(fb) you are bringing out a different kind of me. (naleya) / -18

« Oui, je rentre à la maison. On s'est donné rendez-vous avec mes colocataires. Je passe vous voir dans la semaine. Bonne nuit. » Je salue mes parents, les étreignant une dernière fois, puis rejoins ma voiture pour rentrer chez moi. Bon, je ne leur ai pas vraiment dit la vérité. Oui, je rentre bel et bien à la maison, mais pas pour voir mes colocs. Enfin si, mais juste une : Naleya. Elle et moi avions échangé pas mal de messages en cette soirée de fête, évoquant le désir mutuel de finir la soirée ensemble. J'ai attendu patiemment que le repas se termine avec ma famille et les amis habituels qui sont conviés, et maintenant, je n'ai plus qu'une hâte. Rejoindre la femme qui hante mes nuits depuis plusieurs mois. En règle générale, soit je passe la nuit chez mes parents, soit je finis dans une soirée avec des potes. Là, je n'en ressens pas le besoin. Juste celui d’être avec elle, et rien que ça. Peu importe qu'il y ait du sexe ou non -bien que je ne dirais pas non à un acte charnel une fois encore avec elle-. Ça me perturbe un peu d'avoir ce besoin de me trouver en sa compagnie, mais je chasse ses doutes de ma tête. Je n'ai pas le temps d'y prêter attention ce soir, bien trop focaliser sur la route. Trajet que j'effectue en un temps record, mon envie de la voir étant clairement très forte. Je me gare et entre dans la maison silencieuse, grimpant les escaliers à vitesse grand v pour pénétrer dans la chambre de Naleya. La lumière émanant de la lune par la fenêtre me permet de distinguer une forme sous sa couette et, malgré moi, je souris. Elle est là, bien au chaud. Je verrouille la porte de sa chambre à clé, suivi par celle menant à la salle de bain, puis ôte mes vêtements pour finir en boxer et me faufile sous la couette, dans son dos. Tranquillement, je viens coller mon torse à son dos, glisse ma main sous son haut pour la poser au chaud sur son ventre plat et enfoui ma tête au creux de son cou, respirant son odeur que j'aime un peu plus à chaque seconde. « Réveille-toi, ma belle, que je puisse t’offrir ton cadeau de Noël. » Je murmure doucement à son oreille, avant de déposer de léger baiser dans son cou.

@Naleya Farrell

Quand elle rentre la maison est silencieuse, ça lui fait toujours un peu bizarre quand ça arrive, toujours assez peu habituée à ça. Ses colocs sont surement encore chez leurs familles, peut-être qu’ils ne rentreront pas d’ailleurs, ou peut-être qu’ils sont déjà rentrés et couchés. Elle ne sait pas et en réalité elle s’en fout un peu. A part pour Anton. C’est le seul dont elle se préoccupe vraiment de savoir où il est. Et elle sait qu’il revient ce soir puisqu’ils ont passé une bonne partie de leur temps à s’envoyer des sms, pour finir par décider qu’ils se rejoindraient dans la nuit. C’est ce qui a égayé sa soirée d’ailleurs, parce que ce n’est pas vraiment le meilleur Noël qu’elle ait passé. Pas non plus catastrophique, mais pas le meilleur. Cette histoire entre son frère et Cassie, qui a été le sujet principal de conversation pendant un moment et a entraîné quelques tensions, notamment avec le père de cette dernière, ça ne l’aurait pas dérangé que ça se passe un autre jour que celui-ci. Surtout qu’elle elle ne voit pas ce que ça peut faire qu’ils soient ensemble et qu’elle n’avait pas grand-chose à dire sur tout ça. Alors même si elle a eu droit aux remarques de ses parents, comme à une ado qui a tout le temps le nez collé à son téléphone au lieu de parler aux autres, ça en valait bien la peine. Et ça lui a aussi donné hâte de rentrer, tellement qu’elle l’a fait un peu plus tôt que prévu. Mais ça lui laisse au moins le temps de passer par la salle de bain pour se démaquiller, se