(braeden & neus) + i'm so into you

“Like a flower made of iron .” &
Décidément ce tête à tête prenait une tournure que Neus n’avait pas prémédité. Elle qui jusqu’alors ne voyait en Braeden qu’un coureur de jupon, assez intéressant pour qu’elle lui apporte de l’intérêt, mais pas assez sérieux pour qu’elle lui apporte plus de crédit. Et pourtant ce soir, sans vraiment qu’il ne semble forcer le trait, elle découvrait une autre facette du jeune homme. Elle arrivait sans mal à s’ouvrir à lui et lui confier des choses sans trop avoir à en dire, et en même en divulguer plus sur elle pièce par pièce. « Je ne doute pas que tu puisses le faire encore. » Confiât tranquillement le grecque alors que la blondinette vantait ses qualités en matière de débrouillardise. Fort heureusement pour lui il ne les remettait pas en cause, elle s’en serait vexée. C’était une femme ingénue capable de se sortir de n’importe quelle situation et elle aimait le faire savoir aux hommes. Si pour s’amuser elle pouvait leur laisser croire qu’ils avaient l’ascendant sur elle, l’illusion ne durait jamais longtemps. Bien trop farouche et fière pour laisser a quiconque l’image d’une femme qu’elle n’était pas. Jamais elle n’avait laissé son indépendance être remis en cause. Pour détendre l’atmosphère qu’elle semblait elle-même avoir fait basculer, l’espagnole glissât avec malice. « Après tout je n’ai pas encore passé le cap des trente ans je peux encore en profiter. » Elle tintât sa phrase d’un clin d’œil rieur en référence à l’âge plus avancé du jeune homme. En aucun cas elle ne le trouvait trop vieux ou comme si l’âge déterminait un cap quelconque mais elle aimait a le titiller sur tous les aspects possibles. Et Neus avait toujours été de ceux qui pensent que l’âge est dans la tête. Et visiblement l’égo de Braeden était comme le bon vin mûrissait avec le temps pour ne devenir que plus important. Ce dernier surement trop habitué à être bercé avec les légendes de son pays au sujet des divinités avait dû être bercé trop près du mur au point ou cela lui montait à la tête. De dieu humain il pouvait au moins se vanter d’avoir le physique d’apollon. Son élégante carrure et son visage aux traits fins et gracieux était définitivement des atouts que personne, pas même Neus, ne pouvait lui nier, mais il lui en coûterait trop de le complimenter, elle le laissait s’auto congratuler de sa venue au monde, après tout on est jamais mieux servi que par soi-même. « C’est vrai. Mais tu ne me crois pas forcément alors que tu croirais mieux d’autres personnes peut-être » Continuât le jeune homme. Il n’était même pas sure qu’elle prenne au sérieux les témoignages venant de personne qu’il avait possiblement soudoyé au passage pour vanter ses louanges. « Je préfère me faire ma propre opinion sur les gens. » Entamât-elle avant de continuer avec une pointe d’ironie. « Et pour l’instant je ne suis pas encore sûre que tu mérites le statut de dieu vivant. » Elle prit un faux air désolé, bien entendu elle ne l’était absolument pas, mais si une personne de plus le laisser imaginer ça, il serait capable d’écrire un poème a sa propre gloire. En revanche Neus ne pouvait pas se pavaner à dire que beaucoup de monde l’appréciait. Elle se liait difficilement d’amitié avec les filles, pas faute d’avoir essayé, mais celles-ci semblaient vite rebuter de la voir trop amie avec la gente masculine, au point bien souvent de la soupçonner à tort d’en avoir après leur cher et tendre. Elle ne s’était pas pardonné la seule incartade qu’elle avait eu avec un homme marié, depuis elle visait les hommes célibataire, et loin de lui attirer de nouveaux ennuis. Non pas qu’elle se soucie des autres femmes, mais les guéguerres pour les faveurs d’un homme avait fini par la lasser. « Je ne vois pas pourquoi elles ne t’aimeraient, tu es tellement adorable. » La jeune femme le regardât avec des yeux exorbités. Elle ne savait si elle pouvait se permettre de prendre le compliment au pied de la lettre et se sentir flatté, ou si le jeune homme était ironique ce qui ne l’aurait guère surprise. « Tu m’as bien regardé ? Même moi je suis prête a m’octroyer le statut de garce absolue. » A vrai dire cela ne la