« Mais quelle belle distraction ! » Son sourire, elle le lui rend aussitôt. C’est plus fort qu’elle et ça la flatte. Sentiment qui l’envahit très rapidement dès qu’il lui fait un compliment. Dès que n’importe qui lui fait un compliment mais particulièrement Tommy. Parce qu’il est un peu spécial ce garçon, du genre à prendre du plaisir avec de belles femmes sans doute bien plus jolies que Tessa ne peut l’être. Forcément, un compliment de sa part c’est toujours très agréable et elle les prend tous avec plaisir. Son sourire s’élargit plus encore alors qu’elle lui annonce qu’il va devoir la supporter plus souvent encore à cause de la manie de son coach à parier bêtement. Tessa, ça ne la dérange pas de savoir qu’elle aura à le croiser plus souvent. Passer du temps avec Tommy ce n’est pas ce qui la dérange. Il est de très bonne compagnie depuis aussi longtemps qu’ils se connaissent. Aussi passionnés l’un que l’autre par le sport, c’est ce qui a été leur premier sujet de conversation et pouvoir le voir à l’œuvre directement sur le terrain, ça la ravie. « Non… attends, tu veux dire que vous allez venir nous soutenir à chaque match ? » La bouche pleine, elle se contente d’agiter la tête pour confirmer. Uniquement pour cette saison si elle a bien compris ce qui lui a été dit mais ça ajoute déjà pas mal de pression en plus. Entre les compétitions habituelles auxquelles elle s’est habituée avec le temps et celui passer sur le terrain autant dire que cette occupation de plus va lui prendre plus de temps que d’habitude. « Tu sais que tu risques de me déconcentrer, si mon regard tombe sur ton cul ? » Manquant de s’étouffer avec sa bouchée, elle attrape sa bouteille d’eau et avale une goulée pour faire passer la sensation d’irritation dans sa gorge. « Il aura qu’à tomber dessus après le match. T’as pas intérêt à m’utiliser comme excuse pour perdre des matchs, je vais avoir du mal à gérer ta carrière sinon. » Râle-t-elle en levant les yeux au ciel. En réalité, Tessa aime le challenge, ça ne lui a jamais fait peur. Mais un contrat comme Tommy c’est beaucoup de pression malgré tout. « Je le regarderai demain » Son explication donnée, elle recommence à manger, mélangeant distraitement son plat à l’aide de ses baguettes. « Mais… tu arriveras à tout gérer ? Ton diplôme, d’être mon agent et maintenant cheerleader à temps plein presque ? » Commençant par hausser les épaules, elle continue de mélanger son bobun, son regard déviant vers lui. « J’ai pas vraiment le choix. » Une triste vérité, mais la vérité malgré tout. « L’équipe de cheerleading est ce qui me permet de maintenir ma bourse et mon job à la pizzeria paye mon loyer, je peux arrêter ni l’un, ni l’autre. Et je peux pas abandonner mes études non plus donc pas le choix. Mais je vais survivre … même si tu m’épuises quelques nuits par semaine. » Comme celle-ci. Comme ce à quoi elle va avoir le droit, elle le sait très bien. Cependant, elle a toujours été capable de trouver une façon de tenir le coup, de tout gérer, ce ne sont pas quelques heures en plus ici et là qui vont avoir raison d’elle.
