don't drive yourself crazy ☾ wassie (-18 ans)

« Non. Par contre, mon soutien-gorge…ça, j'y tenais. » Il ne cache même pas son amusement. Ses doigts continuent d’effleurer la peau douce de son ventre. Pas un seul instant il n’est désolé d’avoir taché sa chemise ou son sous-vêtement, pas alors que ça lui permet d’avoir une aussi belle vision. Cassie en sous-vêtements c’est quelque chose mais il est vrai qu’il a beaucoup plus apprécié la voir nue. Totalement nue. Et il n’aurait rien contre l’idée d’avoir l’occasion de la revoir ainsi, mais pas ici. Pas alors que leur famille est réunie dans une pièce non loin. Lèvres proches de celles de Cassie, leur corps collé l’un à l’autre, il joue avec la brune, la taquine tant qu’il le peut et apprécie de sentir ses mains caresser ses bras jusqu’à ses épaules. « J'ai jamais voulu que tu partes… » Juste quelques secondes, c’est le temps qu’il lui faut pas saisir le sens de ses paroles. Elle n’a pas voulu qu’il quitte son appartement, qu’il aille s’exiler ailleurs après avoir passé toute une nuit dans ses bras, à profiter pleinement d’elle. Le savoir réveille une profonde envie en lui alors qu’il ne la quitte pas des yeux et, qu’en même temps, ils cèdent. Leurs lèvres à l’assaut les unes des autres, il perd le souffle mais refuse de la lâcher. Ses mains vont caresser les hanches de la jeune femme alors que les siennes glissent dans ses cheveux. Wyatt appuie un peu plus son corps contre le sien, la coince d’autant plus entre la porte et lui, de sorte qu’elle ne peut que sentir le désir qu’il a pour elle. « On devrait peut-être… » Sans lui laisser le temps de continuer, il l’embrasse à nouveau, leur langue reprenant une danse bien plus agitée jusqu’à ne vraiment plus en pouvoir. « Purée… Ils vont s'inquiéter… Tu devrais peut-être aller chercher des t-shirt », « Ça serait plus sage. » Confirme-t-il en se détachant à contre cœur d’elle. La salle de bain à nouveau ouverte, il gagne son ancienne chambre et y récupère deux t-shirts qu’il ramène avec lui. Arrêté près de la porte d’entrée, il contemple Cassie de dos, petit sourire aux lèvres. Vraiment, cette femme est de toute beauté et il regarde sa poitrine avec envie lorsqu’elle s’approche pour récupérer le second t-shirt. Tandis qu’elle enfile son haut, ses mains retrouvent son corps, trop gourmand qu’il est. « Il sent … toi », « Tant mieux, j’aime assez le fait que tu portes mon odeur. » C’est encore mieux après une partie de jambes en l’air selon lui, mais pour l’instant il peut se contenter de ça. Du moins jusqu’à ce qu’elle baisse les yeux vers son entrejambe et qu’elle ose poser sa main dessus lui tirant un râle de plaisir. « Je t'aurai bien aidé, mais je ne suis pas certaine qu'on ait vraiment le temps. Cela dit… je pourrais toujours me rattraper tout à l'heure. » Sa main rejoint celle de Cassie, en caresse doucement le dos et la retire de sur son pantalon, son regard allant se planter dans celui de la demoiselle. « Ce n’est pas vraiment le temps qui m’inquiète mais mon incapacité à être silencieux. » Surtout avec elle, un détail qu’il garde pour lui mais que son regard exprime parfaitement. « Tu ne rentres pas à l’appartement ce soir. Tu rentres avec moi et je ne suis pas certain que tu sois en forme pour le boulot demain. » Il a vraiment trop envie d’elle pour partir sur le principe qu’il ne lui fera pas l’amour toute la nuit. Ses mains quittent finalement son ventre après l’avoir fait pivoter en direction du couloir qu’ils prennent pour rejoindre le reste de la famille. « Vous en avez mis du temps. » S’exclame Ava en les voyant apparaître dans le salon. « Je voulais éviter de lui passer un t-shirt trop ridicule, y a quand même des horreurs dans mon armoire. »

