bad idea (cameron) 18+

Longue journée au boulot aujourd'hui et ce, même si j'ai été très occupée. Ces derniers temps, j'ai l'impression que mes journées sont interminables. J'essaie de me changer les idées, de vraiment penser à autre chose que lui, que ce manque en moi qui me ronge, mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Heureusement, je suis en forme aujourd'hui puisque j'essaie d'être toujours bien concentrée au boulot. J'ai rencontré beaucoup de suspects concernant mon enquête en cours aujourd'hui, mais aucun n'a voulu parler. J'ai envoyé deux membres de mon équipe sur le terrain pour continuer à trouver des pistes puis j'ai décidé de m'installer dans mon bureau pour faire un peu de ménage dans mes dossiers, tentant par tous les moyens de faire fonctionner un peu mon cerveau dans le but de trouver des solutions à toutes mes enquêtes qui sont ouvertes. 17 heures. C'est le temps de retourner chez moi et bien que normalement je reste toujours pour faire des heures supplémentaires, ce soir je suis trop peu concentrée pour rester. En arrivant à l'appart, j'ouvre la porte et tombe sur Asher qui semble prêt à partir. « Hey Finazzi. Désolé tu vas être seule encore pour manger ce soir. » Je soupire et regarde mon coloc avant de passer à ses côtés pour entrer dans l'appartement et me laisser tomber sur le canapé après avoir déposé mon sac à main au sol. Déjà une semaine que je mange constamment seule et j'avoue que je commence à trouver le temps long. J'ai l'impression que tout le monde autour de moi a une vie beaucoup plus palpitante et à vrai dire, j'en viens à me demander ce qui cloche chez moi. J'arrive tout de même à offrir un sourire bien faux à Asher. « T'en fais pas, j'avais prévu regarder Netflix et commander un truc à manger. » En fait, j'aurais préféré passer du temps avec mes colocs, mais clairement ils ont mieux à faire que de rester avec une fille qu râle constamment sur un mec. Asher pose un baiser sur ma tête et me regarde comme s'il savait qu'il m'a déçu un peu. « Bonne soirée alors.. » Je lui fais un petit signe de tête et ne réponds pas en le regardant partir, me laissant seule à moi-même dans ce grand appartement. Je décide d'en profiter pour envoyer des textos à Cameron puisque même si l'on se parle régulièrement, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. En quelques minutes, mes plans de la soirée viennent de complètement changer et une tonne de mauvaises idées se bousculent dans ma tête. Je sais très bien que je ne devrais pas penser à cela, qu'il est mon meilleur ami et qu'il y a une raison de pourquoi nous n'avons jamais continué ce petit jeu entre nous, mais d'un autre côté, Cam ne semble pas être complètement en désaccord avec ce que j'ai insinué comme proposition. J'imagine que seul l'avenir nous le dira. Pour le moment, je préfère penser à cette pizza qu'il emmène avec lui. Je n'ai pas énormément mangé aujourd'hui et j'ai vraiment très faim. En voyant le dernier message de Cam qui m'avertit qu'il sera là dans vingt minutes, je me lève les fesses du canapé, change rapidement mes vêtements et prends même le temps de ranger le salon avant d'entendre cogner à la porte, de l'ouvrir et de sourire en le voyant. « Contente de te voir Winston, j'suis affamée. » Dans tous les sens du terme même, mais je dois me contrôler. Enfin, je pense que je dois le faire? Je laisse mon ami entrer, lui offrant un sourire qui se veut charmeur puis prends la pizza de ses mains.  

