So come on inside, you catch a cold Oh, darling the storm will pass when you grow old
Ce que j’ai ressenti il y a quelques secondes n’est plus. Il s’est évaporé à la seconde où mon désir pour elle a grandi. Je suis loin d’écouter mon cœur et ma fichue conscience. J’écoute que mes tripes, qui me supplient de la faire vibrer pour oublier. C’est une bonne combinaison, je trouve. Surtout en l’entendant crier aussi intensément après l’avoir pénétré d’un doigt. J’aime sa façon de respirer, de froncer des sourcils, de mordre sa lèvre à n’en plus pouvoir, à me regarder des étoiles plein les yeux, de sentir sa main me forcer à faire telle chose. J’aime tout à ce moment précis. C’est autant plus jouissif que si je l’avais pénétré de ma queue directement. Je demande si elle me déteste encore, mais c’est en totale contradiction qu’elle me répond. « Oui.. » Son rythme s’accélère, m’obligeant à suivre. Elle veut joindre le paradis, alors pour l’aider à y aller, je soulève doucement l’une de ses cuisses pour venir déposer sa jambe sur la mienne. L’ouverture est plus grande, je m’insère un peu plus. Il nous suffit de quelques caresses supplémentaires pour que toute la pression se relâche. Et elle crie. Elle crie si violemment que ça s’entends dans tout l’habitacle. Je continue des douces caresses alors qu’elle halète, tête à la renverse, ne sachant plus où elle est pendant quelques secondes. Lorsqu’elle revient un peu à elle, sa main sur mon intimité reprend du service. « Je te déteste beaucoup. » Mes lèvres s’étirent en un sourire avant qu’elles ne soient prises d’assaut par sa bouche. Une de mes mains remonte jusqu’à son visage instinctivement. Sans doute pour mieux faire pression et enfoncer un peu mieux ma langue dans sa bouche. Sa main astique ma queue, beaucoup trop rapidement. Si je jouis, je veux le faire en elle. Alors, doucement, ma main rejoins la sienne pour la ralentir : « Pas comme ça… » Je souffle, avant que je me penche vers elle, et qu’en une fraction de seconde la force à venir sur mes genoux. Mes doigts entre son entrejambe déchirent une partie de son collant trop fin – je la remercie mentalement à ne pas s’être trop couverte aujourd’hui – avant de repousser une nouvelle fois sa culotte. Son petit cul levé, elle n’attend pas le feu vert pour s’empaler sur moi. Ce simple contact nous arrache un râle puissant à nous deux. Ses mains se calent autour de mes épaules, ma tête se pose sur sa clavicule qu’elle enferme définitivement. « Vas-y doucement… » Demandais-je pour une fois. D’ordinaire, je suis plutôt du genre à accélérer la cadence, mais pas cette fois. Je veux que ça dure plusieurs longues minutes. M’écoutant, elle ne fait qu’onduler son bassin, dans des mouvements en rond. Mes mains dans son dos l’enlacent définitivement. Je ne saurai dire combien de temps on resta dans cette position, laissant simplement le plaisir monter, mais voyant que la fatigue commençait à se montrer, je relevais la tête, décala mes mains et bascula pour l’allonger sur banquette. L’une de ses jambes coincés entre moi et le siège, l’autre je la déposai sur les sièges de devants pour qu’elle prenne appuie. Me renfonçant complètement en elle, je ne me mis pas en mouvement de suite, préférant laisser le plaisir redescendre pour mieux reprendre. A la place, je l’embrassais une énième fois plaçant mes mains bras de chaque côté de son visage. Lorsque je me mis à bouger, je fis exactement la même chose qu’elle : onduler qu’un petit peu le bassin pour prendre son temps. Ma tête posée dans son cou, j’avoue sans scrupule : « tu me rends fou. »
