i've been known to give my all ☆ jalista (-18)

Ses jambes vont-elles la maintenir assez fermement si elle part trop vite ? Est-ce qu’elle ne risque pas de trop forcer sur ses poignets et casser la porte ? Surtout, comment fait-il pour vouloir autant profiter de son corps alors qu’elle n’aspire plus qu’à ne faire qu’un avec lui ? Calista, elle se pose beaucoup trop de questions, tout pour chasser cette envie de l’avoir en elle au plus vite. Mais aussi pour tenir sa langue. Elle a promis de ne rien dire, de le laisser décider de tout pour être le parfait cadeau d’anniversaire. Ce n’est pas chose aisée pour une fille comme elle, une fille qui aime trop parler ce qui parfois peut donner mal à la tête. Puis elle aime partager son mécontentement aussi par moment, là elle ne dira rien. Pourtant, elle voudrait. Elle voudrait lui demander d’aller plus vite, d’oublier les préliminaires pour passer directement aux choses sérieuses. Elle n’en fait rien cela dit. Si elle n’est pas muette comme une tombe, elle tente de garder sa langue dans sa poche. A la place, elle se focalise surtout sur son corps contre le sien, les mouvements de son bassin qu’elle ne contrôle déjà pas. Calista n’est plus que désir et malgré ça, elle doit se tenir. Ce qui s’avère encore plus difficile en voyant Jamal retirer son short et lui offrir une très belle image. Puis elle penche sa tête, offre plus d’accès au brun qui l’embrasse dans le cou tandis que ses mains sont plus bas sur son corps. L’air lui manque vite. La Grecque respire plus difficilement alors que les doigts de Jamal passent sous l’élastique de son tanga en dentelle. Nouveau mouvement de son bassin malgré le fait qu’elle soit coincée entre lui et le meuble dans son dos. Silencieuse mais tout de même en train de réclamer plus, ce qui ne tarde pas à arriver. Un gémissement bruyant glisse entre ses lèvres, démonstration du plaisir qu’elle ressent face à cette pénétration. Les lèvres du pompier ne lui laissent pas plus de repos. S’attaquant à son sein, elle serre les doigts, agite ses poignets au-dessus de sa tête. Qu’elle aimerait pouvoir l’agripper, griffer sa peau sous la satisfaction que tout ceci éveille en elle. Sa lèvre inférieure mordue avec force, ça ne suffit pas à faire taire ses gémissements de plus en plus bruyants. A nouveau elle agite ses mains, les menottes allant cliqueter contre la poignée malgré sa tentative de se calmer. Ça ne devrait pas être permis. Il devrait être interdit de pouvoir animer autant de choses aussi rapidement. Et elle ne devrait pas ressentir tout ça uniquement avec lui, pas en sachant ce qu’elle risque.

