bad idea (cameron) 18+

« Je t'avoue que je sais pas quoi te dire, Cami. Je le connais pas ce type mais je peux t'assurer qu'il manque quelque chose. S'il est vraiment pas attiré comme tu l'es, laisse tomber. » J'ai l'impression de toujours entendre la même chose et une grande partie de moi persiste à croire qu'ils ont raison, alors qu'une autre refuse de le voir simplement glisser entre mes doigts. Peut-être qu'au fond, je suis bien mieux célibataire et que je dois oublier toute cette histoire. Au final, Connor est tout de même devenu un bon ami et je me dis que s'il réalise un jour ce qu'il aurait pu avoir, tant mieux. Ent tout cas, ce soir je ne veux plus penser à cela et je sais que Cameron tente uniquement d'être présent pour moi, de me remonter le moral et surtout de ne pas me laisser abattre par un homme alors que c'est bien loin d'être mon genre. Je dois me ressaisir un peu, continuer de me concentrer sur mon boulot uniquement comme je l'ai toujours fait et profiter de mes plaisirs de célibataire lorsque j'ai du temps libre devant moi. Ça fait maintenant huit années que cette Cami arrive très bien à vivre de la sorte, je ne vois pas pourquoi il serait impossible pour moi d'y arriver maintenant. Sauf qu'en fait, je sais qu'il y aura toujours un problème lorsque je vais passer du temps avec Connor, mais ce n'est pas le cas présentement. Je dois penser à autre chose. « T'es pas le premier à m'en parler. Emil m'a dit que si je reste accroché c'est parce qu'il me résiste. » Et quelque part, lui aussi avait raison, mais je sais aussi qu'il y a forcément autre chose qui me bloque à avancer et je refuse de l'admettre parce que ça me fiche complètement la trouille. Je préfère cependant me concentrer sur cette deuxième pointe de pizza que je viens prendre, prenant bien soin me baisser convenablement pour qu'il admire une nouvelle fois mon décolleté avant de boire une longue gorgée de ma bière pour terminer ma première bouteille et la déposer sur la table du salon. Ma main est toujours bien confortable sur son membre que je sens gonfler sous son pantalon. N'importe quel homme serait excité dans ce genre de situation-là de toute façon. Cameron ne fait pas exception à la règle. « Tu sais que si tu veux la glisser directement sous mon pantalon suffit de le dire. » Je souris en avalant un peu plus rapidement ma seconde part de pizza de mon autre main avant de terminer et de retirer mes jambes de lui pour accéder à son pantalon plus facilement. Je m'approche de lui sans rompre ce contact de ma main qui est exactement à la bonne place en le laissant manger et terminer sa bière comme j'avais promis de le faire de toute façon. Pour le moment, j'ai mangé un peu alors j'ai plus d'énergie que tout à l'heure. « Ce n'est pas l'envie qui manque.. et je ne compte pas demander la permission. » En effet, je ne suis pas bien sage lorsqu'il s'agît de sexe, c'est même le contraire et Cameron le sait déjà, mais ma main qui se promène sans gêne sur lui peut très bien le confirmer également. « Tu devrais quand même me le présenter ce gars, je lui remettrai les idées en place. » Une nouvelle pensée pour Connor, moi qui ait pourtant bien réussi à bifurquer sur ce sujet le temps au moins d'une soirée avec mon meilleur ami. Je sais qu'il fait uniquement cela pour mon bien par contre et ça me touche. Il a toujours été aussi protecteur envers ses proches et c'est un des nombreux points en commun que nous avons d'ailleurs. « Je suis bien curieuse de savoir ce que tu ferais pour ça tiens.. »

