Dani était rassuré de voir et d'entendre que la brunette allait bien. Il aperçu alors le vase brisé au sol quand elle était sur le point de lui dire quelle avait fait quelque chose. Mais il comprit bien vite ce qu'elle allait lui dire. Ou étais-ce autre chose qu'elle allait avouer ? Parce que les traits de son visage avaient quelques peu changer alors qu'elle se stoppait. L'inspecteur s'avança vers elle. Il pouvait remarqué que malgré la fenêtre ouverte Mack était quelque peu en sueur. Il pensa soudain qu'elle avait du faire un cauchemar et se réveiller en sursaut et en nage. Combien de fois ça lui était arrivé et ça lui arrivait encore parfois ? La demoiselle s'excuse alors de l'avoir réveillé et précise qu'elle est maladroite et a fait tomber un vase.
Ce dont il s'était rendu compte, non pas qu'elle était maladroite, mais qu'elle avait renversé un vase qui s'était brisé sur le sol et avait déversé son contenant : l'eau et les fleurs. Elle se mit alors à ramasser les fleurs pour les déposer sur la commode. Mais cela ne plaisait guère à notre Dani car elle était en train de ramasser les morceaux de céramique nu pied et en nuisette, tout en le remerciant de l'avoir montée dans son lit et lui demandant si elle n'était pas trop lourde. Il s'approcha d'elle et sans répondre à sa phrase il se baissa et la souleva de terre, en plaçant un bras dans son dos et l'autre au creux de ses genoux, Dani l'amenait en direction de son lit.
Non absolument pas !
Répondit-il enfin un sourire amusé et taquin aux lèvres.
Un vrai poids plume. ... Tu vas finir par te blesser ... Il faut vraiment que je sois là pour prendre soin de toi.
Ajoutait-il d'un air quelque peu joueur et amusé. Il était près du lit mais ne la déposait pas encore.
Tu as fait un cauchemar n'est-ce pas ?
Il regardait son visage avec attention, ses yeux se plantaient ensuite dans les siens, comme s'il cherchait à la percer à jour. Elle n'était vraiment pas du genre à s'ouvrir facilement. Il avait la sensation qu'elle voulait être forte en toutes circonstances. Il se demandait bien pas quoi elle était passé. Il devinait que sa vie n'avait pas du être simple. Il lui sourit et la déposa sur le lit comme il l'avait fait précédemment mais cette fois elle était bien réveillée.
Je vais nettoyer tout ça. Interdiction de te blesser.
Ajoutait-il, alors qu'il était encore au dessus d'elle, près d'elle, et qu'elle était encore un peu dans ses bras.
Dani reste silencieux, ce qui me rend légèrement mal à l’aise, mais je m’empêche de le regarder pour essayer de comprendre ce qui le tracasse. Je voudrais éviter qu’il se rende de ce qui me tracasse, pas besoin qu’on soit deux à être mal à l’aise. Finalement, je l’entends se rapprocher, et avant que je puisse faire quoi que ce soit, il me reprend dans ses bras. Je retiens une exclamation de surprise, et le rougissement de mes joues, enfin j’essaye du mieux que je peux. Il me ramène vers le lit en me disant que je suis un poids plume et que je vais me blesser. Quoi, j’ai l’air aussi empotée que ça !? Oh Seigneur, devant lui évidemment je dois avoir l’air de ça. Et là c’est pire. Oui, j’ai déjà été dans ses bras, consciemment, tout à l’heure, mais disons que nous étions un peu plus vêtus l’un et l’autre. Maintenant que je sens sa peau contre ma peau, mon cœur s’accélère à nouveau, et j’ai peur de ne pas réussir à me retenir de me lover contre lui. Et puis qu’il me dise qu’il doit « prendre soin de moi », je pourrais bien le prendre au mot… quelle idiote.
Avant que mon trouble ne disparaisse, il le rend plus compliqué à gérer en plongeant ses yeux dans les miens. Il me faut une seconde pour réaliser les paroles qu’il a prononcé. Je suis beaucoup trop transparente pour lui à mon goût. Bon, ce n’était peut-être pas si difficile à deviner, c’est un flic après tout, il vaut mieux qu’il ait un bon sens de la déduction… mais quand même. Un sourire se glisse sur ses lèvres et il me pose sur le lit, sans me lâcher complètement. Il me dit ensuite qu’il va nettoyer ma bourde, je soupire, amusée.
