Invité a posté ce message Mar 18 Sep 2018 - 13:08#
La cuisine, un don miraculeux Ft. Isis & Dani
Nessie la nounou et sûrement la première femme qui a vraiment compté dans la vie de notre flic et la première également qui l'ait aimé lui a sans cesse répété que la cuisine était un don magnifique. Qu'elle pouvait guérir tous les maux, toutes les disputes. Et Dani l'a toujours cru et avec les années il a commencé à penser comme elle. Bien évidemment la nourriture ne règle pas les problèmes et n'arrêtes pas les cinglés que comptent cette terre mais elle apporte beaucoup de bien au corps, à l'esprit mais aussi dans certaines situations. Dani adorait passer derrière les fourneaux pour préparer de bons petits pour les personnes qui comptaient dans sa vie. Aujourd'hui, il avait revêtu son uniforme de chef pour préparer des mets délicieux à l'attention d'Isis. Qui était Isis ? C'est toute une histoire. Isis était la fille d'un vieil ami à Dani, il était archéologue et avait disparu depuis quelques années, cette jeune fille avait eu un départ difficile dans sa vie, dès sa naissance et sa chance semblait continuer à l'abandonner. Mais Dani était bien décidé à ne pas la laisser tomber, il voulait être là pour elle, même si la plupart du temps elle refusait son aide. Il faut avouer que la jeune femme avait un caractère bien trempé et pas toujours simple à suivre. Elle ressemblait énormément à son père en réalité. Un homme autonome, déterminé qui ne baissait jamais les bras et qui voulait toujours s'en sortir par lui-même. Bien trop fier et indépendant pour demander de l'aide. D'ailleurs s'il l'avait fait il n'aurait peut-être pas disparu. Dani aurait peut-être pu l'aider. Ils étaient amis bon sang. Puis Dani était flic. Enfin ... aujourd'hui il était là pour sa fille. Et même si elle refusait son argent ou toutes les différentes aides qu'il lui proposait, il pouvait au moins prendre soin d'elle en lui offrant un délicieux repas.
De délicieuses odeurs envahissaient la cuisine. Il préparait un risotto dont il tenait la recette de sa vieille nounou. Ce n'était pas un plat simple à faire, mais il appréciait la difficulté et ça n'en rendait le repas que plus délicieux. Il commençait à mettre la table quand on sonna à la porte de sa maison. Il vivait dans une banlieue plutôt simple. Il est clair qu'avec le fric qu'il avait hérité de sa grand-mère il aurait pu vivre dans une magnifique maison avec piscine et tout le toutim mais ce n'était pas ce dont il avait besoin. Ni ce qu'il aimait. Il voulait une vie simple, sans chichi, sans strass, champagne et paillette. C'était un homme comme tout le monde qui aimait la simplicité et qui avait bien du mal avec les gens de la haute et cela depuis son enfance. Pour en revenir au moment présent, un sourire se dessina sur ses lèvres quand il entendit la sonnette, il enfila rapidement une toque et un tablier blanc puis il alla ouvrir la porte. D'un geste de la main, comme dans un grand restaurant, il indiqua à la jeune femme d'entrer.
Si mademoiselle veut bien se donner la peine, sa table est presque prête. Désirez-vous patienter dans le petit salon ?
Idiot ? Drôle ? A vous de juger. .En tout cas l'humour était une partie intégrante du caractère de notre flic. Il y avait tellement de douleur et de galère dans ce monde qu'il pensait qu'on avait besoin de légèreté, de rire, de s'amuser. Sinon comment aimer la vie, comment continuer surtout lui avec tout ce qu'il voyait tous les jours et Isis avec tous ce qu'elle devait traverser et l'inquiétude qu'elle devait avoir en pensant à son père ou même la tristesse si elle le pensait mort, comme le croyait parfois Dani mais qui refusait de l'accepter.
