Épuisée par le vol, épuisée par les entraînements et particulièrement par la compétition assez rude à laquelle elle a participé à San Francisco, sa première pensée alors qu’elle regarde les valises tourner sur le tapis c’est à quel point son lit lui manque à cet instant. Remplir son estomac qui grogne, prendre un bon bain chaud et dormir jusqu’à midi le lendemain, tout ça lui semble être un programme assez alléchant. Sauf que … sauf qu’elle avait une autre idée en tête en montant dans l’avion. Cheveux bruns lâchés et tombant par-dessus son épaule droite, Tessa repère enfin sa valise : ticket pour quitter JFK et gagner Brooklyn. Installée à l’intérieur du Uber réservé alors qu’elle était encore à San Francisco, elle laisse le ronronnement du moteur et les soubresauts de la voiture la bercer. Endormie lorsque le chauffeur se gare devant la maison de Tommy, elle ignore depuis combien de temps il l’appelle lorsqu’elle se réveille en sursaut, le regard mauvais du type posé sur elle à travers le rétroviseur. « Désolée. » Grommèle-t-elle. Son sac avec elle, la voiture s’éloigne non sans qu’elle insulte son chauffeur de pauvre type. Pas besoin de frapper ou de sonner, connaissant l’endroit où se trouve la clé de secours, Tessa entre sans faire de bruits. Sa valise dans l’entrée, elle se débarrasse de ses chaussures, de son manteau et de son écharpe avant de gagner le salon sur la pointe des pieds. Aux sons de la télévision qui lui proviennent, elle est certaine de trouver Tommy sur le canapé, devant un match de football. Ça ne manque pas. Sourire en coin, elle s’avance en veillant à ne pas attirer son attention. Une fois derrière lui, elle plaque ses mains sur ses yeux. « Bonsoir beau blond. » Souffle-t-elle en dégageant ses mains. La tête de Tommy reversée en arrière, le sourire de Tessa s’élargit en voyant le sien sur ses lèvres. Trottinant autour du canapé, elle grimpe sur ses genoux, plaque ses mains sur ses épaules pour l’obliger à ne pas bouger. « Tu permets que je t’empêche de regarder de ton match ? Tu m’as beaucoup trop manqué. » Et comme pour le confirme, elle mordille sa lèvre, se penche vers lui en embrassa sa joue.
Can't fight the temptation when you get the vibration
« Putain… » Je grogne devant mon grand écran. Je suis seul, et si ce soir je ne fais rien, c’est parce que j’ai des devoirs. Des putains de devoir de quaterback qui doit regarder et étudier la défense des autres équipes. Et tout ce que je peux voir devant les Eagles de Philadelphie c’est qu’ils ont changé leurs tactiques depuis que je suis parti. Visiblement, parce qu’ils savaient que j’allais tout balancer à mes prochains coachs. De toute façon, une tactique se construit en fonction des équipes, alors en vrai, c’est normal qu’ils aient adaptés leur jeu. Cela dit, ils sont devenus assez bon. J’analyse leur défense, leur attaque et tente de trouver des points faibles pour qu’on puisse les battre dans une quinzaine de jour. Je suis tellement concentré que je n’entends pas la présence qui se faufile derrière moi. Des mains finissent par obstruer la vision, et une voix familière s’élève : « Bonsoir beau blond. » Je la reconnais de suite. Je l’ai assez entendu ces dernières années pour ne pas le faire. Ma tête tombe en arrière et le magnifique visage de Tessa m’apparait. « Bonjour belle demoiselle. » Je souris instantanément face à son sourire, et mon regard la suit lorsqu’elle contourne le canapé et grimpe sur mes genoux. « Tu permets que je t’empêche de regarder de ton match ? Tu m’as beaucoup trop manqué » Sa lèvre mordue, elle dépose un baiser sur ma joue. Elle sait très bien quelle sensation ça me procure lorsqu’elle se mord sa lèvre. Je la bascule comme un poids plume sur le canapé, me retrouvant au-dessus, la bloquant de tout mon poids. « Je t’ai manqué autant que ça ? »dis-je en caressant son joli visage.« T’es rentré quand ? » Visiblement, vu comment mon sang afflue en bas du ventre, elle m’a manqué terriblement aussi. Assez pour avoir envie d’elle instantanément. Cela dit, avec Tessa, c’est toujours pareil. On baise, puis on parle. Puis on re-baise. C’est presque étrange qu’elle soit encore mon agent. Si ça se savait, elle risquait sa carrière. Mais elle comme moi, on n’arrive pas à résister à cette tentation. « T’as tout défoncé à cette compétition ? »
