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 Glad I have never felt that important, it does complicate life

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Anonymous
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Invité a posté ce message Lun 29 Juil 2019 - 2:51 #

Glad I have never felt that important,
it does complicate life.

7 Octobre ft. @Rohan L. Danvers-Merritt

Glad I have never felt that important, it does complicate life  Ab7d0610Glad I have never felt that important, it does complicate life  Jaypar10Glad I have never felt that important, it does complicate life  Articl17


Lundi, journée haïe par beaucoup, et surtout par lui. Chaque semaine débutait de la même façon : un réveil criait à son propriétaire qu'il fallait, en quelques minutes, décuver de la veille, et ce peu importait le nombre de verres qu'il avait vidés. La plupart du temps, il grognait, tentait même de cacher ses tympans en enlaçant les deux oreillers de part et d'autre de sa tête. D'ailleurs, cette dernière souffrait toujours d'un fond de mal de crâne qui ne s'estompait jamais avant les onze heures, soit deux heures après le début d'une longue suite de travaux. Il mettait du temps à bien vouloir ouvrir les paupières, -c'était le seul jour où il peinait à aller travailler, d'ailleurs. Dès qu'il acceptait de se confronter à la lumière des rayons du soleil, qui avaient déjà inondé la pièce malgré lui, il soupirait, frottait ses yeux dilatés du bas de ses paumes. Il n'attendait pas que redescende l'excitation de la nuit : il avait perdu bien assez d'un quart d'heure à sa montre. Et le pire, c'est qu'il n'avait jamais daigné avancer l'horloge, s'obligeant ainsi à subir un véritable marathon.

Dix-huit heures quarante minutes, c'était l'heure à laquelle il retrouvait son confort, dans le Sud de Williamsburg. Un petit loft de trente mètres carrez, sous les combles d'une maison réduite à accueillir quatre familles dispatchées sur trois étages, qui lui faisait office de nid. Après avoir vécu dans la grande demeure familiale jusqu'à ses vingt-deux ans, il s'était hâté à chercher l'indépendance dès qu'il fut embauché, ne se retourna même pas sur le scepticisme de son adoptante; il avait trop rêvé de s'enfuir, de s'éloigner, -briser ses chaînes-, pour faire marche-arrière. Le logement ne payait pas de mine à l'époque, mais ça avait été son refuge, celui dans lequel il avait pu inviter qui il désirait, et refuser -surtout- ceux qui n'avaient rien à faire dans sa vie. Il jetait le trousseau de clés sur le meuble en fer de l'entrée, qui se fondait dans le style industriel de son appartement, et glandait jusqu'à ce qu'il sente la faim gagner son estomac, les efforts physiques effectués le jour ayant raison de lui. Les habitudes s'enchaînaient, en semaine.

A moitié allongé contre le canapé, le fessier sur le parquet ciré, Chaï maniait le joystick sur un jeu fraîchement acheté vêtu d'un simple calbut. Il n'avait pas grandi, avait toujours gardé une âme d'enfant au grand damne des femmes, de sa mère aussi. L'immaturité au rendez-vous, les responsabilités souvent mises de côté lorsqu'il ne se sentait pas de s'y prêter, l'Asiatique prônait sa liberté. On appréciait, on n'appréciait pas, il s'en foutait un peu. Il tiqua de sa langue contre le palais à l'entente d'un énième coup de vibreur sorti tout droit du mobile qu'il avait posé à ses côtés. Trop concentré à gagner la partie, les yeux ainsi rivés sur l'écran plat accroché à un pan du loft, il ne trouva pas important de jeter un coup d'oeil à l'écran, -tout du moins, pas avant qu'une autre vibration ne le dérange assez, enfin, pour que s'affiche le game over. _ Putain, fait chier, qu'il se plaignit en venant porter une main sur le haut de son crâne, agrippant une bonne mèche de ses cheveux les plus longs, avant de glisser sa paume sur son visage, comme pour effacer l'énervement.