Dans la cuisine ouverte, seuls résonnent les soupirs de Calista et le cliquetis des menottes contre le meuble auquel elles sont accrochées. Son qui lui plaît forcément. Profiter d’elle, ça n’a jamais signifié ne penser qu’à son plaisir à lui. Oui, il pourrait tout à fait enfiler un préservatif et la posséder brutalement alors qu’elle est attachée au meuble, mais c’est bien plus plaisant de jouer un peu avant. De la torturer un peu, tout en lui offrant du plaisir. Et le corps de Callie, il en est toujours friand, ça ne change pas. Ses lèvres et ses dents réservent un traitement tout particulier à sa poitrine. Volontairement, il laisse des traces et s’en amuse. Sourit contre sa peau doucement meurtrie, alors que son doigt s’agite toujours en elle. Au bout d’un moment, un autre vient le rejoindre alors que son pouce caresse son clitoris, pour la faire gémir toujours plus. Et le résultat correspond exactement à ce qu’il voulait. Sauf qu’il change déjà d’envie. Un dernier coup de langue autour de son téton qu’il avait mordu juste avant, et il remonte jusqu’à son visage. Sa main se décolle de son sexe, et glisse plutôt derrière son corps. Ses deux mains glissées sous son sous-vêtement, seul ses pouces dépassent. « Tout va bien là-haut ? » Il sourit, le nez contre celui de la blonde. Il sent sa respiration haletante contre son menton. Bien sûr qu’elle va bien. Doucement, il caresse ses fesses avant de l’embrasser avec passion. Peu importe qu’elle soit essoufflée, il en a tout simplement envie. Il ne se lassera jamais de l’embrasser, de mêler sa langue à la sienne. Ses mains descendent lentement, entraînant la culotte avec elles et il ne cesse de l’embrasser que quand il doit descendre à son tour pour finir de la déshabiller. Finalement accroupi devant elle, il soulève ses pieds l’un après l’autre pour laisser tomber le bout de tissu au sol. En profite pour caresser ses chevilles toujours chaussées. Sa main remonte avec lui, glisse le long de sa jambe. Et une fois en haut, il rapproche son bassin du sien, venant coller son érection contre elle. « Tu sais… tu peux quand même me dire ce dont tu as envie. » Peut-être qu’entendre son désir, ça serait un plus beau cadeau d’anniversaire encore.

Son corps tremble. Il tremble sous le plaisir qui la consume de plus en plus. Et malgré elle, elle continue de tirer sur ses poignets, désireuse de pouvoir le toucher. De pouvoir sentir sa peau sous ses doigts, de pouvoir elle aussi laisser sa trace. Callie, elle se contient comme elle le peut, tente de ne pas trop s’agiter contre lui aussi difficile que ça soit. La satisfaction est beaucoup trop grande, trop rapide aussi. Mais c’est ce qu’elle aime aussi avec lui. Cette facilité que Jamal a de lui faire perdre la tête. Ses lèvres, ses dents, ses doigts, il n’y a rien qui ne soit plus parfait que ça, rien de meilleur que ce jeu entre eux. Qu’importe que la blonde désire toujours plus, elle arrive à se contenter de ce qu’il lui offre déjà. Sa respiration de plus en plus bruyante, entrecoupée par ses râles de plaisir, ses jambes faiblissent quelques secondes, le temps de sentir un nouveau doigt en elle alors que le pouce du brun taquine son point le plus sensible. A nouveau elle serre les points, gémit plus fort encore et tente de ne pas tirer plus qu’elle ne le fait déjà sur les menottes. Et lorsque la main de Jamal quitte son sexe, alors qu’elle était si bien, la frustration s’empare d’elle. « Parfaitement bien. » Dit-elle à bout de souffle, gardant pour elle son commentaire quant à l’absence de ses doigts plus bas sur son corps. Son cadeau, ses décisions. Calista se le répète une fois encore alors qu’elle peine à respirer correctement. Elle est bien trop excitée pour retrouver son souffle. Le baiser qu’ils échangent ensuite parvient à lui faire oublier le reste. Sa langue retrouve celle du pompier, la caresse, se mêle à elle. Et elle adore l’intensité de cette échange comme tout le reste. Soupirant contre ses lèvres tandis qu’il caresse ses fesses et fait glisser son sous-vêtements sur sa peau, son regard le suit lorsqu’il descend pour le lui retirer doucement. Cette vision de lui presque à ses pieds, ça suffirait à faire fondre n’importe qui. Elle, ça lui donne encore plus envie qu’il la possède et elle frissonne à la fois en y pensant mais aussi au contact de sa main qui remonte le long de sa jambe. Un peu plus cambrée alors qu’il colle son érection contre elle, son sang est en train de bouillir dans ses veines tant elle n’en peut plus. Et ce qu’il lui dit, il n’a pas à le dire une nouvelle fois. Son regard planté dans celui de Jamal, toujours à la recherche d’air, elle passe sa langue sur ses lèvres. « Ce dont j’ai envie ? » Qu’elle répète dans un chuchotement à défaut de pouvoir faire mieux. « Que tu me prennes pour sûr. » Lâche-t-elle sans détour. Ses mains auraient été libres qu’elle l’aurait attiré à lui pour appuyer ces quelques mots. « J’ai envie de toi, de toi tout entier Jamal. » De nouveau les menottes cognent contre la poignée alors qu’elle s’agite dans une tentative désespérée d’aller plus contre lui.