Tommy, elle pourrait presque dire le connaître par cœur. Presque parce qu’elle sait qu’il y aura toujours des parts d’ombre le concernant, des choses qu’il préfère garder pour lui. Et, puisque pour Tessa tout le monde a le droit à son jardin secret, elle ne le forcera jamais à dévoiler quoi que ce soit. En revanche, la brune était persuadée de le trouver dans son canapé à analyser un match. Pas regarder l’un d’eux pour se faire plaisir, mais bien analyser. Parce que c’est comme ça que les sportifs préparent leurs futurs matchs, parce qu’elle étudie dans ce domaine depuis quelques années, elle sait de quoi il retourne. Et même en sachant qu’il a besoin de concentration, qu’il s’agit de quelque chose d’assez sérieux, Tessa ne retient pas son envie de le déranger dans son travail. « Bonjour belle demoiselle. » Il ne le prend pas mal, évidemment que non. D’aussi loin que remonte sa mémoire, ils se sont que très rarement disputés. Des petites prises de bec entre amis ou plus sérieuses après son divorce alors qu’elle ne connaissait pas encore toute l’histoire, mais c’est tout. Assise sur ses genoux, elle ne garde pas bien longtemps cette position, renversée sur le canapé par Tommy. « Je t’ai manqué autant que ça ? T’es rentrée quand ? » Dégageant son bras, elle ramène son poignet près de son visage pour regarder l’heure. « Un peu moins de deux heures … La circulation était pas terrible depuis JFK. » Même si ça lui a permis de dormir à l’arrière de la voiture et récupérer un peu de la force qu’elle a perdu à San Francisco avec la compétition. « T’as tout défoncé à cette compétition ? » Sans chercher à se dégager de son emprise ou à le repousser, un large sourire vient étirer ses lèvres. « Eh bien il semblerait que les prochaines compétitions cette année nous ouvrent grand les bras. » En clair, son équipe a remporté la compétition et semble bien partie pour monter dans le classement. « Et toi ? Tu travailles le prochain match des Giants ? » Le questionne-t-elle en tournant la tête vers l’écran duquel elle l’a détourné.
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« Un peu moins de deux heures…La circulation était pas terrible depuis JFK. » me répondit-elle en regardant sa montre. J’arque un sourcil, en souriant satisfait. « Donc, je t’ai manqué à tel point que tu viens directement de l’aéroport ?! J’en suis flatté » C’est étrange comme Tessa a eu confiance aveugle en moi. Notre relation n’a pas été très simple au début. Meilleure amie de Lisa, elle a dû finir par choisir : sa copine ou moi. Mais lorsqu’elle a entendu toute l’histoire, lorsqu’elle a vu le vrai visage de sa copine, elle m’a choisis moi. Jamais je ne l’a remercierai pour ce choix. Personne n’a jamais fait ça pour moi. Même si ça faisait plus de six ans qu’on ne se connaissait, elle connaissait depuis plus longtemps Lisa. Dans le processus, elle a tout autant perdu que moi. Mais ça a renforcé notre amitié, et sans doute un peu plus. On avait eu du mal à cacher notre attirance après mon divorce. Elle ne voulait pas profiter de la situation, moi je ne voulais la respecter plus que je ne respectais mes conquêtes. Et puis, un soir, l’alcool aidant, on a couché