dérangeait pas. Elle n’était pas la personne la plus sympathique ou souriante qu’il soit. Son franc parler avait tendance à laisser des marques, et elle ne se souciait guère du fait qu’on ne l’apprécie pas. « Je suis égoïste, et méchante, loin d’être adorable crois-moi, contrairement à toi les gens sont plus prêt à me descendre que m’encenser. » Elle ne doutait pas du fait que Braeden soit très apprécié, en revanche elle ne l’était pas mais ça ne lui posait pas de problèmes. Du moins le laissait ’elle entendre. Personne n’apprécie être mis de côté ou critiquer en permanence pour le moindre faits et gestes. Alors elle avait décidé de répondre à ce qu’on attendait d’elle, se fermer et ne se préoccuper que d’elle-même. En revanche c’était une amie d’une loyauté à toute épreuve. Peu de personne intégrait vraiment ce cercle ou elle pouvait se laisser aller à casser l’armure mais ceux qui y parvenait découvrait un petit diamant brut. « Et puis je pique les seuls mecs potables qui osent rentrer dans ta boîte sans craindre que tu leur fasse de l’ombre. » Dit-elle malicieusement avec un sourire en coin. Il fallait bien admettre que l’output était bien plus souvent comblé de jeunes femmes que de testostérone, ces derniers se faisant plus rare. En parlant de jeune homme qui ne venait pas au club de Braeden, ce dernier rebondit sur le sujet du colocataire de Neus, qui n’était définitivement pas du genre à fréquenter le club du grecque. « Qu’est-ce qui te fais dire ça ? » demandât-il insidieusement. Elle ne cherchait pas par-là à le vexer mais son colocataire méritait mieux que quelqu’un qui ne cherche pas l’exclusivité avec lui. « Parce que c’est le seul mec hétéro qui n’a jamais cherché à me draguer, et ça, ça le place au-dessus de tous les autres. » Affirmât-elle. Elle ne cherchait pas par-là à se vanter d’avoir tous les hommes a ses pieds, fort heureusement ce n’était pas le cas, mais il est vrai que ce dernier n’avait jamais rien tenté à son égard et elle lui en était reconnaissante. Il lui était déjà arrivé de vivre avec un colocataire bien trop entreprenant à son goût, hors de question que cela se reproduise. En parlant de personnes extérieures à ce rendez-vous Braeden lui laissât entendre à sa manière qu’elle en parlait peut être trop à son goût. « Ça me donne une nouvelle idée de jeu à boire ça. Je pourrais boire une gorgée à chaque fois que tu parles des autres, je suis sûr que je finirais bourré très vite. » Comme s’il avait besoin d’elle pour boire et se saouler. Il était culotté de lui mettre ça sur le dos, même s’il était vrai que le sujets des demoiselles que Braeden voyait revenait fréquemment. En même temps Neus n’avait jamais eu sa langue dans sa poche et ce n’était certainement pas ce soir qu’elle allait apprendre à être plus diplomate. « Si on pouvait éviter je n’ai pas trop envie d’avoir à laver du vomi dans ma voiture alors que je dois te coucher dans ton lit parce que tu n’en es pas capable. » Lâchat’elle d’un ton acerbe. Neus adorable ? Pas sure qu’il passe la soirée avec cette idée en tête. A vrai dire l’idée de l’imaginer complètement saoul l’amusait beaucoup. Elle l’imaginait entonnant des chants typiques de sa région mais il n’y avait surement pas assez de bières et de vins pour qu’il en arrive là. « Mais si tu es capable de contrôler ton intestin alors je ne suis pas contre voir un Braeden perdre un peu le contrôle. » Il pouvait en dire de même d’elle. Ils se rejoignaient relativement sur cet aspect de leur tempérament. Seulement la jeune femme connaissait trop bien ses limites pour ne pas en arriver là. Pourtant la belle se laissait aller plus que de raisons ce soir. Elle ouvrait des portes à Braeden même si celui-ci semblait ne pas savoir sur quel pied danser avec elle. Qui pouvait le blâmer, Neus soufflait le chaud et le froid à tour de bras. « Tu sais, ce n’est pas très charitable de donner de faux espoirs aux gens comme ça. » Ainsi il fondait des espoirs dans le fait de l’inviter à passer une nuit chez lui. Ce n’était guère nouveau, il lui avait laissait entendre depuis le début que c’est ce qu’il cherchait avec elle, mais Neus ne concéderait pas à être une énième conquête que Braeden