Tu finis tout juste les cours, t’es un peu fatiguée et, tu n’as pas franchement envie de rentrer chez toi pour prendre une douche ou même devoir affronter cet appartement vide. C'est sans doute pour cette raison qu'en sortant du bâtiment, tu ne repères pas le sac qui se trouve sur ton chemin. Tu te prends les pieds dedans et t'étale alors de tout ton long devant le reste des étudiants. Tu grognes alors, ta journée ne pouvait pas être pire. Heureusement, il y a un point positif en cette soirée, tu n’auras pas à préparer le dîner ce soir. Tu te relèves alors, attrapant ton téléphone qui se trouve dans la poche avant de ton sac à dos puis tu relis rapidement le message que Dani t’a envoyé. Tu vérifies surtout l’heure. Tu as encore un peu de temps devant toi avant d’être officiellement en retard. Mais, au fond, veux-tu vraiment l’être ? Il te propose toujours son aide, il t’aide et, toi, tu passes ton temps à refuser, à l’envoyer presque balader. Il t’arrive parfois de t’en vouloir. Il est si gentil avec toi depuis que papa n’est plus là, depuis 3 ans maintenant il te supporte. Toi, les conneries que tu as pu faire quand tu touchais vraiment le fond et ton caractère de cochon. Tu t’assois quelques secondes sur l’une des marches de l’immense université pour réfléchir à tout ça. Si seulement t’étais encore là... Marmonnes-tu en levant le regard sur le ciel. Il est certain que si monsieur était encore là, ta vie serait bien plus simple. Tu serais même sans doute encore avec Seth et, tu n’aurais pas eu à fuir ni à devenir ce que depuis petite, tu refusais d’être. Collé sur ta marche, tu restes une bonne dizaine de minutes à penser à tout ça. Ta vie, ce qu’elle était, ce qu’elle est et, ce qu’elle deviendrait si tout ça s’arrêtait. Pourtant, l’heure passe et, tu dois bouger. Levant alors tes fesses de la pierre froide, tu finissais par prendre finalement ta décision : direction chez Dani. La douche, tu pourras la prendre après, ce n’est pas comme si tu sentais le bouc non plus.
Tu mets un petit temps avant d’arriver chez lui. Tu bailles avant de sonner la porte. Le signe de la fatigue de ta journée et de tes cours qui t’ont épuisés. Quelques secondes passent, même pas une minute entière avant que la porte s’ouvre sur lui, vêtue d’un tablier et d’une toque. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire en le voyant ainsi. Sans oublier sa prestation. Tu pourrais presque te prêter au jeu. Penses-tu que mon pauvre petit estomac va pouvoir patienter ? marmonnes-tu dans une petite moue, une main plaqué sur ton ventre qui - par miracle - se met à grogner pile à ce moment. C’est sans doute l’odeur délicieuse qui se dégage de la cuisine qui l’a réveiller. Tu finis tout de même par passer la porte, offrant une accolade à Dani. Une façon à toi de lui dire bonsoir et, surtout, de lui piquer sa toque que tu déposes sur ta tête. Ça sent vraiment bon. Tu t’avances un peu en direction de la cuisine en humant l’odeur. Qu’est-ce que le chef à préparé ? Oui. Tu es curieuse, tu ne l’as jamais caché. Tu déposes ton sac à dos près du canapé, tu glisses ta veste sur l’une des chaises entourant la table pour dîner et, tu te tournes à nouveau vers lui, attendant une réponse à ta question.
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Invité a posté ce message Mar 18 Sep 2018 - 17:12#
La cuisine, un don miraculeux Ft. Isis & Dani
Le rire qu'elle laisse échapper fait sourire Dani qui est heureux de la voir ainsi. Son désir le plus profond pour cette soirée était de donner un peu de plaisir et de joie à cette jeune fille qui devait en manquer cruellement. Elle se prêtait même au jeu, affichant une petite moue sur son visage feignant de mourir de faim et de ne pouvoir attendre un instant avant de passer à table et comme si elle avait transmit le message à son estomac, son ventre se mettait à gargouiller ce qui fit rire le maître des lieux.
Il va falloir pourtant attendre un peu car le repas n'est pas totalement prêt et la table n'est pas encore dressée j'allais justement le faire quand tu as sonné.
La jeune fille le serrait tout contre lui, ce contact provoqua une douce chaleur en lui et lui fit très plaisir la l'entoura de son bras droit pour partager ce moment si rare. Elle se détacha ensuite et attrapa sa toque qu'elle plaça sur sa tête.
Cela te va mieux qu'à moi !
Dit-il amusé. Puis il s'avança vers la cuisine suivit par la blondinette qui complimenta Dani pour l'odeur que dégageait le repas. Il la remercia ajoutant qu'il espérait que le goût serait bon que l'odeur qui en émanait. Elle lui demanda ce qu'il avait préparé tout en se débarrassant de ses affaires. Dani qui était en cuisine, remua son plat puis il ouvrit un placard et en sortit deux assiettes qu'il tendit à la jeune femme après avoir répondu :
Un risotto, une recette de ma vieille nounou, ça fait une éternité que je l'ai pas cuisiné, j'espère ne pas avoir perdu la main.