Can't fight the temptation when you get the vibration
J’ai beau l’avoir déjà vu en tenu de cheerleader, je l’imagine venir nous soutenir nous, et ça hérisse déjà certains poils de mon corps. Si pendant le match, je reste toujours focus sur le terrain et sur le jeu en tant que meneur, une fois sorti, c’est autre chose. Je suis facilement distrait par ces filles en petit tenu, par ses journalistes qui viennent nous interviewer dans les vestiaires et qui bavent devant nos corps presque nus. Je suis distrait par la moindre courbe féminine, qu’importe l’issu du match : soit pour oublier la défaite soit pour fêter la victoire. « Il aura qu’à tomber dessus après le match. T’as pas intérêt à m’utiliser comme excuse pour perdre des matchs, je vais avoir du mal à gérer ta carrière sinon. » Je souris en plongeant mon regard dans le sien. « C’est clair qu’après le match, je te choperai, Tessa Goldstein. Juste pour montrer aux autres glandus qu’ils ne doivent pas t’approcher » Ils savent déjà presque tous qui est Tessa, mais si à chaque fois elle passe en coup de vent régler certaines choses, l’avoir dans les vestiaires, près de nous dans les matchs, avec nous en déplacement, à l’hôtel…certains seraient tentés de tenter quelque chose, et c’est hors de question. Possessif ? Non. Elle peut coucher avec n’importe qui. N’importe qui n’est pas dans mon entourage, sinon je le dégomme. « J’ai pas vraiment le choix » répondit-elle lorsque je tente de savoir si une carrière pro de cheerleader est une bonne chose pour elle. D’accord, elle se donne à fond, mais faire des régionaux en temps qu’équipe universitaire et parcourir le pays avec son équipe attitrée, c’est clairement pas pareil. « L’équipe de cheerleading est ce qui me permet de maintenir ma bourse et mon job à la pizzaria paye mon loyer, je peux arrêter ni l’un, ni l’autre. Et je ne peux pas abandonner mes études non plus donc pas le choix. Mais je vais survivre…même si tu m’épuises quelques nuits par semaine. » Je secoue la tête en souriant légèrement. Mais ce sourire s’estompe avant que je ne repose mon plat sur la table, pour parler sérieusement. Je me tourne vers elle, et plonge mon regard envers elle. « Outre nos nuits, Tessa. Si t’as besoin d’argent, je te paye plus. J’estime déjà que je te paye une misère comparé à d’autres agents. Même si officieusement tu l’es, tout travail mérite récompense. » J’humecte mes lèvres avant d’éclaircir ma voix : « Pour moi, ça ne changera rien. Pour toi, ça changera tout. » Ce n’est pas quelques milliers en moins sur mon mois qui fera la différence non. Mon salaire est plutôt basé sur des centaines de milliers de dollars. Je pourrais arrêter de bosser jusqu’à la fin de ma vie, mais j’aime beaucoup trop être sur un terrain pour arrêter ma carrière.
Tommy le sait : jamais elle n’acceptera être utilisée comme une excuse pour quoi que ce soit. Elle estime que chaque personne est bien assez capable de se maîtriser sans avoir à blâmer les autres pour leurs fautes. Aussi proches soient-ils, ça ne change pas sa vision des choses. Mais elle, elle sait que ça n’est pas son genre. Elle a eu le temps de l’observer sur le terrain. Non seulement elle a vu son potentiel ce qui lui permet d’utiliser ça à leur avantage durant des négociations, elle également vu à quel point rien ne peut le déconcentrer. « C’est clair qu’après le match, je te choperai, Tessa Goldstein. Juste pour montrer aux autres glandus qu’ils ne doivent pas t’approcher » Cessant de mâcher ce qu’elle a dans la bouche, elle tourne une fois encore la tête vers son voisin, son regard bleu électrique posé sur lui. « Je ne suis pas certaine que ça soit très discret dans les douches. » Intéressant mais pas discret, surtout qu’ils s’efforcent de cacher leur relation aux yeux de bien des gens. Elle n’est pas professionnelle bien qu’elle ait débuté avant qu’elle se mette à travailler pour lui. Si ses coéquipiers savent qui elle est, ils ignorent qu’ils couchent ensemble lorsque l’envie leur prend. Quant à son inquiétude, Tessa la comprend. Sa famille est souvent dans la même situation parce que la fatigue la rattrape parfois même si elle fait de son mieux pour la cacher. Mais elle n’a pas le choix comme elle le lui fait comprendre. « Outre nos nuits, Tessa. Si t’as besoin d’argent, je te paye plus. J’estime déjà que je te paye une misère comparé à d’autres agents. Même si officieusement tu l’es, tout travail mérite récompense. Pour moi, ça ne changera rien. Pour toi, ça changera tout. » Son repas en équilibre sur ses jambes, la jeune femme ne cesse le regarder. Elle ne cache pas ses lèvres qui se soulèvent en coin, touchée par l’intérêt qu’il ne cesse de lui porter. « Et moi je te redis que je refuse que tu m’augmentes pour le moment. Tu m’empêches déjà de finir endetter jusqu’à la fin de ma vie avec un prêt étudiant exorbitant, ça me suffit. » Insiste-t-elle. « Ça va aller, je peux gérer. » Dit-elle avec assurance cette fois. C’est simplement un train de vie auquel elle doit s’habituer, rien de grave …
