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 nothing is as painful as being stuck where you do not belong (camilias)

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Invité a posté ce message Dim 30 Sep 2018 - 21:40 #



nothing is as painful as being stuck where you do not belong. camilias
j’en peux plus. cette maison, ce salon, cette chambre. chambre qui est voisine à celle de lucas, même sans le voir, je peux sentir sa présence de l’autre côté du mur. nos discussions deviennent de plus en plus gênantes et le seul fait de le voir me rappele du jour où on m’avait violemment arraché mon intimité. et ça je veux définitivement l’oublier même si ça passe par supprimer le brun de ma vie. je suis prête à le faire, à souffrir quelques temps avant de pouvoir me sentir libre. j’ai bien conscience que je ne le serais jamais totalement, que cette journée viendra hanter mes pensées ou relations de temps à autre mais, j’espère, un peu moins chaque jour. ça fait quelques temps maintenant que je cherche un nouveau logement, je pourrais décider d’habiter seule mais je suis encore loin d’être prête d’habiter seule. alors, je me suis tournée vers une autre coloc, j’ai cherché sur internet, dans les journaux mais une réponse m’a été apporté par raphaël. ce mec était comme un ange tombé du ciel pour moi, à chacun de mes problèmes, j’avais l’impression qu’il avait une solution. mon chirurgien préféré m’a dit que tu cherchais également un coloc et il parlait si bien de toi,  que je ne me suis pas trop posée de questions et on a convenu d’une date d’emménagement assez vite. surtout que ta tête me revient assez bien. plus que quelques jours à tenir et je me casserais enfin d’ici mais non, il a fallu que ça se passe autrement. il a fallu que lucas vienne me demander des comptes des mois après notre rupture, il ne l’avait jamais fait jusqu’à présent et j’aurais bien aimé qu’il ne le fasse jamais même si, effectivement, il en avait tous les droits. de bon matin, j’avais même pas encore pris ton chocolat chaud qu’il a m’a pris en guet-apens, sans me laisser une possibilité de fuite. pourtant c’est la seule que j’en voulais faire, je voulais éviter à tout prix cette confrontation qui ne ferait que remonter des mauvais souvenirs. je me suis donc braquer, assise, les bras croisés avec aucune expression sur le visage. la seule chose que je n’ai pas pu contrôler c’est l’océan qui se formait peu à peu dans mes yeux et qui venait brouiller mon champ de vision qui se composait de lucas faisant les cent pas tout en me posant des milliers de questions entre lesquelles il ne se gênait pas de me déverser toute sa haine. me voilà donc dans ma chambre, en train de boucler deux valises ne supportant plus la présence du brun, j’en pouvais juste plus et fallait que je parte. tout de suite. ça te gênerait pas si j’arrivais quelques jours plus tôt... hein ? j’aimerais bien me payer un hôtel mais j’ai pas les moyens, donc si tu pouvais m’accueillir, ça serait sympa. j’avoue ne pas être sereine en m’approchant de chez toi, puis encore moins dans l’ascenseur et devant ta porte, du stress s’ajoute à la gêne.. je finis par faire retentir la sonnette « salut, je suis vraiment désolée de te déranger. j’étais censée emménager dans quelques jours mais face à un imprévu, j’ai pas d’autre choix que de venir un peu plus tôt. » que je t’annonce à peine la peine ouverte, ma voix est à la fois suppliante et hésitante. je me sens bête d’être là devant toi, deux valises à la main, sans t’avoir prévenu. en attendant une réponse, je prends quelques secondes pour observer ton visage, bien différent qu’en photo et il me dit définitivement quelque chose.

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Invité a posté ce message Lun 1 Oct 2018 - 17:31 #


nothing is as painful as being stuck where you do not belong@camila gaviria
Calé dans ton canapé, une jambe foutue sur le dossier, tu envoies quelques sms alors que la télévision s’occupe d’installer ce bruit de fond dont tu as bien du mal à te passer. Tu n’y jettes pourtant même pas un coup d’oeil. Les lippes pincées, tu gardes ton regard braqué sur ton écran, alors que tu envoies un dernier message. Des amis t’ont proposé de sortir ce soir. T’as accepté, sans trop de conviction. T’es pas bien certain d’être dans cette optique en te voyant ainsi avachi dans ton salon, presque prêt à contempler le plafond comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde - alors qu’il n’a absolument rien d’exceptionnel, qu’on se le dise. T’es juste fatigué par le boulot sur lequel tu as eu la bonne idée de te pencher en plein week-end, pour une raison qui demeurera obscure. Ce n’était pas forcément urgent, mais tu l’as fait tout de même, dans un élan de motivation que tu ne te serais pas soupçonné. Alors, emmitouflé dans un sweat, tu te lèves finalement pour rejoindre la cuisine, portable glissé dans la poche arrière de ton jeans. Plan de travail en bordel, tu esquisses une moue en te faisant la remarque que tu devras ranger d’ici quelques jours. Jusque là, tu ne te souciais pas de laisser mille-et-une choses dessus - y compris certaines qui n’ont rien à faire là comme un pack de gel douche acheté en promotion depuis déjà quelques jours -, occupant seul l’appartement. Mais d’ici peu, tu sais que ça va changer. T’avais parlé à Raph de ton envie de colocation. Brièvement, mais sérieusement. Et comme s’il suffisait de le dire à voix haute, tu as appris qu’une de ses amies était dans le même cas que toi. Pas n’importe laquelle. Celle dont il t’a parlé un nombre incalculable de fois - à force, tu ne comptais plus, tu hochais juste la tête - et dont il t’a vanté la plastique au point où tu t’es demandé s’il s’agissait d’une mannequin tout droit sortie de Victoria's Secret. Il t’a montré une photo. Et en effet, tu n’as pas pu nier la trouver belle. Mais ce qui a le plus attiré ton attention, c’est ce sentiment de déjà vu qui t’a pris en la voyant. Malgré tout, tu ne t’y es pas plus attardé que ça. Par l’intermédiaire de Raph, particulièrement emballé par l’idée de la savoir chez toi, les choses se sont donc faites très facilement, jusqu’à vous fixer une date pour son emménagement sans même vous être déjà vus en face à face avant. Vous faites apparemment autant l’un que l’autre suffisamment confiance au chirurgien pour ne pas vous poser de questions.