« Je ne suis pas en sucre, tu sais. Et puis, ne t’inquiète pas tant pour moi, j’ai pas l’habitude. »
Je détourne les yeux en essayant de recomposer mon assurance habituelle, mais mes mots ont dépassé ma pensée. Je crois vraiment qu’il faut que j’arrête de parler en fait, plus va et plus je me dévoile. D’ordinaire, je n’ai pas autant d’efforts à faire pour garder mes émotions secrètes. Si je veux être sincère envers moi-même, bien sûr que je voudrais que le mur que je dresse autour de moi se brise parfois, pour Dani par exemple, mais ce n’est pas une raison pour lui livrer le fond de ma pensée en permanence. Pourquoi est-ce que c’est si simple de parler avec lui ?
« Ce qui s’est passé ce soir m’a plus chamboulée que je le pensais et m’a rendue un peu maladroite, mais ça va passer, et je m’occuperai de nettoyer ça demain. Promis, je ferai attention à pas me blesser. »
Je lui fais un sourire pour le rassurer. Je me connais, ce n’est pas comme si ça avait créé un nouveau traumatisme, c’est juste que ça a ravivé les anciens… ça finira par se calmer. Je relève les yeux vers les siens.
« Laisse-moi penser que j’arrive à être forte, même devant toi. »
Même si l’idée qu’un homme puisse prendre soin de moi n’est pas désagréable, imaginer que Dani puisse penser que je suis faible m’est insupportable.
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Dani ne pensait pas que la demoiselle ne pouvait pas s’en sortir sans lui ou qu’elle était empotée mais elle pouvait très bien marcher sur un morceau qu’elle n’aurait pas vu. Il préférait donc prendre les devants, il la soulevait du sol et l’amenait de nouveau à son lit comme il avait eu l’occasion de le faire un peu plus tôt dans la soirée. Il s’amusait à la taquiner se faisait passer comme son ange gardien. Il voulait détendre l’atmosphère, lui faire oublier ses soucis, ses inquiétudes. Mais il savait pertinemment qu’elle pouvait bien se débrouiller seule, elle avait déjà dû le faire bon nombre de fois et apparemment s’en était toujours très bien sortie. Enfin, sauf pour l’histoire avec ce type, mais quelle femme n’aurait pas agit comme elle sous le coup du stress et de la peur. Il imaginait qu’elle était debout et légèrement en sueur parce qu’elle avait du faire un cauchemar, quoi de plus normal avec la peur qu’elle avait du avoir en se réveillant parce qu’il y avait du bruit en bas. Il esquissa un sourire quand elle lui dit qu’elle n’était pas en sucre et qu’elle pouvait très bien se débrouiller. Il la regarda dans les yeux à nouveau, un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Je sais … mais je suis là … autant que je sois utile. Et qu’elle femme n’a jamais rêvé au prince charmant ou au chevalier qui vient sauver la princesse et la porte dans ses bras. Hmmm ?
Était-elle du genre à rêver de cela ? Même gamine ? Il n’en savait rien mais il avait envie de la taquiner un peu, histoire de la faire rire, d’éloigner un peu ce qui l’ennuyait de son esprit.
Elle avouait enfin que ce qui s’était passé un peu plus tôt l’avait chamboulée, et que par mégarde elle avait fait tomber le vase. Elle lui demandait de ne rien faire, qu’elle s’en chargerait le lendemain. Dani ne pu que remarquer le sourire qu’elle esquissait, elle était ravissante quand elle souriait.
Oki, tu es chez toi !
Il ne voulait pas aller contre sa volonté. Il était ici pour l’aider et non lui poser plus de problèmes. Il la déposait sur le lit, se penchant en même temps contre elle, pour la mettre sur son lit en douceur, il n’allait tout de même pas la jeter. Il resta penché au-dessus d’elle. Ses mains fermées en poing se déposait sur les draps pour prendre appui, il plongea son regard dans le sien, leur visage était si proche qu’il pouvait sentir le souffle de la demoiselle sur la peau de son visage. Il esquissa un tendre sourire, avec une pointe d’amusement, et ajouta.
Tu l’es … tu es forte, autonome mais tu n’es pas obligé d’être un roc, tu peux aussi laisser de temps en temps les autres prendre soin de toi. Avoir confiance en certaine personne pour s’occuper de toi.
Il pouvait être une de ces personnes. Il avança son visage encore un peu plus et déposa un baiser sur son front.
