Entendre ses mots, bien qu'ils aient été dit tout bas me brise le coeur. Je ne connais pas Connor depuis tellement longtemps et notre dernière rencontre, j'étais très loin d'avoir une bonne opinion de lui, mais depuis qu'il est là devant moi, depuis que j'ai vu à quel point il s'inquiète pour son fils et à quel point il semble être une si bonne personne et ce, même si la carapace qu'il s'est créer suite à la mort d'Hannah soit très difficile à percer. Je crois qu'il mérite tellement mieux que de souffrir présentement et j'espère sincèrement pour lui qu'il arrivera un jour à accepter le décès d'Hannah. D'accepter que rien de tout cela n'est véritablement de sa faute. Je sais qu'il a probablement tout fait ce qui était possible pour lui de faire à ce moment-là. Je le regarde et j'ai de la peine pour lui. Ce n'est pas de la pitié, loin de là. C'est un sentiment que je partage avec lui parce que moi aussi, j'ai déjà pensé au fait que j'aurai dû mourir à la place de mes parents. Qu'ils seraient encore heureux et amoureux ensemble alors que moi je ne dépends de personne. Mais bon, ce sont des pensées plutôt noires et égoïste qui me viennent en tête uniquement lorsque je ne vais vraiment pas bien et généralement, quelques verres règlent le tout. Je ne sais tellement pas quoi lui dire pour apaiser tout ce mal qu'il a en lui puisqu'en ce moment, moi aussi j'aimerais bien avoir quelqu'un pour me rassurer et comprendre ce que je ressens. Pourtant, ce n'est pas dans mes habitudes de faire passer mes problèmes avant ceux des autres et c'est exactement pour cette raison que je continue d'écouter Connor. Comme par réflexe et sans trop savoir pour quelle raison je fais cela, je viens prendre la main de Connor pour lui faire comprendre que je suis là et qu'il n'y a rien vraiment à comprendre en ce qui concerne la mort soudaine d'Hannah, mais surtout, qu'il y a également une raison pour laquelle il est toujours en vie lui. Ses yeux viennent finalement rencontrer les miens. Bien que je n'ai pas cesser de le regarder lorsque je lui adressais la parole, c'était bien la première fois que je voyais les siens poser sur moi. « Oui, je l'aurai fait.. » Une part de moi souhaite garder ce côté de moi secret, mais une autre me dit que si je lui en parle, peut-être que cela l'aidera à comprendre ce que je veux dire sur le deuil et aussi mon comportement, ma vulnérabilité face à lui. Face à cette conversation qui tourne un peu autour de mon frère. « Si j'avais pu avoir quelqu'un comme toi lorsque mes parents sont décédés il y a seize ans, je n'aurai pas hésité une seule seconde à me confier.. » Je ne parlais pas très souvent de cet événement. J'y pensais plus d'une fois dans une journée, mais je n'avais pas l'habitude d'en parler et voilà que j'étalais ma vie devant Connor Coleman. Non pas par pitié. Simplement pour lui faire comprendre que Duncan a besoin de lui et ce, même si Connor semble peut-être pensé le contraire. Ma situation était pourtant bien différente de la sienne puisque cette journée-là, j'avais perdu mes deux parents et que je n'avais plus vraiment aucune famille disponible pour parler de ce que je ressentais face à toute cette situation. C'est sans doute pour cette raison que j'ai beaucoup de difficultés à me confier maintenant. Je n'ai jamais eu personne avec qui le faire. Mon regard qui était posé sur lui, se baisse automatiquement. Je déteste parler de tout cela, je me sens tellement vulnérable face à lui, face à cette situation. « Duncan a besoin de toi... » Dis-je alors que je pense à toutes les personnes qui ont tout de même été présentes pour moi. Je ne suis peut-être pas du genre à me confier, mais simplement d'avoir tout ce monde autour de moi m'a toujours fait le plus grand bien et je crois que Duncan va certainement s'en rendre compte. Il a beaucoup de chance d'avoir Connor et s'il était au courant de mon existence, je serai également la première à l'écouter se confier s'il en avait la force. « Non.. les gens sont cruels. » J'étais totalement d'accord avec lui. La première personne à qui je pensais était définitivement mon frère, mais aussi le ou la personne qui avait enlevé la vie de mes deux parents. L'écoutant encore parler, je ne peux empêcher un petit rire sortir de ma bouche lorsqu'il me dit que je ne peux le contredire sur ce qu'il est en train de dire. Il est vrai qu'il ne semble pas prôner l'ignorance et je suis bien au courant de cela. « J'étais bien présente et comme tu le sais certainement aussi, je ne suis pas du genre à me laisser faire lorsqu'on m'attaque.. » Je pense entre autre à mon sens de la répartie et aux répliques que je lui ai moi-même lancé lors de cette dernière rencontre. Cependant, bien que je n'agit pas moi-même ainsi, je n'ai jamais vraiment prôner la violence verbale ou physique non plus. « Pourtant, même si je n'ai pas l'habitude de me laisser marcher sur les pieds, je pense tout de même que la violence n'est pas la solution. » Et là-dessus, je suis certaine qu'il sera d'accord avec moi puisque, visiblement, il n'est pas devant moi en ce moment pour rien. Il cherche à aider Duncan, à changer son comportement. « Je suis pas la plus polie non plus dans ces moments-là.. et puis, je peux être bien pire que la dernière fois. » Une sourire vient se poser également sur mes lèvres alors que je vois finalement le sien que je n'avais jamais vraiment vu.