ensemble. Depuis, c’est toujours un peu ambiguë. Je suis loin d’être romantique ou prêt à me caser, mais si je devais un jour choisir quelqu’un d’autre pour accompagner ma vie ce serait sans doute quelqu’un comme Tessa. Franche. Tenace. Volontaire. Parfaite. « Eh bien, il semblerait que les prochaines compétitions cette année nous ouvre grand les bras » Je repousse ses cheveux, caresse sa joue. « C’est une bonne nouvelle alors ! Faut fêter ça ! »« Et toi ? Tu travailles le prochain match des Giants ? » Mon sourire s’étire, malicieusement. « Je travaillais. Mais quelque chose me dit que j’ai mieux à faire. » Sa tête tournée vers l’écran, je dépose mes lèvres sur son oreille, que je mords tendrement. « Moi aussi, tu m’as manqué. » Visiblement, vu ce qu’elle doit ressentir, cette immense bosse dans mon pantalon, entre elle et moi. Encore une fois, mon corps parle de lui-même, il aurait avoué ce que je n’aurai pas osé dire. Mais avec elle, j’ai toujours été sincère. Alors, lui dire qu’elle m’a manqué est loin d’être une chose difficile. Surtout en repensant à notre dernière soirée, à Noël. Chaude. La nuit la plus chaude du mois de Décembre.
Oh comme il est satisfait de l’entendre suggérer qu’elle est allée directement chez lui une fois arrivée à New York. Et Tessa aussi sourit parce qu’elle n’arrive pas à faire autrement. « Donc, je t’ai manqué à tel point que tu viens directement de l’aéroport ?! J’en suis flatté » Frappant doucement son épaule pour tenter de lui faire comprendre de ne pas trop prendre la grosse tête, elle ne se départi pas de son sourire malgré tout. « C’est peut-être simplement parce que tu étais sur ma route. » Ce qui est faux, absolument faux. Venir chez Tommy c’est faire un sacré petit détour tout de même et c’est son adresse qu’elle a donné à peine assise dans la voiture qui l’attendait. Il la connaît assez pour savoir qu’elle ne dit pas la vérité de toute façon. Il lui a manqué, la dernière fois qu’ils se sont vus remontant à … eh bien à Noël. Une sacrée nuit qu’elle a passé avec lui après avoir passé le réveillon avec sa famille. Mais son stage plus l’entraînements de cheerleading et ensuite la compétition, autant dire qu’elle n’a pas eu une minute pour elle … encore moins pour lui. « C’est une bonne nouvelle alors ! Faut fêter ça ! » La fierté de Tessa se lit dans ses yeux. C’est toute l’équipe qui a gagné, mais elle est sacrément fière de celle-ci. Ça n’a pas toujours été comme ça. Pendant longtemps, l’équipe était en bas du classement et maintenant, elle est plus près du top que jamais. « On peut toujours fêter ça avec un repas, parce que je meurs de faim. » Étonnée que son ventre n’émette aucun gargouillement pour prouver ses paroles, ça n’en reste pas moins la vérité. Ce qu’elle oublie petit à petit en sentant le bassin de Tommy contre le sien et plus particulièrement son érection de plus en plus imposante. « Je travaillais. Mais quelque chose me dit que j’ai mieux à faire. Moi aussi, tu m’as manqué. » Tessa mordille sa lèvre et elle sait combien ça peut l’exciter lorsqu’elle le fait. Alors, elle le fait d’autant plus en captant son regard, amusée de voir son regard briller de désir pour elle. « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? » Lui demande-t-elle en faisant descendre sa main de son torse à la boucle de sa ceinture. « D’abord le plus urgent et ensuite … je veux manger thaï. » Ses doigts défont sa ceinture, ouvre son pantalon et sa main glisse directement sous son caleçon, jusqu’à son sexe qu’elle caresse langoureusement. Sous ses doigts, son érection durcit, ce qui suffit pour animer le désir entre ses jambes encore emprisonnées par son jean. Tessa ne s’arrête pas pour autant, accentuant ses mouvements tout en y prenant elle-même du plaisir.
