As long as I got you and me Moving through this world as a two-man team I'll always have everything I need You don't even realise what you mean
« Tommy ? Tu m’écrases, marmotte » Cette voix sublime mon réveil. C’est comme ouvrir les yeux et avoir enfin ce que vous désirez le plus au monde. Je ne suis pas censé être là, dans ses bras, dans son lit, dans sa propre maison. Je suis censé être loin, éviter tout contact pour préserver sa carrière et sa réputation. Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi heureux d’être là. Je ne me suis jamais senti aussi vivant et à ma place. L’alcool a certes délié ma langue hier, maintenant que j’ai réalisé ce qu’elle représentait à mes yeux, c’est le seul endroit où je souhaite être là. Etre là pour contempler ses yeux océans, caresser son doux visage, embrasser ses lèvres rosées, découvrir son corps encore et encore, la faire rire, la combler de bonheur, lui offrir le monde. Meredith avait vu juste : Tessa me rend heureux. Et même si à l’époque je n’avais réalise à quel point, ça l’était..aujourd’hui c’est chose faite. Je m’éclipse rapidement pour retrouver une haleine fraîche et revient auprès d’elle, le corps bouillant, prêt à me lier à elle. Parce que ça fait trop longtemps. Parce qu’on en a tous deux envies. Parce que le manque est trop horrible. Lorsque nos lèvres se retrouvent enfin, j’ai encore plus l’impression que ce trou béant laissé par son absence est enfin comblé. Ses derniers jours ont été un enfer, loin d’elle. Maintenant, alors que ses mains s’aventure dans mes cheveux et que mon corps rejoins le sien, je sais au plus profond de moi que plus jamais – Oh grand jamais – je ne voudrais être séparé d’elle. Comment a-t-elle volé mon cœur ? Voler mon âme et mon avenir ? Je ne sais pas où nous irons tous les deux, ni ce que l’avenir nous réservera, mais je sais qu’ensembles on pourra affronter toutes les épreuves. Du moins, c’est ce que je veux croire. Je veux croire en cette vie commune, en cet amour indéniable, en ce bonheur absolu. « Tu m’as manqué aussi » gémit-elle au bout de ses lèvres en sentant comment mon corps réagit instantanément face au sien. Elle me bascule sur le côté et finit sur moi, comme à sa préférence. « Et je ne veux plus jamais ressentir ça. » Mes mains caressent chaque parcelle de son corps, que je n’ai pas vu depuis des siècles. Elles découvrent, viennent masser certains endroits, profitent de ce corps si parfait. « Plus jamais » ose-je dire dans un murmure en sentant qu’elle se glisse sur moi. Cela m’arrache un profond gémissement de plaisir. C’est la meilleure sensation au monde : pouvoir être en elle, la combler, ne faire qu’un. Mes mains s’arrêtent sur son visage que j’encadre, et l’embrasse à nouveau en soupirant. « Redis-le-moi, Tommy. Je veux l’entendre sans que tu sois ivre cette fois. » Mon regard s’implante dans le sien, alors que mes lèvres s’étirent dans un petit sourire. Mes mains chassent ses cheveux qui tombent et glissent le long de son dos. « Je t’aime, Tessa Goldstein. Je t’aime comme un fou. » Je lui vole un baiser furtif et en la sentant commencer à mouvoir légèrement son bassin, je continue : « J’aime chaque partie de ton corps, ta beauté si naturelle, ton rire parfois timide…la puissance de tes yeux lorsqu’ils me regardent et qu’ils transpercent mon cœur…ta manière d’être à la fois protective et impulsive… » Je laisse un râle s’échapper de mes lèvres, son corps continuant de bouger sur le mien, d’une façon plus soutenu. Mes mains continuent de caresser son corps pour lui procurer des sensations de douceur. « J’aime ton courage et ta ténacité…ton côté espiègle et joueur… » Je me relève et repousse mon corps contre le sien, mes lèvres se déposent sur son épaule que j’embrasse. « J’aime le fait que tu sois ma meilleure amie, que tu me connaisses mieux que personne… » J’ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ma déclaration, tant le plaisir qu’elle m’offre est tant attendu. « Je… » J’humecte mes lèvres et revient encadrer son visage dans le sien. « Sur les 7 milliards d’être humain sur terre, t’es la seule, Tessa. La seule qui me fasse vibrer et qui me rends heureux. T’es la seule en qui j’ai confiance. La seule que je désire. La seule avec qui j’ai envie d’être…. » C’est à croire qu’elle n’en peut plus d’entendre tout ça puisqu’elle m’arrête dans la foulée pour m’embrasser comme jamais.