Il attrapait les couverts en interrogeant la demoiselle
En passant la porte et, en écoutant ses mots, tu ne peux pas t’empêcher de hausser l’un de tes sourcils. Pas encore prêt ? Tu jettes un oeil à la première pendule que tu croises du regard. Toi qui pensais avoir du retard ou être juste, finalement, tu te trompais. Tu lui accordais tout de même un câlin avant de te séparer de lui. Et bien, moi qui avais peur d’être en retard, j’aurais finalement pu prendre plus de temps avant d’amener mes fesses ici. Fis-tu remarquer avant de lui donner gentiment une tape sur l’épaule - sans oublier de lui voler sa toque. À présent ton crâne habillé de ce morceau de tissu, tu déposais tes affaires, le suivant par ailleurs du regard - pas que - tes jambes t’emportèrent jusqu’à la cuisine. On m’a toujours dit que j’avais une tête à chapeau. Petite référence à ce qu’il a énoncé il y a quelques minutes. Comme quoi cette toque t’allait mieux à toi qu’à lui. Ce qui n’était pas complètement faux. Te dégageant de tes pensées, tu en profitais pour attraper les deux assiettes qu’il te tendait afin de les déposer sur la table l’une après l’autre. J’adore le risotto ! Tu as bien fait de faire ça. Sauf... Sauf si tu as perdu la main. dis-tu dans l’espoir de le taquiner un peu. Tes cours ? Tu pinces un peu tes lèvres alors que tu lui piques les couverts des mains. Tu as peut-être un caractère de cochon mais tu restes quelqu’un de bien élever. Du moins, autant que tu le peux. Oh, plutôt bien. Je me suis endormie lors d’un cours aujourd’hui. Mais... c’était juste quelques révisions de l’année dernière. Rien de bien important en soit. Sinon, oui, ça va. Je m’en sors. Réponds-tu en posant les couverts à côté des deux assiettes. Il est vrai que ses dernières années tes résultats avaient joué aux montagnes russes, mais tu arrivais enfin à retrouver un certain équilibre. Et ton boulot ? Comment ça se passe ? demandes-tu, un sourire au coin des lèvres. Tu lui demandais cela comme si tu étais sa mère alors qu’il pourrait - avec quelques années supplémentaires - avoir l’âge de ton père.
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Invité a posté ce message Mer 19 Sep 2018 - 13:42#
La cuisine, un don miraculeux Ft. Isis & Dani
La petite insolente pensait Dani en écoutant les paroles de la demoiselle. Osait-elle se plaindre que le repas n'était pas encore prêt ? Elle précisait qu'elle croyait être en retard mais que finalement elle aurait pu prendre son temps et venir plus tard. Bon oki tout n'était pas en place mais c'était le temps de quelques minutes, il ne fallait pas pousser. Puis bon, son téléphone n'avait pas arrêté de sonner, son boulot lui accaparait pas mal de temps. Il sourit quand Isis tapota son épaule puis répondit : Tu sais que si tu n'étais pas si grande je te mettrais bien la fessée ! Il plaisantait, quoique ... elle le méritait parfois. Et si tu continues à te plaindre je vais te faire jeûner pour t'apprendre le respect et la politesse. La remettre à sa place, lui apprendre les bonnes manières quelques fois en valait la peine, même si c'était sur le ton de l'humour. Il est vrai qu'elle n'avait pas une vie facile mais ça n'autorisait pas tout. Il en avait déjà pas mal accepté de sa part. Il la complimenta en précisant que la toque lui allait mieux à elle qu'à lui tout en filant en cuisine pour jeter un oeil à son plat et finir de tout installer pour manger. Elle lui indiqua que tout le monde lui disait qu'elle avait une tête à chapeau et du tac-o-tac il répondit, sous le coup d'une impulsivité et de l'humour. T'es pas certaine qu'ils aient dit tête à claque ?! Il écarquilla les yeux pour ajouter de la surprise et du questionnement à sa phrase. Tout en lui tendant les assiettes pour qu'elle participe un peu. Elle aimait le risotto c'était une bonne nouvelle. Dans le cas contraire il aurait été mal car son frigo et ses placards criaient famine. Il n'avait pris que les ingrédients pour ce plat quand il était passé à l'épicerie après le boulot. Bien évidemment il sentait plus de la taquinerie dans sa phrase que de la peur. Tu verras ... tu vas adorer !
