Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 18:19#
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So come on inside, you catch a cold Oh, darling the storm will pass when you grow old
Son simple sourire me fait croire qu’elle est déjà flattée que je sois aussi faible vis-à-vis d’elle. Mais je la connais, elle n’en dira pas plus. Trop de fierté en elle. Je ne relève pas plus du coup, savourant le sous-entendu qu’elle m’offre. « C’est pas faut même si je reste sur l’idée que je préfère dix heures seules plutôt que dix heures avec un bébé qui hurle. Je tiens à mon sommeil. » Je me mis à rire, en songeant à toutes ses nuits perdues à cause de Tyler. « On prend l’habitude. Tyler avait beaucoup de colique quand il était petit » L’entendre pleurer était devenu presque normal, même si parfois avec le manque de sommeil, nos nerfs avaient été mis à rude épreuve. Avec cette épreuve, entendre un bébé pleurer ne me dérange presque plus. Cela dit, j’espère qu’un jour, elle vivra la même chose. Je sais qu’elle est stérile, mais de nos jours, il y a bien des moyens pour avoir un bébé. Mais elle est encore bien jeune. « Ne me regarde pas comme ça, je te fais déjà une fleur avec ce compliment, pousse pas trop. » Je lève les mains, en guise d’abandon : « D’accord, d’accord. Je prends ce que Madame me donne. » Aventuriers nous étions devenus, même si le froid nous refroidissait à vue d’œil. Adieu la sueur. Adieu la chaleur. Trouver un moyen de sortir de ce parking est notre premier objectif. « Je tiens le coup » me répondit-elle lorsque je demande comme elle va. Mais la pression de sa main est plus vive que tout à l’heure. Nouvelle porte ouverte, on se retrouve rapidement devant un couloir plongé dans le noir. « On n’a pas vraiment le choix » Elle avait raison, mieux valait explorer un couloir sombre que se peler le cul ici « Après tout ça, je vais me prélasser des heures sous une douche chaude et tant pis si mes colocs me tuent » Elle fait le premier pas, me forçant à avancer dans le fameux couloir. Mais c’est avec un sourire, que je lui réponds : « Je viendrai peut être te rejoindre dans ta douche. » Elle me lâche la main pour me taper l’épaule. Anselm et Leonel sont nos potes en commun, ils savent pertinemment qu’on couche ensemble. Ils m’ont tous deux vu sortir de la chambre de Tessa un nombre incalculable de fois, sans pour autant dire quelque chose. A vrai dire, ils s’en foutent royalement. Mais je disais ça plus pour la taquiner, bien entendu. Je l’entendais déjà simplement me dire : « Mais tu penses vraiment qu’à ça ! » Oui, j’avais dit ça à voix haute, en tentant de limiter, juste pour lui faire changer les idées. Si je devais me ridiculiser devant elle pour arriver à la détendre, j’étais prêt à le faire. Ma main vient ressaisir la sienne, entrelaçant nos doigts. « Saches que j’ai toujours envie de toi. Tu devrais ne plus en douter, Tessa. » Son téléphone devant nous désigna un angle, à prendre, avant d’atterrir devant plusieurs portes.« On les essaye toutes ? »
« On prend l’habitude. Tyler avait beaucoup de coliques quand il était petit » Elle n’en est pas convaincue, du genre vraiment pas convaincue du tout. L’avantage à être stérile – si on peut réellement appeler ça un avantage – c’est qu’elle n’aura probablement pas à se soucier de ça. Elle a bien conscience qu’avoir un enfant peut se faire de différentes manières comme l’adoption, néanmoins ce n’est pas une chose à laquelle Tessa pense. Elle qui n’a déjà pas énormément de temps pour elle, pour un enfant ce n’est même pas la peine d’y penser. Sans donner de réponse à ce sujet, elle ne doute pas de Tommy de toute manière. Ni même des souvenirs qu’elle