let me live in your eyes, let me love you tonight (anton) / -18

C’est plus fort qu’elle. Bien qu’elle lui ait dit quelques minutes plus tôt, quand ils découvraient la salle de bain, qu’elle mourrait elle aussi de faim et que son envie de prendre un bain pouvait bien attendre et passer après son envie de se remplir le ventre, finalement elle change encore d’avis. Ou du moins, elle hésite fortement entre ses différentes envies. Comme elle le lui dit en s’asseyant sur lui, face à lui, et en parcourant le haut de son corps de multiples baisers. Elle a faim de deux choses et l’une prend rapidement le pas sur l’autre. Si bien qu’elle lui propose un marché, celui de manger en premier seulement si leurs repas arrivent avant qu’ils ne finissent complètement nus dans le lit. Ce qui pourrait durer un moment s’ils s’amusent et en profitent pour s’exciter un maximum, mais quand elle le sent attraper ses fesses fermement et qu'elle sent son sexe qui commence déjà à se durcir, elle se met à en douter. Et de plus en plus elle s’impatiente d’y finir dans ce lit. Mais le deal semble lui convenir puisqu’il se lève pour aller commander. Elle ne le lâche pas des yeux pendant qu’il appelle, souriant à l’entente de ce qu’il demande en plus des burgers et se demandant pourquoi il fait une grimace avant de raccrocher. La réponse lui vient presque aussitôt, ils ne perdent pas de temps pour satisfaire leurs clients dans cet hôtel. Tant pis, ils mangeront donc d’abord, parce qu’ils n’auront clairement pas le temps d’autre chose. C’est ce qu’elle pense en tout cas, mais apparemment il n’est pas d’accord avec ça. Revenant près d’elle, un bras de chaque côté, sa bouche s’approche de la sienne et ce qu’il dit la fait se mordiller la lèvre. Geste interrompu quand il l’embrasse tout en caressant doucement ses cuisses. Ses baisers descendent dans son cou mais ses mains, elles, remontent sous sa robe et elle frissonne, relevant légèrement le bassin pour l’aider à lui ôter sa culotte. Ses frissons s’intensifient quand il s’installe entre ses jambes et que sa langue se pose sur son sexe, la chaleur de son corps augmente elle aussi, tout comme la frustration. Parce qu’il s’évertue à éviter le point sensible de son anatomie et qu’elle elle n’attend que ça. Pendant quelques instants elle le laisse faire sans rien dire, sachant pertinemment qu’il s’amuse à la chercher, mais après quelques minutes elle se met à froncer les sourcils en le regardant et à grogner. Ce qui la fait obtenir ce qu’elle veut, la bouche d’Anton venant enfin jouer avec son clitoris. Le plaisir monte cette fois vraiment, tout comme la chaleur dans son corps qui commence à devenir transpirant Une de ses mains se place sur le crâne du tatoué, les doigts de l’autre s’enfoncent légèrement dans le canapé, ses yeux se ferment et sa tête part en arrière pour se poser sur le dossier. Ces fameuses dix minutes suffisent comme il l’avait prévu à la faire jouir puisqu’elle atteint l’orgasme avant qu’on ne vienne frapper à la porte, son cri résonant dans la pièce. Si elle a l’habitude de toujours trouver un moyen d’être un minimum bruyante quand ils sont chez eux pour ne pas déranger tout le monde, quand ils sont seuls c’est différent et le fait de pouvoir se lâcher est surement l’un des trucs qu’elle aime le plus.

