et me laisse une seconde surpris. Mais je me perds finalement dans ce baiser si désespéré qui retranscrit notre douleur à tous les deux. « Je t’aime, Tommy. Je t’aime de prendre soin de moi comme ça c’est juste…J’aurais préféré la découvrir dans d’autres circonstances…Elle est parfaite, la ramène pas » Je la prends dans mes bras aussitôt en lui caressant les cheveux. « Je t’aime aussi » C’est un murmure alors que je sens que même dans mes bras, elle contemple encore la voiture. « Je suis désolé pour le mauvais timing » Ce n’est pas vraiment ma faute, on le sait tous les deux. Je suis juste navré que ce soit ainsi. « On rentre ? J’ai juste envie de m’allonger et de m’endormir dans tes bras. » Même si on aurait du rattrapé le temps perdu cette semaine, mais je suis bien trop claqué pour penser à ça là.
Invité a posté ce message Dim 22 Sep 2019 - 22:20#
« Je t’aime aussi » Il m’est impossible de me passer de ces petits mots, de l’entendre me le répéter. Je ne cesserai jamais de me considérer comme la femme la plus chanceuse du monde. Dans un moment comme celui-ci, après trop d’émotions, c’est tout ce dont j’ai besoin pour ne pas craquer plus que ce n’est déjà le cas. « Je suis désolé pour le mauvais timing », « T’y peux rien. » De quelle façon aurait-il pu prévoir ce qui allait se passer ? Deviner qu’un de ses proches amis allait finir droit aux urgences et dans un sale état ? « On rentre ? J’ai juste envie de m’allonger et de m’endormir dans tes bras. » J’approuve en silence. Tandis qu’il m’entraîne vers la maison, je lance dernier coup d’oeil à la voiture. Ma voiture. Il est complètement fou mais je ne suis pas plus surprise que ça. Valises abandonnées dans un coin de la chambre, la maison est calme ce soir. Dévêtue, je me glisse dans les draps et m’empresse d’aller me coller au corps chaud de Tommy, la tête contre son épaule. « Je suis heureuse avec toi, tu le sais ? Malgré nos disputes et nos désaccords, je le serais quoi qu’il arrive. Je sais que je suis pas toujours facile et que c’est pas parfait tout le temps mais je suis heureuse comme ça. » J’imagine que dans un moment où la vie d’une personne proche est en jeu il me faut lui faire comprendre ça, qu’il puisse s’accrocher à quelque chose.
Invité a posté ce message Lun 23 Sep 2019 - 21:40#
« T’y peux rien » J’hausse les épaules. Non je ne peux rien au destin et au mauvais timing, mais j’aurai aimé pouvoir tout changer. J’aurai aimé pouvoir l’empêcher de faire cette course. Mais hélas, ce n’est pas possible. J’ai besoin d’encaisser et d’une bonne nuit de sommeil surtout, chose que je lui propose. La maison est calme, mais ce n’est rien à la sensation de ne pas avoir Cameron ici. Je me fais violence pour passer outre, et après une douche rapide, je rejoins Tessa sous la couette. Elle se colle à moi aussitôt, et je l’enlace. « Je suis heureuse avec toi, tu le sais ? Malgré nos disputes et nos désaccords, je le serais quoi qu’il arrive. Je sais que je suis pas toujours facile et que c’est pas parfait tout le temps mais je suis heureuse comme ça. » Je soupire avant de la forcer à se rallonger sur le dos, pour venir déposer ma tête sur son torse dénudée. Mes bras l’encadrent, mes jambes glissent entre les siennes et je soupire : « Je ne suis heureux qu’avec toi. » La nuance est minime, mais bien réel. J’ai essayé ma vie avec d’autres, oh une multitude de nana. Il n’y a qu’elle pour me rendre autant bien et heureux. Sans elle, je sais que je finirai par bousiller ma vie. Perdre le paradis, c’est finir en enfer.