a de Lisa, exténuée parce que son fils avait pleuré toute la nuit. De quoi lui couper l’envie d’être mère. « D’accord, d’accord. Je prends ce que Madame me donne. » De nouveau, elle rit doucement. « J’espère bien, il manquerait plus que tu te plaignes. » Insiste-t-elle en levant les yeux au ciel. Il sait qu’elle ne donne jamais de compliments gratuitement dans tous les cas et là, elle est trop occupée par l’idée de sortir de ce parking. Elle veut revoir la lumière du jour même si celle-ci est assombrie par la neige et la tempête. Ce sera toujours mieux que l’obscurité du parking éclairé seulement à l’aide de leur portable. Le sportif peut tenter de lui changer les idées de toutes les façons souhaitées, Tessa en reviendra à la même pensée : ils sont coincés dans un sous-terrain. La Péruvienne est prête à accepter n’importe quelle tentative leur permettant de sortir de là, y compris s’aventurer dans un couloir inconnu. « Je viendrai peut être te rejoindre dans ta douche. » Sa main lâche celle de Tommy et elle lui fait face, son portable vers le bas pour ne pas l’éblouir avec la lampe torche. « Mais tu penses vraiment qu’à ça ! » Du revers de la main, elle va taper son épaule. « Ne te moque pas de moi ! Tu ne penses qu’à ça, c’est la vérité. » Pourtant, elle n’aurait rien contre l’idée qu’ils prennent cette douche ensemble, ça ne serait pas une première en plus de ça. Main dans la main, elle ne bouge pas, continue de deviner les traits de son visage grâce à la petite lumière qui éclaire leurs pieds. « Saches que j’ai toujours envie de toi. Tu devrais ne plus en douter, Tessa. », « Mais je n’en doute pas. Si je te laissais faire, tu me prendrais contre le mur. » De nouveau, elle roule des yeux. Sauf que ce n’est ni le moment, ni l’endroit. Et elle encore en train de se remettre de leurs derniers ébats, son cœur et son corps ne le supporteraient pas. « On les essaye toutes ? » Elle opine du chef, appuie sur la poignée de l’une des portes : verrouillée. « Ça ne sera pas celle-là en tout cas. » Relâchant la main de Tommy, elle essaye une nouvelle porte qui s’avère être un placard à balais et au bout de la quatrième tentative son porte éclaire un escalier. « Ahaha ! Trouvé ! »
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 22:02#
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« J’espère bien, il manquerait plus que tu te plaignes. »« Peut-être bien, je crois que tu me trouves mignon quand je boude » Je la cherche, continuellement. Tout le temps. C’était la base de notre relation. Quand j’étais avec Lisa, c’était la seule chose que je pouvais faire pour lui faire comprendre que je l’appréciais. Qui aime bien châtie bien. C’était l’idée. Lisa étant assez possessive, elle m’avait fait plusieurs réflexions sur la manière d’être parfois proche d’elle. Comme un pote, avec qui on parlait de sport. C’était assez étrange d’ailleurs. Si j’avais pensé coucher un jour avec elle à l’époque, j’aurai probablement ris. Parce que je la considérais vraiment comme une amie. Aujourd’hui, c’est à peine si j’arrive à rester une semaine sans son corps parfait. « Ne te moque pas de moi ! » dit-elle après m’avoir tapé l’épaule. « Tu ne penses qu’à ça, c’est la vérité. » « J’ai pas dis le contraire » Mon sourire s’agrandit aussitôt, presque fier de penser qu’à ça. En même temps, j’ai baigné dedans depuis tout petit, alors forcément lorsque je vois des courbes féminines parfaites, je suis faible. Très faible. « Mais je n’en doute pas. Si je te laissais faire, tu me prendrais contre le mur » Et voilà. Quelques mots, ces quelques mots ont le don de créer des papillons dans le bas du ventre. Elle n’en a pas conscience, parce que