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 furie nocturne (Nicola & Anya)

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Invité a posté ce message Dim 14 Oct 2018 - 13:22 #

RAPH &
NANA &
NICOLA

furie nocturne
Il y avait ces journées où tu te levais avec une motivation irritante, ne pouvant pas t’empêcher de titiller la patience de ta colocataire. D’autres où le moindre détail pouvait te dérober l’envie même de te découvrir de tes draps. Et la bassine prenant la seconde place de ton lit te fit froncer douloureusement les sourcils. Le simple plissement de ton front accentuait le mal de crâne qui s’installait confortablement. Oubliant égoïstement le sommeil de ta colocataire, tu tires le tiroir de ta table de chevet avec fracas, attrapant la boite de médicament pouvant soulager ta tension crânienne. Tu t’écartes au mieux de la cuvette d’où émanaient l’odeur d’émèse, ne trouvant cependant pas le courage de la sortir de la chambre.
Tu avales difficilement ta salive mélangée à la pilule, dans un effort musculaire qui te semble inhumain. Ton regard se perd dans l’uniformité de ton plafond, muet durant de longues minutes. Un simple soupir vient troubler le silence de ta chambre réchauffée par la nuit agitée. Tu clos tes yeux bleutés par tes cernes, ne les ouvrant qu’au son agressif de ton alarme. Tu freines l’envie meurtrière que t’inspire le son, te contenant d’éteindre sèchement ton réveil plutôt que de le lancer au sol, le laissant uniquement rebondir sur tes draps.
Tu n’as sorti le nez de ta chambre que le soir venu, certain qu’Anya était partie travailler. Et ton unique motivation fut le grattement incessant de Flash contre ta porte, réclamant ta présence. Ta migration se limita à la cuisine, servant le repas à ton chien avant de te traîner jusqu’au salon jusqu’à te stopper net en voyant son état. « C’est une blague... » Tu siffles entre tes dents, la mâchoire crispée. Ton regard survole la pièce dont l’apparence te faisait tiquer. D’une nature maniaque, constater un cimetière de bouteilles joncher le cristal de la table basse t’affecta sans attendre. Le tapis blanc qui couvrait les lattes de bois avait perdu de son uniformité, mêlant quelques tâches aux couleurs de l’Espagne dont la discrétions n’échappaient pas à ton radar, ainsi que des miettes de ce qui semblait être leur repas. Tu avais laissé hier ta colocataire organiser une soirée chez vous pendant que tu buvais tes verres en ville avec Elias. Et le résultat n’était pas vraiment celui attendu.
Nerveusement, ta main se logea dans ta nuque, tendis que l’autre s’empara de ton téléphone pour vérifier l’heure. Pris dans un excès comme il t’arrivait souvent, le temps n’aida pas à t’adoucir, ressassant ta rancoeur aussi bien sous la douche que sur le trajet te menant à son boulot.

La pression éclata au son de la porte du bar ouverte brusquement. « Anya! » Son nom retentit de ta voix aggravée par la colère. Si une foule d’yeux te scrutaient, tu as eu la chance de croiser son regard surpris en balayant la pièce, réduisant la distance qui vous séparait en a peine quelques pas pressés. « Tu te fous de ma gueule? Je te laisse l’appartement une nuit et t’as vu dans quel état il est? » Accent français marqué par ton emportement, c’était à croire que tu ne vivais ici que depuis quelques mois. Ta nervosité n’avait pas échappé aux clients curieux, dévisageant la scène peu commune. « Tu fais chier Anya, la prochaine fois tu vireras de l’appart pour faire ta merde. Et t’as intérêt de nettoyer tes conneries. » Tu n’étais pas certain que tes premiers mots furent prononcés en anglais ou dans ta langue maternelle, mais l’intonation ne laissait aucun doute sur la signification. Ton regard hautain ne se détachait pas du sien, ne voilant d'aucune manière ton irritabilité.
Pando
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Invité a posté ce message Jeu 18 Oct 2018 - 14:48 #