Désirant lui donner du plaisir avant l’arrivée de notre nourriture, je me retrouve rapidement agenouillé entre les cuisses de Naleya, ces dernières reposant sur mes épaules pendant que ma langue s’amuse avec son intimité. Cependant, avant de lui donner totalement ce qu'elle désire, je m’amuse un peu à éviter son clitoris, insistant sur tout le reste de son sexe. Si au début, elle ne dit rien, sa réaction finit par arriver lorsque je l’entends grogner. Je souris, satisfait de mon coup, mais n’attends pas plus pour céder et lui donner ce qu’elle veut. Ses gémissements montent en flèche, sa main sur mon crâne me pousse à continuer ce que je lui procure, le bout de ma langue s’introduisant en elle pour la satisfaire un peu plus. L’effet est escompté, ses jambes se resserrent autour de ma tête, et elle crie au moment où elle atteint l’orgasme. Je lui prodigue encore quelques coups de langue, appréciant son goût, puis me relève pour rejoindre directement sa bouche. Je l’embrasse, ma langue retrouvant la sienne pour un échange de caresse, tandis que ma main remontre entre ses cuisses pour atteindre son intimité. « Je pourrais te faire jouir avec les doigts aussi... » Je murmure contre ses lèvres, mes doigts caressant déjà son point sensible, prêt à entamer un nouveau round rien que pour entendre son cri de jouissance une fois de plus. Mais des petits coups sur la porte se font entendre, suivi par un "room service". « Sauf que le temps imparti est écoulé. Tout à l’heure. » Je la ferais jouir de toutes les façons possibles, elle peut en être sûre. Déposant un rapide baiser sur ses lèvres, je m’écarte d’elle pour me relever, lui laissant la possibilité de se réinstaller d’une manière plus correcte avant l’entrée de l’employé, même si ses joues rosies, sa respiration saccadée et ma chemise à moitié ouverte ne laissent pas vraiment place au doute sur ce qu’on était en train de faire. J’ai à peine le temps de ramasser sa petite culotte et de la fourrer dans la poche de mon pantalon que le type débarque. « Madame, monsieur, bonsoir. » « Bonsoir, merci d’avoir fait aussi vite. » Que je dis directement, lançant un petit sourire amusé à Naleya. Elle se doute que ça m’aurait arrangé qu’il tarde à venir, d’avoir au moins quelques minutes supplémentaires. J’étais sur le point de donner un autre orgasme à la jolie brune qui est avec moi ce soir, j’aurais bien aimé terminer avant son arrivée. Le garçon s’apprête à installer les plateaux sur la table, mais je l’interromps dans son geste. « Laissez, nous nous en chargerons. Il faudra repasser demain matin pour tout débarrasser. » Ouais, qu’il ne revienne pas nous interrompre dans la soirée quoi. Je pense qu’il comprend puisqu’il ne demande pas son reste, nous saluant avant de partir. « Enfin seuls ! » Je lâche en me tournant vers ma colocataire, la belle toujours installée dans le canapé. « On mange pendant que c’est encore bien chaud ou tu préfères que je finisse ce que j’ai commencé ? » Je la questionne avec un air coquin sur le visage, tout en levant la main et bougeant les doigts.

Dix minutes avant que le room service n’arrive avec leur repas, soit assez peu de temps pour entamer quoi que ce soit. Ils n’ont plus qu’à attendre, mais au moins ce ne sera pas très long. Et finalement ce le sera encore moins que ce qu’elle pensait puisqu’Anton s’agenouille entre ses jambes, la faisant rapidement jouir rien qu’en utilisant sa langue. Elle ne voit pas le temps passer, elle a l’impression qu’à peine cinq minutes viennent de passer entre le moment où il a posé sa bouche sur son sexe et le moment où elle a crié son plaisir. Et c’est peut-être le cas en fait, elle n’en sait trop rien. Pas le temps de regarder l’heure puisqu’il se redresse pour venir l’embrasser. Son intimité encore sensible dû à son orgasme, ça la fait déjà frissonner dès qu’il la touche et elle laisse échapper un grognement. Elle n’aura cependant pas le droit à plus puisqu’ils entendent frapper à la porte et que le room service s’annonce, lui faisant ainsi comprendre que les dix minutes sont effectivement passées plus vite que ce qu’elle pensait. Anton se lève alors et elle relève le bassin pour redescendre sa robe sur ses cuisses, se rasseoir correctement, et croiser les jambes, légèrement mal à l’aise de se retrouver sans culotte alors qu’un inconnu entre dans la pièce. Encore plus de savoir qu’il peut facilement deviner ce qu’ils étaient de faire, notamment à cause de ses joues légèrement rougies par la chaleur dans son corps et le plaisir ressenti, qui le deviennent du coup un peu plus. Mais heureusement il ne reste pas longtemps, le tatoué le coupant dans son élan pour lui indiquer qu’ils vont se débrouiller et qu’ils pourront ne repasser que demain. Naleya le regarde partir, lui faisant un petit signe de tête quand il les salue, puis repose le regard sur son colocataire, riant quand elle entend ses mots et le voit agiter les doigts en l’air. « Bien que ça me donne très envie, j’ai aussi encore plus faim maintenant à cause de toi. » Se levant à son tour du canapé elle le rejoint, se collant contre lui, passant les bras autour de sa taille et déposant un petit baiser sur ses lèvres. « Et je veux pouvoir profiter de toi toute la soirée sans avoir le ventre qui grogne. » Parce que c’est ce qu’il commence à faire assez fort. Il réclamait déjà quand ils sont arrivés dans la chambre, mais l’exercice ça creuse et elle n’a pas envie d’avoir l’estomac qui la démange et la déconcentre pendant qu’ils seront occupés à autre chose. Se reculant elle va donc prendre une des assiettes et retourne s’asseoir en tailleur sur le canapé, prenant au passage la télécommande pour allumer la télé.