laver les dents et se mettre en pyjama tranquillement. Puis elle se pose devant un film pour attendre Anton, ce qui n’est finalement pas une bonne idée puisque ce qui arrive quasiment à chaque fois qu’elle se pose devant un film arrive encore une fois et elle s’endort. C’est sa main encore un peu froide sur son ventre qui la réveille et un sourire apparaît automatiquement sur son visage. « Réveille-toi, ma belle, que je puisse t’offrir ton cadeau de Noël. » Après un grognement de satisfaction qui sort de sa gorge en sentant les baisers dans son cou, elle ouvre les yeux et se retourne pour être face à lui, ses lèvres capturant alors aussitôt les siennes, sa langue allant chercher la sienne, pendant que sa main glisse dans son dos, s’arrêtant juste au-dessus de ses fesses. S’il veut lui faire un cadeau, ce bout de tissu n’a rien à faire là. « Qu’est-ce que tu fais encore avec ton boxer dans ce cas-là ? » Son sourire en coin s’agrandit et elle dépose plusieurs petits bisous sur sa bouche tout passant une jambe par-dessus celles d’Anton, se collant un peu plus à lui. « T’as passé une bonne soirée ? »

Effectuant le trajet du retour à une vitesse déconcertante, j’arrive rapidement dans la chambre de la jeune femme, me débarrassant de mes vêtements pour atterrir sous ses draps, à ses côtés. Ma main retrouve vite sa place contre la chaleur de son corps, tandis que mes lèvres vont à l'ascension de son cou. Un grognement de plaisir se fait entendre et je souris légèrement. Elle ne dort plus, c'est certain. Je continue de déposer des baisers sur sa peau quelques minutes. Jusqu'à ce qu'elle se retourne pour me faire face, sa bouche se plaquant sur la mienne dans la seconde et nos langues se liant dans la foulée. Je ne la repousse pas, bien au contraire. Ses lèvres m'ont fortement manquées, tout comme son corps que je n’hésite pas à caresser de ma main, cette dernière passant de son ventre à son dos, remontant sensuellement le long de sa colonne vertébrale. Elle aussi faufile sa main dans mon dos, allant dans le sens de la descente jusqu'à se stopper au niveau de mon fessier. Je lâche un léger rire face à son questionnement. Elle ne perd pas le Nord, c'est le cas de le dire, et ça me plaît tout particulièrement. « L'intérêt d'un cadeau, c'est de prendre le temps de le déballer avant. » Un air coquin se place sur mon visage alors que je murmure ces paroles contre ses lèvres. Elle s'amuse ensuite à me distribuer une multitude de petits baisers auxquels j'y réponds en retour, mon bras libre venant entourer sa taille et ma main se glissant à l’intérieur de son pantalon de pyjama pour atterrir sur ses fesses. « Mh... Oui, un noël habituel chez mes parents en gros. Et ta soirée ? T'as dû faire sensation avec ta robe. » Je me mordille la lèvre en repensant à cette fameuse robe qu'elle ne porte malheureusement plus. Dès l'instant où je l’ai vu la mettre, j'ai eu envie de lui dire de rester, pour pouvoir profiter de la vue et retirer son vêtement par la suite. J’ai dû me faire violence pour la laisser partir chez ses parents. Je regrette un peu qu'elle ne la porte plus, mais ce n'est que partie remise. En attendant, c'est son pyjama que je vais lui retirer. Dans ce but, je l'attire un peu plus de mon côté, l'incitant à s’asseoir à califourchon sur moi. Rapidement, je saisis l’ourlet de son haut et le lui retire, admirant avec joie la vue de ses seins à présent dénudés. Cette simple vision se répercute d'ailleurs dans mon boxer et elle doit bien le sentir sous ses fesses. « Je vous ai manqués, les jumeaux ? » L'amusement prône sur mon visage. Je me relève légèrement pour embrasser l'un de ses seins, puis l'autre, et ainsi de suite, m’accordant un moment pour aimer sa poitrine.

