Première année dans mes études spécialisées, et seulement quelques semaines après que j'ai intégrée mon université. Que déjà, on me coltine des stages bien chiants. Évidemment, cela est pour ma formation, et c'est obligatoire. Durant les années futures où j'étudierai, je devrai effectuer des semaines de stages pour valider mon diplôme. Si j'ai la foi d'aller au bout. Je le savais au fond de moi, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que j'aurais trouvée des magouilles pour échapper à ça. Ca n'a pas été le cas, et j'ai dû chercher par moi-même comme tous étudiants. C'était galère, car je n'aime pas me présenter dans des entreprises, sourire aux lèvres comme une idiote, pour persuader le patron de signer ma convention de stage. J'ai eu des difficultés pour trouver un patron capable de me prendre pour stagiaire dans la photographie. Ca ne court pas non plus les rues ce genre d'activité, et surtout, dans le domaine dont je veux me spécialiser. C'est-à-dire dans l'art de la photographie. Qui représente les paysages du monde, ou encore les animaux de cette planète. Tout ce qui se rapproche à la nature, que ça soit sauvage ou urbaine. Même aussi ouverte pour différents événements privés ou au contraire populaire. Mais certainement pas pour la boite dans laquelle j'ai trouvée ce foutu stage. Une agence de mode en quelque sorte, où leur objectif se dirige plus vers la "mode", pour des mannequins ou encore pour différents shooting photos pour des models de tout horizons. Ce n'est clairement pas mon délire cet environnement. Prendre des personnes en photo ce n'est pas dans mes ambitions. Je trouve ça sans intérêt. La nature qu'offre le monde est clairement plus belle pour en faire des clichés photographiques. Plutôt que des simples gens sans intérêts et ignobles. C'était un peu l'agence de la dernière chance pour éviter de me retrouver sans stage, et démarrer très mal ma formation et mon année. Déjà que je dors durant les cours par manque de sommeil, je suis déjà mal vue pour mes professeurs. Mais tant qu'on me paye pour mes services, c'est le principal, peu importe l'entreprise dans laquelle je me retrouve. Je me suis assurée que l'agence en question paye ses stagiaires, ou leur offre une bourse quoi. Sinon, il était hors de question que j'intègre ce stage à deux balles. Tant pis si je foirais déjà mes études dans la photographie avec mon comportement. L'argent avant tout !
À mon arrivée à ma nouvelle agence pour débuter mon mois de stage. J'ai rapidement fait connaissance de mon maître de stage. Enfin, "connaissance" est un bien grand mot. Moi tout ce que je veux, c'est vite quitter ce lieu, et retourner à mes activités personnelles. Alors simplement, j'ai écoutée à moitié ce qu'il m'a dit pour m'accueillir et m'expliquer les règles. C'était comme-ci que je lui répondais rien qu'avec mes expressions du visage "ouais ouais d'accord" sans grande conviction. En tout cas, pour mon premier jour, mon maître de stage veut directement me tester, et me voir à l'œuvre comme il dit. Aujourd'hui, il doit d'ailleurs travailler sur le terrain, et il compte m'emmener sur le lieu d'un shooting photo pour justement me "tester", et sur le terrain du coup. À son sens, être directement dans le bain, il n'y a rien de mieux pour ça. Je le trouve juste abruti et casse-pieds, c'est tout. Il fait des grandes manières pour rien. J'en ai rien à cirer de cette agence, et son programme. Le programme aujourd'hui est donc un shooting photo pour un model. Sans étonnement ; le genre de chose que je déteste faire munie de mon appareil. En plus une fois dans le lieu là où va se dérouler le shooting photo. J'ai l'impression qu'il fait une chaleur intenable dans cette pièce. Pourtant, on est juste en matinée à quelques heures du midi. Et qui dit midi, dit aussi l'heure du déjeuner. Aah qu'est-ce que j'ai hâte de bouffer bon sang. Mon maître de stage vient me claquer des doigts près de mon nez. Afin de me réveiller, car il trouve que j'étais en train de rêvasser sur place à cet instant. Il n'a pas tord ! Mais en même temps, là pour le moment je trouve rien d'intéressant à faire.