A sa question, il remarque un léger pincement de lèvres chez la demoiselle. Y avait-il de quoi se faire du soucis ? Avait-elle encore fait l'andouille ? Allait-elle encore en cours au moins ? Avec Isis tout était possible. Il ne la quitta pas du regard attendant la réponse avec impatience. Elle disait s'être endormie en cours. Comment ? Pourquoi ? Mais que faisait-elle de ses nuits pour s'endormir en cours ? Toutes ces questions affluaient dans l'esprit de notre flic mais elles ne sortaient pas de ses lèvres. Il était bien trop amusé par les excuses qu'elle lui sortait ensuite. Je vois ... Il ne savait pas trop quoi dire. Après tout, il n'était pas son père. Il ne l'avait pas invité pour lui faire la moral. Il ne voulait pas qu'elle quitte la maison pour une remarque qu'il ferait alors il voulait y aller en douceur et ne pas la brusquer. Du moment que tu suis et que tes notes sont bonnes, je pense que c'est le principal. Elle prit ensuite des nouvelles de son boulot, il se mit à sourire et ne put s'empêcher de répondre. J'étais en planque sur une grosse affaire, je me suis endormi, y a eut un meurtre mais j'ai sauvé les trois autres personnes. Bien sûr, il se moquait un peu d'elle mais c'était gentillet. Il lui tirait même la langue, il pouvait être si gamin parfois. C'est pas le top, j'suis sur une affaire plutôt compliqué. Un tueur en série.
Tu te tournes dans sa direction en prenant un air presque outré quand tu écoutais ses mots. Une fessée ? À mon âge, ce n’est plus pour me punir que l’on me met la fessée. Lâches-tu sans réellement réfléchir à tes propos. Tu marques une pause, une pause qui dure sans doute de longue minutes tant tu restes bloquée sur ce que tu viens de dire. Je... C’est pas ce que je voulais dire... On.... Oh ! Je. La table ! dis-tu en essayant de détourner le sujet de la conversation. Tu es tellement pressé de changer de sujet que, tu ne fais aucune remarque lorsqu’il te parle de te faire jeune pour t’apprendre l’éducation ainsi que la remarque sur la tête à claques. Tu te contentes simplement de lui faire une grimace en guise de réponse. C’est le mieux que tu peux faire là, ne craignant de sortir une autre bêtise. Puis, tu te fais peut-être des idées, peut-être qu’il n’a pas compris à quoi tu faisais référence et, au fond, tu l’espères.
Tu vois ? répètes-tu un peu intrigué en posant la fourchette près de ce qui était ton assiette. Tu sentais bien dans sa réponse qu’il était dubitatif quant à ce que tu venais de lui dire. Si cela peu te rassurer, cela n’arrive pas souvent. J’avais juste très mal dormi la nuit précédente et, comme je t’ai dit, ce n’était que des révisions de l’année passer. Puis, si jamais il y a eu de la nouveauté, je pourrais simplement rattraper sur une amie. Crois-moi et, ne t’inquiète pas. Tu es très sérieuse quand tu lâches ton flot de paroles. Tu veux qu’il le comprenne, qu’il le ressente. Tu as eu du mal à refaire surface au niveau de certaines notes, mais tu as réussi à retrouver un équilibre que tu ne comptes pas lâcher. Je sais que j’ai eu quelques écarts ces trois dernières années, mais j’ai repris le train en marche et, j’y arrive. Reposant ton regard sur lui, tu hoches simplement la tête à ses mots. Elles le sont. Même si pour une ou deux matières, tu vacilles un peu, d’une façon générale, les notes sont bonnes.
À ton tour d’être curieuse et, quand il répond une première fois, tu ne peux pas t’empêcher de lever les yeux au ciel face à sa réponse. Je sais que tu te moques de moi là ! Tu gonfles tes joues, tu fronces les sourcils et, tu t’approches de lui, telle une enfant mécontente avant de lui attraper le lobe d’une oreille que, tu t’amuses ensuite un peu à tirer. Espèce de vilain. dis-tu en le regardant avant de le lâcher et de finalement retourner à la cuisine pour sortir deux verres du placard ainsi qu’attraper la bouteille d’eau que tu ramènes sur la table. Pas top ? Un tueur en série ? Un frisson parcourt inconsciemment ton corps en disant cela. Quel genre de tueur en série... ? Je veux dire, qu’est-ce qu’il fait ? Comment ? Et qui ? Les femmes ? Enfants ? Peu importe ? Il est vrai que d’un coup, tu poses beaucoup de questions, mais c’est au fond un sujet qui te passionne, tu ne peux pas le nier. Tu te demandes même si dans une autre vie tu n’aurais pas été tenté par l’idée d’être flic.