Elle se réveille dès l’instant où sa peau touche la sienne, où son corps sent sa présence contre le sien, le sourire sur le visage. Pendant un instant elle le laisse embrasser son cou mais change rapidement d’avis et se retourne face à lui, désireuse de plus que ça et sa langue allant donc chercher la sienne. Il ne lui suffit que de ça, de sa main qui caresse doucement son dos, pour que sa journée devienne parfaite malgré ce qui s’est passé. « L’intérêt d’un cadeau, c’est de prendre le temps de le déballer avant. » Il affiche son habituel sourire coquin et elle y répond par le même sourire. Certes, le moment de déballer le cadeau est toujours plaisant et excitant, mais elle n’a pas envie de lui donner raison pour autant. Un petit côté chieur qui veut juste avoir le dernier mot, elle doit l’avouer, et elle répond entre deux baisers. « Mais dans ce cas-là, t’es pas assez habillé pour que je prenne le plaisir de te déshabiller lentement. » Là c’est plutôt comme s’il avait déjà enlevé tout le papier cadeau lui-même et n’avait laissé que le petit nœud. C’est moins amusant. Alors qu’elle continue à l’assaillir de petits bisous, il descend sa main dans son pantalon pour aller la poser sur ses fesses. « Mh… oui, un noël habituel chez mes parents en gros. Et ta soirée ? T’as dû faire sensation avec ta robe. » Elle rit en l’entendant parler de sa robe, repensant à sa réaction quand elle l’avait mise tout à l’heure. Puis elle repense à sa soirée, une petite moue sur ses lèvres. « J’ai connu mieux. Et heureusement que non, j’aime mieux que ma robe n’excite pas autant ma famille qu’elle a pu t’exciter toi. » Ce serait bizarre ça, puis elle avait une robe assez basique somme toute d’ailleurs alors, c’est plutôt ses attributs masculins qui parlaient pour lui. L’attirant un peu plus pour qu’elle se retrouve assise sur lui, il ne perd pas de temps à prendre les choses en main et à lui enlever son haut de son pyjama, dévoilant sa poitrine nue qui le fait aussitôt réagir. « Je vous ai manqués, les jumeaux ? » Encore une fois elle se met à rire, un peu plus franchement cette fois, mais le retenant rapidement pour ne pas faire de bruit. « Tu leur as même beaucoup manqué apparemment. » Dès qu’il y pose ses lèvres ses tétons durcissent alors, ce n’est pas bien difficile à remarquer, et pendant plusieurs secondes elle le laisse faire, prenant plaisir rien qu’à le regarder s’en occuper. Puis l’excitation prend le dessus et elle le repousse. Allongée sur lui elle reprend possession de ses lèvres, avant de descendre les siennes sur sa mâchoire, dans son cou, et tout le long de son torse. Aussi lentement que possible, remontant parfois même, attisant au maximum son envie. Elle prend tout autant son temps quand elle arrive à son boxer et lui enlève. « J’en connais un qui semble en manque lui aussi. » Pendant une seconde elle se contente de déposer quelques baisers sur son membre dressé, avant de lever les yeux pour les plonger dans les siens, et c’est finalement sa langue qui vient doucement le caresser. Quelques secondes encore une fois et elle le prend enfin dans sa bouche, sa tête entamant de lents mouvements de va et vient.

