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 [Flashback]Une soirée pour oublier (ft. Adriana)

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Invité a posté ce message Mer 21 Nov 2018 - 19:29 #


«Une soirée pour oublier»
ft. Adriana


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Octobre 2014, Niamey, Niger

Installés depuis quelques semaines à Madama, sa section appuyait les Français dans la région pour l'opération Barkhane. Leur base avancée était très proche de celles des différents groupes armés terroristes. Les locaux étaient encore sommaires car la logistique et le génie mettaient logiquement un certain temps à édifier un truc en dur. Quelques dizaines de parachutistes dormaient sur place, crevaient de chaud le jour durant leurs actions et de froid la nuit pendant qu'ils assuraient la protection de la petite base. Le lieutenant Randall avait été accueilli par un ami français, lieutenant également, qu'il avait rencontré pendant un échange avec Saint-Cyr. Un bon mec ce Maxime, il était de ces officiers issus de la vieille aristocratie française, passé par des lycées militaires, issu d'une famille d'officiers. Il était comme lui, forgé par les armes. Il avait réussi à intégrer les chasseurs parachutistes français, une unité semblable à la sienne, à ceci près qu'elle n'était pas force spéciale. Quand à Randall et ses hommes, ils n'étaient pas là secrètement mais discrètement. L'Irak avait laissé des séquelles et la guerre en Afghanistan occupait déjà assez les esprits américains pour ne pas rajouter un nouveau théâtre. Même si on savait que l'enjeu ici était gros. L'ambiance entre Français et Américains était cordiale, après quelques railleries sur les déboires de l'Armée Française en 1940. Il suffisait d'avoir vu ces jeunes hommes se porter tout près des terroristes pour les affronter, pour les respecter comme on aurait respecté son père ou son frère. Et leur amitié fut forgée dans le sang et la douleur.

Ils menaient une patrouille conjointe dans un petit village à quelques kilomètres de là pour rencontrer les populations locales, discuter avec, les rassurer et glaner quelques renseignements. Ses hommes formaient une longue colonne sur le bord de la route, tandis que sur un axe différent, son ami français faisait de même avec sa section. Ils saluaient les parents, tapaient dans la main des enfants, comme d'habitude, ils faisaient ça depuis des années. Avec le recul ça lui paraissait idiot, taper dans la main d'un enfant quand on risque de casser la porte de sa maison au motif incompréhensible pour lui que son frère a rejoint des méchants, c'était difficilement compréhensible. La radio faisait remonter la présence d'un groupe suspect au bout de la route, Randall demanda des renseignements plus précis sur les individus. La procédure longue et fastidieuse, dans ces endroits n'importe quel groupe est suspect. Une voix pressée et familière retentit dans la radio entre les grésillements. «Carmin 2. Contact.» Quelques coups de feu éclatèrent du côté français et soudain une énorme explosion. Une fusillade explosa, lorsque la section de Rangers voulut porter assistance aux Français, ils furent à leur tour pris à parti. «Green-3. Contact avant.» Ses hommes ripostèrent à leur tour. Le combat fut long et intense mais cela n'empêcha pas le jeune lieutenant d'écouter son ami à la radio. «Papa Charlie, j'ai deux personnels morts dans Carmin 21. Trois blessés dans Carmin 23. Demande EVASAN.» Les gars avaient l'air très sérieusement accrochés, de son côté un mec avait été blasté par une explosion proche mais il était juste sonné. Soudain il entendit «Carmin 2 est touché, Carmin 2 est touché» et l'angoisse commença et dura jusqu'à ce qu'ils furent désengagés, lorsque des hélicoptères français vinrent montrer un peu les muscles.

A leur retour sur base, le décompte commença. Deux blessés chez les Français, quatre morts. Dont Maxime. D'après le compte rendu final un enfant s'était approché et avait explosé, activé à distance par quelqu'un d'autre. Le trinôme de soldats qui ouvraient la marche avait été laminé, les deux premières classes étaient morts sur le coup, leur chef d'équipe, un caporal avait été grièvement blessé avant de succomber de ses blessures dans l'hélicoptère. Un autre caporal avait été touché par une balle, dans la cuisse et ses jours n'étaient pas en danger. Quand à Maxime, il avait été là au mauvais moment lorsqu'un ennemi lâcha une rafale depuis un toit. Tué sur le coup également. Randall, comme les Français et comme les Rangers car ils s'étaient liés d'amitié avec les hommes de Maxime, tous étaient sous le choc. Randall était sollicité pour rendre compte de la mission, des choix tactiques, pendant que ses hommes consolaient les Français qui avaient perdu des amis, leur chef. Les cadres avaient discrètement mis à l'écart les armes des groupes les plus touchés. C'était une bonne chose. Le lieutenant McChrystal se retrouvait avec de nombreux homologues français à discuter avec eux, en français, ce qui leur fit plaisir. Les modalités de rapatriement étaient décidées entre eux et le Rangers ne s'immisça pas dedans. Il était aussi question de la cérémonie d'adieu. Il leur fallait trouver des militaires français encore en état de transporter des cercueils. Randall insista pour que son unité fournissent des personnels afin de remplir cette tâche aux côtés de leurs partenaires. Les défunts avaient déjà été évacués à Niamey. Les Français furent touchés et acceptèrent.