Jamal est en train de bouillonner de l’intérieur. La chaleur l’envahit, en même temps que le désir. Pourtant, il ne se précipite pas. S’amuse des réactions de Callie, des soupirs qui se font entendre dans la pièce. De cette position dans laquelle elle est entièrement sienne. C’était ce qu’elle lui avait promis, il n’a fait que prendre sa consigne à la lettre. Qu’elle ne puisse pas le toucher est un peu frustrant pour lui, mais au moins, il peut faire ce qu’il veut, à son rythme, à sa façon. Marquer sa poitrine avec ses dents et suçons divers, la sentir faiblir alors qu’il remue ses doigts en elle, la caresse avec attention. Jusqu’à s’arrêter complètement, sans prévenir. Peut-être parce que son désir à lui devient trop fort. Impossible à ignorer plus longtemps. Sa culotte baissée, il revient se coller à elle. Il aurait pu enfiler un préservatif au passage et ne plus perdre de temps, mais non, il la fait encore attendre. Se fait encore attendre lui-même. Il veut l’entendre le dire, il veut qu’elle lui dise ce qu’elle veut alors même qu’il le sait très bien. Ils veulent la même chose, comme bien souvent. Peu importe le plaisir qu’ils peuvent se donner avec leurs mains ou leur bouche, ça n’égale jamais le plaisir infini de se retrouver en elle, d’unir leur deux corps. Et quand Callie exprime son désir, il est loin d’être déçue. Crue, elle n’y va pas par quatre chemins. Mais ça lui plaît, à Jamal. Et ça ne fait que multiplier son désir déjà puissant. « Avec grand plaisir. » S’il s’écarte d’elle à nouveau, c’est uniquement pour se pencher vers son short tombé au sol et prendre un préservatif dans la poche. Heureusement qu’il y avait pensé. Un aller-retour jusqu’à sa chambre lui semblerait un effort trop douloureux à cet instant précis. « Pour te prendre, je vais avoir besoin de ça. » Revenant contre elle, il lève le petit emballage carré au niveau de son visage. L’avance vers sa bouche pour qu’elle le maintienne avec ses dents. Geste simple mais qui voile son regard de désir. Il tire pour déchirer l’emballage, et enfile ensuite le préservatif. Aussitôt enfilé, il vient se caler entre ses cuisses, les soulève pour qu’elle entoure sa taille. D’une main, il guide son sexe et glisse rapidement en elle dans un gémissement bruyant. Et ses mains glissent dans son dos, remontent doucement alors qu’il cale son regard dans celui de Callie. Un premier coup de rein vient faire cogner son corps contre le meuble. Sans doute devrait-il y aller doucement, mais il n’en a aucune envie. Non, malgré cette position déjà sans équivoque, il veut la posséder encore plus. Toujours plus. L’une de ses mains monte jusqu’à trouver celles de Callie, sans la quitter du regard. L’autre descend sous sa cuisse, pour la maintenir un peu mieux. Un hochement de tête, comme pour être sûr qu’elle est prête, et il entame des mouvements puissants, profonds, chacun accompagné de gémissements et de soupirs. Tout en ressentant toujours cette connexion qui se fait toujours entre eux, dès lors qu’il est en elle. Dès que leur corps ne font plus qu’un. Ou leur âme, il ne sait plus trop.