Je ris face à sa réflexion. Elle ne peut pas s’empêcher de faire sa chieuse, et au fond, je crois bien que j’aime ça. C’est une partie d’elle qui me plaît énormément, qu’elle ne la perde jamais. Sauf que moi aussi, j’aime la faire chier et elle sait pertinemment que je vais répondre. « Je peux me rhabiller, si tu veux. » Mon regard est bourré de malice parce qu’évidemment, je la taquine. Je n’ai nullement l’intention de revêtir mes fringues à présent, pas alors qu’elle va bientôt me retirer mon boxer. On évoque ensuite nos noëls respectifs et je ris de nouveau à l’évocation de mon excitation face à sa robe. « Ouais, effectivement, c’est mieux si ça n’excite que moi. » Que ça soit cette robe ou tout autre vêtement en fait, ça serait bien mieux. Je suis loin d’être partageur comme garçon et Naleya, je n’ai pas envie de la laisser à un autre. Encore moins son corps, dont je ne tarde pas à dévoiler la poitrine dès que la belle est sur moi. Elle rit quand j’interroge ses seins, souris légèrement à sa réponse, puis les prend en bouche tour à tour, léchant et mordillant ses tétons. Je m’attelle à le faire avec envie, jusqu’à ce qu’elle me repousse et m’embrasse, avant de descendre le long de mon corps. Je grogne en la voyant joué avec mon excitation, me détendant quand elle retire mon boxer. « Lui, il est toujours en manque de toi. » Et il n’y a pas que lui en vérité, mais je me tais. Ce n’est clairement pas le moment d’avoir ce genre de pensées étranges et perturbantes, ni de songer au fait que lorsqu’elle n’est pas là, elle me manque. Non. Là, je préfère me focaliser sur elle, sur ce qu’on s’apprête à faire. Ou plutôt, sur ce qu’elle va me faire maintenant qu’elle m’a enlevé mon sous-vêtement restant. Je me redresse en appui sur mes coudes quand elle commence à embrasser ma virilité, ne la quittant pas un seul instant des yeux. Elle lève les siens et nos regards se trouvent, à l’instant même où sa langue entre en contact avec mon membre. Je contiens avec violence un gémissement, le désir se décuplant. Puis, elle me prend en bouche et j’ai l’impression d’atterrir au paradis. Bordel. « Oh putain... » Ça sera toujours aussi bon avec elle. De toute ma vie, je n’ai jamais connu meilleure fellation que ce qu’elle me fait. Jamais autant frissonner et gémis après seulement quelques secondes. Elle est douée, mais il n’y a pas que ça. J’en ai connu des femmes qui savaient y faire, mais aucune n’a jamais pu me faire ressentir ce que Naleya me procure. C’est une sensation que je n’ai jamais trouvée avec une autre et c’est ce qui rend les choses encore meilleures. Ses mouvements de succion, ses vas et viens, tout me fait perdre la tête et j’ai de plus en plus de mal à retenir mes gémissements. Je glisse une main dans ses cheveux pour accompagner les mouvements de sa tête, et au bout de quelques minutes, je sens que ça monte, je ne vais plus tenir très longtemps. « Je vais jouir, Naleya. » Que je siffle entre deux gémissements. Je la préviens pour qu’elle puisse me sortir de sa bouche, attends qu’elle le fasse pour me lâcher. Sauf qu’elle ne le fait pas, me fixant de son regard intense, et je grogne tout en laissant l’orgasme m’emporter, la belle récoltant le fruit de mon plaisir. Il me faut quelques secondes pour me remettre de cet orgasme fulgurant, puis je m’assois et attire la demoiselle par la main pour qu’elle revienne sur moi pour l’embrasser un moment. « T’es vraiment parfaite. À mon tour. » Je souris, un air coquin sur le visage. Ouais, à mon tour. Ni une, ni deux, je nous fais basculer pour qu’elle se retrouve sur le dos. Tranquillement et lentement, je lui retire son bas de pyjama, puis sa culotte pour découvrir son intimité que je touche du bout des doigts. « J’aime bien voir à quel point je t’excite ma belle. » Je souris, plutôt fier de l’effet que je lui fais. Elle est trempée de désir, tellement que lorsque je la pénètre d’un doigt, il glisse en elle sans difficulté. J’entame des premiers mouvements de va-et-vient, relevant ensuite ses cuisses pour me placer entre elles et ma langue commence alors à lécher son sexe, accompagnant mon doigt qui s’agite en elle.

