glitter in the air / tomessa

« C’est vrai que ta chambre sera sans doute trop petite » C’est même une certitude. Ma chambre chez Leonel est largement plus grande que celle que j’avais chez mes parents mais je vis quasiment dedans. Tout s’entasse et vu que j’ai parfois tendance à être bordélique … il n’est pas toujours aisé de s’y déplacer – mais je fais des efforts. En revanche, y mettre cette peluche immense, autant dire que ça va rapetisser l’espace pour étaler mes affaires. Cela dit je suis bien trop fière de ce cadeau pour m’en plaindre véritablement. Eloignés du stand mais également d’une fan à qui Tommy a menti, je ne peux pas m’empêcher de le taquiner ce qui fait rire Tyler. « N’importe quoi » C’est à mon tour de ricaner en voyant le sourire qui prend place sur son visage. « C’est ça, t’es bien trop fier de ce que je viens de dire, je te connais. » Je passe comme je peux mon index sur la petite fossette qui vient d’apparaître en essayant de ne pas trop penser au fait que j’ai envie de le dévorer. Une pensée loin d’être appropriée vu l’endroit et ce même si nous nous cherchons depuis le début. En route vers la grande roue, proposition de manger ensemble mise sur la table, je ne suis pas surprise que le premier à réagir soit Tyler et qu’il propose une pizza. Ce gamin pourrait essentiellement se nourrir de ça. « Va pour pizza, ça me convient. » Assuré-je en lançant un regard vers Tommy qui semble enfin revenir à lui après s’être perdu dans des pensées qui m’échappent. « J’te redéposerai chez toi demain matin, toi et ta peluche. » Ma bouche s’ouvre mais je ne dis rien. Nous venons d’arriver près de la grande roue et je garde ma question pour moi alors que le sportif propose à son fils de prendre une cabine seul. « Ça va se faire des bisous ? » Mon rire se mêle à celui de Tommy et je confie mon énorme peluche au gars de la sécurité du manège pendant qu’il taquine Tyler qui finit par nous quitter en entrant dans la première cabine. « Madame… », « Merci, monsieur. » Je baisse la tête pour le remercier et vais m’installer dans le fond, rapidement rejoint par le blond. Je l’observe retirer lunettes et casquette mais ce qui me fait réagir le plus c’est le voir secouer ses cheveux et les décoiffer autant qu’au saut du lit ou après avoir couché ensemble. Ça suffit pour provoquer une onde de désir que je tente de refouler en mordant ma lèvre. « Je crois bien que tu me dois une petite récompense… » Mon corps se met à trembler à l’instant où il me touche. Je dois refouler un soupire quand sa main glisse dans mon décolleté et vient caresser ma peau brûlante. Son visage proche du mien, il me cherche encore mais je me fiche de paraître trop faible, j’ai trop envie de notre connexion pour patienter. Ma bouche plaquée contre la sienne, je dois me retenir de ne pas carrément monter sur ses genoux. Ma langue rejoint la sienne, l’effleure tandis que je vais tirer doucement ses cheveux en bataille. Je ne me sépare de lui qu’une fois à bout de souffle mais reste très proche, trop proche. « C’est de loin la journée la plus parfaite que j’ai vécu depuis des années. » Je souffle près de ses lèvres. « Merci d’être aussi parfait avec moi, Tom. » Ma main passe de ses cheveux à sa joue et s’arrête sur son torse. Je pourrais me risquer à aller plus bas mais ça ne serait pas très malin. « Et donc … je dors avec toi ce soir ? Malgré le fait que tu as Tyler chez toi ? C’est une première. »

« C’est ça, t’es bien trop fier de ce que je viens de dire, je te connais » Mon sourire a raison de moi, il lui confirme en un éclair ce que je pense de ça. Je dois avouer que j’ai hérité de mes deux parents, et c’est bien pour ça que j’enchaîne les contrats commerciaux – parce que les gens aiment ma belle gueule. Elle fait vendre. Je ne vais certainement pas m’en plaindre. Je pourrais me reconvertir un jour à ça si je perds définitivement le football. Mais, ça…j’espère que ça n’arrivera jamais. « Va pour une pizza, ça me convient » « Pareil » J’acquiesce, parce que Tyler est fan de pizza. S’il pouvait manger que ça dans sa vie, il le ferait. Autant lui faire plaisir ! L’heure de la grande roue a sonné, et ça éveille déjà bien des perspectives. Chacun monte dans sa cabine respective, et je m’approche de ma proie assez rapidement. Parce que dans tous l’univers, je n’ai d’yeux que pour elle. Mes lèvres la taquinent, cherchent les siennes sans s’y déposer : je suis comblé lorsque c’est elle qui brise l’infime distance qui nous sépare. Elle m’embrasse avidement, alors que ma langue se glisse entre ses lèvres et vient danser avec la sienne. J’en perds mes neurones. J’oublie tout. J’oublie être dans une grande roue. J’oublie que mon fils peut potentiellement nous voir. J’oublie le monde entier le temps d’un baiser. Je gémis tant j’avais besoin de sentir cette