pourrait inscrire à son tableau de chasse. « Je ne dis jamais rien dans la vide Braeden. » Clâmat’elle le plus sérieusement du monde. Il était tout à fait envisageable dans un futur proche que cela se produise. Après tout cette soirée ne lui donnait que plus envie d’en connaitre plus sur lui. Ce qu’elle découvrait jusqu’alors était plutôt plaisant, mais elle restait persuadé que Braeden se réservait sur beaucoup de choses, et elle avait envie de percer ses parcelles encore mystérieuses. Mais alors que tout semblait se dérouler sous les meilleurs augures, la présence non désiré d’un animal vint mettre fin aux babillages de Neus. Celle-ci se fermât instantanément, ce que le jeune homme ne manquât pas de remarquer. « Il y a un problème ? Ce n’est qu’un chien tu sais, il ne va pas te manger. » Si seulement il savait à quel point il pouvait avoir tort en cet instant. La belle sortit bien rapidement de ses pensées pour revenir s’ancrer a une réalité qu’elle aurait souhaité laissé derrière elle. « Il l’a déjà fait justement ! » Une cicatrice légère encadrait l’arcade sourcilière droit de la jeune femme, marque laisser par le chien qui venait interrompre leur pique nique. Très vite son maître fit son apparition au grand damne de Neus. Il lui avait fallu du temps pour faire le deuil de cette relation, et il était hors de question qu’il débarque sans encombre quand elle recollait les morceaux de sa vie qu’il avait brisée. « Neus ? » Constâtat’il avec surprise en arrivant à leur hauteur, alors que son animal venait le rejoindre, lui permettant de lui passer la laisse qu’il avait à la main. « Je ne m’attendais pas à te revoir… » La jeune femme restait muette de stupeur. Elle ne pouvait pas non plus dire qu’elle était prête à ses retrouvailles forcées par le destin, qui semblait une fois de plus vouloir lui mettre un bâton entre les roues. « Tu ne me présentes pas à ton ami ? » Elle aurait voulu rester silencieuse, mais il était hors de question de lui donner la satisfaction de passer pour une enfant face à Braeden. « Braeden, Eric.. » Elle ne pipâtps un mot de plus au risque de rajouter, "un crétin fini." Mais ce dernier semblait vouloir mettre un peu plus le désordre dans ses relations. « Son ex petit ami, enchanté. » Dit-il en tendant sa main en direction du jeune homme, provoquant un haussement de sourcil chez l’espagnole. Il ne manquait pas d’air. Elle ne voulait pas embarrasser Braeden de tout ça et préférât ne pas le contredire, même si officiellement elle n’avait eu de petite amie que le statut de maîtresse. Mais la situation était déjà assez gênante et pénible en elle-même sans qu’elle n’en rajoute…

 

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Neus était en forme ce soir, peut-être un peu trop d’ailleurs se plaisant a taquiner Braeden sur tous les sujets possible. Que ce soit son style de vie, ses fréquentations ou bien … Son âge. C’était de bonne guerre après tout ne dit-on pas qui aime bien charrie bien. Usuellement quand Neus se permettait ce genre de remarque c’était avec cynisme et sans une once d’humour. Elle aimait a piquer là où ça fait mal. C’était sa façons a elle de mettre des barrière avec les autres. Mais elle ne ressentait pas le besoin d’en élever avec Braeden. Elle savait qu’il prendrait ses réflexions avec l’intelligence qu’elle lui connaissait et saurait déceler le ton moqueur de la jeune femme. Et cela ne manquât pas avec sa réplique empreinte d’une fausse déception. « Depuis le temps qu’on se connaît quand même… je suis déçu d’entendre ça. » Elle se retint de ricaner. Quel mauvais acteur il faisait mais elle ne l’enfoncerait pas plus, elle avait déjà enfoncé une porte avec son âge, le but n’était pas de le dévaloriser toute la soirée. Elle préférât rentrer dans son jeu. « Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? » Demandât ’elle avec un air totalement innocent. Après tout c’était lui qui s’était sentie viser par la remarque mais elle n’avait parlé que pour son cas. Bien sur ce serait son angle de défense mais tous les deux savaient très bien ce qu’elle voulait dire par là ! Cela n’empêcha pas le jeune homme de la complimenter lui disant qu’elle était adorable. Avec