❝ Furie nocturne. ❞
Raphaël & Nicola & Anya
Je m’étais réveillée ce matin-là avec un mal de tête comme j’avais rarement connu dans le passé. Pourtant, c’était loin d’être la première cuite de ma vie mais je devais avouer que celle-ci était particulièrement violente. Mes pas lourds m’avaient menés jusqu’à la cuisine alors que je passais mes mains sur mon visage, essayant de reprendre mes esprits. Je prenais un médicament pour tenter d’apaiser mon mal et l’avalais après m’être servi un verre d’eau fraîche. Puis finalement, je me dirigeais vers le salon, machinalement, tel un zombi. Je me stoppais aussitôt dans mon élan en voyant le bazar qui y régnait, dans mon esprit c’était plutôt soft, dans celui de Raphaël ce serait bien différent. « Il va me massacrer… » J’avais quelques heures devant moi avant de commencer le boulot et ma raison aurait voulu que je me dépêche de remettre l’appartement au propre. Sauf que ma raison, je m’en fichais un peu à cet instant, ma gueule de bois prenait le pas sur tout le reste et c’est après avoir fermé la porte de la pièce principale, comme pour oublier ce que je venais de voir, que j’étais retournée dans ma chambre avant de me glisser dans mon lit et de terminer une nuit qui avait été bien trop courte.
Quelques heures plus tard, après un sommeil non-réparateur, je finissais par me réveiller en sursaut, lancer un regard sur mon téléphone et regarder l’heure. « Merde ! » Lançais-je en me levant d’un bond avant de me précipiter dans la salle de bain et de me préparer, en commençant par une douche qui n'avait rien de superflue après la nuit que je venais de passer. Il ne me restait que quelques dizaines de minutes avant le début de mon service et si je voulais éviter de me faire taper sur les doigts, j’avais plutôt intérêt à me dépêcher.

Les quelques heures qui suivirent furent bien moins difficile que je n’aurais pu le prédire malgré ma gueule de bois. C’était plutôt calme et convivial et j’avais même fini par presque oublier l’état de l’appartement et la prise de tête qui m’attendrait probablement en rentrant. « Voilà pour vous ! » Adressais-je joyeusement à quelques clients installés à une table, tout en déposant leurs boissons respectives sur cette dernière. C’est à cet instant que la porte du bar s’ouvrit à la volée et que mon prénom retentit dans les locaux. Mon regard se posa sur Raphaël, mes lèvres se pincèrent malgré moi et la colère commença à m’envahir avant même qu’il commence à me faire tous ses reproches habituels. Qu'il me prenne la tête chez nous, ok mais au boulot, c’était impardonnable dans mon esprit. Bien évidemment, tous les clients avaient le regard rivés sur la scène, ne perdant pas une miette des paroles de mon colocataire. Il se tenait à quelques centimètres de moi, visiblement décidé à en découdre à un moment qui n’avait rien d’opportun. Sans prendre la peine de répondre tout de suite, je l’attrapais par le bras et le trainais dans la réserve, n’essayant même pas d’être un peu délicate dans mes gestes. Je fermais la porte derrière nous et plantais mon regard dans le sien. « Qu’est-ce que tu viens foutre ici, tu pouvais pas attendre que je rentre ? T’aurais envie que je tape un scandale à l’hôpital ? Je ne pense pas ! » Nous avions l’habitude de nous prendre la tête depuis bien des années déjà mais j’avais rarement été aussi en colère qu’à cet instant. Si je ne le savais pas aussi têtu, je n’aurais d’ailleurs pas manqué de le foutre dehors à coup de pieds aux fesses. « T’as rien à foutre ici, si l’état de l’appartement te rend malade à ce point, t’as qu’à le nettoyer tout seul, au moins t’es sûr que ce sera fait correctement ! » J’avais haussé rapidement le ton, ma voix raisonnait à présent jusqu’aux tables des clients, rendant infructueuse ma tentative de rester discrète. « Tu m’emmerdes sérieusement Raph, maintenant casse toi et laisse-moi bosser, sinon c’est moi qui vais finir par te mettre dehors ! » Je nous connaissais assez pour savoir que si nous ne réglions pas la situation rapidement, elle allait dégénérer et prendre des proportions jusqu’à devenir totalement incontrôlable. Mais malheureusement, je me doutais bien que Raphaël n'allait sûrement pas lâcher l'affaire aussi facilement.