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Invité a posté ce message Jeu 20 Sep 2018 - 13:33#
la cuisine, un don miraculeux Ft.Isis & Dani
Dani aimait lui aussi donner quelques fessées à certaines de ses partenaires mais jamais il n'avait pensé à cela en menaçant la demoiselle. Et, OMG, que ces mots dans sa bouche le gênait, il avait déjà des images qui envahissaient son esprit et en frissonna de l'imaginer ainsi avec des gars louches et pervers. Mon dieu, il souhaitait que ces images s'effacent au plus vite. Il ne répliqua rien, voulant toute de suite oublier cette partie de leur conversation. Il faisait tout simplement comme s'il n'avait rien entendu.
De ... quoi ... tu as dis quelque chose ? Désolé j'étais concentré sur autre chose.
C'est tout ce qu'il trouva à répondre quand elle cherchait à se justifier. Mais ne nous éternisons pas là-dessus pensait-il. *Je sais pas ce que tu voulais dire mais surtout ne le redis jamais et ne le fais jamais tu m'entends.* Voilà les mots qu'il avait en tête à cet instant mais qu'il ne voulait absolument pas prononcer. Valait mieux laisser passer et faire l'air de rien. Il est clair que la réflexion du policier avait été brève, mais il ne savait que dire. Elle devait pourtant sentir qu'il s'inquiétait pour elle car elle tendait de le rassurer. Il l'écoutait tout en goûtant son plat qui semblait prêt. Il éteignit le feu sous la poêle et l'apporta à table, la déposa sur un sous de plat et pris place en face d'une des assiettes. Elle disait pouvoir rattraper sur une amie, cela était une bonne chose, enfin il préférait tout de même qu'elle écoute et note le cours par elle-même car compter sur les autres n'est pas toujours bon. Ils peuvent se tromper, ne pas comprendre, omettre des choses etc .... Il est plus certain de se fier à soit même. Mais s'il lui disait. Allait-elle écouter ? Sûrement oui, mais elle s'en ficherait certainement. Après tout si c'était juste une fois, il n'allait pas l'ennuyer avec ça. Elle ajoutait qu'elle savait qu'elle avait perdu pied un temps, mais elle se reprenait et s'améliorait. Et il était heureux d'entendre cela. Un peu plus rassuré de la voir un peu plus mature.
Mais ça ne l'empêcha pas de se moquer un peu d'elle quand à son tour elle prit des nouvelles de son job. Il se levait pour aller chercher une bière au réfrigérateur. Quand il lui répondit, comme elle, qu'il s'était endormi pendant une planque qu'il y avait eu un mort mais qu'il avait sauvé les autres personnes. Bien évidemment il la taquinait et elle le comprit tout de suite s'approchant de lui et tirant le lobe de son oreille. Le traitant de vilain. Il serrait les dents et grimaçait comme s'il avait mal, mais ce n'était rien comparé au nombreuses blessures et plaies qu'il avait pu recevoir dans sa vie. Mais il jouait, il aimait ça, surtout avec Isis. Il aimait la voir ainsi. Il retourna à table tout en lui expliquant qu'il était sur une affaire de tueur en série et que quelque chose l'ennuyait, en tout cas son collègue et lui n'arrivait toujours pas à mettre la main sur ce salop. Isis parut intéressée par le sujet. Certaine personne préférait ne pas en parler, d'autre frissonnait et était outrée. Elle, elle semblait captée par le sujet, ce qui ravi presque notre flic. Après tout, elle n'était plus une enfant, elle sentait assez bien les choses et en parler à quelqu'un de nouveau déboucherait peut-être sur d'autres pistes.
D'après la criminologue que nous avons consulté c'est un pervers qui aime punir et violer les femmes. Il les torture, les viols puis il les tue mais au lieu de s'arrêter là. Il prend son temps, il les maquille, les habille puis les disposent dans certaines positions et situations qui rappellent les sept pêchés capitaux. Malheureusement, il ne laisse aucune empreinte, aucune trace exploitable. Et ça me rend dingue. On a aucune piste. Rien ne relie ces jeune femmes, du moins, rien que nous ayons encore trouvé.
