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 your love was handmade for somebody like me / isis

Romeo Van Lear
Romeo Van Lear
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Age : 34 ans
Date de naissance : 9 septembre
Nationalité / origines : néerlandais, naturalisé américain
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A NY depuis : 2006, pour ses études
Métier / études : chef cuisinier
Logement : #418 bedford avenue, north williasmburg
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Statut civil : 3ème divorce en cours (#thedivorceforce)
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Romeo Van Lear a posté ce message Mer 20 Mar 2019 - 18:34 #

C’est déjà la troisième fois qu’il passe devant le magasin depuis hier. Il n’est absolument sur sa route pourtant, ni depuis les cours de cuisine, ou depuis l’hôpital. Pour y aller, il fait un détour, arrête la voiture à proximité et observe la devanture du magasin. C’est ridicule pourtant. Tout ce qu’il va réussir, c’est à se faire repérer et passer pour un stalkeur. Aujourd’hui, il va rentrer. C’est sûr. Juste encore un peu de temps. Juste encore une minute pour trouver ce qu’il va lui dire quand il va se retrouver face à elle. Il est temps. Owen n’a tout de même pas engagé un détective privé pour rien, c’est ça qui serait ridicule. Et même si elle ne veut pas le voir, au moins il aura essayé. Il pourra arrêter de s’imaginer trente-six scénarios dans un coin de sa tête, alors qu’il essaye de s’endormir. Il finit par ouvrir la portière et aller mettre un peu d’argent dans le parcmètre. Il ne sait pas combien de temps il sera à l’intérieur, il ne veut pas prendre le risque de se prendre une amende. Il estime avoir déjà assez donné à l’Etat. Il s’approche finalement de la boutique, les mains dans les poches de son pantalon. Et puis après une longue inspiration, Owen pousse la porte. L’intérieur sent le vieux, mais dans le bon sens du terme. Une odeur qu’il trouve réconfortante. Et il la voit, l’observe alors qu’elle parle à une femme qui doit être une cliente. Quand leurs regards se croisent, il sourit doucement. « Bonjour. » Dit-il avant de se tourner vers un coin du magasin pour observer quelques horloges accrochées au mur. Il ne va pas la déranger tout de suite, il peut bien attendre. Ou peut-être repartir. Mais non, il n’est pas arrivé jusqu’ici pour rien. Il fait quelques pas sur le côté pour observer plusieurs babioles. Certaines pourraient lui plaire, mais il tourne souvent la tête vers Isis. Toujours occupée. Il a l’impression que la cliente la retient pendant longtemps, trop longtemps. Et quand finalement, il entend la petite sonnette qui indique que la porte s’est ouverte pour que la femme sorte, Owen sourit. Ils sont seuls ici, et cette idée lui plaît. Pourtant, il lui faut encore trois minutes pour s’avancer vers la caisse, derrière laquelle elle est occupée. Il reconnaît les traits de son visage, ceux qu’il n’a jamais vus qu’en photos. Des photos qu’il avait fini par perdre, parce que rien ne vous appartient jamais réellement en prison. « Excusez-moi… » Il se racle la gorge alors qu’elle se tourne vers lui. « Vous êtes bien Isis Bukowski ? » Question à laquelle il connaît déjà la réponse. Il s’était même entraîné à prononcer son nom pour ne pas l’écorcher. Ridicule.

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Invité a posté ce message Mer 20 Mar 2019 - 23:41 #