Tessa reste persuadée qu’elle est sans doute inférieure à bien des femmes. Mais non, non, juste ces paroles dites d’une manière innocente suffisent à exciter la moindre étincelle. Mais je n’ai pas le temps de réagir qu’on trouve des portes à ouvrir. On se sépare, pour tenter de les ouvrir, mais sans aucune chance. « Ahaha ! Trouvé ! » Crie-t-elle finalement alors que je détourne la tête vers elle. « ENFIN ! » dis-je en la rejoignant pour y découvrir un escalier. « On a plus qu’à monter alors… » Je lui saisis la main, mais la voyant qu’elle commence avance décidée, presque soulagée, je ne bouge pas. Ma main la force à se stopper net, mon bras l’attire à moi. La seconde d’après, elle est coincée entre le mur et moi, une de mes mains saisissant sa cuisse pour remonter sa jambe. Nos visages sont si proches que son souffle me chatouille la peau. Je finis par souffler, dans un murmure : « C’était une provocation tu sais. M’inciter à te prendre contre le mur. »
« Peut-être bien, je crois que tu me trouves mignon quand je boude » Bien sûr que c’est resté dans sa mémoire, qu’il n’a pas oublié. Parfois, elle ferait mieux de réfléchir à deux fois avant de parler, particulièrement avec Tommy. Elle dit tellement de choses qui peuvent ensuite être retournées contre elle qu’elle est surprise qu’il ne le fasse pas plus souvent. Mettant en application cette idée, elle ne répond pas, ce qui n’empêche pas leur conversation de déraper. Ça devient une habitude entre eux et si elle joue la fille vexée, elle ne l’est pas. « J’ai pas dit le contraire », « C’est bien, tu le reconnais au moins. » Ses lèvres s’étirent en un rictus amusé. De toute manière il ne serait pas lui s’il osait dire ne pas penser qu’à ça. Parce qu’il ne pense qu’à ça, sans arrêt et avec un corps comme le sien, elle peut comprendre. Il en a le droit même. Toutes les femmes bavent lorsqu’il croise leur route, autant en jouer. Quant à son plan de réfléchir avant de parler, il manque à la petite insinuation qu’elle fait sans même y réfléchir. Chose qu’elle ne remarque pas tout de suite. Essayant diverses portes, elle parvient enfin à trouver la bonne, celle qui donne sans doute sur l’entrée de service dans l’un des halls du stade. Du moins, elle l’espère du fond du cœur. « ENFIN ! On a plus qu’à monter alors… » Ce ne sont pas quelques marches qui vont les arrêter. Certainement pas elle qui rêve d’apercevoir l’extérieur même si elle est persuadée qu’entre l’heure tardive et la tempête ils n’y verront rien. Tant pis, au moins elle saura être à la surface. Sauf qu’une main la retient. Sur le point de monter la première marche, Tommy reste planté sur place et la force à s’arrêter. Pas même le temps de répliquer qu’il l’attire à elle et la coince entre le mur et lui. « C’était une provocation tu sais. M’inciter à te prendre contre le mur. » Les yeux levés vers lui, son portable éclaire le sol et lui permet néanmoins de voir son visage si proche du sien. Maintenant elle réalise qu’elle n’a pas réfléchi avant de parler sans pour autant totalement regretter. « Tu ne préfères pas monter et trouver un endroit plus confortable que le mur froid ? » Sa voix rauque la trahie et elle l’a maudit. Malgré ça, elle garde la tête haute, son regard rivé dans celui de Tommy comme pour lui tenir tête, le défier de mettre sa menace à exécution. Probablement une bonne idée puisqu’il en serait capable. « Un canapé, une table, un banc … » Enumère-t-elle alors que sa main qui ne tient pas son portable remonte déjà le long de son torse, sur sa chemise, jusque dans sa nuque. Ses doigts à la naissance de ses cheveux, elle les caresse et recule la tête à chaque fois qu’il tente de l’embrasser.
