i've been known to give my all ☆ jalista (-18)

Alors même qu’elle devrait réclamer d’être détachée, retrouver un semblant d’équilibre par elle-même, elle n’en fait rien. Pas si ça signifie devoir se retrouver éloignée de Jamal. Après un orgasme aussi parfait, c’est la dernière chose qu’elle souhaite. L’avoir contre elle, sentir son souffle encore erratique contre sa peau, voir qu’elle lui fait toujours autant d’effet, c’est trop exquis pour qu’elle accepte de s’en passer tout de suite. Sans compter qu’elle s’est présentée comme son cadeau, c’est à Jamal de décider ce qu’il compte faire d’elle maintenant même si ses jambes ne tiendront sans doute pas face à un nouvel assaut de cette puissance. Ces dernières tremblent déjà légèrement après un moment sauvage, elle n’est pas certaine de tenir le choc. Pas debout du moins. Ce qu’elle oublie dès qu’elle lui demande s’il a d’autres petits secrets du même genre que ces menottes qui la maintiennent captive. « Tu sais que je suis toujours très curieuse. Si en plus tu parles de coffre aux trésors c’est même me prendre par les sentiments. » Pour une archéologue et une chasseuse de trésors, parler de coffre c’est presque jouer avec le feu. Curieuse comme elle l’est en plus de ça, autant dire qu’elle a bien envie de savoir ce qui se cache à l’intérieur. « Ah ? J’ai encore plus envie d’en savoir plus maintenant. » Elle n’est pas sans peur, toutefois elle sait qu’il ne dépassera jamais certaines limites avec elle. Si avoir quelques marques ne la dérange, qu’elle accepte une certaine douleur, Callie sait que Jamal ne lui fera jamais volontairement mal alors pourquoi ne pas en découvrir plus ensemble ? « Ça se pourrait bien, oui. Je sais que je t’ai dit aimer pouvoir te toucher, mais j’aime sans doute plus te laisser décider. » Et puisque ce soir c’est à lui de le faire, elle en est d’autant plus contente même si retrouver ses bras le long de son corps ne la dérangerait pas non plus là. Frissonnant en sentant sa main sur son sein sensible, elle soupire sans parvenir à s’en empêcher. « Hm … à moins de vouloir démonter la porte de ton meuble, si tu veux me faire découvrir tes petits trésors, vaut mieux me détacher, non ? » Elle pourrait aussi rester attachée là et le voir ramener le fameux coffre. D’autant que malgré ses paroles, elle se contente de le regarder, ne fait pas le moindre mouvement qui laisserait supposer qu’elle a envie de se séparer de lui. Parce que ce n’est pas le cas.

Discuter de jouets sexuels alors même qu’ils sont pleinement satisfaits sur ce point, ça paraît tout à fait normal. Après tout, ils ne se sont jamais contenter d’une seule fois, préférant profiter de la compagnie de l’autre au maximum. Et comme ils se voient régulièrement, ça commence à faire beaucoup. Mais jamais trop. Jamais assez même. Jamal en veut toujours plus, accro à ce corps qui est collé contre le sien. C’est la raison pour laquelle il préfère rester collé à elle, plutôt qu’aller s’assoir, même si ses jambes le lui réclament. Il devrait aussi penser à libérer Calista, pour qu’elle puisse adopter une position plus confortable, mais il ne le fait pas. Non, il préfère nettement l’entendre parler de sa curiosité pour son fameux coffre aux trésors. Avec elle, lui