Le prince charmant ? Bien sûr que j’en avais rêvé étant plus jeune, et j’avais cru en avoir trouvé un, mon amour de lycée y ressemblait beaucoup, jusqu’à ce qu’il nous abandonne. Aujourd’hui, si je devais imaginer ce genre de chose, ce serait définitivement plus vers le chevalier que je pencherais, quelqu’un de fort et de loyal… mais je n’ai rien d’une princesse, plus depuis longtemps en tout cas. Ni innocente, ni naïve, ni belle comme une rose. Et à mon âge, on ne rêve plus à ça…
Il accepte néanmoins ma demande sans insister davantage, ce qui me soulage quelque peu, je n’ai pas envie de me battre avec lui ce soir, je n’ai plus envie de me chamailler avec lui pour si peu de chose. Même si maintenant pourquoi j’ai dressé ce mur entre lui et moi. Puis il me dit que je suis forte, mais que je dois accepter l’aide des autres parfois. La confiance n’est pas ma plus grande vertu, je l’avoue. Les personnes à qui je peux me confier se comptent sur les doigts d’une main, et c’est plutôt moi qui prends soin d’eux en vérité. Lâcher prise, ce n’est pas mon genre… malheureusement peut-être.
Il dépose un baiser sur mon front… et je me mets à penser que mon cœur ne va décidément pas survivre à cette nuit. Non, je n’ai définitivement plus l’habitude de ces gestes tendres, et encore moins que quiconque ait envie de prendre soin de moi. À tel point que je n’arrive pas à voir clairement les choses. Mon cœur me hurle avoir désespérément envie que Dani soit cette personne, de le laisser prendre soin de moi, et ma tête lui répond qu’il n’a sans doute jamais pensé à moi en ces termes, pas comme mon stupide cœur le voudrait. Dani est terriblement gentil, et dévoué, mais je ne peux m’empêcher de penser c’est surtout à son boulot qu’il l’est. Et puis quoi ? Que pourrais-je bien lui offrir, moi, toute brisée que je suis, à part des tracas ?
Je n’arrive pas à réfléchir sereinement. Il est si proche, et si doux, et oui il a raison. Malgré moi, j’ai besoin d’avoir une personne sur qui me reposer parfois. Il est trop proche, et je suis trop bouleversée. Mon cœur s’affole et… tant pis, c’est plus fort que moi…
« Je ne suis pas une princesse mais… tu voudrais être mon preux chevalier ? »
Je lève le visage vers lui et pose tendrement mes lèvres sur les siennes en même temps qu’une de mes mains se pose sur sa joue. L’espace de quelques secondes, je me dis qu’il est doux d’embrasser quelqu’un à qui on tient… et puis je réalise qu’à aucun moment je ne lui ai montré que je ressentais de l’attirance pour lui, et qu’il ne doit sûrement pas ressentir la même chose pour moi. Je mets brusquement fin à ce baiser et enlève ma main de sa joue pour la plaquer sur mon visage en m’excusant.
« Pardon, je n’aurais pas dû faire ça, c’était déplacé. »
Quelle idiote, ce n’est vraiment pas ma soirée ! Un homme comme lui doit avoir quelqu’un dans sa vie, et je suis adulte, je ne peux pas sauter sur les gens comme ça, sérieusement ! Si je savais me comporter, j’aurais pu être son amie à défaut d’autre chose. Maintenant il va croire que je suis une dévoyée. Mack, tu déconnes !
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Mackenzie semblait soudain pensive quand il déposait un baiser sur son front. N’aurait-il pas du le faire ? Refusait-elle aussi de la tendresse de sa part, cela ne l’étonnerait guère. Mais, c’était plus fort que lui, il avait envie d’être ainsi avec elle. C’est ce qu’elle éveillait en lui. Il ne faisait que suivre son instinct, il la regardait, se demandant ce qui pouvait se passer dans cette petite tête brune. Quand elle lui avouait ne pas être une princesse mais, acceptait-il cependant, d’être son chevalier. Il lui prouvait depuis ce soir qu’il était prêt à être là pour elle. Mais elle semblait vouloir autre chose et il le comprit quand elle leva la tête vers lui et approcha son visage du sien pour l’embrasser, le baiser était doux et chaud comme sa main qui caressait à présent son visage. Ce baiser le surpris, agréablement, mais le surpris tout de même il ne s’attendait pas à cela de sa part. A aucun moment elle n’avait laissé entrevoir qu’elle était attirée par lui ou ressentait quelque chose pour lui. Le baiser prenait fin subitement, il sentit ses lèvres se détacher brusquement des siennes. Il était bien incapable de dire combien de temps il avait duré. Quand il rouvrit les yeux, il pu à nouveau retrouver la vision de son visage. Mackenzie semblait troublée, elle était peut-être tout aussi surprise que lui par ce qu’elle venait de faire. Ce qui expliquait la façon dont elle s’était détachée de lui. Elle s’excusait à présent, il pensait qu’elle n’avait pas réellement à le faire. C’était plutôt agréable et il n’y avait pas mort d’homme. Il ne pu qu’esquisser un sourire quand elle s’excusa. Il ne la reconnaissait pas. Il ne connaissait pas cette partie d’elle. Elle si fort en général, qui savait toujours ce qu’elle voulait ou non.