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Aujourd’hui, journée calme pour toi. La matinée est vite passée avec tes cours et, bien que tu n’as pas pris le temps de manger à midi — non pas par réel manque de temps, plus parce que tu as oublié — tu es allé bosser à la boutique, comme chaque jour de la semaine. Et comme chaque jour, la boutique n’est pas vraiment rempli. Oh, il y a du passage, bien entendu mais pas plus que d’habitude. Ce qui a peu à peu pour effet de t’ennuyer. Alors, dès que tu as la boutique pour toi toute seule, tu te diriges vers la réserve, simplement pour déballer quelques nouvelles affaires qui sont arrivées. Tu prends aussi le temps de voir, ce que tu pourrais mettre de côté pour plus tard. Histoire d’en revendre à bon prix ou, pour tout simplement les miser au poker comme tu le fais depuis quelques mois maintenant. À cette pensée, un soupir s’échappe de tes lèvres. S’il savait ça.. Du moins, s'il était encore là pour le voir, il serait profondément déçu.
Je suis désolée... Marmonnes-tu à toi-même avant que la sonnette de la porte te fasse relever la tête.
Tu quittes ce qui t’occupais jusqu’à maintenant pour aller voir qui vient d’entrer. Une petite dame d’un certain âge, comme d’habitude. [...] C’est ainsi presque tout l’après-midi et, au fond, tu es bien contente que la fin de la journée approche. Tu as beau avoir eu le temps d’aller te chercher quelques wraps au poulet à l’épicerie d’en face, tu n’as pas le temps d’en croquer un morceau que la sonnette se met à tinter. Et merde. C’est pourtant souriant, comme toujours, que tu accueilles les clients. Pourtant, aux prises avec une femme, la porte s’ouvre encore et, machinalement, tu relèves la tête pour voir qui vient d’entrer. Cette fois, c’est un homme et, tu lui lances un sourire en signe de bienvenue avant que la femme n’accapare à nouveau ton attention.
Finalement, ce n’est que dix minutes plus tard que tu retrouves ta liberté. Bien, tu vas finalement pouvoir croquer dans ce que tu as glissé derrière la caisse. Amen. Tu jettes un rapide coup d’oeil à l’homme qui semble occupé à regarder les étagères avant de filer à la caisse. Tu iras certainement le voir d’ici quelques minutes, savoir s’il a besoin d’un renseignement ou autre mais, là, ton ventre crie famine. Tu as cependant tout juste le temps d’en prendre une grosse bouchée que tu entends des mots être prononcés juste derrière toi. Oh non... C’est l’homme ? Tu reposes ce que tu as dans les mains avant d’en glisser une devant ta bouche. Tu te tournes de quelques centimètres vers lui, assez pour lui faire à moitié face. Tu lui adresses un petit signe de la main, comme pour lui dire que tu vas répondre à sa question dans deux petites secondes, le temps d’avaler ce qui t’encombre la bouche.
Hm. Excusez-moi.. Je ne vous ai pas entendu vous approcher. Commences-tu par dire, un peu gênée. Mais, oui. Pour répondre à votre question. C’est bien moi. On... On se connaît ? Vous êtes déjà venu ici ? Un objet mis de côté ?
Oui, cela fait beaucoup de questions mais, cela t’intrigue aussi beaucoup. Ce n’est pas tout les jours qu’un charmant inconnu vient te voir pour demander si c’est bien toi. La dernière fois.. tu n’avais pas eu le droit à une bonne nouvelle. Là, tu aimerais que celle-ci soit meilleure que la fois où l’on t’a annoncé que ton père était porté disparu.



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Romeo Van Lear a posté ce message Jeu 21 Mar 2019 - 18:44 #

Owen est nerveux, c’est terrible. Ça ne lui est pas arrivé depuis longtemps pourtant, mais c’est plus fort que lui. Il a envie que ça se passe bien, parce qu’il s’est imaginé des dizaines de scénarios possibles. De l’accueil enthousiaste à la peur qu’il pourrait lire sur son visage. Après tout, elle le connait en tant que criminel. Peut-être que c’était pour lui faire plaisir qu’elle disait le croire quand il clamait son innocence. On peut facilement mentir à travers des mots couchés sur le papier. Mais Owen n’a pas envie de croire ça. Toujours est-il qu’il est nerveux et ne semble rien pouvoir y faire. Les mains moites, il hésite toujours sur la façon dont il va présenter les choses. La gêne visible sur le visage d’Isis quand elle se retourne, avec quelque chose dans la bouche, lui tire un sourire cependant. Pourquoi lui en voudrait-il ? A moins d’être un client très con qui ne supporte pas qu’une vendeuse ne soit pas à son entière disposition. Ce qu’il refuse d’être et qu’il ne comprendra jamais. Elle s’étonne qu’il connaisse son nom, y chercher une explication, ce qui paraît logique. Vu comme ça, il fait peut-être un peu stalkeur. Mieux vaut qu’il s’explique rapidement, avant qu’elle ne le chasse de sa boutique et appelle la police. « Non, non, je ne suis jamais venu… En fait, on ne s’est même jamais vus. » C’est étrange ça. Il a pourtant l’impression de la connaître déjà, alors que c’est la première fois qu’il entend le son de sa voix. Mais ça fait plusieurs années, peut-être que ce qu’elle pensait à l’époque a changé. Peut-être qu’elle ne voulait jamais le rencontrer. Mais à moins de dire la vérité, il ne saura jamais ce qu’elle pense réellement. « Je suis Owen. Owen Lindberg. Je ne sais pas si tu… si vous vous souvenez de moi ? » Et si elle l’avait oublié, tout simplement ? Et s’il n’était qu’un nom sur une vaste liste de prisonniers à qui elle avait envoyé des lettres ? Et si. Et si. Et si. Il faut qu’il arrête de toujours imaginer le pire.
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Invité a posté ce message Jeu 21 Mar 2019 - 19:34 #