Il suffit d’une simple étreinte, d’un baiser à en perdre le souffle, pour que toute la douleur et le manque créés par son absence disparaissent. Il me suffit de voir ses lèvres s’étirer dans un sourire, de sentir son corps près du mieux, pour avoir la sensation d’être sur un petit nuage. Tommy provoque tant d’émotions en moi que je serais incapable de toutes les décrire et les citer. La plus importante reste l’amour, celui que j’éprouve pour lui et que j’ai enfin pu lui confier même s’il n’y avait pas moins romantique que sa confession de la veille. Si je sais que je ne pourrais pas m’empêcher de le taquiner là-dessus, je n’en retiens que ce bonheur de savoir que ce que j’éprouve est réciproque. Où est-ce que ça va nous mener ? Je n’en ai pas la moindre idée mais je suis prête à le découvrir du moment que je suis avec lui. « Plus jamais » M’assure-t-il. Plus jamais il ne m’imposera ce manque ressenti ces dernières semaines. Plus jamais il ne m’abandonnera et je souris avant de gémir en le faisant entrer en moi. Je ne bouge pas immédiatement, profite des sensations parfaites qui se propagent dans mon corps de l’avoir ainsi en moi. Ça n’est plus du sexe pour du sexe depuis un moment. C’est la connexion entre deux corps, entre deux âmes, qui me fait l’aimer plus encore. « Je t’aime, Tessa Goldstein. Je t’aime comme un fou. » Un frisson de plaisir remonte le long de ma colonne vertébrale. Mon bassin se met à bouger et éveille les premiers gémissements de plaisir dans ma chambre. Mouvements lents, quelque peu redressée et les mains en appuient sur ses épaules, je mords ma lèvre en l’écoutant me dire toutes ces choses que je n’espérais pas entendre un jour : « J’aime chaque partie de ton corps, ta beauté si naturelle, ton rire parfois timide…la puissance de tes yeux lorsqu’ils me regardent et qu’ils transpercent mon cœur…ta manière d’être à la fois protective et impulsive… J’aime ton courage et ta ténacité…ton côté espiègle et joueur… » Bougeant plus vite au-dessus de lui, mes iris ancrés dans son regard, je bois chacun de ses mots, tremble de plaisir autant par la friction de nos deux intimités que par ce qu’il me dit. Tommy redressé, assis sur mon lit, toujours en moi, je passe mes jambes autour de sa taille et me penche un peu arrière pour amplifier les mouvements de mon bassin. « J’aime le fait que tu sois ma meilleure amie, que tu me connaisses mieux que personne… Je… Sur les 7 milliards d’être humain sur terre, t’es la seule, Tessa. La seule qui me fasse vibrer et qui me rends heureux. T’es la seule en qui j’ai confiance. La seule que je désire. La seule avec qui j’ai envie d’être…. » Je le fais taire par un baiser plus fiévreux et amoureux que jamais. C’est bien plus que ce que je demandais et ça provoque un tel élan d’amour en moi que mes lèvres avaient besoin de retrouver les siennes. Les mouvements de mon bassin jusqu’alors plus frénétiques diminuent. J’ai besoin de prendre mon temps, de profiter encore un peu avant de rejoindre l’extase. Collée à lui, je l’embrasse à nouveau. « Je t’aime. » Soufflé-je entre deux baisers. Je me laisse tomber en arrière, ma tête se retrouvant au pied du lit, Tommy au-dessus de moi. « Je t’aime tellement. Tu vaux plus que n’importe quoi dans le monde. Tu es celui qui compte le plus pour moi. » Je me redresse uniquement le temps de déposer un baiser sur ses lèvres. « Tu es l’homme de ma vie, Tommy Grant Matthews … » Petit sourire en coin, je passe mes doigts sur ses lèvres. « … Et je t’appartiendrai toujours. »