Son sang cogne fort contre ses tempes, dans ses oreilles. Elle en devient presque sourde et son regard se voile à mesure que le désir prend de l’ampleur. Mais tout ça, cette chaleur incontrôlable, cette impatience dévorante et être contrainte de se tenir, c’est bien plus agréable que ça en a l’air. Le métal des menottes lui mord légèrement la peau à force d’agiter les poignets, mais ça reste supportable. Et être concentrée sur autre chose aide grandement. C’est sur lui qu’elle l’est, sur ces regards qu’ils n’arrêtent pas d’échanger. Des regards qui en disent long sur ce qu’ils veulent tous les deux. Des regards qui lui coupent le souffle à chaque fois par leur intensité. Il n’y a rien de plus parfait que ce qu’ils ressentent lorsqu’ils sont tous les deux. Rien de plus parfait que leur connexion qui ne diminue pas avec le temps. A vrai dire c’est même tout le contraire. A force de se voir si souvent, elle sent que trop son attachement pour Jamal augmenter. Si bien que lorsqu’il lui demande ce qu’elle, elle veut, Calista n’y va pas par quatre chemins. Elle sait qu’elle n’a pas besoin avec lui. De toute manière, elle n’arrive plus à être assez calme pour se contenir. Elle le veut en elle. Elle veut le sentir au plus profond de son corps et avoir la sensation que leur âme se connecte. La blonde soupire presque de soulagement en l’entendant approuver, comme si elle craignait qu’il joue un peu plus avec elle. Son regard le suit. Elle le regarde fouiller dans son short pour en sortir le préservatif si précieux. Préservatif dont l’emballage finit coincé entre ses dents. A défaut de pouvoir utiliser ses mains, sa bouche fait parfaitement l’affaire et calée contre lui, prête à le recevoir, elle utilise ses abdos pour se tirer un peu plus vers le haut, l’aide à faire encore sorte qu’elle soit bien positionnée jusqu’à ce qu’il la pénètre doucement. Pas un seul instant elle ne le quitte des yeux, du moins pas avant qu’il soit entièrement en elle et que sa tête aille cogner contre le meuble. « Putain. » Callie a l’impression d’avoir attendu ce moment pendant des mois. C’est exagéré mais le soulagement est très similaire. Ses iris se reposent sur Jamal une fois que son corps s’est fait à son intrusion exquise. Son premier coup de rein lui arrache un cri et sentant sa main rejoindre les siennes, elle l’agrippe comme elle le peut, bénie ce contact entre eux. Puis d’un bref mouvement de la tête, elle lui affirme silencieusement être prête même si elle ne peut l’être complètement. Pas sous l’intensité du plaisir qui la gagne avec les coups de reins puissants qu’il lui donne. Appréciant trop pour le cacher, ses gémissements se transforment en cris alors qu’elle serre un peu plus la main de Jamal. Le lien entre eux, puissant, salvateur et inexplicable, se fait encore. Son cœur s’agite dans sa poitrine et malgré tout ce qu’elle ressent, elle ne quitte pas des yeux. « Jamal. » Lâche-t-elle dans un gémissement. Simplement parce qu’elle a besoin de prononcer son prénom comme pour lui certifier qu’il lui donne du plaisir, lui et aucun autre homme.