Mack ! Ce n’est rien, vraiment !
Il se mit à rire, il ne se moquait pas d’elle, loin de là. Il prit place près d’elle sur le lit. Et repoussa une mèche de ses cheveux derrière son épaule pour profiter de son si joli minois. Et sa main, chaude, venait caresser sa joue. Pour parvenir enfin à sa nuque, il fit doucement pivoter sa tête pour qu’elle le regarde dans les yeux. Et amena son visage vers le sien, s’approchant de son côté et il reprenait tendrement ses lèvres. Fermant les yeux pour savourer cet instant, le premier avait été un peu court à son goût. Il libéra ses lèvres et replongea son regard dans le sien, déposant son front tout contre le sien.
Si tu en as envie ne te prives pas et ne t'excuses surtout pas, c'était agréable… mais je ne voudrais pas abuser d’un moment de faiblesse.
C’est vrai que Mackenzie était une femme qu’il respectait mais il était aussi admiratif de son courage et de sa force de caractère. Elle pouvait être chiante, têtue et bien trop autonome et sur ses gardes. Mais il aimait son humour puis elle était surtout une très belle femme, il ne pouvait le nier plus longtemps. Il n’avait jamais voulu penser à elle de cette façon. Il se l’était toujours interdit mais le fait était que Mack était une femme ravissante qui ne le laissait pas de marbre.
Invité a posté ce message Mer 10 Oct 2018 - 10:40#
SOS Dani, j'écoutes !
Faire le premier pas, ne m’a jamais effrayée. Je l’ai fait plusieurs fois, même avec des hommes. Mais je savais toujours que la personne en face de moi était dans le même état d’esprit que moi, l’attendais en quelque sorte. Même si avec les hommes c’est plus délicat, parce qu’on facilement passer de « petite-amie potentielle » à « grosse chaudasse à éviter, ou juste pour une nuit », pour un baiser ou des paroles un peu directes, même si monsieur a clairement ce genre d’idées en tête. Non, je crois que jamais de ma vie je ne me suis sentie assez sûre de moi pour me jeter dans le vide de cette façon, sans savoir s’il y avait quelque chose pour éviter que je me fracasse. Et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi peu sûre de moi, alors pourquoi ? Non pas que je regrette, pas pour le moment en tout cas, mais peut-être que ça va rapidement changer.
J’attends avec un légère angoisse sa réaction, il me dit que ce n’est rien. Puis son rire me déstabilise quelque peu. Je recommence à me traiter d’idiote intérieurement. Je n’aurais sûrement pas dû faire ça, peut-être pas de cette manière, si directement. Je ne suis visiblement pas dans mon état normal ce soir, depuis quand est-ce que je me prends autant la tête sur ce que je fais ou peux vouloir ? J’ai peur d’avoir fait une erreur, et c’est bien la première fois dans une situation pareille. Je crains de l’éloigner de moi, et je n’ai jamais ressenti ça, pas pour une personne que je connais si peu, en fait.
Il ne dit rien et s’assoit à côté de moi sur le lit, je me prépare mentalement à me faire éconduire en douceur, mais il pose sa main sur ma joue pour la glisser jusque dans mon cou, son geste s’accompagnant d’un long frisson le long de ma colonne vertébrale. Il tourne doucement mon visage vers lui et m’embrasse. Mon cerveau a à peine le temps de faire le point qu’il se passe et je me laisse simplement porter par ce tendre baiser. Je ne me l’étais laissé espérer qu’un instant, si bien que je dus me demander si tout ça était bien réel. Mais ça l’est, j’ai passé l’âge de me perdre à ce point dans les méandres de mes désirs, enfin je crois.