Le mec partit, je questionne Naleya sur ce qu'elle veut faire, agitant les doigts pour démontrer un peu plus mes propos. Évidemment, elle n'a pas besoin de ça pour comprendre, mais ça m'amuse de le faire. Ça a pour effet de la faire rire, ma bouche formant une petite moue face à son choix, bien vite rattraper par un sourire lorsqu'elle se lève pour se coller à moi et joindre nos deux bouches dans un léger baiser. Naturellement, mes bras s’enroulent autour d'elle, resserrant un peu plus notre étreinte et je dépose un baiser sur le bout de son nez. « Mh... ok, prenons des forces alors. Enfin, je reviens. » Me détachant d'elle, je vais rapidement dans la salle de bains pour me laver les mains, avant de revenir, prendre l'assiette de mon burger et m'installer à ses côtés. J'ai beau adorer son goût, manger un burger sans avoir des traces de son plaisir sur les doigts est bien plus attirant. La belle concentrée sur le zapping des chaînes, à la recherche d’un truc intéressant à regarder, j'ôte les pains du haut de nos burgers pour y retirer toute trace d'oignons du mien et les mettre dans le sien. À l'inverse, ce sont ses morceaux de cornichons qui finissent dans le mien et, une fois l'échange pratiquée, je remets correctement les morceaux de pain. « Voilà, tout est nickel maintenant. Bon appétit. » Durant les minutes qui suivent, on mange tranquillement, s'exprimant seulement pour critiquer les incohérences du film que la belle brune a sélectionnée, même si on le regarde quand même. La logique, que voulez-vous. Ce n'est qu'une fois nos burgers avalés que je récupère les assiettes pour les poser sur le petit chariot, me repositionnant dans le canapé contre Naleya. « Je suis repu... De nourriture. » Cette petite précision n'a pas lieu d’être. Quand bien même mon érection est redescendue le temps du repas, elle sait pertinemment que j’ai toujours aussi faim d'elle. Je glisse mon bras autour de ses épaules, caressant la peau de son bras du bout des doigts, et tourne sa tête vers moi pour déposer un baiser sur ses lèvres. « J'ai bien envie de tester cette baignoire... » Dis-je avant de l'embrasser à nouveau, murmurant ensuite contre ses lèvres : « Toi, moi, la baignoire avec une coupe de champagne... C'est tentant, non ? » Il y a encore une chose plus tentante à faire dans cette baignoire, mais pas besoin de l’énoncer celle-ci. Je suis sûr qu'elle y songe tout autant que moi.