proximité. C’est le plus dur : j’ai toujours envie d’être proche d’elle, l’embrasser, la pénétrer. Constamment. Tout le temps. Je me demande un jour si j’arriverai à bout de ce que mon désir pour elle, de mon attirance, de ce qu’elle me procure. Et alors que je me pose la question, je suis pas certain d’avoir envie de savoir la réponse ; Parce que je ne veux jamais arriver à bout d’elle. Non, je veux que ça ne cesse jamais. Ses mains glissent dans mes cheveux, tire légèrement et je grogne de frustration en étant obligé de la lâcher. « C’est de loin la journée la plus parfaite que j’ai vécu depuis des années…merci d’être aussi parfait avec moi, Tom. » Je lui souris, la laisse explorer mon corps qui se tends sous sa main, et j’ajoute d’un murmure : « Merci d’être toi. » Je ne me considère pas comme parfait, mais elle me donne envie d’être meilleur, de me surpasser. Elle me fait pousser des ailes, elle me permet d’être vraiment moi-même, sans me soucier des jugements ou des conséquences. Si je suis bien avec elle, c’est uniquement grâce à ça. Et le sexe. Une bonne partie à cause du sexe. « Et donc…je dors chez toi ce soir ? Malgré le fait que tu as Tyler chez toi ? C’est une première. » C’est à mon tour de laisser ma main caresser son épaule, sa joue, jouer avec ses cheveux. « Il est au courant…et je refuse de m’endormir sans toi, ce soir » J’approche mes lèvres encore de son visage, déposer un baiser sur sa joue, puis dévie doucement vers ses lèvres. J’ajoute entre deux baisers : « Il me semble qu’en plus…je dois te bâillonner » Je souris en arrivant enfin à ses lèvres que je prends de nouveau d’assaut. C’est toujours pareil. Un baiser passionné, qui me laisse sans voix. Mes mains parcours son corps, glissent sur son décolleté, en sentant ses petits tétons se durcirent, trace une ligne bien droite et arrivent sur ses cuisses dénudées, que je remonte doucement vers une ligne d’arrivée que j’aimerai bien remporter. Mais je ne la dépasse jamais – n’oubliant pas où nous sommes. Lorsqu’on se sépare à nouveau, par manque de souffle, mon regard tombe dans le sien et je murmure :  « Qu’est-ce que t’es belle »  Mon cœur tape fort dans ma poitrine, je n’ai jamais été aussi sincère. J’aime chaque parcelle de son corps, de sa beauté naturelle, de son cœur, de sa personnalité. Elle est autant belle de l’intérieur que de l’extérieur et j’espère pouvoir lui montrer dans mon regard tout ce que je vois en elle.

« Pareil » Ça sera donc pizza et au large sourire qui vient illuminer le visage de Tyler, nous avons fait un heureux. Le voir d’aussi bonne humeur, aussi satisfait, ça n’a pas de prix. J’ai beau ne pas être sa mère – et même si je ne supporte pas Lisa, je ne me permettrai pas de prendre sa place – j’adore cet enfant. Je l’adore depuis le jour où il est né et mon amour pour lui n’a fait que grandir avec lui. Je pourrais passer des journées avec lui sans me lasser. Tant que je vois ce beau sourire sur ses lèvres, j’accepterai tout. Ça jouera très certainement en sa faveur dans quelques années et s’il pousse assez pour devenir basketteur, je préfère ne même pas y penser. Mais pour l’instant il y a plus important : cette grande roue qui nous attire. J’attends surtout le moment où je vais pouvoir profiter de mon petit ami sans qu’il n’ait à se cacher. Au fond de moi, je sens déjà se craqueler ma peur d’être exposée. Je sais que pour lui, pour notre amour, je serais prête à affronter les médias. Oui, je l’accepterai parce que je l’aime trop pour ne pas accepter tous les côtés de sa vie. Mon dieu, ça me prend d’un coup, me tombe dessus même si je n’ai pas le courage de l’admettre immédiatement. J’accepterai de finir dans les pages des tabloïds tant que je peux vivre mon amour au grand jour, arrêter de me cacher. Réaliser ça m’amène à l’embrasser avec encore plus de passion, comme si à travers ce baiser il pouvait comprendre que ma décision est prise. Je dois juste trouver la force de le lui dire. « Merci d’être toi. » Ses cheveux continuent d’être cajolés par mes doigts. J’adore y passer mes mains, surtout le matin, le réveillant avec tendresse. Je lui réponds par un sourire, nos visages restant proches l’un de l’autre. « Il est au courant…et je refuse de m’endormir sans toi, ce soir. Il me semble qu’en plus… Je dois te bâillonner » Je soupire bruyamment à chaque fois que ses lèvres me touchent et fonds à l’entente de ses derniers mots. « Oui … je n’ai pas oublié. » Je chuchote, à bout de souffle à cause de l’excitation qui monte. Qu’il revienne m’embrasser avec envie et sentir sa main se balader sur moi ne m’aide absolument pas. Je tremble un peu, resserre mes doigts autour du tissu de son haut jusqu’à ce qu’il s’éloigne. « Qu’est-ce que t’es belle » Ça tape en plein dans mon cœur, me fait rougir d’autant plus. Mon regard ne quitte pas