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Tu ne peux étrangement pas t’empêcher de froncer tes sourcils quand il dit ne jamais être venu ici. Mais, c’est encore pire quand il ajoute que vous ne vous êtes jamais vu. Un site de rencontre peut-être ? Mais, non.. Tu ne donnes pas ton nom de famille sur ce genre de site. Cela fait même des mois que tu n’as pas passé de temps dessus. Enfin, des mois, plutôt une bonne année. Alors, soudain, tes sens se mettent en éveille. Tu te demandes si dans quelques instants tu vas devoir prendre la poudre d’escampette ou bien l’assommer avec ton sandwich. Ou tout autre objet a porté de main. La caisse, pourquoi pas. Tout est bon à prendre.
D’a... D’accord... Alors... comment vous...
Tu as un peu de mal à former ta question tellement l’idée qu’il puisse être dangereux hante maintenant ton esprit. Tu gardes cependant un calme olympien avant que d’autres mots ne s’échappent de sa gorge. Là, soudain, tu bloques. Il te faut moins d’une petite trentaine de seconde pour que ton cerveau assimile et comprenne l’information qui vient d’être donné. Owen ? Lindberg ? Ton expression change, la surprise doit maintenant pouvoir se lire sur ton visage. Tu entres ouvres les lèvres, comme prête à parler mais, tu n’y parviens pas. Tu te contentes alors de poser ce que tu avais dans les mains derrière la caisse puis, tu la contournes, simplement pour venir te planter face à lui. Sans avoir une quelconque distance entre vous.
Owen... ? Répètes-tu en glissant lentement le bout de tes doigts contre son avant-bras, comme si tu vérifiais qu’il était en effet bien là, devant toi.
Quand ce fut le cas, un sourire venait alors lentement se former sur tes lèvres. Tu t’approchais un peu plus, prêtes à le serrer dans tes bras, mais tu te ravises. Est-ce une bonne idée ? Ton regard se lève vers le sien, comme pour lui demander l’autorisation pour ce geste. Mais, bizarrement, tu ne l’attends pas. Tes bras s’enroulent autour de sa personne et, tu cales ta tête contre son torse avant que tes yeux ne se ferment.
C’est vraiment toi... ?



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Romeo Van Lear a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 18:20 #