Ainsi, tu te retrouves donc à profiter des derniers moments passés seul, où tu peux encore te permettre de laisser tes affaires un peu partout, en te préparant un sandwich que tu comptes bien engloutir les fesses dans le canapé. Mais alors que tu le poses dans une assiette, prêt à prendre la direction du salon, tu entends tout-à-coup la sonnette de l’entrée retentir. Tu fronces aussitôt les sourcils. Que tu saches, tu n’attends personne. Tu te dis que ce doit être un voisin, ou un de tes amis qui vient t’entraîner dehors bien plus tôt que prévu. Tu as donc une brève hésitation, n’étant dans tous les cas pas bien sûr de vouloir ouvrir. Tu pourrais faire le mort. Tu deviens bon à ça depuis qu’un ancien colocataire un peu trop envahissant a trouvé ta nouvelle adresse - ce qui est un peu flippant d’ailleurs. Seulement, tu finis par poser l’assiette pour t’avancer vers la porte, le pas légèrement traînant. Un léger soupire lâché, et tu défais le verrou, tirant sur la poignée pour te retrouver nez à nez avec Camila. « Salut, je suis vraiment désolée de te déranger. J’étais censée emménager dans quelques jours mais face à un imprévu, j’ai pas d’autre choix que de venir un peu plus tôt. » Ça, tu ne t’y attendais clairement pas. « Oh. Ok. » C’est tout ce qui sort dans un premier temps, alors que ton visage laisse facilement deviner ta perplexité. Tu t’étonnes de voir qu’elle ne t’a pas prévenu, ne serait-ce que pour s’assurer que tu es bien là - tu ne sais pas vraiment comment elle se serait débrouillée avec deux valises en plein milieu de couloir si tu avais été à l’autre bout de la ville. Alors, avec une certaine curiosité que tu t’empêches de montrer, tu te demandes quel genre d’imprévu a bien pu la pousser à venir de cette façon. « Pas de souci, entre. » Tu t’écartes légèrement pour la laisser passer, fermant d’un léger coup de pied derrière elle, les mains fourrées dans tes poches. « Hum. Bienvenue chez toi ? » Tu ne peux t’empêcher de pouffer un peu face à cette situation quelque peu incongrue. « C’est un peu le bordel du coup, tu m’excuseras. » que tu souffles, alors que tes doigts viennent brièvement se perdre dans ta tignasse. Bon, il faut dire que l’accueillir aujourd’hui n’était pas du tout dans tes plans de base. Mais après tout, vous n’êtes sans doute pas à quelques jours près. Tes prunelles reviennent donc se poser sur elle, et subitement, cette impression de l’avoir déjà vu te revient d’autant plus fortement, te poussant à la détailler quelques secondes. Pourtant, tu ne dis rien. Tant que tu n’as pas de souvenir plus exact, tu préfères t’abstenir au risque de dire une connerie. « Tu veux peut-être commencer par poser tes affaires dans ta chambre ? »



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Invité a posté ce message Mer 3 Oct 2018 - 19:47 #