©️ Pando


@Raphaël Carpentier @Nicola Ivanovitch
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Invité a posté ce message Lun 29 Oct 2018 - 20:01 #

furie nocturne
Pour une fois, ce n’est pas une soirée arrosée dont a été instigateur Nicola mais une longue soirée de négociation avec un revendeur d’armes. Une négociation musclée, les russes ne sont pas des enfants de cœur, et encore moins des gentils. Il a fallu faire un véritable bras de fer pour s’entendre sur un prix et une quantité satisfaisant les deux côtés. Il s’en est fallu de peur pour que la négociation ne se transforme pas en vrai bain de sang. Nicola est resté sur le qui-vive, sentant son palpitant s’accélérer à cause de l’adrénaline. Il faut avouer que son activité parvient tout à fait à rassasier son désir d’aventure et de danger. Chaque opération est le risque potentiel de se prendre une balle ou de mourir sous les coups. Tout ne tient alors qu’à un seul cheveu, aussi mince soit-il. Garder son sang-froid est nécessaire dans ce genre de situation. Chose à laquelle n’est pas réellement habitué notre protagoniste, mais voilà, lorsque les raisons vous dépassent, il n’y a pas d’autre choix que de rester maître de soi. Epuisé, Nico s’effondre sur son lit, ne prenant même pas la peine de se déshabiller, il tombe aussitôt dans les bras de Morphée. La pression redescendue, le voilà terriblement fatigué et emporté dans un profond sommeil. Le juvénile sursaute le lendemain matin en entendant l’alarme de son téléphone dont il manque de fracasser avec son poing. Son deuxième téléphone, il serait préférable de ne pas être obligé d’en racheter un. L’argent ne coule pas à flot, et surtout, Nico préfère épargner au cas où il serait obligé de partir très loin si les choses tournent mal, et une autre part pour Anya qu’il lui laisserait. Se hissant difficilement hors de son lit, le voilà sous la douche, dans un état comateux, la tête encore dans les nuages. Le stress de la veille a endoloris ses muscles, il lui faudrait encore une bonne nuit de sommeil pour s’en remettre. Mais pas le choix. Le travail n’attend pas. Le russe se prépare en vitesse, ayant trop traîné sous l’eau chaude. Avec une tartine dans la bouche, il dévale les escaliers de sa résidence direction son lieu de travail. Arrivé sur les lieux, il salue les collègues et sa meilleure amie évidemment. Celle-ci n’est pas très loquace, son visage parle de lui-même, vestige d’une soirée arrosée à laquelle il était censé participer d’ailleurs. Nico a dû lui mentir afin de ne pas éveiller les soupçons. Il ne peut pas lui dire ce qu’il fait réellement, au risque de la mêler à ses affaires louches. Anya est comme une sœur à ses yeux, la protéger est le plus important. Même si cela veut dire lui mentir.

Les clients affluent doucement, l’ambiance est bonne enfant, comme d’habitude. Nicola s’évertue à sourire à tous, à être serviable. Mais soudain, voilà que les choses changent brusquement. Un homme entre, poussant la porte sans grande douceur avant de déblatérer des mots. Une voix familière, le russe se tourne aussitôt et reconnaît celui qui partage l’appartement de sa meilleure amie. Son regard noir ne le quitte pas et il est prêt à lui sauter dessus au moindre geste sur son amie. Anya l’embarque dans la réserve. Malheureusement, le mal est fait. Les clients sont encore choqués. Nicola jette alors un œil sur ces derniers, tentant de garder son calme. « Tout va bien, on s’en occupe. » Dit-il alors qu’il demande à ses collèges de reprendre le travail malgré tout. Malheureusement la dispute s’entend encore, Nicola bouillonne intérieurement et les rejoints, qu’importe si sa venue envenime la situation. Il ne supporte pas le comportement du français. « Ecoute moi bien, si tu veux pas sortir tout seul, je t’y aiderai. » Ses poings sont fermés, prêts à partir au moindre mot déplacé de l’élément perturbateur. « Je ne le dirais pas deux fois, on a tous mieux à faire, contrairement à toi. »
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 17:15 #

