Il a eu envie d’essayer. Non pas de sortir officiellement à la vue de tous avec elle, mais d’aller patiner. Loin d’être une activité à laquelle il est habitué, tenter de nouvelles expériences semblent lui réussir plutôt bien dernièrement alors pourquoi se priver ? Et pourquoi ne pas essayer celle-ci ? C’est la période parfaite pour le faire et s’il ne s’est jamais considéré comme un homme romantique, Wyatt a envie de faire un effort. Si ce n’est pas pour lui, c’est bien pour Cassie. En congé pour le week-end – une première depuis plusieurs mois – c’est lui qui a été demander à la brune de l’accompagner à Central Park et, plus précisément, à la patinoire qui s’ouvre chaque année à la même période. Il aurait pu choisir le Rockfeller Center avec son sapin gigantesque et les magnifiques décorations de Noël, mais ayant envie de quelques heures loin de la pression de la ville, son choix a vite été fait. Couvert comme il se doit, ayant laissé sa chemise et sa cravate au placard, c’est vêtu d’un jean, d’un pull, d’une veste et d’une bonne écharpe qu’il arrive à Central Park, non loin de la patinoire, à l’endroit même où il a donné rendez-vous à Cassie. Premier sur place puisqu’en avance, il en profite pour regarder les alentours, les mains enfoncées dans les poches de sa veste pour les garder au chaud. Sans retenir son sourire, il regarde les couples qui patinent ensemble, ces groupes d’amis qui plaisantent entre eux et les enfants qui crient et courent partout. S’il n’a jamais été un grand adepte de ces fêtes quand bien même aime-t-il le grand repas réunissant toute sa famille, Wyatt doit admettre que voir autant de bonheur, ça réchauffe le cœur. D’autant plus pour un type comme lui, habitué à voir le crime et le mal partout. Finalement, il détourne le regard et le fait au bon moment, voyant Cassie approcher de lui. Son sourire s’élargit. Quelques pas faits dans sa direction et il arrive à sa hauteur, glisse une main dans son dos pour l’approcher. Tête penchée vers elle, il dépose un rapide baiser sur ses lèvres sans se départir de son sourire. « Bonjour belle créature. » Il souffle contre ses lèvres, caressant doucement sa joue pour ensuite prendre sa main et l’entraîner avec lui vers la patinoire déjà noire de monde. « Prête à me voir me ridiculiser ? » Qu’il demande sans honte. Wyatt, il est déjà monté sur des patins. Plus d’une fois. Ses sœurs l’ont traîné à la patinoire lorsqu’ils étaient plus jeunes mais, malgré ça, il n’a jamais été particulièrement à l’aise dès qu’il s’agit de tenir en équilibre simplement avec des chaussures sur une lame en acier.
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Invité a posté ce message Dim 16 Déc 2018 - 17:50#
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La période de Noël était une de mes préférées. Pour son ambiance, ses petits gâteaux fait maison, ses chansons de Noël, toute la magie des décorations et les réunions de famille. Si j’avais redouté celle-ci cette année à cause de ma violente dispute avec Wyatt et notre rupture, aujourd’hui j’étais assez excitée d’y être. Parce qu’on allait leur annoncer qu’on était ensemble, enfin qu’on allait essayer. J’avais encore du mal à me faire à l’idée qu’avec toutes ses embuches et ses mots durs qu’on s’était dit, on avait réussi à se pardonner. J’avais encore plus de mal avec l’idée que nous formions un couple. Même si ça me paraissait nouveau et parfois instable, on allait faire des efforts. Comme un rendez-vous à la patinoire de Central Park. Je devais avouer que j’avais été surprise qui me le propose : de un, parce que je n’imaginais pas Wyatt sur des patins, de deux parce qu’on n’avait pas encore l’habitude de ‘sortir’ à la vue de tous. Mais j’avais accepté parce que j’avais hâte de le voir tomber, et parce que faire des choses qu’un couple normal aurait pu faire allait nous faire du bien. Jean et gros pull enfilé sous un manteau d’hiver bien rembourré, j’entrais dans le Parc, en réajustant mon bonnet et mes gants. Le froid était hivernal mais le soleil ramenait un peu de chaleur. A l’approche de la patinoire, mon regard le chercha des yeux. C’est fou comme j’avais pu sentir sa présence avant