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J’essaye. Je tente de ne pas céder immédiatement à la tentation mais c’est difficile. Elle ne fait rien pour m’aider et je sais que c’est parce qu’elle n’attend que ça : ce moment où elle pourra lâcher prise et laisser derrière elle toutes les merdes qui la perturbent. Exactement ce que j’ai aussi envie de faire. De toute manière je n’ai que deux façons de gérer cette putain de douleur qui me bouffe : le circuit et le sexe. Puisque j’ai pas mal de courses à venir dans les prochains mois je sais que je serais bientôt derrière le volant et que je ne penserais qu’à ça. Ce que je ne pouvais pas faire ce soir même si j’en avais envie. Il ne me restait plus qu’une solution et la brune semble déterminée à me faire céder le plus vite possible. Je me focalise sur ma part de pizza et ma bière même si ma queue me trahie trop vite cette traitresse. Evidemment que je réagis à ses caresses, quel homme ne le ferait pas ? Hormis le type après lequel elle court bien sûr ! Les dents serrées, j’essaye tout de même de rester maître de moi et de refouler le frisson qui remonte lentement le long de mon dos. « T'es pas le premier à m'en parler. Emil m'a dit que si je reste accrochée c'est parce qu'il me résiste. » Je finis ma gorgée en approuvant d’un bref mouvement du chef. « Il n’a pas tort. » C’est tout ce que je lui réponds alors que je l’observe de plus en plus rongé par le désir. Putain de faiblesse d’homme à la con. Entre la belle vision que j’ai et sa main qui continue de m’aguicher je perds de plus en plus le contrôle que j’avais jusqu’à présent. Et bien sûr, parce qu’on ne me changera jamais, je sors la phrase qui l’invite à aller plus loin. Plus contradictoire tu meurs ! Ses jambes quittent les miennes et son corps fini si proche du mien que je ne peux que me laisser happer par son parfum entêtant. Du moins, il l’est quand je suis excité comme c’est le cas maintenant. A vrai dire, la moindre petite chose suffirait à me faire vriller à ce niveau. « Ce n'est pas l'envie qui manque ... et je ne compte pas demander la permission. » Je ris puis gémis malgré moi quand sa main me caresse un peu plus. Je dois me faire violence pour ne pas projeter ma tête en arrière et apprécier pleinement tout ça. Non, j’essaye encore de tenir le coup, de ne pas céder trop vite en tentant de rester sur un sujet plus sérieux. « Je suis bien curieuse de savoir ce que tu ferais pour ça tiens ... » Ouais moi aussi. Un jour peut-être mais clairement pas ce soir. Ma raison me lâche totalement. « On pourra voir ça plus tard, on a mieux à faire là. » Ma main part à la rencontre de la sienne et l’oblige à y aller un peu plus fermement pour finalement la repousser le temps de défaire mon pantalon et libérer ma queue trop à l’étroit. « En tout cas, moi je suis pas capable de résister à ces belles courbes. » Sourire en coin, je repose sa main à l’endroit où elle devrait être et d’un regard lourd de sens je l’invite à continuer ce qu’elle faisait jusqu’à présent.

