Parfois on préfère le passé... (Ji-ae/Nolwen)

Souvenir d'un été passé :

On se regardait dans le blanc des yeux, tout semblait parfait. J’allais gagner ma parole cette fois-ci je la laisserais pas m’avoir… Tout est calme autour de nous, nos regards sont collé l’un à l’autre jusqu’à ce qu’une des deux fasse la première erreur, jusqu’à ce qu’une d’entre nous deux cède la place à l’autre… Ça doit bien faire cinq bonnes minutes qu’on est là à se regarder mais, je sens une faille elle va cédé ! J’ai mon coeur qui tambourine dans ma cage thoracique, je vais enfin y arriver. Puis finalement… Elle craque ! Elle craque enfin et cligne des yeux, je lève les bras en l’air et je gueule comme une idiote : « Je t’ai enfin gagné ma vieille, je prends la place de winneuse du jeu “ferme pas les yeux” Tu devras dire que je suis ta reine pendant une semaine et je vais adoré ça, mouhaha ! » Je ris encore plus fort et je lui saute dessus pour qu’elle ne cesse sa bouille de toute triste, je la chatouille et on s’en va enfin dans un des nombreux fou rire qu’on partage. Je m’amusais tellement avec elle, j’en perdais la notion du temps et j’avais pas envie de voir mes autres amies, elle, elle me suffisait amplement.

À ce moment là je me doutait vraiment pas qu’on finirait comme ça, qu’on pourrait plus se blairer, qu’on finirait par détesté ces moments passé à deux, qu’on penserait à toute la tristesse que ces bons moment nous apporte aujourd’hui. Je l’observe là, en face de moi et je mordille ma lèvre. Je ne sais pas comment réagir en fait, je suis là dans ce café face à cette fille qui a partager tant de ma vie. Elle qui m’a rejeté autant que j’ai pu l’envoyer balader. Cette femme qui a su tant de moi mais qui m’a aussi totalement changé. Je ne suis plus la jeune femme qu’elle à connu et d’ailleurs je ne veux plus qu’elle sache quoi que ce soit de moi. Tout autant que je ne veux plus rien savoir d’elle, pourtant on a vécus les mêmes choses, on connait les blessures de l’autre on sait par quoi nous sommes passé par le passé. On partage la même souffrance, celle d’avoir perdu nos parents et d’être seule dans ce monde où tout nous éloigne les uns des autres, finalement comme présentement. Je soupire un long coup et buvant une gorgé de mon café, je lance le sujet. « Qu’est-ce que tu fais ici Ji-ae ? Est-ce que tu t’es trompé d’adresse pour te retrouvé dans le même café que moi et au même moment ? » Je lève les yeux au ciel en signe de provocation.

Souvenir de la rencontre, point de vus de Nolwen :

Je devais vraiment allé à ce rendez-vous. Cet article serait celui qui pourrait lancé ma carrière de rédactrice et j’aimais bien trop ce job pour le perdre, alors j’avais proposé de l’argent à celui ou celle qui viendrait me rencontrer pour parler des orphelin. Je l’était et je savais pertinemment que ce n’était pas une choses facile que d’en parler, si ça l'avait été je crois que je l’aurais fait de moi-même, exposant mon histoire, mais j’en avais pas la force alors je souhaite trouver quelqu'un qui l'aurait cette force-là. Je soupirais un coup avant d'entrer dans le café et de prendre place dans l’un des box, de suite une jeune femme viens prendre ma commande et je sors mon carnet de note. J’attends tout en notant des question pertinente qui nous amènerait à demandé que l’essentiel du sujet. Soudain, une jeune femme s’approche et elle s’installe, elle savait à quoi je ressemble, ou alors j’avais la dégaine d’une rédactrice. Je la regardait et je lui faisait un sourire histoire de la mettre à l’aise : « Salut, moi c’est Nolwen Coopers. Merci d’être venue jusqu'ici aujourd'hui. »