CODAGE PAR AMATIS | @CAMERON DUKE-WINSTON

« Bières et console ce soir ? » Je regarde Tommy, mon colocataire, et me marre. J’aurais pu accepter avec grand plaisir, broyer du noir avec lui qui ne supporte pas d’être loin de sa copine plus de quelques jours et qui comprend un peu que je suis aussi dans la merde de ce côté, mais j’ai d’autres plans. Alors je secoue la tête de gauche à droite et tape son épaule. « Désolé mec, mais dis-toi qu’au moins tu t’épargnes de nouvelles défaites contre moi. » Je lui adresse un sourire bien fier qui me vaut le droit de me faire insulter de connard et j’en ris. J’attrape ma veste en cuir dans l’entrée et quitte la maison en direction de la pizzeria du coin. J’en prends deux et monte dans ma voiture en direction du coin de Williamsburg où vit Camila. Je n’ai pas la moindre idée de ce que nous réserve cette soirée. Je sais, en revanche, que j’ai besoin de voir ma meilleure amie et qu’elle aussi. La seule chose qui risque de nous échapper c’est cette putain d’envie de panser nos blessures par le sexe. C’est pour ça que nous nous sommes toujours aussi bien entendus : parce qu’on réagit de la même façon et qu’on s’entendait très bien sexuellement parlant. Sauf qu’on a décidé d’arrêter ce côté-là de notre relation mais les messages échangés plus tôt dans la journée tendent à me faire croire qu’on serait tout à fait d’accord pour se consoler d’une autre manière. Il me faut moins de dix minutes pour me garer en bas de sa rue et monter à son étage, les boîtes à pizza bien droites devant moi alors que ma main libre va frapper contre la porte de l’appartement. « Contente de te voir Winston, j'suis affamée. » J’hausse un sourcil lourd de sens. Je la connais bien assez pour savoir qu’elle ne parle pas uniquement des pizzas et ça me fait sourire un peu trop. J’entre alors dans l’appartement et me dirige directement vers le salon où je pose la deuxième boîte sur la table basse avant de me laisser tomber sur le canapé. « Etant donné nos derniers messages j’aurais tendance à me demander quelle faim est la plus importante. » Dis-je, taquin. Je me débarrasse de ma veste et de mes chaussures. En gros je fais comme chez moi puis regarde un peu autour de nous. « Pas de colocs ce soir ? »

Je tente par tous les moyens ces derniers temps de calmer mes pulsions sexuelles et j'avoue ne pas toujours y arriver. Ces derniers jours, je suis plutôt tendue à cause de ce manque en moi et ça me dérange bien plus que je ne pourrai l'imaginer. Comme je suis bien loin d'être gênée dans la vie, je n'ai pas eu trop de difficultés à le faire comprendre à mon meilleur ami et bien que nous avions convenus ne plus impliquer le sexe à notre relation, j'ai l'impression que ce soir, j'ai autant besoin de lui qu'il a besoin de moi. Déjà bien contente de savoir que je vais passer la soirée avec lui, j'aime encore mieux m'imaginer tout ce qui pourrait aussi arriver entre nous. Je sais très bien que nous avons chacun nos emmerdes personnelles et que le fait de passer un bon moment ensemble pourrait simplement nous calmer un peu tous les deux, mais une autre partie de moi se demande si je ne devrais pas plutôt être raisonnable.. Ouvrant la porte au beau brun, je ne peux pas m'empêcher de lui faire comprendre une nouvelle fois que j'ai cette pulsion sexuelle à calmer et que j'ai aussi bien envie de manger la nourriture qu'il nous as emmenée. « Etant donné nos derniers messages j'aurais tendance à me demander quelle faim est la plus importante. » Mon plus beau sourire qui s'affiche sur mes lèvres alors qu'il sourit à son tour, je le laisse entrer dans mon appartement, prenant une boite dans mes mains, le laissant aller s'installer sur mon canapé comme si c'était chez lui. J'ai toujours préféré que mes amis se sentent comme chez eux ici alors je le laisse faire librement ce qu'il veut. D'autant plus qu'il me connait depuis suffisamment longtemps pour pouvoir se permettre ce privilège. Sa veste et ses chaussures maintenant retirés, je plonge mon regard dans le sien, restant debout devant lui. « Je vais pas te mentir, les deux sont plutôt importantes, même s'il y en a une un peu plus présente. » Déposant la boite de pizza sur celle qui est déjà sur la table basse, je le laisse comprendre ce qu'il veut bien comprendre et je vais chercher deux bières dans le frigo avant de revenir et de lui donner. « Pas de colocs ce soir ? » Il a bien deviné et à vrai dire, j'arrive à comprendre pourquoi cette information l'intéresse autant et bien que je devrais rester sage, la Cami joueuse a tellement envie est beaucoup trop présente en ce moment pour ne pas l'utiliser. « Non.. il n'y a que toi et moi. » Ouvrant ma bière, je bois une longue gorgée, toujours bien planté devant lui alors qu'il semble bien confortable sur le canapé.