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Invité a posté ce message Lun 11 Fév 2019 - 21:31#
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Avoir enfin trouvé une porte ouverte, avec un escalier qui nous menait autre part que dans ce frigo, me réjouissait. Mais j’étais encore trop obnubilé par cette envie de la plaquer contre le mur. Ça ne m’étonnait même pas d’avoir encore envie d’elle. C’est comme si mon deuxième cerveau n’était jamais satisfait, qu’il voulait sans cesse cette douce drogue. J’étais un pur addict’. Déjà que j’étais un homme faible, avec elle c’était exponentiel. Alors forcément, lorsqu’elle se décide à monter la première marche, c’est tout le contraire que mon corps effectue par automatisme. En quelques secondes elle est plaquée contre mon corps, regrettant presque d’avoir trop de vêtement entre nous. Je lui expose le fond de ma penser, et à la façon dont son corps réagit à mes propos, elle s’embrasse une seconde fois. « Tu ne préfères pas monter et trouver un endroit plus confortable que le mur froid ? » Un sourire au coin, voilà ce que je lui propose en guise de réponse. « Un canapé, une table, un banc… » Toutes ses idées sont alléchantes, bien mieux que ce mur froid et rugueux. Mais c’est surtout la manière dont elle cède aussi facilement à moi qui me fait sourire. Je n’ai même pas besoin d’argumenter, elle succombe directement. Je tente d’approcher mes lèvres pour tenter de l’embrasser mais ses mains à la base de ma nuque m’en empêchent. Elles tirent ma tête en arrière, me faisant grogner. Je fronce des sourcils, mais me fige littéralement. Ça me frappe, comme une évidence. Une putain d’évidence que je bénis fortement. Une ampoule vient de s’allumer dans ma tête, et j’ai l’impression que c’est la meilleure idée que j’ai eu de toute la soirée. Son regard me regarde, m’étudie presque inquiète que je sois perdue dans les méandres de ma conscience. « Les vestiaires. Dans les vestiaires » Je la relâche aussitôt, presque trop excité par ce que mon idée avait éveillé en moi. Cette bête féroce, prête à sortir de l’ombre une nouvelle fois. « Si on a pas d’électricité, on a au moins de l’eau chaude. Ta douche tu vas l’avoir plus vite que prévue. » Et comme un impatient, je lui saisis son téléphone toujours allumée, une de ses mains et me met en route vers ses escaliers. On a tout au vestiaire pour passer un bon moment. Certes, on sera dans le noir, mais au moins on sera au chaud ; Parce que je suppose que même les salles de réunions même si elles sont un peu plus hermétique au froid, elles n’ont plus de chauffage. Je l’entraîne dans les escaliers en colimaçon interminable, avant d’atterrir devant une nouvelle porte. Je la pousse et est soulagé en voyant qu’elle cède sous mon poids. On atterrit au premier niveau du stade, près des entrées Rez-de-chaussée des gradins côté Ouest. Ce stade, je le connais tellement par cœur que je pourrais jamais me perdre. Je l’entraîne à travers le long couloir, et m’arrête devant le stand boisson et nourriture. « Tu veux quelque chose avant d’y aller ? » On allait sans doute passer un moment dans les vestiaires, juste pour se réchauffer. Même si je n’avais pas faim, tout à l’heure j’aurai certainement envie de me prélasser avec un coca. Je lâche sa main, pour sauter sur le comptoir et passer de l’autre côté. Je me saisis une canette et un paquet de Malteser, avant de prendre ce qu’elle me demande. En un mouvement, je repasse du bon côté, lui tends ce qu’elle a commandé, saisit les miens, et ressaisis sa main. C’est presque naturelle cette manière de marcher, elle à mes côtés, main dans la main. J’y prends goût. L’entrée des vestiaires se montre assez vite, et lorsque je pousse, l’odeur familière m’enveloppe. Ça sent la testostérone à plein nez, mais surtout le plastique des équipements de formations. Je pose ce que j’ai dans la main sur un banc près des douches, avant d'aller chercher des éclairages indépendant que j'allume près de nous. « Ça fera l'affaire pour quelques heures » Puis, je me déchausse presque en sautillant pour enlever mes chaussettes, et fini par faire tomber mon pantalon. Il fait horriblement froid, pour le moment. Pas tant que les douches n’ont pas chauffé le petit espace. Mais lorsque la vapeur réchauffe l’ambiance, on pourrait mourir de chaud tellement la ventilation est vieille. « Attends, j’allume tout. Je me pèle le cul. » Je grogne avant de m’élancer vers les douches que j’allume une à une, l’eau chaude à fond. « Oh putain ! » C’est gelé pour le moment. Loin de ce que j’attends. Mais faut juste attendre un petit peu, et rapidement ses douches froides vont se transformer en un sauna géant.