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Invité a posté ce message Mar 12 Mar 2019 - 17:32#
Tout est complètement mélangé dans ma tête, ne sachant même pas si être venu jusque chez Camila est une bonne idée, un coup de tête, c’est sûr et certain, pas le moindre doute la dessus. Pour Duncan, je suis prêt à tout, même venir demander de l’aide à la soeur de Philip, cet homme violent que j’ai tant haïe lorsque j’ai découvert ce qu’il faisait subir à Hannah, à qui j’ai tant voulu déposer mon poing sur son visage, lui faire vivre cet enfer qu’il a tant fait subir à ma femme, sans doute à d’autres avant elle, pire encore, d’autres après elle. Pour mon fils, je me trouve asssis sur le canapé du lieutenant, présent à ses côtés, je me laisse aller à tourner mon regard dans sa direction, apprenant son passé, sa souffrance. « Je .. » Je suis un con. « Hum .. Pardon. » Prononçais-je avec une certaine gêne, loin de moi l’intention de lui faire revivre de tels souvenirs, pourtant, c’est bien ce que je suis en train de faire en étant ici, en lui parlant de Duncan, du décès de sa mère, de ma femme, de tout ce que ça entraîne. « J’voulais pas .. » Je ne veux pas raviver de tels souvenirs, parce que je n’ai aucune envie de raviver ceux du départ de ma mère. Se taire, c’est la meilleure solution, c’est la raison qui me pousse à boire une gorgée de la bière que j’ai dans la main, une longue gorgée qui fait le plus grand bien, qui me permet de me reprendre. La main de Camila, elle est venue sur la mienne, celle qui est sur ma jambe, celle qui a attendu sagement, visiblement ce contact. Le pire, c’est que si je le sens et qu’il est agréable, je ne le refuse pas, comme si je ne faisais pas réellement attention à cette attention de la part du lieutenant. Je me contente de l’écouter me parler, d’évoquer les circonstances de notre rencontre, la tête de con que je suis capable d’être, au point d’en laisser un sourire étirer mes lèvres. Comment est-ce possible ? Je suis venu jusqu’ici pour aider mon fils, avec une telle vulnérabilité dans le son de ma voix, dans mon regard, que jamais je n’aurais pu imaginer arriver à un tel moment avec Camila. « Tu prêches un convaincu, j’vais pas chercher à te contredire, tu ne te lais .. » Une petite seconde. « Wait .. » Dis-je en même temps que je laisser mes doigts serrent doucement ceux de Camila, sans vraiment m’en rendre compte, mon regard dans sa direction, mes iris plongés dans les siens. « Tu peux être bien pire ? » Intrigué ? Je le suis, étrangement. Cette conversation prend une tournure bizarre, qui ne m’empêche pas de boire une nouvelle gorgée de la bière qui est toujours la mienne, que je n’ai pas encore fini. « J’ai pourtant le souvenir que tu n’es pas allée au bout de tes menaces, je suis reparti libre ce jour-là. » Comme un air de provocation, clairement montré par le sourire que j’ai sur mon visage, sans même comprendre pourquoi, je fais ici référence au fait qu’elle a mentionné l’éventualité de m’arrêter lors de notre rencontre.
Je ne pensais jamais que je me retrouverais là, avec Connor présent dans mon appartement à le conseiller sur comment vivre un deuil afin d'aider Duncan du mieux que je peux. J'en suis même venue à lui confier l'une des choses les plus secrètes pour moi. Une chose dont je n'aime pas spécialement, surtout en cette journée. Je ne sais même pas pourquoi je me confie à lui. Comme si j'avais l'impression qu'il comprendrait peut-être un peu plus mon comportement présent, mais surtout envers mon frère. J'ai tenté par tous les moyens de lui faire comprendre que je n'étais en rien comme lui, que je n'avais surtout plus aucun contact avec lui et ce, depuis des années déjà, mais aussi que je suis humaine moi aussi et qu'il m'arrive d'être triste et même vulnérable comme ce moment présent. J'avais réussi à m'ouvrir à Connor en quelques secondes seulement alors que normalement, cela avait pris des années avant que je laisse dévoiler cette partie de ma vie à mes plus proches amis. Je déteste qu'on prenne pitié de moi, je déteste encore plus parler de mes parents, de repenser à cette souffrance que j'ai ressentie lorsque je les ai vu tous les deux, immobiles et sans vie devant moi. C'est probablement le pire sentiment qu'un enfant peut ressentir de ne plus pouvoir se fier à nos parents, de ne plus jamais les voir surtout. Je comprends parfaitement ce que peut ressentir Duncan. Il est encore plus jeune que je l'étais lorsque mes parents ont quittés ce monde. Il est certainement plus difficile pour lui de comprendre pourquoi la vie lui a enlevé sa mère. Mes yeux fixés droit dans les iris bleus de Connor, je me laisse un peu emporter dans son regard alors qu'il se confond en excuse. Je vois bien ce malaise qui l'habite présentement et je me sens coupable. En aucun cas je souhaitais le rendre mal de la sorte. Je ne voulais pas lui avouer tout mon petit drame familial pour qu'il se sente mal, mais bien pour qu'il comprenne que Duncan viendra à lui un jour ou l'autre. Puisque si j'avais eu quelqu'un d'aussi présent pour moi lorsque j'ai perdu mes parents, j'en aurais certainement profité pour me confier à cette personne. « Non arrête... » J'arrive à afficher un léger sourire sur mes lèvres alors que je vois qu'il cherche ses mots pour se confondre en excuse. Ce petit côté de lui que je trouve étrangement mignon à ce moment même alors que je ne devrais pas ressentir ce genre de choses pour Connor que je ne portais pas dans mon coeur avant son arrivée ici. « Je.. je voulais seulement te dire qu'il a de la chance de t'avoir dans sa vie pour vivre cette