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Je déraille complètement depuis plusieurs mois. Calmé une fois avec Oliana, je ne voyais plus qu’elle. Seulement elle. Elle était mon univers, le soleil autour duquel je gravitais. Puis tout s’est effondré et je me suis à nouveau trouvé dans l’obscurité, dans les ténèbres. Mes vieux démons sont revenus et je me suis laissé aller. Je me laisse encore aller. Le plaisir pour effacer les emmerdes. Ça a longtemps été ma devise, une excuse pour m’envoyer en l’air aussi régulièrement que possible pour gommer toutes ces merdes qui me poursuivent sans arrêt. En ce moment c’est l’absence qu’elle a laissée et que je la laisse m’imposer sans qu’elle le sache. Sans compter que je ne suis qu’un homme et attendre bien sagement des années avant qu’elle se souvienne et me revienne – si ça arrive un jour – ce n’est pas possible. Je ne suis pas un moine, je ne pourrais jamais l’être. J’aime bien trop le sexe pour m’en passer mais je préférerai la posséder elle, cette femme que je n’ai plus. Alors oui, je suis frustré, loin d’être satisfait par les quelques femmes que je rencontre à l’Héron et je sais que malgré le plaisir que je tire de tout ça, ça ne calmera jamais ce que je ressens tout au fond de moi. Prendre le risque de reprendre l’amitié améliorée que j’avais avec Camila, j’ignore si c’est réellement une bonne idée, seulement au fond du trou comme je le suis, la moindre chose pouvant me procurer du plaisir et me permettant d’oublier un peu, je l’accepte. Je tente de moins me torturer l’esprit une fois dans l’appartement de la brune et une fois vautré – oui, oui – sur son canapé. « Je vais pas te mentir, les deux sont plutôt importantes, même s'il y en a une un peu plus présente. » Sans me retenir, je ris. Ça ne m’étonne même pas d’elle. Ça colle tellement à son personnage, au fait qu’une fois frustrée elle a réellement besoin d’évacuer autant que possible. J’ai de bons souvenirs de notre période où nous pensions qu’à ça, à prendre du plaisir tout en nous conduisant en très bons amis. Ce que nous sommes toujours mais, merde, je suis tellement tendu, tellement défait, que ouais j’accepterai de recommencer cette partie de notre relation que nous avions abandonné. « Je vois … mais ça serait dommage de manger des pizzas froides, non ? Et il nous faut sans doute un peu d’énergie pour bien se dépenser ensuite. » Je lui offre un sourire enjôleur en me penchant vers la première pizza que j’ouvre et dont l’odeur vient réveiller mon estomac. Ouais en fait mieux vaut manger avant de tenter quoi que ce soit. Du moins, si nous décidons d’en arriver là. « Non ... il n'y a que toi et moi. » Mes lèvres s’étirent un peu plus. Au moins, si dérapage – volontaire – il y a, nous allons être tranquilles. Ce n’est pas chez moi que ça aurait été le cas, cela dit avec Tommy qui s’est régulièrement envoyé en l’air avec sa copine, ça ne serait que de bonne guerre, mais passons. « Bien ! Mais soyons sages et mangeons. Sauf si le fait que tu sois encore debout est supposé être le signal pour t’emmener dans ta chambre …. » Ma voix déraille un peu sur la fin. J’ai une image plutôt précise de la scène qui pourrait se dérouler et, oui, ça me fait un peu trop réagir. Prenant enfin le temps de boire ma bière, je ne quitte pas Camila du regard. Ce regard qui brille d’une lueur qu’aucun homme ne peut ignorer, qui prouve à quel point elle est tendue ce moment et qu’elle a besoin d’évacuer cette tension avant d’exploser.