le sien et y lire autant d’amour ça m’aurait coupé toutes forces dans les jambes. Une chance que je sois assise. « Je t’aime. » Mes lèvres se posent sur les siennes et s’éloignent. « Putain, qu’est-ce que je t’aime, Tommy. Ça disparaitra jamais. » Je prends sa main dangereusement proche de l’endroit où mes jambes se rejoignent et la pose au-dessus de mon cœur sans détourner les yeux. « Et lui, il ne bat que pour toi, tu sais. Il arrêtera de le faire si je te perds. » Je garde ma main sur la sienne et n’en pouvant plus, je retourne l’embrasser. J’emmerde le monde et j’emmerde les gens qui peuvent nous voir. Je grimpe comme je peux sur ses genoux simplement pour me sentir plus proche encore et l’embrasser en m’éloignant que des micros secondes pour respirer.

« Oui…je n’ai pas oublié ». Ça a littéralement raison de moi. Elle allume cette braise en moi à chaque fois qu’elle répond à mes avances sexuelles. Cette femme aura ma peau, j’en suis persuadé. C’est pas comme avec d’autres où le sexe était simplement un besoin à combler, un moment de plaisir, un petit jeu. Non, avec Tessa, c’est tout à la fois. C’est cette connexion parfaite, c’est un jeu constant qu’on cherche à chaque fois, c’est un pur moment de plaisir que d’être en elle et de la faire jouir. Je suis accro à la manière dont elle me tient tête ou au contraire, lorsqu’elle est parfaitement docile. Je suis accro à sa curiosité et son audace, à sa pruderie et son innocence. Je suis accro à ses joues rougissent quand je lui confie ce que j’ai sur le cœur – ou lorsque je lui dis des choses salaces. Je suis accro à son corps qui réagit aussi vite sur le mien, à ses étoiles qui pétillent dans son regard intense et infini. Je suis tellement accro que ça m’en fait mal. Mal, parce que je n’arrive pas à gérer tout ce qu’elle m’inspire et tout ce qu’elle évoque. C’est nouveau pour moi : ma jalousie intempestive, ma protection surdimensionnée, ma dépendance à cette drogue. Je n’ai jamais été dans cet état. Jamais. J’ai toujours pensé que je finirai par ne jamais la trouver. Mais putain…elle est là, devant moi. Ça me fou en l’air, encore plus lorsque je viens chercher ses lèvres à nouveau dans un tourbillon d’émotions et d’évasions. Je rêverai presque à une vie totalement à deux, à une bague en diamant, à des enfants, une maison, un chien. Tout ce qui me paraissait encore impossible me parait…possible. Cela uniquement grâce à elle. Lorsque mes lèvres se détachent d’elle, c’est ce que j’essaye de retranscrire à ma manière. Elle est belle ; son visage, son corps, son âme, son cœur, cet espoir, ces envies. Tout me parait magnifique. « Je t’aime » Ses yeux sont plus ouverts, plus expressifs tandis que sa bouche dépose un léger baiser sur la mienne. « Putain, qu’est-ce que je t’aime, Tommy. Ça disparaîtra jamais. » Je ne l’entends pas assez, ces trois petits mots. Je ne les ai jamais entendus de la bouche de mon père ; je me souviens à peine des fois où ma mère me les avait dits. Seule Meredith m’avait sincèrement dit ça lorsque j’avais bien foiré et m’étais confronté à un accident de la route. Elle avait failli me perdre ce jour-là, et la peur avait laissé parler ses émotions. Mais c’est sans doute la seule dernière fois où je l’ai vraiment senti, cet amour. Lisa me le disait mais elle avait bafoué ces mots avec tout ce merdier. Et l’amour que Tyler me portait était différent. C’est peut-être pour ça que j’ai autant galéré à réaliser mes sentiments pour Tessa. Parce que ces mots sont difficiles pour moi ; ils me rappellent des abandons et des trahisons. Pourtant, à chaque fois que Tessa me le dit, ce n’est ni des regrets et de la rancœur que j’éprouve, non. C’est un putain de bonheur qui remplit un peu plus mon propre cœur. Comment a-t-elle fait ? Je n’en sais rien. Je la laisse guider ma main sur sa poitrine, pile sur son cœur lorsqu’elle ajoute : « Et lui, il ne bat que pour toi, tu sais. Il arrêtera de le faire si je te perds. » Je suis pris de court par cette déclaration puissante que je reste bloqué pendant un petit moment. Ce n’est que lorsque sa langue caresse mes lèvres pour envahir ma bouche que je lui obéis, puisant avec tout ce dont j’ai besoin. En une fraction de seconde, ses jambes s’enroulent autour de mes hanches, et elle vient s’installer sur mes jambes, faisant tanguer la cabine. Mais je m’en fou, littéralement. Je me laisse guider ce qu’elle m’offre et désir le plus, et me sépare d’elle que lorsque mes poumons me brulent. Ma tête se pose sur sa poitrine, là où j’entends son cœur battre. « Tu ne me perdras jamais. Parce qu’une vie sans toi ne mérite même pas d’être vécue » C’est un murmure, venu du plus profond de moi. Jamais je n’aurai pensé éprouver cet amour inconditionnel pour une personne. Ça fait peur. Ça fait réfléchir. Mais c’est réel. Putain, oui !