« Il n’a pas tort. » Il est d'accord avec Emil et franchement peut-être que je devrais l'être aussi. Après tout, je déteste qu'un homme ne cède pas à mes avances, j'aime bien mieux lorsqu'il me désire, qu'il brûle d'envie d'aller plus loin comme Cameron en ce moment. Je suis peut-être beaucoup trop joueuse aussi lorsqu'il s'agît de sexe. J'adore ça et je ne m'en cache pas d'ailleurs. C'est sans doute cette raison qui me pousse à agir ainsi avec Cameron alors que nous avions mis fin à cette partie de notre relation. C'est vraiment le dernier de mes soucis en ce moment puisque tout ce que j'ai envie c'est de baiser et je sais qu'avec lui, ça a toujours très bien fonctionné niveau sexe. Je sais déjà ce qu'il aime, il sait ce que j'aime, c'est clair que ce sera une belle soirée et de toute façon, on sait tous les deux qu'en venant ici ce soir, il avait certainement déjà en tête de coucher avec moi. Je ne peux pas le blâmer puisque j'en ai tout autant envie que lui. Un peu de pizza dans mon estomac, je suis déjà prête à brûler les calories en me retrouvant en sueur contre lui. Ma main sur son membre toujours bien à l'étroit dans son pantalon, je m'amuse à continuer question de bien le faire craquer. Je le vois bien qu'il se retient, qu'il se pince les lèvres pour retenir ses grognements, mais je continue parce que je sais qu'il ne pourra pas résister longtemps, aucun homme ne pourrait le faire. Enfin, sauf Connor apparemment. « On pourra voir ça plus tard, on a mieux à faire là. » Je ris en entendant sa réponse puisque c'est totalement vrai. Bien mieux à faire que des conversations trop sérieuses pour moi en ce moment. Et puis, j'en ai marre de penser à Connor, de parler de lui, de me plaindre qu'il ne veut rien avec moi. Je veux simplement profiter de ma soirée, profiter de lui surtout parce que c'est ce dont j'ai envie et clairement, c'est réciproque. Cameron il a un tas de merde à oublier aussi. Des choses dont il ne parle pratiquement jamais et que je refuse de mentionner sauf s'il le fait lui-même. Je sais déjà ce qu'il pense de ce sujet, ce qu'il pense d'avoir perdu la femme de sa vie, je ne vais tout de même pas lui rappeler constamment ce qui lui arrive, mais il sait que je suis là s'il veut en parler. Ce n'est pourtant pas le temps de penser à cela et lorsqu'il retire ma main de sur lui pour libérer son membre, je souris en me mordillant la lèvre d'excitation. « En tout cas, moi je suis pas capable de résister à ces belles courbes. » Avant qu'il ne puisse remettre ma main là où je sais qu'elle ira dans quelques secondes, je retire mon haut suite à son commentaire pour lui laisser une vue plus belle sur ma poitrine encore emprisonnée dans mon soutien-gorge. « Tu pourras un peu plus admirer mon décolleté pendant que je m'occupe de toi. » Dis-je un sourire qui vient se dessiner sur mes lèvres avant qu'il ne repose ma main sur sa queue et que je continue mes mouvements de haut en bas alors que son corps se crispe un peu plus. Je m'amuse encore un peu avant d'arrêter parce que je ne veux pas qu'il craque de cette façon. Je me lève du canapé et en posant mes genoux au sol, je souris avant de prendre son membre dans ma bouche, sans préliminaires de plus, je veux le faire craquer c'est tout.

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Mes pensées sont contradictoires et ça me fatigue. Tout ce dont j’ai envie c’est de me laisser aller, de lui donner ce qu’elle veut et ce que je veux aussi. Rien dont nous serons fiers en y repensant plus tard. Ou peut-être bien que si en fait. De toute manière je ne sais plus, je perds le contrôle et ça m’énerve. Ça m’énerve à tel point qu’avec Camila on reprend cette relation qu’on avait laissé derrière nous. Aussi cassés l’un que l’autre, cabossés. On a besoin de se réparer et la seule façon qu’on connaît c’est par le sexe. Pas très malin mais qu’est-ce que j’en ai à faire maintenant, hein ? Je ne la récupérerai probablement jamais et je suis destiné à rester un connard, à profiter du sexe opposé comme je le faisais avant elle. Je sais que Cami ne va pas s’en plaindre, on est bien trop similaires là-dessus mais, merde, ça fait chier qu’on ne soit pas capable d’avoir ce qu’on veut. Pourtant ce n’est pas trop demandé, si ? Peu importe. De toute façon si je suis venu ici, on sait tous les deux pour quelle raison. Ce n’est pas seulement la pizza, la bière ou discuter, c’est le besoin de se remonter le moral, d’oublier en se faisant plaisir. Malgré ça, je tente de garder la tête froide et de m’inquiéter pour elle. Je le fais réellement. Je n’aime pas savoir qu’un type la met dans un tel état alors que cette fille vaut de l’or et qu’elle a toujours fait passer les autres avant sa personne. Mais on vit dans un monde souvent injuste même si ça me rend