même de le voir, lui. Mais lorsque nos regards se croisèrent, je ne pus m’empêcher de sourire. S’approchant, il glisse une main dans mon dos pour me rapprocher un peu plus et me déposer un léger baiser. « Bonjour belle créature. » Je pourrais facilement m’habituer à ce genre de bonjour. « Bonjour bel homme… » Dis-je en lui souriant un peu plus. « Prête à me voir me ridiculiser ? » Il m’avait saisi la main pour m’embarquer vers la patinoire bien animée. « J’ai tellement hâte de voir ça ! Je dois t’avouer que mes quelques souvenirs de toi sur des patins sont assez…hilarant » Je me moque de lui, mais je ne suis pas non plus une patineuse hors pair. Cela dit, j’avais toujours été une adepte, j’aimais cette sensation de légèreté avec la glisse. Alors, j’avais appris à maitriser mes postures, même si je tombais encore de temps en temps. Entrée payée, je finissais de me chaussée alors qu’il galérait avec sa deuxième chaussure. « Allez donne-moi ton pied » Il refusa une seconde mais je lui saisis la jambe pour qu’il la place sur mes genoux. « Un vrai gamin » répliquais-je tout en lassant parfaitement sa chaussure. « Prêt ? » Je me lève, et lui tends la main. Il n’est déjà pas stable sur la mousse autour de la patinoire, qu’est-ce que ce sera une fois sur la glace ?!
Il faudrait être fou pour nier qu’il est particulièrement heureux de la tournure que prennent les évènements. Et Wyatt, il n’est pas fou. Sa dispute avec Cassie l’a secoué bien plus qu’il n’a bien voulu l’admettre. Bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer aussi. En quelques mois – et plus s’il doit être sincère avec lui-même – il s’est attaché à elle d’une manière à laquelle il ne s’attendait absolument pas. Tout perdre en un claquement de doigts ça a été difficile pour lui qui s’était probablement imaginé beaucoup de choses trop vite. Enfin pas mal de choses hormis une grossesse que ni Cassie, ni lui ne désiraient. Il aurait été prêt à accepter son futur rôle, mais ça ne change en rien qu’ils ne le voulaient pas. A présent que les choses ont été mises à plat entre eux, tout ce que l’agent désire c’est faire les choses correctement et ainsi prouver à la jeune femme qu’elle peut lui faire confiance. Qu’il n’est pas le salaud qu’il était autrefois. Commencer par sortir ensemble sans se cacher, c’est une bonne façon de débuter. « Bonjour bel homme… » Son sourire s’élargit. Voilà une façon de la retrouver qui lui plait et à laquelle il pourrait facilement s’habituer. La main de Cassie dans la sienne, il l’entraîne avec lui en direction de la patinoire. « J’ai tellement hâte de voir ça ! Je dois t’avouer que mes quelques souvenirs de toi sur des patins sont assez… hilarants » Il lève les yeux au ciel, faussement vexé du fait qu’elle se moque de lui. « Si jamais je tombe et que tu te payes ma tête, t’auras tout intérêt à te rattraper comme il se doit ensuite. Mon ego n’aime pas être blessé. » Sans parler du fait que ça lui permettrait de profiter d’elle comme il en a envie. Oui, un véritable gamin – même s’il est vrai que sa fierté est souvent trop importante. Une fois leurs entrées payées et installés dans les gradins, le voilà qui lutte pour mettre ses patins. Peut-être que choisir le marché de Noël aura été une idée plus judicieuse … « Allez donne-moi ton pied », « Non, c’est bon. » Il grogne en tentant de se débrouiller tout seul. Sans succès ce que Cassie remarque. Elle le force à lui donner sa jambe et l’aide. « Un vrai gamin. Prêt ? » Le brun pourrait rétorquer que c’est pour l’entraîner dans son futur rôle – futur très lointain – mais c’est trop tôt, il le sait et décide de ne pas relever. Quant à la question qui suit, il soupire. « Je suis jamais prêt pour ça, mais c’était mon idée … » Avec difficultés, il gagne la glace, perdant brièvement l’équilibre et se rattrapant au bord alors que Cassie le rejoint. Aussitôt, il l’attire à lui, désireux de l’avoir contre lui. « Alors dîtes-moi charmante demoiselle, que faisiez-vous d’intéressant avant de me rejoindre ? Vous étiez avec votre amant peut-être ? » Il la questionne, petit sourire aux lèvres, utilisant n’importe quoi pour retarder le moment où il devra glisser.