« Pourtant, c’est plaisant de t’entendre. » Tout comme lui a aimé l’entendre gémir, prendre du plaisir et crier. C’est resté graver dans sa mémoire comme leurs baisers et leurs caresses. Tout un tas de petits détails auxquels il aimerait bien avoir le droit, mais pas tout de suite. Pour le moment, ils doivent terminer ce repas, parvenir à se tenir aussi longtemps que ce dernier durera. Et Wyatt, il peut compter sur toutes ces aptitudes qu’il a développé grâce à son travail. Le mensonge et une facilité déconcertante à rester parfaitement neutre, même avec une envie très forte de s’unir entièrement à Cassie. Distrait par la faim du repas, par ce dessert merveilleusement bon qui remplis son estomac, il échange toutefois des regards lourds de sens avec elle. Des regards exprimant parfaitement combien ils leur tardent de quitter cet appartement pour gagner celui où il s’est installé il y a peu. « Laisse-le tranquille avec son diabète, c’est bien la gourmandise. » Affirme-t-il pour défendre son père alors qu’il aide à débarrasser la table avant que sa mère ne lui retire ce qu’il a dans les mains et lui fasse signe de rejoindre son père et Chris pour un whisky que le brun accepte avec plaisir. « Pour ta mère … Elle meurt d’envie d’être grand-mère depuis quelque temps, elle risque de t’embêter avec cette histoire de couple un moment. » Une main sur l’épaule de son fils pour le soutenir moralement, Wyatt lui adresse un sourire. Sa mère, il la connaît par cœur. Il sait qu’elle voudrait voir ses trois enfants heureux et posés, le fait que Cassie ait parlé de son envie de le faire va forcément la pousser à le torturer avec ça mais il devrait pouvoir gérer. « Ce n’est pas tellement au programme, elle devrait voir avec Maze et Naleya. » Ils échangent un sourire à l’instant où Chris annonce qu’il est temps pour lui, Lara et Sam de partir. Moment que Cassie choisi pour réapparaitre. « Wyatt. Je sais que t’as enfin déménagé, mais raccompagne Cassie veux-tu ? », « Oui, m’man ! » Qu’il répond aussi fort, son regard ne quittant pas celui de la jeune femme. Puis, les au revoir faits, ils gagnent enfin sa voiture. Durant le trajet jusqu’à son nouveau logement, il ne peut retenir son envie de caresser la jambe de la brune, malgré son jean. Garé à sa place, les deux jeunes gens ayant passé le pas de la porte, il passe rapidement ses bras derrière ses cuisses, la soulève pour la porter dans ses bras, ses lèvres retrouvant celles de Cassie alors qu’il prend la direction de l’escalier menant à sa chambre. Dans celle-ci, il la repose à terre une fois la porte fermée, continue de l’embrasser, sa bouche déviant dans son cou qu’il vient mordiller. « T’as pas oublié cette histoire de rattrapage, n’est-ce pas ? » Chuchote-t-il à son oreille. Une main sous son t-shirt, elle remonte vers son soutien-gorge, glisse sous ce dernier qu’il caresse alors que son autre main, elle, dérive vers son pantalon, déboutonne son jean et se faufile à l’intérieur, vers la partie sensible de son corps qui lui permet de constater combien elle peut le désirer. « Y a des jours que j’attends ça. Tu n’imagines pas à quel point j’en ai envie. »

Enfin seuls, telle est la première pensée qui lui traverse l’esprit à l’instant où ils sont entrés dans la maison. Il n’a pas envie de perdre son temps, pas envie d’attendre encore quelques minutes avant de pouvoir enfin l’embrasser comme il le veut. C’est fou à quel point il peut s’embraser une fois proche d’elle, lorsqu’enfin il la tient contre lui, ses lèvres collées aux siennes. Jamais il n’aurait imaginé ressentir ça. Certainement pas pour elle, mais force lui est de constater que Cassie, il l’a toujours désiré. Peut-être est-ce l’explication à ces nombreuses années passées à se tirer dans les pattes comme ils l’ont fait ? Qu’importe puisque maintenant il a enfin le droit à ce trésor interdit jusqu’alors. « T’es impatient » Sans se séparer de sa bouche, il sourit contre cette dernière, gravit les quelques marches menant droit à sa chambre qu’il est plus que ravi de retrouver. Incapable de se séparer d’elle, il la colle, l’embrasse, la touche, comme s’il craignait que tout ceci ne soit qu’un rêve et qu’elle ne disparaisse d’un instant à l’autre. Après tout, il en a déjà fait des rêves érotiques avec elle depuis la nuit qu’ils ont passée ensemble, il ne serait pas étonné que ça en soit un de plus. Et l’entendre lui affirmer qu’elle n’a pas oublier qu’elle comptait se rattraper, il brûle encore plus d’impatience. Ses mains en sont la preuve. S’il dévore ses lèvres comme jamais, dévie vers son cou, ce sont ces dernières qui s’aventurent le plus. « Me dis pas ça … J’ai été incapable de te chasser de mes pensées. », « Je pourrais te mentir, mais j’en ai pas envie. Tes lèvres, tes mains … la façon que tu as eu de me toucher, tes gémissements, ça tournait en boucle dans ma tête. » Ce qui avait provoqué une sacrée frustration chez le brun. Frustration parce qu’il s’était persuadé qu’une telle chose ne devait pas se reproduire. Qu’elle ne pourrait