Invité a posté ce message Mar 24 Sep 2019 - 10:35#
« Je ne suis heureux qu’avec toi. » Mon dos a retrouvé le confort du matelas. La tête de Tommy posée sur moi, je passe mes doigts dans ses cheveux encore humide. Je trouve un certain réconfort à agir ainsi, comme une mère avec son enfant, et je sais que ça l’apaise tout autant. Une tendresse que j’ai développé avec lui et qui me prouve à quel point il me rend meilleure. Ce qui me fait d’autant plus mal au coeur en sachant ce que je m’apprête à lui dire. « Il faut que je te parle de quelque chose et y aura jamais un bon moment. » J’annonce en chuchotant, à croire que ça va m’aider à balancer ma bombe. Mais je ne pas garder ça pour moi. Je n’aime pas lui cacher des choses, je déteste ça même. Surtout lorsqu’il est concerné. « C’est à propos de Gary, du moins de la personne supposée l’avoir … enfin tu vois. » Le mot ne sort pas. Il est trop dur, trop douloureux pour être prononcé. Et le voyant lever des yeux surpris vers moi, je sens mon coeur se serrer par avance.
Invité a posté ce message Mar 24 Sep 2019 - 21:09#
Je suis bien dans ses bras, à la serrer peut-être plus que je ne le devrais. Mais après la révélation faite sur son passé et la vie de Cameron qui ne tiens qu’à un fil, j’ai besoin de m’accrocher à elle. La vie peut trop vite basculer de nos jours, et j’ai trop besoin d’elle dans ma vie. Sa main dans mes cheveux m’aide à mieux me détendre, mais c’est à courte durée : « Il faut que je te parle de quelque chose et y aura jamais un bon moment. » Je relève légèrement la tête pour la regarder, intrigué. J’aurai envie de rester juste comme ça et de m’endormir, mais je sais que lorsque Tessa est a quelque chose en tête, mieux vaut qu’elle le dise. Sait-elle que je sais ? Wyatt lui a dit ? Ou va-t-elle en parler d’elle-même ? Ou fais-je fausse route ? « C’est à propose de Gary, du moins de la personne supposée l’avoir…enfin tu vois. » Ok. Là, je vois clairement pas où elle veut en venir en parlant de ce connard de meurtrier. Je me relève définitivement, me séparant d’elle. Qu’est-ce qu’elle sait que je ne sais pas ? Qu’est-ce que Gary a avoir avec cette journée ? « Quoi, Gary ? » Dis-je ma voix plus rauque que jamais. Trop fatigué et agacé de cette longue journée qui n’en finit pas.
Invité a posté ce message Ven 27 Sep 2019 - 11:34#
Je le sens se tendre avant même de le voir, avant même d’avoir parler de cette chose qui va lui faire du mal. Je voudrais être gardienne de ce secret jusqu’à la fin de ma vie mais j’estime qu’il a le droit de savoir et je déteste lui mentir. Ce qui ne veut pas dire que je suis ravie d’être celle qui va lui en parler, particulièrement aujourd’hui. Assis sur le lit, je suis le mouvement et en fait de même. « Quoi, Gary ? » Je pince mes lèvres, signe évident de la nervosité qui me gagne. « Je … j’ai appris qui lui a fait ça et … » Je pince l’arête de mon nez en soufflant lentement. « C’est le frère de Cassie. » Je lâche en relevant les yeux vers lui. « Personne n’a fait le rapprochement jusqu’à ce qu’il soit question des fiançailles … t’as pas besoin des détails mais c’est pas ce que je tenais à te dire. Blake … il a rien fait, il a pris la place de son jumeau. Cassie voulait que je te le dise pour éviter un drame mais je lui ai dit que tu le prendrais mal. Je sais que ça t’as détruit mais je te le dis pour toi, pas pour elle. Je te le dis parce que je veux pas te mentir et que tu mérites de savoir. » Il ne dit rien et pour une fois, une rare fois, je ne parviens pas à savoir s’il est en colère contre moi ou non. « Si t’as besoin d’être seul, je comprendrais … » Je n’en ai pas envie mais je comprendrais et j’irais dormir ailleurs s’il le faut.