aussi est curieux. Calista a le don de le surprendre et sexuellement, ils sont vraiment sur la même longueur d’ondes. Leurs corps se parlent et se comprennent. Alors être un peu plus inventif avec elle, Jamal ne dit pas non. « Je pense qu’il y a assez de jouets pour t’occuper toute la soirée. » Voire même plus. Et puis ils ont le temps de toute façon, et pas non plus besoin d’accessoires à chaque fois. Jusque-là, même sans rien, ç’avait toujours été parfait. Mais explorer avec elle, il est parfaitement pour. Ça serait même un très beau cadeau d’anniversaire. Il sourit quand il la sent réagir au contact de sa main sur son sein. Sourit encore plus quand elle admet que ça lui a plu. Il l’avait bien remarqué, mais l’entendre le dire, c’est encore mieux. « Bien. Je pourrais recommencer alors. » Peut-être à un autre endroit, dans une autre position. Pas ce soir forcément, mais l’idée reste dans sa tête. Il va finir par en avoir beaucoup la concernant. Ce qui tombe bien, parce qu’ils n’ont que le temps devant eux, rien qui les empêche de profiter l’un de l’autre. Alors même qu’ils parlent tous les deux de la libérer enfin, Jamal n’a pas envie de bouger. Mais quand Callie parle de la suite de la soirée, il sent un peu de motivation le gagner. « Attends-moi ici alors. » Dit-il, hilare avant de planter un dernier baiser sur ses lèvres et de s’éloigner, en direction de sa chambre. Un petit regard en arrière tout de même, un sourire vers elle, vers cette vision si parfaite qu’elle lui offre, malheureusement coupée par l’îlot de la cuisine. Arrivé devant le carton, il fouille rapidement. Parmi tout ça, pas facile de trouver des petites clés. Si ça se trouve, elles étaient posées à côté des menottes avant qu’il ne les prenne, mais il n’avait même pas pensé à regarder. Mais fouiller lui permet de voir un peu tout ce qu’il a, de lui donner quelques idées. Jusqu’à trouver enfin des clés, et de sortir deux ou trois choses pour les poser sur son lit. Enfin il revient dans la pièce principale et cette fois, prend le temps de bien regarder Calista, toujours accrochée, avec pour seul vêtement, un soutien-gorge qui ne cache même plus sa poitrine. Parfaite. Il a vraiment de la chance qu’elle se soit offerte comme son cadeau d’anniversaire. Même si elle a aussi à y gagner en faisant ça, évidemment. « Tu es sûre que tu ne veux pas rester comme ça encore un peu ? » Mais un changement de position leur fera le plus de bien à tous les deux alors, arrivé à sa hauteur, Jamal glisse la clé dans la première menotte, et la déverrouille. L’autre suit rapidement une fois ses mains revenues à un niveau normal. Les menottes ont laissées quelques traces, mais rien de trop grave. Avec toute cette violence dont ils ont fait preuve, il n’est pas étonnant qu’elle en ait quelques marques. « Après tout ça, je te dois bien un petit massage. » Tant pis si c’est son anniversaire à lui et que ça devrait peut-être être l’inverse. En attendant, c’est le corps de Callie qui a été un peu endolori, et puis un massage, ça signifie qu’il pourra la toucher un peu partout. « J’ai trouvé des huiles érotiques au nom étrange justement. » Oui, il avait eu l’idée en cherchant les clés, et quand Jamal a une idée en tête, difficile de l’en sortir.