Alors elle était en face de moi, après ces quelque mois sans la voir je pouvais déjà remarqué des changements sur elle, comme elle pouvait sans doute voir les nombreux miens. Je soufflait sur mon café après ma réflexion acerbe, mais sachez qu’elle n’en perd pas une miette puisqu’elle répond de suite qu’elle souhaitait clairement pas me revoir après tout ce temps. Un sourire en coin se pose sur mes lèvres et je l’observe de haut en bas. J’essaie d’être forte et intimidante aussi qu’on ne se le cache pas, c’est surtout qu’elle ne voit pas mes failles en cet instant. « Après tout tu as raison, c’est mieux de venir boire un café ici plutôt que le jus de chaussette que tu nous servait à un moment… » Okay c’est pas cool parce qu’elle à pas le même mode de vie que le mien et je devrais pas l’attaquer de cette manière mais j’avoue que tous les moyens sont bon pour qu’elle comprenne qu’elle m’a blesser plus que n’importe qui d’autre. Je boit encore mon café et je reste planté devant comme pour l’empêcher de passer alors que ce n’est pas le cas. Je l’observe simplement, ce sera sans doute à celle qui lancera la bagarre cette fois.

Je voyais dans son regards, j’avais touché une corde sensible. J’avais pas été cool sur le coup puisque je prenais sa situation financière en proie, je voulais qu’elle soit blessé comme elle m’avait blessé, après tout j’étais pas la seule en faute dans toute notre histoire. Elle prenais ma remarque en plein et je voyais qu’elle se retenait de faire des gestes déplacé. Je souriait en coin et je l’observait faire, elle croisait ses bras sur sa poitrine. Je buvais mon café dans le plus grands des calmes quand elle reprends en me disant qu’elle a tellement avalé mes mensonges ses derniers mois que plus rien ne peut l’atteindre plus que ça. Je pouffe de rire telle une hyène et c’était le cas. Franchement je pouvais pas prendr ça au sérieux c’était trop petit pour que ça me blesse vraiment. « Chérie, t’a rien de mieux que ça ? Mes mensonges ? On en parle des tiens ? Je sais que t’aime pas qu’on parle de ta situation mais tes amis ils savent au moins qui tu est vraiment ? » Encore une fois je l’attaque comme si rien de tout ça ne me touchait vraiment. Alors qu’en moi, mon coeur battait la chamade, je voulais pas attaquer les gens, même si j’avais un sale caractère j’était pas du genre à être méchante, en tout cas j’essayais de pas l’être, pourtant je faisait le contraire de ces mots. Je soufflais un bon coup et je l’observais de haut en bas en regardant sa tenue du jour, est-ce que j’allais vraiment parlé du fait que ses fringues étaient pourris, ou bien est-ce que j’allais taire ces pensées et les gardait pour moi ? Je choisissait la deuxième option en souriant en coin, elle allait surement comprendre mes pensées. « Dis moi juste, pourquoi est-ce que tu m’attaque de cette manière alors que je suis simplement venue me chercher un café, est-ce que je te manque à ce point ? » Sourire arrogant sur le visage je finis mon café et j’entreprends de jeté le gobelet à la poubelle derrière elle. Faisait exprès de prendre mon temps, j’attends de voir ce qu’elle pourrait être capable de faire dans ce café bondé de monde à cet heure.