Au moins ça le fait rire qu’elle cherche la petite bête sans arrêt. Mais à ce niveau-là elle est tombée sur un adversaire à sa taille, voire pire en fait, et, tout aussi chieur qu’elle, il n’abandonne pas aussi facilement et ne lui laisse pas le plaisir d’avoir le dernier mot. « Je peux me rhabiller, si tu veux. » Il dit ça juste pour l’emmerder, elle sait très bien qu’il ne le ferait pas, et ça se voit aussi à son regard, mais elle ne peut quand même pas s’empêcher de laisser apparaître une petite moue avant de finalement sourire. « Ça va ok, t’as gagné. » Mais ce n’est que partie remise, elle n’abandonnera pas toujours aussi facilement. Puis à nouveau il rit quand elle répond à la remarque sur sa robe. « Ouais, effectivement, c’est mieux si ça n’excite que moi. » Pendant un court instant elle est plus concentrée sur la vague de plaisir qu’elle ressent quand elle l’entend se marrer que sur ce qu’il dit. Elle ne sait pas pourquoi elle pense à ça d’un seul coup, ni pourquoi ça lui fait cette sensation, et tout ce qu’elle trouve à faire c’est mettre ça sur le dos de la fatigue qui empêche son cerveau de fonctionner de façon optimale. Heureusement pour elle, avant qu’elle se mette à se poser d’autres questions, elle se retrouve à califourchon sur lui, débarrassée de son haut. Plus il joue avec ses seins, plus elle s’excite, et plus sa patience diminue. Arrive alors le moment où elle prend le relais, faisant descendre sa bouche sur son corps et retirant son boxer. « Lui, il est toujours en manque de toi. » Un sourire étire ses lèvres, elle aime que ce soit le cas et, les yeux dans les siens, sa langue lèche doucement son membre avant que sa bouche vienne l’entourer. Quand il jure elle se sent satisfaite, contente de l’effet qu’elle lui fait, et elle accélère ses va-et-vient, le prenant plus profondément à chacun de ses gémissements. « Je vais jouir, Naleya. » Il se retient encore quelques secondes, attendant surement qu’elle se recule, mais elle ne le fait pas et plonge les yeux dans les siens avec cette lueur d’excitation qui les traverse. Il lâche alors l’emprise, se déverse dans sa bouche, et elle avale pendant qu’il reprend ses esprits, l’attirant ensuite à lui et prenant le temps de l’embrasser. « T’es vraiment parfaite. A mon tour. » Son sourire s’agrandit, elle ne cache pas le plaisir qu’elle a d’entendre ça, et passe la langue sur sa lèvre quand il lui ôte le reste de ses vêtements pour la caresser. « J’aime bien voir à quel point je t’excite ma belle. » Son doigt entre facilement en elle, confirmant ce qu’il dit, et elle lâche un premier gémissement. « T’as pas idée à quel point. » Non, même si son excitation est certes très bien visible, elle n’est pas sûre qu’il puisse imaginer la puissance des sensations qu’il provoque dans tout son corps. Quand il se met à bouger la main, sa bouche venant ensuite accompagner ses mouvements, il ne lui faut que quelques minutes pour qu’elle commence à perdre pied et que sa respiration devienne plus bruyante. Puis elle finit par ne plus réussir à retenir ses gémissements, jusqu’à ce que dans un dernier, encore un peu plus bruyant, elle atteigne l’orgasme. Ses muscles se crispent, son dos se cambre, et ses doigts agrippent fortement le drap tandis qu’elle essaie tant bien que mal de ne pas trop resserrer les cuisses autour de sa tête. Elle ne sait plus comment elle pourra réussir à se passer de lui un jour, c’est bien trop bon. Alors qu’il remonte vers elle elle bascule pour s’allonger sur lui, la tête posée sur son torse, elle prend un instant pour laisser ralentir les battements de son cœur. Et une fois qu’elle a retrouvé un rythme régulier elle ne perd pas plus de temps, relève la tête et le regarde en souriant. « Deuxième round ? »

