Surprise birthday not such a surprise ♕ Poppynette

Les anniversaires… Prendre un an de plus, qui y’a-t-il de réjouissant à ce sujet. A fêter l’apparition des rides et de la bidoche. En général Kiara était la première à se réjouir de cette occasion, fête à la clef, bon temps en famille et entre amis. Mais cette année la belle n’avait pas vraiment de quoi se réjouir. Elle n’avait toujours pas de contrat d’actrice, était toujours célibataire, et a l’occasion de sonner supplémentaire, ses parents avaient décidés de s’offrir une croisière. Ensemble. En couple. Sans elle. Histoire de bien lui rappeler son célibat. Enfin dans un accès de paranoïa avancé c’est ce qu’il lui semblait. Si la brunette n’avait rien prévu de particulier pour l’occasion, sa meilleure amie elle ne voyait pas les choses du même œil. Et c’est avec un bon mois de retard, qu’elle prévint la veille pour le lendemain, sa colocataire qu’une fête en son honneur était prévue. D’abord d’humeur bougon et peu encline à la fête, Kiara avait rechigné. Puis l’idée de voir réunis la majorité de ses amis, et d’avoir des cadeaux à la clef avait fini de la convaincre que ce n’était finalement pas tant un mauvais projet. Et puis elle ne pouvait jamais rien refuser à Maxyne, celle-ci aurait vendu de la glace à un esquimau ! Le jour J c’est avec excitation que la belle se levât pressé de voir la liste des invités qui jusque-là était resté un mystère que Maxyne ne comptait pas révéler. « Tu as déjà grillé ton anniversaire surprise, laisse-moi quelques cartouches ! » Ruminât-elle alors qu’une fois de plus son amie essayait vainement de lui soutirer des informations. Les prunelles vertes de la demoiselle roulèrent vers le plafond. « Avec un mois de retard, c’est plus un anniversaire surprise. » Elle esquissât un pat sur le côté alors qu’un coussin venait lourdement s’écraser sur son popotin. « File te préparer ! » lui ordonnât sa camarade ne lui laissant guère d’autre choix. Elle n’allait pas se plaindre, les préparatifs n’étaient pas vraiment son fort et elle se contenterait bien volonté d’accueillir ses invités avec un large sourire tout en prétextant avoir aidé Maxyne. Quoi… C’est sa journée elle peut se permettre un pieu mensonge ! Sans demander son reste, la demoiselle empruntât le chemin de la salle de bain en vue de se transformer en queen pour sa journée. Elle entendit vaguement Max lui hurler quelque chose à travers la porte, mais la belle était trop apprêtée à se prendre pour Beyonce avec son shampooing lui faisant office de micro, pour se soucier vraiment de ce que sa coloc lui racontait. Après un long moment passé à se délassé sous l’eau chaude la belle se fit face dans le miroir s’amusant à travailler ses expressions faciales de surprise. Après tout elle n’était pas censée être au courant de ce qui s’annonçait. Trop obnubilé par sa propre contemplation, elle ne vit pas le pigeon qui se faufilât à travers la fenêtre grande ouverte. Et c’est avec un cri d’horreur qu’elle constatât rapidement sa présence. Si il y’avait bien deux choses qu’elle détestait, c’est les teletubbies, et les oiseaux ! Effaré et dans la panique, elle se mit à courir dans tous les sens appelant Maxyne a l’aide, mais non seulement celle-ci ne vint jamais, mais pour couronner le tout, Kiara glissât lamentablement sur son tapis de sol provoquant une dégringolade de la belle à travers la fenêtre, droit dans la rue. Toute nue. Si elle avait déjà eu récemment la mauvaise impression d’être nue face à une foule de gens, là malheureusement ce n’était plus une impression. Heureusement un buisson avait amortie sa chute, bien que maintenant sa peau était griffé de part et autre mais elle s’en sortait relativement bien. Elle regardât désespérément en direction de sa fenêtre, pour en apercevoir l’objet de sa panique quitter tranquillement les lieux, surement fier de son œuvre. La belle regardât aux alentours à la recherche d’une bonne âme mais tout ce qu’elle vit était un groupe de jeunes garçons à qui elle n’aurait pas donné le bon dieu, et certainement pas la vue de son corps nue. Heureusement pour elle l’appartement au rez de chaussé était a loué et la jeune femme put prendre la pancarte pour couvrir à tour de rôle l’avant ou l’arrière de son corps selon nécessité. Elle regagnât à la course la porte de son appartement qu’elle trouvât close et malgré les tambourinements assidus qu’elle cognat a la porte, personne ne vint à son secours. C’est alors qu’elle entendit des pas dans le couloir. Elle se faufilât derrière un poteau prête à brandir sa pancarte pour assommer la personne en cas d’agression.