Assez de jouets pour l’occuper toute la soirée. Cet aveu lui fait plaisir, bien plus que ça ne devrait. Ça signifie qu’elle ne va pas rentrer chez elle de sitôt et, donc, qu’elle va pouvoir profiter de la présence de Jamal un bon petit moment, probablement jusqu’au réveil. Elle ne peut pas refuser une telle proposition. Au-delà du fait que ce soit son anniversaire, le fait de pouvoir le voir, de profiter de lui – dans tous les sens du terme – c’est ce que Callie préfère. Il n’y a pas mieux que de savoir qu’elle va terminer sa journée dans ses bras, chassant ainsi tout ce qui a pu être désagréable … ou même ce qui a été agréable. Son petit air heureux qui prend place sur son visage lorsqu’il lui annonce ça, elle ne le cache pas. Autant qu’il sache à quel point Calista apprécie tout ça, toutes ces petites idées qu’ils peuvent avoir ensemble et le fait qu’ils cherchent sans arrêt à se surprendre en prenant du plaisir. « Autant de fois que tu veux. » Confirme-t-elle. La menotter à ce meuble, au lit, n’importe où, n’importe comment, elle s’en moque du moment que c’est aussi bon et intense que ce qu’ils viennent de vivre. Quant aux traces qu’il laisse sur son passage, elles sont généralement assez simples à camoufler, peut-être un peu moins pour ses poignets, ce qui ne la tracasse pas plus que ça. Ce qui sera peut-être différent si elle doit expliquer à sa fille pourquoi elle a un "bobo" à cet endroit. « Où est-ce que tu veux que j’aille ? » Ne peut-elle retenir dans un rire lorsqu’il lui demande de l’attendre là où elle est. Attachée et incapable de partir – à moins d’emporter la porte du meuble – elle est bien forcée de rester sur place. Mais ça, elle l’oublie dès qu’elle le voit se tourner vers elle, admirer un peu la vue avant de partir. Ça lui donne encore chaud d’être l’objet d’autant de convoitise et de désir. C’est très flatteur aussi. Ayant toutefois le temps de se calmer, elle relève la tête vers Jamal en l’entendant s’adresser à elle. « C’est presque tentant, mais les lois de la gravité font que je commence à avoir mal aux bras. » Non pas qu’elle ait envie de se plaindre, mais ça commence à être douloureux maintenant qu’elle n’a plus rien – et personne – pour lui permettre de penser à autre chose. Poignets libérés, ses bras retombent contre les épaules de Jamal alors qu’elle soupire, soulagée. « J’aime déjà l’idée. » Qui serait assez fou pour refuser un massage ? Surtout un massage de la part de Jamal sur son corps totalement nu … ou presque. Bien que légèrement lourds, elle parvient toutefois à passer ses bras dans son dos et détache son soutien-gorge qui tombe au sol. « Je ne pense pas avoir besoin de lui. Encore moins s’il est question d’huiles érotiques. » En quoi le sont-elles ? Elle n’en sait rien et veut bien en apprendre plus avec lui. Ses bras de nouveau autour des épaules de Jamal, sa main dans ses cheveux, elle se colle d’autant plus, effleure ses lèvres. « Je crois que ta chambre et les huiles nous appellent. » Petit sourire et s’en se détacher, elle se tourne, l’entraîne doucement vers l’autre pièce.

Maintenant qu’il sait que Callie a aimé être attachée, il risque de vouloir recommencer. Pas tout le temps bien sûr, parce qu’il aime aussi sentir ses mains sur son corps, qui font aussi passer une partie de son plaisir quand elle plante ses ongles dans sa peau, mais de temps en temps. Quand l’envie lui prendra en fait. Pour l’instant, il s’agit surtout de la détacher, et il la laisse seule, accrochée dans sa cuisine, le temps d’aller chercher les clés. Ça ne dure pas trop longtemps, et, quand il revient, il sait d’avance qu’il recommencera un autre jour. Debout, allongée, ou dans n’importe quelle position, il s’en fiche pas mal. Mais là, debout, perchée sur ses talons hauts et ses seins en avant, il ne sait pas comment il pourrait être insensible à tout ça. Il ne l’est pas clairement. Et même s’il lui propose de rester comme ça, il se doute aussi que ça ne doit pas être des plus confortables pour elle. Rester les bras en l’air longtemps comme ça, ce n’est pas agréable. Ce qu’elle lui confirme rapidement, alors qu’il s’occupe de la libérer. Elle passe rapidement ses bras autour de ses épaules, et se colle à lui. Clairement, elle a encore toutes ses forces et ça tombe bien, parce que lui aussi. S’il a le droit de profiter d’elle, il compte bien le faire, jusqu’à l’épuisement. Ça ne serait pas la première fois. « Tant mieux, vu que c’est moi qui décide. » Enfin si elle a des idées, elle peut toujours les proposer, Jamal est preneur. L’objectif, c’est qu’ils en retirent tous les deux du plaisir. Un massage, on est souvent mieux en étant