Dans cette salle, je reste simplement là à observer mon appareil photo brigdes que je porte autour de mon cou. Un appareil qui est mien, et m'a été offert par mon foyer. Car je n'avais clairement pas les moyens pour m'offrir un tel appareil si proche du professionnalisme. Il m'en fallait un pour mes cours, sinon, j'aurai été dans la merde. Si j'apprécie ce cadeau de la part du toit qui me sert de "foyer" ? Ça n'a aucune importance pour moi, car dans le pire des cas, j'en aurais volée un quelque part. Ce n'est pas un problème pour moi. Pendant que le professionnel met en place les éclairages pour que les photos soient meilleures sous les lumières. Je ne prends pas le temps de l'observer, et de voir la préparation nécessaire pour un shooting. Je continue à trifouiller dans mon coin sur mon appareil. À vrai dire, c'est au model de choisir les détails du décor et du lieu exacte où se déroule la séance. C'est après tout son shooting, et c'est le model qui expose son image. Dans mon cas, et de mon maître de stage, nous sommes que derrière l'appareil, même si j'ai bien appris qu'il ne suffit pas de cliquer sur un bouton pour prendre les photos. C'est tout une maîtrise, d'un œil averti, et d'un art finement beau et talentueux. Je pense que j'aurai pu très être à la place d'un model. Je suis tellement belle, que je pourrai devenir mannequin haut la main si je voulais. Mais ce n'est pas ce que je veux faire. Même si je suis parfaite, je ne veux pas qu'on exploite mon image et ma beauté. Je ne veux pas qu'on m'explose sous les projecteurs ainsi. Non, j'ai toujours préféré être dans l'ombre.
Je sais déjà que c'est moi qui devrai gérer la séance photo avec le model. Qui d'ailleurs, je ne sais pas du tout qui c'est, ni si c'est un mannequin, ou.. "quelque chose" d'autre. Mon maître de stage ne pas souligner un détail sur le sujet. Alors que je suis certaine que lui doit savoir son identité. Ca parait évident. Mais ce n'est pas non plus indispensable pour moi. Ca ne m'intéresse pas au fond de savoir qui se cache sous ce model. Je ne cache pas que j'appréhende quand même la séance à venir. Étant donné que j'ai bien compris que c'est moi qui devrai gérer comme une pro, et que je serai sous l'œil observatrice de mon maître de stage pour cette séance. Il est un peu stupide de me donner autant de confiance au point de croire que je peux gérer toute seule. Je ne prends pas ce boulot de test à cœur joie et avec une grande motivation pour "impressionner". Je ne suis pas quelqu'un de sérieux dans le travail, et j'ai tendance à être nonchalante dans ce que je réalise. Il est vrai, je préfère m'amuser, faire l'imbécile, et faire la fête d'une manière immature plutôt que d'être sérieuse et droite dans un boulot. Et ça, même dans la photographie. Il l'a bien remarqué. Du moins, que ma motivation n'a pas vraiment l'air voyante, et que je sers plus que de décor à cet instant. Alors il me confie une tache. Je dois régler l'objectif de mon appareil, régler une nouvelle fois la luminosité des éclairages. Et installer les parapluies vers le fond de décor. Lui, il va se rassurer que le model qui doit s'adonner à cette séance est prêt. Le model en question dont je ne connais pas l'identité doit être dans sa loge, pour se changer, et se préparer à la séance. Ca ne devrait plus tarder. Le temps de me laisser faire les tâches que le professionnel m'a confier. J'ai une énorme flemme, et j'ai déjà les crocs à mon estomac. Mais sans l'ombre d'un mot, je m'exécute à la tâche, mais d'une lourdeur pas possible. Je place d'abord les parapluies, mais un peu n'importe comment. Le model se débrouillera avec ça pour l'effet de lumière, ce n'est pas mon problème. Je vérifie sans vraiment trop vérifier l'éclairage des spots. Bah, ça devrait suffire, c'est vraiment une tache agaçante ça. Puis pour finir, tu vérifies l'objectif de ton appareil, et qu'il soit bien fonctionnel. Même si depuis tout à l'heure, je n'arrête pas de tripoter à mon appareil. Alors oui, tout est en règle et là, c'est fait avec professionnalisme et correctement.<< Plus qu'à attendre le clown de service. >> Je fais référence au model qui va arriver d'une minute à l'autre. Je veux pas faire mannequin ou encore model pour la simple raison qu'au fond, ce sont juste des bêtes de foire. Je m'installe sur une caisse de matériel puis je croise les jambes d'impatience. Je vérifie une nouvelle fois donc l'objectif de mon appareil, et je le nettoie un peu avec mon doigt en soufflant un léger coup.