nothing is as painful as being stuck where you do not belong. camilias
maintenant que je me retrouve devant cette porte, je me sens toute conne. de un, je te connais pas. de deux, ça se trouve t'es même pas là et agir sur un coup de tête, c'est un truc qui m'arrive pas souvent. mais bon, j'allais pas faire marche arrière maintenant alors autant sonner. puis je serais toujours mieux là, bloquée devant ce palier qu'avec lucas et ces incessable remarques. heureusement, tu finis par m'ouvrir et un léger soupir soulagé glisse entre mes lèvres. le fait de savoir que je n'allais pas passé la nuit dehors ne changeait pas le fait que je te dérangeais sûrement et ça me gênait beaucoup. je ne sais pas si tu pouvais voir mes joues rougir ? moi je les sens en tout cas, et ça me gêne encore plus. je m'immisce dans l'appartement, eh merde, j'aurais dû prendre une grande inspiration avant de rentrer. un coup d’œil jeté vers le salon puis vers la cuisine explique l'odeur de.. renfermé ? des assiettes par ci, des canettes par là et même des gels douches... j'avoue que ce bordel arrive à me détendre, bizarrement.« ça sera chez moi quand j’aurais mis un peu d’ordre dans tout ça. » je pointe rapidement tout ce bordel avant de laisser échapper un léger rire. parce que la propreté c'est le cadet de mes soucis, tant que j'ai ma chambre. « oui, je veux bien. ça fait une heure que je me trimbale avec ses valise, j'en peux plus. » l'intimité, j'en ai besoin, énormément. mais ma curiosité prend le dessus, plus je te regarde, plus tu me dis quelque chose et je sais que ça va me revenir à un moment ou un autre. puis, j'ai l'impression que de ton côté c'est pareil, ton regard inquisiteur semble s'éterniser sur moi. ou peut-être que tu te demandes juste, qu'est ce qui m'amène ici beaucoup plus tôt que prévu. puis je dirais pas non à un peu de compagnie, me retrouver seule entre quatre murs et avec ses milliers de pensées qui tournent dans ma tête. hum... non merci. je te suis donc jusqu'à ma nouvelle chambre dans laquelle je délaisse rapidement mes affaires pour m'affaler sur le lit. je prends une grande inspiration et une seule phrase me vient à l'esprit "bisous lucas, à jamais". fureteuse de voir le reste de l'appartement, je te demande « est-ce que j'ai le droit à un tour du propriétaire ? ». puis avec difficulté, j'arrive à m'extirper de ce lit pour te suivre à nouveau, cette fois sans mes deux valises à la main. « sauf si, t'es occupé ? » parce-que j'arrive tout de même à l'improviste, je me mets peut-être un peu trop à l'aise. parce-que t'es un ami de raph' et selon moi : les amis de mes amis sont mes amis sauf que ce sentiment n'est peut-être pas réciproque. au fond, je te connais pas. (enfin c'est ce qu'elle croit LOL)

@elias rosenbach nothing is as painful as being stuck where you do not belong (camilias) 2430442116 la qualité de cette réponse est médiocre --
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Invité a posté ce message Lun 8 Oct 2018 - 15:49 #


nothing is as painful as being stuck where you do not belong@camila gaviria
Ça te démange de lui demander si elle ne se souviendrait pas t’avoir déjà vu. Mais chaque fois qu’une hésitation survient, tu te ravises, fais comme si de rien n’était. T’aurais l’air sacrément con si elle te répondait que non, absolument pas. Alors, les lippes pincées, tu lâches un léger soupire tandis qu’elle découvre les lieux - pas sous leur meilleur jour, certes. Malgré tout, tu restes plutôt détendu. Tant pis pour la première bonne impression que tout le monde souhaite donner, au moins, elle sait directement que le rangement n’est pas ton fort. Tu observes donc ton bordel avec elle, comme si tu le découvrais toi aussi. Et si au départ, elle semblait quelque peu crispée, tu la sens finalement - et assez étonnamment - plus à l’aise face à ce foutoir. « Ça sera chez moi quand j’aurais mis un peu d’ordre dans tout ça. » Aussitôt, un sourire amusé glisse sur tes lippes alors que son rire cristallin retentit, tes prunelles retrouvant ses traits. « Quoi, ça te plaît pas de savoir tout ce que j’ai bu ces deux derniers jours ? » Tu pouffes légèrement, alors que tes doigts quittent tes