Il m'arrive très souvent de ne pas avoir les meilleures idées au monde, de me laisser uniquement contrôler par mes envies et ces derniers temps, je me laisse de plus en plus aller vers cette direction parce que j'ai tout simplement besoin d'oublier et qu'à quelques reprises j'ai refusé - me surprenant moi-même - les avances de certains hommes parce que j'étais tout simplement incapable d'arrêter de penser à lui. Me trouvant complètement pathétique et ridicule, mon idée a été de simplement me concentrer sur mon boulot et ne penser qu'à ça et rien d'autre. Sauf qu'évidemment, j'ai fini par me laisser prendre à mon propre jeu et de cruellement manquer de sexe, un besoin nécessaire pour oublier, selon moi. Enfin, ça et l'alcool, mais j'essaie de ne plus trop me retrouver à la fermeture d'un bar ou simplement de me tenir loin d'un téléphone pour ne pas appeler une certaine personne pour venir me chercher alors que je suis complètement ivre. Ce soir, j'ai besoin d'arriver au bout de cette envie et comme mon meilleur ami semble autant prêt à tout pour oublier, j'ai bien l'impression que nous allons finir par céder à cette tentation qui est bien présente entre nous que je suis incapable de nier. « Je vois … mais ça serait dommage de manger des pizzas froides, non ? Et il nous faut sans doute un peu d’énergie pour bien se dépenser ensuite. » Comme à son habitude, il est aussi joueur que moi et ça me plaît bien. Mon sourire reste bien affiché sur mon visage alors que je prends une nouvelle gorgée de ma bière. Il est vrai que manger est probablement une meilleure idée pour être bien certain d'avoir le maximum d'énergie. Puisque même si mon sous-entendu était plus lié au sexe, je suis tout de même vraiment affamée et l'odeur de la pizza sous mon nez n'aide pas ma cause. Il est vraiment plus préférable de manger. « C'est vrai qu'avant de s'épuiser c'est sans doute une meilleure idée. » Je garde ce petit esprit taquin et lui fais un clin d'oeil, bien contente que mes colocs ne soient pas présents dans l'appartement finalement. Quoique bon, ce n'est pas ce qui m'a empêché de m'envoyer en l'air plusieurs fois avec Emil ou d'autres hommes même s'ils étaient présents. Bon, je crois qu'eux sont sans doute bien contents de ne pas être présents vu mes plans de la soirée, si évidemment, je cède à la tentation, mais je doute de pouvoir passer sous silence cette tension qu'il y a dans la pièce. « Bien ! Mais soyons sages et mangeons. Sauf si le fait que tu sois encore debout est supposé être le signal pour t’emmener dans ta chambre …. » Une tonne d'idées me vient en tête et j'avoue qu'avec le regard que je lui lance, bien installé devant lui, j'ai sans aucun doute bien plus envie qu'il me prenne dans ses bras et m'emmène dans ma chambre ou d'être tellement impatiente que je le ferais même un peu partout dans l'appartement. « Tentant et je garde ça bien en tête, mais vaut mieux manger.. » Je continue cependant de me laisser désirer puisque j'aime bien le faire et je prends place à ses côtés, passant mes jambes sur lui, me rapprochant le plus possible de lui, avant de me pencher pour prendre une pointe de pizza. Mon regard veut absolument tout dire, il est clair que je le provoque volontairement, mais c'est le but. Puis bon, ça me permet de me remplir un peu l'estomac en même temps.