Elle abandonne et me laisse gagner, chose qui me procure beaucoup de joie, mais pas autant que quand elle s’occupe de mon sexe. D’abord des caresses de ses mains, puis sa langue qui le parcourt sur sa longueur, et enfin elle le prend en bouche, me donnant un plaisir monstre. Cette femme me fait un putain d’effet, elle sait s’y prendre avec moi. Je ne contiens pas mes gémissements, me laissant aller à cette sensation de bonheur. Encore plus quand elle me prend plus profondément. Je grogne, la prévenant que je vais bientôt jouir pour qu’elle se retire. Elle ne le fait pas, continuant sa manœuvre tout en plongeant ses yeux dans les miens et je comprends à son regard que je peux me laisser aller. Ce que je fais dans un râle de plaisir, atteignant l’orgasme et me déversant entre ses lèvres, l’observant d’un regard brûlant avaler le tout. Je n’ai jamais autant apprécié une femme qui m’avale avant ce soir. Je m’accorde quelques secondes pour récupérer, puis me redresse et l’attire à moi pour l’embrasser. Peu importe si elle vient à peine d’avaler mon sperme, j’ai besoin de sentir ses lèvres contre les miennes. Elle est parfaite, ce que je lui dis sans aucune gêne, déclarant par la suite que c’est à mon tour de jouer. La demoiselle se passe la langue sur la lèvre, signe de son excitation grandissante et ça me donne encore plus envie de lui faire du bien. Je lui retire le reste de ses vêtements, descends le long de son corps pour finir entre ses cuisses, dans un premier temps la caressant simplement. Je commente l’humidité de son sexe, puis mon doigt entre en elle et le premier gémissement que je lui provoque me tire un sourire. J’aime tellement l’entendre gémir, j’en veux plus et c’est bien pour ça que ma bouche entre en action. Je lape avec une envie non dissimulée son clitoris, mon doigt s’agitant en elle d’une façon lente au début, puis accélérant légèrement. J’entends la respiration de ma belle grimper en flèche, et ça me pousse à y aller un peu plus vite et fort. J’accélère les mouvements de ma langue, suçant son sexe de mes lèvres, tandis qu’un second doigt vient accompagner les mouvements du premier en elle. L’effet attendu arrive quelques minutes plus tard. Les muscles de son intimité se contractent autour de mes doigts, ses gémissements se transforment en cri bien plus bruyant, et ses jambes serrent ma tête tandis que je récolte le résultat de son orgasme de ma langue, léchant encore un peu son entrejambe. Remontant ensuite à ses côtés, je m’affale sur le dos et elle vient s’allonger sur moi, mes bras entourant sa taille d’un geste bien trop naturel. Reprenant nos esprits, je la vois relever la tête et ce qu’elle me demande me fait doucement rire. « Parce qu’on s’est déjà stoppé qu’au premier round ? » Je l’interroge, mes lèvres se déformant dans un sourire amusé. Évidemment que non. Sans attendre sa réponse, ma bouche cherche la sienne pour un baiser langoureux, ma langue se faufilant entre ses lèvres pour retrouver sa copine. Je glisse mes mains de sa taille à ses fesses, les malaxant sensuellement, pendant que ma virilité se redresse contre sa féminité et retrouve toute sa vigueur. Je ne peux d’ailleurs pas m’empêcher de frotter nos deux sexes l’un contre l’autre, me faisant lâcher un râle de plaisir contre sa bouche. « J’ai mis des capotes dans ton tiroir. » Que je déclare entre deux baisers, appuyant sur ses fesses pour que nos deux intimités se frictionnent plus fortement, lui faisant ainsi comprendre qu’il faut une protection maintenant. « Je veux que tu me chevauches, Naleya. » Parce que la voir au-dessus, avoir une vue d’ensemble sur son corps et la voir en transe sur le mien, ça m’excite à un point inimaginable. D’une main, la demoiselle fouille dans son tiroir pour en sortir un étui, le déchirant afin d’en retirer le préservatif et le déroule avec hâte sur mon érection plus que prête pour elle. Je la laisse me placer bien comme il faut et, lorsque nos regards se trouvent à nouveau, je capte que c’est le moment et, lentement, je m’enfonce en elle, lâchant un soupir de soulagement. C’est toujours aussi bon, doux jésus.