Ses doigts continuent de caresser ses cheveux et sa peau. Ils obligent Tommy à reculer la tête à chaque fois qu’il tente de l’embrasser. S’il est faible, elle, elle aime jouer avec lui. Tout son corps répond favorablement à son idée mais ce n’est pas pour cette raison qu’elle doit tout lui donner aussi facilement. Sauf qu’il arrête d’essayer, l’esprit ailleurs. Elle a beau ne pas voir très nettement son regard, elle devine lorsqu’il réfléchit et là … il réfléchit très sérieusement. Trop sérieusement. Ça ne les éloigne pas l’un de l’autre. Elle sent encore le poids de son corps contre le sien, mais il n’est plus aussi pressé, plus aussi entreprenant et elle fronce les sourcils jusqu’à ce qu’il reprenne enfin la parole. « Les vestiaires. Dans les vestiaires » Il lui faut quelques secondes avant de comprendre ce qu’il entend par-là. Elle a parlé d’un autre endroit pour se laisser aller, pour profiter l’un de l’autre, mais pas un seul instant elle n’a pensé aux vestiaires. Probablement parce que c’est souvent l’endroit qu’elle évite de peur d’être beaucoup trop tentée. Surtout si elle le voit se balader en serviette. Elle imagine que beaucoup de femmes seraient dans le même état, comme ces journalistes qui viennent interviewer les joueurs après un match. Sauf que Tessa sait ce que c’est que de céder à la tentation que Tommy est. « Si on a pas d’électricité, on a au moins de l’eau chaude. Ta douche tu vas l’avoir plus vite que prévue. », « Qu … » Pas le temps de dire quoi que ce soit que le sportif l’entraîne déjà à sa suite dans l’escalier. Une douche, ici ? Alors qu’elle n’a rien, strictement rien pour se laver ou même se sécher ? Elle ne va quand même pas attendre de sécher comme une idiote et ainsi prendre le risque de mourir de froid ? A moins qu’ils aient des serviettes en plus auquel cas … elle est totalement pour. Elle est si concentrée sur ses pensées, qu’elle ne réalise pas tout de suite être dans l’un des halls du stade. Ce n’est que lorsqu’elle a la sensation de mieux respirer qu’elle saisit et Tommy l’entraîne toujours vers les vestiaires pour s’arrêter devant le stand de nourriture. « Tu veux quelque chose avant d’y aller ? » Son regard étudie les boissons et les friandises devant elle. Tommy, lui, est déjà de l’autre côté, en train de se servir. « De l’eau et … des M&Ms. Je vais avoir besoin de sucre avec toute l’énergie que tu me fais dépenser. » Et les calories que le froid brûle perpétuellement depuis tout à l’heure. Lui faisant confiance, elle le suit jusqu’aux vestiaires dans lesquels elle entre en frissonnant. Il fait aussi froid que dans le reste du stade si bien qu’elle rêve déjà de l’eau chaude sur sa peau frigorifiée. « Ça fera l'affaire pour quelques heures. Attends, j’allume tout. Je me pèle le cul. », « T’as de la chance que ça soit que le cul, il fait tellement froid. » Et pourtant elle est déjà en train de retirer ses bottines et le pauvre collant qui est bon pour la poubelle. Ses pieds touchent le sol froid et un frisson la fait trembler. Mais elle ne se démonte pas, continue de penser à l’eau chaude alors