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« Je ne suis pas certaine que ça soit très discret dans les douches » Je secoue la tête. Autant j’aimais bien l’idée d’être surpris au lit avec elle, autant leur donner un spectacle digne de ce nom, c’était hors de question. Pas avec elle. Ma voix est presque trop rauque en désaccord : « Oh ils sauront par d’autres moyens qu’il ne faudra pas te toucher. Mais jamais je tenterai de nous faire surprendre. Hors de questions qu’ils te voient nues. » Possessif ? Peut-être un peu. Surtout avec mon équipe. Avec des inconnus, je n’en aurai rien à faire mais là c’est différent. Totalement différent. Cela dit, beaucoup savent qui elle est : mon agent. Une amie. Mais avec une tenue de pompom girl, beaucoup perdrait la tête. Moi y compris. Repas posé, regard dans le sien, je lui confirme que si elle manque d’argent, je peux l’aider. J’ai déjà l’impression d’être un minable de la sous-payer comme ça. Alors qu’un agent prend normalement une bonne part des commissions. Elle non. Presque tout me revient, l’argent s’accumule. Je n’en ai pas besoin, elle si. « Et moi je te redis que je refuse que tu m’augmentes pour le moment. Tu m’empêches déjà de finir endetter jusqu’à la fin de ma vie avec un prêt étudiant exorbitant, ça me suffit. Ça va aller je peux gérer. » Jusqu’au jour où elle ne pourra pas. Personne n’est surhumain. A trop enchaîner, elle finira par ne plus suivre. J’espère juste que ce jour n’arrivera pas. « Alors promets-moi que si t’en a vraiment besoin, tu viendras me voir. » Je ne lâche pas l’affaire. Je lui dois beaucoup. Autant dans ma vie professionnelle que mes relations amicales. « Je déconne pas, Tessa. » Mon regard est sincère, cherche le sien constamment. Une main se pose sur la sienne pour appuyer mes propos : « Si t’as besoin d’argent, si t’arrives pas à suivre, met ton égo de côté et viens m’en parler. Mon argent dort, autant qu’il serve. Et si je gagne autant c’est aussi grâce à toi. Alors, promets-le-moi. » Pourquoi ? Pourquoi étais-je autant protecteur avec elle ? Je n’en avais aucune idée. Il serait hors de question que je propose ça à quelqu’un d’autre. Peut-être à Wyatt, Calista ou bien Leonel. Mais ces trois-là sont bien aisés de toute manière. Non, il y a que Tessa qui galère. Encore et toujours.
« Oh ils sauront par d’autres moyens qu’il ne faudra pas te toucher. Mais jamais je tenterai de nous faire surprendre. Hors de questions qu’ils te voient nues. » Elle ne sait pas si c’est le ton de sa voix, l’idée qu’il leur fasse comprendre différemment de ne pas la toucher ou cette possessivité, mais elle frissonne son regard posé sur Tommy. Elle-même n’a pas la moindre envie d’être surprise par son équipe en plein ébats. Autant elle peut vivre avec le fait d’être surprise par un colocataire – ils doivent l’entendre dans tous les cas – mais ses collègues ? Jamais ! Sans compter que ça briserait cette petite réputation qu’elle se fait et qui lui servira plus tard. Tessa ne peut pas prendre ce risque et Tommy le sait assez pour ne pas penser à l’idée de jouer avec le feu. Pourtant, elle frissonne quand même. Restant silencieuse, elle l’est moins dès qu’il est question d’argent. C’est un sujet récurrent entre eux. Lui estime la sous-payer, elle considère que c’est déjà bien assez pour un contrat qui n’a rien d’officiel. « Alors promets-moi que si t’en a vraiment besoin, tu viendras me voir. Je déconne pas, Tessa. Si t’as besoin d’argent, si t’arrives pas à suivre, met ton égo de côté et viens m’en parler. Mon argent dort, autant qu’il serve. Et si je gagne autant c’est aussi grâce à toi. Alors, promets-le-moi. » A son tour Tessa dépose son repas – ou ce qu’il en reste vu la faim monstrueuse qui lui avait retourné l’estomac – sur la table basse pour le regarder d’autant plus et droit dans les yeux. « Je te promets, Tommy Grant Matthews, que si jamais j’ai besoin je viendrais te le demander. » A la grimace qui déforme les traits de son visage à l’énumération de son identité complète, elle ne retient pas son rire. « Je suis ton agent, je connais tes prénoms mon cher, j’ai un moyen de pression sur toi. » Et elle sourit largement à cette pensée. La seule chose que lui sait c’est qu’elle s’appelle Theresa, non pas Tessa. Or elle risquerait de le tuer s’il s’amusait à l’appeler ainsi. « Et mon égo va très bien, en plus il est moins imposant que le tien. » Feignant toujours l’innocence, elle reprend son repas bien décidée à le terminer. Son estomac est déjà bien calé mais elle refuse de gaspiller et ça lui laisse assez de temps pour souffler avec ce qui l’attend – et qui lui donnera à nouveau faim … comme d’habitude.