Il laisse le baiser durer un peu plus longtemps que je l’ai fait, et cette fois je me concentre sur la douceur de ses lèvres qui caressent les miennes, mon cœur martelant ma poitrine comme celui d’une lycéenne qui reçoit son premier baiser. Quand il y met fin, il ne s’écarte pas de moi mais plonge dans mes yeux en posant son front contre le mien.
« Si tu en as envie ne te prives pas et ne t'excuses surtout pas, c'était agréable… mais je ne voudrais pas abuser d’un moment de faiblesse. »
Je souris et secoue doucement la tête sans m’écarter. Non, je ne veux pas qu’il pense que c’est à cause de ce qui s’est passé ce soir que j’ai agis comme ça. Enfin, ça l’est un peu, mais pas parce que j’ai eu peur, ou que je rechercherais du réconfort. C’est juste qu’avoir pu passer un peu de temps avec lui, cette fois sans jouer les femmes indépendantes qui revendiquent son autonomie contre la moindre aide masculine – oui, il peut m’arriver d’être parfois comme ça –, m’a permis de recadrer un peu les réactions que j’ai habituellement.
« Ce n’est pas… enfin, je crois que j’ai simplement réalisé que j’étais attirée par toi. »
J’échappe un petit rire. C’est idiot, et ça l’est d’autant plus que je ne sais pas à quel moment mon cœur et ma tête se sont décidés à ne plus agir ensemble pour que je sois à ce point aveugle. Je pensais pourtant bien me connaître.
« Je n’aurais pas penser qu’être dans tes bras me fasse perdre la tête comme ça. Mais tu as raison, c’est agréable. »
Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, juste une seconde, avant de lui sourire.
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Invité a posté ce message Jeu 11 Oct 2018 - 18:29#
SOS Dani, j'écoutes ! Ft. Mackensie & Dani
Dani fut amusé quand Mack remua son front contre le sien. Il observa son sourire sans rien dire, souriant à son tour car il semblait comprendre sa réponse. Ce n'était pas un instant de faiblesse mais autre chose. Elle lui expliquait alors qu'elle venait de prendre conscience de ce qu'il représentait pour elle. Il l'attirait. Un court instant le flic se demanda justement si elle n'était pas intéressée par lui parce qu'il avait débarqué pour l'aider comme pourrait le faire un ange gardien. Beaucoup de femme tombait sous le charme de leur sauveur. Regardez comme les pompiers, les militaires et les policiers avaient du succès mais ce n'était que l'image de l'homme fort et secourable qui les faisaient craquer et un peu l'uniforme aussi. Il entendit son rire et un nouveau sourire s'accrochait à ses lèvres, il remarquait à quel point elle pouvait être belle et lumineuse mais également à quel point elle pouvait être sensible et fragile par moment. Il aimait la découvrir peu à peu. Il découvrait une femme qui lui plaisait énormément. Elle disait perdre la tête quand elle était dans ses bras, il n'aurait jamais pensé avoir un tel effet sur elle. Surtout qu'elle avait dit un peu plus tôt dans la soirée qu'elle était en couple avec une femme. Mack lui donna un nouveau baiser qu'il apprécia à sa juste valeur. Dani hésita un instant mais il ne pu s'empêcher de la taquiner un peu.
Alors ... tu ... tu es bi ... tu es attiré par les femmes mais aussi les hommes.
Sa phrase terminé il ne pu qu'éclater de rire, il ne pouvait le retenir, sa question était un peu nulle et déplacée peut-être aussi. Mais il était surpris ... puis ... Mackenzie était la première femme de ce genre qu'il connaissait. Il devait bien avoué, intérieurement, qu'il était curieux à ce propos. Mais il n'allait lui poser aucune question ça ne le regardait nullement. Non, il continua de rire un peu puis son rire se transforma en sourire et son regard se posa à nouveau dans le sien. Elle avait ...
Tu as des yeux magnifiques !