Cette sensation trop délicieuse l’a happé si vite que Tessa n’a pas su se contrôler. Cri puissant glissant entre ses lèvres, son corps tendu, elle peine à respirer correctement, griffe l’assise sur laquelle ils se trouvent même si elle sait qu’elle ne laissera aucune trace. Il faudrait qu’elle ait plus d’ongles pour ça et que la qualité de cette voiture soit médiocre. Ce n’est pas le cas même si elle s’en moque après l’orgasme qui vient de la saisir et de l’emmener loin, très loin de l’endroit où ils sont enfermés. Tessa, elle aurait aimé que ça dure plus longtemps. Jamais satisfaite, elle redescend rapidement sur terre, un peu trop à son goût. Mais ce n’est pas terminé, surtout pas les connaissant. Souffle court, sa main reprend son activité, caresse plus vite le sexe de Tommy, désireuse de lui apporter autant de plaisir que celui qu’elle vient de ressentir. « Pas comme ça… » Nul besoin d’un dessin pour que la jeune femme comprenne qu’il a envie de venir en elle et non pas dans sa main. Ce n’est certainement pas elle qui va s’y opposer et de toute manière Tommy l’a fait venir sur ses genoux trop rapidement pour qu’elle puisse dire quoi que ce soit. Une touche de brutalité pour leur permettre de s’unir sans totalement se dévêtir, Tessa le fait entrer en elle sans attendre son aval, gémit fortement aux frottement immédiat entre leurs deux intimités. « Vas-y doucement… » Obéissante, elle se contente de petits mouvements circulaires qui, pourtant, sont bien assez pour la faire soupirer d’aise. L’un contre l’autre, elle humecte ses lèvres, laisse sa tête tomber en arrière les quelques fois où une petite vague de plaisir se propage en elle. Mais à être aussi lent, elle fatigue plus rapidement. Si ça leur laisse le temps de profiter, de ne pas atteindre l’extase trop vite, son corps n’aime pas cette lenteur. Basculée sur la banquette, Tommy au-dessus d’elle, Tessa se tend dès qu’il revient en elle, frissonne par la même occasion. Leurs lèvres se retrouvent doucement, moins fougueusement que suite à son orgasme. Ils prennent leur temps, profitent autant que possible et c’est là la meilleure solution pour lui changer les idées. « Tu me rends fou. » Sentiment partagé. Elle aurait dû être plus sage et lui tenir tête, mais elle sait que ça fini toujours de la même façon, qu’ils ont développé leur relation autour du sexe une fois qu’ils ont cédé à la tentation la première fois. Tessa ça lui convient mais par moment elle a la sensation de totalement perdre le contrôle, comme ce soir. Sa jambe glisse de sur le siège. Elle part entourer une partie de la taille du sportif tandis que ses mains remontent vers ses cheveux qu’elle tire délicatement. Elle ne répond pas, juge que les actes valent plus que des paroles, particulièrement dans un moment pareil. Le forçant à relever la tête, elle s’empare de sa bouche, de sa langue, et laisse son bassin venir à la rencontre du sien plus rapidement. Sa patience s’écroule comme un château de cartes. Elle veut plus et elle le veut maintenant. Une main toujours dans ses cheveux, l’autre s’accroche à la portière derrière elle qu’elle serre un peu plus à mesure qu’elle perd pied.