Pourquoi ne répond-t-elle pas ? Et surtout, pourquoi semble-t-elle ne pas comprendre ? Il a été stupide de tenter de la retrouver, de mettre trop d’espoir sur quelque chose qui s’est terminé depuis longtemps. Elle ne se souvient pas de lui, et c’est tout. Ça s’arrête là. Owen oubliera, et tant pis. C’est tout à fait possible qu’il se soit imaginé un film tout seul, à partir de lettres qui avaient été sa bouée de sauvetage dans une période difficile. Il attend qu’elle parle, analyse son expression. Il a l’impression d’entendre son cœur battre, mais ce n’est que l’horloge à côté d’eux. Et finalement, son visage change. Elle ouvre la bouche. A-t-elle compris ? Elle contourne le comptoir et vient face à lui. Tête penchée vers elle, il essaye de ne pas oublier de respirer. Elle est tellement proche, c’est fou. Et quand elle prononce son prénom, il sait qu’elle se souvient. Il sait que c’est elle. Parce que jusque-là, il n’en était pas complètement sûr. Owen se dit que finalement, il n’était peut-être pas complètement fou. Isis touche son bras, juste un peu, et ce simple contact semble l’électriser. Est-ce mal d’avoir envie de l’embrasser ? Ses lèvres semblent l’appeler, et il s’est imaginé maintes fois quel goût elles avaient. Pourtant, il ne bouge pas. N’ose pas de peur de l’effrayer. Elle bouge ses bras une première fois, et leurs regards se croisent. Il devrait sans doute faire quelque chose, mais il en est incapable. Comme pétrifié. Et c’est finalement Isis qui fait le premier pas, qui enroule ses bras autour de ses épaules et pose sa tête contre lui. Là, il n’a plus besoin de réfléchir et poses ses mains dans son dos, tout en penchant le visage pour s’approcher d’elle. Pour sentir son odeur. « Je crois bien que oui. » Sa main caresse doucement son dos, comme pour réaliser qu’elle est bien réelle. Elle a été un fantasme pendant tellement longtemps. Il s’était imaginé la toucher souvent, dès qu’il était seul avec ses pensées. Peut-être avec moins de vêtements, mais il ne va quand même pas évoquer ça tout de suite. Il a tout son temps, maintenant qu’il n’est plus coincé entre quatre murs. « J’ai cru que je ne te rencontrerais jamais en chair et en os… » Il y a tant d’autres choses qu’il voudrait lui dire, mais qu’il garde à l’intérieur pour l’instant. Simplement la sentir contre son torse, ça l’apaise. Même si, maintenant qu’il y réfléchit, il a peur qu’elle entende son cœur qui bat trop vite sous son oreille.
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Invité a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 22:25 #


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Un faible gloussement quitte la barrière de tes lèvres quand il répond finalement à ta question. C’est d’ailleurs sa réponse qui te fait rire. Tu crois ? (Tu relèves un peu la tête, appuyant ton menton contre son torse afin de pouvoir le regarder un peu mieux.) Je dois me préparer à prendre la fuite si tu crois seulement être toi ? Bon, ce n’est pas la plaisanterie du siècle mais, cela t’amuses tout de même. Tu te calmes finalement, tu fermes à nouveau les yeux et tes bras resserrent leur étreinte contre lui. Au même instant, tu frissonnes. Il caresse toujours ton dos et, tu ne vas pas le nier, c’est un geste plus qu’agréable. Quelque chose de bien plus doux que ce que ton corps ressent depuis plusieurs mois maintenant. Ou même, ce que ton coeur à ressenti quand il a subitement disparu de ta vie. Enfin, ses lettres. D’ailleurs, ses prochaines paroles te le rappellent forcément.
J’ai cru que je n’aurais plus jamais de tes nouvelles...
Soudain, tu le serres un peu plus contre toi, comme si tu avais peur qu’il s’évapore d’un coup en fumée. Tu le serres, encore.. encore. Tu ne réfléchis même pas si tu lui fais mal ou pas. Tu ne veux juste pas prendre le risque qu’il disparaisse comme cela a été le cas il y a quelques années. À une période où seules ses lettres te donnait du baume au coeur. Il faut dire, qu’il était le seul à connaître la raison de ton coeur meurtri. Le seul à qui tu racontais tes mésaventures, tes problèmes. C’était un échange mutuel. Tu lisais aussi tout ce qu’il t’écrivait, te racontait. Ne disparais plus.. S’il te plaît.. Tes mots sonnent comme une plainte, ou, peut-être est-ce une promesse que tu veux l’entendre prononcer. S’il te plaît.. Murmures-tu encore. C’est une chose que tu ne supporterais sans doute pas. Pourtant, tu viens tout juste de goûter à la chaleur de ses bras mais, c’est une sensation qui s’est déjà incruster dans ta peau. Puis, c’est surtout une chose que tu as imaginée plus d’une fois. Certes parfois dans d’autres circonstances qu’une simple étreinte. Parfois.
C’est moi qui te fais cet effet-là ?
L’une de tes mains s’est aventuré contre son torse, contre son coeur. Tu pensais au départ entendre simplement les bruits des quelques horloges présentent dans la boutique mais, tu as bien vite compris que ce faible bruit — beaucoup trop rapide pour n’être que les aiguilles d’une pendule — battait dans sa poitrine. En même temps, avec l’oreille collé dessus, difficile de ne pas l’entendre et de ne pas comprendre.