Alors même que c’est lui qui l’a attachée ainsi et qu’il apprécie cette position imposée par les menottes, il ressent tout de même le besoin d’aller nouer leur main. Un contact bienvenu, même s’il est éclipsé par celui de son sexe qui bouge en elle. Jamal sait être doux comme il sait être violent mais là, il a clairement fait son choix. D’abord en la faisant prisonnière, et puis par ses coups de rein puissants. Le rythme reste lent, et il prend son temps pour s’éloigner un peu pour mieux s’enfoncer en elle, sans cesser de la regarder. Lire le plaisir dans son regard, tout comme elle doit pouvoir le lire dans le sien. Et progressivement, il accélère le tempo, faisant cogner les fesses de la blonde plus fort, plus souvent, contre le meuble derrière elle. Sa main ne suffit pas à la maintenir suffisamment, et de toute façon, il n’a pas envie de retenir son plaisir. Il se fera pardonner plus tard, mais pour l’instant, il ne pense pas à la douleur, juste au plaisir. Au plaisir, encore et encore. Elle prononce son prénom, entre deux gémissements et Jamal, ça ne peut que lui faire plus d’effets. Et ses ardeurs redoublent encore plus, sans relâche, sans pause. Ses doigts serrent plus ceux de Callie, sa cuisse aussi, alors qu’il sent les talons de la blonde contre ses jambes. La friction que chaque mouvement lui offre l’amène doucement vers le plus grand plaisir qui soit. Et Jamal ne fait rien pour le retenir, pour se retenir. Son bassin bouge toujours plus, derrière eux, les placards s’agitent aussi, et parfois, ses yeux se ferment sans qu’il le réalise. Se rouvrent pour toujours mieux la regarder. La voir se perdre elle aussi dans ce plaisir. Et ce n’est que quand il se tend entièrement, signe de l’orgasme qui l’atteint, qu’il vient l’embrasser avec passion, sa main toujours serrée dans la sienne. Tout son corps se raidit alors qu’il explose en elle, dans ce petit bout de latex qui les protège. Et quelle puissance dans le dernier coup de rein qu’il donne, incapable d’en faire plus. Sans bien savoir comment ses jambes le maintiennent encore debout.

Aventurière depuis son plus jeune âge, il semble presque normal qu’elle le soit également dans ce domaine. Toujours à la recherche du plaisir, peu importe la manière dont il est gagné, elle est curieuse, jamais contre l’idée de tenter de nouvelles choses. Seulement, jusqu’à Jamal elle n’avait pas trouvé l’envie de le faire ou le partenaire idéal pour ça. Force lui est de reconnaître que depuis leur première rencontre, ils ne manquent jamais d’idées. Tout est toujours bon, même dans la douleur. Et autant dire qu’elle en ressent un peu, coincée contre les meubles de la cuisine sans pouvoir se libérer pour l’agripper. Elle ne s’en plaint pas cela dit et y trouve même une certaine satisfaction. De toute manière, tout est effacé à l’instant où il la pénètre. Qu’importe que ses coups de reins soient brutaux, les sensations restent exquises et indescriptibles en réalité. Callie ne perd pas une miette de ce que Jamal ressent. Son regard ancré dans celui du brun, elle ne s’en détache que lorsqu’elle n’a pas le choix, lorsque le plaisir est trop fort pour qu’elle parvienne à garder les yeux ouverts. Mais à chaque fois le contact se fait et c’est toujours aussi fort. Alors que le rythme accélère, qu’elle cogne plus souvent contre le meuble, ses gémissements redoublent, toujours plus forts. C’est bien trop brutal, bien trop primal pour qu’elle arrive à se contenir – pour peu qu’elle en ait envie de toute façon. Leurs doigts noués, elle resserre encore plus son emprise sur sa main, sent ses jambes glisser contre celles de Jamal qui continu de venir en elle avec la même puissance jusqu’au moment où il bascule, jouit en elle avant de lui donner un dernier coup de rein puissant qui la fait décoller. Un cri plus fort que le précédent qui meurt contre les lèvres du pompier accompagné des spasmes de son corps alors qu’elle tire un peu plus brutalement sur les menottes, ouvre un peu la porte au-dessus de sa tête. Sa main serre toujours celle de Jamal alors que le métal entaille un peu plus sa peau sans qu’elle ne le remarque, l’orgasme étant plus puissant que le reste. Ses pieds retrouvent le sol sans qu’elle n’en prenne conscience. Il lui faut une bonne minute avant de reprendre totalement ses esprits, un large sourire satisfait sur ses lèvres. « Encore joyeux anniversaire. » Qu’elle souffle en relâchant la pression sur sa main.