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Bordel que c’est bon ! Ça l’est toujours avec elle, c’est la seule avec qui je ne mets aucune protection. De une, parce qu’elle est stérile. De deux, parce que j’ai une parfaite confiance de ce côté-là. Si elle pouvait en douter de mon côté, je lui ai répété milles fois que je porte, toujours – genre toujours – un préservatif. C’est ma règle d’or. Je ne veux pas d’un gamin supplémentaire sur le dos d’une inconnue. J’ai assez donné avec Lisa, ça m’a suffi. Voilà pourquoi Tessa est parfaite pour moi. Et je dois avouer, que son corps épouse parfaitement le mien. A chaque rencontre, c’est comme si on se redécouvrait une nouvelle fois. Intensément. C’est sans doute pour ça que je n’arrive pas à me laisser d’elle et de son corps. D’ordinaire, je me lasse des filles. J’ai quelques régulières mais Tessa est de loin ma préférée. Elle peut appeler, j’accourrais toujours vers elle. Alors ouai, elle me rend fou. Littéralement. Son corps. Ses gémissements. Ses baisers. Ses caresses. Ses gestes. La manière dont elle me révèle vouloir plus, toujours plus. Elle se cale un peu mieux, jambe relevée sur mes hanches pour me donner plus accès. Ses mains glissent dans mes cheveux, les tirent pour me forcer à relever la tête ; elle m’embrasse avec rage et passion. Désirer prendre son pied est une chose, mais avec la Péruvienne, c’est encore plus intense. Ce baiser, il vient de ses tripes, et j’adore ça. Je grogne lorsqu’elle me mord l’une de mes lèvres, son bassin venant maintenant à l’encontre de son bassin. Notre patience arrive à son terme, le plaisir est au porte pour nous deux, et dans ses yeux je peux lire l’exact certitude qu’elle veut y arriver au plus vite. Ses mains agrippent la portière, alors que je me redresse un petit peu, pour avoir plus de prise. Une main contre la vitre, une autre tenant ses hanches, j’accélère le mouvement, tout en venant chercher ses lèvres. Nous n’avons pas besoin de parler, cette fois-ci. Normalement, j’aime toujours pimenter nos parties de jambe en l’air avec des propos crues et perverses. Elle aime ça, elle en redemande. Mais pas cette fois, je veux juste pouvoir lui faire l’amour sans quitter ses douces lèvres. J’ai déjà beaucoup trop exprimés mes pensées. Comme un miroir, mes mouvements sont plus puissants à mesure que mes baisers deviennent plus intenses. On est tous les deux haletants, gémissant maintenant sans nous cacher quand l’orgasme nous frappe en même temps. Elle crie, je laisse un long râle sortir de ma bouche. Elle se raccroche à moi, à mon corps, tire sur mes vêtements pour tenter de se contenir, mais la sentir entièrement resserrée contre moi me fait perdre pied tout autant. Moi, je ne peux m’empêcher de laisser mes lèvres embrasser tout ce qu’elles trouvent. Lorsque l’effervescence retombe, mon corps pèse une tonne. J’ai du mal à ne pas retomber sur elle, mais ses mains massant ma nuque et mes cheveux sont trop tentatrices. Je m’allonge sur elle, ma tête enfouie de nouveau dans son cou. C’est à bout de souffle que je finis par briser le silence : « J’ai beaucoup trop chaud, maintenant. » Ce qui m’arrache un franc rire.
Plus ça devient intense et moins Tessa parvient à respirer convenablement. Avec les vêtements qu’elle porte encore, elle a trop chaud, un comble avec la tempête de neige qui fait rage à l’extérieur. Le chauffage tourne toujours dans la voiture et la jeune femme ne tarde pas à être en sueur. Si elle l’est à chaque fois qu’ils cèdent l’un à l’autre, c’est pire encore maintenant. Mais Tessa ne s’en plaint pas, elle est trop focalisée sur leur plaisir mutuel pour penser à ça. Et elle approche déjà dangereusement de l’extase, saisit la porte derrière elle dans l’espoir d’extérioriser tout ce qui se bouscule en elle avec sa prise. Ça ne sert à rien, mais ça l’aide néanmoins à ne pas se cogner dès que les mouvements de bassin de Tommy deviennent plus forts. La seule chose qui vient briser le silence dans la voiture – hormis la musique qui tourne toujours en fond – ce sont leurs gémissements, l’expression même du plaisir qu’ils prennent ensemble. Ils ne se cachent pas, ne se retiennent pas. Pas besoin, ils savent déjà très bien ce qu’ils