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On va jouer avec le feu mais putain, qu’est-ce que ça peut foutre, hein ? Je n’ai plus à rendre de comptes à qui que ce soit et même si ça me déchire de l’admettre, il va falloir que ça rentre dans mon crâne tôt ou tard. Je suis libre de faire ce que je veux. Les projets de mariage ne sont plus et les plans pour le futur ont volé en éclats en même temps que la voiture dans laquelle nous étions. En réalité, il ne me reste plus que le regret de ne pas avoir été capable de maîtriser mon véhicule – un comble pour un pilote ! – et la douleur de l’imaginer faire sa vie avec un autre. C’est un peu hypocrite lorsqu’on sait que je couche plus que jamais depuis l’annonce de son amnésie. Mais elle l’ignore, elle n’a pas à se sentir trahie parce qu’elle ne le sait pas alors que moi … je sais. Bon sang, je sais qu’elle m’a aimé, qu’on devait se marier mais qu’elle risque de vivre tout ça avec un autre. Du calme, Cam … pense à autre chose. Je me sermonne et soupire aussi discrètement que possible. C’est idiot. Camila sait pertinemment par quoi je passe. Elle connaît toute l’histoire et si je déteste m’épancher sur le sujet, je ne lui ai caché aucun détail. Résultat, elle sait donc pour quelles raisons j’ai perpétuellement cette tension qui me suit et à laquelle je risque fortement de céder ce soir. « C'est vrai qu'avant de s'épuiser c'est sans doute une meilleure idée. » Je réponds à son sourire par un tout aussi narquois. Bien, vu comme nous sommes en train de nous chercher l’un et l’autre je n’ai pas à douter de l’issue de cette soirée. Ça me plait, ça serait mentir que de dire l’inverse ou même d’affirmer que je ne me suis pas précipité ici pour cette raison. « Nous sommes d’accord. »  Pas que j’en doutais mais je trouve tout de même utile de le souligner alors que j’agite la première pizza vers elle qui se tient encore debout devant moi. Je m’occupe aussitôt de ma bière et sens plus qu’un peu la tension qui émane de nous deux. Ça risque d’être électrique et sauvage tout ça ! Tout ce dont j’ai besoin pour évacuer et oublier. « Tentant et je garde ça bien en tête, mais vaut mieux manger.. » Lance-t-elle en venant vers moi. Posée sur le canapé, ses jambes sur les miennes, elle se penche pour attraper une part de pizza et ça suffit à m’offrir une vue imprenable sur son décolleté. Je déglutis avec difficulté et porte ma bière à mes lèvres avant de la poser sur la table base. « J’ai presque oublié que tu as vraiment de quoi exciter un homme … » Je souffle en prenant une part de pizza dans laquelle je mords pour prétendre ne pas être agité par ce que j’ai vu et son corps sur le mien – enfin presque. Décidé à la chercher un peu à mon tour, je glisse ma main libre sur son mollet et remonte doucement. « Rappelle-moi pourquoi cet homme se refuse à toi ? Parce qu’il fait une grosse erreur. » C’est vrai que là, on pourrait croire que je ne parle que parce que ma libido n’en peut plus mais c’est aussi l’ami qui parle derrière ça. Celui qui sait ce qu’elle vaut en dehors du sexe, qu’elle est une femme en or, attentive aux autres, altruiste et que même ses défauts ne peuvent qu’amener à l’apprécier.

Je ne me souviens même plus pourquoi Cameron et moi avions décidés d'arrêter cette amitié améliorée dans le temps. Sans doute pour préserver notre amitié et c'était certainement la meilleure idée qui soit même si, normalement, je n'ai aucun problème avec les amitiés de ce genre, la preuve est, que j'ai cette relation similaire avec Emil et que, mise à part un petit égarement de ma part, il n'y a jamais rien eu de sérieux entre nous. Depuis le temps que je connais Cameron, je sais aussi que nous ne sommes que des amis et s'il y avait eu à avoir quelque chose entre nous, ce serait forcément arrivé par la nature des choses dans le temps où je couchais avec lui. C'est pourtant mon meilleur ami et même si nous recommençons cette amitié améliorée, il n'y aura forcément jamais plus entre nous pour la simple raison que Cameron aura toujours Oliana en tête et que je m'attache stupidement à Connor qui n'est forcément pas autant intéressé que je le suis. Ce soir par contre, je serais bien surprise d'être capable de résister au corps de mon meilleur ami et ce sentiment semble réciproque puisqu'il me cherche autant que je le fais. Autre preuve que nous avons énormément de points en commun c'est que nous avons exactement les mêmes manières d'oublier; l'alcool et surtout, le sexe. Mes jambes bien installées sur lui, je me retiens presque de ne pas me mettre carrément sur lui puisque je suis bien déterminée à manger au moins une ou deux part de pizza avant de me lancer sur une toute autre activité. Sans même me rendre compte de ce que je fais, je me penche vers lui pour prendre ma pizza et lorsque je relève les yeux vers lui, je remarque que mon décolleté semble bien plus l'intéresser que tout le reste. « J'ai presque oublié que tu as vraiment de quoi exciter un homme … » Un sourire en coin, je coince mes lèvres entre mes dents, ne le quittant pourtant pas des yeux. « Presque oublié? Je vais être vexée. » Évidemment, c'est une blague puisque je n'ai pas une aussi grande estime de moi quand même. Je suis flattée de toute