Invité a posté ce message Ven 27 Sep 2019 - 13:59#
Je ne suis pas serein. Je ne l’ai jamais été lorsqu’il était question de Gary. Parce qu’il a été comme un père pour moi, et que j’ai trop souvent vu pleurer Meredith en cachette lorsqu’elle pensait être seule, alors qu’elle faisait tout pour garder la tête haute pour moi. « Je…J’ai appris qui lui a fait ça et… » Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que mon monde va trembler dans quelques secondes ? Je la connais trop bien pour savoir qu’elle est déjà mal à l’aise de ce qu’elle va annoncer. « C’est le frère de Cassie. » Cassie ? Je fronce des sourcils en songeant comment j’ai pu louper cette information-là. Comment Wyatt va-t-il pu…. ? La louper ? Non. Il savait. « Personne n’a fait le rapprochement jusqu’à ce qu’il soit question des fiançailles…t’as pas besoin des détails mais c’est pas ce que je tenais à te dire. » Bien. Y’a pire. J’ai le cœur serré, tandis que mes mains se transforment en poings fermés à mesure qu’elle me raconte. « Blake…il a rien fait. Il a pris la place de son jumeau. Cassie voulait que je te le dire pour éviter un drame mais je lui ai dit que tu le prendrais mal. Je sais que ça t’as détruit mais je te le dis pour toi, pas pour elle. Je te le dis parce que je veux pas te mentir et que tu mérites de savoir. » Je ne sais plus à quel moment j’ai arrêté de d’écouter vraiment ce qu’elle me disait. L’assassin de Gary n’a jamais été en prison. Il n’a jamais compris ce qu’il a brisé. J’encaisse difficilement la nouvelle : Apprendre que Tessa a été violée par mon ex beau-père, que Cameron est entre la vie et la mort et que Gary n’a jamais été vengé. C’est trop. Beaucoup trop pour un homme. « Si t’as besoin d’être seul, je comprendrais… » Je ne réagis toujours pas. J’ai beaucoup trop de mal à assimiler comment Blake a pu se faire passer pour son frère jumeau, comment la justice a laissé faire ça, comment le véritable coupable vit sans doute sa meilleure vie. J’ai besoin d’aide, mais j’ai le corps qui refuse de bouger. J’ai besoin d’exploser quelque chose, mais je ne bouge pas. Tout ce que je ressens c’est cette douleur affreuse, ce vase qui est en train de se remplir sous un tsunami et qui va me laisser suffoquer. Je fixe un point sans vraiment répondre aux supplices que Tessa me lance, et lorsqu’elle finit par bouger, décidée à me laisser sans doute tranquille, ma main sur sa cuisse dénudée la retient. Mes yeux dévient vers elle et lui transmettent toute la douleur et la dépression dans laquelle je me trouve : « Fais taire la douleur, Tessa. C’est trop… » Ma voix tremble, mes yeux s’humidifie sans que pour autant ils ne versent de larmes. C’est beaucoup trop pour tout encaisser.
Invité a posté ce message Ven 27 Sep 2019 - 16:20#
C’est trop même pour un homme qui se prétend aussi fort que lui. Je vois son visage perdre de sa couleur, son regard s’assombrir et devenir plus brillant. Et ça me fait mal. Ça me fait mal d’en avoir rajouté une couche mais surtout de le voir dans cet état. Tommy n’a jamais su me cacher les choses. A force de nous voir, un lien particulier s’est tissé entre nous. Avant même d’ajouter le sexe, il était facile pour nous de nous comprendre par un regard, un simple geste. Ça s’est renforcé avec le temps ce qui m’a permis de savoir depuis longtemps ce qui se cache derrière sa carapace. Bien plus sensible qu’il n’y paraît, attaquer ce qui lui est proche c’est lui faire plus mal que n’importe quoi. Même si le laisser seul me déchire, si c’est dont il a besoin je le ferais. En l’absence de réponse de sa part, je commence à sortir du lit jusqu’à sentir sa main sur ma cuisse. Mon regard remonte de cette main à son regard si douloureux et brisé qu’un hoquet d’effroie m’échappe. « Fais taire la douleur, Tessa. C’est trop … » Inutile de me le demander deux fois. De retour sur le lit, je plaque ma bouche sur la sienne, mes mains sur ses joues pour l’empêcher de bouger. Je me moque qu’il n’y réponde pas, je lui transmets tout mon amour de cette manière avant de le faire basculer sur le lit. Jambes entremêlées, sa tête proche de ma poitrine, j’embrasse son front et passe ma main dans ses cheveux avec autant de tendresse que possible. Tout ce dont je suis capable. Je le sens qui s’agrippe à moi, me faisant parfois mal mais je ne dis rien. Je continue de caresser ses cheveux, garde mes lèvres contre son front et le serre contre moi. Je sais qu’aucun mot ne parviendra à l’aider alors je mise sur mon amour, sur ce que je représente pour lui, sur mes gestes et ma tendresse pour l’aider du mieux que je le peux jusqu’à ce que sa respiration régulièrement m’informe qu’il s’est endormi. Même là je refuse de le lâcher et m’endors dans la même position.