épreuve.. » Ma main toujours bien posée sur la sienne qui se trouve sur sa jambe, je ne peux pas m'empêcher de le regarder alors qu'il se sent plus que mal. Je ne lui en veux pas du tout. Après tout, comment savoir ce genre de choses? Ce n'est pas comme si tout le monde pouvait comprendre en un regard que mes parents ont été assassinés alors que je n'avais que vingt ans. « Tu ne pouvais pas savoir.. » Je me pince légèrement alors que je tente de retenir cette émotion que j'ai laissé sortir toute la journée. Je ne veux pas recommencer à pleurer. Je me sens bien de toute façon en ce moment et je ne veux en aucun cas ruiner ce moment que je n'arrive pas trop à comprendre entre Connor et moi. Un sourire fini même par apparaître sur mes lèvres alors qu'il me reparle finalement de notre dernière rencontre que j'avais moi-même mentionné. Ses doigts viennent serrer les miens alors qu'il ne comprend pas trop comment je peux être pire que la dernière fois. Il faut croire qu'il n'a pas vu l'italienne à l'oeuvre puisque je ne lui raconte pas de mensonges. Au boulot, mes collègues trouvent que je suis un peu intense avec les criminels qui se font interroger même. C'est d'ailleurs pour cette raison que mes collègues veulent souvent que je sois présente lors de leurs interrogatoires, ce qui me fait plaisir. Je sais que c'est plutôt difficile à croire puisque, comme Connor me le mentionne avec un petit soupçon de provocation, je n'ai fait absolument rien de ce que je lui avais dit que je ferai. « Oh oui.. disons que j'ai une facette de moi bien cachée.. » Je ris légèrement alors que je viens serrer un peu plus fort ses doigts sans trop comprendre mon comportement. Je m'avance un peu afin d'être à plus petite distance de lui, comme pour le provoquer à mon tour. Je ne sais pas du tout ce qui me prend. J'ai l'impression de le draguer, d'embarquer dans ce petit jeu avec lui alors que je ne devrais pas faire cela. C'est pourtant plus fort que moi. « J'avais peut-être envie d'être gentille finalement cette journée-là.. Ou c'est peut-être que je me suis perdue dans le bleu de tes yeux.. » Merde pourquoi j'ai dit ça? Je devrais peut-être apprendre à me taire parfois.
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Invité a posté ce message Dim 17 Mar 2019 - 14:18#
Je suis venu jusqu’ici guidé par le déséspoir, c’est remplis de vulnérabilité que j’ai frappé à la porte de Camila, baisser les armes devant elle. Bonne ou mauvaise idée, plus rien n’a d’importance, je ne peux pas gérer cette situation tout seul, je n’en suis pas capable. Je suis venu jusqu’ici pour demander de l’aide au lieutenant, je me retrouve avec un sourire aux lèvres, ayant retrouvé une humeur un peu plus taquine, qui me surprend. Je ne comprend pas d’où elle sort, d’où elle vient, dans cette journée sous le signe d’un K.O. Toutes les barrières qui se sont dressées lors de notre rencontre, elles sont toutes en train de tomber les unes après les autres. Je ne comprend pas, encore moins avec ce lien, ce contact. Nos mains sont liées, nos doigts sont au contact de la peau de l’autre. Je n’en oublie pas Duncan, je n’en oublie pas mon fils, mais il y a ce moment d'egarement. Il fait du bien, aussi surprenant qu’il soit, que de se laisser aller, de ne plus être dans la retenue en permanence, celle dans laquelle je me retrouve depuis le mois d’avril. Est-ce qu’on est en train de se draguer ? Cette question, elle vient traverse mon esprit, cette question, je la balaye d’un revers de main, refusant de laisser une telle question prendre place dans mes pensées. A la vue de notre situation, des liens que l’on a ensemble, il est juste impossible de croire qu’il puisse y avoir la moindre drague entre nous. On a juste besoin, tous les deux de relâcher, d’oublier les aléas de la vie, des problèmes du quotidien, principalement de cette journée. Effacer la vulnérabilité que l’on a pour décompresser, à travers le souvenir de notre rencontre. Sur cette menace qu’elle m’a faite, qui n’a jamais eu lieu, aussi loin que remonte mes souvenirs, jamais Camila est venue passer les menottes à mes poignets. « Vraiment bien cachée alors ! » Prononçais-je en voyant Camila réduire la distance entre nous, toujours assise sur le canapé, mais plus proche de moi, avec le contact de nos mains qui ne rompt pas. « Parce que j’ai pas été très tendre avec toi. » Je le reconnais, même si je ne le répèterais pas à plusieurs reprises, une seule fois suffit. Je peux continuer, je peux reprendre la parole et laisser parler le fond de ma pensée, mais le lieutenant est bien plus rapide que moi. Elle me surprend, cette surprise doit se voir sur mon visage, à travers mon regard qui lui est adressé. Ai-je bien compris ce qu’elle vient de me dire ? « Tu viens bien de parler de mes yeux bleus ? » Demandais-je avec un sourire toujours autant présent sur mon visage, malgré la surprise et tout ce qui peut se passer dans ma vie depuis l’année dernière, depuis le décès d’Hannah, ça me fait du bien, je me sens bien. « Si j’ai manqué de me faire passer les menottes par toi, c’est à cause de mes yeux ? » Que suis-je en train de faire ? J’ai comme l’impression de suivre le même jeu que le sien, un terrain qui a tendance à bien plus me guider vers elle, que de rompre le contact de mes yeux avec les siens, de nos doigts toujours liés. Mes iris s’offrent le plaisir, s’offrent le luxe quelques incartades en direction des lèvres de Camila. « C’est dommage. » Je ne contrôle pas mes propos, ce sont des mots qui franchissent mes lèvres sans que je ne puisse les contrôler, sans que je ne puisse y réfléchir avant.