En réalité, tu ignorais pourquoi tu avais eu le besoin de te justifier. Peut-être parce que tu n’avais pas envie de paraître une fois de plus «je m’en foutiste». Tu avais déjà assez montré ton côté con. Il était peut-être aussi un peu temps de montrer ton côté bon. Pourtant, malgré ton petit speech, il ne répondit rien de plus. Si ce n’est un sourire. Qu’est-ce que cela voulait dire au fond ? Tu étais complètement perdue là, mais tu préférais ne plus avancer sur le sujet et simplement passer à autre chose. Comme vous aviez aussi fait sur le sujet de la fessée. Amusant d’ailleurs le fait qu’il soit aussi gêné que toi sur ça. Un amusement qui allait s’éteindre un peu quand il se moquait de toi. Tu ne pouvais d’ailleurs pas t’empêcher de répliquer. De lui pincer le lobe pour alors le traiter de vilain. Ton intention n’était pas de lui faire mal, bien au contraire. Et puis, étant donné ta force de mouche comparée à la sienne, il est certains que tu n’aurais pas pu lui faire grand mal. Suite à cela, tu te calais à table, le questionnant sur son boulot. Tu étais curieuse, il le savait bien depuis tout ce temps et, cela devait nettement se sentir dans les questions que tu lui avais posé en avalanche sur le sujet. Le pauvre, pensais-tu intérieurement avant de l’écouter. Tiens, un homme qui aime violer les femmes, un peu cliché tout ça. Il n’y a décidément que les hommes pour faire pareille horreur ? Cela te dégoûtait autant que cela te fascinait pour le coup. Alors, sans même toucher à tes couverts, tu l’écoutais. Lui, son récit. Hochant par moment la tête comme pour lui faire comprendre que tu écoutais bien tout ce qu’il te racontait. Les sept pêchés capitaux tu dis ? tu penches un peu ta tête sur le côté en l’observant alors que quelques milliers de questions se bousculaient dans ta tête. Combien de pêchés sont «sortis» pour le moment ? Est-ce que les femmes correspondaient aux pêchés ? Je veux dire, vous avez sans doute interrogé l’entourage. Ou bien je regarde peut-être trop de films... Mais, j’imagine que cela se passe ainsi. Tu frottes un peu l’arrière de ton crâne alors que tu réfléchis un peu plus à ce qu’il vient de te dire. Pas même un poil de.... de ... de voilà ! De saucisse ! Qu’il mette un préservatif pour éviter les traces de spermes je veux bien, mais les poils... Un homme perd quand même pas mal de poils. Puis, pas de cheveux ? Il est chauve alors ? Comme toi ? Tu pinces tes lèvres alors que tu retiens un rire. Pardon, c’est pas drôle. Et, au niveau des vêtements ? C’est des vêtements lambda ou il utilise de la «marque» ? Et me regarde pas bizarre en demandant ça ! Si c’est de la marque, ça veut dire qu’il a les moyens. Si c’est du lambda.... bah... bah ça peut être n’importe qui. Au fond, tu as un peu l’impression que tes remarques sont futiles, inutiles même mais... t’aimerais bien aider au fond.
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Invité a posté ce message Mar 25 Sep 2018 - 12:00#
La cuisine, un don miraculeux Ft. Isis & Dani
Dani abordait son affaire avec la jeune femme, il ne se demandait même pas si elle avait l'âge ou la force pour aborder de tels sujets avec elle car il la savait très mature pour son âge de plus elle avait une force de caractère qu'il ne connaissait qu'à peu de femmes ou de gens en général. Elle pouvait entendre ce qu'il avait à dire même si parfois cela vous faisait frissonner ou vous faisait grimacer. Après tout même si lui était un flic, un homme fort, musclé et armé, il n'en était pas moins un homme, un être humain comme les autres (ou du moins la plupart car il existait de gros tordus) et donc pour lui aussi ce n'était pas facile à encaisser. Il remarqua que la jeune femme l'écoutait avec attention mais qu'elle ne mangeait pas. Par contre elle l'envahissait une fois encore de tout un tas de questions. Et pas toutes idiotes pour le coup.
Tu ... tu n'as plus faim ? Ou tu n'aimes pas ? !
Il se demandait pourquoi elle ne mangeait pas, elle qui avait si faim en arrivant. Peut-être qu'elle n'aimait pas son plat. Puis, soudain, il se demandait s'il ne l'avait pas dégoûté en racontant son enquête et pourtant il avait fait en sorte de ne pas lui livrer tous les détails. Car ce tueur était vraiment macabre, un vrai cinglé comme on en fait peu. Il goûtait son plat une nouvelle fois, avec un peu plus d'attention, peut-être manquait-il quelque chose. Mais non il le trouvait délicieux.
Il y a eut quatre victimes, reprenait-il, représentant dans l'ordre : La paresse, la colère, l'orgueil et l'avarice.