Il lâcha la manette sur la table basse qui se trouvait à un mètre et tourna le regard sur le téléphone dont un maigre point clignotait. Il l'attrapa, d'une énergie négative, et désactiva la veille pour voir ce que les messages cachaient. L'écran ayant gagné toute son attention, il porta ses obsidiennes sur l'émettrice : sa mère. C'était assez curieux qu'elle insiste ainsi, et il comprit rapidement pourquoi tant d'acharnements. Elle l'avait premièrement appelé à se hâter, car la fondatrice allait bientôt faire son entrée sur les planches. Il s'ensuivit un point d'interrogation sur le deuxième texto. Le troisième lui spécifiait qu'il venait de louper ce pour quoi ils avaient été conviés, et qu'il avait tout intérêt à être présent pour le buffet. L'avant dernier était plutôt sérieux, faisait ressentir l'agacement de sa maternelle; le dernier en date, l'inquiétude. Il leva ses billes sur l'heure affichée en haut à droite, plissa les yeux avant de se rendre à l'évidence : il était en retard à la réception de trois quarts d'heure; et merde !

* * * * * * * * * * * *

Les permis de conduire perdus récemment, son arrivée en BMX surprit bon nombre d'invités qui avaient décidé de continuer leur discussion à l'extérieur du parc réservé pour l'occasion. Le toupet du nouvel arrivant, à user de sa faible sonnette pour faire écarter quelques convives, en choqua plus d'un; mais pas lui. Arrêté non loin du portail, il coinça le guidon entre les barreaux de la grille, laissa les roues glisser dans un grincement, le pneu froissant un pavé humidifié par la pluie de l'heure passée. Les yeux étaient curieux, et les voix commençaient à chuchoter entre elles à son passage. Il dépassa le portail après avoir montré le billet, retrouvé inopinément dans l'une de ses poches de pantalon, celui qui avait failli passer à la machine. Il spécifia son identité au bénévole qui marqua son nom et prénom d'un trait sur la liste qu'il détenait, feuille où adoptants et adoptés semblaient avoir répondu tous présents, -il ne manquait plus que lui.

Il boutonna les derniers boutons de sa chemise sur le long chemin qui menait au banquet, organisé par la femme qui avait aidé ses parents à parfaire leur dossier d'adoption, un tissu destiné au nœud-papillon trônant encore défait contre le col. Guidé par les voix de nombreuses conversations de groupe, il n'eut aucun mal à rejoindre l'espace couvert dédié à la courtoisie, - et aux dons. Il chercha de ses pierres noires ce qui pourrait ressembler à ses parents, tout en fermant une à une ses manchettes. _ Alors, qu'est-ce que j'ai loupé, fit-il, au culot, après être arrivé à hauteur de Monsieur et Madame Home, coupés en pleine conversation. Le regard du père en dit long, la mère sourit affectueusement à son rejeton, heureuse qu'il ait au moins fait l'effort de faire acte de présence; qu'importait son retard. _ Chaï, je suis contente que tu sois là. Tu te rappelles bien sûr de Sinead, présenta-t-elle.

Le Thaïlandais leva le nez sur la mère de famille, lui sourit de manière accentuée; bien sûr, qu'il la reconnaissant. Loin de se sentir mal à l'aise malgré être arrivé sur le tard, il tendit la main vers la femme qui l'avait vu arriver aux Etats-Unis. _ Un plaisir de vous r'voir, après tout c'temps, commença-t-il, la vouvoyant malgré l'amitié qu'elle avait lié avec sa mère adoptive, peu à l'aise avec ce lien qui, indirectement, la mettait en relation avec lui; plus de vingt-cinq ans, c'est plutôt étrange de s'revoir dans c'genre d'évén'ments, fit-il comprendre qu'il était toujours aussi réfractaire à faire la liaison avec ses origines. _ Et voici sa fille, Rohan, que tu ne connais pas encore, tenta-t-elle de faire oublier le ton qu'il avait pris pour marquer son objection à faire partie des gens catégorisés à vie pour avoir été élus enfants légitimes d'une personne à leur insu.
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