J’ai pris les devants, chose qui ne m’arrive que très rarement hormis lorsque je suis avec Tommy. Il me donne confiance en moi, m’aide à croire en moi et à faire des choses que je n’aurais jamais osé faire autrefois. L’endroit où nous nous trouvons n’a pas tellement d’importance, ce sont les actes qui comptent ainsi que les paroles que nous échangeons, ces confidences que nous sommes en train de nous faire. Je ne me lasserai jamais de l’entendre me dire à quel point il tient à moi, à quel point il a besoin de moi, sans doute parce que la réciproque est vraie. C’est peut-être bête mais je ne vois plus vivre sans lui et c’est le cas depuis quelques années déjà, alors même que nous n’étions supposés être que des amis qui couchaient de temps en temps – très souvent – ensemble. En réalité, il est entré dans ma vie le soir où Lisa a jeté son dévolu sur lui et il n’en est plus jamais ressorti. Pour mon plus grand bonheur, évidemment. Alors tant pis si on voit la cabine tanguer un instant et qu’on peut m’apercevoir grimper sur ses genoux, j’en ai trop envie. De toute manière je ne suis ni la première, ni la dernière à le faire et là j’éprouve un fort besoin d’aller me caler contre lui, de sentir plus encore la connexion entre nous. Il n’y a pas meilleur endroit que ses bras. Pas meilleure sensation que sentir ces derniers se refermer autour de moi pour m’emprisonner contre lui. Là je me sens en sécurité, aimée et heureuse. Tout ce dont j’ai besoin. Parce qu’il est tout ce que j’ai toujours voulu à lui tout seul. Ce n’est que parce que nous sommes à bout de souffle que nos visages s’éloignent, seulement de quelques centimètres pour qu’il aille finalement poser sa tête contre ma poitrine. Mes doigts passent dans ses cheveux et je ferme les yeux quelques secondes pour m’imprégner un peu plus de ce moment. « Tu ne me perdras jamais. Parce qu’une vie sans toi ne mérite même pas d’être vécue » Ça apaise cette crainte qui me ronge sans arrêt. Celle de finir par être rejetée, par le perdre alors que je m’accroche férocement à lui. Cet effet ne va durer qu’un temps. Je me connais assez pour savoir que la peur reviendra, elle le fait toujours. A force de passer sa vie à être rejeté on en finit par ne plus avoir une très haute estime de soi, ce qui est tout à fait mon cas. Jamais je ne serais capable de me voir comme lui me voit ou comme bien des personnes le font. Finalement, je le force doucement à relever la tête vers moi. Mon index suit l’arête de son nez et descend frôler ses lèvres rougies et gonflées par nos baiser. « J’ignore si un jour je saurais la raison pour laquelle tu m’as choisi, Tommy. » Dis-je alors que nous atteignons enfin le sommet de la grande roue. « Mais je m’estime plus qu’heureuse parce que ton amour, ton attention et toute ta personne, c’est nettement plus que ce que je mérite. » Les yeux dans les yeux, mes lèvres s’étirent dans un sourire plein de tendresse. Ça je pourrais passer ma vie à le lui répéter, à lui affirmer à quel point je l’aime et à quel point savoir que c’est mutuel me porte sur un petit nuage de bonheur.