@Poppy Moran

Une mission plutôt importante l’attend aujourd’hui, et ce n’est pas pour lui déplaire. C’est son jour de repos en plus, ce n’est pas toutes les semaines qu’elle réussit à avoir son jour de libre à ses deux boulots, vraiment ce n’est pas une mince affaire. Mais c’est l’anniversaire de Clého aujourd’hui, et ça lui tient à coeur d’être présente pour elle. Surtout que sa meilleure amie lui a demandé de venir accueillir les invités en son absence. Ca ne la dérange pas, bien au contraire. Elle va pouvoir faire de nouvelles rencontres. Elle aime les gens, elle les trouve intéressant et fascinant, la plupart du temps. Peut-être que cette soirée sera l’occasion pour elle de se faire de nouveaux amis. Mais pour le moment, sa priorité c’est l’amie qu’elle a déjà, Clého. Elle se rend donc dans le Queens, là où vit son amie. Elle ne sait pas trop à quoi s’attendre, elle doit bien l’avouer. Maxyne ne lui a laissé que peu de détails, juste le minimum nécessaire. Elle ne sait même pas si Clého sera là.
Elle arrive sans encombre jusqu’à l’immeuble où vit son amie. Le trajet n’a pas été aussi long qu’elle l’aurait pensé, mais ca n’a pas été non plus une partie de plaisir. Disons qu’il y a mieux que le métro. Faut peut-être qu’elle pense un jour à tenter de la faire déménager à Williamsburg, plus prêt d’elle. Puis c’est un plus joli quartier, plus convivial… C’est chez elle quoi, là où elle se sent si bien et d’où elle ne se voit pas partir. Bref. Elle a autre chose à faire. Clés en mains, elle grimpe les escaliers quatre à quatre, de peur d’être en retard. Elle est partie en avance mais sait-on jamais… Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle arrive au bon étage et manque de se faire assommer par une pancarte. Elle ne peut pas cacher son étonnement lorsqu’elle réalise qui la tient, cette pancarte. « Clého ?! Mais... » Elle n’aurait pas dû être là, si ? Enfin, pas en dehors de son appartement en tout cas, et surtout pas nue. « Je peux savoir ce qu’il se passe ? La fête a déjà commencé ? » Elle regarde l’heure sur son téléphone, il est beaucoup trop tôt. Mais ça n’explique pas la présence de son amie ici, et encore moins sa tenue. « T’étais vraiment prête à me tuer ? » lui demanda-t-elle en désignant la pancarte. Elle avait beaucoup, beaucoup de questions.

Dieu sait qu’elle s’en était inventé des scénarios dans sa tête à l’approche de cette date. Un en particulier revenait de manière récurrente, ou elle et Raphaël arrivaient à s’expliquer et pour une fois, elle comprenait ce qu’il l’avait poussé la tromperie, mais celui où elle se retrouvait nue ne faisait vraiment pas parti de ces plans. Ce genre de mésaventure n’était pas censé lui arriver à elle. C’est vrai après tout Maxyne était connue pour sa guigne légendaire et tout à coup cela se retournait contre elle. Le karma lui dirait sa meilleure amie, à force de pouffer à chaque nouvelle maladresse de son amie, les choses se retournaient contre elle. Elle se tenait toujours derrière son poteau, les fesses gelées attendant, à vrai dire elle ne savait pas trop quoi espérer. Car même si quelqu’un venait la délivrer, elle restait sans vêtements et l’humiliation était totale ! Même dans son immeuble miteux ou d’habitude, résidait sous-vêtements indésirables, semblait aujourd’hui totalement clean de ce genre de résidus. Pas qu’elle aurait enfilé les sous-vêtements usagés de quelqu’un cela dit. Alors que les pas se faisaient de plus en plus proches, la panique la gagnait. Et si c’était monsieur Fitzberg, du deuxième étage. Il était connu comme le loup blanc pour mettre des mains aux fesses dans les escaliers, et ces abonnements quotidien a des magazines de charme. Elle était sure d’en entendre parler à chaque nouvelle fête des voisins. Quelle honte, il serait surement prêt à leur inventer une liaison. Cette idée la dégoutait au plus haut point. Hors de question de laisser cela arriver. Elle décida donc de mettre sa pudeur de côté et brandir sa pancarte dans la direction de la personne qui arrivait au palier de l’escalier. Avec un hurlement tonitruant elle se précipitât, bien vite stoppé dans son élan, en ne découvrant pas son pervers de voisin, mais l’une de ses amies, Poppy. « Poppy ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Demandât-elle bêtement avant de réaliser que celle-ci avait forcément été invité par Maxyne qui connaissait très bien sa liste d’amies. Celle-ci parût d’ailleurs tout aussi surprise de la trouver là. « Kiara ?! Mais... » Réalisant alors qu’elle était sans vêtements face à la blonde elle remit sa pancarte en place. Elle n’était pas pudique et pas trop gêné face à Poppy mais la situation d’un point de vue extérieur pouvait poser à question. « Je peux savoir ce qu’il se passe ? La fête a déjà commencé ? » Enchaînât la blondinette, faisant alors face au désarroi total de Kiara, qui partit d’un éclat de rire. « Oui elle a commencé d’ailleurs enlève tes vêtements le thème c’est les nudistes. » Elle savait que Poppy ne se vexerait pas de sa jouxte verbale, habitué aux sarcasmes de son amie. « Non je me suis retrouvé par mégarde dehors… Sans vêtements. » Ajoutât elle platement, peu fière de lui expliquer comment elle en était arrivé à cette situation. Hors de question de parler du rôle que cet affreux pigeon avait joué dans cette affaire. « T’étais vraiment prête à me tuer ? » Décidément Poppy semblait complètement prise au dépourvue ce qui amusait Kiara. Après tout la blonde semblait plus inquiète de savoir si son sort avait failli se terminer aujourd’hui aplatie sous une pancarte, que surprise de trouver l’australienne nue dans les couloirs, comme si c’était banal. Sans parler de sa légère tendance a l’exagération. « Je dirais plutôt assommé… Excuse-moi mais avec tes talons j’ai cru reconnaître le pas lourd du voisin et tu sais comment il est, il aurait fait une photo qu’il aurait été capable d’envoyer a des paparazzis, et là t’inquiète pas que ma carrière d’actrice inconnue aurait décollé, je vois de là les propositions de films x arriver dans ma boîte au lettre ! » Kiara préférait s’amuser de la situation et dédramatiser. Après tout, elle avait évité le pire en croisant le chemin de Poppy. « C’est pas que je me gèle les fesses, et que ma dignité en prends un sacré coup mais est-ce que tu as mes clefs ? » Il lui semblait entendre au loin sa voisine madame Muller commençait à descendre les escaliers et elle se voyait mal lui expliquer pourquoi elle était nue, avec une autre fille, dans son couloir. « Dis-moi qu’on ne va pas devoir faire intervenir des pompiers sexy dans cette situation. » Elle suppliât son amie du regard, affichant une mine de chien battu.