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Je me perds autant qu’elle en lui avouant mes plus sincères sentiments. C’est comme si l’aveugle que j’avais été retrouvait enfin la vue, incapable de cligner les yeux maintenant bien ouvert. Ma langue se délie, mon cœur s’ouvre et je réalise alors que le flot de ma bouche tient le rythme tout ce que j’aime chez elle. Tout. Absolument tout. Jusqu’à ses moindres défauts. Elle n’est pas la femme parfaite mais c’est la mienne. Putain ! Qu’en suis-je devenu aussi chanceux ? Son baiser me coupe dans mon élan, et me prouve à quel point tout ça – tout ce que je viens de lui avouer, tout ce que je ressens pour elle, tout ce qu’elle me fait éprouver – est réciproque. Dans son baiser, je sens tout son amour pour moi. Ça m’en laisse sans voix, des étoiles dans les yeux qui viennent danser à mesure que le plaisir monte. « Je t’aime » C’est moi qui l’embrasse à nouveau, désireux de ne jamais délier nos lèvres. Passif il y a quelques minutes, j’inverse notre position et la bascule de l’autre côté du lit. Mon corps surplombe le sien, alors que je m’enfonce complètement en elle. « Je t’aime tellement. Tu vaux plus que n’importe quoi dans le monde. Tu es celui qui compte le plus le pour moi » Lèvres retrouvées rapidement, elle continue d’ajouter : « Tu es l’homme de ma vie, Tommy Grant Matthews » Ca. Ça me fou une claque. Littéralement. Si pendant une seconde j’avais réalisé que nos sentiments étaient partagés, elle me prouve que dans sa tête, ses idées sont encore plus claires. Que dans sa vie, il n’y aura plus que moi. Que dans son futur, il n’y aura plus que moi. Suis-je paniqué ? Non. Suis-je heureux ? Oui. Est-ce réciproque ? Putain que oui. Quelques jours sans elle ont été catastrophique : j’ai trop bu, j’ai cherché la merde à un boxer, j’ai failli coucher avec une autre. Alors…toute une vie sans elle ? Je n’ose l’imaginer. Je suis bien trop accro, bien trop amoureux pour la laisser filer. Cette nana – c’est une perle, mon rayon de soleil, mon roc, mon oxygène. Sans, j’agonise simplement. «…Et je t’appartiendrai toujours » Son visage s’illumine d’un sourire alors que le mien la regarde avec intensité. Je cherche ses mains pour entrelacer nos doigts et venir les placer au-dessus de sa tête. Mon front rejoins le sien dans un soupire. « A jamais, je serai l’homme de ta vie, Tessa. » Mes lèvres retrouvent les siennes tandis que mon bassin se remet à bouger doucement ravivant un désir déjà éteint. Je sens ses jambes se caler contre moi, mon corps tentant de fusionner avec elle, nos doigts toujours liés, mes lèvres à la rencontre des siennes. Je me bouge lentement – je ne veux absolument pas que ce moment se termine si rapidement. Je laisse simplement mes lèvres explorer sa mâchoire, son cou, avant de lui souffler : « Tu me rends heureux » Je pousse ma queue jusqu’au bout en guise de preuve, chose qui nous fait gémir tous les deux en même temps. « Je…Je regrette juste d’avoir mis autant de temps à le réaliser » Ma bouche sur son épaule, je la mords sensuellement avant de revenir déposer mon front contre le sien. « Pardonne-moi » Je suis sincèrement désolé d’avoir été aveugle et con, de l’avoir fait souffrir avec cette pause que je pensais nécessaire, d’avoir autant traîné alors que tout s’affiche maintenant naturellement. Tous les signaux qu’elle m’envoyait, son comportement, ses paroles. Putain, elle était juste là depuis le début.