pas se reproduire. Néanmoins, ils sont là tous les deux, tout près de revivre cette expérience parfaite. « C’...C’était pas moi qui devais me faire pardonner ?! » Ce qu’il peut aimer entendre qu’elle perd déjà la tête. Il en profite encore un peu, aime voir son corps en train de se tendre jusqu’à être obligé de lever les bras au-dessus de sa tête alors qu’elle lui retire son haut. A son tour de sentir une grande faiblesse le gagner. Les lèvres de Cassie sur sa peau brûlante, il atteint son lit, forcé de s’asseoir sur ce dernier alors qu’elle s’agenouille entre ses jambes. Vision paradisiaque. « Si t’es incapable d’être silencieux … j’espère que ça ne dérangera pas tes nouveaux colocs. » C’est d’abord un râle de plaisir qui lui répond. Sa main sur son entrejambe a suffi à l’électriser de la tête aux pieds. « Ils feront avec. » Parvient-il à dire dans un souffle pour finalement lâcher un râle plus puissant. Cette femme, à genoux devant lui, elle lui fait totalement perdre la tête, plus qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Une main dans les cheveux de Cassie, il accompagne les mouvements de cette dernière, gémis de plus et de plus en plus fort. Sa tête renversée en arrière, sa main libre agrippe le bord du lit. Il sombre beaucoup trop rapidement. « Cassandra … » Dit-il, d’une voix rauque, son regard plein de désir se posant sur Cassie. Pour une fois, il utilise son prénom autrement que pour la chercher, simplement par désir pour elle, parce qu’il est sur le point de céder et que si elle ne s’arrête pas bientôt de jouer de sa bouche et de sa langue, il va totalement perdre le contrôle.

« Je rêvais d’entendre ça… » Et lui rêvait de pouvoir être enfin franc, que ce soit avec elle ou avec lui-même. Il se libère d’un poids qu’il avait sur ses épaules ces derniers jours. Un poids l’ayant rendu exécrable plus d’une fois au travail, qui l’a poussé à vouloir en coller une à pas mal de personnes arrêtées par son unité. Maintenant qu’il peut obtenir ce qu’il veut depuis des jours, il sait que les prochains seront plus détendus. Il saura que malgré la distance imposée entre eux, elle éprouvera la même chose, la même envie dévorante et agaçante. Ça le rassure en un sens de ne pas être le seul à éprouver tout ça après avoir passé des années à se mettre des bâtons dans les roues. Cela dit, il cesse bien trop vite d’y penser. Toutes ses pensées se focalisent sur son bas ventre, sur le plaisir qu’elle est capable de lui procurer avec presque rien. Sa respiration se saccade à mesure qu’il les vagues de bien-être se propagent en lui. La jointure de ses doigts blanchit tandis qu’il serre plus encore le bord du lit et que ses iris plongent dans le regard sombre de Cassie. Il pourrait s’y noyer sans regret dans ces beaux yeux qu’il devine plein de désir malgré l’obscurité. Et, à deux doigts de complètement céder, d’atteindre l’orgasme dans sa bouche, elle se dégage. Souffle court, ses lèvres sont vite capturées par celles de la brune. Avide de sa peau, il part explorer celle sous le t-shirt qu’il lui a donné, t-shirt qu’il lui retire, son soutien-gorge suivant très rapidement avant de l’allonger sur le lit, sur lui. « C’est sexy de t’entendre m’appeler par mon prénom, alors que t’es à moi … Markus » Lui aussi sourit de l’entendre l’appeler par son véritable prénom. Pour une fois, ça ne sonne pas comme une moquerie, bien au contraire. « J’aurai pu t’achever, mais je préfère de loin t’avoir en moi. » Une phrase qui suffit à lui donner très envie de s’unir immédiatement à elle. Cassie basculée sur le dos, leurs vêtements finissent au sol à grande vitesse, leurs corps se collant l’un à l’autre. Et il en frissonne le garçon. Il frissonne de la sentir aussi proche, tellement proche qu’un simple coup de rein suffirait à les unir tous les deux. « T’as un préservatif ? » Douche froide. Son regard posé sur elle, il se rappelle ce détail pourtant important qu’il n’a pas corrigé ces derniers jours. Bordel de merde. « Tu ferais sans doute mieux de finir ce que tu avais commencé. » Pourtant, ses mains continuent de caresser son corps, de descendre le long de son ventre, toujours plus bas. « J’ai pas eu le temps d’acheter une nouvelle boîte. » Sa main ayant atteint son intimité, il pince ses lèvres, grogne légèrement en sentant à quel point elle est prête à le recevoir ce qui ne fait que décupler sa frustration.