façon qu'il remarque mon décolleté et qu'il ne regarde plus autre chose depuis au moins deux minutes déjà. Sa main sur mon mollet, je m'approche un peu plus de lui, continuant de manger ma pizza bien tranquillement. « Je vais certainement devoir te montrer tout cela, ce serait dommage d'oublier.. » Je pose ma main sur sa cuisse question de continuer dans la provocation et aussi parce qu'il s'autorise de faire la même chose en remontant sa main libre un peu plus haut sur moi alors qu'elle se trouvait sur mon mollet il y a quelques secondes seulement. « Rappelle-moi pourquoi cet homme se refuse à toi ? Parce qu'il fait une grosse erreur. » Forcément, sa remarque me fait sourire, c'est bien le Cameron que je connais, toujours là pour rassurer sa meilleure amie. Sa question me laisse cependant perplexe. À vrai dire, je sais qu'il a l'impression de trahir sa femme décédée, mais j'ai l'impression qu'il y a certainement autre chose qui le tracasse et qu'il ne veut pas me le dire pour ne pas me blesser. Sa façon d'agir avec moi est tellement contradictoire avec ce qu'il me dit que je ne sais même plus si je suis réellement une amie ou s'il y a autre chose. Il m'envoie constamment des signaux qui me laissent croire une chose alors qu'au final, il veut me dire le contraire. Les hommes sont vraiment compliqués. « Il veut être seulement mon ami je crois.. et il a de la difficulté à faire le deuil de sa femme.. » Je soupire, voulant tout de même penser à autre chose même si je sais que Cameron veut être présent pour moi, comme je l'ai toujours été pour lui lors de ses moments plus difficiles. « Reste qu'il y a tout de même très peu d'hommes qui refuseraient les avances d'une femme à moitié nu et complètement ivre devant lui. »

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Camila c’est le type même de femme qui font baver et bander. Je veux dire, elle a tout ce qu’il faut là où il faut. Elle a des formes et ne donne pas l’impression que le moindre geste un peu trop brutal la cassera. Elle a ce petit sourire enjôleur dont elle ne semble pas avoir conscience et cette beauté naturelle que beaucoup d’hommes peuvent apprécier, moi le premier. Mon cœur n’appartiendrait pas totalement à une autre, elle serait totalement le type de femme pour lequel je pourrais céder. A vrai dire je l’ai fait si souvent autrefois qu’il est assez clair qu’elle est mon type, je veux simplement dire qu’il y aurait pu avoir plus si je n’étais pas né pour aimer Oliana … Ouais, je sors presque les violons, ça me donne la nausée. Du moins, jusqu’à ce qu’elle se penche et que mon esprit se concentre uniquement sur les seins que je vois plus ou moins grâce à son décolleté. Ouais, je vais carrément être faible ce soir et le reste du monde peut aller se faire foutre. « Presque oublié ? Je vais être vexée. » Je me mets à rire et m’étouffe presque avec ma bouchée. Comme si j’allais croire qu’elle pourrait se vexer pour si peu. Encore je serais son copain, je dis pas, elle pourrait même m’en coller une, mais en tant que meilleur ami je ne devrais même pas faire attention à ça. Sauf que nous avons été sexfriends avant d’être meilleurs amis, ça change tout. « Je vais certainement devoir te montrer tout cela, ce serait dommage d'oublier... » Laissant mon geste en suspens, je la regarde sans pouvoir me retenir de lécher mes lèvres. Si elle veut se mettre nue devant tout de suite, ce n’est certainement pas moi qui vais l’arrêter. Mais j’aimerais bien finir de manger avant parce que mon estomac n’est pas ravi que j’ai pris autant de temps avant de le contenter. Trop de merdes à la boîte pour que je prenne le temps de véritablement de manger. Pour cette raison, il me faut un moyen de nous changer les idées le temps de nous remplir le ventre et je ne trouve rien de mieux que de parler du type qui l’amène à être aussi tendue. Le meilleur ami prend le dessus sur l’amant. « Il veut être seulement mon ami je crois.. et il a de la difficulté à faire le deuil de sa femme.. » Lentement, je secoue la tête. C’est triste à dire mais je peux le comprendre. Merde, Oliana n’est pas morte mais par moment j’ai l’impression que c’est tout comme. Passer à autre chose, me poser avec une autre, j’en serais incapable tant que je n’aurais pas moi aussi fait le deuil de notre relation. « Reste qu'il y a tout de même très peu d'hommes qui refuseraient les avances d'une femme à moitié nu et complètement ivre devant lui. » Ma part de pizza terminée, je la fais passer avec une gorgée de bière en tournant la tête vers elle. « Sérieusement ? » Je demande en ricanant. « Le type a vraiment résisté ? Enfin si t’étais ivre, je peux comprendre qu’il n’ait pas eu envie d’abuser de toi même si je me souviens qu’ivre tu fais certaines choses très agréables. » Je lance taquin. Bon j’étais tout aussi ivre et il n’y a jamais eu de gènes le lendemain mais je suppose que lui n’était pas prêt pour ça. « Tu peux me mettre dans la catégorie des hommes faibles, suffit de me chauffer un peu pour que je démarre au quart de tour. » Sourire taquin aux lèvres, je termine même ma bière qui finit sur la table basse  avant que mes mains ne se remettent à caresser ses jambes sans jamais terminer là où je sais qu’elle veut les sentir.