Il n'allait pas décrire à la jeune femme ce que ce porc cinglé avait pu leur infliger comme torture et dans quel état il les avait mit pour donner vie à ses tableaux horribles. Ça il en était hors de question. Même le légiste avait été choqué et avait eut bien des difficultés à supporter la vision de ces scènes alors ce n'était pas pour les lui décrire et risquer de leur donner vie dans l'esprit de la demoiselle, qui, au passage avait déjà une imagination très fertile. Et cela se prouvait par les questions et suggestions qu'elle continuaient de faire. Est-ce que les femmes correspondaient aux pêchés ? Voilà une très bonne question qui laissa pantois notre flic. Il est vrai qu'avec son coéquipier ils avaient cherché si les femmes avaient des points communs entre elles et donc où elles auraient pu rencontrer ce dingue. Ils savaient qui étaient ces femmes et avec qui elles avaient des conflits. Mais son coéquipier et lui n'avaient pas cherché à savoir si ces femmes avaient un quelconque rapport avec le pêché qu'on leur avait infligé. Il resta muet et son regard était planté sur la jeune femme, il éprouvait à cet instant beaucoup de fierté. Son père l'avait décidément bien élevée, elle était intelligente, curieuse, maline. Il pouvait être fier d'elle.
Eeeh mais tu as raison ... on n' a pas cherché dans cette direction. Le tueur les a peut-être puni parce qu'elles représentaient à ses yeux chacun les pêchés qu'il leur a infligé.
Une nouvelle voix, possibilité, s'ouvrait à lui, dès qu'il le pourrait il en parlerait à son coéquipier et ils chercheront, enquêteront un peu plus sur ces victimes. Effectivement, ils avaient déjà interrogé l'entourage des demoiselles mais ils n'avaient pas évoqué la scène du crime ou les pêchés représentés. Ne cherchant pas un rapport l'un avec l'autre pensant que c'était seulement l'esprit dérangé de ce malade qui avait donné naissance à ces scènes morbides.
Tu ne regardes pas trop de films ma belle ... Ou si peut-être ... mais continue car tu viens vraiment de m'aider. Et sincèrement tu ferais un très bon flic !!!
Son sourire était chaleureux, enjoué, il était si fier d'elle et aussi très heureux d'avoir une nouvelle piste où fouiller. Peut-être arrêteront-il ce cinglé avant un nouveau crime. L'espoir renaissait en lui. Grâce à cette tête blonde qui pouvait parfois lui donner du fil à retordre et tant de soucis. Il ne cessait de la regarder, tout en attrapant sa bière, son sourire ne disparaissait pas. Il l'écoutait, elle se posait tout un tas de questions. Se demandait comment il était possible que cet homme ne laisse aucun indice, pas même un poil ... de .... saucisse comme elle dit soudain. Ce qui manqua d'étouffer notre policier, qui était en train de boire, il se mit à tousser car il venait d'avaler de travers. Et puis elle continua se demandant pour les cheveux. S'exclamant alors qu'il devait être chauve comme lui. Lui qui venait presque de s'étrangler, il essuyait ce qu'il avait renversé sur lui quand cette phrase le fit stopper et lever les yeux sur elle. Elle était mal à l'aise, se mordillant la lèvre se rendant de ce qui venait de sortir de celles-ci. Noooon ... en fait, elle se retenait de rire la coquine. Il lui fit une petite grimace du genre gnagnagna. Et elle s'excusa en disant que ce n'était pas drôle mais ce n'était pas méchant non plus et puis finalement la situation était amusante alors il se mit à sourire. Quand elle reprit ses réflexions, elle était vraiment énergique et concentrée sur cette histoire. Elle lui parlait maintenant des fringues qu'il avait utiliser pour habiller ces femmes, demandant si c'était de la marque. Il lui lança un air surpris se demandant ce que ça pouvait bien avoir avec l'enquête et elle se justifia et son idée n'était pas bête, encore une fois elle avait de bonnes idées. Il est vrai qu'il ne s'était pas occupé des fringues pour le moment, mais il verrait ça tout à l'heure.
Merci ... lieutenant Isis ... vous m'êtes d'une grande aide.
Lui dit-il pour la remercier car sincèrement elle lui avait ouvert d'autres portes, elle lui avait redonné le peps dont il avait besoin. Elle avait un esprit et une réflexion qui faisait défaut à tant de flic. Elle serait un élément parfait pour la police. Mais que voulait-elle faire plus tard ? Lui avait-il déjà posé la question ?