qu’elle retire son manteau, passe son pull et son haut par-dessus sa tête et retire sa jupe. En sous-vêtements, elle les garde tant qu’elle ne sera pas certaine d’être réchauffée et rejoint Tommy vers les douches en frottant ses mains contre ses bras. « Si j’attrape la mort, t’auras intérêt à te rattraper. » Mais quelle idée aussi ! Sautillant d’un pied à l’autre, son visage s’illumine lorsqu’elle voit l’eau fumer. « Alléluia ! » Et sans attendre, sans même retirer le reste de ses vêtements, elle se glisse sous l’eau chaude, satisfaite. « Que c’est bon ! »
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Invité a posté ce message Mar 12 Fév 2019 - 13:50#
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« T’as de la chance que ça soit que le cul, il fait tellement froid. » A vrai dire, y’a les pieds, les jambes, le cul…à partir de là, tout le froid remonte, même si je porte encore mon pull et mon t-shirt. L’eau est gelée rendant l’épreuve plus difficile. Ne supportant pas la sensation glaciale qui me pique les pieds, je m’écarte des douches légèrement pour éviter un jet d’eau indésirable sur les jambes. Elle est déjà en train de se déshabiller et en sous-vêtement ose enfin me rejoindre, recroquevillée presque sur elle. « Si j’attrape la mort, t’auras intérêt à te rattraper. »« Je serai ton infirmier à domicile, promis » Une douce idée comparée à la mort qu’on risque d’attraper. Mais je ne doute pas que la douche chaude va nous faire du bien à tous les deux. On ne sait pas combien de temps on allait devoir rester enfermés dans un bâtiment pas chauffé. L’eau commence à fumer, devant nous comme une récompense tant attendue. « Alléluia ! » Elle se glisse aussitôt sous une des douches sans retirer ses sous-vêtements. Je souris devant son audace, et avant de la rejoindre décide d’enlever enfin mon pull et mon t-shirt à la va vite, oubliant mon boxer. « Que c’est bon ! » dit-elle dos à moi, le visage enfouie sous l’eau chaude, les yeux clos. Lorsque je passe sous la douche à côté d’elle, c’est effectivement trop bon. Mon corps me remercie presque de cette source de chaleur trop intense pour lui. Je reste quelques secondes dans mon côté savourant l’eau qui ruisselle sur mon corps presque nu avant de la contempler apprécier ce moment. Ses mains passent sur sa tête, ramène ses cheveux en arrière. Décidé à ne plus être loin d’elle, je sors de mon petit cercle de chaleur et rentre dans le sien, dans son dos. Mes mains saisissent ses cheveux qu’elles viennent bloquer dans son cou. Ensuite, elles se posent sur ses épaules, font glisser les bretelles de son soutien-gorge, pour venir masser ses épaules tendus. Nul besoin de lui demander comment elle va maintenant, elle semble déjà se détendre à vue d’œil. Tout ce que j’ose ajouter ensuite, c’est plus pour évacuer cette tension qui s’accumule déjà en moi. « Qu’est-ce que t’es magnifique… » Je me penche déposer un doux baiser sur l’un de ses épaules tout en laissant mes mains s’activer dans ce massage improvisé. Je suis loin d’être un masseur expérimenté, mais avec le temps, je suis pas non plus le