Le plaisir à l’état pur. Jamal n’a fait preuve d’aucune retenue et, même s’il aime tout ce qu’il a pu faire avec Calista depuis qu’ils se sont retrouvés – et même avant – cette fois-ci a une saveur toute particulière. Il ne sait même pas ce qui lui était passé par la tête. Juste le désir. Et la savoir attachée, à sa merci, avait mis en avant un aspect plus sauvage de sa personnalité. L’orgasme qui en découle n’en est que plus parfait. Il crie son plaisir parce qu’il ne peut rien faire d’autre. C’est trop bon pour qu’il se taise, ou essaye même de le faire. Et après tout, pourquoi le ferait-il ? Calista sait l’effet qu’elle lui fait. Sa voisine doit finir par le savoir aussi. Et Jamal s’en fout. Il se fout de tout sauf du plaisir qu’il prend avec elle, encore et toujours. C’est fort, et plus le temps passe, moins il s’imagine pouvoir se passer d’elle et de son corps. C’est une bonne chose qu’il n’ait pas à le faire. Tant qu’il peut profiter d’elle, il prend ce qu’il peut avoir. Peu importe qu’il ait eu quelque chose de prévu ce soir, tout est déjà oublié. Aussitôt qu’il avait posé son regard sur son corps dénudé. Comment refuser cette offre qu’elle lui avait faite ? Jamal en avait été tout bonnement incapable. Et avec cet orgasme, il ne le regrette absolument pas. Jamais. L’entendre lui souhaiter encore un joyeux anniversaire le fait sourire contre ses lèvres. Son front posé contre le sien, il peut sentir leurs respirations haletantes se rencontrer, se réchauffer. « Merci. » Il bouge doucement sa main, caresse machinalement sa peau, et descend sur son poignet, sous le bracelet des menottes. « Je crois que je n’ai pas eu d’aussi beau cadeau depuis le premier Zelda pour lequel j’avais supplié mes parents pendant six mois. » Deux souvenirs qui ne sont pas du tout comparables. En réalité, Jamal n’a jamais été à plaindre au niveau de ses anniversaires. Même si sa famille n’avait pas toujours tout, il était heureux. Et même après quitté son île natale, il l’avait été aussi. Mais là, c’est vrai que le cadeau qu’elle lui fait est tout particulièrement bon. Il écarte doucement son bassin pour se retirer et enlever le préservatif qu’il noue et laisse tomber au sol. Aussitôt, il rapproche à nouveau son corps de celui de Callie, et pose un baiser sur ses lèvres. Pour l’instant, il n’a pas besoin de grand-chose d’autre. Sans doute que ses jambes apprécieraient une position assise après les efforts demandés, mais ça signifierait se décoller d’elle, et ça, il n’en a aucune envie.