fou. Autant lâcher prise finalement. C’est ce que je fais, l’invitant à me caresser plus franchement, à me faire céder parce que je veux oublier toutes les merdes que je me trimballe. Mon regard suit le mouvement de ses mains tandis qu’elle retire son haut et m’offre la vision de la jolie lingerie qu’elle porte en-dessus. Ça suffit pour que j’oublie mon besoin de rester calme. Je suis tout sauf ça maintenant. Je trésaille, impatient de retrouver cette sensation de plénitude qui me fait oublier tout jusqu’à mon nom. « Tu pourras un peu plus admirer mon décolleté pendant que je m'occupe de toi. » Je ris jusqu’à ce qu’elle me touche à nouveau. Lèvres humectées, je pose les yeux sur elle, pousse un râle de plaisir dès que sa bouche s’occupe de moi. Ma tête part en arrière le temps que je me fasse à cette nouvelle sensation chaude autour de moi. Beaucoup trop agréable. Le souffle un peu plus court, je repose mes yeux sur elle, rassemble ses cheveux d’une main et suis le rythme qu’elle m’impose. « Seigneur … » C’est tout ce que j’arrive à dire alors qu’elle s’applique à me donner du plaisir, à empêcher mes neurones d’entrer en connexion. Mon souffle devient plus bruyant à mesure que je sens le plaisir s’éveiller dans mon bas ventre. Et mon regard qui ne la quitte pas, voyage entre sa poitrine et ses yeux. « Cami … » Putain, je n’arrive même pas à forme des phrases. Je ne pense qu’à ses lèvres qui montent et descendent sur mon membre, sa bouche qui me prend profondément et à la sensation que ça éveille en moi. Ouais, y a vraiment pas mieux que le sexe pour oublier.

L'attirance physique a toujours été bien présente entre Cameron et moi. Si bien qu'avant même d'être de simples meilleurs amis, notre relation consistait uniquement à satisfaire nos besoins sexuels. Avec le temps, j'ai découvert que nous avions beaucoup de points en commun et nous avons décidé après un certain temps de mettre fin à nos activités sexuelles et de se concentrer sur notre amitié qui est devenue de plus en plus forte. Si Cameron est là ce soir, si nous sommes sur le point de retomber dans toute cette histoire c'est parce qu'il n'arrive pas à trouver une autre solution que le sexe pour oublier et là-dessus, nous sommes d'accord. J'ai tenté l'alcool pendant un moment et chaque soir que je passais dans un bar à tenter de penser à autre chose était aussi de plus en plus dangereux pour mon boulot. J'arrivais encore ivre de la veille et j'étais incapable de me concentrer. Disons que c'est mieux pour moi de simplement profiter pleinement de ma vie de célibataire et c'est encore mieux si c'est avec des hommes que je connais bien et que je sais qu'ils vont me satisfaire pleinement. Avec Cameron c'est le cas. Il sait ce que j'aime et je sais ce qu'il aime aussi alors tout le monde est gagnant dans l'équation. Tellement que je ne suis même pas certaine de le regretter après cette soirée et je sais que je vais probablement avoir envie de remettre ça. Là, en ce moment, je suis beaucoup trop en manque pour m'arrêter là et de toute façon, il me chauffe autant que je le fais alors je dois absolument aller au bout de cette idée qui a débuté par un échange de messages textes. J'ai besoin de ça et de voir qu'il en a tout autant besoin que moi, ça me rassure. Mon haut retiré, je me retrouve en soutien-gorge devant lui, et heureusement j'ai fait le bon choix en l'enfilant ce matin. Je souris quelques secondes avant de me concentrer à nouveau sur lui et d'aller finalement poser ma bouche sur son membre pour lui procurer tout le plaisir qu'il a besoin. Il est tendu, je sais que de penser à autre chose lui fera du bien et surtout, le fera décompresser. Et moi, j'ai besoin de l'entendre grogner, j'ai besoin de savoir que je fais encore de l'effet à un homme qui lui, ne voudra pas me repousser si je lui fais des avances. Je crois que mon égo en a pris un coup, surtout qu'avec Connor, ça m'a étrangement fait mal qu'il ne cède pas. Comme si je me sentais moins désirée, moins belle. Ce que je tente d'oublier ce soir et j'espère que Cameron y arrivera. Pour l'instant, juste le voir admirer ma poitrine, ça m'aide à m'appliquer davantage. « Seigneur … » Sa tête vers l'arrière, je continue de monter et descendre ma bouche sur son sexe, sentant son érection gonfler de plus en plus. « Cami … » Je suis complètement ailleurs. Entendre mon prénom comme ça alors que sa respiration est saccadée tellement il prend son pied, ça me satisfait. Tellement que j'ai envie de plus, et alors que je sens qu'il y arrive presque, je continue plus lentement avant de remonter vers lui et terminant avec ma main. Toujours beaucoup trop habillé selon moi, je lui retire rapidement son tee-shirt, admirant ses muscles parfaitement découpé avant de poser mes lèvres dans son cou.