mèches. Puis, d’un coup d’oeil vers la cuisine, tu esquisses une moue hésitante. « Ou trois. » Tu n’arranges pas ton cas, clairement, t’en as bien conscience. Pourtant, tu ne t’en soucies pas plus que ça. Elle ne te donne pas le sentiment de devoir le cacher - et quand bien même, tu n’en aurais certainement pas eu l’envie. Depuis que tu vis seul, tu fais bien moins d’efforts, tel le cliché de l’homme célibataire. Tu nettoies, c’est déjà bien - l’idée de ranger ensuite, elle, ne te traversait même plus l’esprit. « Je vais m’en occuper, laisse. » Tu te vois assez mal la laisser débarrasser à ta place, à peine arrivée. Tu ne voudrais pas qu’on puisse crier au machisme - ou que Raph t’accuse de maltraitance envers sa petite protégée, il deviendrait plus insupportable qu’il ne ne peut déjà l’être. « Oui, je veux bien. Ça fait une heure que je me trimbale avec ses valise, j'en peux plus. » Tu arques un sourcil, avant de secouer doucement la tête. Quelle idée de traîner ses valises avec ses petits bras aussi longtemps sans même penser à demander de l’aide. « T’aurais dû me prévenir, je serais venu te chercher. Ça m’aurait laissé l’occasion de faire semblant d’être maniaque, aussi. » que tu ne peux t’empêcher d’ajouter, léger sourire taquin au creux des lippes. Enfin, t’aurais au moins rangé le plus gros. Tu la conduis donc à sa chambre, à seulement quelques pas. Une parmi d’autres inoccupées, dans lesquelles tu n’entres jamais habituellement. C’est donc sans grande conviction que tu ouvres la porte et laisses sa nouvelle occupante entrer, la regardant s’écraser aussitôt sur le matelas. « Je vois que ça a l’air de te convenir. » Tu appuies ton épaule sur l’encadrement de la porte à ces mots, observant brièvement la pièce à laquelle tu n’es pas du tout familiarisé. La superficie doit être dans les mêmes alentours que la tienne - elle est seulement bien plus vide, sans surprise. « Est-ce que j'ai le droit à un tour du propriétaire ? » Tu reportes tes prunelles sur elle, qui se relève déjà - enfin, non sans difficulté visiblement. « Ouais, bien sûr. » Tu t’apprêtes déjà à sortir, mains glissées dans tes poches. Seulement, à peine lui tournes-tu le dos que tu entends de nouveau sa voix s’élever, quelque peu hésitante. « Sauf si, t'es occupé ? » Tu lèves les yeux au ciel face à sa politesse, tes lèvres étirées en un sourire amusé. Tu ne l’es certainement pas autant qu’elle, et finalement, votre différence t’amuse assez. « Ça va, je devrais trouver un peu de mon temps à t’accorder. » que tu lâches en te tournant légèrement vers elle, le minois moqueur. Si tu n’es pas connu pour un comportement exemplaire ou une facilité particulière à rendre service, tu n’as malgré tout jamais eu de mal à être avenant. Tu la laisses donc sortir de la pièce à ta suite, fermant la porte derrière vous. La visite qui suit n’est pas bien longue. Tu lui indiques les chambres, les toilettes, annexes à la pièce à vivre. Puis, l’unique salle de bain, qui t’arrache une moue. Si elle a le mérite de ne pas être étriquée, la partager peut en revanche être un inconvénient de taille, t’en as bien conscience. Tu t’empêches néanmoins quelconque commentaire - lui demander directement combien de temps elle y passe pourrait paraître quelque peu agressif -, et passes à la pièce à vivre. Entre le salon, la cuisine, et l’espace salle à manger, tout est ouvert. Tu te souviens encore d’elle comme l’atout de l’appartement, avec ses grandes fenêtres - son petit balcon pour nain donnant sur la rue longeant la façade gauche de l’immeuble, mais qui te servait bien lorsque tu fumais encore régulièrement - et sa clarté, seulement, toutes les affaires y traînant ne la mettent pas vraiment au maximum de son potentiel. « Je crois qu’on a fait le tour. » Tu t’approches d’une fenêtre à ces mots, l’ouvrant pour aérer. « Ça te convient ? Il est encore temps de fuir tu sais. » que tu t’amuses en te retournant vers elle. « T’habitais avec ton copain, c’est ça ? » Question lancée comme ça, alors que tu commences à débarrasser le salon. Tu te sens déjà à ton aise en sa présence, assez peu perturbé par cette impression de déjà vue qui demeure dans un coin de ta tête.