Si je me méfiais énormément de la présence de Connor dans mon appartement dès que je lui ai ouvert la porte tout à l'heure, je dois l'admettre, maintenant il me fait du bien, sa présence me réconforte même si elle ne devrait pas, je le sais très bien. Il est venu ici dans le but de me parler de Duncan, de me demander de l'aider en prenant son courage à deux mains et en ravalant très certainement sa fierté. Je sais que de venir jusqu'ici pour me demander de l'aide n'a pas dû être bien facile pour lui. Je sais qu'il n'est certainement pas plus à l'aise pour le moment, mais j'ai l'impression que d'avoir quelqu'un ici le jour de l'anniversaire du décès de mes parents me fait du bien et vient placer un petit baume sur mon coeur trop fragile pour y laisser entrer quelqu'un pour le moment. Pourtant, je me surprends à agir avec lui comme je n'ai pas agi avec beaucoup des gens lors des dernières années. Certes, je suis une femme qui adore flirter et qui, évidemment, aime bien lorsque des hommes séduisants flirtent avec moi, mais la dernière personne que je croyais qui embarquerait dans ce jeu auquel je ne savais même pas vouloir jouer c'est bel et bien Connor qui avait construit une barrière entre nous. Je ne pensais jamais en être rendu là avec lui. Je ne pensais jamais qu'il me laisserait entrer dans son petit univers, dans cette vulnérabilité qu'il me laisse percer alors que son coeur à lui aussi était encore trop fragile. Alors que cette plaie qui signifiait le décès encore trop récent de sa femme était encore bien fraîche. La souffrance dans ses yeux se sentaient lorsqu'il parlait ou pensait à Hannah, mais voilà qu'un sourire que je n'avais pas pu encore très bien apercevoir se dessinait sur ses lèvres. Voilà qu'il embarquait dans ce petit jeu peut-être dangereux entre lui et moi et je me laissais entièrement dans cette situation. Oui, je n'avais pas été très gentille avec lui lors de notre rencontre et non je ne lui avais pas montré exactement ce dont j'étais capable. L'italienne en moi était peut-être un peu sortie, mais elle ne s'était certainement pas complètement dévoilée à cet homme. Peut-être parce qu'à ce moment-là, ses yeux me déstabilisaient déjà. C'est bien ce que je lui avais dit et je n'avais pas l'habitude de mentir là-dessus. Parce que même s'il avait agi d'une façon incroyablement arrogante avec moi, même s'il me faisait lui aussi des menaces qu'il n'avait pas tenues, ses yeux m'avaient tout de même figer un moment sur place, je ne pouvais pas le nier, encore moins maintenant. « Enfin, c'est surtout les criminels que j'interroge qui ont le droit à cette facette un peu moins gentille.. » Je laisse un rire s'échapper de mes lèvres un moment. Évidemment, rien à voir avec lui lors de cette journée. Il était bien loin d'être un criminel. Puisque même s'il m'avait fait des menaces à ce moment-là, j'avais déjà eu à faire à des hommes bien plus menaçant que lui et beaucoup plus dangereux surtout. Et à ces moments-là, je n'avais pas le droit de laisser parraître la peur dans mes yeux. « Non tu as bien raison.. mais moi non plus, même si je n'ai pas tenues mes promesses de t'arrêter.. » Une partie de moi doit certainement avoir vu son côté humain bien enfoui dans toutes les méchancetés qu'il me crachait au visage. Je l'admets, je ne me souviens pas exactement des raisons qui m'ont poussé à le laisser dans son environnement de travail cette journée-là. Tout ce que je sais, c'est que maintenant, son regard m'hypnotise encore et je ne fais que regarder ses iris tout en gardant ma main dans la sienne ne souhaitant en aucun cas rompre ce contact de ma peau sur la sienne. « Oui j'ai bien parler de tes.. tes yeux hypnotisant.. » Mon regard ne quitte pas le sien alors que je caresse doucement sa main, m'approchant encore dangereusement de son visage. Je ne sais pas ce qui me pousse à faire cela. Je sais que je suis complètement consciente de ce qui est sur le point d'arriver, je sais qu'en m'approchant de lui de la sorte, j'aurai bientôt envie d'autre chose que de simplement regarder ses yeux. Alors que je vois son regard se poser sur mes lèvres, je ne peux m'empêcher de m'approcher encore un peu plus de lui. De glisser ma main libre sur sa cuisse et approcher mes lèvres des siennes sans pour autant les toucher. D'embarquer dans ce jeu de séduction, de tentation avec lui. Nos respirations s'harmonisent presque ensemble, mon coeur bat un peu plus fort alors que je regarde moi aussi ses lèvres, tentée d'y toucher avec les miennes et pourtant je reste à cette distance presque envahissante de lui, continuant à jouer un peu. « C'est en effet terriblement dommage.. »
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Invité a posté ce message Jeu 21 Mar 2019 - 19:46#
Je ne sais pas comment on en est arrivé ici, mais la réalité est bien celle-ci : on se retrouve dans une situation de séduction. C’est ce qui en ressort et le pire dans tout ça, c’est que j’embarque dans le même jeu que Camila, je la suis dans ses propos et pire encore, je surenchérit à chaque fois. Ce soir, c’est un peu comme si toute ma vie était différente, j’en oublie tout ce chagrin qui m’habite depuis le décès de ma femme, je me retrouve comme apaisé ce soir et dieu que ça fait un bien fou. J’en oublie notre première rencontre, où peut-être pas, j’en oublie qui elle est, le lien qu’elle a avec Philip, ce soir elle est une toute autre personne et je suis attiré vers cette personne. Je me suis autorisé à laisser mes yeux dévier le chemin, exit celui du lieutenant quelques secondes, je m’accorde le droit de regarder ses lèvres. Qu’est-ce qui m’arrive ? C’est la question que je devrais me poser, mais présentement, tout ce que je veux, c’est me laisser aller, continuer ce petit jeu. Qu’elle ne s’arrête pas