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« C’est peut-être simplement parce que tu étais sur ma route. »« Tu mens » Je réponds à son sourire. Elle n’a jamais été une bonne menteuse, ou peut-être que j’arrivais à lire en elle comme dans un livre. Tessa était là parce qu’elle le désirait, pas pour une foutue autre raison. Et visiblement, vu comment elle n’émettait aucune résistance à la position qu’on avait pris pour parler, je savais exactement pourquoi elle était venue. On était loin d’être exclusif, mais faut dire qu’elle était quand même l’un des meilleurs coups que j’ai pu avoir. « On peut toujours fêter ça avec un repas, parce que je meurs de faim » J’humecte mes lèvres, et m’impose un peu plus sur elle. « Moi aussi, j’ai faim » Pas vraiment en fait, j’ai surtout faim d’elle. Je pourrais la dévorer maintenant, sur ce canapé, à la merci de mes colocataires qui pourraient bien arriver. J’ai faim et je sais très bien que tant que cette satiété n’est pas comblée, je serai toujours affamé. « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? » Sentir sa main sur mon torse puis s’attaquer à ma ceinture me fait sourire. J’arque un sourcil, avant de répondre. « Ce que tu veux ? » C’est une simple idée mais bien alléchante, je dois avouer. « D’abord le plus urgent et ensuite…je veux manger thaï » Je me mets presque à rire mais lorsque sa main glisse sous mon caleçon et que ses doigts empoigne ma queue, il disparaît. Je reprends mon sérieux, instantanément. Mon buste se soulève grandement, mon regard dans le sien. Ses mouvements plus amples me font grogner. J’écrase mes lèvres sur les siennes, ne pouvant plus supporter ce seul contact. Si au début elle résiste, je finis par lui ouvrir la bouche, laissant ma langue l’explorer à fond. Mes mains remontent son pull jusqu’au dessus de sa poitrine, et sans détacher son soutien-gorge, je libère un de ses seins que je viens sucer avidement. Sa main commence à trop pomper, je sais très bien que si elle ne s’arrête pas je vais perdre pied trop vite. Jouir dans mon pantalon n’est pas vraiment l’idée que je m’étais faite pour rassasier de cette faim, alors je me relève, m’écarte d’elle pour défaire son pantalon et l’aider à l’enlever. Je suis tellement pressé que j’ai du mal à enlever son jean, chose qui nous fait rire tous les deux. « Putain » grognais-je dans ma barbe alors que je réussis enfin à le lui enlever, chaussures comprises. Dans la précipitation, je lui enlève son tanga et contemple mon trésor tant convoité. Mon visage s’illumine de nouveau avant de foncer droit sur lui, y déposant ma langue, mes doigts aidant à un peu mieux l’ouvrir. Elle gémit et se cambre instantanément. « Mon repas préféré » dis-je entre deux lèchements.