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Invité a posté ce message Mar 9 Oct 2018 - 23:14 #



nothing is as painful as being stuck where you do not belong. camilias
j'avais imaginé cet appart' parfaitement propre me disant que tu étais aussi maniaque que ton meilleur ami mais apparemment, les opposés s'attirent puisque les détritus un peu partout prouvent le contraire. étonnamment, tu prends bien ma remarque et tu ne manques pas d'y rétorquer par une remarque aussi drôle que la mienne. t'arrives même à m'arracher un léger rire. le bordel, on s'en occupera plus tard. puis, c'est un bon moyen de créer des liens. un peu de musique, des gants, des éponges et des heures à nettoyer l'endroit et nous deviendrons les meilleurs amis du monde. sauf si t'essayes de me faire écouter de l'edm. « si tu bois de la bière, oui. » que je soupire, un rictus dégoûté aux coins des lèvres. la bière, ew, ça m’écœure, ça me révolte et lucas remplissait le frigo de cette satanée boisson. après la bière, voilà que me plains de mes valises que j'ai baladé pendant près d'une heure - volontairement en plus, je ne peux même pas me lamenter sur mon sort, j'en suis la seule et unique instigatrice - puisque tu es complètement débile. « je voulais pas te déranger... et niveau maniaque, je pense pas que t'ais les capacités même pour faire semblant. », mon rire se fond dans le couloir qui mène à ma chambre et totalement libérée de mes valises et de lucas, je plonge dans mon nouveau lit où j'aimerais dormir durant des heures et heures... voire des jours. mais honnêtement, ta compagnie me semble plus divertissante et même intéressante. je veux savoir d'où je te connais et je sais bien que ça allait m'obséder si ça ne me revenait pas rapidement, surtout si je voyais ton visage tous les jours. alors je me relève, doucement mais sûrement pour profiter du privilège d'un tour du propriétaire de ta part. bien sûr, ma gène habituelle refait surface et j'ai peur de te déranger même si j'y crois moyennement vu le son de la télé qui retentit dans l'appartement et le sandwich tous frais qu'il y avait sur le comptoir de la cuisine. « quel honneur, je crois que je vais rougir. » rétorquais-je, mes mains se posant sur mes joues comme si elles étaient censées cacher mes pommettes rouges de gêne. suivant ton pas, je pars à la découverte des autres salles, c'est vrai que l'appartement est plus petit que mon ancienne maison mais elle appartenait à lucas et de ce fait malgré le bas loyer, les colocs sympas, je ne m'y sentais, tout simplement, plus chez moi. le plus chaud serait sûrement de passer à une salle de bain "commune", ça sentait jamais bon de devoir partager une salle d'eau. je suis pas la fille la plus attentionnée, je suis plus du genre à oublier de bloquer la porte ou à entrer sans toquer. « je propose un emploi du temps pour la salle de bain parce-que je te vois déjà y entrer pendant ma séance de rasage. » une proposition lancée à la volée, pas très sérieuse - mais un peu quand même - puis c'est retour à la case départ, c'est à dire la salle de séjour. « en fait, j'attends juste que tu tournes le dos pour me casser. » commençais-je en rigolant avant de reprendre un ton un peu plus sérieux. « honnêtement, tout me va, même toi. donc tu vas devoir apprendre à me supporter. » un sourire se pose sur mon visage et il aurait pu y rester longtemps si tu n'avais pas posé la question fatidique. mon visage s'assombrit en un millième de secondes, c'est la dernière chose dont je veux parler. avec un ton neutre et une voix sèche, je réponds - en essayant de rester totalement normale, bien sûr - « mon ex. on s'est séparé quelques temps après avoir emménagé ensemble, la cohabitation a eu le meilleur de notre couple. » je tente d'afficher un léger sourire mais il baigne dans la nostalgie et la tristesse. vaut mieux que je t'aide à ranger au lieu de replonger dans des souvenirs qui ne ferait que me blesser. les ordures s'entassent dans mes mains et je reconcentre la conversation sur toi. « toi, tu vois quelqu'un ? » faut bien que je te retourne la question, histoire déjà, qu'on arrête de parler du désastre qu'est ma vie amoureuse mais aussi parce-que je voulais honnêtement en savoir plus à ton propos.