Invité a posté ce message Lun 23 Sep 2019 - 14:51#
La saison des shooting photo sur la plage en maillot de bain touchait à sa fin et Nina devait maintenant trouver d’autre moyen de s’amuser. Évidemment, elle n’eut pas à réfléchir longtemps car tous les ans les même schéma se répétaient et arrivé au mois e septembre il fallait commencer à penser aux habituels photobook qu’elle aimait vendre en fin d’année. C’était le genre de photobook plus complet que ceux qu’elle vendait sur ses stand lors des conventions, pour ceux-ci elle compilait les meilleurs photo de ses différents shoot de l’année que ce soit en cosplay, de mode ou juste de belles photos prises sur le vif.
Cela faisait déjà quelques semaines que Nina préparait son costume de Rylai, la Crystal Maiden du jeu vidéo DotA 2. Elle avait streamé de longues heures chacune des étapes de la confection mais elle ne l’avait pas portée devant la caméra, préférant garder cela pour les photos. Elle avait ensuite contacter l’un des photographe avec lequel elle travaillait régulièrement pour ses shootings, la première fois il avait été plutôt réticent à photographier du cosplay mais les chiffres de vente des photo de Nina l’avait très vite convaincu de se lancer sur ce marché.
Dans sa loge, Nina revêtait son costume et ajustait les dernier détail comme sa coiffure et le maquillage, La tenue était d’une grande qualité et il n’était pas question de l’abîmer avec un mauvais mouvement ou de gâcher l’esthétique global en ayant quelque chose de travers. Bracelets attachés, robe parfaitement apprêtée, cape et capuche également ajustée et enfin le bâton de la magicienne dans la main, elle se dirigeait vers le plateau. En arrivant elle salua tout le monde et on lui présenta la photographe en charge de la séance aujourd’hui, c’était une stagiaire. Elle se présenta donc en souriant :
« Salut, moi c’est Nina. J’espère que ça t’amusera autant que moi de faire cette séance photo. »
Se faire prendre en photo était une des choses qu’elle aimait le plus et cela l’amusait toujours autant que ce soit des photo tout à fait classique en costume ou non ou des shoot un peu plus sexy comme elle le faisait parfois.
Pensif, j'imagine que cette matinée sera longue de chez longue. Ce stage, je ne l'ai pas voulu, mais j'essaye de me convaincre que je pourrai apprendre des tonnes de choses à travers cette agence. Mouais, tu parles, je ne suis pas vraiment motivée à apprendre le métier sous cette forme. Mais sûrement que je pourrai en apprendre davantage sur certaines compétences de photographe. Je devrai plus penser qu'il s'agit d'un mal pour un bien. Mais ma fidèle nature de flemmarde un peu, me dicte sans cesse que j'ai tout simplement la flemme de me donner à fond dans mon rôle de stagiaire. Si je donne l'impression d'en avoir rien à foutre de ce qui se passe autour de moi, ce n'est pas mon problème. Je remarque néanmoins que le principal concerné entre en scène, où plutôt, la principale concernée. Une cosplayeuse chelou ? Sans déconner ? Si je dois être là, fallait autant que ça soit des beaux abdos face à moi. Je me lève, la voyant s'approcher de moi, n'affichant clairement pas de sourire. Je tiens mon appareil photo accroché à mon cou de mes deux mains. Puis je l'observe d'un simple coin de l'œil me saluer. Clairement, je ne rejette pas la sur-motivation, et la bonne humeur. Je donne juste l'impression qu'on m'oblige à faire ça. << Salut. >> Je laisse un léger blanc, où je prends le temps de l'observer des pieds à la tête pour observer son costume. << Joli déguisement. >> Aucune ironie dans mes paroles. C'est vrai quoi, son costume de "magicienne" est plutôt bien réalisé et réussi.