« Tu mens » Totalement et il est presque effrayant de voir à quel point Tommy la connaît. Si c'est Lisa qu'elle pensait connaître le mieux à cause de leur passé, c'est lui qui a su lire en elle en un rien de temps. Déjà proches avant son divorce, leur attirance s'est décuplée ensuite pour laisser place à ce qu'ils ont désormais. Ce n'est certainement pas Tessa qui va s'en plaindre. Elle le désire tellement maintenant qu'elle sait que sa véritable faim va passer au second plan, surtout en sentant à quel point il a envie d'elle aussi vite. « Moi aussi, j’ai faim » Sachant qu'il parle d'elle et non pas d'un quelconque repas, la brune frissonne et sent son entrejambe réagir à cet aveu. Dieu qu'elle a envie de le sentir partout sur elle maintenant. « Ce que tu veux ? », « Ça c'est vraiment très tentant. » Et Tessa en a très envie. Une certaine fierté l'envahit également. Connaissant le blond, il est bien plus dominateur que soumis, ce qui fait un certain effet à la jeune femme. Qu'il la laisse décider c'est lui prouver à quel point il a confiance en elle. Débutent alors les mouvements de Tessa qui éveillent la bête en Tommy. Cette même bête qu'elle veut voir la posséder sur le canapé et lui donner tant de plaisir que ses cris résonneront dans toute la maison. Sa patience disparaît si vite qu'il s'empresse de lui retirer son jean avec difficultés. « Putain » Un rire s'échappe de la bouche de l'étudiante qui, pourtant, finit très vite vêtue seulement de son pull relevé au-dessus de sa poitrine. Et avoir senti les lèvres de Tommy lui donner un traitement particulier à l'un de ses seins ça la fait immédiatement réagir à tel point que son regard de braise posé sur son sexe l'a fait d'autant plus mouiller. Lorsqu'il pose ses lèvres sur son intimité, la léchant aussitôt, Tessa s’embrase. « Mon repas préféré » Son bassin se cale sur le rythme de la langue de Tommy. Elle est si sensible avec lui que son corps tremble déjà. « Oui… » Souffle-t-elle. Elle gémit de plus en plus et de plus en plus fort. Une main agrippe les cheveux du sportif, l'autre l'accoudoir derrière elle alors que sa tête se renverse et qu'elle sait être sur le point de jouir. « Tommy ! » Son cri résonne. Son corps tremble et malgré ça, elle l'attire à lui, l'embrasse à en perdre le souffle tout en faisant descendre son jean et son caleçon assez bas pour libérer sa queue. « Prends-moi. Je veux te sentir tout au fond de moi. » Suppliante, brûlante de désir pour lui, elle accepterait même de le sentir sans protection - et peut-être en rêve-t-elle secrètement. Pour elle ce ne serait pas un problème. Elle sait qu'elle ne risque pas de grossesses accidentelles, mais Tommy est si droit dans ses bottes qu'elle s'attend à le voir chercher un préservatif.
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« Ça c’est vraiment très tentant. » Qu’elle me fasse ce qu’elle veut, pardi ! Je me damnerai pour ce plaisir qu’elle arrive à me procurer chaque fois. C’est mon égal, Tessa. A quelque chose près. C’est peut-être pour ça qu’on s’entende aussi bien. Notamment au lit. J’aime être dominateur. Mais j’aime tout autant qu’elle prenne les devants. Vous la verriez prendre son pied comme elle en a envie, m’utilisant à ses désirs…c’est tout autant jouissif qu’une pipe bien faite. Mais depuis qu’elle m’a donné faim, c’est moi qui décide de prendre les devants. La partie préférée de son corps – après ses beaux yeux, si intense et si profond – c’est sa petite chatte humide. Alors forcément, c’est la première chose dont je profite après avoir enlevé son jean. Elle mouille déjà pour moi lorsque j’y pose ma langue et que je commence à lécher. C’est d’autant plus réjouissant lorsqu’elle se cale sur mon rythme, son bassin venant à ma rencontre, comme pour me baiser le visage plus fort. « Oui… » J’ai du mal à me contrôler. L’entendre gémir aussi fort, sans avoir peur que quelqu’un nous découvre me donne envie de jouir prématurément. Je lutte pour me retenir. Je veux d’abord la voir perdre pied sous ma langue. Je n’ajoute rien d’autre, j’utilise juste ma langue, mais je m’aide de mes mains pour qu’elle ait accès à l’entrée de son vagin. Elle ne tarde pas à perdre pied, sous mes coups acharnés. « Tommy ! » L’entendre crier mon nom me fait sourire, mais je continue de lécher histoire de prolonger son orgasme, ses