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La discussion est terminée. Aussi tendus l’un que l’autre, tenter de repousser le moment pour lequel je suis ici n’est plus utile. C’est tout bonnement impossible en fait. Trop à l’étroit dans mon pantalon, j’ai envie de faire disparaître ce besoin qui me ronge depuis notre échange de messages, plus encore depuis que j’ai eu une vue parfaite sur sa poitrine. Une vue qui devient plus belle encore une fois son haut retiré. Je ne suis qu’un homme et, par définition, je suis faible devant de belles courbes. Camila, elle a ce qu’il faut là où il faut. Elle n’est pas maigre, non elle a des formes qui font rêver. Ce soir c’est moi qui y ai le droit et je compte bien en profiter autant que possible. Jusqu’à épuisement de préférence. Mais c’est elle qui commence son petit jeu, qui attise mon désir et m’offre un moment qui me fait soupirer d’aise. Des soupirs de plus en plus audibles à mesure que je sens le plaisir grimper et grimper encore. Au moins elle n’a pas oublié toutes ces petites choses que j’apprécie et qui me font décoller très rapidement. A priori trop rapidement pour elle puisque ses lèvres quittent mon membre et sont remplacées par sa main alors que je n’étais plus très loin de l’extase. Ses gestes continuent de me faire gémir et à deux doigts de céder, j’arrête sa main, mon regard captant le sien. « Pas tout de suite. » Le souffle court, je lève les bras pour l’aider à me retirer mon haut et je ne peux pas m’empêcher de sourire, satisfait du regard envieux qu’elle pose sur mon torse. Mais ses lèvres qui partent dans mon cou m’oblige à cesser de penser. Mes mains remontent le long de son dos nu, jusqu’à l’attache de son soutien-gorge que je détache. Mes doigts reprennent leur ascension sur sa peau jusqu’à ses bretelles qu’ils font glisser le long de ses bras ce qui la force à se redresser pour me permettre de lui retirer sa lingerie. A mon tour de poser un regard envieux sur ce que j’ai sous les yeux. Je caresse ses seins bien ronds puis me penche en avant vers l’un capturé par ma main pour y déposer mes lèvres. Me contentant d’abord de quelques baisers, ma langue s’invite à la fête, tournoie autour de son téton qui durcit et fini capturer entre mes lèvres. Ma main encore libre descend le long de son ventre jusqu’à son pantalon que je détache pour passer ma main sur sa lingerie et caresser son point sensible en même temps que j’offre un traitement particulier à sa poitrine. Cette douceur contraste avec l’impatience qui me gagne et la sauvagerie dont je risque de faire preuve une fois en elle, mais je savoure et me perds dans le bien-être qui me gagne déjà.