@elias rosenbach nothing is as painful as being stuck where you do not belong (camilias) 2430442116 pas de soucis, retard ou pas, jtm toujours
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Invité a posté ce message Mer 24 Oct 2018 - 20:40 #


nothing is as painful as being stuck where you do not belong@camila gaviria
Malgré cette étrange première impression, tu n’as pas le sentiment d’être mal tombé avec elle. Quelque part, ça te soulage de la voir prendre ses marques sans que son aisance ne soit dérangeante - sachant que tu es assez vite dérangé, il faut le dire. Qu’elle te fasse remarquer le désordre magistral te fait même sourire. Elle a bien raison de le faire : t’es pas franchement susceptible. A vrai dire, t’aurais plus été gêné par une absence totale de remarque, que ce soit parce que c’aurait pu vouloir dire qu’elle est aussi bordélique que toi - ce qui aurait été synonyme de catastrophe -, ou qu’elle n’ose rien dire. Dans le dernier cas, c’est bien elle qui serait mal tombée avec toi. Même inconsciemment, tu te connais assez pour savoir que tu en aurais profité pour n’en faire qu’à ta tête. « Si tu bois de la bière, oui. » Tu arques les sourcils, assez surpris par sa réponse, avant d’esquisser une moue. « Oh. » Instinctivement, ta tête se penche doucement, alors que ton regard vient se poser sur le comptoir de la cuisine à seulement quelques mètres. Là où reposent deux cadavres de bières, en somme. « Évite de regarder à ta gauche alors. » que tu pouffes de rire. Malheureusement pour elle, la bière fait partie de tes consommations. Première déception - enfin, plutôt deuxième, après ton rapport très relatif au rangement. « C’est motif de déménagement immédiat ? » Tu t’amuses plus qu’autre chose de sa mine dégoûtée, dont tu ne cherches pas forcément la raison. Vous aurez tout le temps de débattre sur le sujet plus tard - et dieu sait qu’il pourrait durer longtemps, ce débat, entre son rejet et ton caractère borné. A la place, tu lui signales que tu aurais pu venir la chercher lorsqu’elle t’avoue le temps qu’elle a passé à traîner ses bagages dans les rues de New York. « Je voulais pas te déranger... Et niveau maniaque, je pense pas que t'aies les capacités même pour faire semblant. » Touché. Tu fais mine de t’insurger, alors qu’un début de sourire parvient à se glisser au coin de tes lippes. « Détrompe toi, je me suis beaucoup entraîné quand j’étais gosse à tout cacher à la dernière minute. » Ce n’était pas forcément glorieux de tout pousser sous le lit, mais ça avait le mérite d’être efficace à l’époque. Malgré tout, tu la mènes finalement à sa chambre, où votre passage se fait express. A peine la découvre-t-elle qu’elle demande déjà un tour du propriétaire. « Quel honneur, je crois que je vais rougir. » Les réponses viennent naturellement, comme si vous vous connaissiez depuis longtemps. Ça ne fait pourtant que quelques minutes, et sans doute que tu t’en étonnerais si tu n’étais pas si à l’aise avec ça. A la place, tu lâches un rire, le minois faussement arrogant. « C’est bien, tu mesures ton privilège. » En l’occurence, ton temps en tant que guide ne risque pas d’être bien fameux. La visite se fait plutôt rapidement, sans que tu n’aies le réflexe d’y apporter beaucoup de précisions. Tu te dis - peut-être naïvement - qu’elle te posera les questions nécessaires sans que l’initiative ne vienne de toi. C’est finalement au stade de la salle de bain que le constat se fait plus compliqué, puisqu’il s’agit de l’unique de l’appartement. Peu pratique pour une colocation, mais au moins, ça a le mérite de faire baisser le loyer. « Je propose un emploi du temps pour la salle de bain parce-que je te vois déjà y entrer pendant ma séance de rasage. » Pas vraiment la première réaction à laquelle tu t’attendais. Elle aurait pu râler - soyons honnête, t’aurais été le premier à le faire -, s’en inquiéter. Mais non. « Je mettrai un chronomètre, pas de souci. » que tu t’amuses, malicieux. Le pire sans doute, c’est que d’ici peu, tu seras parfaitement capable de le faire. Mais avant que vous ne puissiez réellement l’envisager, vous vous retrouvez dans la pièce à vivre. « En fait, j'attends juste que tu tournes le dos pour me casser. » Tu pouffes avec elle, le sourire narquois. « Trop aimable de vouloir m’épargner la vue de cet abandon. Tu veux peut-être que je fasse semblant de me tourner par hasard maintenant ? » Proposition de grand prince, évidemment. Toujours. « Honnêtement, tout me va, même toi. Donc tu vas devoir apprendre à me supporter. » Aussitôt, ton sourire s’élargit. « Même moi ? » que tu répètes en lâchant un rire franc, avant qu’une moue faussement flattée vienne gagner tes lèvres. « Ça va, je devrais y arriver. » Apparemment, vous avez le même sens du compliment. Un sens qui vous est propre, en l'occurrence. Puis, sans trop réfléchir, tu lui demandes si elle habitait bien avec son copain avant d’emménager ici - il y a seulement quelques heures donc -, bouteille à la main, une autre coincée sous ton bras. Une question que tu poses comme n’importe quelle autre. Et pourtant, lorsque tu relèves tes prunelles sur elle, tu te heurtes à un visage fermé, opposé à celui qu’elle arborait auparavant. Tes sourcils se froncent à peine à cette vue, sans que tu puisses t’en empêcher. « Mon ex. On s'est séparé quelques temps après avoir emménagé ensemble, la cohabitation a eu le meilleur de notre couple. » Tu restes immobile quelques instants, la fixant sans vraiment t’en rendre compte. Elle, elle sourit - pas vraiment avec conviction, sans surprise. Une seconde, tu hésites à poursuivre sur le sujet, mais bien vite tu te ravises, te contentant d’un : « Je vois. » concis. Et sans rien ajouter, tu reportes ton attention sur le rangement à effectuer en même temps qu’elle. Ce ne serait définitivement pas une bonne idée de surenchérir. « Toi, tu vois quelqu'un ? » Finalement, c’est elle qui relance la conversation. Tu continues pourtant de débarrasser, rejoignant la poubelle où tu écrases une première bouteille en plastique pour l’y enfoncer. « Personne, non. » que tu lances simplement d’abord. Rien de sérieux depuis quelques temps, en tout cas. « Semblerait qu’on soit bien partis pour des soirées de célibataires, tous les deux. » Tu ricanes un peu, tandis que tu tires la poubelle vers elle, pour vous simplifier la tâche. Si elle avait aimé les bières, vous auriez formés le parfait cliché des colocataires célibataires pour cette première soirée. Soirée que tu devais normalement passer avec des amis, d’ailleurs. Cette pensée te fait tiquer, te faisant presque aussitôt sortir ton portable. « Imprévu, sans moi. » Tu tapes ce message brièvement avant de l’envoyer, sans y prêter plus d’attention. Déjà que tu n’étais pas très motivé de base, on peut dire que maintenant, tu n’en as plus une once d’envie. « Au faite, tu veux pas manger ou boire un truc ? » Décidément, les politesses et les bonnes manières, ce n’est pas ton fort pour le proposer si tard. « Y a pas énormément de trucs dans le frigo, mais on pourra faire les courses si tu veux. » que tu lui lances en esquissant un léger mouvement de tête vers la cuisine signifiant qu'elle peut aller y jeter un oeil si elle le souhaite. Autant qu'elle se sente chez elle dès le départ.





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Invité a posté ce message Ven 26 Oct 2018 - 22:03 #