Je suis bien là, à des mètres du sol dans cette cabine si confine. Je suis bien là, dans ses bras, la tête posée sur son torse, à écouter son cœur battre. Il bat pour moi, selon elle. Cette pensée réchauffe le mien et me plonge dans un silence paisible. Je puise son amour pour moi, cette force, cet espoir…tout ce dont j’ai besoin ; je jurais de pouvoir rester ici éternellement tant ces mots m’ont apaisé. Avant, j’aurais sans doute paniqué…mais là, non. J’ai l’impression d’être à ma place, exactement où l’univers a décidé de me placer. Je me sens comme à la maison, près d’elle. Les légers mouvements de Tessa me force à relever la tête vers elle, et je frisonne devant son inde qui glisse le long de mon visage. « J’ignore si un jour je saurais la raison pour laquelle tu m’as choisi, Tommy. » Comment peut-elle ne pas la voir, cette raison ? Cette nana c’est une perle, un ange descendu du ciel pour moi. J’ai beau avoir un tas de noirceur en moi, elle éveille que mes bons côtés. Elle m’insuffle la vie, l’amour et la confiance quand d’autres me ramène en enfer. Et puis…elle est là. Toujours là. Elle n’a pas bougé depuis des années. Elle reste à mes côtés et ça…ça me marque au fer rouge. C’est quelque chose que personne n’a jamais fait pour moi. Aucune nana. Aucun parent. Personne. Parce que d’une certaine manière, tout le monde m’abandonne. Sauf elle. « Mais je m’estime plus qu’heureuse parce que ton amour, ton attention et toute ta personne, c’est nettement plus ce que je mérite. » Son visage s’illumine dans un sourire alors que le mien est fermé de toute expression. Seuls mes yeux trahissent encore l’émerveillement devant cette beauté. Je soupire en me pinçant doucement les lèvres : « Au contraire, bébé…tu mérites le monde. » Un monde que je souhaiterai pouvoir lui offrir. Un monde que je pourrais construire pour elle. Mais je sais pertinemment que tant qu’on n’a pas passé cette officialisation, que des barrières sont encore élevés – contre notre couple – je ne pourrais pas. Et ça me brise le cœur de ne pas être capable de le lui donner maintenant. Car c’est tout ce qu’elle mérite. Pas moins. Beaucoup plus, putain. Mes mains caressent son corps installé sur moi ; la voir frissonner me donne de nouveau chaud, et alors que mes mains s’aventurent de nouveau sur sa cuisse, je lui vole de nouveau un baiser. Torride cette fois-ci. Beaucoup trop torride. Je sais que si nous n’étions pas dans cette cabine, on aurait fini l’un dans l’autre en un rien de temps. Mes mains en profitent, viennent s’installer entre ses jambes, et caresse doucement son sexe, malgré sa combinaison peu pratique. « J’ai tellement envie de toi, là… » Je le dis mais c’est une évidence, comme toujours de toute manière. Enième baiser, lèvre mordue, je laisse ralentir mes caresses lorsqu’elle gémit trop profondément. Mon regard capte l’extérieur et la déception se fait ressentir : « On retourne à la réalité bébé… » On est plus très loin de la descente, et je n’ai certainement pas envie que Tyler nous voit dans cette position. Alors, doucement, mes bras la forcent à redescendre de mes genoux, mais elle reste blottie contre moi, posant sa tête le reste du trajet sur mon épaule. Mon bras entoure le sien, ma main jouant avec ses cheveux. « Je suis fière de toi » Elle semble ne pas comprendre à ce petit son intrigué et j’ajoute : « On est dans une minuscule cabine, et tu n’as absolument pas paniqué » Non, je n’ai pas oublié sa claustrophobie ; ça me prouve simplement qu’elle me fait assez confiance pour la surmonter. Ça…c’est le jackpot. J’embrasse sa tempe, avant de me saisir de mes lunettes de soleil, de les remettre sur mon nez, et de faire pareil avec ma casquette. On arrive à destination, comme si cette escapade ne nous avait rien fait mais…on sait tous les deux que si. Qu’on est bien plus liés maintenant qu’il y a quelques minutes.