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S’il y a bien une chose que je déteste, c’est bien entendre un de mes proches me dirent qu’il a des emmerdes et qu’il refuse de l’aide. Surtout lorsque je peux facilement aider. L’abandon de ma mère m’a beaucoup appris de ce côté-là. La loyauté a une place importante dans ma vie, et c’est presque grâce à elle que je ne tourne difficilement le dos à une personne importante. Il faut y aller pour que je raye quelqu’un de ma vie définitivement. Lisa, j’aurai bien voulu mais Tyler nous liant, j’aurai toujours un contact même infime avec elle. C’est la seule relation que je regrette vraiment. « Je te promets, Tommy Grant Matthews que si jamais j’ai besoin je viendrais te le demander. » me dit-elle yeux dans les yeux. Mes sourcils se froncèrent automatiquement en entendant mon second prénom. Très peu de personne en avait connaissance ; si bien que j’en oubliais parfois son existence. De toute manière, ce n’était pas un prénom que j’appréciais : mon père m’avait confié un jour qu’il avait été choisi par ma mère. Juste pour cette raison, je l’avais enlevé de ma carte d’identité. Cela dit, je suis surpris qu’elle puisse le savoir et s’en souvenir par la même occasion. « Je suis ton agent, je connais tes prénoms mon cher, j’ai un moyen de pression sur toi. » Je secoue la tête avant d’ajouter d’une manière bien sérieuse : « Très bien. Mais si tu le répète à quiconque je serai obligé de te séquestrer et de t’affliger un nombre incalculable de torture. » Toutes sexuelles, j’entends. Mais je suppose qu’elle me connait assez pour sous-entendre ce que je viens de dire. « Et mon égo va très bien, en plus il est moins imposant que le tien. »« J’ai pas un égo aussi gros, ok ? » dis-je en faisant la moue. Probablement en fait, mais je ne l’avouerai jamais. Non à la place, je reprends mon plat que je continue, complètement affamé. De toute façon, on devait reprendre des forces parce que je comptais bien respecter ma promesse : la baiser dans toutes les positions qu’elle souhaitait. Peut-être que j’y ajouterai même des idées de douce torture, juste pour lui montrer que si elle a un moyen de pression, moi j’en ai des tas.
Dieu ce qu’elle peut être fière de voir qu’énoncer son second prénom le perturbe. Tessa pourrait en bomber le torse – enfin la poitrine la concernant – si elle s’écoutait et si elle était du genre à se vanter souvent. Ce n’est pas le cas. Elle a toujours été modeste, une valeur que sa mère lui a inculqué très jeune et qui est restée ancrer en elle durant des années. Encore maintenant d’ailleurs. Mais oui, la jeune femme reste fière d’elle et de l’effet que ça a sur Tommy. « Très bien. Mais si tu le répète à quiconque je serai obligé de te séquestrer et de t’affliger un nombre incalculable de torture. » Lèvres pincées, elle peine pourtant à cacher son amusement. Autant parce que sa menace ne sonne pas comme telle que parce qu’elle pourrait bien le faire uniquement pour voir jusqu’où Tommy est capable d’aller. « J’en ai presque peur. » Qu’elle ne se retient pas de répondre. Tessa joue un peu avec le feu mais la tentation était trop grande pour qu’elle y résiste. D’autant que quelque chose lui dit que tôt ou tard, ces tortures dont il parle, elle y aura le droit. « J’ai pas un égo aussi gros, ok ? » Elle ne le prend pas au sérieux, rit légèrement et termine une bonne fois pour toute son plat dont elle pose le paquet sur la table avant de s’étirer, les bras tendus vers le plafond. « Si, si. Et t’es adorable quand tu boudes aussi. » Ça lui donne ce petit air enfantin qui ferait craquer n’importe quelle femme. Oh, il le fait déjà en temps normal. Il suffit qu’il se mette à sourire, qu’il joue ses cartes comme il le faut pour qu’une femme lui tombe dans les bras. Elle l’a vu faire quelques rares fois avant le début de leur amitié améliorée. C’est une compétence qu’il peut facilement mettre à l’œuvre avec Tessa même s’il n’a pas besoin de ça pour qu’elle cède. Mais le voir boudeur comme à cet instant, c’est pire que tout. Alors elle se penche vers lui, dépose un baiser contre sa joue rugueuse et sourit. « Allez gros bébé, finis de manger. » Ils ont une occupation bien plus importante qui les attend et pour faire passer le temps – et son repas – elle attrape sa bouteille d’eau qu’elle vide presque de moitié. Le sexe avec lui ça donne toujours soif.