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Invité a posté ce message Lun 17 Déc 2018 - 21:37#
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« Si jamais je tombe et que tu te payes ma tête… » J’aime déjà le début de cette phrase. Parce qu’il tombera forcément, et que je me payerai obligatoirement sa tête. «….t’auras tout intérêt à te rattraper comme il se doit ensuite. Mon égo n’aime pas être blessé. » Je lève les yeux, avant d’ajouter sourire aux lèvres : « Je serai ton infirmière personnelle, mon gros bébé. » Je lui dépose un baiser sur la joue en guise de promesse. Mais l’idée déjà de rire de lui me plait de plus en plus. Même se chausser c’est compliqué pour lui, et il faut que je me bataille pour y arriver. « Je suis jamais prêt pour ça, mais c’était mon idée… » Pour le coup, je ne peux rien répliquer hormis un sourire. Il l’a choisi, j’aurai très bien pu accepter n’importe quel rendez-vous, tant que j’étais avec lui. Mais le fait qu’il sort de sa zone de confort, pour moi, me réchauffe le cœur. Je le laisse passer en premier, et les premiers pas sur la glace sont presque difficiles. Je le suis de prêt, mais m’arrête à sa hauteur lorsqu’il agrippe le bord un peu plus loin de l’entrée. « Alors dites-moi charmante demoiselle, que faisiez-vous d’intéressant avant de me rejoindre ? Vous étiez avec votre amant peut-être ? »« Et bien… » Je m’approche de lui, de ses lèvres, avant d’ajouter : « J’étais seule, sous la douche. Mais je pensais à ce beau mec, qui fait tout pour détourner mon attention. » Un léger baiser sur ses lèvres, je saisis sa main, et tente de l’emporter avec moi vers la centre de la patinoire. « Allez, c’est pas si horrible. » Je me recule, patine un peu plus loin de lui, en l’invitant à me rejoindre. Son regard de braise s’était transformé en une seconde : de la peur, ou de l’appréhension, plutôt. Il fait quelques pas, mais refusant de lâcher le bord. Je reviens vers lui : « On va y aller doucement. Prends mon bras, mais lâche ce rebord… » Il hésite, avant que je prenne une grande inspiration et me place devant lui. « Tu pourras me faire tout ce que tu veux, après…mais là, lâche ce putain de rebord, Markus. » Mes sourcils étaient froncés alors que lui souriait de toutes ses dents. L’avait-il fait exprès ? Je ne le su pas vraiment. Mais il lâcha la bordure, et saisit mon bras. « T’es pas possible… » Dis-je en secouant la tête. « Bon…un pied après l’autre. Si tu tombes, je tombe. » C’est fou comment un homme aussi confiant pouvait perdre rapidement ses moyens face à quelque chose d’aussi peu basique et enfantin. Ça prouvait à quel point il n’était qu’humain après tout.
