A LOVELY NIGHT - aiden&kate

Bien qu’elle pensait qu’il allait être excédé par son comportement, enfaite il était simplement ironique et sarcastique sur ce dernier. Kate le toisa quelques secondes, se demandant bien sur quel drôle d’oiseau elle avait pu tomber.  Elle alla jeter encore un coup d’œil dehors, ça n’avait pas l’air de bouger des masses, puis de toute façon la soirée avait mal commencé donc autant qu’elle prenne une tournure plus  hilare. Alors qu’elle regardait par la fenêtre, son regard tomba sur le plan de travail, les clés d’Aiden était caché par un pot de pâte à tartiner. Discrètement elle s’en saisie et, immédiatement une idée jaillit dans sa tête.

Presque trop innocemment elle s’approcha de son sac pour prendre ses clés, et les cacher dans sa main ou du moins, ne pas les laisser à sa portée.

« Je te rends tes clés à condition que tu t’excuses de m’avoir accusé pour avoir intentionnellement salit tes vêtements. » dit-elle en le regardant, fière d’avoir trouver un levier pour espérer le faire plier. Têtue Kate ? Oh surement pas, bornée, acharnée, déterminée étaient des adjectifs qu’elle préférait bien mieux à celui-là.

« Je les ai trouvés avant toi, si tu m’accuses de te les avoir volés, je les balance par la fenêtre. » l’averti t-elle, et elle en était bien capable. Si la jeune blonde était contrariée, bien souvent elle avait des réactions démesurées voir, disproportionnées. Elle vivait tout de manière trop intense et prenait tout trop à cœur de toute évidence, mais c’était Kate et personne ne pourrait changer la caractérielle jeune femme qu’elle était.

Kate était outrée par la mauvaise foi dont Aiden faisait preuve si bien qu’elle en était bouche bée. « Tu ne m’as pas accusé ? Mais t’es de mauvaise foi c’est terrible. » lui dit-elle en secouant la tête, excédé par ses dires, il ne récupérerait pas ses clés de sitôt en tout cas, pas avec un comportement tel que celui-ci.

Elle pouvait bien parader avec l’objet tant convoitée par ce dernier, elle prenait son pied en le faisait languir de pouvoir sortir, bien que ça ne soit pas une joie de l’avoir ici avec elle vu qu’elle lui avait délibérément jeter deux télécommandes, elle ne céderait pas si facilement avec juste de la politesse.  

« Je n’ai pas entendu d’excuse pour m’avoir accusé, donc tu peux toujours rêver pour avoir tes clés. Ce n’est pas avec un s’il te plait que tu vas arranger quoi que ce soit, tes clés resteront ma propriété tant que tu ne te seras pas excusé Aiden. »

Connard prétentieux, pensa t-elle. Les mecs comme lui elle les fuyait, elle ne voulait même pas en entendre parler ce sont des personnes toxiques qui vous pourrissent de l’intérieur. Le genre de personne qui n’est supportés par personne, incapable de reconnaître quand elles ont torts.

« Alors, alors…est-ce que je m’entraîne pour un lancé de clés ou pas ? » se demanda t-elle à voix haute.

La jeune Australienne se trouvait face à une impasse, il ne souhaitait pas s’excuser et ses doigts commençaient à sérieusement lui démanger, il ne voulait pas céder à son caprice ni faire preuve de bon sens et bien elle allait l’aider à en trouver ce soir. La main de Kate glissa le long de la poignée de la fenêtre et elle l’ouvrit très lentement. Aucune chance qu’elle lui rende ses clés, elle venait d’enclencher le levier pour accomplir sa prophétie, elle se racla la gorge et le défia du regard  ‘ alors comme ça on pense pouvoir m’impressionner.’

« Je m’en fous que tu puisses t’énerver Aiden, on s’excuse quand on fait une erreur. » dit-elle avant de jeter les clés en l’air, mais il était assez prêt d’elle pour empêcher les clés de passer par la fenêtre cependant Kate, n’avait pas dans l’idée de lui foutre la paix ce soir. Elle se débattu aussi bien qu’elle put pour récupérer ses clés et pouvoir les lancer comme elle l’avait prévu et même si la volonté était là, ses doigts ancrés dans les anneaux des clés d’Aiden elle était forcée d’admettre qu’il avait plus de force qu’elle.

« Je ne lâcherais pas Aiden, excuse-toi. » dit-elle avec la voix serrée, luttant pour garder un poids dans ses paroles et ses actes. Elle n’en démordrait pas, elle était prête à tout pour obtenir son dû.