Invité
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 12:10#
'cause she's a goddess
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« J’en ai presque peur » Elle devrait. J’ai été initié à des goûts parfois particuliers. Je dois avouer qu’être membre à l’Heron ne m’aide pas trop non plus à rester sage de ce côté-là. C’est peut être aussi pour ça que je m’entends bien avec Davon. Lui et moi on est pareil. Lui est simplement pire. Une bête insatiable qui n’a jamais su vraiment trouver ses limites. Les miennes sont déjà trouvées, mais j’aime parfois me laisser à certaines fantaisies. Tessa me connait, je l’ai déjà amené. Et si parfois j’ose lui faire découvrir des choses c’est parce qu’elle a une pleine confiance en moi. Cela dit, si c’est un défis qu’elle me lance, je serai ravi de lui trouver d’autres tortures, juste pour lui montrer que je ne blague pas. « Gare à tes fesses, Goldstein. » De toute manière, ses fesses vont déjà prendre cher cette nuit. « Si, si. Et t’es adorable quand tu boude aussi. »« C’est pas vrai. » J’en joue presque. Mais je suis adorable tout le temps. Pas content, je me renfrogne sur le canapé, tout en continuant mon plat. A force de parler, elle a déjà fini. Je suis à la traîne, alors j’accélère un peu histoire de rattraper mon retard. « Allez gros bébé, finis de manger » « Oui madame » dis-je en lui obéissant, alors qu’elle buvait d’une traite une bonne partie de sa bouteille d’eau. Une fois finie, je la lui pique pour boire derrière, avant de reposer mon plat vide sur la table. Je me lève aussitôt en annonçant : « Bon. J’ai une promesse à tenir. » Mes bras s’agrippent à elle, et la soulève sans aucun effort. L’avantage d’être plein muscle, et qu’elle soit un poids plume. Ses bras s’enroulent autour de mon cou, alors que je me mets en route vers ma chambre. Deux étages grimpés, porte claquée par le pied, je viens à l’allonger sur mon lit en l’embrassant furtivement. Mes mains agrippent mon t-shirt que je passe au-dessus de la tête pour plus de confort. Ses mains viennent caresser aussitôt ma peau nue, m’arrachant un sourire. « Alors, dans quelle position tu veux qu’on commence ? » demandais-je en me mordant ma lèvre inférieure. C’est elle qui a les reines ce soir, après la gâterie de tout à l’heure. Il lui suffit qu’elle me dise pour que je m’attèle à mon devoir. Mais à ses yeux qui pétillent, je sais très bien que toutes les positions défilent dans sa tête. Le choix est juste difficile.
'cause she's a goddess
« Mais quelle belle distraction ! » Son sourire, elle le lui rend aussitôt. C’est plus fort qu’elle et ça la flatte. Sentiment qui l’envahit très rapidement dès qu’il lui fait un compliment. Dès que n’importe qui lui fait un compliment mais particulièrement Tommy. Parce qu’il est un peu spécial ce garçon, du genre à prendre du plaisir avec de belles femmes sans doute bien plus jolies que Tessa ne peut l’être. Forcément, un compliment de sa part c’est toujours très agréable et elle les prend tous avec plaisir. Son sourire s’élargit plus encore alors qu’elle lui annonce qu’il va devoir la supporter plus souvent encore à cause de la manie de son coach à parier bêtement. Tessa, ça ne la dérange pas de savoir qu’elle aura à le croiser plus souvent. Passer du temps avec Tommy ce n’est pas ce qui la dérange. Il est de très bonne compagnie depuis aussi longtemps qu’ils se connaissent. Aussi passionnés l’un que l’autre par le sport, c’est ce qui a été leur premier sujet de conversation et pouvoir le voir à l’œuvre directement sur le terrain, ça la ravie. « Non… attends, tu veux dire que vous allez venir nous soutenir à chaque match ? » La bouche pleine, elle se contente d’agiter la tête pour confirmer. Uniquement pour cette saison si elle a bien compris ce qui lui a été dit mais ça ajoute déjà pas mal de pression en plus. Entre les compétitions habituelles auxquelles elle s’est habituée avec le temps et celui passer sur le terrain autant dire que cette occupation de plus va lui prendre plus de temps que d’habitude. « Tu sais que tu risques de me déconcentrer, si mon regard tombe sur ton cul ? » Manquant de s’étouffer avec sa bouchée, elle attrape sa bouteille d’eau et avale une goulée pour faire passer la sensation d’irritation dans sa gorge. « 