Pour rajouter au tragique, la cérémonie eut lieu alors que le soleil se couchait. Une prise d'armes multinationale eut lieu durant laquelle on égraina la fille et les faits d'armes de ces hommes. De ces jeunes hommes. Le plus vieux c'était son ami, il avait 24 ans. Le plus jeune en avait 19. Deux Rangers faisaient partie de ceux qui portaient  les cercueils. A Randall, il fut proposé de précéder le cercueil de Maxime en portant le coussin sur lequel trônait sa photo, mais il refusa poliment. Il estimait que cet honneur revenait à un des hommes avec qui il servait au quotidien. Les parachutistes étant très majoritaires dans les rangs et composant l'intégralité des morts au combat, la levée des cercueils se fit sur l'hymne à Saint-Michel, le saint patron des parachutistes. Lorsque la colonne funèbre passa devant lui et les hommes qu'il avait emmenés, Randall salua dignement et c'est à cet instant que retentit le chant lourd des parachutistes. Nul ne savait être aussi solennel que les Français en la matière. Certes les Américains avaient leurs rituels, la salve en l'air, le drapeau plié ; mais les Français savaient mettre en scène les hommages déchirants des hommes qui saluent leurs frères d'armes partis pour des horizons blancs et calmes. En voyant les cercueils s'enfoncer dans la pénombre de la soute de l'avion et celle-ci se fermer, Randall pensa à cette phrase que l'on retrouvait dans le chant de la promotion de Maxime, celle du chef d'Escadrons Francoville. Il dit dans son français le plus propre : «Ta gloire brillera d'éternité. Chic à toi mon ami.»

Lorsque les rangs furent rompus, les Français repartirent aussitôt en hélicoptère sur la base. Quand à Randall il devait rester sur Niamey, c'était pas une base à l'Américaine avec des dizaines de milliers de militaires, des cantines immenses et des boutiques, mais c'était tout de même imposant. Il y avait plusieurs nationalités, différents quartiers. Quelques attachés militaires américains lui imposèrent une entrevue pour connaître la situation où il était. Ils devaient faire remonter à Washington tout ce qui s'était passé dans la mesure où l'on voulait pas trop prendre le risque de choquer la population américaine en ramenant une rangée de cercueils d'un théâtre pour lequel l'opinion publique se désintéressait jusque là. On lui demanda son avis sur un possible retrait des troupes, il s'y opposa vigoureusement en arguant que ce serait une défaite pour ses hommes et lui, qu'ils étaient remontés à bloc pour aider leurs homologues français à nettoyer la zone. Ils y réfléchiraient mais ça prendrait quelques jours. Pendant ce temps, son unité à Madama serait immobilisée, et ses hommes et lui ici resteraient cantonnés à Niamey.



Les jours suivant, la vie reprit son cours et le détachement de l'Armée de l'Air espagnole proposa une petite soirée musicale. La nuit était chaude et étoilée. Ses hommes rongeaient leur frein dans cette base, faisaient du sport, s'entraînaient sur les parcours de combat, encadraient des militaires africains. Il leur fallait plus et la distraction proposée tomba à point nommé. Randall se réunit avec sa quinzaine d'hommes chez les Espagnols, au milieu des tentes et des préfabriqués. Ils avaient une sorte de bar, tenus par les camarades de la péninsule hispanique. Ils s'assirent à des petites tables, avec quelques bières, face à une scène. Ils avaient fait ça bien. Les bières des Rangers se joignirent, et tous tournèrent leur visage vers Randall, attendant de savoir à qui ils trinquaient. Le lieutenant croisa le regard de chacun de ses hommes, resta silencieux quelques secondes. «A Carmin-2.» Et ils reprirent. «A Carmin-2 !»  Baignant dans une musique aux sonorités assez rock en attendant que le spectacle commence, ses plus jeunes soldats se croyaient pour un soir revenus à la maison, à la différence que bien que sans armes, ils restaient en treillis et les autres aussi, à part les civils des sociétés privés. Un de ses jeunes soldats était attendrissant à regarder quelle fille il allait pouvoir draguer. Ses yeux se portèrent sur une Norvégienne et une Espagnole.
- Sanders.
- Oui mon lieutenant ?
- N'y pense même pas.
- Pourquoi vous dîtes ça mon lieutenant ?
- La première t'emmènera au tribunal pour harcèlement. La deuxième, je sais pas mais tu devras sûrement courir vite.
- Ça me changera pas de chez moi mon lieutenant.
- T'es un débile Sanders.