Il déchante vite le brun. Une raison de plus de ne jamais reporter à plus tard ce qu’on peut faire immédiatement. Peut-être qu’il comprendra la leçon désormais … Cette frustration sera un rappel, celui de ne jamais oublier de toujours, oui toujours, avoir une boîte de préservatifs de secours. L’idée de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout, de ne pas profiter de la sensation du corps de Cassie contre lui, autour de lui, ça ne lui plait pas. Ont-ils vraiment le choix maintenant qu’il réalise l’absence de cette protection indispensable entre eux ? Lui est persuadé que non et pourtant il n’arrive pas à retenir son besoin de toucher Cassie, de parcourir doucement sa peau du bout de ses doigts. Doigts qui descendent beaucoup trop bas pour qu’ils parviennent à faire taire leur envie de l’un et de l’autre. « Ça me va. » Presque trop brusquement, Wyatt relève la tête. Ça lui va ? Comment ça, ça lui va ? La surprise doit se lire dans son regard. Il ne sait même pas quoi dire, si toutefois il y a quelque chose à dire. « Je l’ai jamais fait sans … mais, je suis sous pilule, je suis clean, et j’irai prendre la pilule du lendemain s’il le faut. Juste… » Est-elle réellement en train de lui dire ce qu’il pense qu’elle est en train de dire ? Toujours sous le choc de l’incompréhension, ses pensées n’arrivent pas à trouver de l’ordre dans sa tête. Son regard reste posé sur la brune sans qu’il ne fasse le moindre mouvement. C’est elle qui le fait redescendre sur terre. Comme toujours. « Fais-moi l’amour, Wyatt. J’ai besoin de te sentir. » Un électrochoc. Voilà ce que ces mots ont comme effet sur lui. S’il n’était pas totalement redescendu, autant dire qu’il est brutalement de nouveau plein d’envie et de désir pour elle. Leurs lèvres scellées, leur langue jouant l’une avec l’autre, il en perd son souffle. Sa main jusque-là en train de titiller son intimité remonte vers sa cuisse sans jamais cesser de l’embrasser. Malgré tout, il hésite encore un peu et ignore s’il doit vraiment céder à cette tentation. Il lui fait confiance, sait être lui-même clean, mais … c’est un grand risque à prendre. Risque que tout son corps est déjà prêt à prendre. La cuisse de Cassie relevée, il cesse de l’embrasser. Son regard cherche celui de la jeune femme et doucement, très doucement, il entre elle. Sans s’enfoncer jusqu’au bout, il s’arrête. L’air lui manque. Sa main serre un peu plus la chair de la brune tandis qu’il lâche un gémissement. « Putain. » Laisse-t-il s’échapper d’entre ses lèvres avant de reprendre son mouvement. Et, enfoncé au plus profond d’elle, la sensation de frottement décuplée, il grogne une nouvelle fois de plaisir. Son front contre le sien, leur regard l’un dans l’autre, il ressort aussi lentement puis revient plus vite et plus fort. « Oh bordel … » C’est beaucoup trop bon, beaucoup trop intime pour qu’il soit capable de se taire. Sa bouche retrouve celle de Cassie. Sa main quitte sa cuisse, se pose sur son sein qu’il caresse puis empoigne lorsque les mouvements de son bassin prennent un rythme un peu plus soutenu.