Subitement, un sourire illuminé traverse mon visage. Car j'ai la sensation de la reconnaître. Mais oui, c'est bien ça. J'avais complétement zapper son nom, mais il s'agit d'une streameuse de jeux vidéo dont je me suis abonnée sans vraiment réfléchir. Étant donné que je suis peut être abonnée à sa chaine Twitch, mais je ne suis pas non plus tout de près ce qu'elle fait. Je regarde ses streams seulement quand je tombe dessus. C'est agréable de regarder ça tranquillement en bouffant des chips, ou en fumant un bon coup. << Ehhh je te connais. Tu ne streams pas sur des jeux vidéo à tout hasard ? >> Je garde mon sourire ravissant collé à mon visage. J'ai tout de même l'air contente de la rencontrer. Bah oui, pour moi c'est une star du net ! << Euh ouais bof…. Je suis juste stagiaire dans cette agence nul à chier. Moi j'ai juste hâte d'aller bouffer. >> Je tourne du regard, et je remarque que mon maître de stage m'observe les bras croisés. Ah bah, il a dû entendre ce que je viens de dire, tant pis. Je hausse légèrement les épaules en reposant mon regard sur Nina. << Je suis débutante, ça n'a pas l'air de te déranger que ça soit qu'une "petite stagiaire" qui gère ton shooting. Bah oui, car l'autre là veut me juger et voir ce que je vaux sur le terrain. Direct, c'est mon premier jour pourtant. >> Dis-je en posant bien le ton sur le terme "Petite stagiaire". L'autre, c'est mon maître de stage, et je sais bien qu'il entend ce que je dis, mais je m'en fiche complètement. D'ailleurs, il fait une légère grimace en voyant ma façon de parler.
Nina se fichait pas mal de qui la photographiait tant que c’était bien fait, il y avait beaucoup de photographe qui rêverait d’avoir des contrats aussi juteux que ce que pouvait proposer une personnalité comme elle. Les photobook et les photo en général marchait beaucoup en produits dérivés des personnalité malgré le fait que tout était trouvable facilement sur internet, que même les photo à vendre pouvait se retrouver pour certaines sur les réseaux sociaux de la personnalité, les fans étaient vraiment attachés à l’objet physique sur lequel il était possible d’apposé un autographe ou un petit mot plus personnel que la simple vue d’une belle photo sur l’écran d’un ordinateur ou d’un téléphone.
La demoiselle aux origines taïwanaise ne tiqua pas lorsque son costume fut comparé à un déguisement, cela ne commençait pas très bien pour son appréciation de la jeune photographe qui avait la tâche de mener le shooting aujourd’hui. Elle lui sourit cependant lorsqu’elle se fit reconnaître et hocha la tête :
« Oui, c’est bien moi, j’espère que tu apprécie ce que je propose. »
Elle la laissa parler, elle n’avait pas vraiment l’air impliqué dans son travail, ce n’était pas comme ça qu’elle progresserait. Nina n’acceptait que l’excellence et même si ce n’était qu’une stagiaire elle attendait que le shooting se passe bien comme tous les autres et que les photos qui en résulte soit de bonnes qualités :
« Bien, fais tout de même de ton mieux, je vais me placer sur la scène. C’est pas bien difficile de prendre une photo ou de guider un shooting. »
Elle lui sourit une nouvelle fois avant d’aller se placer au centre des projecteurs, attendant les instructions pour les poses.