Les rôles s’inversent, après qu’elle se soit occupée de lui et lui ait donné son premier orgasme, il prend sa place et à son tour se charge de son plaisir. Elle est déjà complètement trempée par l’excitation qu’elle a ressenti en voyant l’effet que sa fellation lui a provoqué. Ses doigts s’activent en elle, de plus en plus vite, tout comme sa bouche qui la lèche avec ardeur, et elle jouit dans un orgasme bruyant après quelques minutes. C’est posée sur lui qu’elle reprend son souffle quand il revient s’allonger, et elle lâche un soupir lorsqu’il la prend dans ses bras. Elle ne pourrait pas se sentir mieux que maintenant. Son cœur reprend un rythme régulier et, à la question qu’elle pose, il rit. « Parce qu’on s’est déjà stoppé qu’au premier round ? » Il n’a pas tort, c’est un truc qui n’est jamais arrivé. Ils ont toujours bien trop de mal à être rassasiés l’un de l’autre pour que ça arrive si vite, et elle ne va pas s’en plaindre. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, il accapare ses lèvres, sa langue se frayant un chemin entre elles. Ses mains descendent sur ses fesses, les massent, rien que ce geste lui procure bien trop de sensations. Entamant de légers mouvements il frotte son sexe contre le sien, faisant entendre le plaisir qu’il ressent, ça la fait sourire de contentement. « J’ai mis des capotes dans ton tiroir. » Son sourire s’agrandit et elle laisse échapper un petit son rieur. « Tu commences à prendre tes aises dans ma chambre ? » Elle le taquine mais au final, il pourrait prendre ses aises autant qu’il le veut, ça ne la dérangerait pas. Et ça ne l’étonnerait pas spécialement non plus en fait, il avait déjà commencé à le faire le jour où il s’était mis à fouiller dans ses tiroirs, et ils ne couchaient même pas encore ensemble. Le genre sans gêne ce gars. Mais elle oublie vite ces pensées quand il appuie son corps contre lui, leurs sexes se frottant un peu plus intensément. « Je veux que tu me chevauches, Naleya. » Ça l’excite encore plus de l’entendre dire ça et sans perdre une autre seconde elle se penche vers le tiroir pour en sortir un préservatif et lui enfiler. Son membre dans la main elle l’amène vers son intimité, relève les yeux pour les plonger dans ceux d’Anton, et il s’enfonce alors doucement en elle. Un long soupir sort bruyamment d’entre ses lèvres. Puis d’autres, de plus en plus nombreux, de plus en plus rapides, de plus en plus bruyants. Ses mains attrapent celles du tatoué et elle mêle leurs doigts ensemble, resserrant la pression des siens à chaque minute qui passe. Ses ongles finissent par s’enfoncer lentement dans sa peau quand elle accélère le rythme de ses montées et descentes alors que son regard brûlant de plaisir ne quitte pas le sien. Elles sont pourtant rares les personnes qu’elle peut fixer pendant aussi longtemps sans se détourner, mais lui, elle a l’impression qu’elle pourrait le faire durant des heures.

Je lâche un rire pour sa petite remarque, arborant ensuite une petite moue. « Je me suis dit que ça serait plus pratique d’en avoir à disposition. C’est une perte de temps d’aller en piquer dans ma chambre. » Je souris, amusé par cette raison totalement bidon. Enfin non, pas vraiment. Avant, lorsqu’on se trouvait dans sa chambre, on prenait beaucoup plus de temps entre les préliminaires et l’acte en lui-même, parce qu’il fallait que j’aille piocher des capotes dans mes tiroirs. Ce n’était qu’une histoire de quelques minutes gâchées, mais c’était déjà de trop pour nous et notre appétit insatiable l’un de l’autre. Désormais, plus de soucis de ce genre. Ça, c’est la raison officielle. Celle qui est officieuse -et que je ne dirais jamais à voix haute- est que j’aime bien trop l’idée de squatter sa chambre et ses tiroirs. Je prends mes aises, comme elle le dit si bien, et ça se fait d’une façon si naturelle que ça pourrait en être effrayant. Alors que pas du tout et étrangement, c’est ça qui me perturbe le plus. Le fait de ne pas être épouvanté par tout ça. Mais ce n’est pas le moment d’y songer, pas quand nos deux