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Invité a posté ce message Mar 18 Déc 2018 - 23:41 #

Lorsque j'avais annoncé à ma mère que j'allais entrer dans l'armée il y a six ans de cela, elle avait vu rouge. Sa fille, dans l'armée ? C'est dangereux, il peut arriver des tas de catastrophes. Oui, bien sûr. Mais ça ne m'avait jamais fait peur. Le décès de mon père m'avait bien fait comprendre une chose : on peut avoir un travail plutôt "sûre", il peut nous arriver n'importe quoi. Il avait passé des années à faire voler des oiseaux de fer au dessus de l'Atlantique et il ne s'était rien passé. La santé au top. Et il était décédé, fauché par l'un de ses collègues en sortant de l'entrepôt. Nous étions heureux et puis, un voile noir c'était posé sur notre vie aux États-Unis. La mort peut surgir à n'importe quel moment et il avait fallu un petit temps d'adaptation à ma mère pour accepter mon choix de carrière. Une femme, dans l'armée et pilote de chasse en plus de ça ! Je suivais les pas de mon père mais à ma façon. Ça m'avait pris du temps de me faire accepter et respecter, les femmes n'étant pas nombreuses dans l'armée et encore moins dans celle de l'air. J'avais du me faire ma place, jouer des coudes et montrer que rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de mon chemin. Si j'étais là, c'est parce que je le méritas autant que n'importe qui. J'étais une femme forte et avec la tête sur les épaules. Après six ans dans l'armée, j'avais enfin ma place et mes collègues masculins arrêtaient de me défendre. Ils avaient fini par comprendre que leur aide, je n'en avais pas besoin. Les misogynes, les machistes, je n'en faisais qu'une bouchée. Ou peut-être deux quand j'avais envie de m'amuser. Nous étions au Niger quand l'un de mes collègue s'approcha de moi avec un large sourire. Ça n'annonçait jamais rien de bon. Célibataire depuis le début, il trouvait cela dommage que je ne m'abandonne pas au plaisir de la chair avec un autre militaire. C'est rapide, occasionnel et pas besoin de perdre son temps pour entretenir la flamme. Alors forcément, son petit sourire en coin, je le regardais en soupirant fortement. " Quoi, encore ? " Que je oui demandais alors qu'il se mettait assis à mes côtés de moi. J'enfonçais une cuillère de céréales dans ma bouche en attendant qu'il me soumette son plan de l'enfer. Nous cohabitions avec les américains depuis quelques jours. Ils attendaient de pouvoir repartir sur le terrain et moi, j'attendais mon nouvel ordre de mission. " Je me disais que ça serait cool si tu décidais de chanter ce soir, pour remonter le moral des troupes et… " Je le regarde et lève les yeux au ciel. " Je remonte le moral des troupes et j'en laisse un descendre ma culotte, c'est ça que tu voulais dire Arturo ? " Et alors que je tourne le visage pour me concentrer sur mon petit-déjeuner, j'entends quelques uns de mes collègues rire à deux mètres de nous. " T'es trop intelligente Jiménez " Et forcément, ça m'arrache un léger rire. Pour qui me prend-il ? Je ne suis pas née de la dernière pluie ! Et j'ai bien compris comment il fonctionne. Il sait que je ne suis pas de ces femmes qui baissent leur culotte à tout va. Ça ne m'intéresse pas et je sais aussi que ce genre d'action peut vite définir une femme et surtout, dans ce milieu. Miguel se joint à la petite conversation et sourit doucement. " Non, en vrai, on se demandait si tu voulais pas chanter un peu pour les troupes. Histoire que tout le monde passe une bonne soirée. On sait que les américains ont du essuyer des décès il y a peu et on a tous besoin de se sortir de ce quotidien " Les premiers mots qui me viennent sont que si on veut sortir de ce quotidien, on quitte l'armée. Mais je me retiens et considère presque la demande de mon ami et camarade de rangs. " Je ne joue que de la guitare et pas tous les morceaux " Que je souffle, comme pour décliner son offre. Sauf que tous ces andouilles se sont mis d'accord et ils ont tout prévu. Miguel et Arturo savent jouer de la guitare et si on arrive à trouver une batterie, Itzan sait en jouer. " En fait vous me prenez au dépourvu, c'est ça ? " Que je demande en les dévisageant. Et, à l'unisson, ils acquiescent tous. J'ai envie de les insulter mais fini par accepter. La journée est encore longue et j'ai bien le temps de faire une set-list de ce nom. Quelque chose mêlant des chansons en anglais et d'autres en espagnol. Je sais bien qu'il y a plus de nationalité dans ce campement mais je ne chante ni français, ni norvégien.