seulement à sa main qu’elle vient poser sur ma cuisse. Serais-je réellement en train de penser ce genre de chose ? Une surprise que je ne réalise pas, mais c’est bien la vérité, je n’ai pas envie que ça s’arrête, je n’ai pas envie qu’elle laisse sa main uniquement sur ma cuisse, il y a quelque chose, une envie qui pousse mon corps et moi-même à avoir envie qu’elle laisse ses mains remonter. Pente glissante, mais je m’y laisse aller, ayant remis mon regard dans le sien, autant m’est-il possible de le faire, tellement nos visages sont proches l’un de l’autre. Sa respiration je la sens sur mes lèvres, cette sensation de chaud, ne fait qu’augmenter cet étrange pression qui monte entre nous. « On pourrait faire une exception .. » De quoi suis-je en train de parler ? C’est une question incroyable, parce que c’est un peu des deux, l’envie de continuer ce petit jeu, de continuer sur cette lancée, de mettre en avant le manque d’arrestation lors de notre première rencontre. Mais également de mettre en avant une exception de ce dans quoi on se dirige, parce que le chemin qu’on emprunte ne va pas nous permettre de jouer au scrabble. « On pourrait .. » S’embrasser, par exemple ! Ou encore bien plus, parce que je n’en oublie pas nos doigts qui sont liés, je n’en n’oublie pas sa main sur ma cuisse, je me laisse aller à glisser la mienne sur sa joue. Quelle mauvaise idée ou quelle bonne idée. Je ne sais pas trop, mais je ne prend pas le temps de réfléchir, je ne termine même pas ma phrase, que je me retrouve en train d’embrasser le lieutenant. En venant jusque chez elle, jamais je n’aurais imaginé un tel retournement de situation. Est-ce que je vais le regretter ? Je ne sais pas, je ne peux pas répondre à cette question, mais étrangement, tout de suite je me sens bien, je me sens même vivant, oubliant tout le reste, la situation actuelle de ma vie, toute la peine que je porte sur mes épaules, je me relâche.
Je ne pensais jamais que ce qui est présentement en train d'arriver entre Connor et moi se produise réellement. Qu'en ouvrant cette porte un peu plus tôt, ce jeu de séduction s'installeraient peu à peu entre nous, menant possiblement à autre chose. Je n'arrive même pas à trouver une raison de ce chemin dangereux que j'ai pris avec lui et que je continue de traverser depuis un moment déjà. C'est comme si je pouvais oublier toutes les choses beaucoup moins gentilles qu'il m'a dit lors de notre première rencontre, les menaces que je lui ai fait. La raison de pourquoi je voulais véritablement le rencontrer avant même de savoir qui il était. Puisque même si je n'ai toujours pas rencontré Duncan, la première raison qui me poussait à l'approcher avant que je n'ai à le faire dans le cadre de mon métier c'était pour tenter d'avoir la garde de Duncan, chose que j'ai bien oublié dès que j'ai croisé son regard et que j'ai compris qu'il tenait réellement au jeune garçon. Je m'en suis voulu d'avoir souhaité lui retirer la seule et unique chose qu'il lui reste d'Hannah et je crois que pour la première fois, j'ai laissé mon côté humain gagner sur mon côté têtu qui, normalement, gagne à tout coup. Je suis bien loin d'être le genre de personne à me laisser marcher sur les pieds et encore plus lorsqu'il s'agît d'avoir quelque chose de bien particulier. Pourtant, cette journée-là, malgré tout ce qu'il a pu dire sur ma famille, sur mon frère et sur moi, j'ai tout de même compris que la personne la plus importante dans la vie de Connor Coleman présentement était définitivement Duncan et jamais je ne pouvais m'imaginer lui retirer la garde de ce petit bonhomme. Une fois de plus, en venant me voir ce soir au sujet du garçon, je me rends compte que c'est probablement la meilleure décision que j'ai prise de simplement abandonner cette idée et ce projet que je convoitais depuis que j'ai appris pour le décès d'Hannah. Une main présentement liée à la sienne et l'autre bien confortablement placée sur sa cuisse, je m'approche dangereusement de Connor sans me soucier des conséquences qui pourraient y avoir entre nous deux. Je ne sais pas s'il va me repousser, je ne sais pas comment il va agir, mais je sais très bien que la drague était bien présente de son côté aussi et que j'ai l'impression qu'il a autant envie de plus que j'en ai envie. Ses yeux envoûtant venant chercher mes iris, je ne peux pas le lâcher du regard même si à une telle distance, il est plutôt difficile pour moi de le regarder comme j'aimerais le faire. Je l'entends très bien me dire qu'on pourrait faire une exception. Je n'ai pourtant pas trop conscience de ce qu'il veut réellement dire dans tout cela. Tout ce que je sais c'est que je n'ai pas envie de l'entendre parler présentement, j'ai envie d'être encore plus près de lui que je le suis présentement. J'ai envie de poser mes mains à bien d'autres endroits qu'elles ne le sont présentement sans pour autant avoir envie de séparer mes doigts des siens alors qu'ils sont bien noués ensemble. Sa main qui vient se poser sur ma joue, je n'ai même pas le temps de songer à ce que je pourrais bien répondre aux quelques mots qu'il prononce encore que ses lèvres se retrouvent finalement sur les miennes. Un moment qu'étrangement, j'attendais depuis déjà quelques secondes alors que mes lèvres s'approchaient dangereusement des siennes, que mon souffle, mêler au sien suppliait presque qu'il m'embrasse pour que je comprenne que c'est bel et bien cela qu'il souhaitait lui aussi. Ce baiser ne tarde pas à devenir beaucoup plus passionné et langoureux que je pouvais l'imaginer. Ma main qui était sur sa cuisse vient délicatement se poser sur le bas de son torse et sans même m'en rendre compte, je viens délicatement la poser sous son chandail alors que je continue ce baiser, ma langue venant se mêler à la sienne.