pire. Visiblement, à ses longs soupires, elle en avait besoin. Alors, je laisse mes mains aller un peu plus loin sur son dos, comme pour lui faire perdre pied d’une nouvelle façon. Ses omoplates, ses côtes, ses reins…je descends toujours un peu plus bas avant de remonter. Parfois mes mains s’aventurent sur ses bras, sur ses hanches, sur ses fesses justes pour profiter de son corps. Son corps est parfait ; il a tout exactement là où il fait. Ni trop, ni pas assez. Elle n’est ni une bimbo ni une fille ordinaire. C’est une perle et à chaque fois que j’explore son corps, comme ça, je semble le redécouvrir à nouveau. Gêné par son soutien-gorge, je le détache et le laisse tomber par terre sans scrupule. Mes mains l’enveloppent, passent légèrement devant, vient à la frontière de ses seins, sans jamais dépasser cette zone. Du moins, pour le moment. Je souffle au creux de son oreille : « T’en veux plus ?! »
Cette douche est une bénédiction. À l'instant où l'eau chaude touche sa peau tout son corps se détend. La chaleur est bienvenue après le froid qui lui a mordu la peau. La sueur due à leurs ébats disparaît elle aussi et ses muscles se décontractent. Jamais elle n'aurait imaginé être aussi soulagée et pourtant elle l'est. Sentant la présence de Tommy derrière elle, malgré son impatience de le sentir contre elle, elle ne bouge pas. Visage offert au jet d'eau chaude, elle soupire d'aise, saisit ensuite ses cheveux trempés pour les dégager et sent la main du sportif l'arrêter. Sur ses omoplates jusqu'aux bretelles de son soutien-gorge, ses mains la massent, l'aident à se détendre un peu plus. Les yeux fermé, elle profite, le laisse continuer sans oser bouger. « Qu’est-ce que t’es magnifique… » Sa seule réponse est un nouveau soupire accompagné d'un frisson. Ce qu'elle aime l'entendre lui donner ce genre de compliment. Dans ces moments elle a l'impression d'être une reine. Tessa, elle s'agite seulement lorsqu'il caresse ses reins et provoque un chatouillement mais elle est trop bien pour véritablement se dégager. Soutien-gorge abandonné par terre, sa tête se renverse sur l'épaule de Tommy lorsque ses mains passent devant, attisent un peu plus son désir pour lui. « T’en veux plus ?! » Son regard veut répondre oui, sa tête refuse. « Pas tout de suite. » Dit-elle en se tournant vers lui. À elle d'explorer son corps. Ses mains passent sur ses épaules et glissent sur son torse. Ses doigts effleurent sa peau et elle se délecte de voir ses abdos se contracter sur son passage. Cet homme est vraiment trop bien bâti et c'est elle qui est en droit de le posséder. Elle profite, découvre à nouveau son dos tout aussi parfait et musclé. Sa langue humecte ses lèvres comme si sa faim était trop intense pour être cachée et enfin elle lève les yeux vers lui, se noie dans son regard. Une main sur sa joue, elle reprend ses caresses puis s'approche doucement, se met quelque peu sur la pointe des pieds pour gommer la petite différence de taille entre eux. Leurs lèvres proches, elle ne l'embrasse pas tout de suite. « Maintenant je veux beaucoup plus. » Lui, tout entier.