Autant que j'adore réagir et grogner de la sorte alors que ma bouche monte et descend sur son membre, je n'ai pas envie de le voir céder tout de suite et c'est pour cette raison que je me retire avant qu'il n'y arrive. Ma main continue pourtant de lui procurer ce plaisir qu'il adore me démontrer en augmentant de plus en plus les sons qui sortent de sa bouche ce qui me satisfait par la même occasion, bien fière de lui faire encore autant d'effet que lors de nos premières parties de jambes en l'air. Je n'ai certainement pas oublié tout ce qui lui faisait plaisir et qui n'a pas véritablement changé depuis le temps. Je sais ce qu'il aime comme si nous n'avions jamais arrêté ce petit jeu entre nous. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi j'ai accepté d'arrêter à l'époque alors que sexuellement parlant, je m'entends encore terriblement bien avec lui visiblement. Sentant ses muscles se contracter sous ma main qui caresse de plus en plus rapidement son membre, je refuse pourtant de le voir atteindre l'extase tout de suite et apparemment il est du même avis que moi. « Pas tout de suite. » Sa respiration est déjà saccadée, tellement qu'il a déjà un peu de difficultés à me faire comprendre qu'il veut prendre encore plus son temps pour profiter de moi j'imagine. Ma main retirée de sur son sexe, je souris, d'un regard taquin avant de lui retirer avec envie ce tee-shirt pour ensuite admirer ses abdominaux parfaitement découpés qui se cachaient sous ce morceau de tissus. De retour sur lui, je mordille son cou alors qu'il ne perd pas trop de temps à venir retirer mon soutien-gorge pour libérer ma poitrine. Mon sous-vêtement déjà balancé à quelque part dans la pièce, je n'ai pas le temps d'y réfléchir qu'il se baisse déjà au niveau de ma poitrine prenant le temps de bien l'admirer avant de glisser ses lèvres dessus, bien généreux du traitement qu'il accorde à mes seins. Ma tête inclinée automatiquement vers l'arrière, je m'accroche à son cou, laissant déjà quelques soupirs de satisfaction sortir de ma bouche en sentant mes tétons durcir sous ses lèvres. « Bordel Cameron! » Je ne me retiens même plus dans mes paroles, surtout lorsque ses doigts viennent caresser mon point sensible par-dessus ma lingerie et que mon corps se crispe directement à ses gestes. C'est incroyable à quel point le sexe peut me faire oublier tout ce qui me tracasse. Quelques gémissements et j'oublie absolument tout, me laissant complètement aller alors que je suis sous l'emprise de Cameron et de ses caresses, de ce plaisir qu'il me procure. Tout ce que je veux c'est de perdre complètement pied et je sais que plus le désir se fait sentir autant dans mon corps que dans le sien, plus la suite sera intense et même peut-être sauvage. Je m'en fiche, parce que sexuellement parlant, j'ai toujours eu ce côté animal qui n'est pas prêt de disparraître.