Je suis en train de perdre pied, je n’ai pas le temps de réaliser ce que je suis en train de faire, parce que pour la première fois depuis avril l’année dernière, je ne pense pas à ma femme, à cette intervention qui lui aura coûtée la vie. Telle une libération, il y a un énorme poids qui est en train de libérer mes épaules et me laisser aller dans ce baiser que je partage avec Camila. Je ne réalise pas ce que je suis en train de faire, je suis guidé par mon corps et les envies qui sont en train de m’habiter. Je ne sais pas comment on a fait pour en arriver à un tel moment, mais la réalité des choses est que je suis bien chez Camila Finazzi et que l’on est en train de partager un baiser qui ne contient aucune tendresse, ni même aucune gêne. C’est de la passion qui s’échappe de cette danse entre nos lèvres, pour une conscience qui s’est définitivement éteinte, je ne pense plus à rien, la seule chose à laquelle je pense, c’est ce qui est en train de se passer, ce frisson qui parcours mon corps au moment même où le lieutenant est venue glisser sa main sous mon haut. Je me laisse aller à ma main quittant sa joue, pour se déposer sur la jambe de Camila, laissant mes doigts caresser sa cuisse par dessus le jean qu’elle porte sur elle. Depuis qu’Hannah est entrée dans ma vie, je n’ai plus jamais connu une autre fille jusqu’à ce soir, contrairement à ce que j’aurais pu penser, il n’y a aucune timidité dans mes actes, pas de moment de réflexion, tout est fluide, tout me parait tellement normal. Ce qui est en train de se passer entre Camila et moi, vient faire monter la chaleur de mon corps et la température qui est capturé sous mes vêtements, c’est la raison qui me pousse à retirer ma main de sa jambe, de rompre le contact entre nos doigts, pour venir attraper la veste que je porte sur moi et la retirer sans une once de douceur. Seconde après seconde, c’est mon corps qui est en train de prendre le dessus sur ma conscience qui elle a complètement décidé d’être absente de toute présence ce soir dans cet appartement. Je ne cherche pas à faire attention de l’endroit où je laisse tomber ma veste, je ne cherche pas à m’attarder sur le sujet, je me laisse guider par la passion de notre baiser, pour laisser mes mains sur son corps à nouveau, pour m’approcher d’elle et venir l’allonger sur le canapé, prenant place au dessus du lieutenant. C’est le moment que je choisis pour rompre le contact de nos lèvres, pour m’aventurer au creu de son cou, pour laisser mes doigts faire monter le tee-shirt qu’elle porte sur elle, qui couvre de moins en moins son corps. D’une chose à l’autre, si je peux sentir le contact de sa peau sous mes doigts, je me laisse aller à apporter l’une de mes mains sur la sienne, venir la faire glisser jusqu’à mon jeans. Mon corps est le seul maître de la situation, ma conscience est bien loin ce soir et étrangement, je me sens incroyablement bien en présence de Camila, je me sens revivre à nouveau.
Sans véritablement y réfléchir, je suis totalement en train de me laisser aller dans ce baiser passionné que je partage avec Connor Coleman et je ne peux m'empêcher d'apprécier ce contact de ses lèvres sur les miennes, de nos langues qui se mêlent ensemble alors que je coupe le contact un moment pour nous permettre à tous les deux de respirer un peu. Mes yeux regardent les siens, je n'ai pas envie de penser à rien d'autre qu'à ce moment que je partage avec lui, je n'ai pas non plus envie de retirer mes mains sur sa peau. J'ai envie de plus, de bien plus et je comprends que lui aussi en a tout autant envie que moi. Je veux continuer ce qu'il entreprend parce que je ne veux pas non plus qu'il réalise finalement que ce n'est pas cela qu'il veut. Mon corps réagit déjà bien trop à l'effet que Connor me fait en ce moment. J'ai chaud, j'ai terriblement chaud et j'en demande plus. Je frissonne simplement avec ma main sur sa peau, sur son torse qui, au toucher semble incroyablement musclé. Je reviens rapidement prendre possession de ses lèvres alors qu'il rompt le contact de nos deux mains ensemble pour venir retirer sa veste. Sans perdre plus de temps, je viens également lui retirer son t-shirt, que je balance à quelque part dans la pièce. Pour ensuite venir ainsi admirer son torse alors que nos lèvres se séparent une nouvelle fois. Mes mains viennent alors s'aventurer à nouveau sur sa peau, sur ses muscles que je caresse doucement, sentant sa main à lui sur ma cuisse, me rendant compte que je suis beaucoup trop habillé pour ce que j'ai envie qui arrive. Sans avoir le temps de faire quoique ce soit d'autre, Connor me couche doucement sur le canapé avant de venir se positionner sur moi. La chaleur de mon corps est de plus en plus grande. Ses mains qui se promènent sur mon corps m'excitent de plus en plus. Et finalement, il vient remonter mon t-shirt, sentant probablement mon corps chaud sous le sien alors qu'il fini par me libérer de ce bout de tissu que je trouvais bien trop dérangeant. Il prend ensuite possession de ma main pour venir la poser sur son jean. Sans même réfléchir une seule seconde, je fait descendre la fermeture éclair de son pantalon et à l'aide de mon autre main, j'essaie comme je peux de le retirer de son corps, venant promener mes mains par la suite près de son membre sans pourtant le toucher pour le provoquer un peu alors que ses baisers dans mon cou me donnent encore plus envie de lui. De ses mains qui touchent ma peau chaude. Je l'attire vers moi, venant coller son corps contre le mien alors que ma main se promène toujours sur le seul morceau de tissu qu'il lui reste sur le corps alors qu'à mon avis, je suis encore beaucoup trop vêtue comparée à lui. Ses baisers dans mon cou se font de plus en plus nombreux. Je me mords la lèvre, m'empêchant presque de lui faire entendre que tout ce qu'il fait me plaît.