celui qui le reçoit, mais Jamal sait qu’il pourra toucher le corps entier de Calista, alors il se fiche bien de ne pas être sous ses doigts plutôt. Peut-être plus tard. Elle détache son soutien-gorge, et vient alors encore plus se coller contre lui. En effet, elle n’en aura plus besoin. Tant qu’elle garde ses talons, qui ne les gênent en rien et qui la rendent juste encore plus sexy, ça lui convient. Et quand elle l’entraîne vers sa chambre, il la suit avec plaisir. Au bout du lit, sur le sol, le carton déborde presque. Et sur le lit, trois petites bouteilles. Ce ne sont pas des huiles de massage à proprement parler, mais ce n’est pas le genre de choses que Jamal a. En général, s’il veut un massage, il se rend dans un institut, et ce n’est pas à lui d’amener ce genre de choses. Quelque chose lui dit que ça fera l’affaire. « Tu veux t’allonger tout de suite ou tu préfères sélectionner quelques jouets d’abord ? » A elle de choisir, Jamal est ouvert aux deux possibilités. Il retourne les bouteilles pour relire les noms, qu’il trouve assez amusant au fond. « Donc au niveau du choix, c’est soit ‘passage du désir’, ‘extase sensuelle’ ou ‘envol de l’esprit’. Mais tu préfères peut-être les sentir pour choisir. » Il ne sait même pas où il a eu ça, mais il ne les a jamais utilisées. Sans doute un cadeau qu’on lui avait fait pour rire, et qu’il avait casé ici en se disant que ça lui servirait peut-être un jour.

Ses bras soulagés, c’est à croire que le sang afflux enfin correctement jusqu’à ses mains. Encore de longues minutes comme ça et Calista aurait sans doute fini avec les bras plus engourdis qu’ils ne le sont actuellement. Puis quel plaisir de pouvoir enfin le toucher. Une véritable récompense après avoir tenu aussi longtemps sans lui demander de la détacher. Autant en profiter le plus possible en touchant sa peau comme si elle la découvrait pour la première fois. Ce qui est loin d’être le cas évidemment. Jamal, elle le connaît quasiment par cœur à ce stade. Elle connaît ses points érogènes, sait quoi faire pour le faire céder. Exactement ce qu’elle fait ce soir en venant chez lui aussi peu vêtue. Lui faire plaisir, c’était son but principal et elle l’a atteint à toute vitesse. Forcément, son ego gonfle un peu plus. Une chance que la blonde ne soit pas une personne orgueilleuse. « T’aime bien ça, jouer au chef, pas vrai ? » En tout cas, elle aime l’entendre et le voir faire tout en sachant que voir les rôles être inversés lui plait tout autant. C’est l’avantage dans leur relation : aucun des deux ne cherche à avoir l’ascendant sur l’autre. Tout leur plait et ils aiment tout découvrir ensemble. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’ils auraient une telle relation lors de leur première rencontre. A vrai dire, elle n’aurait jamais pensé que ça durerait plus d’une nuit – aussi passionnée qu’elle avait été. Mais pour l’instant, c’est elle qui l’entraîne vers sa chambre sans jamais se détacher de Jamal. De toute manière c’était leur destination, autant y aller au plus vite maintenant qu’il lui a promis un massage. Une fois dans la pièce, sa tête se tourne vers le lit et plus précisément sur les trois petites bouteilles qui se trouvent sur ce dernier. « Maintenant que tu m’as tenté avec ces huiles et le massage, je me laisserai bien tenter par ça. » Son regard reporté sur Jamal, elle a bien envie de sentir une fois encore ses mains parcourir l’ensemble de son corps. « Et il me semble qu’on a toute la nuit devant nous pour le reste. » Elle sait très bien qu’elle va passer la nuit avec lui et qu’elle ne le quittera qu’après s’être endormie dans ses bras. Comme à chaque fois. Son sérieux, lui, disparaît complètement dès qu’il prononce à voix haute les noms des huiles, un rire lui échappant. « Pardon mais … enfin ça fait pas trop sérieux quand même. Mais voyons voir ce que ça sent. » Elle attrape la première, "envol de l’esprit", et grimace immédiatement lorsque l’odeur atteint ses narines. « Pas celle-là, y a une odeur de herbes pour la cuisine. » Alors oui, il peut avoir envie de la dévorer, mais elle, elle n’a pas envie d’avoir l’impression d’être une viande non plus. Observant les deux autres flacons, son intérêt se porte surtout sur le premier présenté par Jamal. « Y a écrit comestible sur celle-là … » Dit-elle en lui lançant un regard lourd de sens. « Fruits exotiques, si ce n’est pas parfait en plus de ça. » Elle hausse les sourcils, exagère un peu puis tend le flacon au pompier. « En plus ça sent bon. » Un plus non négligeable même si tout ce qui l’intéresse en réalité c’est le massage ou, plus exactement, les doigts de Jamal voyageant sur sa peau.