cuisses s’étant resserrer autour de ma tête par réflexe. Lorsque je remonte doucement, elle m’attire à elle et m’embrasse avec une férocité qu’elle me surprend moi-même. Tessa s’aide de ses jambes et de ses mains pour repousser mon jean, ainsi que mon caleçon. Ma queue est déjà si dur qu’elle se dresse bien droite. « Prends-moi. Je veux te sentir tout au fond de moi. »« Putain, j’aime quand tu parles comme ça.» Je repousse ses jambes un instant, et par réflexe, je parcours la pièce. J’avais placé des préservatifs un peu partout dans la maison, après ma soirée avec Calista. Mais mon esprit vif comme l’éclair finit par tilter. Je n’en ai pas besoin. Elle n’en a pas besoin. Je frétille d’excitation à chaque fois que je baise avec elle – sans protection. C’est la seule. J’ai assez confiance en elle pour savoir qu’elle n’a aucune maladie transmissible. Et…les gosses ne seront jamais un problème pour elle. Une main me guide l’entrée de son vagin, et en quelques secondes je m’introduis en elle, en parfait vainqueur. Je pousse un râle excessif. Je l’embrasse à nouveau avant de me redresser et de me mettre à bouger, prenant appui sur le dossier du canapé. Au début, mouvement lent, je n’arrive pas à tenir le rythme. J’accélère. Ses seins à moitiés sortis de son soutien-gorge sont ballottés, son regard est chaud comme de la braise, et ses deux mains sont accrochés au-dessus de sa tête pour mieux tenir. La porte d’entrée claque violemment. Je m’arrête, prêt à me retirer. J’entends quelqu’un jouer avec ses clés, et la voix d’Emil s’affirme devant l’entrée du salon : « Salut Tom’, t’aurais pas… » Il vient visiblement de me voir, dresser sur le canapé, habillé d’un t-shirt, mais les fesses à l’air. Il ne doit voir que les jambes de Tessa en l’air. Je la regarde, elle est tétanisée. « Je… »« Fous-le-camps. » Dis-je d’une voix autoritaire. « Ok. Je mange dehors » Je l’entends tourner des talons et claquer la porte quelques secondes plus tard. J’ose enfin un sourire, avec un rire nerveux. « P’tain, je vais continuer à te prendre ici tant que j'aurai pas jouis en toi. Tu me rends fou. » Je me penche, prends meilleurs appuies et recommence à la pilonner. C’est beaucoup trop bon !
Ses tremblements s'intensifient alors qu'il ne cesse de passer sa langue sur son sexe. Cet homme vient de lui donner un orgasme si rapidement et brutalement que Tessa en demande plus. Satisfaite mais pas entièrement, c'est tout le corps de Tommy qu'elle veut sentir aller et venir en elle. Elle veut voir dans son regard cette expression de pur plaisir lorsqu'il jouira en elle. Elle n'arrive qu'à penser à ça maintenant que la machine est en route. « Putain, j’aime quand tu parles comme ça. » Il n'y a qu'avec le sexe que Tessa se permet d'être aussi crue. Tout bonnement parce que dans ces moments elle ne contrôle plus rien. Ni ce qui sort de sa bouche, ni ses gestes. Et là tout ce que la brune veut c'est qu'ils ne fassent plus qu'un. Un instant, elle voit Tommy chercher. Habituellement et par réflexe, ils se protègent mais l'un comme l'autre savent que ce n'est pas une nécessité. Alors quand il se guide enfin en elle sans rien, Tessa gémit bruyamment en agrippant ses épaules. D'abord des mouvements lents puis il accélère. Accompagnant chacun de ses mouvements pour le sentir toujours plus profondément en elle, elle n'entend pas la porte d'entrée s'ouvrir. A vrai dire, Tessa prend conscience de la présence d'une tierce personne que lorsque Tommy se fige et engueule un de ses colocataires. Pétrifiée et cachée, ça ne fait en rien descendre son excitation. « P’tain, je vais continuer à te prendre ici tant que j'aurai pas jouis en toi. Tu me rends fou. », « Mon dieu, oui ! » Qu'il la prenne où il veut du moment qu'il se perd en elle. Le rythme s'intensifiant, ses ongles s'enfoncent dans la peau de son dos. Son corps en sueur par l'effort, elle se tend, se resserre un peu plus autour de son érection, crie plus fort. « T'arrête pas… T'arrête pas ! » Ordonne-t-elle. Elle se tend sous lui, le serre de plus en plus jusqu'à jouir violemment alors que Tommy continu de la prendre et prolonge ainsi son orgasme. « Viens ! Je veux te sentir jouir. » Tessa n'en peut plus. Son corps tremble, ses ongles griffent et quand enfin elle le sent se déverser en elle, un nouvel orgasme la saisit et lui coupe le souffle.