« Au contraire, bébé…tu mérites le monde. » Cette assurance qu’il a dans sa voix, ce regard qu’il me lance en me l’affirmant, ça suffit à me faire frissonner de la tête aux pieds. Pendant un instant je cesse de respirer. Perdu dans le bleu de ses yeux, j’y lis tout son amour, tout ce qu’il ressent pour moi et même tout ce qu’il voudrait m’offrir sans oser le dire, sans y mettre les mots. Un raz-de-marée me submerge et je tente de ravaler les larmes de joie qui apparaissent au coin de mes yeux. Jamais je ne pourrais me faire à ce qu’il ressent pour moi. Ça me mène droit vers ce petit nuage de bonheur que j’aime tellement et duquel je n’aimerais jamais descendre. Encore moins lorsqu’il m’offre un baiser aussi torride que j’arrête de réfléchir. Mon corps prend le relai, réagit à ses lèvres contre les miennes, son corps sous le mien et ses mains qui viennent me caresser. Seigneur ! Je réagis au quart de tour, désireuse d’avoir tellement plus que cet avant-goût. « J’ai tellement envie de toi, là… » Le mélange de cet aveu et ses caresses me font gémir plus bruyamment que je ne l’aurais voulu. J’ai chaud. J’ai beaucoup trop chaud. Suffisamment chaud pour que je me colle contre lui même si je sais que rien d’autre ne sera fait même si nous le désirons très fort. « On retourne à la réalité bébé… », « Dommage, j’étais bien là. » Malgré ça, je glisse de ses genoux à la petite banquette non sans aller me blottir contre lui. Mes doigts se lient aux siens et je ferme les yeux pour profiter encore un peu de ces dernières minutes de calme juste tous les deux. Des moments que j’aimerais avoir plus souvent même si c’est égoïste. L’avoir que pour moi, nous couper du reste du monde pour faire nos souvenirs ensemble, des moments que nous seuls pourrons nous rappeler plus tard. Peut-être que ça viendra avec le temps, je dois apprendre à être patiente même si, nous concernant, ça commence à être difficile. Mais je tiens bon. Pas seulement parce que je n’ai pas le choix mais aussi parce que je dois apprendre à l’être. « Je suis fier de toi », « Mm ? » Je relève la tête vers lui, les sourcils froncés. Pourquoi être fier de moi ? Parce que j’ai su résister à la tentation et que je n’ai pas poussé plus loin cette envie viscérale de m’unir à lui ? Si c’est le cas, il peut aussi se féliciter d’avoir eu autant de retenu. « On est dans une minuscule cabine, et tu n’as absolument pas paniqué » Oh … Je regarde la petite cabine et, en effet, aucune crise. Aucune panique et je ne m’en suis même pas rendue compte. « C’est grâce à toi, ça. » J’affirme en amenant nos mains liées près de mon visage pour embrasser nos doigts. « Tu m’aides à affronter mes peurs. » Ce n’est pas la première fois. Lors de la tempête il a été à même de m’aider à calmer ma crise ce que personne n’a su faire avant lui. Notre cabine en bas, nous en sortant, Tommy a nouveau caché du reste du monde. Nos mains ne se lâchent pas tant dis que nous retrouvons Tyler et ma grosse peluche. « Merci d’avoir surveillé Baloo. » Je lance un large sourire aux lèvres alors que les deux me regardent. « Je trouve que ça lui va bien. Bon quelle attraction maintenant ? Ah moins que vous n’ayez faim ? Parce que moi j’ai faim. » Lançant d’abord un regard innocent à Tyler, celui que je pose sur son père l’est clairement pas. Parce que si j’ai en effet faim ce n’est pas de nourriture mais de lui.

« Dommage, j’étais bien là. » « Moi aussi.. » Je murmure, un peu perdu dans le bien-être qu’elle m’a procuré pendant quelques minutes. Cette bulle c’est la nôtre et elle m’est devenue si vitale en si peu de temps que je n’en prend conscience que maintenant. J’ai apprécié chaque moment depuis le début de cette aventure, mais il n’y a rien de comparable lorsque nous sommes que tous les deux. Je brise le petit silence qui s’installe en lui confiant que je suis fière d’elle face à sa plus grosse peur, et à sa tête qui se redresse pour regarder autour d’elle, ça m’arrache un sourire. Oui, elle n’en a pas eu conscience une seconde. « C’est grâce à toi, ça. Tu m’aides à affronter mes peurs » Je secoue la tête alors qu’elle embrasse mes doigts. « T’as toujours été courageuse » Pas besoin de moi, il suffit juste qu’elle croit en elle pendant quelques secondes pour y arriver. Mais elle finira par s’en rendre compte, j’en suis persuadé. Hélas, nous sommes obligés de sortir de cette cabine et retrouvons Tyler avec l’énorme peluche qui nous sourit, sachant pertinemment qu’on s’est effectivement embrassé dans la cabine. « Merci d’avoir surveillé Baloo. Je trouve que ça lui va bien. Bon quelle attraction maintenant ? Ah moins que vous n’ayez faim ? Parce que moi j’ai faim. » Au regard qu’elle me lance, je sais. Je sais de quoi elle parle et ça me fait rire. A contrario, Tyler affirme que non : « Mais…t’as mangé une barbe-à-papa ! » Il n’a pas saisis le sous-entendu, et heureusement pour un gamin de 8 ans. « T’es peut-être un peu trop gourmande dis-je alors que je passe mon bras autour d’elle, si bien qu’avec nos doigts liés, elle est totalement enroulé autour de moi. « Je propose qu’on fasse une dernière attraction, et qu’on rentre déposer…Baloo avant d’aller manger des pizzas. » Les deux acquiescent alors qu’on s’aventure sur la grande allée. On n’est pas spécialement d’accord sur la dernière attraction. Tyler veut un truc qui bouge, Tessa n’est pas très chaude, et moi je m’en fiche, mais veut satisfaire les deux, alors je propose : « Et