« Je serai ton infirmière personnelle, mon gros bébé. » Ça lui va. Ça lui va même très bien alors qu’il imagine probablement un scénario qui n’aura pas lieu. Mais ça le laisse rêveur, Wyatt. Il rêve du corps parfait de la jeune femme à ses côtés dans une tenue légère, en train de s’occuper de ses blessures ou, tout du moins, de ses hématomes. Comment refuser une telle proposition ? Au large sourire qui prend place sur ses lèvres et à son regard pétillant, nul doute qu’il accepte cette idée avec plaisir. Il pourrait presqu’avoir envie de tomber volontairement pour la voir faire. Presque. Des chances qu’il tombe, il y en a beaucoup. Il n’a jamais été un adepte du patinage, n’y est allé que pour faire plaisir à ses sœurs. Et encore ! En général, il restait contre le bord de la patinoire pendant qu’elles s’amusaient. Le seul point positif était la boisson chaude qui suivait cette sortie. Et là, Wyatt ne compte pas spécialement s’éloigner du bord non plus. « Et bien… J’étais seule, sous la douche. Mais je pensais à ce beau mec, qui fait tout pour détourner mon attention. », « Ça doit être un sacré homme pour détourner autant ton attention. » Il enchaîne, amusé. Baiser rapide échangé puis Cassie tente de l’entraîner avec elle plus loin. Mais il ne bouge pas d’un iota. « Allez, c’est pas si horrible. », « Je ne suis pas certain que tu diras ça au moment où on finira aux urgences. » Pessimiste ? Lui ? Peut-être un petit peu. Il est capable de se jeter sous les tirs ennemis dans son travail, a fait plusieurs tours au milieu de la guerre, mais patiner ça lui fait peur. Belle ironie. « On va y aller doucement. Prends mon bras, mais lâche ce rebord… Tu pourras me faire tout ce que tu veux, après… mais là, lâche ce putain de rebord, Markus. » Il y a surtout une partie qu’il retient et au sourire en coin qui étire ses lèvres, difficile de ne pas comprendre lequel. La prenant au mot, Wyatt lâche le rebord et son bras sur celui de la brune il laisse ses pieds glisser. « Hm … j’ai déjà quelques petites idées sur ce que je pourrais te faire plus tard. » Il lâche, taquin. Oh oui, tout un tas d’idées auxquelles elle n’échappera pas. « T’es pas possible… » Il hausse les épaules, fier de lui malgré tout. « Bon… un pied après l’autre. Si tu tombes, je tombe. » Suivant ses conseils, il la regarde du coin de l’œil mais perd son air fier très rapidement alors qu’ils s’éloignent du bord pour approcher du centre de la patinoire. « Si tu tombes, ça sera sur moi. Je m’en voudrais que tu te blesses par ma faute. » Vraiment, il aurait dû choisir un endroit plus sûr que la patinoire. « Je vais essayer comme un grand maintenant. » Il affirme en relâchant le bras de Cassie. Quelques pas sur la glace qui se passent bien et, prenant un peu trop de confiance, il commence à se tourner, prêt à crier victoire, lorsque l’un de ses patins s’accroche et lui fait perdre l’équilibre. Pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il finit à terre, se protège de justesse de ses mains pour éviter que son visage ne rencontre la glace. Vraiment, la patinoire est à bannir.