« Ça se pourrait. » C’est même fort possible. Avoir plein pouvoir sur elle, et décider de tout, ça lui a beaucoup plu. Alors il compte en profiter encore ce soir, même s’il n’est jamais contre quelques initiatives de Callie. A commencer par le massage qu’il lui propose, à peine intéressé. Poser ses mains sur la peau douce de la blonde et la caresser, comment ne pourrait-il pas y trouver un avantage lui aussi ? Il ne se lasse jamais de découvrir son corps, de toutes les façons possibles et imaginables. Elle a raison, les autres jouets pourront attendre, et il est certain que Callie trouvera quelque chose d’intéressant dans son carton, pour pimenter encore un peu plus leurs ébats. Cette soirée risque d’être riche en émotions et en orgasmes. Jamal le sait d’avance. « Je ne travaille pas demain, si jamais. » Elle pourrait rester, ça serait loin de le déranger. Sans programme particulier, tant qu’il peut profiter d’elle et de son corps. Elle a sans doute sa fille, ou d’autres choses de prévues, mais Jamal aimerait bien. Un peu comme à Rio, passer un peu plus de temps ensemble. Même si, jusqu’à maintenant, ils réussissent souvent à trouver du temps dans leur vie pour se voir. « J’ai pas choisi les noms. » A vrai dire, il n’a rien choisi du tout, et ne sait même pas s’il en déjà essayé une seule. Même s’il avait trouvé le cadeau très ridicule, il ne regrette pas de l’avoir gardé, puisqu’il va servir ce soir. Il observe Callie observer et ouvrir les flacons un à un pour en sentir le contenu, et sourit. Son regard descend sur son corps nu. Ce corps qui le rend si fou. Lui, n’importe quel choix lui convient. A vrai dire, même sans huile, il en aurait envie. Mais autant que ça convienne à la jeune femme, puisque c’est elle qui aura cette odeur sur son corps. Jamal regarde le flacon qu’elle lui donne, approuvant son choix sans avoir besoin de connaître les autres options. « Bien. » Il sourit avant de s’approcher d’elle à nouveau, glissant sa main libre dans son dos. Il aime ça, se coller à elle. Sauf que pour ce qu’il a prévu, ce n’est pas l’idéal. « Allonge-toi alors. » Et d’un geste, il la fait tomber le dos sur le lit, et apprécie la vue quelques secondes. Un sourire aux lèvres, il dévisse le bouchon de l’huile, tout en s’approchant du bord du lit. « En fait, retourne-toi. Si j’ai tes seins sous les yeux, je n’arriverais pas à me concentrer. » Et une fois qu’elle est sur le ventre, ce sont ses fesses qu’il admire. Bien trop tentante. Jamal monte sur le lit, à genoux au-dessus des cuisses de Callie, et fait couler un peu d’huile dans ses mains avant de les frotter l’une contre l’autre. Volontairement, il laisse tomber un peu du liquide frais sur le dos de la blonde, avant de finalement poser ses mains sur ses omoplates. Il n’est peut-être pas le meilleur en massage mais en tout cas, il n’a jamais eu de plainte. Et pour Callie, il compte bien faire de son mieux.