la maison labyrinthe ? » Celle qui défigure, avec plein d’obstacle. Assez drôle et posé. Ils finissent par accepter ce compromis, et on s’embarque dans l’immense maison. Les obstacles sont drôles, du moins je fais tout pour pimenter le parcours. Je m’amuse, comme un gamin, à faire bouger plus les choses, à les retenir pour les ralentir. « Non, tu passeras pas » Je retiens Tessa par la taille alors qu’elle tente de se dégager. Elle tape sur mes bras alors qu’elle rit à plein éclat. Ce rire…putain, je l’aime. Je pourrais l’entendre tous les jours. Il est sincère, rempli de vie et de confiance. Je finis par la lâcher en lui faisant croire qu’elle était plus forte. « Attends que je te rattrape » Elle se met à courir, passe par un chemin où le sol bouge et manque de s’étaler de tout son long. Je pars en fou rire alors que je l’aide à se relever, à moitié par terre, à moitié debout. « Ça va ? » J’ose quand même demander alors qu’elle rit aussi. Elle me tape sur l’épaule, m’assurant que c’est de ma faute : « Arrête, c’est pas ma faute ! C’est toi qui t’es mise à courir comme une gamine » Je ris encore quand Tyler nous appelle un peu plus loin, parce qu’on traîne et qu’il galère avec Baloo. Pas cool de lui avoir laissé ! On avance vers lui, et je lui tends les bras pour prendre le relai. Effectivement, avancer avec elle, c’est mission impossible, j’entends déjà les moqueries de Tessa arriver ! Des moqueries que je lui ferai payer…dans mon endroit de jeu préféré : mon lit.

Un espace confiné et aucune panique. Pas l’ombre d’un palpitement. Rien. Cet homme me retourne le cerveau. Complètement. Il suffit d’être en sa présence pour oublier le reste du monde, y compris mes peurs. Je n’y ai pas pensé un seul instant, pas même alors que nous en parlions avant d’y être. Absolument rien. Et maintenant que je le réalise, je ne panique toujours pas. Parce qu’il est à côté de moi et qu’en sa présence je me sens en sécurité, ce que je n’ai jamais ressenti aussi intensément avant lui. « T’as toujours été courageuse » Mon regard ne lâche toujours pas le sien. Je pourrais m’y noyer avec grand plaisir, d’autant plus lorsqu’il me fixe avec autant d’amour et d’assurance. Il est persuadé que je le suis et si moi j’en doute sincèrement, lorsqu’il pose ses yeux de cette façon sur moi, je n’ai pas le cœur à le contredire. Nous restons à nous regarder jusqu’à ce que la roue s’arrête et que nous soyons obligés d’en descendre pour retourner à la réalité. A l’extérieur, on retrouve un Tyler impatient d’aller s’amuser. J’éprouve un pincement de remord en pensant au fait que j’ai même gommé son fils le temps de quelques minutes, profitant de notre bulle si précieuse. Reprenant contenance, la remarque de Ty’ me fait sourire parce que, bien sûr, il est trop jeune pour comprendre ce que j’entendais par le fait d’avoir faim. Son père, en revanche, à très bien saisi le sous-entendu et c’est assez pour faire rougir mes joues. « T’es peut-être un peu trop gourmande. » Petit sourire en coin, je ne me retiens pas de poser une main sur son torse avec l’envie qu’il n’y ait pas de tissu entre nos deux peaux. « Il me semble que ça ne te dérange pas généralement. » Le coin de mes lèvres s’élargit un peu plus. Je sais très bien qu’il adore ça. Tommy peut dire ce qu’il veut, il est aussi insatiable que je le suis et je n’ai pas oublié qu’il y a à peine quelques minutes il m’a confié avoir envie de moi. Sentiment plus que partagé, évidemment. Nous passons ensuite deux-trois minutes à réfléchir à notre prochaine attraction qui s’avère être la maison labyrinthe. En "parents" indignes que nous sommes, c’est Tyler qui garde l’immense peluche alors que nous commençons à nous chamailler, mon corps emprisonné contre celui de Tommy. « Non, tu passeras pas », « Tu triches ! » Je tente de me dégager en frappant ses avant-bras mais c’est sans compter sa force et ça me fait rire. La perfection et la simplicité du moment me fait chaud au cœur, me fait me comporter comme une enfant. Enfin libre, je m’empresse de m’éloigner, accélère un peu plus en sachant que Tommy me talonne et manque de m’étaler de tout mon long sur le sol mouvant. Un genou à terre, l’autre jambe me tient en équilibre précaire alors que je continue à rire. « Ça va ? » Maintenant que je suis sur mes pieds, collée à lui, je ne vois pas comment ça ne pourrait pas aller mais malgré ça mon poing s’abat contre son épaule. « Je suis tombée à cause de toi ! », « Arrête, c’est pas ma faute ! C’est toi qui t’es mise à courir comme une gamine » Je prends un air boudeur alors qu’il ne cesse de rire. Je me suis mise à courir parce qu’il me courrait après. Je n’ai pas le temps de répliquer cela dit, la voix de Tyler nous parvient. Le garçon rejoint, Tommy lui prend Baloo des bras et galère à avancer avec. A mon tour de rire cette fois ! « Mon gros bébé et sa peluche … c’est tellement mignon. » Tyler ne peut retenir son ricanement en tête de notre groupe. Proche de Tommy, dans son dos, je viens le ralentir encore plus lorsque mes bras passent autour de sa taille et que mes doigts glissent dangereusement sous son haut et vers son pantalon. « Tu sais qu’à chaque fois que je verrais cette peluche je penserai à cette journée ? Aux moindres détails, y compris ses caresses dans la cabine de la grande roue qui m’ont beaucoup excité. » Je le taquine en passant simplement le bout de mes doigts dans son pantalon ce qui l’oblige à cesser de respirer.