En soi, pour moi les cosplayeuses ce sont juste des compilations insignifiantes qui ont à combler les fantasmes des pervers sur des personnages d'univers divers. De simples déguisements de fantasques, rien de plus. Autant allez au bal costumé pour se déguiser…. Mais bon ce n'est pas moi qui irais dans un endroit pareil. C'est juste ringard pour moi. Après, chacun est libre de faire ce qu'il veut, alors cette jeune femme peut cosplayers autant qu'elle le souhaite. Sans doute qu'elle doit servir de mouchoir pour de nombreuses personnes. J'ai suivi Nina sur sa chaîne simplement pour ses streams de jeux vidéo, ou encore ses divers podcast quand je tombe en tout hasard dessus. Ses cosplays ne m'intéressent pas. Mais bon, pour aujourd'hui, je m'en fiche totalement tant que je suis payée pour mes services. Enfin j'espère ! << Ouais c'est cool. Enfin le cosplay ce n'est pas mon délire. Mais j'aime bien tes streams sur des jeux. >> Je hoche la tête doucement pour confirmer mes dits. Puis je trouve qu'elle a une tête bien drôle à regarder.
Bon, quand il faut y aller, faut y aller. J'aimerais ne pas traîner sur une activité que je n'apprécie pas vraiment et que je trouve déjà agaçant. << Pas bien difficile de prendre "une photo" ? >> Tu penches légèrement ta tête sur le côté en étant alarmée par son dernier commentaire. Tu es presque frustrée d'entendre ça. << Sans doute pas plus facile que de poser son cul sur une chaise et simplement jouer à des jeux. >> Elle se trompe totalement. Être photographe est tout un art, et me concernant, c'est bien dans l'art de la photographie que je veux évoluer. Où les détails et la précision ont leur importance. Peut-être qu'elle me dit ça simplement pour me rassurer du fait que je suis qu'une stagiaire. Mais qu'elle ne s’inquiète pas, j'ai toute confiance en mes capacités. Elle va donc sur scène, moi, je jette un léger coup d'œil vers mon maître de stage un peu plus loin qui reste toujours immobile et de marbre à la situation. Il était vraiment sérieux quand il disait que je gérerais toute seule ? P'tain, c'est la merde. Ça me saoule déjà à peine.
Je me frotte délicatement la nuque, mais je prends très vite assurance en moi pour prendre les choses en main. << Visiblement, les lumières te conviennent. >> J'approche mon appareil photo de mon visage afin d'observer à travers l'objectif. La lumière est bonne, et l'image est de bonne qualité. Il ne manque plus qu'à ajuster le cadre, mais ça, ça se fera durant le shooting, et cela dépends de la photo en question. C'est tout une maîtrise. Tu baisses ton appareil, le gardant en main, et tu portes ton intention sur Nina. << Bon, j'aurai tendance à dire fais les poses que tu veux. Moi, je m'en fous complètement. Je sais pas moi, prends des airs de magicienne. >> Ce n'est pas vraiment avec passion que j'aborde cette séance. Même si devant moi se trouve une personne dont je suis abonnée à sa chaîne, ce n'est pas pour autant que je vais aimer faire une séance photo d'un model d'un coup comme ça par magie. Alors elle fait ce qu'elle veut devant mon objectif, ça m'est complètement égal. Je vérifie les pellicules un court instant pour être certaine qu'un problème technique ne surviendra pas durant la séance. Ce qui est certain, c'est que pour vérifier chaque parcelle de matériel, et que tout soit en ordre pour débuter la séance. Je suis très professionnelle là-dessus. Mais seulement, parce qu'il s'agit de mon appareil photo, et je veux qu'il soit bien entretenue. Voilà, je me place correctement face à elle, la laissant bien sous les projecteurs. Je porte de nouveau l'appareil à mon œil. << Juste…. Joues avec ton regard. C'est-à-dire parfois regarde vers moi, mais d'autre fois pour paraître plus naturelle, regarde ailleurs. Genre un point fixe sur le coin du plafond, un truc comme ça. Tu vois le délire ? >> Je lui donne finalement une petite indication, mais en soi, je lui laisse carte blanche. Et de tout manière qu'est-ce j'en sais moi des poses qu'elle doit prendre ?!? C'est la première fois que je fais ça, et elle doit avoir l'habitude non ?