Un énième sourire illumine le visage de la blonde. Il aime jouer au chef, ne s’en cache même pas. Ça éveille bien des choses dans son bas ventre malgré le bel orgasme qu’il lui a déjà donné. De toute manière c’est toujours comme ça entre eux. Il y a ce feu qui ne s’éteint jamais, qui lui donne sans arrêt envie et qui lui fait perdre la tête. Ce soir ne déroge pas à la règle. Tout est aussi parfait et fusionnel entre eux et Calista meurt d’envie d’en profiter autant que possible. Même si là, pour le coup, un peu de repos ce n’est pas plus mal. « T’as pas peur de finir par te lasser ? » De son côté c’est impossible, mais peut-être que lui va finir par en avoir marre. Non pas qu’elle imagine qu’il la considère comme un jouet, mais c’est la peur qu’elle a souvent les concernant. Parce qu’elle ne sait pas du tout vers quoi ils vont. Ça n’est pas dérangeant, seulement elle s’attache et ça réveille forcément ses craintes. « Je pourrais voir pour changer un peu mes plans. » Elle ajoute finalement, le regard brillant. Bon elle va surtout devoir faire en sorte de trouver une bonne excuse pour faire garder sa fille par quelqu’un d’autre. Elle est douée pour ça, ça devrait être bon. Et puis elle sera sans doute trop épuisée pour avoir le courage de rentrer chez elle, c’est sans doute mieux de rester sagement – enfin presque – chez Jamal. « Dommage, ça m’aurait donné une excuse pour me moquer de toi de temps en temps. » Elle hausse les épaules, faussement déçue. Ce qui ne dure pas longtemps parce qu’elle se concentre sur les flacons et que son envie de massage devient de plus en plus pressante. Amenée contre Jamal une fois son choix fait, elle sent des papillons dans son ventre, signe de son envie qui revient doucement à la charge et qui ne sera pas directement assouvie. Ça lui convient tout autant. Elle exécute l’ordre, poussée en arrière sur le lit, et apprécie un peu plus la vue que ça lui donne sur le corps du pompier. Pas mal. Vraiment pas mal. C’est mieux encore en le voyant se préparer à la masser. « C’est sûr que mes fesses t’aideront bien mieux. » Elle ironise tout en riant. Toutefois, elle se tourne et s’allonge sur le ventre. Bras croisés sous sa tête, elle pose sa joue sur son avant-bras et frissonne en sentant le liquide froid dans son dos. À peine commence-t-il son massage au niveau de ses omoplates qu’un soupire d’aise lui échappe. « Je pourrais peut-être te demander uniquement des massages à l’avenir. » Elle souffle, ses paupières fermées pour profiter pleinement des sensations qu’il provoque. Calista sait qu’elle serait incapable de ne plus profiter entièrement de lui, mais l’idée d’avoir le droit plus souvent à ses massages, elle ne dit pas non.

« C’est pas au programme. » Se lasser ? Pourquoi donc ? Avec Calista, il est sans cesse stimulé, et même s’il ne l’était pas, il la désire bien trop pour ne pas avoir envie de plus, toujours plus. Alors oui, l’idée de passer la journée demain, ou une partie, avec elle, le séduit forcément. Peut-être même qu’ils pourraient sortir, ce qu’ils n’ont jamais trop fait pour l’instant. Jouer les touristes, alors même qu’ils habitent tous les deux dans la ville. Alors il est heureux d’entendre Callie dire qu’elle pourrait s’arranger. Tant mieux si elle en a envie. De toute façon, si elle n’avait pas envie de lui, elle ne serait pas là ce soir, à lui offrir son corps. Jamal sait bien qu’ils veulent tous les deux la même chose, et ça ne rend que tout ça encore meilleur. Il n’a aucune idée de là où ils vont, ni de combien de temps ça pourra durer, mais tout ce qu’il sait, c’est qu’il la désire comme il a rarement désiré une autre femme. Et qu’il compte bien profiter de ce massage qu’il lui propose pour toucher son corps si parfait. « Laisse-moi regarder tes fesses alors. » C’est vrai que même sur le dos, entièrement nue ainsi à l’exception de ses talons, il la