Je l’observais comme je l’avais toujours fait avec elle. Dès la première fois où je l’avais rencontré j’avais su qu’elle ferait partie de ma vie mais encore une fois je ne pensais pas qu’elle se ferait si méchante à mon égard. Elle me parle, me dis que je rappelle souvent sa situation mais que grâce à elle j’avais faits de la thune. Je souris en coins ouvrant mon sac, sortant deux trois billets les plaçant dans sa paume de main. « Si c’est donc ça qui te prends tant la tête, je te les donne ses sous, j’en ai pas vraiment l’utilité, avec tout mes articles je m’en ferais largement plus que ça si tu veux mon avis parce qu’au fond c’était pas mon meilleur article celui que j’ai fait sur toi et ta vie. » Misérable, voilà comment je me sentais en cet instant parce que je n'étais pas comme ça et qu’au fond je me rendait comme ça pour ne pas qu’elle comprenne qu’au fond elle me manquait. Je mordais ma lèvre presque de rage quand elle reprends presque en disant que j’était pas capable de garder les gens que j’aime proche de moi. Je l’observe encore plus en colère envers moi que vers elle, parce que c’est moi qui le lui ai raconté, j’use de sa situation contre elle et elle me le rends surtout quand on sait les choses dont il est question. Je suis celle qui à provoquer l’accident qui m’a fait perdre mes parents, et elle le sait. Je le lui avais raconté quand elle était passé de clients à amie proche, voir trop proche. Au final, faut voir ce que ça m’as rapporter. Je souris, amère : « Wow, bravo, j’use de ta situation contre toi, et toi tu use de l’accident de mes parents contre moi, faut croire qu’au fond t’es vraiment pas la gentille fille que tu essaie d’être, faut croire que ta besoin de ça pour rester le misérable personne, excentrique que tu es. Ji-Ae, tu est forte faut l’avouer parce que j’ai peut-être parlé de ta situation financière mais je n’ai pas parlé de la mort de tes parents moi. Je prends les devant pour ne pas souffrir c’est vrais, mais faut croire que je sais pourquoi je fais ça quand on voit comment tu agis présentement. » Je souris une fois encore pour ne pas montrer mes émotions et je passe prêt d’elle comme pour me préparer à partir…

Je suis cloué sur place, je suis perdu. On se dit tellement de choses méchantes que j’en oublierais presque mon humanité. J’ai tellement souffert par sa faute que mon seul repli a été de la blessé aussi… Tout comme elle finalement, elle m’a dit des choses méchante et horrible pour se protéger. C’est la nature humaine finalement. Je la regarde et je suis prête à lui sauter dessus si elle en place une autre avant même de comprendre qu’on est plus toutes seule, comme depuis le début finalement. Je me reprends essayant d’avoir de bonnes manière à nouveau mais alors que je tourne la tête je m'aperçois qu’on est la distractions des gens présent dans le café. Sa m’étonne même que le patron ne soit pas venus nous demander de partir du café tant on faisait du bruit. Le silence m'envahit d’ailleurs en ce moment. Je regarde mon amie de toujours Élan, nous observé tour à tour et elle nous salue. J’en rougis presque de honte et je replace l’une des mèches de cheveux derrière mon oreille, comme si de rien n’était. Je mordille ma lèvre et je regarde Elan. « Salut ma belle, faut croire qu’aujourd’hui on passera pas inaperçus hein… » Douce remarque après l’engueulade que j’ai eu avec l’autre fille juste avant. Je ne veux même plus la regarder tellement je sent encore la tension entre nous. C’est électrique et faudrait qu’une seule remarque venant de ça part avant que je ne lui saute dessus pour lui arracher les cheveux.

Je suis nerveuse comme jamais, j’avais jamais été jusque là avec les personnes qui ne faisait plus partie de ma vie, je suis du genre à me battre mais dès que je peux m’en passer je le fais, après tout ça m'amènerait à quoi au final. Je souffle un bon coup et je regarde Elan. « Bon, on y va où bien on fait du camping en plein milieu de ce café, je pensais qu’on allait faire les magasins nous. À moins que tu ne l’ai invitée elle aussi, au quel cas je rentrerais chez moi de suite… » Autant dire les choses telles que je les penses non ? Parce que bon faire du shopping avec la fille que j’ai failli étripé pas plus tard qu’une heure avant ça le fait moyen quand même… Je plonge par ailleurs mon regard dans celui de mon ennemie du jour et je lui fait comprendre en un regard qu'elle n'est pas et n'a pas été la bienvenue aujourd'hui, maintenant j'aimerais passé à autre choses et si elle n'était pas là ça nous ferais des vacances. « Tu voulais venir peut être ? Parce que tu n'est clairement pas la bienvenue là... » Je croise les bras sur ma poitrine en l'observant.