Son regard était perçant, hypnotisant, il aimait la regarder dans les yeux et à vrai dire il aimait l'embrasser aussi. De nouveau il approcha son visage du sien et déposa un baiser sur ses lèvres, puis un autre et un autre encore qui dura un peu plus longtemps et il aspira légèrement entre ses lèvres sa lèvre inférieure, la gardant un instant avant de la relâcher et d'approcher son corps un peu plus du sien. L'attrapant doucement de son autre main, il la guidait vers lui, la faisant se redresser alors qu'il s'installait à genou sur son lit, face à elle, son torse musclé venant se plaqué contre son corps. Il pouvait sentir sa chaleur, sa poitrine le frôler ou du moins le tissu de sa nuisette. Ses deux mains se posant sur ses hanches pour remonter doucement. Partageant un baiser plus langoureux, ses mains la caressaient remontant vers son cou, entourant son visage. Il appréciait la douceur de ses lèvres charnues et son doux parfum qui venait titiller ses narines, elle sentait si bon, comment ne l'avait-il pas remarqué avant ?
Invité a posté ce message Jeu 11 Oct 2018 - 22:07#
SOS Dani, j'écoutes !
Après mon baiser, Dani semble réfléchir un instant avant de constater à voix haute que je suis aussi bien attirée par les femmes que par les hommes, puis il éclate de rire. Cette réaction, ainsi que cette réflexion arrivée un peu de l’espace, me surprend quelque peu. Je me souviens alors que, plus tôt, je lui ai avoué avoir été amoureuse d’une femme, j’avais oublié je l’avoue. En réalité, mon orientation sexuelle n’est vraiment pas quelque chose que je cache, et j’ai pris l’habitude de repérer tout de suite quand quelqu’un réagit mal. Dani, lui, n’a pas réagi sur le moment alors je me suis dit que ça ne le dérangeait pas. Cependant, son rire me laisse penser que ça ne lui ai pas sorti de la tête, et qu’il devait penser que j’étais homosexuelle jusqu’à ce que je l’embrasse. Enfin, « bi », ce n’est pas tout à fait le mot, mais je n’ai pas très envie de parler sémantique. Je lui adresse un petit sourire mutin.
« J’avoue que le genre joue peu dans le choix de mes partenaires. »
Vraiment, peu m’importe ces détails, et jamais dans ma vie je n’y avais réfléchi outre-mesure, bien qu’on m’ait posé la question plusieurs fois. Et, encore une fois, je suis un peu surprise que Dani ne me questionne pas plus. Mais je préfère, en tout cas pour l’instant. Je n’ai ni envie d’y penser, ni de m’expliquer. D’autant que ça ne m’a jamais paru très important, n’est-ce pas ? Son rire se change en un doux sourire et il me regarde dans les yeux.
« Tu as des yeux magnifiques ! »
Je me sens brusquement rougir mais il se rapproche de moi pour m’embrasser encore, m’empêchant de m’en défendre. Il m’arrive peu de rougir, en vérité, parce que j’ai l’habitude de garder une certaine distance entre les autres et moi, même dans l’intimité, je ne me suis jamais autant livrée qu’à Dani. En plus, il me prend de court en disant ce genre de chose. Et je pense que s’il ne m’avait pas embrassée, tout ce qui serait sorti de ma bouche aurait été un borborygme incompréhensible, ou alors c’est moi qui l’aurais embrassé.
Je frissonne à nouveau quand son autre main se pose sur ma taille pour me faire me redresser, il me colle contre lui. On ne cesse de s’embrasser, ses mains caressant mon corps jusqu’à mon visage. Le tracé de ses doigts m’attise, et je passe mes bras autour de son cou pour pouvoir me presser davantage contre son torse. L’espace d’un instant, j’ai peur qu’il sente mon cœur battre bien trop fort. Bordel. Tant pis. Je ne suis vraiment plus à ça près de toute façon, et je n’ai pas envie de m’écarter de lui. Je me sens trop bien, et cela fait bien trop longtemps que je n’ai pas ressenti ça. L’envie… non, le besoin de me laisser aller dans les bras d’un homme.
Je mets pourtant fin au baiser, légèrement essoufflée. Je garde les yeux fermés quelques instants pour essayer de reprendre mes esprits. Mes doigts caressent lentement sa nuque, du bout des ongles. Je me mords la lèvre et le regarde de nouveau.
« Si tu continues à m’embrasser comme ça, je ne réponds plus de rien. »
Parce que je sens que je tiens trop à lui pour risquer d’agir sans y réfléchir un minimum, et pour supporter qu’il se fasse une fausse idée de moi si je me montre trop entreprenante par mes gestes, je préfère encore le lui faire comprendre par mes mots. Je ris doucement, sachant pertinemment mes joues rosies à la fois par la gêne et par le désir.
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