« Il me semble que ça ne te dérange pas généralement. » Non, c’est vrai. C’est ce qui me plait chez elle. L’insatiable de service, à toujours en redemander quand moi je suis repus…Pourtant, pour m’épuiser, il m’en faut beaucoup. J’ai toujours été très endurant de ce côté-là, simplement car j’aime prolonger le plaisir. Avec Tessa, c’est décuplé. L’idée de pouvoir lui donner une multitude d’orgasmes en quelques heures me donne toujours des ailes. En l’occurrence, toutes ses allusions depuis tout à l’heure approuvent simplement le fait que ce soir, madame sera rassasiée d’une manière ou d’une autre. « Non. Mais la gourmandise est un joli péché » Je souris doucement à son encontre, mon regard soutenant le sien par ce surplus de désir qui m’envahie à nouveau. Je jure que cette femme aura ma peau, un jour. Je le sais, point. Mais on ne s’attarde pas plus, parce qu’il y a Tyler et qu’il désire faire une dernière attraction. Je propose alors la maison aux formes étranges et ils acceptent. Je la pimente de ma bonne humeur et de ma dose de gaminerie. Beaucoup trop joueur pour rester sérieux, j’en arrive à ce qu’elle glisse toute seule, enfin à moitié. « Je suis tombée à cause de toi ! » Je secoue la tête encore mort de rire. Certes c’est à cause de moi, mais ça valait tout l’or du monde. Une fois calme retrouvé grâce ou à cause de Tyler, je récupère la grosse peluche et marche difficilement avec. « Mon gros bébé et sa peluche…c’est tellement mignon » « Gnagnagna » Je lève les yeux au ciel alors que les deux ricanes mais ralentis dangereusement lorsque je sens les mains de Tessa me rattraper glisser sur mon corps, et venir s’aventurer à la limite de mon pantalon. « Tu sais qu’à chaque fois que je verrais cette peluche je penserai à cette journée ? Aux moindres détails, y compris ses caresses dans la cabine de la grande roue qui m’ont beaucoup trop excité. » Je sens sa main glisser, venir caresser mon V et s’infiltrer un peu sous mon sous-vêtement. Ni trop bas, ni trop bas. Grace à la peluche, on croirait qu’elle me fait simplement un câlin alors que je suis figé, le souffle coupé. Putain quelle audace ! Encore une fois, elle me surprend. Comme d’habitude, je finis par me ressaisir et viens capturer d’un léger baiser ses lèvres :  « Alors, tu pourrais y ajouter tous ses orgasmes que je te donnerai une fois rentrée. Parce que crois-moi, ma belle, tu vas devoir te taire ce soir. » C’est une promesse et un avertissement à la fois. Tant pis pour la présence de Tyler, elle va devoir apprendre à rester discrète ce soir, car je sais que mon corps ne sera pas rassasié d’elle avant plusieurs heures. Je la laisse caresser ce qui est sien, profitant de ses lèvres une énième fois avant de la forcer à s’écarter pour ne pas retarder trop Tyler qui a déjà avancé. Je n’ai aucune envie qu’il nous retrouve comme ça. L’arrivée de la maison vient très rapide, et une fois dehors, peluche encore sous le bras j’ajoute : « On dépose ça et on file chez Vinnie’s ? »  Ils acquiescent tous les deux et c’est en riant qu’on rejoint ma Dodge. La peluche prend une place inconsidérable à l’arrière, alors que Tyler est presque peu visible. « Ta voiture est trop petit P’pa. » Je ris en regardant mon rétro : « Non, c’est la peluche qui est trop grosse » C’est peut-être pas plus mal comme ça, parce qu’une fois que j’ai enfin démarrée, lorsque ma main n’est pas sur l’embrayage, elle se pose sur la cuisse dénudée de Tessa, comme pour exprimer ma possession. En contrepartie, son bras passe se pose sur mon siège alors que sa main se cale sur ma nuque qu’elle masse doucement. Je pourrais me faire à ça, ouaip. C’est certain !