Au fond de la salle, je finis ma bière et pose mes mains sur la table. " Bon, on y va ? " Que je demande à Arturo et Miguel en glissant mes yeux sur l'un puis l'autre. Je me demande lequel va se défiler au dernier moment. Ils se lèvent tous les deux et filent avant moi. Je les laisse monter sur scène et accorder leurs guitares avant de sourire au groupe de jeune femme un peu plus loin. On est si peu nombreuse qu'il faut qu'on se soutienne toutes, d'une manière ou d'une autre. Je ramène mon verre pour qu'on me serve une autre bière, pour l'entre deux et discute un peu avec la jeune femme qui s'occupe de nous servir depuis quelques temps. La discussion est succinte puisque lorsque mon binôme me fait un signe de la main, j'époussette mon treillis, redresse chaque grade pour être sûre d'être parfaite et file vers la scène qui a été montée dans l'après-midi. Pour une fois, je ne tiens pas mes cheveux en arrière. Ma frange barre mon front et j'y vais d'une marche assurée. Je stresse un peu mais je ne compte pas le montrer aux gens autour de moi. Face à tout ce monde, je souris légèrement. " Bonsoir. Mes camarades Officier Sanchez et Officier Muñoz ont mis tout ça en place pour que l'on passe une bonne soirée tous ensemble " Je les montre rapidement et laisse qui veut les applaudir le faire. La petite blonde qui m'a servit tout à l'heure applaudit comme jamais. Je me demande lequel de ces abrutis l'intéresse. " Je suis l'officier Jiménez et j'espère que ça vous plaira " Que je souffle doucement, jetant un coup d'oeil à mes collègues pour leur donner le signal de départ. Je commence par Swing Life Away d'un groupe que j'affectionne tout particulièrement : Rise Against. Et alors que l'on finit cette chanson, nous enchaînons directement sur Hero of war. Il s'agit de deux chansons plutôt tristes, qui prennent aux tripes et qui parlent de guerre, de cicatrices et c'est une façon de payer un hommage à tous nos frères et soeurs partis trop tôt. On sait tous ce que c'est et l'armée, c'est une grande et belle famille, qu'on le veuille ou non. Alors que j'ouvre les yeux et que les visages se précisent au fur et à mesure, je souris doucement. " Si vous avez des requêtes, n'hésitez pas à venir me voir entre deux chansons " Que je souffle avec un léger sourire sur le visage. Je ne tarde pas à regarder mes comparses sur scène et leur fait signe que maintenant, c'est autre chose que l'on va chanter. J'entame un mash up que j'ai entendu dans la série Glee il y a quelques mois de cela et que j'adore. Fly / Believe I can fly. De quoi motiver les troupes et cela bien comme il le faut ! C'est deux jolies chansons qui se marient si bien. Qu'est-ce que j'aime chanter, ça se voit, ça s'entend. Et ça semble faire du bien à tout le monde autour de moi. Trois chansons et je descends de scène avec Arturo et Miguel. Ils vont prendre leur temps pour boire un coup, draguer tout ce qui bouge et je me dirige vers une table de soldats américains. Je ne voulais pas faire de boulettes alors je me suis renseignée avant de tout commencer. " Lieutenant McChrystal, je voulais, au nom de l'armée espagnole, vous adresser nos plus sincères condoléances pour la perte de membres de votre nation et de nos collègues français " J'étais bien solennelle. J'étais scrutée par tout le monde. Et cette perte touchait tout le monde mais essentiellement ce groupe et je le savais bien.
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