Nina savait ce qu’elle voulait et il fallait que cela soit bien fait, elle n’aurait aucune pitié pour le photographe si les photos n’étaient pas à la hauteur de ses attente que ce soit une stagiaire ou non. Nina était une princesse et tout devait convenir à ses désirs, elle n’appréciait que peu la médiocrité et il était rapide de passer d’apprécié à ignorer par la demoiselle. L’étudiante en art dramatique était bien consciente de ce qu’elle valait et c’était bien en se sachant supérieur aux communs des mortels qu’elle abordait toute chose bien que de l’extérieur on puisse voir un ange en la regardant, le démon n’était jamais très loin.
Cela la faisait toujours sourire les remarques sur la prétendu facilité de s’asseoir sur une chaise pour jouer à des jeux vidéos, il y avait toujours cette pointe de jalousie de voir certaines personne gagner leur vie « sans rien faire ». Mais si c’était aussi facile, pourquoi tous ses gens le faisaient donc pas et parmi ceux qui stream comme elle, combien arrive à gérer des communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes, assez peu en réalité.
La cosplayeuse alla donc se placer sur la scène afin de commencer la séance photo, évidemment il y aurait des effets à rajouter sur les photos, en tant que magicienne il fallait bien rajouter un peu de magie aux clichés et malheureusement cela ne pouvait se faire qu’après. Aussi expérimenté soit-il ce n’étais pas au model de faire ce qu’il voulait pendant les séances photo, c’était le photographe qui devait mener la danse afin que les photos soient parfaites avec un véritable style propre à lui. Nina attendit donc que la photographe commence à lui donner des instructions pour commencer à prendre la pose. Modelant son visage pour plusieurs expressions, elle manipulait son bâton avec dextérité et jouait avec ses mains comme si elle voulait lancer un sort.
Nina prenait toujours beaucoup de plaisir à jouer ses rôles, devant un appareil photo avec un costume ce n’était pas bien différent du théâtre :
« Comme ça c’est bien ? »
Elle enchaînait les poses au fur et à mesure des photos.
Surprenant, je commence à adorer prendre des photos de model. Enfin, du moins, des cosplayeurs, car c'est vraiment fun à regarder, et à vivre en tant que photographe. Certain, cela est sans l'ombre d'un doute plus amusant que de prendre un simple mannequin qui se prend pour le plus beau. Ah clairement, je n'aimerais pas ça, et même, ça me gonflerais beaucoup. Mais là, c'est plutôt cool et fun. Vraiment ! Ça m'étonne beaucoup de finalement avoir cette optique. La manière dont la cosplayeuse prends ses poses comme-ci elle était vraiment dans le rôle de son cosplay. C'est drôle à voir, au point que je pourrais en rire derrière mon appareil. Pas de moquerie non non, enfin presque. Mais bon, ça se voit qu'elle est à fond dans son délire.
En tout cas, malgré tout ce que je peux penser, et de cette démoralisation à l'idée de passer mon temps ici. Je reste assez sérieuse dans mon travail. Mes doigts posés sur l'appareil, au rythme des cliques qui me transportent comme sur une vague. Je fais attention à la lumière à travers mon objectif, ainsi qu'au angle des poses de Nina. Je joue un peu avec ses propres mouvements, réglant à chaque fois l'angle pour une meilleure qualité des photos. Je prends l'art de la photographie avec dignité, et mes responsabilités avec sérieux. C'est bien assez rare. Mais j'espère sincèrement, du fond de mes principes, que mes photos seront admirer par la principale concernée par ce shooting. Même par mon maître de stage. Enfin, non, ce n'est pas vraiment dans mon intérêt que ça plaise à lui. Je ne tiens pas du tout à être repéré par cette agence. << Ouais, c'est nickel. >> Je lui fais un signe des doigts pour confirmer la réponse suite à sa question, et pour l'encourager à continuer. C'est très satisfaisant. Enfin moi, j'imagine, c'est tout, je n'ai jamais participé à un shooting d'un model. C'est une première pour moi. Mais vraiment, ça me semble bien. Elle s'en sort plutôt bien, je trouve. Enfin surtout moi, je trouve que je m'en sors bien.