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Oublié le reste de notre conversation. Il n’y a plus que le plaisir intense qu’elle me procure qui compte. Ce plaisir que je ne cherche pas à lui cacher, mes soupirs résonnant dans la pièce. Les paupières closes, la mâchoire contractée, mon bas ventre se tend de plus en plus à mesure que l’air me manque, que ma respiration s’agite. Elle sait s’y prendre, ça je ne l’avais pas oublié, en revanche j’ai négligé à quel point elle se souvient de toutes ces petites choses qui me font décoller trop vite. Une caresse, une succion particulière et je grogne plus fort pour finalement l’arrêter. Aussi satisfaisant que ça soit, je voudrais profiter plus longtemps quitte à perdre totalement patience et à devenir un peu plus sauvage ensuite. Camila de retour sur mes genoux, tous les deux de moins en moins vêtus, je profite de cette petite pause pour m’occuper d’elle. Elle a tout autant besoin de se changer les idées que moi, peut-être même plus en ce moment. Etre certaine d’être toujours attirante, de valoir la peine, je veux qu’elle le sache et qu’elle ne doute pas d’elle à cause d’un homme qui n’est pas capable de voir ce qu’il a sous les yeux. J’y mets tout mon cœur, m’applique comme il se doit et offre ce que j’espère être un agréable traitement à sa poitrine. A la manière qu’elle a de s’agripper à moi, à la voir la tête penchée en arrière lorsque je relève les yeux ou tout bonnement en entendant ses soupirs, c’est assez de preuves que je m’y prends bien. « Bordel Cameron ! » Souriant contre sa peau, je passe à l’autre sein et vais directement glisser ma main sous son sous-vêtement, la caressant plus franchement alors que son bassin commence à remuer sur mes genoux. J’ai toujours aimé sentir mes conquêtes réagir de la sorte. Ça me donne envie d’en donner plus encore raison pour laquelle je glisse lentement un doigt en elle sans cesser d’embrasser sa poitrine. Et merde, sentir à quel point je suis capable de l’exciter ça me fait gémir contre sa peau. Pourtant je retiens mon envie de la posséder immédiatement. Je préfère lui faire perdre pied parce qu’elle mérite d’atteindre l’extase et d’oublier plus encore tout ce qui la tracasse. Un autre doigt va rejoindre le premier et ma main s’exécute plus rapidement contre son intimité. Mes lèvres, elles, remontent vers son épaule que je mords sensuellement et continuent leur route vers son cou que je vais suçoter sachant pertinemment que je vais y aller un suçon qu’elle sera forcée de cacher demain.

Ce soir j'ai envie d'être complètement ailleurs. D'oublier ce qui me préoccupe au boulot, de surtout oublier que je suis incapable d'avoir le seul homme auquel j'ai réussi à m'attacher récemment, chose qui n'est pas arrivée depuis bientôt huit ans et surtout, de me sentir désiré, sexy, belle. J'ai envie de savoir que je peux encore plaire à un homme, que je ne suis pas si repoussante que cela au final et que je peux avoir tout ce que je veux en usant de mon charme. Bien qu'avec Cameron, je ne doutais pas vraiment d'être encore capable de le faire, je ne pensais jamais qu'en lui envoyant quelques messages textes suffirait à remettre cette relation d'amitié améliorée à laquelle nous avions décidé de mettre un terme. Quelque part, je suis plutôt satisfaite d'avoir réussi à le faire puisque je peux me prouver à moi-même que j'ai encore tout ce qu'il faut où il faut. Mon corps, je l'ai toujours accepté comme il est, j'ai toujours apprécié chaque petite partie sans en avoir honte et c'est sans doute ce qui fait de moi une femme bien plus confiante que d'autres. Seulement, il faut dire que ces derniers temps, j'ai eu quelques doutes et j'ai besoin de me faire dire ou montrer que tout est encore sous contrôle de ce côté. J'ai besoin de sexe, j'ai besoin de faire sortir ce côté sauvage et animal qui est souvent prêt à sortir ces derniers temps. Je suis en manque et pour une femme comme moi qui ai l'habitude d'être bien servi, c'est un trop long délai. D'être donc à moitié nue sur Cameron alors qu'il n'a presque plus de vêtements sur le corps lui non plus, je suis satisfaite, je vais l'être encore plus lorsqu'il va me faire jouir et à sentir mon corps se crisper, mes muscles se contracter et ma bouche pousser des gémissements, je sais qu'il arrivera à le faire. Ses lèvres sur ma poitrine, ses deux doigts qui jouent avec mon intimité, je gigote sur lui sans retenir aucune de mes réactions à ce qu'il provoque en moi. Ses doigts toujours bien en moi, je suis de plus en plus excitée alors qu'il va un peu plus vite en moi. Tout ce que je veux, c'est qu'il continue à me faire réagir et ses lèvres qui mordent mon cou ne font que m'aider encore plus à perdre pied facilement. Mon sang bouillonne dans mes veines alors que je ferme les yeux un instant pour profiter de ce putain de plaisir qui réagit dans mon corps au complet. Je bouge encore plus sur lui venant gémir à nouveau dans son oreille sans retenir le ton de ma voix qui se fait sans doute entendre chez mes voisins qui ont probablement l'habitude de m'entendre gémir de toute façon. Ses lèvres qui suçotent ma peau, viennent finalement rejoindre mes lèvres que j'embrasse avec plus de fougue avant de sentir quelques vagues de plaisir intenses qui se propagent en poussant un long râle, mes lèvres toujours plaquées contre les siennes. Tout ce que je désire maintenant c'est de recommencer. Qu'il me prenne de la façon qu'il veut pour jouir jusqu'à en être épuisé. J'en ai besoin, je ne demande que ça. Et à sentir son membre qui grossit à mesure contre moi et ses gémissements de satisfaction au plaisir qu'il me procure, je sais qu'il a besoin de plus lui aussi. Ne perdant pas trop de temps, je lui enlève son pantalon et son boxer, m'obligeant à me lever de sur lui pour le faire complètement puis fait la même chose de mon côté pour me retrouver nue à mon tour. Toujours debout devant lui, je l'admire de haut en bas, me mordant à nouveau la lèvre.