ce genre de pique elle risquait de lui faire changer bien vite d’opinion au cours de la soirée. Elle se sentait pourtant flatté. Certes elle s’imaginait bien que Braeden l’appréciait un minimum mais c’était toujours agréable à entendre de la bouche même de la personne. Elle fit tout de même mine de ne pas relever, se cachant sous son attitude de reine des glaces. Elle était la première à vanter ses mérites en toute occasion mais elle savait aussi reconnaître qu’elle n’était pas toujours la plus sympathique. A vrai dire cela ne lui posait pas de problème de l’admettre. Mieux vaut plaire a peu de personne mais que ces dernières soit authentique. Le grecque ne manquât pas de relever le qualificatif qu’elle s’était elle-même attribué. « Tu vois, si moi j’avais dit ça, je ne serais peut-être plus de ce monde à l’heure qu’il est. » Cette fois ci l’éclat de rire quittât sa gorge sans retenue. Elle devait bien admettre que venant de lui cela l’aurait peiné plus que vexé. Elle aimait l’idée de se dire qu’il pouvait la trouver attachante malgré son côté peste. « Je manie très bien la tronçonneuse, je serais toi je me méfierais… » Laissât ’elle planer en suspens. Si il y’avait un domaine où elle excellait, c’était étonnamment le bricolage, ce qui s’avérait utile à la clinique lorsque des désagréments se produisaient, c’est à elle qu’on faisait appel, permettant aux deux associées de faire de fortes économies. « C’est passé de mode de se montrer gentil de toute façon. » enchaînât Braeden avec  flegme. C’était une constatation qu’elle faisait au quotidien, et qui ne l’enchantait pas pour autant. Des personnes comme Daisy son associé qui s’avérait être la gentillesse incarné lui redonnait quelque peu foi en l’humanité et elle regrettait que si peu de gens soient comme elle. « C’est dommage ça a son charme pourtant. » Bien sûr c’était une allusion déguisé. Elle trouvait Braeden particulièrement charmant ce soir car elle le voyait sous un autre angle. Loin du je m’en foutiste qui n’a qu’une idée en tête et se moque du reste. Et elle aimait cette nouvelle image de lui. Bien sûr d’ici à ce qu’il ligne entre les lignes et interprété tout ça, elle était tranquille et pouvait continuer à nier l’apprécier plus que de raison. Pour une fois le sujet déviât non pas sur les femmes de la vie de Braeden, mais sur les messieurs passant dans celle de Neus. « Ouais, je comprends que ça doit être difficile pour les mecs de venir dans ma boîte. J’en serais presque désolé. » Un ricanement ironique franchis le seuil des lèvres de l’espagnole. Comme si elle allait gober ça. Il devait au contraire se satisfaire de n’avoir que des femmes autour de lui. Elle ne le blâmait pas. A sa place elle en aurait surement profité tout autant. Après tout a quoi bon être sur cette planète terre si l’on ne peut pas se faire plaisir. « Presque … » Soulignât ’elle avec insistance. « C’est normal, je veux dire qui oserait se mesurer à … » Elle fit mine de chercher ses mots. « Comment tu disais déjà. » Avant de reprendre triomphante. « Ah oui ! A un dieu vivant ! » Elle se retenait de rire tâchant au mieux de jouer la comédie. « Tu comprends nous autres simples humains n’avons pas l’habitude de côtoyer des divinités. » Il avait bien mérité quelques compliments à son tour, bien que ceux-là étaient entre un semblant de vérité et de l’ironie complète. « D’ailleurs je suis honoré que tu tolères ma présence ce soir à tes côtés ! » Un sourire se dessinât au coin de ses lèvres. Il savait la mettre à l’aise pour qu’elle ne soit pas dans le contrôle et la retenue et elle lui en était reconnaissante. Contrairement à lui qui se vantait d’être un bon buveur. « Pour qui tu me prends ? Je tiens très bien l’alcool. » A vrai dire elle n’avait aucun doute à ce sujet. Après tout le jeune homme bossant dans un club, il semblait logique qu’il est une bonne descente. Et puis elle avait déjà eu l’occasion de le voir à l’œuvre pour savoir que ce n’était effectivement pas un problème. « Et je perds très rarement le contrôle, tu ne verras pas ça de sitôt. » Insistât ’il devant la mine désappointé de Neus. Les hommes et leur fierté de male. « Dommage, ça aurait pu être intéressant. » Il