L’estomac qui finit par prendre le dessus, malgré ses envies sexuelles, elle a maintenant trop faim pour les faire passer en premier. Alors elle fait part de son choix à Anton en allant se coller contre lui, un choix qui au début ne semble pas le satisfaire, mais qu’il finit par accepter. Elle part donc récupérer une assiette pendant qu’il fait un tour dans la salle de bain, avant de revenir prendre son assiette également et s’installer à côté d’elle dans le canapé. Elle est encore concentrée sur le choix d’une chaîne à regarder quand il s’assoit, son assiette posée sur les cuisses, mais son attention est détournée une seconde et son regard se baisse sur la main tatouée qui fouille dans son burger. Elle retourne cependant bien vite à la contemplation de la télé, puisqu’elle sait ce qu’il fait, ils le font toujours cet échange. Il n’aime pas les oignons, elle adore ça, elle n’aime pas les cornichons, il adore ça. « Bon appétit. » Une fois décidée sur un programme elle croque à son tour dans son burger, le repas ensuite entrecoupé de remarques sur le film. Les minutes passent ainsi, et quand leurs assiettes sont vides il les prend pour aller les remettre sur le chariot, revenant tout de suite après et passant le bras autour d’elle. Et ce qu’il dit entre deux baisers la fait sourire. « Oh oui, j’en rêve depuis tout à l’heure de cette baignoire. » Pas que de la baignoire évidemment, mais ça il s’en doute bien et pense surement à la même chose. Se levant elle fait quelques pas à reculons en le regardant et en se mordillant la lèvre. Puis elle se retourne et marche vers la salle de bain, lentement, remontant une main sur son épaule pour faire tomber une bretelle de sa robe, puis l’autre, puis elle se tortille légèrement pour la faire tomber complètement, se retrouvant ainsi complètement nue, puisque sa culotte est toujours dans la poche d’Anton et qu’elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Laissant traîner le vêtement au sol, elle continue son chemin sans se retourner et disparaît dans la pièce. Le temps d’allumer l’eau chaude et de s’asseoir dans la baignoire, elle peut même se rendre compte pendant quelques secondes de la vue incroyable qu’il y a depuis la fenêtre devant elle, juste en face de l’Empire State Building qu’elle peut apercevoir au loin. Les pas du métis qui la rejoint enfin la font tourner la tête vers lui. « Tu traînes. Je me sens bien seule dans cette immense baignoire. » Et elle s’avance un peu, laissant de la place derrière elle pour qu’il vienne s’y installer. Elle ne serait pas contre s’appuyer contre lui et juste rester dans ses bras quelques instants. Et aussi prendre ainsi quelques minutes de digestion pour son estomac.

Jamais je n’aurais pu croire que je finirais un jour dans une telle suite, à manger un simple burger, au côté d’une femme qui compte énormément pour moi. Une femme qui arrive à me rendre heureux et qui me fait ressentir des choses que je pensais être impossible. Pourtant, je suis là, avec Naleya, rigolant lorsqu’elle me sort une idiotie sur le film qu’on visionne tout en mangeant. Ouais, même quand sa blague n’est pas drôle, je ris comme un con. Ça serait ça, l’amour ? Être amusé par tout ce que peut sortir la personne aimée ? Se sentir bien rien que par sa présence à ses côtés ? Trouver ça bien plus agréable de la regarder elle que de suivre le film ? Parce qu’en tout cas, c’est ce qui finit par se produire et ce n’est que grâce au générique de fin que je capte que c’est fini et qu’il faudrait que j’arrête de la regarder. C’est ce que je fais, retrouvant quelque peu mes esprits en débarrassant nos assiettes, puis en repensant à cette baignoire qui n’attend que nous maintenant qu’on a mangé. Je lui en fais donc part, bien évidemment tenter par l’idée de la voir nue, et elle accepte sans plus attendre, se levant rapidement pour marcher à reculons vers la salle de bain. Je me mordille la lèvre en la voyant faire de même, la mordant plus fort quand elle fait tomber sa robe au sol. Putain, c’est fou ce qu’elle est belle cette femme. Je me lève alors tandis qu’elle entre dans la pièce, chope le seau et les verres, puis pars la rejoindre. A peine la porte passée que je la retrouve nue dans le bain, réclamant ma présence et je souris. « Je te rejoins dans deux minutes ma belle. » Juste le temps de poser le seau de champagne et les verres sur un petit meuble que je ramène près de nous et de me dévêtir. Naleya s’étant avancé dans la baignoire, je m'installe dans son dos, mes jambes se plaçant à côté des siennes et mes bras entourant ses épaules pour qu'elle vienne s'appuyer contre mon torse et que je puisse la serrer un peu plus contre moi. Posant la tête sur son épaule, je prends le temps d'observer la vue qui s'offre à nous, celle de l'Empire State Building. « Y a vraiment une belle vue. » Depuis le début, tout nous montre que mon pote allait sortir le grand jeu et là, ça en est une nouvelle preuve. « Et je suis heureux que tu sois là, avec moi. J’aurais pas pu avoir meilleure compagnie que la tienne. » Tout en parlant, mes doigts descendent sur ses bras en traçant des petites formes sur sa peau tandis que mes lèvres parsèment son épaule et son cou de baisers. Ouais, je suis bien là, vraiment bien, et je n’ai pas envie de me séparer d’elle une seule seconde. Plus jamais.