désire, encore et toujours. Il n’y a rien chez elle qui ne l’attire pas. Et même si l’envie d’être en elle à nouveau lui traverse l’esprit, il se contente de s’installer au-dessus d’elle, pour commencer à la masser doucement. En effet, l’huile a une odeur agréable, elle a bien choisi. Même si ce n’est pas ce sur quoi Jamal se concentre. Ses mains appuient doucement sur les omoplates de Callie, alors qu’il fait quelques gestes arrondis. En tant que sportif, c’était généralement lui qui avait droit à des massages, et il aime toujours s’offrir ce petit luxe de temps en temps, mais être le masseur lui convient autant. « N’abuse pas quand même. » Ses mains restent sagement dans le haut du dos de Callie pendant de longues minutes, appuyant sur ses épaules et ses omoplates, avant de finalement descendre un peu plus bas. Alors qu’il admire ses fesses, il remarque que le haut de ses cuisses est rouge, avant de comprendre pourquoi. Sa brutalité dans la cuisine a laissé quelques traces. Il prend à nouveau la bouteille d’huile, et en fait couler dans ses mains. « Tu me dis si ça te fait mal. » Un peu de douleur pour pimenter leur vie sexuelle, Jamal n’est pas contre, mais il ne veut pas la faire souffrir pour autant. Alors doucement, il pose ses mains sous ses fesses et commence à masser sa peau, presque du bout des doigts, comme pour s’assurer que tout va bien.

Elle le cache autant qu’elle le peut son soulagement. Un soulagement tel qu’elle est pratiquement sur un petit nuage. Ce n’est pas au programme. Il ne compte pas se fatiguer d’elle tout de suite. Bonne nouvelle parce qu’elle n’a pas envie que ce jour arrive. A vrai dire, elle aimerait surtout que cette relation reste aussi spéciale qu’elle l’est depuis le début. Peut-être même qu’ils reprennent cette habitude qu’ils avaient d’aller faire des choses ensemble en ville comme lors de leur rencontre. Calista ne serait vraiment pas contre cette idée. Elle adore les moments intimes qu’ils passent ensemble, mais elle a tout autant aimé ceux où ils ont pris le temps de se connaître. « Elles sont toutes à toi. » Ses fesses comme elle d’ailleurs. Après tout, elle est son cadeau d’anniversaire, autant qu’il en profite comme bon lui semble. Elle n’est pas non plus à plaindre avec ce massage auquel elle a le droit. Et elle apprécie sentir ses mains appuyer sur ses épaules, glisser sur sa peau en faisant pression exactement aux bons endroits. Ça le détend d’autant plus et pourrait la rendre accro. « C’est vrai que tu risquerais d’être grognon si je te laisse pas profiter de moi. Mais t’es mignon quand t’es grognon. » Elle le taquine, ne peut pas s’empêcher de sourire même si, au-dessus d’elle, il ne peut pas forcément la voir faire. Puis elle se tait, profite du moment. Elle sent ses mains descendre dans son dos, la faire soupirer une nouvelle fois et fronce les sourcils. Pourquoi est-ce que son massage devrait lui faire mal ? Elle ne comprend que lorsque les mains du brun se posent en haut de ses cuisses, à l’endroit même où elle s’est cognée à quelques reprises contre le meuble de la cuisine. Elle reste surprise parce que même si elle comprend qu’elle doit avoir des marques elle n’a pas mal. La douleur s’est vite atténuée à mesure qu’elle prenait du plaisir pour être complètement effacée. En revanche, elle finit par glousser et s’agiter un peu sous Jamal. « T’es plutôt en train de me chatouiller là. » Elle ne l’est pas énormément. Il n’y a que quelques endroits qui provoquent de l’hilarité chez elle lorsqu’on les effleure et ses doigts glissent exactement là où il ne faut pas. Toutefois, elle finit par se tourner, le forçant à s’arrêter et pose son regard sur lui. « Tu ne m’as pas fait mal. » Elle lui assure d’une voix douce. Quelque chose en elle la pousse à vouloir le rassurer, à lui dire qu’il n’a pas de remords à avoir. Tant pis si ça arrête ce massage parfait.