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Invité a posté ce message Mar 18 Déc 2018 - 22:15#
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« Ça doit être un sacré homme pour détourner autant ton attention. » Je lève les yeux, au ciel. C’est exactement pour ça que j’l’aime. Ces taquineries, sa confiance en lui, son arrogance, et son égo surdimensionné. « C’est plutôt un idiot, à vrai dire » corrigeais-je en référence à notre réconciliation. Mon idiot. Mais il n’arriva pas assez longtemps à me distraire, que je m’élançais déjà sur la patinoire. Cette sensation de glisse me rappelait déjà tant de souvenir. « Je ne suis pas certain que tu diras ça au moment où on finira aux urgences » « Arrêtes de dire des bêtises » C’est un véritable gamin, parfois. Et il est censé être le plus vieux de nous deux. Cela dit, après l’avoir convaincu de lâcher cette bordure, il se laisse aller, un pied après l’autre. « Hm…j’ai déjà quelques petites idées sur ce que je pourrais te faire plus tard. » Réfléchis pas trop, maintenant. Concentre-toi plutôt » Un bon conseil, mais vu les progrès qu’il faisait, ou du moins les efforts, c’était déjà pas mal. Je n’accélérais pas le pas, histoire qu’il s’y habitue. « Si tu tombes, ça sera sur moi. Je m’en voudrais que tu te blesses par ma faute. » Je souris, attendrie, sans rien redire, parce qu’il enchaîne directement : « Je vais essayer comme un grand maintenant. »« D’accord…j’te laisse alors. » Je le laisse avancer, une seconde, avant de le suivre. Il semble confiant, assure ses pas, mais peut-être un peu trop. Je n’ai pas le temps de crier attention, qu’il est déjà à terre, en boule, comme pour se protéger. Je fonce vers lui, et met un genou à terre. « Bébé, ça va ? » Il dégage son visage des mains, et secoue la tête m’assurant qu’il n’a rien. Pendant une seconde, j’avais eu mon cœur qui s’est accéléré. Non pas, parce que j’avais eu envie de rire, mais parce que le voir se casser la gueule, sans réagir ensuite m’avait foutu une sacré trouille. Il relève le buste, alors que d’autres râlent qu’on soit en plein milieu de la piste, immobile. « T’as raison, c’était peut-être pas une si bonne idée » dis-je en caressant son visage. Je souris, par réflexe ; je rigolerai sans doute de cet épisode plus tard. Pour le moment, je préfère l’aider à se relever. Chose pas évidente, quand l’autre ne contrôle pas ses patins. Il m’emporte avec lui, une ou deux fois, mais je résiste. « Tu feras un effort sur ton poids hein ? » dis-je lorsqu’il fût debout et que je me blotti contre lui, par réflexe. Ses mains m’emprisonnèrent une nouvelle fois. C’est là où j’me sentais le mieux. Qu’importe l’endroit où nous étions.
« C’est plutôt un idiot, à vrai dire » Une vérité qui le fait grandement sourire. S’il accepte d’être un idiot c’est uniquement avec Cassie. Il est son idiot et veut bien l’être aussi longtemps qu’elle voudra de lui – et s’il doit décider, ce serait pour l’éternité. Une simple petite préférence. Son sourire, il disparaît au moment où il doit faire l’effort d’avancer sur la glace. Encore une fois, il est celui qui a décidé du lieu de rendez-vous. Les illuminations de Noël, le marché … il avait l’embarras du choix et a préféré prendre un risque. Désormais, il en paye les conséquences. « Réfléchis pas trop, maintenant. Concentre-toi plutôt », « Mais je suis très concentré. Vraiment. » Affirme-t-il, faisant un pas devant l’autre. « Sur ce que tu feras pour moi et à la manière dont je t’en remercierai ensuite. » Oui, un idiot. Cassie ne cesse de l’affirmer, autant jouer le rôle très sérieusement, non ? Ça lui plait de toute manière et se serait mieux encore s’il pouvait voir les joues de la brune rosir. Toutefois, en présence d’oreilles innocentes, il ne développe pas plus que ça, annonce à la place vouloir se lancer tout seul. « D’accord… j’te laisse alors. » Ce qu’elle n’aurait pas dû faire puisqu’en un rien de temps, il finit par terre après avoir manqué de s’exploser le visage du la glace. « Bébé, ça va ? » Les fesses sur le froid, il agite la tête, laisse le temps de se remettre à son myocarde. « T’as raison, c’était peut-être pas une si bonne idée », « Au moins je n’aurais pas de regrets, j’ai essayé. » Râle-t-il en essayant de se relever. Finalement, il vaut mieux avoir des regrets lorsqu’on voit le danger que certaines tentatives peuvent avoir. Peinant à se relever, ils échouent deux fois de suite avant de réussir. « Tu feras un effort sur ton poids hein ? » Cassie contre lui, il la serre dans ses bras. « Tu n’insinues pas que je suis gros là quand même ? » La questionne-t-il en riant. Ça serait bien surprenant avec le sport qu’il pratique plusieurs fois par semaine. Une main glissée sous le menton de Cassie, il relève sa tête et embrasse doucement ses lèvres. « Il me faut plus que ça pour me faire du mal, tu sais. Mais … » Son pouce effleure ses lèvres. « Tu ne préfères pas qu’on aille boire quelque chose de chaud et éviter que j’essaye de me tuer ? » La tentative patinoire est ratée, ça ne veut pas dire que ça doit gâcher leur sortie ensemble.