Là, contre lui, je suis bien. Tout simplement. Je n’ai pas besoin de plus, juste de sa présence, de sentir qu’il est là, avec moi. De son amour aussi j’en ai besoin. Plus que je ne l’aurais imaginé au début de notre relation. Tommy a pris une telle place dans ma vie et qu’il était clair et net qu’aucun homme ne saurait le détrôner. Meilleur ami, confident, amant … il joue tous les rôles à la perfection, me donne ce que je ne pensais pas désirer autant. Deux années c’est long pour réaliser l’évidence mais les dernières semaines – voire les derniers mois – ont été pire à mes yeux. Désormais, je suis sur un petit nuage, dans une bulle qui réapparaitra à chaque fois que je serais avec lui. J’ai toujours eu le sourire facile, moyen de cacher la misère parfois, avec Tommy c’est d’autant plus le cas. Et là, je suis sûre de rayonner de bonheur. J’irradie grâce à lui. Il n’y a que mon souffle court et mes gémissements qui viennent casser le silence de la chambre et notre conversation. Des aveux sur ce que nous ressentons tous les deux depuis un moment sans pour autant l’accepter. En revanche, je le sais, je le sens qu’il est l’homme avec lequel je veux vieillir. Je me jette peut-être dans le vide à penser ainsi, seulement personne ne me donne l’impression d’être vivante hormis lui. Doigts mêlés, mon attention reste focalisée sur son visage. Je ne veux pas en perdre une miette, je voudrais me noyer à tout jamais dans son regard plein d’amour et de désir. Pour moi, pas pour une autre. Je tremble de plaisir à cette pensée, serre un peu plus ses mains qui maintiennent les miennes au-dessus de ma tête. « A jamais, je serai l’homme de ta vie, Tessa. » Les battements de mon cœur déjà rapides s’emballent un peu plus. Ça sonne comme une promesse, l’une de celles que je ne veux pas voir être brisée un jour. Mordant ma lèvre face au plaisir qui grimpe lentement en moi, mes jambes remontent le long de son corps, lui offrent plus d’accès en moi, toujours plus loin pour plus de sensations et de plaisir. « Tu me rends heureux » Je dois me retenir de ne pas crier lorsqu’il revient profondément en moi, referme mes jambes autour de ses hanches, ma tête partant en arrière un instant. « Je… Je regrette juste d’avoir mis autant de temps à le réaliser. Pardonne-moi » Mes mains encore captives, je me redresse comme je le peux, embrasse tendrement ses lèvres pour finalement laisser nos langues se rejoindre jusqu’à manquer d’air. « Je te pardonne. » Soufflé-je en faisant dévier mes lèvres le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille dont je mords le lobe. « Je te pardonnerai toujours. » Même s’il en vient à me briser le cœur. Je l’aime tellement que je sais que je reviendrais sans cesse vers lui, comme un aimant. Parce qu’il est une partie de moi, celle dont j’ai besoin pour vivre sans être qu’une ombre fade.
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C’est une certaine pression que mon corps relâche à mesure que je m’enfonce en elle. Son absence avait laissé un tel manque que mon corps était en constante tension. Les douches froides ou les masturbations solitaires n’avaient presque aucun effet. A vrai dire, c’était pire. Parce que si pendant quelques minutes, je me sentais bien – la seconde d’après, le retour à la réalité était rude. Elle n’était pas là. Putain, elle n’était pas là. Ce matin, c’est différent. Le plaisir s’éveille mais c’est surtout ce trou comblé qui me détend au fur et à mesure. Je sais qu’elle est là, près de moi, et qu’elle le sera sans doute encore longtemps. A jamais. C’est ce que je viens de lui promettre. Où ça nous mènera, je ne sais pas. Mais tant qu’elle reste près de moi, j’ai l’impression que tout ira bien. Que le monde tournera mieux. Que ma vie sera plus belle. Alors ouai, lui promettre une chose peut-être impossible est sans doute ambitieux mais j’ai envie de lui donner le même espoir qu’elle m’offre en ce moment. Je soupire d’aise, alors que mes mouvements se font plus profonds et plus amples. Je n’accélère en rien : cet orgasme reviendra de loin, d’aussi