ressentent à chaque fois qu’ils couchent ensemble. Enfin elle craque pour la seconde fois. Emprisonnant l’Américain avec ses jambes, se resserrant autour de lui, son cœur manque quelques battements. Une explosion de sensations parfaites qui lui coupe le souffle, fait cogner son sang contre ses tempes, l’assourdit le temps que l’orgasme passe et qu’elle se détende, Tommy retombant sur elle. Tessa, il lui faut quelques secondes de plus pour revenir totalement à elle. Ses mains, elles, se sont automatiquement mises à caresser sa nuque et ses cheveux alors qu’il pèse de tout son poids sur elle. « J’ai beaucoup trop chaud, maintenant. » Elle rit aussi mais ne bouge pas pour autant. « Je peux sentir ça, tu irradies Tommy Matthews. » Mais le froid va vite revenir, elle le sait. Une fois les effets de leurs ébats passés, il va venir les ronger doucement mais sûrement, leur rappeler également leur situation. Pour l’instant, elle n’y pense pas, trop concentrée sur les caresses de ses cheveux. « Tu me dois une paire de collants. » Souffle-t-elle sans le penser. Elle s’en fout. Même si elle est loin – très loin – de rouler sur l’or, Tessa peut s’en acheter elle-même. Toutefois le taquiner là-dessus était trop tentant. « C’était la première fois. » Reprend la brune. « Dans ta voiture je veux dire. Je n’arrive pas à croire qu’on l’a pas fait ici avant. » Il faut dire que jusqu’à maintenant ils ont toujours eu le temps ou l’occasion de se retrouver l’un chez l’autre, ce qui ne change pas qu’elle est étonnée de le réaliser.
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Leur chaleur corporelle, l’effort qu’ils viennent de produire, leurs vêtements encore sur le dos, le chauffage qui tourne à fond…il fait chaud ! Horriblement chaud. Je suis littéralement en sueur, ce qui risque d’avoir un effet contraire lorsque le froid nous aura rattrapés. Mais je n’ose pas y penser, pour le moment. Seul cette sensation de bien-être qui m’envahie toujours après nos ébats. J’aime la proximité de nos corps, ces douces caresses, mais surtout j’adore ne pas être pressé de revenir à la réalité. Toujours en elle, je n’ose pas bouger. Je suis bien trop bien dans cette position, même si mon poids commence forcément à peser sur elle. « Je peux sentir ça, tu irradies Tommy Matthews. » Je souris, lèvre collés à sa peau chaude. « Pas de Grant, cette fois-ci ? » Référence à la dernière fois qu’elle m’avait promis que si elle avait un souci d’argent, elle viendrait. J’avais été surpris, mais ça m’amuse de la taquiner une nouvelle fois. J’embrasse sa mâchoire avant d’ajouter aussi : « T’as tout autant la peau chaude, Theresa Jessamine Goldstein. » Moi aussi, je connaissais son nom entier ; faut croire qu’on tenait tous deux à connaître les détails de l’autre. Je me relève sur mes bras, cherchant son visage : « Moi aussi, j’ai des moyens de pression. » Mes lèvres s’étirent à la seconde, d’une manière malicieuse. Un parfait écho à notre ancienne conversation, qui je trouve, est parfaite à ce moment précis. « Tu me dois une paire de collants. » J’hausse les épaules, avant que ma main vienne chasser quelques mèches collées à son front : « Je peux t’en acheter des centaines si c’est pour les trouer à chaque fois. » Y’en aura bien d’autres, je le sais. Parce qu’on arrive jamais à se contrôler pleinement. Parfois, on a juste besoin d’expulser ce désir, cette pulsion. Alors on va au plus rapide, au plus simple. Donc oui, si je devais lui abîmer de nouveaux collants simplement pour la posséder plus vite, je n’hésiterai pas. « C’était la première fois. Dans ta voiture, je veux dire. Je n’arrive pas à croire qu’on l’a pas fait ici avant. » Là, je me mets à rire doucement, ce qui envoie des vibrations à nos intimités encore imbriquées et sensibles. « Et j’ai adoré ça. » Mes lèvres se déposent rapidement sur les siennes. Faire l’amour à Tessa, c’est déjà intense. On y ajoute un endroit confinée, ma voiture préférée, et la possibilité d’être épié, et c’est un mélange parfait. « On recommencera » ajoutais-je simplement en caressant sa joue. « Et j’ai le parfait endroit pour ça » A quelques kilomètres de New York, une vie imprenable de sa skyline, de l’océan et d’un magnifique coucher de soleil.