De quoi ? lances-tu en écoutant ses mots. Plus faim ? Pourquoi n’aurais-tu déjà plus faim ? C’est là qu’en lançant un regard à ton assiette, tu remarquais que tu n’avais strictement rien avalé. Toi qui avais le ventre grognant en arrivant, une fois la nourriture dans ton assiette, tu n’y touchais pas. Fronçant un peu les sourcils, tu attrapais ta fourchette afin d’en prendre une bouchée. Il faut dire que ton attention avait été subitement captivé par autre chose et, que tu en avais complètement oublié ce qui se trouvait devant toi. Tu étais souvent comme ça malheureusement. Il suffisait que tu sois enfermé dans ta petite bulle à t’occuper de quelque chose et, tu oubliais tout le reste autour. Combien de fois il t’était arrivé de ne pas manger pendant 1 voir 2 jours tellement tu étais dans ton monde. Désolé... Si si ! C’est très bon mais, comme tu m’as parlé de ça bah... bah je me suis concentré sur le sujet. Tu riais un peu bêtement alors que tu commençais finalement à bien entamer ton assiette. Même lorsqu’il reprenait le sujet, tu n’oubliais cette fois pas. Tu étais plus lente certes mais, tu mangeais quand même. 4 victimes ? Tu les remémorais dans ta tête. Encore et encore avant d’attraper ton téléphone afin d’ouvrir une page internet. Est-ce que tu les as découvertes dans un ordre précis ? Je veux dire, il doit bien y avoir un ordre pour les péchés dans la bible et, si elles ont été faites dans un ordre précis, tu pourrais peut-être déterminer qu’elle pourrait être le prochain. Tu navigues encore quelques secondes avant d’ouvrir une page Wikipédia. Voilà. Alors, pour citer Wikipédia, il est écrit «la colère dans sa partie inférieure, puis dans le sens des aiguilles d'une montre l'envie, l'avarice, la gourmandise, la paresse, l'extravagance (plus tard, la luxure) et la fierté dans des scènes de la vie quotidienne». Tu marques alors une pause. La fierté ? J’imagine que ce doit être l’orgueil... Mais, dans la vie de tous les jours. Tu abaisses la page afin d’observer les images. Tu m’as dit que c’était comme dans ... euh. Non, tu m’as dit qu’il les habillait et les mettait en scène si je puis dire. Tu penses qu’il peut s’inspirer de ça ? Tu lui tends alors simplement ton téléphone pour lui faire découvrir des images alors, qu’entre temps, tu l’avais parfaitement entendu dire que tu avais raison à propos d’une piste et que tu venais de l’aider. Une phrase qui ne manquait pas de te faire sourire. Un très bon flic... J’en doute. Tu me connais, j’ai du mal avec l’ordre ! Tu te mets un peu à rire en entendant ça tout de même... bien que, tu remarquais qu’il était relativement sincère dans ses propos. En tout cas, tu n’arrêtais pas dans tes idées, aussi bête pouvait-elle parfois paraître.... Le pauvre, tu lui parlais encore et encore. Il n’allait plus savoir où donner de la tête avec tout ça. Lieutenant Isis ? Tu ne peux t’empêcher de lever un peu les yeux au ciel bien que cela te fasse tout de même un peu sourire. Lieutenant ? Je peux donc me la péter ! Tu le taquines un peu avant d’attraper ton verre que tu bois presque d’une traite. Parler, parler et encore parler, cela donne soif. Puis, soudain, tu te stoppes, haussant un sourcil en écoutant sa question. Ce que tu veux faire plus tard ? Archéologue, comme mon père. J’ai toujours été passionné par ça mais, je dois t’avouer que, je me dis que parfois le métier de flic aurait pu m’intéresser. Si je n’avais pas autant de problèmes avec l’autorité. finissais-tu par conclure.
Tu finis tout juste les cours, t’es un peu fatiguée et, tu n’as pas franchement envie de rentrer chez toi pour prendre une douche ou même devoir affronter cet appartement vide. C'est sans doute pour cette raison qu'en sortant du bâtiment, tu ne repères pas le sac qui se trouve sur ton chemin. Tu te prends les pieds dedans et t'étale alors de tout ton long devant le reste des étudiants. Tu grognes alors, ta journée ne pouvait pas être pire. Heureusement, il y a un point positif en cette soirée, tu n’auras pas à préparer le dîner ce soir. Tu te relèves alors, attrapant ton téléphone qui se trouve dans la poche avant de ton sac à dos puis tu relis rapidement le message que Dani t’a envoyé. Tu vérifies surtout l’heure. Tu as encore un peu de temps devant toi avant d’être officiellement en retard. Mais, au fond, veux-tu vraiment l’être ? Il te propose toujours son aide, il t’aide et, toi, tu passes ton temps à refuser, à l’envoyer presque balader. Il t’arrive parfois de t’en vouloir. Il est si gentil avec toi depuis que papa n’est plus là, depuis 3 ans maintenant il te supporte. Toi, les conneries que tu as pu faire quand tu touchais vraiment le fond et ton caractère de cochon. Tu t’assois quelques secondes sur l’une des marches de l’immense université pour réfléchir à tout ça. 