C’est incroyable ce qui est en train de se passer, avec un arrêt complet de ma conscience pour le reste de cette soirée, il me suffit de sentir les mains de Camila contre mon torse pour le comprendre. Mais également d’être sûr de ce que je suis en train de faire, parce que justement, ses doigts contre ma peau est ce qu’il y a de plus agréable. Ce soir, je ne pense plus à rien, la seule chose qui compte est ce qui est en train de se passer avec Camila Finazzi et c’est bien ça le plus incroyable. Le contact entre nos deux corps, est venu s’affaiblir lorsqu’elle a entreprit de retirer le jeans que je porte sur moi, après mon appel en posant sa main dessus. Sourire aux lèvres, je me laisse pourtant continuer mes baisers dans le creu de son cou, laissant ma langue goûter à sa peau aussi chaude que la braise et celle-ci continue de monter en température secondes après secondes. Je me retrouve avec seulement un caleçon sur le corps, sentant ses doigts partir à l’aventure, jouer de mes réactions en s’approchant de mon sexe, sans pour autant aller au bout de sa démarche, ce qui me vaut le droit, de venir mordre légèrement son cou, faisant appel à ma frustration pour lui faire comprendre. Mes mains sur son corps, sur ses hanches, c’est le moment que je choisi pour quitter son cou, glisser mon corps sur le sien, pour redescendre, passant par sa poitrine couverte par son soutien-gorge, me contentant de déposer des baisers par dessus, pour arriver jusqu’à son ventre, mes mains prenant de l’avance, étant au contact de ses jambes, mes doigts sur ses cuisses que je caresse par dessus son jeans. Mes lèvres sont au niveau de son jean, prenant soin de prolonger ce moment, elle a souhaité jouer avec moi précédemment, je suis bien décidé à en faire de même, en descendant à nouveau mes baisers, cette fois-ci par dessus son pantalon, continuant ma descente, m’arrêtant peu avant son entre-jambe. C’est avec moi que je suis sadique par la même occasion, parce qu’il m’est difficile de résister, de faire preuve d’un minimum de bonne manière, puisque les secondes passent et apporte avec elle une excitation certaines qui se traduit par une animosité grandissante. Mes doigts n’ont pas de mal à venir déboutonner son jeans, que je viens retirer de son corps, ayant pris soin d’embarquer avec moi son sous-vêtement, de faire d’une pierre, deux coups pour qu’elle se retrouve quasiment nue, encore habillé au niveau de sa poitrine. Quelques baisers sur le chemin du retour, pour venir retrouver ses lèvres, il n’y a pas la moindre trace de tendresse, je n’en suis pas capable en ce moment, la tension provoquer par nos deux corps ne fait que intensifier cet échange, rapidement accompagné de nos langues, joueuse de tout désir pour une danse endiablée. Placé avec soin entre les jambes de Camila lors de ma remontée, je ne masque pas l’effet de ce qui est en train de se passer entre nous, je me permet même d’en jouer, de ne pas rester inactif, monter la présence de mon sexe fidèle au poste et prêt à entrer en action dès le moment où on va lui en donner l’autorisation.
Entendre ses mots, bien qu'ils aient été dit tout bas me brise le coeur. Je ne connais pas Connor depuis tellement longtemps et notre dernière rencontre, j'étais très loin d'avoir une bonne opinion de lui, mais depuis qu'il est là devant moi, depuis que j'ai vu à quel point il s'inquiète pour son fils et à quel point il semble être une si bonne personne et ce, même si la carapace qu'il s'est créer suite à la mort d'Hannah soit très difficile à percer. Je crois qu'il mérite tellement mieux que de souffrir présentement et j'espère sincèrement pour lui qu'il arrivera un jour à accepter le décès d'Hannah. D'accepter que rien de tout cela n'est véritablement de sa faute. Je sais qu'il a probablement tout fait ce qui était possible pour lui de faire à ce moment-là. Je le regarde et j'ai de la peine pour lui. Ce n'est pas de la pitié, loin de là. C'est un sentiment que je partage avec lui parce que moi aussi, j'ai déjà pensé au fait que j'aurai dû mourir à la place de mes parents. Qu'ils seraient encore heureux et amoureux ensemble alors que moi je ne dépends de personne. Mais bon, ce sont des pensées plutôt noires et égoïste qui me viennent en tête uniquement lorsque je ne vais vraiment pas bien et généralement, quelques verres règlent le tout. Je ne sais tellement pas quoi lui dire pour apaiser tout ce mal qu'il a en lui puisqu'en ce moment, moi aussi j'aimerais bien avoir quelqu'un pour me rassurer et comprendre ce que je ressens. Pourtant, ce n'est pas dans mes habitudes de faire passer mes problèmes avant ceux des autres et c'est exactement pour cette raison que je continue d'écouter Connor. Comme par réflexe et sans trop savoir pour quelle raison je fais cela, je viens prendre la main de Connor pour lui faire comprendre que je suis là et qu'il n'y a rien vraiment à comprendre en ce qui concerne la mort soudaine d'Hannah, mais surtout, qu'il y a également une raison pour laquelle il est toujours en vie lui. Ses yeux viennent finalement rencontrer les miens. Bien que je n'ai pas cesser de le regarder lorsque je lui adressais la parole, c'était bien la première fois que je voyais les siens poser sur moi. « Oui, je l'aurai fait.. » Une part de moi souhaite garder ce côté de moi secret, mais une autre me dit que si je lui en parle, peut-être que cela l'aidera à comprendre ce que je veux dire sur le deuil et aussi mon comportement, ma vulnérabilité face à lui. Face à cette conversation qui tourne un peu autour de mon frère. « Si j'avais pu avoir quelqu'un comme toi lorsque mes parents sont décédés il y a seize ans, je n'aurai pas hésité une seule