« Pas de Grant, cette fois-ci ? » Secouant doucement sa tête, ses lèvres s’étirent tendrement. Non, ça sera juste Tommy Matthews pour aujourd’hui. C’est son moyen de pression, si elle l’utilise sans arrêt ça n’aura plus le même effet. Elle n’est pas d’humeur assez taquine pour l’appeler Grant en plus de ça. Peut-être s’il la cherche un peu trop plus tard dans la soirée. « T’as tout autant la peau chaude, Theresa Jessamine Goldstein. » Son regard pourtant très clair prend une teinte plus sombre en l’entendant l’appeler par son prénom. Qu’il utilise le second n’est pas un souci, en revanche elle a toujours autant de mal à entendre quelqu’un l’appeler Theresa. La version officielle : elle ne supporte pas son prénom. La version officieuse : seule sa mère l’appelait ainsi, entendre quelqu’un le faire à sa place ça lui fait mal. Mais cette lueur sombre dans son regard disparaît aussi vite qu’elle est arrivée. Elle ne s’est pas assez confiée sur sa mère, son passé avant sa mort, pour que Tommy le sache. Rien que pour ça, Tessa est incapable de lui en vouloir. Sans compter que c’est de bonne guerre. « Moi aussi, j’ai des moyens de pression. », « Je vois ça. Monsieur sait bien se renseigner visiblement. » Le fait qu’il ait cherché à savoir ce détail aide à chasser le sentiment de détresse que la brune a ressenti en l’entendant l’appeler par son prénom. Ça l’a fait même sourire alors que son regard s’accroche à celui de Tommy désormais en appuie sur ses avant-bras. « Je peux t’en acheter des centaines si c’est pour les trouer à chaque fois. » Son rire résonne une fois encore dans la voiture. Ce type n’est pas croyable et elle ne peut même pas dire que ça la dérangerait, il saurait que c’est faux. « Tu sais que tu peux aussi le retirer. D’accord faut s’occuper des chaussures avant mais ça coûte moins cher. » Tessa sait que ce ne sont pas des collants qui vont le ruiner, mais tout de même … s’il peut faire un des économies ce n’est pas plus mal, si ? « Et j’ai adoré ça. On recommencera. Et j’ai le parfait endroit pour ça » Faisant glisser ses mains sur ses épaules, elle le pousse, lui fait comprendre de s’asseoir et elle va s’installer sur lui aussitôt. « Ça ne m’étonne même pas que tu prévois autant à l’avance. » C’est presque comme si son travail déteignait sur sa vie de tous les jours, toujours calculer ses coups à l’avance. Elle a déjà vu ça chez plusieurs joueurs et elle sait que c’est ce qui fait d’eux les meilleurs. « Tu veux toujours qu’on essaye de sortir d’ici ? » Ose-t-elle demander, ses doigts glissant sur sa chemise fermée. S’il lui occupe l’esprit comme ils viennent de le faire, elle comprendrait qu’il n’en ait pas envie, malheureusement ils ne pourront pas tenir éternellement et tôt ou tard, la réalité va les rattraper. Elle est déjà en train de le faire avec Tessa qui dans un simple regard lui fait comprendre qu’elle se souvient déjà un peu trop de leur situation et qu’elle n’aurait rien contre l’idée qu’ils voient s’ils peuvent aller se mettre en sécurité ailleurs.