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C’est probablement une très grosse connerie mais, franchement, à qui ça va faire du mal ? Certainement pas à nous deux. A nos yeux, c’est la meilleure solution pour panser nos blessures en pensant à autre chose le temps que ça dure. On en a besoin, c’est presque vital et j’ai trop de merdes dans la tête en ce moment pour refuser ça. Il faut que je la chasse de mon esprit, que je trouve un moyen de véritablement passer à autre chose avant de devenir dingue. Qu’importe ce que je mets en œuvre, elle revient sans arrêt. Même prendre de la distance et l’ignorer n’a pas suffit et maintenant que je l’ai revu, j’ai replongé la tête la première dans mon addiction. Pourquoi être étonné que je saute sur l’occasion de me changer les idées ? Et puisque que Camila en a autant envie que moi, c’est ensemble que nous allons nous faire plaisir et surtout en prendre. Elle a lancé les hostilités, je n’ai fait que suivre, que tenter de lui donner ce plaisir auquel elle a le droit. Son corps réagit vite. Fiévreuse, je sais qu’elle n’attend plus que le moment où l’extase se propagera en elle comme un tsunami. Mes lèvres, ma langue, mes doigts, j’utilise tout ce que j’ai pour la faire craquer et l’emmener vers ce moment de perfection que nous aimons tant. Dans la pièce résonnent ses gémissements de plus en plus rapprochés et de plus en plus forts avant qu’un long râle ne lui échappe, ses lèvres collées aux miennes. Je souris contre sa bouche, fier d’être parvenu à mes fins. Fier qu’elle ait jouit la première ce soir. Fier qu’elle comprenne qu’elle a le droit d’être traitée comme une reine. Sans un mot, elle quitte mes genoux pour me défaire des derniers vêtements qu’il me reste et j’en ris jusqu’à ce qu’elle se retrouve entièrement nue devant moi. Mon désir se décuple et il ne m’en faut pas plus pour me lever, m’approcher d’elle et l’embrasser fiévreusement en passant une main dans ses cheveux. A vrai dire, la seule raison pour laquelle je m’éloigne c’est pour fouiller dans mon pantalon à la recherche d’un précieux préservatif que je m’empresse de poser. Pas question de prendre le moindre risque qu’importe la confiance que j’ai en elle. Les deux seules personnes avec qui je l’ai fait sans rien étaient supposées m’épouser. De retour près de l’Italienne, ma bouche à nouveau contre la sienne, je la fais se déplacer jusqu’au mur le plus proche. Coincée entre le mur et moi, son corps parfait soulevé et ses jambes enroulées autour de ma taille, je m’aide de ma main pour entrer en elle d’une lenteur calculée. Ça me fait gémir bruyamment, mon regard ancré dans le sien tandis que je commence des mouvements lents qui, nous le savons tous les deux, ne le resteront pas.