Ils ont la chance d’être dans un endroit exceptionnel le temps d’une soirée, de pouvoir profiter d’un hôtel de luxe tout frais payés. Un truc qui, à elle en tout cas, ne lui arrive pas souvent. Jamais en fait, et elle doute même que ça se reproduira un jour. Pourtant elle n’est pas en train de goûter aux repas cinq étoiles, assise à une table parfaitement dressée dans un magnifique restaurant, mais en train de manger un burger, assise en tailleur dans un canapé, devant un film tout pourri. Et sans culotte en plus. Un canapé grand luxe quand même cela dit, et un burger absolument succulent et qui n’a rien à voir avec ceux des fast food, il ne lui faut qu’une bouchée pour pouvoir en attester. Mais tout ça lui importe peu au final, tout ce qui compte pour elle c’est qu’elle est avec Anton et depuis quelques semaines, mois peut-être, elle ne sait plus bien quand elle a commencé à s’en rendre compte, ça lui suffit toujours à se sentir bien, pas besoin de plus que sa présence. Une fois leurs assiettes vides, et le film terminé, il récupère leurs assiettes pour aller les poser, lui faisant une proposition qu’elle ne peut certainement pas refuser quand il revient s’asseoir à côté d’elle. Et quelques secondes plus tard elle se retrouve donc à marcher vers la salle de bain, tout en se déshabillant pendant qu’elle avance. Arrivée devant la baignoire elle allume l’eau puis s’y assoit, et quand Anton la rejoint, elle lui fait la remarque qu’il traîne trop à son gout. Mais il ne tarde pas à poser le champagne qu’il a ramené et à se débarrasser de ses vêtements pour venir se mettre derrière elle, l’attirant contre lui. C’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle se blottit dans ses bras, le sourire aux lèvres. Le bonheur ne tient pas à grand-chose finalement, juste une baignoire et des câlins. Et cette vue magnifique à laquelle ils ont droit, il faut l’avouer. « Ouais, cet endroit est vraiment parfait pour un moment romantique. » Elle ne se pose pas vraiment la question de s’ils sont donc en train de s’offrir un de ces moments de couples, ça ne lui vient pas à l’esprit de penser à ça, elle pense juste au pote d’Anton qui avait tout prévu à la perfection. Son sourire s’agrandit avec ce qu’il dit ensuite et son cœur bat un peu plus fort d’entendre ces mots. Elle le pense aussi, tellement fort, que de savoir que c’est réciproque lui fait un bien fou. « J’aime bien quand tu dis des trucs comme ça. Et moi aussi je suis heureuse d’être là avec toi, alors merci. » Ses lèvres s’étirent encore un peu plus en sentant les baisers qu’il dépose dans son cou, et elle attrape une de ses mains pour mêler ses doigts aux siens, restant ainsi plusieurs minutes en profitant de ce moment câlin tout simple. Mais après ces quelques minutes elle se met à bouger lentement le bassin, pour se frotter contre son sexe et l’exciter à nouveau. Profiter l’un de l’autre toute la nuit, c’est bien pour ça qu’ils sont là, et faire l’amour dans toutes les pièces, c’est leur objectif, alors cette baignoire n’y échappera pas. Ni le lit sur lequel elle ira enfin sauter de longues minutes plus tard, après son deuxième orgasme, pour y recevoir son troisième orgasme, et les autres qui suivront.