loin que nous. Ses lèvres cherchent les miennes, sa langue s’invite dans ma bouche, caresse la mienne. Je la laisse faire, profitant de ce petit bonheur avant de manquer d’air. « Je te pardonne… » Un frisson me parcours lorsque ses dents mordent mon lob d’oreille. « Je te pardonnerai toujours » J’espère pouvoir ne jamais lui faire du mal, ne jamais lui briser le cœur, ne jamais l’abandonner – mais une partie de moi, bousillée, et éduquée d’une telle manière, pense le contraire. Je finirai par le faire, je finirai par ne pas valoir ce qu’elle recherche. Je finirai ne pas la mériter. Et ça me dévastera à jamais. Mais tant pis, que les ciels me damnent d’être aussi égoïste, j’ai trop besoin d’elle pour vivre sereinement. Je laisse mes lèvre embrassées ce qu’elles peuvent, avant de lâcher ses mains et de venir caresser son doux visage. Ses cheveux collent légèrement à son front en sueur par l’effort, alors que j’augmente un peu la fréquence. Je prends meilleur appuie, ses mains viennent s’agripper à moi. Je l’embrasse à nouveau, bouge sans cesse en sentant ce plaisir s’annoncer grandement. Ma respiration est intense. Mes yeux pétillent. Mon corps se crispe. J’ai ce besoin pressant maintenant de nous lier dans cet osmose si parfaite. Je ne sais pas où elle en est, alors je lui murmure dans le creux de l’oreille : « C’est ce que je préfère le plus chez toi… » J’ai le souffle court, ma bouche est asséchée par l’effort. «…la manière dont ton corps réagit au mien » C’est presque immédiat à chaque fois. Son corps s’embrase par une simple caresse, une réplique salace. Mais il n’y a pas meilleure réaction que lorsque je suis en elle. C’est comme si tout m’indiquait que j’étais pile au bon endroit. La meilleure place. « Putain, que c’est bon ! » Je viens chercher ses lèvres, venant mordre celle inférieure avant de lui souffler : « Jouis, mon amour…Jouis » Lèvres scellés, mes coups de reins se font plus intenses et je sais que je suis sur le point de succomber au moment où elle renverse la tête et se resserre pleinement. Ce frottement me fait partir alors qu’elle cris sans ce retenir mon prénom et son extase atteint. On tremble tous les deux en immersion et synchro parfaite. J’emprisonne ses lèvres tandis que ses ongles s’enfoncent dans mon dos et me procure une décharge électrique de douleur, mêlée à l’orgasme. Je perds pied littéralement, mon corps s’affaissant sur elle, en attendant que les étoiles qui dansent devant mes yeux se dissipent. Ma tête s’enfonce dans son cou, le souffle complètement coupé, par ce surplus d’informations, de sensation, d’émotions qui viennent de frapper mon corps. Au creux de son oreille, je finis par lui confier : « Tomber amoureux de son meilleur coup, c’est quand même le pied » Un léger rire s’échappe de mes lèvres ; après autant de confessions, mon côté taquin ressort enfin.
Les âmes sœurs ont été pour moi qu'un mythe pendant des années, un rêve que je ne pourrais jamais atteindre puisque trop craintive et jalouse dès qu'il s'agit de l'Amour. Tommy, il me prouve sans arrêt que ce mythe est également une réalité. Cette connexion entre nous, cette capacité que nous avons de lire l'un en l'autre avec facilité en est une preuve à mes yeux. Mais ce lien que nous partageons pendant nos moments intimes, cette assurance d'être enfin avec la bonne personne, de ne faire littéralement qu'un lorsqu'il est en moi, c'est d'une perfection indescriptible. Chaque baiser, chaque caresse, me fait réagir intensément. Je m'embrase, réclame toujours plus que mon corps soit fatigué ou non. C'est ce lien indescriptible qui m'assure que je le pardonnerai toujours, qu'importe ce qu'il me fait. Je l'aime trop pour envisager ne serait-ce que quelques secondes de le perdre. Ça je cesse vite d'y penser tandis que son rythme accélère, qu'il relâche mes mains et vient en moi plus vite me faisant gémir de plaisir. J'ai besoin d'atteindre l'orgasme, de faire disparaître une bonne fois le désespoir de ces dernières semaines. « C’est ce que je préfère le plus chez toi… la manière dont ton