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bien sûr, je ne peux pas m'empêcher de te faire part de mon dégoût pour la bière mais il n'est pas partagé puisque lorsque tu me déconseilles de regarder à ma gauche - ce qui m'oblige à le faire -. mon regard tombe nez à nez avec deux canettes vides sur le comptoir. mon premier réflexe est de soupirer mais ta remarque me fait rire et je décide de lâcher l'affaire. toute façon, j'vais avoir des mois et des mois pour essayer de te dissuader d'en boire. je pouffe encore de rire en entendant des exploits enfantin de fée du logis. ma boule au ventre, semble être restée au pied de la porte, je me mets peu à peu à l'aise. le courant semble assez bien passer entre nous, notre discussion est rythmée par des blagues et des piques comme si nous habitions ensemble depuis quelques temps déjà. le seul hic pour l'instant - à part la bière que je préfère oublier pour l'instant - c'est la salle de bain, encore une fois on tourne la chose à la rigolade comme on avait pu le faire pour le ménage. « heureusement que je suis pas le genre de personne à passer une demi-journée dans la salle de bain. » soufflais-je en espérant que toi non plus. nous sommes de retour dans le salon et encore une fois nous blaguons, cette fois sur le fait que j'aurais envie de partir. « s'il te plaît, et laisse moi assez de temps pour aller chercher mes valises. ». j'arrête de déconner une petite seconde pour te dire que je suis très satisfaite, toute façon, tout me semble mieux que chez lucas. j'aurais pu prendre n'importe quelle coloc pour me sortir de cet enfer, donc cet appart et ta compagnie c'est que du bonus. nos compliments sous-entendus me font bien rire et je sens qu'on va bien s'entendre. raphaël avait dû te parler de mon ex vu ta question, je ne sais pas ce qu'il en a pu te dire ou s'il avait même capté qu'entre lucas et moi, ça allait plus du tout. je t'explique donc brièvement les raisons de mon déménagement et dieu merci, tu ne m'en demandes pas plus. mon changement soudain d'humeur t'avait sûrement fait comprendre que c'était loin d'être mon sujet de conversation préféré. puis je te retourne la question, curieuse. entre le ramassage de deux déchets, tu m'annonces que tu es aussi seul. super, ça sera la coloc de la solitude. « malheureusement, j'en ai bien l'impression. » que je lâche, tout en balançant le bordel que j'avais stocké dans mes mains dans la poubelle. je me dirige vers le comptoir de la cuisine que je libère des bières vident qui gisaient, depuis je ne sais combien de temps, dessus. elles viennent rejoindre les restes des déchets dans la poubelle que je referme avec un peu de dégoût, je l'avoue. ma mine répugnée s'efface très vite lorsque j'entends le mot "manger" sortir de ta bouche. « j'avoue que ton sandwich me donne envie. » dis-je, gênée d'avoir envie de te piquer ta préparation, avant de pointer la seule assiette qui restait sur le plan de travail. cette proposition se suit par celle d'aller faire les courses puisque le frigo serait apparemment presque vide, je préfère vérifier cela de mes propres yeux et je m'en vais inspecter ce dernier. « heureusement que je suis très bonne cuisinière et que je prépare des repas dignes de restos cinq étoiles avec un rien. » dis-je avec un ton hautain, fuir les foyers à ma majorité a eu du bon. j'ai du apprendre à me gérer toute seule que ça soit dans les finances ou dans l'alimentation. « j'espère que t'aimes la pizza parce-que tu trouveras souvent des cartons sur le comptoir. le seul avantage à bosser dans une pizzeria. » récupérer des invendues, la deuxième chose que j'aimais le plus dans mon boulot après parcourir les rues de ny, les cheveux aux vents. en ce moment, j'étais un peu en overdose de cette spécialité italienne mais à une époque, je carburais à la sauce tomate, aux olives et aux jambons. « tu fais quoi dans la vie ? » te demandais-je tout en me munissant d'un verre d'eau. puis, je me suis sentie obligée de te lancer une pique pour te rappeler mon hantise, « je te sors une bière ? » avant de porter le verre d'eau à mes lèvres.

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Invité a posté ce message Dim 4 Nov 2018 - 0:13 #