J'ai dû prendre une bonne trentaine de photos, à chaque fois dans la danse de chacune de ses poses. Vraiment, chaque photo a l'air différente. J'éloigne mon appareil de mon visage en soupirant d'impatience un peu. << Je vais boire un coup. >> Ça a beau être amusant d'assister à ce genre de séance, mais il est vrai ça devient vite long et répétitif quand même. Cela se remarque sur ma motivation qui semble me froisser d'un coup de plume. Puis j'ai un peu les lèvres sèches, alors j'aimerais aller boire un petit coup d'eau. Une bouteille d'eau se trouve à proximité. Il y en a même plusieurs, alors si elle veut se rafraîchir aussi, elle a le droit. Mais bon, ce n'est pas ma bonne sympathie qui va l'invitée à le faire. Je laisse simplement pendouiller mon appareil autour de mon cou, puis je pars saisir le plastique, afin de déboucher le bouchon. J'apporte le cercle de la bouteille à mes lèvres pour y boire plusieurs gorgées pour ensuite reposer la bouteille. Je place mes cheveux derrière mon oreille en me tournant vers la scène. J'apporte mes mains à mon objet de travail en baissant mes pupilles sur celui-ci. Je peux observer quelques clichés à l'aide de mon appareil, et c'est ce que je fais. << Dis-moi. Tu attends à peu près combien de photos ? >> Je préfère être certaine sur la quantité qu'elle attends. Même si ce n'est pas mon problème, j'arrêterai quand j'en aurais bien marre.
Nina était habituée aux shooting photo maintenant, cela faisait quelques années que c’était devenu son métier même si elle considérait toujours ça comme de l’amusement tant elle prenait de plaisir à le faire. Au départ quand elle avait commencé à faire ses streams en commençant par les jeux vidéos, elle ne pensait pas que ça dévierait assez rapidement sur sa passion pour le cosplay au point où cela deviendrait une de ses activités principales. Elle aimait jouer la comédie et le cosplay permettait de le faire tout en étant en lien avec sa passion des jeux vidéos et comme dans tout ce qu’elle faisait, elle était excellente et n’avais jamais quitté les podiums des concours depuis qu’elle en faisait.
Si certains achetaient leurs costumes déjà tout fait, elle préférait les confectionner elle même de la plus infime pièce à la plus mise en valeurs, tout était à la main et ce qui touchait au cuir et au métal était confié à des artisans expert. Même si se costumer l’amusait et qu’elle considérait ça comme un jeu, Nina était très sérieuse dans sa démarche, elle était excellente dans tout ce qu’elle entreprenait et le cosplay n’y faisait pas exception. Chacune de ses poses imitaient celles du personnage qu’elle incarnait, donnant véritablement vie à son avatar et la séance durait un certain temps, il fallait toujours beaucoup de photo pour au final n’en retenir que quelques une qui finirait publier dans son photobook.
Lorsque la photographe décida de prendre une pause, Nina fit de même en allant s’hydrater, s’agiter sous les projecteurs donnaient chaud et soif alors elle ne se fit pas prier. Lorsque Sha-mi lui demanda combien de photo il lui fallait, elle haussa les épaules :
« Et bien de publiée il me faut cinq à dix photo pour le book donc il faut un certain nombre d’échantillon pour choisir les plus intéressantes, voir comment on peut les retoucher pour rendre la chose vraiment géniale. »
Elle ne savait pas combien de pose elle avait enchaîner ni combien de photo avait été prise de chacune, il valait peut être mieux commencer à regarder ce qu’il y avait pour ne pas faire durer la séance pour rien :
« On peut déjà regarder ce que tu as pris comme photo, voir ce qu’il y a de cool et faire un premier tri. S’il y en a assez c’est bien, sinon on en reprendra quelques unes. »
Tu remarques que la cosplayeuse fait de même, elle s'hydrate. Tu supposes que c'est important pour ne pas finir dessécher sous les projecteurs. Ouais sans doute. M'enfin, tu aurais sans l'ombre d'un doute préférée autre chose que de l'eau. C'est sympa et primordiale au corps. Mais toi, tu trouves cette source bien trop plat et sans saveur. Tu préfères quand c'est à bien plus de goût, et plus pétillante, d'une certaine manière. M'enfin, tu t'en contentes évidemment, il faut bien que tu restes sage et concentrée dans un stage professionnel, et pas râler pour ça. Même si ce stage n'est pas dans la configuration de tes domaines de prédilection.