Sans vouloir me vanter, c'est plutôt rare qu'un homme résiste à mes avances pour l'unique raison que j'ai une poitrine plutôt généreuses et que je ne pense pas être si repoussante que cela comme femme. Sans compter que pour séduire, je suis très douée et que je sais exactement ce que les hommes aiment et donc, comment les faire craquer à chaque fois. Avec Connor j'ai tout tenté. Les allusions très subtiles comme celles beaucoup plus directes. J'ai essayé aussi de mettre mes mains à des endroits un peu moins approprié, de le caresser, de l'embrasser. J'ai même été jusqu'à retirer mon haut, le laissant admirer ma lingerie bien fine et il n'y a rien eu. Il n'a pas cédé, il n'a même pas tenté quoique ce soit et il s'est même expliqué par la suite qu'il a l'impression de trahir sa femme et qu'il désire seulement être mon ami, j'ai compris un peu mieux pourquoi. Pourtant, des amis, j'en ai beaucoup et ce dont j'ai besoin ce n'est pas seulement d'un ami. J'ai tellement la trouille de m'avouer à moi-même que j'aimerais bien plus avec Connor, que je tente surtout par tous les moyens de me dire que tout est mieux ainsi et que je me suis fais friendzoné. Mes pensées se dirigent ailleurs lorsque je vois les yeux de Cameron bien concentré sur mon décolleté. Voilà une réaction normale d'un homme. Je n'ai même pas voulu me pencher pour le provoquer et il a remarqué par lui-même ce qui s'offrait à lui. Pas réellement vexée qu'il ait oublié que j'ai ce qu'il faut pour excité un homme, je ris et me dit que de toute façon, il aura bien rapidement un rappel plutôt concret de ce qu'il a manqué toutes ces années. « Sérieusement ? Le type a vraiment résisté ? Enfin si t'étais ivre, je peux comprendre qu'il n'ait pas eu envie d'abuser de toi même si je me souviens qu'ivre tu fais certaines choses très agréables. » Résisté c'est un bien grand mot. Il a plutôt rejeté toutes formes d'avances et me poussait même à aller me coucher, question de me reposer. Une partie de moi sait très bien que sa réaction était tout à fait normale, qu'il tentait seulement de me protéger et de me respecter, mais l'autre partie en avait terriblement envie puisqu'autant j'aime ce côté sauvage et même un peu animalier lorsque je suis sobre, c'est encore plus le cas lorsque j'ai bu quelques verres de trop. C'est lui qui a manqué sa chance et Cameron me le confirme en me rappelant qu'ivre, je fais des choses très agréables. « Ouais.. j'étais en soutif devant lui, il a même retiré mon jean pour que je dorme mieux sans, et pourtant il a rien fait du tout. » Bon, j'avoue que j'étais bien loin d'être présente mentalement lors de cette soirée. Après tout, je l'ai tout de même appeler aux petites heures du matin en laissant un message complètement bourrée sur son répondeur et il est tout de même venu s'occuper de moi sans poser de questions.  « Enfin.. il s'est bien occupé de moi, mais il a manqué sa chance parce que c'est vrai qu'ivre je fais bien des choses.. » Les mains de Cameron toujours sur mes jambes, il s'arrête encore beaucoup trop bas à mon goût même s'il a le don de me faire tout de même frissonner à ses gestes. Je le cherche moi aussi avec mes nombreux sous-entendus. Et je sais qu'il est impossible que l'ont restent sages ce soir. « Tu peux me mettre dans la catégorie des hommes faibles, suffit de me chauffer un peu pour que je démarre au quart de tour. » Cameron, je sais qu'il n'aurait pas pu résister puisque je le connais depuis tellement longtemps que même ivres, je sais que jamais je ne pourrais penser qu'il abuse de moi ou de la situation et il n'y aurait aucune gêne non plus le lendemain. « Oh je sais très bien que tu es faible Winston.. Je ne fais que me pencher pour prendre de la pizza et c'est suffisant pour te faire de l'effet.. » Dis-je au même moment que mes mains s'approchent de son entrejambe, que je m'amuse à toucher par-dessus son pantalon avant de prendre une autre part de pizza de ma main libre.