était parfois trop sérieux à son goût. Oui il leur arrivait de flirter mais l’un comme l’autre en gardant ses réserves, elle aurait apprécié voir un Braeden un peu moins rigide, il devait surement être très amusant ! Peut-être que dans un contexte tout autre il serait plus facile à apprivoiser. « Donc si je t’invitais chez moi, tu accepterais ? » Demandât ’il en résonance de ceux a quoi elle pensait. Avant ce rendez-vous, jamais elle n’aurait accepté, maintenant elle avait beaucoup moins de réticences à considérer l’offre. « J’y réfléchirais fortement. » Répondit ’elle évasivement, voulant laisser planer le doute. A vrai dire tout dépendait de ce qu’il avait en tête. Elle avait peur que passer la nuit avec lui change complètement la relation qu’ils étaient en train de bâtir et qu’elle appréciait. Elle serait bien incapable de lui confesser préférant jouer les inaccessibles. La question ne se posât pas plus longtemps pour la blonde rattrapé malgré elle par un fantôme du passé arrivé sous une forme canine. « Non, il ne t’a pas mangé toi, il a juste mangé ton sandwich. » Neus réprimé une vague de sentiment contradictoire qui l’envahissait. Mais son réflexe premier restait de de se protéger face à l’intrusion du chien. Elle se glissât furtivement derrière Braeden. Après tout son visage avait déjà été défiguré une fois, elle passerait son tour pour cette fois. Comme il était prévisible le chien fut suivi par le maître que la jeune femme ne tenait pas spécialement a revoir. Pourtant celui-ci s’invitât sans demander son reste créant un trio qui rendait Neus très inconfortable. Elle qui se vantait d’être libre et sans attache il venait la contredire sur tous les plans. Elle n’aimait pas parler de lui. C’était lui accorder trop d’importance alors qu’il l’avait détruite en tous points. Après avoir décliné son identité et surtout qui il était par rapport à la belle, l’ambiance devint plus lourde encore. « Ouais, c’est ça enchanté. » Marmonnât Braeden. Neus ne savait plus sur quel pied danser. Elle craignait que tout soit gâché, qu’il la juge d’être tombé éperdument amoureuse d’un crétin pareil. Il ne l’était pourtant pas. Elle ne savait a quel petit jeu malsain il se livrait mais elle ne rentrerait pas dedans. « Visiblement oui. » Insistât le quarantenaire créant un haussement d’yeux chez l’espagnole. S’il pouvait déguerpir sans demander son reste… Pourtant elle resté tétanisé, forçant Braeden à agir a sa place. « Au revoir, content de vous avoir connu. » Eric ne semblait pas se formaliser du ton qu’employait le grecque. Au contraire il se délectait du malaise qu’il provoquait. « Je vois que je dérange… » Il souriait malicieusement fier de mettre des embûches a son ex. « A très vite Neus, on va se recroiser je suis de retour en ville. » Voilà bien la pire nouvelle qu’il pouvait lui annoncer... Son image l’avait hanté durant des mois, avant qu’elle n’arrive à l’effacer il était parfaitement hors de question qu’il lui fasse revivre ça … « Définitivement cette fois. » Ajoutât ’il pour enfoncer le clou. Neus sortit finalement de son silence. Il avait suffisamment fait de gâchis comme ça, elle ne voulait pas que cette soirée vienne compléter la liste. « Barre-toi… Je ne plaisante pas, si tu ne décampes pas dans la seconde ton chien fini en chair à saucisse. » Elle pouvait se montrer très farouche devant les gros chiens, mais quand il s’agissait de protéger ceux  à qui elle tient, la belle pouvait faire face à tout. Et ça il le savait. Il fit demi-tour comme il était venu, tout en se retournant de temps en temps pour leur jeter des regards furibonds. La blondinette quittât le dos de Braeden derrière lequel elle s’était cachée se confondant en excuses, ce qui était très rare de sa part. « Je suis sincèrement navré de ce qui vient de se produire… » Comment aurait-elle pu prévoir ça. Rien ne l’avait préparé elle-même à ce retour fracassant. « Je comprendrais que tu veuilles en terminer là. »  Dit-elle en faisant allusion à leur tête à tête. Ce n’était bien sûr pas ce qu’elle souhaitait mais elle pouvait entendre qu’il lui soit difficile de continuer après ça.

 

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