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Invité a posté ce message Ven 21 Déc 2018 - 16:51#
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« Mais je suis très concentré. Vraiment. Sur ce que tu feras pour moi et à la manière dont je t’en remercierai ensuite » Je ne peux lever de nouveau les yeux au ciel, même si ces paroles animent en moi des petits papillons Je lui jette un petit coup sur son épaule, avant de le lâcher seul sur la patinoire. Il semble se débrouiller, mais il finit rapidement par se casser la figure. « Au moins je n’aurais pas de regrets, j’ai essayé. »« Oui » Je lui souris. C’est l’intention qui compte non ? « Tu n’insinues pas que je suis gros là quand même ? »« Un peu ? » Regard de chat botté, il rit en sachant pertinemment que ce n’est pas vrai. Il est bien foutu Wyatt, sans doute grâce à son sport quotidien. Mais jamais je ne lui donnerai satisfaction en le lui disant. Dans ses bras, il me relève la tête pour venir déposer un baiser sur les lèvres. « Il me faut plus que ça pour me faire du mal, tu sais. Mais…tu ne préfères pas qu’on aille boire quelques choses de chaud et éviter que j’essaye de me tuer ? » Il a sans doute raison. Même si je me sens à l’aise dans ses patins, il est loin de l’être. Et passer du temps avec lui, c’est sans doute le plus important. « Un chocolat chaud, ce sera parfait. » Mes lèvres se dépose un rapide baiser sur ses mains. « Allez viens, on part d’ici » Ma main se saisit la sienne, et je commence à nous diriger vers la sortie lorsqu’un gamin, un petit merdeux nous frôle de très près. Wyatt est déstabilisé, et en essayant de le maintenir, c’est moi qui finis par tomber sur les fesses, la main toujours dans celle de Wyatt. « Mais quel… » Je me retiens mon énervement, sans doute à cause d’une petite fille qui vient de passer devant nous. Je prends une longue information, alors que Wyatt se moque. « Aide-moi plutôt à me relever au lieu de dire des âneries ! » Il ricane mais s’exécute. J’ai les fesses toutes froides maintenant ce qui me fait frissonner. On s’élance vers la sortie, et soupire lorsqu’on retrouve la terre ferme. « On pourra rayer la patinoire comme rendez-vous parfait, hein ? » On repart vers les casiers pour récupérer nos chaussures et enlever ces fichus patins. Quelques longues minutes plus tard, on sortait de l’espace de la patinoire, sous quelques flocons qui commençaient déjà à tomber. Je m’arrêtais en relevant la tête, émerveillée, sous le regard amusé de Wyatt. « On était sans doute meilleurs en bataille de boule de neige qu’en patinage » dis-je en riant, me remémorant ces innombrables batailles quand on était gosse. Je me tourne un peu plus vers lui pour caresser son visage, yeux dans les yeux. « Cela dit, merci d’avoir essayé » M’approchant de lui, je joue une seconde avec nos nez tout froid, avant de l’embrasser. Pas timidement cette fois-ci. Non, d’une manière plus passionnée, plus vivante. Ses mains m’attirent à lui à ma plus grande satisfaction. « Je me lasserai jamais de ça » murmurais-je le souffle coupé.