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Invité a posté ce message Mar 12 Fév 2019 - 15:45#
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Moi, j’en voulais plus. J’en ai toujours voulu plus avec elle. Mais j’aime savourer ce qu’elle m’offre partiellement. Sa peau est douce, chaude sous l’eau. Loin de cette fraîcheur de la voiture. Je suis impulsif comme gars lorsqu’il s’agit de femmes mais parfois, il est préférable de laisser la tension montée simplement pour une meilleure descente. « Pas tout de suite » me répondit-elle en se retournant vers moi. Son regard si bleu pétille malgré le peu de lumière que nous avons. C’est trop intime comme situation, mais j’adore ça. Je réalise un fantasme que j’avais longtemps eu mais qui n’avait jamais été possible : Baiser dans les vestiaires du stade. Encore plus depuis qu’elle m’avait confié qu’elle ferait les matchs avec nous avec son équipe. J’avais pensé à la prendre dans ses douches, mais je ne l’aurai jamais fait, de peur de nous faire surprendre par les autres. S’ils savent qu’on est proche, personne ne sait qu’on couche ensemble, et c’est tant mieux pour nous. Aujourd’hui, c’est différent. Nous sommes seuls au monde. Aucune caméra pour témoigner notre présence dans les couloirs. Personne pour nous entendre, l’entendre gémir, l’entendre crier. Nous sommes juste dans notre bulle, et putain que ça va être génial ! Comme une réponse à mon massage, ses mains explorent mon torse bien musclé. Son regard étudie chaque courbe, chaque plie. J’ai beau connaître cette sensation de sa main sur mon buste, je n’arrive pas à contrôler mes muscles qui se contractent à chaque fois qu’elle en explore un nouveau. Notamment lorsqu’elle dessine sensuellement le petit V présent en bas. Ca éveille en moi beaucoup trop d’envie. Sur la pointe de pied, elle tente d’être à ma hauteur. Je suis grand pour un homme, plus que la normale, et pourtant malgré sa grande taille, elle a encore quelques centimètres à récupérer. Lèvres si proches que je peux sentir son souffle, elle ajoute : « Maintenant je veux beaucoup plus. » Sourire au coin, mes mains remontent le long de ses bras, viennent chasser ses cheveux qui lui collent à la peau. « Qu’est-ce que tu veux, Tessa ? » Avant de céder, j’ai besoin de l’entendre me le dire. J’ai besoin qu’elle exprime exactement ce qu’elle veut. Son corps l’exprime pour elle, ça devrait me suffire mais non. J’en veux plus, et ça passe forcément par l’entendre admettre qu’elle ne me résiste pas. Lorsqu’elle tente de m’embrasser pour me le faire comprendre, c’est à mon tour d’utiliser ses cheveux pour la faire reculer. « Dis-le. »
Une bulle. C’est exactement ça. Ils sont tous les deux dans une bulle. Plus rien en dehors ne compte. Ça l’aide à se détendre, à oublier la peur panique qu’elle a ressenti en imaginant les pires scénarios qui soit. Il avait réussi à lui changer les idées pendant quelques minutes puis la réalité lui est revenue en plein visage. Maintenant, elle n’a plus rien à craindre et tout ce qu’elle veut c’est profiter un peu mieux de ce que Tommy lui offre. De ce corps qu’elle a sous les yeux et qu’elle connaît depuis un petit moment désormais. Elle ne s’en lasse pas. Comment pourrait-elle ? Il n’y a rien de désagréable chez lui et si habituellement elle est faible avec les hommes, certains la rendent encore plus. Son observation terminée, sa libido parfaitement réveillée, elle veut déjà plus que ce qu’ils ont déjà, que ces caresses qu’ils partagent sous l’eau chaude. Ils ont tout leur temps puisque personne ne risque de les surprendre ici, mais une certaine impatience nait en elle. Une impatience qu’elle tente de combattre tant bien que mal en se rapprochant de Tommy. Chacun possède encore un vêtement de trop, complètement trempé, qui n’empêche pas la jeune femme de savoir qu’il la désire déjà puissamment. Elle ne presse pas l’instant pour autant. « Qu’est-ce que tu veux, Tessa ? » N’est-elle pas assez claire sur le sujet ? A se coller à lui comme elle le fait, tentant de l’embrasser par la même occasion ? Son corps le réclame ce qui ne semble pas être satisfaisant du goût du sportif qui l’empêche de déposer ses lèvres sur les siennes, tire sur ses cheveux pour qu’elle recule la tête. « Dis-le. » Elle grogne, pur instinct. Sa fierté lui dicte ses réactions et actuellement, elle n’aime pas le fait d’être repoussée de la sorte et de recevoir un ordre. Sauf qu’elle fond à l’instant où ils se regardent. « Toi. » Malgré le bruit de l’eau qui coule, son chuchotement est aussi audible, elle rajoute toutefois : « Je te veux toi. Maintenant. En moi. » Et si elle serait pour l’idée qu’ils prennent à nouveau leur temps, elle n’en reste pas moins impatiente de le sentir au plus profond d’elle.
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