Toutes à lui. A nouveau, Calista confirme qu’il peut faire d’elle tout ce qu’il veut ce soir. Elle est son cadeau d’anniversaire, et il compte bien jouer avec autant que possible. Se lasser, il ne l’envisage même pas. Même après plusieurs années sans se voir, son attirance pour elle est toujours puissante. Presque trop pour qu’il puisse la comprendre. Non pas qu’il essaye. Non, Jamal n’a pas envie d’y réfléchir, simplement d’en profiter. Et c’est ce qu’il fait à travers ce massage, pendant lequel il se concentre. Il profite du contact de la peau d’ivoire de la blonde, tout en essayant de lui offrir un bon massage. A l’entendre dire qu’il est grognon, il aurait presque envie de grogner. De toute façon, il n’est pas certain que Callie saurait se contenter de ses massages non plus. Il n’est pas le seul à être impatient parfois. « Tu parles trop. » En soi, ça ne le dérange pas plus que ça, mais là, elle doit se détendre. Une fois qu’il estime en avoir fini avec son dos, il descend plus bas. A un endroit où il réalise que leurs ébats de tout à l’heure ont laissé quelques traces. Alors il y va plus doucement, ne voulant pas lui faire davantage mal. Elle ne s’était pas plainte, mais quand même. Il veut bien se laisser aller à un peu plus de violence parfois, mais il faut qu’elle reste en sécurité. Enfin Jamal espère qu’elle le lui aurait dit si quelque chose ne lui avait pas plu. Cadeau d’anniversaire ou pas, elle peut garder son avis. Finalement, elle se plaint qu’il la chatouille, ce qui le rassure un peu. Le haut de ses cuisses ne doit pas être si douloureux alors. Sauf qu’il n’a pas le temps d’adapter son massage qu’elle se retourne, bougeant aisément entre ses cuisses. Il fait la moue, sans se priver de regarder sa poitrine. Les traces qu’il a laissées sur celle-ci. « Même pas un peu ici ? » Demande-t-il alors que ses doigts huileux se posent sur sa poitrine et appuient sur les traces de dents et de succion. Sans cesser de regarder ses seins, il les caresse allégrement, sans se priver. Ces quelques minutes ont forcément un effet sur lui, faisant monter son excitation de plus en plus. Et pourtant, il résiste, et finit par quitter sa poitrine pour descendre sur son ventre. Doucement, il se penche au-dessus d’elle, pose un bras sur le lit pour prendre appui. Jusqu’à avoir son visage au-dessus du sien, la regarder droit dans les yeux, puis les fermer et… « Je ne t’ai pas autorisée à te retourner par contre. » Il les rouvre pour lire la surprise dans les yeux de Callie. Elle s’attendait sans doute à un baiser. Sans doute en avait-il aussi envie, mais il a une autre idée en tête. « Je n’avais pas fini. » Il se redresse, pour finalement quitter le lit. Le tiroir encore ouvert, il en sort un préservatif qu’il lance sur le lit. « Bien. Maintenant, tu ne bouges plus tant que je ne dis rien. Sinon, je ressors les menottes. » Est-ce vraiment une menace si ça lui a plu ? Enfin pour l’instant, ce n’est pas ce que veut Jamal. Il remonte sur le lit, à genou au-dessus de ses jambes. Regarde le préservatif, mais prend finalement la bouteille d’huile. A nouveau, il en fait couler sur ses mains, avant de les poser sur les fesses de la demoiselle. Et il commence à la masser sans retenue, une main glissant même parfois entre ses cuisses. Juste quelques secondes, juste le temps de la sentir réagir, puis elle remonte sur son derrière. Ses mains glissent facilement sur sa peau huileuse, et il savoure cette sensation. Et il en joue pendant de longues minutes, tout en sentant son érection de plus en plus impatiente. Mais il a envie d’en profiter encore un peu. Autant qu’il le pourra.