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Romeo Van Lear a posté ce message Sam 23 Mar 2019 - 15:25 #

Elle est vraiment là. C’est bien elle. Tout contre lui. Et même si elle porte des vêtements contrairement à tout ce qu’il s’était imaginé, pendant de nombreuses nuits solitaires, c’est mieux que tout ce qu’il avait pu imaginer. Il ne saurait même pas l’expliquer. Sa simple présence semble l’apaiser, comme ses lettres avaient pu le faire, il y a quelques années. Et Owen réalise à quel point elle lui avait manqué. Il trouvait ça ridicule, qu’une parfaite inconnue, dont il n’avait vu le visage qu’en photo, puisse lui manquer autant. Ou lui manquer tout court. Mais c’était bien vrai. « Tu devrais plutôt appeler un asile. » Un léger rire agite son torse. Elle n’a peut-être jamais vu son visage, ça explique qu’elle lui demande si c’est vraiment lui. Mais qui d’autre pourrait être au courant de toute cette histoire ? Et même si elle doute, elle le serre dans ses bras, toujours plus fort. Lui aussi, avait cru ne jamais entendre parler d’elle à nouveau. Après tout, il devrait être encore derrière les barreaux pour de nombreuses années. Qui sait ce qui aurait pu se passer dans ce laps de temps ? Il est étonné de sentir son étreinte se serrer encore un peu, ses bras poussant Owen à courber un peu le cou, le rapprochant un peu plus de ses cheveux bruns. Sa supplique l’étonne. Et pourtant, c’est comme s’il la connaissait. Comme s’il savait exactement ce qu’elle ressentait. L’une de ses mains glisse sur son flanc, comme pour la tenir un peu plus. « Je ne vais nulle part… » Du moins, tant qu’il aura le choix. Et le choix, il espère l’avoir pour encore longtemps. Il a perdu bien assez de temps comme ça. Tout ce qu’il désire, c’est pouvoir se poser, vivre une vie tranquille. Et sans qu’il sache se l’expliquer, il avait eu le besoin qu’Isis en fasse partie. Comment ? Il l’ignore encore, mais il espère bien le découvrir. Il frissonne en sentant sa main sur son cœur, se mord l’intérieur de la joue quand elle confirme avoir remarqué les battements de son palpitant. De toute façon, il ne pouvait rien faire pour les contrôler. « Je crois bien que oui. » Il en est même certain. Pourtant, il reste sur la réserve, encore un peu. Il ne devrait pas. Elle, n’y est pas du tout. « Ne me prends pas pour un fou, mais j’étais très stressé à l’idée de te rencontrer pour la première fois. » Et il l’est toujours un peu à vrai dire. Voire même beaucoup. Et il ne semble pas réussir à se débarrasser de cette sensation. Même si leur étreinte l’a calmé très nettement par rapport au moment où il a poussé la porte et posé son regard sur elle pour la première fois. « Et toi, tu es bien installée ? » Il rit doucement. Il est bien, là, contre elle, mais il ne serait pas contre le fait de voir son visage.
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Invité a posté ce message Sam 23 Mar 2019 - 22:14 #