La chute faite et une fois à nouveau debout sur ses patins, Wyatt ne se sent pas plus à l’aise pour autant. A vrai dire, il a surtout envie de quitter cette patinoire au plus vite et ainsi éviter une nouvelle chute. Ça arrivera ! S’ils restent là, s’ils insistent, c’est avec des ecchymoses sur tout le corps qu’il rentrera chez lui. Sauf qu’il n’a pas envie de gâcher sa sortie avec Cassie. Il veut profiter du fait de pouvoir se balader main dans la main sans avoir à se cacher. Profiter du fait de pouvoir l’embrasser à sa guise. « Un peu ? » Prenant un petit air vexé, il baisse les yeux vers son ventre qu’il tapote de sa main libre. Il sent surtout ses abdos en-dessous et pas une seule trace de graisse. « Va falloir que je fasse plus de sport alors. En chambre, c’est une bonne option tu ne trouves pas ? » Demande-t-il en arquant un sourcil lourd de sens, ses iris croisant le regard de la brune. Le flic n’en manque pas une. C’est tellement facile aussi. Wyatt reprend son sérieux uniquement pour proposer d’aller boire un chocolat chaud, à l’abri d’une nouvelle cascade de sa part. « Un chocolat chaud, ce sera parfait. Allez viens, on part d’ici » Laborieusement, il la suit. Un gamin passe devant eux, à toute vitesse, manque de le faire tomber. Encore debout, c’est Cassie qui finit par terre en pestant alors que lui, il éclate de rire. « Bah voilà, chacun son tour. », « Aide-moi plutôt à me relever au lieu de dire des âneries ! » Continuant de rire, il l’aide à se relever et tous les deux quittent enfin cet endroit de malheur. « On pourra rayer la patinoire comme rendez-vous parfait, hein ? », « Tout me semble assez parfait lorsqu’on est tous les deux de toute manière. » Admet-il en haussant les épaules. Cela dit, il est tout de même assez heureux de retrouver ses bonnes vieilles chaussures et la terre ferme. « On était sans doute meilleurs en bataille de boule de neige qu’en patinage » Il la regarde s’émerveiller devant les flocons qui tombent et ça lui donne chaud au cœur. Ça la rend aussi d’autant plus parfaite à ses yeux. Cette innocence qu’elle semble laisser l’envahir de temps en temps et qui lui donne envie de la serrer dans ses bras pour la protéger du reste du monde. « Cela dit, merci d’avoir essayé », « De rien. » Souffle-t-il avant de l’embrasser follement, ses mains glissant vers ses fesses fraîches après sa chute. D’autant plus collée à lui, il ne cesse de l’embrasser uniquement lorsque l’air lui manque. « Je me lasserai jamais de ça » Le sourire de Wyatt s’élargit. « Tant mieux, je ne compte pas arrêter de sitôt. Mais je suis un homme civilisé donc, je te ferais mienne plusieurs fois que lorsqu’on aura réchauffé ce corps sexy avec un bon chocolat chaud. » Même s’il n’aurait rien contre l’idée de la réchauffer autrement. A une époque, il l’aurait probablement attiré à l’arrière de sa voiture garée plus loin sur le parking. Il n’est plus cet homme, ou du moins, il essaye de le canaliser. Alors, la main de Cassie il l’entraîne avec lui en direction du stand un peu plus loin. « Tu veux manger quelque chose avec ta boisson ? »
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Invité a posté ce message Sam 22 Déc 2018 - 16:57#
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« Va falloir que je fasse plus de sport alors. En chambre, c’est une bonne option tu ne trouves pas ? » Mes lèvres s’étirent alors que j’imagine déjà le corps parfait de Wyatt sur le mien : tes tablettes de chocolat, ses pectoraux…je cligne des yeux pour tenter de me ramener à la réalité. Cependant, j’ajoute : « Seulement, si tu me laisses embrasser chaque partie de ton corps. » A son regard qui s’enflamme, je sais qu’il a exactement les mêmes visions que je viens d’avoir. Je me mets à rire, comme pour détendre cette tension qui s’anime entre nous. A vrai dire, cette tension qui existe depuis toutes ses années. Elle qui nous a rapproché, qui nous a éloigné, et qui nous a finalement fait nous retrouver. Cul par terre, il finit par m’aider