S'il lui faut qu'entre cinq et dix photos, tu estimes qu'avec les trentaines ou quarantaines d'images que tu as déjà pris. C'est large suffisant pour trouver satisfaction parmi les clichés. Du moins, tu ne doutes pas du tout de ton talent, et qu'elle trouvera ce qui lui convient. Trop sûre de toi peut-être, même arrogante sur les bords, mais tu considères que c'est évident, car tu doutes jamais de toi, et encore moins de tes photos. Elles sont doutes biens. << Ah ouais. Bah de toute manière, toutes mes photos doivent être intéressantes. J'suis certaine qu'tu trouveras ton bonheur sans problème. >> Dis-tu avec une telle assurance de confiance. Après tout, tu as beau être en première année, mais ça fait déjà quelques années que la passion de la photographie t'a conquérie. Tu as toujours pris des photos de tout et n'importe quoi même par simple plaisir. Tu collectionnes tes clichés dans un book personnel, où tu prends parfois le temps de le revisiter, et de voir les endroits, les paysages, ou les espèces que tu as pris sous ton objectif bien avant même que tu arrives à New-York.
Ouais, sans doute une bonne idée de sa part. Voir déjà les clichés prises, ça t'a même traversée l'esprit il y a un instant, et tu allais lui proposer après avoir pris de l'eau. << J'y ai pensée oui. On peut voir ça ensemble. >> Tu appuies tes fesses contre un support pour plus de aise, et afin de prendre le temps de vérifier les clichés sur ton appareil photographique. Tu tiens ton appareil en main, prête à observer, mais tu lèves ton regard vers Nina. << Ramène tes fesses par là. >> Dis-tu enthousiasmée, lui faisant un mince signe pour lui signaler de venir à côté de toi afin que vous voyez ça ensemble.
Invité a posté ce message Ven 22 Nov 2019 - 18:39#
Un shooting photo était très semblable à un tournage de vidéo, sur la totalité de ce qui était capturé, il n’était gardé qu’une petite partie du travail effectué, il était difficile de le comprendre lorsque l’on était pas initié à ces milieux. La cosplayeuse avait déjà passé des shooting photo où plusieurs centaines de photos avaient été prises et seulement une dizaine avaient été gardées. C’était un travail bien plus éprouvant qu’il n’y paraissait mais Nina s’en satisfaisait très bien, elle adorait ça mais son goût de l’excellence pouvait très vite démoraliser les personnes avec qui elle collaborait car elle attendait le même niveau d’implication des autres.
Vidant sa bouteille d’eau, elle se plaça près de la photographe pour voir les photos qui avaient déjà été prises, elle voulait des clichés dynamiques que l’on pouvait facilement améliorer en rajoutant les effets qui devait accompagner la magicienne qu’elle était censé être sur l’image :
« Celles qui sont intéressantes c’est celle avec une pose dynamique, main tendue, ou avec l’utilisation du bâton. Où on peut rajouter de quoi rendre sa magique avec des effets intéressants. »
Elle savait parfaitement ce qu’elle voulait et avait dans la tête exactement ce à quoi ressemblerait chaque photo qui défilait après avoir rajouter les effets. Il y avaient tellement d’autre cosplayeuse et de model qui comme elle se lançait dans le photobook mais elle avait une vision bien plus large que la plupart des autres, elle ne laissait absolument rien au hasard. Elle n’en était pas là pour rien, ce qu’elle proposait était toujours exceptionnelle et extraordinaire