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« Ouais... j'étais en soutif devant lui, il a même retiré mon jean pour que je dorme mieux sans, et pourtant il a rien fait du tout. » Okaaaay … donc soit cet homme est très vertueux soit … je ne sais pas à vrai dire. Je veux dire, Oliana serait en soutien-gorge devant moi j’aurais du mal à me calmer mais si je devais en plus lui retirer son pantalon … non ça ne donnerait rien de bon. En fait, je pense même pouvoir affirmer que j’aurais du mal à la garder dans mon pantalon avec n’importe quelle femme. Les courbes féminines ont toujours été une addiction, ma grande faiblesse. A vrai dire, il est tout à fait correct de dire que je n’ai pas eu de respect pour un grand nombre de conquêtes pendant des années, y compris Alexya. Il n’y a que ma mère adoptive, mes sœurs et Oliana que je respecterai jusqu’à ce que je décède. Et Camila évidemment mais c’est différent et ce rien que parce que nous avons déjà couché ensemble très souvent. Alors non, je ne serais pas capable de résister à ses formes délicieuses. Ce n’est toujours pas le cas en fait. Il a suffi qu’elle se penche en avant pour que mon attention parte directement dans son décolleté. Pour ma défense, je suis trop tendu et je savais en venant chez elle que les choses allaient forcément dérapées. « Enfin... il s'est bien occupé de moi, mais il a manqué sa chance parce que c'est vrai qu'ivre je fais bien des choses... » Qu’elle ajoute ce qui me fait sortir de mes pensées pas franchement pures. Ma bière portée à mes lèvres, je continue de la regarder en tentant de comprendre ce gars qui semble la perturber autant. « Je t’avoue que je sais pas quoi te dire, Cami. Je le connais pas ce type mais je peux t’assurer qu’il manque quelque chose. S’il est vraiment pas attiré comme tu l’es, laisse tomber. » Je conclu en haussant les épaules. Je juge sans doute trop vite, c’est l’un de mes défauts. Seulement si ce gars n’est pas capable de voir la perle qu’elle est c’est qu’il a réellement de la merde dans les yeux. Passer à autre chose c’est important – parfaitement ironique de ma part. Penché vers la pizza, j’en prends une nouvelle part, mon estomac bien ravi que je m’occupe aussi bien de lui. « Oh je sais très bien que tu es faible Winston.. Je ne fais que me pencher pour prendre de la pizza et c'est suffisant pour te faire de l'effet.. » Je ris et manque ensuite de m’étouffer avec ma bouchée. La main de Camila bien placée me prend par surprise. J’expire l’air présent dans mes poumons d’un coup et la fixe. « Tu sais que si tu veux la glisser directement sous mon pantalon suffit de le dire. » Je mords dans ma pizza, soudain impatient de la terminer et je fais passer avec ma bière quasiment vide. « Tu devrais quand même me le présenter ce gars, je lui remettrai les idées en place. » Ou je me contenterai d’une conversation d’homme à homme, ça sera moins dangereux.