@Poppy Moran

Le moins qu’on puisse dire, ce qu’elle ne s’attendait pas à trouver Kiara avec une pancarte à la main, prête à l’assommer, sur son palier. Et nue, qui plus est. Vraiment, si on lui avait dit ce matin qu’elle allait assister à une telle scène, elle ne l’aurait pas cru. En même temps, c’est tellement insolite et improbable comme situation… Sur le coup, elle ne sait pas comment réagir. il y a beaucoup trop de questions qui se bousculent dans sa tête : comment ? Pourquoi ? Depuis combien de temps ? Ne sont que les principales qui lui viennent à l’esprit. D’ailleurs, elle ne tarde pas à demander son amie ce qu’elle fait-là. Elle est peut-être branchée trucs bizarres sans que Poppy ne le sache… Pour le coup, elle se demande un peu où elle est tombée. Peut-être qu’elle est en train de rêver. « Comment t’as fait ? Excuse moi mais se retrouver par mégarde enfermé dehors sans vêtements… C’est plutôt insolite comme situation et j’ai hâte que tu me racontes tout ça. » Si elle avait été vicieuse, elle aurait pu lui promettre d’ouvrir la porte à la seule condition qu’elle lui raconte toute l’histoire avant. Ca pourrait être drôle de la torturer un peu, sans aucune raison. Mais bon, comme elle a toujours la pancarte à la main, elle préfère ne pas risquer sa vie. Elle la torturera une autre fois, vu sa propension aux catastrophes, elle ne doute pas qu’elle revivra une situation similaire très vite. C’est plutôt divertissant d’être l’amie de Kiara, elle doit bien l’avouer. Quand elle lui demande si elle a ses clés, Poppy hoche la tête avant de les sortir de sa poche et de les agiter devant elle. L’envie de la torturer est encore un peu présente, mais elle se dépêche de les insérer dans la serrure et d’ouvrir la porte, laissant passer son amie en premier pour qu’elle se mette à l’abri. Comme elle l’a dit, les gens mal intentionnés, ça court les rues, et elle s’en voudrait si une photo indécente d’elle finissait par atterrir à la une de tous les journaux. « Bon alors, tu comptes m’expliquer ce qu’il s’est passé ? Ou alors c’était une manière un peu tordue de faire décoller ta carrière ? » Bah oui hein peut-être qu’elle avait été trop honteuse tout à l’heure pour lui dire que ça avait exactement été son intention. « Ou alors tu essayais de te trouver un cavalier pour ce soir ? Tu sais, les hommes aiment les femmes directes et naturelles, mais là c’est un peu trop quand même. » ajoute-t-elle en riant avant de s’installer sur le canapé de son amie, faisant comme chez elle.