nothing is as painful as being stuck where you do not belong@camila gaviria
Finalement, il semblerait que tu aies sous-estimé l’objectivité de Raphaël. Tu dois bien l’admettre, le sens de l’humour de sa petite protégée est une bonne surprise. A l’entendre, tu t’attendais plutôt à une fille banale dont la beauté aurait donné l’illusion au trentenaire qu’elle est également drôle - il faut dire qu’il en a tellement parlé, de sa beauté, qu’à force tu pensais qu’il n’y avait que ça. Tu t’étonnes donc d’avoir un si bon feeling avec elle, en plus d’en être soulagé. Tu as déjà fait l’expérience d’une mauvaise colocation - du moins, d’un mauvais colocataire sur deux -, tu ne souhaitais pas forcément réitérer. C’est donc parfaitement détendu et à l’aise que tu fais un peu de rangement avec elle. « Malheureusement, j'en ai bien l'impression. » Tu lèves tes prunelles vers elle, laissant un silence de courte durée s’installer. « Malheureusement. » que tu répètes, en pouffant de rire. « C’est encore plus triste de ta bouche. » Heureusement que tu ne vis pas mal ton célibat, autrement elle ne t’aurait apparemment pas aidé à relativiser. Il faut dire que le sien paraît plus récent que le tien, tu as eu plus de temps pour simplement t’y faire. Le fait de savoir que leur couple n’a pas survécu à l’emménagement fait écho à l’une de tes ruptures - sans doute la plus difficile -, sans que tu le veuilles, à t’en faire triturer tes lippes. Toi, c’était différent. Tu n’as même pas attendu de tester cette nouvelle étape, pourtant prête à être réalisée le lendemain, pour prendre peur et briser brusquement tout ce que tu avais construit avec cette fille. Un mauvais souvenir dont tu fais au mieux abstraction en demandant finalement à Camila si elle veut quelque chose à boire ou à manger, alors qu’elle termine à peine de débarrasser le comptoir. « J’avoue que ton sandwich me donne envie. » Tu arques un sourcil, le minois surpris. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te réponde ça aussi franchement. Elle est déjà loin la petite brune qui rougissait sur le palier. « Tu veux déjà voler ma bouffe ? » que tu lances, un sourire narquois s’étirant naturellement sur tes lèvres. Et presque aussitôt, tu esquisses une moue en hochant doucement la tête, de cet air voulant dire très bien, je note. « Prends, ça fait rien. Je vais m’en refaire un en deux minutes. » Au final, tu ne t’en préoccupes pas plus que ça. Puis, lorsque tu signales que le frigo manque de contenu, tu la vois faire une vérification du coin de l’oeil. Bon, elle constatera au passage que l’intérieur du frigo est aussi peu organisé que l’extérieur : rassembler les légumes ensemble ou les viandes ensemble, c’est un concept qui doit t’échapper. Tant que c’est propre, tout va bien pour toi. « Heureusement que je suis très bonne cuisinière et que je prépare des repas dignes de restos cinq étoiles avec un rien. » Tu te tournes vers elle, bouche entrouverte dans un léger sourire, alors que tes prunelles se plissent doucement d’un air suspicieux. « Rien que ça ? » Tu lâches un rire, amusé. « Tu devrais te vendre comme ça au proprio, un plat dans les mains quand il arrive et on l’aura dans la poche. » Tu la rejoins dans la cuisine en même temps que les mots filent de tes lippes pour sortir des placards et du frigo les ingrédients nécessaires pour un nouveau sandwich. « Par contre je me désigne en cobaye avant, la sur-estimation c’est vite arrivé. » que tu achèves dans un sourire espiègle. Evidemment, ça t’arrange bien de bénéficier au passage de ses prétendus talents culinaires sous couverture de sacrifice. « J’espère que t'aimes la pizza parce que tu trouveras souvent des cartons sur le comptoir. Le seul avantage à bosser dans une pizzeria. » Une pizzeria. Décidément, la brune n’est absolument pas la personne à laquelle tu t’attendais. « Tu bosses dans une pizzeria ? » Tu t’en étonnes, clairement. Disons que ce n’est pas le premier métier qui vient à l’esprit face à son minois délicat. « T’aurais dû me le dire dès le début, je t’aurais déroulé le tapis rouge à l’entrée. » Les pizzas et toi, c’est une grande histoire d’amour. Alors entre ses prétendus talents de cuisinière et les pizzas gratuites, t’en viens à te demander si on aurait pu te donner une meilleure impression en tant que colocataire. Il ne manquerait plus qu’elle t’avoue une passion dévorante pour les sushis pour que tu signes un contrat de colocation pour dix ans. « Tu fais quoi dans la vie ? » Tu t’affaires encore à préparer ton nouveau sandwich lorsque la question se pose. « Je travaille dans l’informatique. » que tu commences, alors que tu refermes approximativement le pain sur ta garniture. « En gros je répare les ordis. Donc si jamais t’as un problème, tu m’appelles, je me sentirais moins redevable pour les pizzas comme ça. » Évidemment, tu omets la partie illégale de ta profession qui te permet d’avoir des revenus plus élevés que ceux de bon nombre de tes confrères. Cet écart, on peut le mettre sur le compte d’un talent particulier, qui au final, est bien réel - il est seulement employé à des fins quelque peu malhonnêtes. De toute manière, tu ne l’exposes pas, cet écart. Tu t’en sers surtout pour voir ta sœur et t’occuper de ton petit frère, pas pour quelques artifices. « Je te sors une bière ? » Tu t’arrêtes face à cette pique, tournant la tête vers elle, sourire aux lippes et langue roulée au creux de ta joue. Alors, tout naturellement, tu poursuis sur la lancée. « C’est si gentiment proposé. » Et tu tends la main pour appuyer tes dires, comme prêt à recevoir cet alcool qu’elle déteste tant. « Va falloir qu’on en parle de ça, d’ailleurs. C’est le ventre à bière qui t’a traumatisé ? » Tu te retiens de justesse d’ajouter « de ton ex ». En réalité, tu n’en sais rien de comment était son mec - certainement pas laid, tu t’en doutes -, mais en temps normal, ça ne t’empêche pas de lâcher ce genre de pic. Pourtant, cette fois-ci, tu le contiens. Tu as bien vu que c’était un sujet délicat pour elle, et dans son cas, tu ne veux pas appuyer sur ce qui semble être une blessure encore fraîche. Tu ressens déjà de la sympathie pour cette fille. Suffisamment pour faire un minimum attention, l’air de rien. « On va devoir établir des règles, entre les consommations et les horaires de la salle de bain. Tu veux que je prenne un papier et un stylo ? Paraît que j’ai une superbe écriture. » que tu t’amuses. En réalité, tu as une écriture de médecin : quasiment illisible. Mais ça, elle le verra bien assez vite pour l’ajouter à ta - longue - liste de défauts. Sur ces mots, tu déposes ton sandwich dans une assiette, et te diriges vers le salon. « Ça te dérange pas de manger dans le salon ? » Tu lui poses la question en même temps que tu t’installes dans le canapé. De toute évidence, ce n’est pas ton cas. Tu mords déjà dans ta préparation, en découvrant au passage ce qui passe sur la télévision allumée pourtant depuis un certain temps. Tu fronces doucement les sourcils, les yeux fixés sur l’écran durant quelques instants, avant de tourner la tête vers Camila. « Tu regardes la télé en général ? » Ce genre d’habitudes t’intéressent, à t’en arracher une mine curieuse.





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