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« Mon dieu, oui ! » Je souris, face à cette réponse aussi rapide et aussi sincère. Elle éveille en moi ce monstre qui a faim d’elle, et qui veut la posséder littéralement. Alors, je reprends exactement là où j’en étais, peut-être avec une cadence plus frénétique. Nos corps se rencontrent dans un bruit de claquement si fort qu’il pourrait s’entendre dans toute la maison. Mes jambes me brulent, mais je m’en fiche. Son vagin matche parfaitement avec mon pénis, ce qui rend les frottements plus intense. Je la sens se resserrer autour de moi et ça m’arrache un grognement. « T’arrête pas…t’arrête pas ! » Il est hors de question que je m’arrête tant que je n’aurai pas déversé mon sperme en elle. Cette sensation est beaucoup trop bonne pour la refuser. Je n’avais connu ça qu’avec Lisa, et après toute l’histoire avec Tyler, je m’étais promis de toujours porter un préservatif. Lorsque Tessa m’avait confié après qu’on ait couché des mois ensembles qu’elle était stérile, la donne avait changé. Et la première fois, j’avais frôlé le malaise tant la sensation était divine. Aujourd’hui, ça n’a pas changé. Surtout lorsqu’elle finit par trembler sous mes coups de reins profond. Elle se referme entièrement sur moi, tremble et crie lorsqu’elle jouit. Mon bassin continue sans relâche de la marteler, parce que je sais que je ne suis pas loin de la rejoindre. Seuls ses mots me font décoller : « Viens ! Je veux te sentir jouir. »« Oh putain…Oui, Tessa ! » Un dernier coup de rein, et je me déverse en elle dans une sensation chaude et puissante. Tellement puissante qu’elle l’embarque dans un second orgasme qui resserre ma queue une nouvelle fois. Ses ongles s’enfoncent dans ma chair, et alors que je vois des étoiles, je finis par m’écrouler sur elle, incapable de maintenir la position dans laquelle j’étais une minute de plus. Ma tête s’enfonce dans le creux entre son cou et le canapé. Je respire comme un bœuf, incapable de retrouver un semblant de calme. C’est toujours intense avec elle, ça ne changera jamais. J’ai chaud, en sueur comme un entraînement intensif. Ce sont ses baisers dans mon cou qui me font relever la tête et caresser son joli visage. « T’as bien fait de venir ce soir… » Je lui souris tendrement avant de l’embrasser sans bouger. « Tu restes pour la nuit complète ? Parce qu’après avoir mangé, je sais que j’serai de nouveau en train de bander. Et tes lèvres, je les veux autour de ma bite. »
'cause she's a goddess
Épuisée par le vol, épuisée par les entraînements et particulièrement par la compétition assez rude à laquelle elle a participé à San Francisco, sa première pensée alors qu’elle regarde les valises tourner sur le tapis c’est à quel point son lit lui manque à cet instant. Remplir son estomac qui grogne, prendre un bon bain chaud et dormir jusqu’à midi le lendemain, tout ça lui semble être un programme assez alléchant. Sauf que … sauf qu’elle avait une autre idée en tête en montant dans l’avion. Cheveux bruns lâchés et tombant par-dessus son épaule droite, Tessa repère enfin sa valise : ticket pour quitter JFK et gagner Brooklyn. Installée à l’intérieur du Uber réservé alors qu’elle était encore à San Francisco, elle laisse le ronronnement du moteur et les soubresauts de la voiture la bercer. Endormie lorsque le chauffeur se gare devant la maison de Tommy, elle ignore depuis combien de temps il l’appelle lorsqu’elle se réveille en sursaut, le regard mauvais du type posé sur elle à travers le rétroviseur. « 