à me relever, et en sortant de la patinoire, il me confirme : « Tout me semble assez parfait lorsqu’on est tous les deux de toute manière » Je me demande comment j’ai fait pour avoir cette chance de l’avoir lui. Depuis qu’on a réussi à se parler, à se pardonner, j’ai l’impression qu’il ne se passe pas une minute où la sincérité nous lie un peu plus. Etre avec un Wyatt aussi franc me plait de plus en plus. J’ai l’impression qu’on a perdu toutes ses années, pour rien, qu’on aurait pu s’entendre depuis le début si nous avions pas eu ces caractères de merde. Je prends le temps de lui caresser la joue, satisfaite de sa réponse. « J’aime quand t’es aussi sincère. »Parce qu’il l’est, je n’en ai aucun doute. Sortant définitivement dehors, les flocons m’émerveillent, et je l’embrasse avec passion comme pour le remercier. « Tant mieux, je ne compte pas arrêter de sitôt. Mais je suis un homme civilisé, donc si je te ferais mienne plusieurs fois que lorsqu’on aura réchauffé ce corps sexy avec un bon chocolat chaud. » Je n’ai pas besoin d’un chocolat chaud pour me réchauffer. Avec ce genre de parole, ce baiser intense et son regard si intense qui me dévore tout seul, j’ai déjà chaud. Mais je ne veux pas précipiter les choses. « Tu veux manger quelque chose avec ta boisson ? »Oui, toi. Sa main réchauffe la mienne, alors que j’ajoute : « On partage ? » Je n’ai pas spécialement faim, mais rien que l’idée de pouvoir de mordre dans quelque chose qu’il mord aussi attise mon désir. C’est con hein ? Sur le stand, je le laisse commander deux chocolats, et quelques churros à déguster. J’en prends un et le lui tends, pour qu’il en prenne un morceau. Il en prend une si grande bouchée qu’il m’en mord les doigts. « Hein ! » dis-je en enfournant le reste dans ma bouche. « C’est pas partager ça ! » Il ricane comme un gamin. Bon sang, que je l’aime ce gars.
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Il a eu envie d’essayer. Non pas de sortir officiellement à la vue de tous avec elle, mais d’aller patiner. Loin d’être une activité à laquelle il est habitué, tenter de nouvelles expériences semblent lui réussir plutôt bien dernièrement alors pourquoi se priver ? Et pourquoi ne pas essayer celle-ci ? C’est la période parfaite pour le faire et s’il ne s’est jamais considéré comme un homme romantique, Wyatt a envie de faire un effort. Si ce n’est pas pour lui, c’est bien pour Cassie. En congé pour le week-end – une première depuis plusieurs mois – c’est lui qui a été demander à la brune de l’accompagner à Central Park et, plus précisément, à la patinoire qui s’ouvre chaque année à la même période. Il aurait pu choisir le Rockfeller Center avec son sapin gigantesque et les magnifiques décorations de Noël, mais ayant envie de quelques heures loin de la pression de la ville, son choix a vite été fait. Couvert comme il se doit, ayant laissé sa chemise et sa cravate au placard, c’est vêtu d’un jean, d’un pull, d’une veste et d’une bonne écharpe qu’il arrive à Central Park, non loin de la patinoire, à l’endroit même où il a donné rendez-vous à Cassie. Premier sur place puisqu’en avance, il en profite pour regarder les alentours, les mains enfoncées dans les poches de sa veste pour les garder au chaud. Sans retenir son sourire, il regarde les couples qui patinent ensemble, ces groupes d’amis qui plaisantent entre eux et les enfants qui crient et courent partout. S’il n’a jamais été un grand adepte de ces fêtes quand bien même aime-t-il le grand repas réunissant toute sa famille, Wyatt doit admettre que voir autant de bonheur, ça réchauffe le cœur. D’autant plus pour un type comme lui, habitué à voir le crime et le mal partout. Finalement, il détourne le regard et le fait au bon moment, voyant Cassie approcher de lui. Son sourire s’élargit. Quelques pas faits dans sa direction et il arrive à sa hauteur, glisse une main dans son dos pour l’approcher. Tête penchée vers elle, il dépose un rapide baiser sur ses lèvres sans se départir de son sourire. « 