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Tu pouffes subitement de rire en l’écoutant. Carrément ? Un asile ? Cela serait vraiment compliqué de le voir s’il était envoyé là-bas. Toi qui viens juste de découvrir son visage, l’empreinte de son corps. Tu ne comptes pas le lâcher ainsi. Heureusement que ce n’est pas le cas et, que c’est bien toi. Elle n’en a pas réellement de preuve en vrai, mais comment aurait-il pu connaître ainsi son nom ? Puis, il ne joue pas la comédie. Cela se voit maintenant comme le nez au milieu de la figure que te voir lui fait quelque chose. Autant qu’à toi en tout cas.
Tu ne peux pas de toute manière.. Je ne te lâche pas. Lances-tu d’un coup après ses paroles tandis que tes bras se serrent encore sur son corps. Tel un aigle resserrant ses griffes sur sa proie. Mais, est-il simplement possible que ton corps frêle puisse d’avantage serrer cet homme ? Difficile à croire mais, c’est possible. Certes, c’est difficile, tu n’ajoutes pas grande force mais, le coeur y est.
Du moins, jusqu’à libérer l’une de tes mains pour la guider contre son coeur qui semble s’emballer. C’est donc vraiment de ta faute s’il bat si vite ? Tu lèves un peu ta tête et, tu ne peux pas t’empêcher de sourire bêtement en écoutant ses mots.
Stressé ? Pourquoi cela.. ? Tu craignais que cela se passe mal ? Ou pire... que je ne me rappelle pas de toi ?
Si c’est le cas, tu peux parfaitement le comprendre. Même si tu ne ressens pas ce qu’il a ressenti. Revoir une personne dans vos circonstances et après tout ce temps, c’est une chose qui peut devenir vite tendue. On peut facilement s’imaginer tout un tas de choses. Et si la personne fait ci ? Et si la personne fait ça ? La tête finie par être simplement rempli de scénario commençant tous par «et si, et si, et si». C’est à rendre fou quelqu’un.
Maintenant que tu poses la question, plutôt oui. Mais... Doucement, tu desserres ton étreinte afin de jeter un oeil aux multiples horloges présentes autour de vous. Tu veux surtout vérifier l’heure qu’il est et, si tu vas bientôt pouvoir fermer la boutique ou pas. Après tout, c’est désert. Je me dis qu’on a quelques petites choses à se dire toi et moi après tout ce temps... Non ?
Là, tu relèves ton visage vers sa personne. Non pas que tu veuilles faire allusion au contenu des lettres que vous avez échangés. Bien au contraire, cette simple idée colore tes joues d’une légère teinte rosé. Tu veux surtout connaître l’après. Sa vie, ce qu’il fait aujourd’hui, tout ça.
J’ai tellement de questions qui se bousculent dans ma tête là... Depuis quand tu es sorti.. ? Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui...? Comment tu m’as retrouvé ?..
Est-ce que tu ressens toi aussi cette sensation étrange quand tu es contre moi....? Celle-ci, elle reste coincée dans les parois de ton esprit. Tu te contentes simplement de glisser une main contre sa joue avant que la sonnette de la porte ne s’enclenche. Et merde. Tu te recules presque instantanément de lui. Le regard posé sur la femme qui vient d’entrer. Ah... ce n’est pas n’importe qui, c’est la personne responsable de la boutique. Elle s’avance juste, vous dépasse et se rend dans la réserve.
C’est la patronne... Murmures-tu à l’égard d’Owen, sans bouger.



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Romeo Van Lear a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 11:27 #