RAPH &
NANA &
NICOLA

furie nocturne
Tu n’as le temps de rien dire. Aucun mot ne sort d’entre tes lèvres quand elle t’attrape fermement le bras pour te trainer dans la réserve. Emprise dont tu te défais sèchement dès lors que le pas de la réserve est franchi. Le regard embrasé de reproches, souligné par le plissement de tes yeux, tu gardes tes pupilles rivés sur les siennes, jusqu’à ce que tu les perdes lorsqu’elle ferme soigneusement la porte. Tes lèvres s’entrouvrent lorsque tu souhaites répliquer. Elle ne t’en laisse seulement pas le temps, prenant la parole pour déverser la colère qu’elle contenait tant bien que mal. « Oh ça va, t’es une vraie furie, tu pourrais me péter un scandale au milieu d’une opération. » Tu n’es pas sur que cette réplique soit l’idée du siècle. Mais toi comme elle, vous êtes des impulsifs, incapables de freiner une situation qui s’emmêle et qui se consume. Lorsque le calme prédominait, vous étiez comme deux enfants. Vous vous amusiez d’un rien, partageant des moments de joie, de tendresse -seulement en état d’ébriété-, sur un équilibre glissant qui menait à un acharnement réciproque qui vous poussait petit à petit à bout. Et la phrase qu’elle prononça ensuite ne fit que basculer un peu plus votre relation dans ce sens. Nerveusement, ta main s’emmêle dans tes cheveux, alors qu’un rire nerveux s’échappe. « Que je nettoie? T’es vraiment une putain de vicieuse Anya. Ça te fait une belle excuse pour foutre le bordel et me laisser tout ranger derrière toi. Je suis pas ta boniche. » Ta voix portait autant que la sienne, dans des éclats qui ne manquaient à personne. Ça alimenterait certainement les potins qu’allaient s’échanger les vieilles du coin. Et ça ne t’importait pas réellement. Tu n’avais pas une réputation bien haute, mais plutôt scindée en deux avis tranchés. Celle qui penchait pour le peu de bonté que tu avais en toi, ton sourire charmant et ton énergie qui plaisaient, et de l’autre, un partie plus sombre mais pourtant plus vraie, reflétant quel connard tu pouvais te révéler être.

Sa réponse ne se fait pas attendre, t’ordonnant de sortir sans attendre. Tes sourcils se arquent, mélange de surprise et de ce petit regard hautain si désagréable. Celui qui laisse sous entendre qu’elle était la dernière personne qui pourrait lui dire ce genre de chose. Car si tu appréciais Anya de tout ton coeur, tu avais ce coté plus mesquin qui n’oubliait pas d’où elle venait. A quel point elle n’était personne et combien elle te devait. Ce genre de chose que tu taisais mais que tu laissais comprendre dans ta façon d’être.
Une nouvelle fois, tu fus coupé dans ton élan destructeur, lorsque la porte s’ouvre brusquement sur la silhouette de Nicola. Tes yeux croisent les siens quelques secondes seulement avant d’ignorer sa présence en les levant au ciel, le visage blasé par son interruption. Ça ne l’empêche cependant pas d’en rajouter une couche, avant de t’imposer ta sortie à son tour. Tu prends le temps de soupirer, finissant par lui accorder un regard reflétant ta fierté avec excellence, laissant un silence pesant s’installer avant de le briser. « Bien sur, mieux à faire… Retourne laver des tables si c’est important que ça. On sait jamais, ça pourrait changer ta vie. » Tu lâches avec dédain. S’il n’existait pas de sous métier, tu avais clairement établi cette conception des choses en toi. Et il était au bas de l’échelle, juste devant les sans abris. Tu ne caches pas cette pensée à cet instant, le regardant de haut. Furtivement, tes iris se posent sur ses points serrés, lui adressant ensuite un regard à la fois regard surpris et provocateur, un sourcil arqué le soulignant. « Et quoi? » Tu souffles, immobile, aussi tendu que le reste des protagonistes.
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