seconde à me confier.. » Je ne parlais pas très souvent de cet événement. J'y pensais plus d'une fois dans une journée, mais je n'avais pas l'habitude d'en parler et voilà que j'étalais ma vie devant Connor Coleman. Non pas par pitié. Simplement pour lui faire comprendre que Duncan a besoin de lui et ce, même si Connor semble peut-être pensé le contraire. Ma situation était pourtant bien différente de la sienne puisque cette journée-là, j'avais perdu mes deux parents et que je n'avais plus vraiment aucune famille disponible pour parler de ce que je ressentais face à toute cette situation. C'est sans doute pour cette raison que j'ai beaucoup de difficultés à me confier maintenant. Je n'ai jamais eu personne avec qui le faire. Mon regard qui était posé sur lui, se baisse automatiquement. Je déteste parler de tout cela, je me sens tellement vulnérable face à lui, face à cette situation. « Duncan a besoin de toi... » Dis-je alors que je pense à toutes les personnes qui ont tout de même été présentes pour moi. Je ne suis peut-être pas du genre à me confier, mais simplement d'avoir tout ce monde autour de moi m'a toujours fait le plus grand bien et je crois que Duncan va certainement s'en rendre compte. Il a beaucoup de chance d'avoir Connor et s'il était au courant de mon existence, je serai également la première à l'écouter se confier s'il en avait la force. « Non.. les gens sont cruels. » J'étais totalement d'accord avec lui. La première personne à qui je pensais était définitivement mon frère, mais aussi le ou la personne qui avait enlevé la vie de mes deux parents. L'écoutant encore parler, je ne peux empêcher un petit rire sortir de ma bouche lorsqu'il me dit que je ne peux le contredire sur ce qu'il est en train de dire. Il est vrai qu'il ne semble pas prôner l'ignorance et je suis bien au courant de cela. « J'étais bien présente et comme tu le sais certainement aussi, je ne suis pas du genre à me laisser faire lorsqu'on m'attaque.. » Je pense entre autre à mon sens de la répartie et aux répliques que je lui ai moi-même lancé lors de cette dernière rencontre. Cependant, bien que je n'agit pas moi-même ainsi, je n'ai jamais vraiment prôner la violence verbale ou physique non plus. « Pourtant, même si je n'ai pas l'habitude de me laisser marcher sur les pieds, je pense tout de même que la violence n'est pas la solution. » Et là-dessus, je suis certaine qu'il sera d'accord avec moi puisque, visiblement, il n'est pas devant moi en ce moment pour rien. Il cherche à aider Duncan, à changer son comportement. « Je suis pas la plus polie non plus dans ces moments-là.. et puis, je peux être bien pire que la dernière fois. » Une sourire vient se poser également sur mes lèvres alors que je vois finalement le sien que je n'avais jamais vraiment vu.
nightgaunt
Sans véritablement y réfléchir, je suis totalement en train de me laisser aller dans ce baiser passionné que je partage avec Connor Coleman et je ne peux m'empêcher d'apprécier ce contact de ses lèvres sur les miennes, de nos langues qui se mêlent ensemble alors que je coupe le contact un moment pour nous permettre à tous les deux de respirer un peu. Mes yeux regardent les siens, je n'ai pas envie de penser à rien d'autre qu'à ce moment que je partage avec lui, je n'ai pas non plus envie de retirer mes mains sur sa peau. J'ai envie de plus, de bien plus et je comprends que lui aussi en a tout autant envie que moi. Je veux continuer ce qu'il entreprend parce que je ne veux pas non plus qu'il réalise finalement que ce n'est pas cela qu'il veut. Mon corps réagit déjà bien trop à l'effet que Connor me fait en ce moment. J'ai chaud, j'ai terriblement chaud et j'en demande plus. Je frissonne simplement avec ma main sur sa peau, sur son torse qui, au toucher semble incroyablement musclé. Je reviens rapidement prendre possession de ses lèvres alors qu'il rompt le contact de nos deux mains ensemble pour venir retirer sa veste. Sans perdre plus de temps, je viens également lui retirer son t-shirt, que je balance à quelque part dans la pièce. Pour ensuite venir ainsi admirer son torse alors que nos lèvres se séparent une nouvelle fois. Mes mains viennent alors s'aventurer à nouveau sur sa peau, sur ses muscles que je caresse doucement, sentant sa main à lui sur ma cuisse, me rendant compte que je suis beaucoup trop habillé pour ce que j'ai envie qui arrive. Sans avoir le temps de faire quoique ce soit d'autre, Connor me couche doucement sur le canapé avant de venir se positionner sur moi. La chaleur de mon corps est de plus en plus grande. Ses mains qui se promènent sur mon corps m'excitent de plus en plus. Et finalement, il vient remonter mon t-shirt, sentant probablement mon corps chaud sous le sien alors qu'il fini par me libérer de ce bout de tissu que je trouvais bien trop dérangeant. Il prend ensuite possession de ma main pour venir la poser sur son jean. Sans même réfléchir une seule seconde, je fait descendre la fermeture éclair de son pantalon et à l'aide de mon autre main, j'essaie comme je peux de le retirer de son corps, venant promener mes mains par la suite près de son membre sans pourtant le toucher pour le provoquer un peu alors que ses baisers dans mon cou me donnent encore plus envie de lui. De ses mains qui touchent ma peau chaude. Je l'attire vers moi, venant coller son corps contre le mien alors que ma main se promène toujours sur le seul morceau de tissu qu'il lui reste sur le corps alors qu'à mon avis, je suis encore beaucoup trop vêtue comparée à lui. Ses baisers dans mon cou se font de plus en plus nombreux. Je me mords la lèvre, m'empêchant presque de lui faire entendre que tout ce qu'il fait me plaît. 