sexes sont en contact, nous excitant mutuellement de plus en plus. D’où l’évocation de la capote se situant dans son tiroir, préservatif qu’elle prend et qu’elle enfile rapidement sur mon sexe. Une fois la protection enfilée et nos regards qui se captent à nouveau, je la pénètre en douceur, soupirant de satisfaction lorsque je m’enfonce en elle. Naleya soupire à son tour, gémissant de plus en plus au fil des mouvements qu’elle entame. Ses mains viennent saisir les miennes, enlaçant nos doigts les uns aux autres et ses ongles s’enfoncent dans ma peau, me faisant grogner. La demoiselle monte et descend sur mon érection, de plus en plus vigoureusement et profondément, sans pour autant lâcher mon regard une seule seconde. « T’es tellement sexy. » Ce soir, cette vision d’elle est tellement excitante. Même si elle n’est pas sexy qu’à cet instant. Elle l’est tout le temps cette femme, sinon elle ne m’aurait pas autant attiré dès les premières secondes. Je ne pense pas pouvoir me passer de ça un jour, c’est trop bon. La cadence s’accélère encore un peu et je râle de plaisir. Je sens que le moment propice arrive. « Je vais bientôt jouir... Viens avec moi, ma belle. » Je me sépare d’une de ses mains pour venir poser mon pouce sur son clitoris, le frictionnant tout en remontant les jambes pour appuyer sur mes pieds et pouvoir bouger le bassin pour aller à la rencontre du sien. Quelques minutes de plus suffissent pour nous amener au bord du précipice et c’est dans une synchronisation parfaite qu’on jouit en même temps, ce nouvel orgasme nous vidant totalement de toutes nos forces. « Tu vas me tuer un jour. » Que je lâche avant de rire légèrement.

« Je me suis dit que ça serait plus pratique d’en avoir à disposition. C’est une perte de temps d’aller en piquer dans ma chambre. » Son sourire amusé prend place sur ses lèvres et elle y répond de la même façon. Evidemment, c’est la raison la plus logique et c’est vrai, c’était du temps perdu inutilement. C’est surement la seule raison plausible d’ailleurs, et il faut vraiment qu’elle arrête de réfléchir à ce genre de trucs, ça n’a pas lieu d’être et encore moins maintenant. « C’est vrai que c’est pratique. » Elle joint les gestes à la parole et en beaucoup moins de temps que d’habitude le préservatif se retrouve enfilé sur son sexe et son sexe en elle. Les mouvements s’accélèrent, elle mêle leurs doigts, enfonce ses ongles dans sa peau quand la cadence augmente encore. « T’es tellement sexy. » Les yeux toujours dans les siens elle se mordille légèrement la lèvre inférieure. Elle aime tellement l’entendre dire ce genre de choses, ça lui donne de la confiance en elle, sans trop savoir pourquoi c’est le cas avec lui et personne d’autre. Mais encore une fois il faut qu’elle arrête de commencer à se prendre à la tête avec des trucs comme ça et elle se penche vers lui pour l’embrasser. Un baiser passionné, sa façon de dire merci pour le compliment, interrompu par ses gémissements qu’elle ne peut pas retenir et qui reprennent de plus belle. « Je vais bientôt jouir... Viens avec moi, ma belle. » Elle s’apprête à répondre pour lui dire qu’elle est au bord de l’orgasme elle aussi, mais elle est coupée dans son élan par le pouce d’Anton qui va la caresser et la puissance des coups de bassins qu’il se met à donner et, à la place de mots, c’est un râle de plaisir un peu plus bruyant qui sort de sa bouche. Suivi de quelques autres, jusqu’à ce qu’elle jouisse, épuisée par l’intensité. « Tu vas me tuer un jour. » Elle le rejoint dans son rire, posant les mains sur son torse pour y prendre appui le temps de calmer un peu son souffle. « Pas avant qu’on en ait marre de coucher ensemble, j’ai pas envie de me passer de ça pour l’instant. » Elle ne peut pas s’en passer pour l’instant, elle est clairement accroc à son corps. Et de plus en plus à tout le reste, mais ça c’est encore trop dur à s’avouer. Se relevant légèrement elle lui retire le préservatif, le lance dans la poubelle et se penche à nouveau sur lui pour aller l’embrasser. « Joyeux Noël. »