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Je suis plutôt fière de pouvoir lui sortir tous ces prénoms, même si je sais qu’elle déteste Theresa. Je n’ai aucune idée du pourquoi, je me suis toujours dis que si elle aimerait me le dire, elle se confiera. Mais elle ne l’a jamais fait. De toute façon, Tessa lui va dix milles fois mieux que Theresa. C’est plus sexy, plus court, plus intense. « Je vois ça. Monsieur sait bien se renseigner visiblement. » « Eh, j’ai plus d’une flèche à mon arc. » En vrai, j’avais surtout Wyatt pour m’aider là-dessus. Il m’avait filé ce petit coup de main, en échange d’une soirée réservée à la Villa pour lui et Cassie. J’avais plus accepté pour lui que pour avoir le nom complet de Tessa, même si la demande venait de moi. « Tu sais que tu peux aussi le retirer. D’accord faut s’occuper des chaussures avant mais ça coûte moins chers »« Ça mettrai trop de temps » Ceci est mon seul argument. Mon seul argument contre ces paroles censées. Mais parfois la fin justifie les moyens. Je ne réfléchis très peu quand je suis sur le point de vider mes couilles. Avec n’importe quelle file. C’est un besoin à satisfaire. Mais quand j’y ajoute Tessa à l’équation, c’est encore pire. « De toute manière, je serai capable de réserver un jet privé simplement pour qu’on puisse s’envoyer en l’air comme on veut. Alors des collants… » Vu comme ça, je me fichais littéralement d’une paire de collants qui coutait 5$. J’étais réputé pour être dans la démesure ; j’étais bien capable de louer un jet privé juste pour une envie spécifique. Elle avait juste qu’à me le dire pour que je me lance tête la première dans ces idées. Ses mains me repoussent doucement, signant le feu vert pour me redresser et me séparer d’elle rapidement. Alors qu’elle se rhabille, j’en fais de même tout en me confiant : « Ca ne m’étonne même pas que tu prévois autant à l’avance. »« Défaut professionnel ! » J’aime ça. Prévoir à l’avance, même si je suis d’une grande impulsivité. C’est un peu contradictoire à vrai dire. Pourtant, depuis que je joue au football, j’ai appris à lire entre les lignes, à toujours anticiper et à voir à travers mes adversaires. Dans la vie c’est un peu pareil. Ca m’évite de faire des erreurs, des erreurs grosses comme Lisa à vrai dire. « Tu veux toujours qu’on essaye de sortir d’ici ? » Remontant la fermeture éclair de mon jean, je finis par la regarder. Son regard était redevenu songeur, inquiet. La réalité venait de nous rattraper, trop vite selon moi. « Du parking du moins. On sera plus au chaud dans les étages. Dehors… » Je détourne la tête pour apercevoir par des petites fenêtres que la tempête fait toujours rage. « C’est trop dangereux » Je me penche en avant, à travers les sièges avant pour couper le moteur et récupérer mes clés. « Allez viens » Je lui tends une main pour lui faire comprendre que je ne compte pas la lâcher d’une semelle. Elle a juste besoin de la saisir.