Il avait espéré que les choses se passent aussi bien, sans oser y croire pour autant. Owen avait préféré imaginer le pire, sans doute parce que c’est plus simple et la déception est moins grande. Pourtant, il n’est pas déçu, loin de là. Isis est bien là, et sans qu’il sache se l’expliquer, il ressent la même présence, le même bien-être que quand il lisait ses lettres et s’affairait pour y répondre de la meilleure manière possible. Dans ces moments, tout semblait aller mieux. Et c’est exactement ce qu’il ressent aujourd’hui. Il va bien. Et peut-être qu’il devrait trouver ça bizarre qu’Isis lui fasse un câlin aussi serré, dise ne jamais vouloir le lâcher, alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés, qu’il sort de prison et qu’ils n’ont appris à se connaître qu’à travers des lettres. Des lettres très sincères, certes, mais elle n’en avait aucune assurance. C’est peut-être bizarre mais Owen n’y pense même pas. Lui non plus n’a pas envie de se séparer d’elle. Il a envie de l’avoir dans sa vie, comme il avait eu besoin de ses lettres. La perdre une fois avait suffi. « Un peu de tout ça, à vrai dire. J’ai une fâcheuse tendance à imaginer le pire. » Et vu ce qu’il a vécu, elle doit pouvoir le comprendre. Mais il est heureux d’avoir eu tort pour cette fois. Elle finit par s’écarter un peu, et le regard d’Owen se pose sur son visage. Ses bras restent pourtant dans son dos, ne voulant pas rompre le contact tout de suite. Elle semble regarder derrière lui, mais il n’a pas envie de se retourner pour voir ce qui s’y passe. Il a envie de s’imprégner des traits de son visage, comme il l’avait fait sur les quelques photos qu’il avait reçues. Et en vrai, c’est tellement différent. Il voit les rictus qui illuminent son visage. Il voit la façon dont ses cheveux tombent sur ses épaules. Les mouvements de ses lèvres quand elle parle. A tel point qu’il oublie presque d’écouter ce qu’elle dit. Des choses à se dire, ça, c’est certain. Même si, pour lui, les changements dans sa vie sont récents. Sinon, son quotidien avait été bien morne ces trois dernières années. « Beaucoup de choses même. » Et même si c’est surtout elle qui parle, ça ne le dérange pas. Il aimait lire tout ce qu’elle lui racontait. Il imagine qu’il aimera aussi ses récits s’il les entend de sa propre voix. Elle enchaîne les questions, et il sourit face à sa curiosité. Elle ne semble pas si différente de ses mots, couchés sur le papier. Toujours très impliquée, curieuse. Et tactile aussi. Même si ça, il ne pouvait que l’imaginer face à ce qu’elle écrivait. Ses doigts glissent sur sa joue rugueuse, et il sourit. A son tour, il glisse sa main pour venir effleurer son poignet. S’il s’écoutait, il aurait envie de beaucoup plus, mais ce simple contact le rend heureux. Plus heureux qu’il ne l’aurait imaginé. Et le regard perdu dans ses yeux, il se dit qu’il devrait l’embrasser. Là. Maintenant. Tous les signes qu’elle lui fait passer lui disent qu’elle le veut aussi. Sauf qu’il n’a pas le temps de se pencher pour approcher ses lèvres de celles de la brune qu’ils sont interrompus par la sonnette du magasin. Le contact est aussitôt rompu, et il ne peut s’empêcher d’être déçu. La personne qui vient d’entrer passe à côté d’eux comme s’ils n’étaient pas vraiment là, et ouvre une porte pour quitter leur champ de vision. Sa patronne. Ça explique tout ça. Et ça veut dire qu’ils ne vont pas pouvoir reprendre leur conversation tout de suite. « Je voulais te demander si tu pouvais t’éclipser, mais je suppose que ça ne sera pas possible tout de suite. » Il pince les lèvres, tout en glissant ses mains dans ses poches, sans savoir qu’en faire. A nouveau, il est gêné, alors qu’il ne devrait pas l’être. Mais il ne doit pas laisser sa déception tout gâcher. « A quelle heure est-ce que tu finis ? Si tu n’as rien de prévu, je peux venir te chercher et t’emmener manger quelque part ? Quelque chose de meilleur qu’un wrap ? » Il sourit, faisant allusion à ce qu’elle avait dans la bouche quand il est arrivé. « Comme ça, je pourrais répondre à toutes tes questions. Et toi, aux miennes. » Il a très envie de tout ça. Il préférerait encore que ça arrive tout de suite, mais ce n’est sans doute pas possible. Venir la voir à son travail n’était peut-être pas la meilleure idée qu’il ait eue. Mais maintenant qu’il y pense, dîner avec elle, c’est sans doute encore mieux.
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Invité a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 23:37 #