Le corps perlé de sueur, le souffle court, son cœur qui tape fort dans sa poitrine, Calista a été emportée vite et fort, peut-être plus que les fois précédentes. Son désir animé un peu plus par le fait de le laisser décider de tout, d’être attachée, la blonde a été transportée plus loin qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer. C’était bon. Bien trop bon pour être réel et pourtant … Mettant quelques instants à retrouver ses esprits, son corps continu de trembler, se remet doucement des effets de l’orgasme violent qui vient de la gagner. Elle sourit, ne parvient pas à faire autrement, trop heureuse qu’elle est. Et elle l’est toujours lorsqu’elle est avec Jamal. Dans ses bras elle pourrait oublier le monde entier et ne plus rien craindre. Lentement, sa respiration semble se calmer. Front contre front, elle sent le souffle du brun sur son visage, aussi agité que le sien. Il faut admettre qu’il a mis beaucoup du sien, un moment sauvage qu’elle n’avait jamais vécu avec lui. S’ils ont déjà été plus brutaux, pressés par le besoin d’atteindre l’extase, cette fois-ci a été différente. Callie aime le fait de toujours en découvrir plus sur lui, de découvrir tout ce dont il est capable une fois habité par ce désir pur qu’il éprouve pour elle. Appréciant la caresse de sa main sur sa peau, sur son poignet légèrement maltraité lorsqu’elle a craqué, elle frotte son nez contre le sien alors qu’il la remercie. « Six mois ? Déjà borné à cette époque apparemment. » Elle rit légèrement et se moque pas mal que leur petit moment soit comparé à un jeu vidéo. Elle n’est pas de ceux qui se vexent pour un rien. Sans compter que tout est trop parfait pour qu’elle puisse être blessée par quoi que ce soit. Un nouveau frisson remonte le long de son dos alors qu’il se retire, friction différente une fois le gros de la passion passée. Et elle reste attachée alors que Jamal revient vers elle pour l’embrasser tendrement. Leurs lèvres séparées pour respirer, elle tente de faire taire son envie de pouvoir passer ses mains sur son corps, l’entourer de ses bras. « T’en as beaucoup de jouets comme ça dont tu ne m’as pas parlé ? » Le questionne-t-elle en levant les yeux vers les menottes qui font d’elle la captive de Jamal. Réellement curieuse d’en savoir plus, c’est aussi l’une des choses qui parfois lui ont donné envie sans jamais l’admettre. Des accessoires capables d’attiser plus encore cette faim indescriptible même si, dans leur cas, elle n’a jamais eu besoin de beaucoup pour le vouloir. Ce qui ne l’empêchera pas d’accepter de faire de nouvelles découvertes en sa compagnie.

Même après tout ce plaisir ressenti après la violence de leurs ébats, il ressent le besoin de rester proche d’elle. De toujours sentir sa peau contre la sienne, peu importe qu’ils soient en sueur tous les deux. Il est bien là, contre elle. Même si ses jambes réclament un peu de repos, il n’a pas envie de le leur offrir pour l’instant. Pas tant qu’il devra se décoller de Callie. Pourtant, il devra bien le faire à un moment donné mais pas tout de suite. Callie est son cadeau d’anniversaire et, un peu comme son jeu vidéo et sa nouvelle console quand il était gamin, il n’a pas envie de la lâcher. Jamal ne sait pas trop ce que tout ça signifie. Il sait juste que la blonde rencontrée au Brésil avait toujours eu un effet spécial sur lui. Même alors qu’il était marié et essayait de rester fidèle pour une fois. Mais non, il n’avait pas réussi, parce qu’elle l’avait trop tenté. Et là encore, il n’a envie de rien d’autre qu’elle. Et quand elle parle d’autres jouets, il sourit, suivant lui aussi son regard vers ses poignets toujours attachés. Il remarque quelques marques sur ses poignets, mais il est incapable de s’en vouloir. Pour avoir ressenti un tel orgasme, il n’a pas de regret. Et il est presque certain que Callie ne lui en veut pas. « Ça se pourrait. Je pourrais même te montrer mon coffre aux trésors si tu es curieuse. » Si elle a envie d’essayer d’autres choses, Jamal aurait forcément envie de la suivre. Avec Callie, il a envie d’essayer tout un tas de choses. « Certains ont même besoin d’être inaugurés. » Après tout, utiliser des accessoires ne convient pas à tout le monde, et il faut être suffisamment proches et sur la même longueur d’ondes pour le faire. Pourtant, Jamal a pas mal de choses, certaines dont il n’est même pas certain de l’utilité exacte. « J’en déduis que ça t’a plu d’être attachée comme ça ? » Sa main glisse sur son sein, sans doute endolori par le passage de ses dents tout à l’heure. Il n’avait pas été trop violent, mais assez pour laisser de sacrées marques. « J’ai laissé les clés là-bas d’ailleurs. » Mais il ne bouge toujours pas, reste collé contre elle. Entre lui et le meuble, elle reste prisonnière.