« Ça mettrai trop de temps » Elle rit d’autant plus. Cet homme est irrécupérable, vraiment. Même si elle n’est pas étonnée de sa réponse, qu’elle s’y attendait, Tessa en rit. C’est plus fort qu’elle. Elle connaît son impatience, très similaire à la sienne lorsque l’envie prend le dessus, ce qui ne l’empêche pas d’être amusée par sa réaction. « T’es vraiment pas patient comme garçon. » Dit-elle en prenant un petit air exaspéré. La vérité c’est que c’est très plaisant, surtout lorsque c’est elle qui cause son impatience. C’est flatteur et n’importe qu’elle femme rêvant de lui le serait. Tessa a tout bonnement la chance de pouvoir bénéficier de son impatience et elle est trop fière pour admettre que ça lui plait. « De toute manière, je serai capable de réserver un jet privé simplement pour qu’on puisse s’envoyer en l’air comme on veut. Alors des collants… », « Pas du tout dans l’excès. Tu m’expliques pourquoi tu dois te taper un avion bondé de monde alors que tu pourrais avoir un jet ? Ça doit être nettement plus agréable. » En tout cas, elle donnerait beaucoup pour avoir cet avantage. A chaque fois que l’équipe part à une compétition, qu’elle prend l’avion, elle doit supporter un bébé qui pleure. A croire que c’est une obligation. Chaque vol, Tessa peut être certaine d’y avoir le droit et donc d’oublier tout espoir de dormir. Un jet, ça lui éviterait ça et la fatigue. « Défaut professionnel ! », « Ça a son charme. » Et puisqu’elle connaît ça, ça ne la dérange pas. Ça lui évite d’être celle qui doit prévoir. Elle sait faire, elle est même douée pour ça, mais si elle peut compter sur quelqu’un d’autre ce n’est pas de refus. Même dès qu’il est question de sexe et elle sait que Tommy regorge d’idées. Parfois, elle va jusqu’à se demander où il va les chercher. « Du parking du moins. On sera plus au chaud dans les étages. Dehors… C’est trop dangereux » Le regard de la brune suit celui du sportif et elle retient un tremblement. C’est une apocalypse gelée dehors et elle espère que ses proches sont en sécurité. Il faut qu’elle les appelle dès qu’elle aura du signal, qu’elle s’assure que tout va bien de leur côté même si, pour le moment, il faudrait qu’eux se mettent à l’abri et au chaud. Rhabillée, elle resserre les pans de son manteau contre elle alors que Tommy coupe le contact et récupère ses clés. « Allez viens » Sa main dans celle du blond, ils sortent de la voiture, reprennent la direction de l’escalier de secours. « On essaye à deux ? J’ai pas vraiment pensé à te le proposer tout à l’heure. » Elle était trop occupée à paniquer. Mais peut-être qu’à eux deux ils pourront débloquer la porte et remonter s’abriter à dans les vestiaires, seul endroit qui n’a pas d’immenses fenêtres.
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 13:17#
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« T’es vraiment pas patient comme garçon. » Jamais. C’est l’un de mes plus gros défauts. Attendre, ça me fait chier. Si j’ai besoin de quelque chose, je préfère l’avoir de suite, ou tout faire pour l’avoir maintenant. Surtout quand il s’agit de sexe et de Tessa. Autant vous dire que ma patience est inexistante. « Eh, tu devrais te sentir flattée que je sois aussi faible te concernant. » répondis-je simplement pour la taquiner. Avec d’autres, je suis peut-être un peu plus patient, Mazikeen par exemple, je sais qu’elle finira par céder mais je la mijote un peu plus chaque jour. Tessa, c’est impossible. « Pas du tout dans l’excès. Tu m’expliques pourquoi tu dois te taper un avion bondé de monde alors que tu pourrais avoir un jet ? Ça doit être nettement plus agréable. » Elle a raison, c’est nettement plus agréable, mais je préfère quand même être dans un avion blindé. « Parce que 10h d’avion tout seul, c’est chiant. Que je voyage toujours en classe VIP, et que des rencontres dans ce cercle, elles ne peuvent qu’être bénéfique » Voyager avec des gens bien placés, ça peut vous ouvrir des opportunités. Alors, pourquoi s’en priver ? Encore une façon de lui montrer que je calcule à peu près tout autour de moi, un défaut professionnel, ouaip. « Ça a son charme. »« Ah ouai ? » dis-je d’une manière malicieuse, comme pour essayer de comprendre ce qu’elle aime autant dans le fait que je prévois tout. Voiture éteinte, c’est main dans la main qu’on sort de la voiture et qu’on s’aventure une nouvelle fois vers l’escalier de secours. « On essaye à deux ? J’ai pas vraiment pensé à te le proposer tout à l’heure » Je secoue la tête « C’est inutile. Une porte coupe-feu marche avec l’électricité. En cas de coupure, si c’est lié à un incendie, elle se referme toujours » Pourquoi je sais ça ? J’en ai aucune idée, j’ai dû le lire quelque part. « Essayons de voir s’il n’y a pas une autre issu » Le parking était bien grand, sur plusieurs étages. Ce n’était pas le seul escalier. « Ca va ? » osais-je demander en l’embarquant vers un couloir qu’on n’avait pas exploré. A la pression de sa main, j’aurai parié que ce n’était pas très le cas, mais elle prenait sur elle pour ne pas retomber dans la panique. Passant devant une porte réservée au personnel, je l’arrête pour l’essayer. Elle semble déverrouiller. Ça nous emmène dans un long couloir. Il y avait forcément quelque chose derrière. « On tente ? » Le stade était immense, c’était un labyrinthe. Mais peut-être qu’au bout, ça allait nous amener à un escalier ou quelque chose qui puisse nous ramener vers les étages supérieurs.