your love was handmade for somebody like me@Owen Lindberg

C’est fou. Là-dessus, tu ne peux que le comprendre, mieux que quiconque. Tu as beau afficher le plus clair du temps un sourire sur tes lèvres, il n’est rien d’autre qu’une simple façade. Un masque pour cacher les doutes et les insécurités qui te ronge. Tu es comme 50 % de la population. Toi, tu as bien trop souvent vu le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Alors, imaginer le pire quand une situation devient stressante à tes yeux, c’est presque devenue une seconde nature chez toi. C’est bien pour cela que tu ne dis rien quand il t’avoue cela. Tu le comprends, tout simplement. La seule chose, le seul geste que tu fais, c’est lui adresser un énième sourire. Non pas comme façade pour cette fois-ci. Non. Un vrai sourire. Un sourire qu’il semble d’ailleurs ne pas louper. Est-ce toi où il te fixe sans vraiment écouter les quelques mots que tu viens de prononcer ? Tu fronces légèrement les sourcils, cependant, pas assez pour que ton expression se ternisse en une sorte de colère, mais assez pour montrer ton interrogation. Une interrogation qu’il prend soin de balayer en quelques secondes seulement.
Surtout toi, j’imagine. Précises-tu d’un ton calme.
Un subtil moyen pour lui faire comprendre que tu as plus envie d’écouter son histoire que de raconter la tienne. Après tout, elle n’a rien de très glorieux et, tu n’as rien fait d’exceptionnel. Cela serait presque... ennuyeux. Tu n’as pas envie de l’ennuyer avec ton alcoolisme, tes dettes de jeu et tes soirées parfois... trop arrosées. Une petite partie de toi... à subitement peur de le décevoir. Et cette petite partie de toi forme subitement un noeud dans ton estomac.. Alors, t’enchaînes toutes les questions qui te passent par la tête comme pour chasser cette sensation de ton ventre. Étrangement ? Cela marche. Parce que tes pensées se tournent sur autre chose. Une chose qui s’insinue vient trop vite dans tes veines jusqu’à gagner finalement ton palpitant. Il s’accélère. Encore plus quand la sensation de sa paume — encore imprégner de la fraîcheur de dehors — se glisse contre ta joue. Soudain, tu as peur qu’il sente ô combien tes joues sont chaudes depuis qu’il se tient face à toi. Même si ce sentiment est stupide, sachant qu’il n’a pas d’élément de comparaison, tu ne peux pas t’empêcher de paniquer intérieurement.
Puis, soudain, comme sauver par le gong. La sonnerie qui retentit te sort de tes pensées et, tu t’éloignes de lui. Immédiatement, ton regard se pose sur la personne qui vient d’entrer et, un million d’autres questions se bousculent dans ta tête. Qu’est-ce qu’elle veut ? Elle n’était pas censée venir aujourd’hui ? Là, tu penses à l’arrivage de ce matin et.. Non. Cela ne doit pas être ça.
Euh... Le regard à nouveau tourné sur Owen, tu ne peux pas t’empêcher d’être secouée par un petit rire en entendant ses mots. Je regardais justement l’heure qu’il était pour savoir si je pouvais bientôt quitter le travail.. Je vois que nous sommes encore sur la même longueur d’onde. Mais... normalement j’en ai encore pour u-..
Mais la fin de ta phrase ne sort pas de ta bouche. Tu viens d’entendre la voix mielleuse de ta patronne t’appeler du fond de la réserve. Bien, là, tu paniques un peu plus.
Je... Tu peux.. Juste, deux minutes. Je reviens... Je reviens vite. Ne bouge pas.
Tu détales comme un lapin en direction de la porte que tu ouvres pour t’engouffrer dans la réserve mais, à peine deux secondes plus tard, ta tête réapparaît dans son champ de vision et, tu répètes alors Tu ne bouges pas hein... Je reviens vite. Comme si tu avais peur qu’il disparaisse sans laisser de traces, comme la première fois.
Quelques minutes passent alors, seul quelques murmures étouffés provenant de la réserve se font entendre avant que tu ne réapparaisses, un sourire s’étirant à présent d’une oreille jusqu’à l’autre. Tu t’approches assez vite d’Owen, toute guillerette.
Si ta proposition de manger autre chose qu’un wrap tient encore et, dans l’immédiat. Je veux bien manger un morceau avec toi et, avoir quelques réponses à mes questions. Commences-tu par dire alors que tu te glisses derrière la caisse pour attraper ta veste et ton sac. Car.. Il se trouve que... je devrais avoir déjà fermé la boutique. J’avais oublié que... fin. Tu marques alors une courte pause. Es-tu obligé de le dire ? Non. Le destin t’ouvre une porte pour passer du temps avec lui là alors, c’est ce qui importe. Bah. C’est pas important de toute façon. Le plus important c’est que je peux être avec toi là. Lances-tu plus souriante que jamais avant de reprendre subitement ta phrase en balbutiant. E-Enfin je veux dire... Euh. Pour surtout manger autre chose que mon wrap. Et là, tu te sens bête d’avoir dit ça alors, tu essayes de te rattraper. FIN NON ! Ne... ne penses pas que je viens seulement pour manger. C’est pas le cas. Je veux juste être avec toi.
Bien. Dans tout les cas, tu as senti tes joues devenir rouges. Tu as même baissé le regard sur le sol car, là, tu n’arriveras pas à le regarder dans les yeux. C’est d’un ridicule. Tu es pire que ces héroïnes de manga pour fille, incapable de mettre un pied devant l’autre et qui deviennent rouge écrevisse quand un garçon qui leur plaît leur parle.
On y va ? Demandes-tu alors que tes pieds ont déjà commencé à te conduire vers la sortie.



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