« Eh, tu devrais te sentir flattée que je sois aussi faible te concernant. » Et au large sourire qu’elle lui offre Tessa lui fait comprendre l’être. De toute manière, elle est flattée qu’un type comme Tommy s’intéresse à une fille comme elle. Il peut avoir toutes les femmes qu’il désire, en profite autant que possible, et pourtant il assure que c’est elle qui le rend faible. Forcément, elle est fière la jeune femme. Son sourire suffira comme réponse, elle ne compte pas lui faire l’honneur de l’admettre de vive voix. « Parce que 10h d’avion tout seul, c’est chiant. Que je voyage toujours en classe VIP, et que des rencontres dans ce cercle, elles ne peuvent qu’être bénéfique », « C’est pas faux même si je reste sur l’idée que je préfère dix heures seule plutôt que dix heures avec un bébé qui hurle. Je tiens à mon sommeil. » Si elle râle de temps en temps – plus pour la forme que parce qu’elle est vraiment agacée – pour ce qui est de ses heures de sommeil elle est sérieuse. Tessa ne dort pas énormément, pas avec un agenda aussi bondé que le sien, alors dès qu’elle peut se reposer elle n’hésite pas. Avant une compétition elle ne demande que ça mais en a rarement l’occasion. Un jet privé, elle serait totalement pour même si elle doit être la seule à l’occuper – sans compter le personnel, évidemment. « Ah ouai ? » Amusée, elle fronce doucement son nez avant de répondre : « Ne me regarde pas comme ça, je te fais déjà une fleur avec ce compliment, pousse pas trop. » Tessa ne voudrait pas que son égo gonfle de trop. Les deux orgasmes qui lui a offert suffisent à exprimer combien cet homme lui fait de l’effets, qu’il n’en demande pas trop non plus. Sortis de la voiture, la porte coupe-feu rejointe, la brune propose de tenter de l’ouvrir à deux. De toute manière, elle ne réfléchit pas tant que ça. Du moment qu’ils peuvent remonter à la surface, elle serait capable de n’importe quoi. « C’est inutile. Une porte coupe-feu marche avec l’électricité. En cas de coupure, si c’est lié à un incendie, elle se referme toujours. Essayons de voir s’il n’y a pas une autre issu. Ca va ? » Son regard levé vers lui, elle serre doucement sa main autant pour y trouver du réconfort que pour le rassurer. « Je tiens le coup. » Assure-t-elle. Puis en silence, elle le suit jusqu’à une porte de service. Trop préoccupés tout à l’heure, ils n’ont pas cherché à trouver d’autres issues, maintenant elle espère simplement que ça ne serait pas un cul-de-sac. « On tente ? » Tessa regarde le long couloir plongé dans le noir qui lui donne froid dans le dos. « On n’a pas vraiment le choix. » Et ça ne peut pas être pire que rester dans le parking. Alors elle fouille dans la poche de son manteau, sort son smartphone et allume la lampe torche. « Après tout ça je vais me prélasser des heures sous une douche chaude et tant pis sur mes colocs me tuent. » Elle a tellement froid que cette douche chaude l’a fait déjà rêver. Mais avant toute chose il faut sortir de là et c’est en serrant à la fois la main de Tommy et son portable qu’elle entre dans le couloir.
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