corps réagit au mien » Un tremblement de plaisir me gagne. Mon bassin allant à la rencontre du sien, je gémis plus fort, mords ma lèvre à cause du plaisir intense qu'il me procure. « Putain, que c’est bon ! Jouis, mon amour…Jouis » L'air me manque. Mon corps se tend, se resserre autour de lui alors que le début de mon orgasme meurt contre sa bouche. N'en pouvant plus, ma tête part en arrière, je me cambre et cris son prénom pour toute démonstration du plaisir qu'il m'offre, labourant son dos tandis que je le sens éjaculer en moi. Tremblante mais heureuse, Tommy sur moi, je caresse finalement la naissance de ses cheveux rendue humide par l'effort. Je n'ai pas besoin de mot pour lui faire comprendre combien il m'a fait du bien. Je sais qu'il le sait. « Tomber amoureux de son meilleur coup, c’est quand même le pied » Je ris doucement, inverse nos positions et l'embrasse un instant. « Ton meilleur coup hein ? » Sourire fière aux lèvres, je me redresse en caressant son torse. « Eh bien ton meilleur coup va aussi te nourrir, c'est dire à quel point il est parfait. » Après l'effort fourni et la gueule de bois qu'il doit avoir, son estomac doit être rempli. Je me sépare de lui à contrecœur et admire son corps d'Apollon devant moi. « Bouge pas, il te faut des affaires. » Je disparais cinq minutes le temps de lui prendre un boxer et pantalon de jogging dans les affaires à repasser puis reviens. « Tu vas rester torse nu, j'ai envie d'admirer mon… » Pendant quelques secondes j'hésite puis souris un peu trop fièrement. « Mon petit ami. » Je le laisse s'habiller et me contente d'enfiler une robe de chambre que je noue à ma taille. Ensemble nous gagnons la cuisine silencieuse où je sors le nécessaire pour un bon petit repas bien américain et obligatoire pour un sportif comme lui pour finalement prendre quelques instants afin de me coller à lui, bras autour de sa taille. « Il faut prendre des forces, on a quelques semaines d'abstinence à faire disparaître. » J'annonce avec un air malicieux. Mes lèvres proches des siennes, je les effleure en déviant le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille à laquelle je chuchote : « Même si je commencerai par te sucer parce que j'en ai très envie. » Si les fellations ne m'ont jamais tenté, c'était avant Tommy. Avant de découvrir être capable de lui donner autant de plaisir et d'en tirer une certaine satisfaction. Je sais qu'il adore ça, plus encore lorsque ça vient de moi – même si je préfère ne pas penser autres femmes qui lui en ont offert. Je finis par me décaler, mon regard se plantant dans le sien, ma langue passant sur mes lèvres pour les humecter.
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« Ton meilleur coup hein ? » Positions inversées, je la laisse se redresser et caresser mon buste qui se soulève devant l’effort qu’il vient de produire. J’ai la gorge sèche, je suis transpirant et pourtant je respire le bonheur absolu. « Eh bien ton meilleur coup va aussi te nourrir, c’est dire à quel point il est parfait » Je souris, en laissant mes mains caresser la ligne de sa colonne vertébrale. « De très très loin, mon meilleur coup, je t’assure. Parfait, belle, talentueuse… » Ma main caresse doucement sa joue une seconde mais elle s’éclipse trop rapidement. Cela dit son regard admire mon corps avant d’ajouter : « Bouge pas, il te faut des affaires. » Je la vois partir à l’envers, alors que je laisse mon corps se détendre sur le lit, souriant bêtement. « Tu vas rester torse nu, j’ai envie d’admirer mon…mon petit ami. » Elle me jette les vêtements avant de s’occuper de s’enfiler quelque chose autour de son corps nu. Je la regarde une seconde, après m’être redressé. Je ne fais souvent pas dans le couple, tellement j’en ai morflé mais avec elle, le mot petit ami dans sa bouche rend ça trop sexy. J’enfile un caleçon, me lève du lit, enfile le pantalon jusqu’à mes hanches. Elle me force à la suivre dans la cuisine et j’ajoute une fois dans la cuisine. Je la regarde une seconde sortir de quoi nous nourrir, et ajoute : « Alors…c’est ce qu’on est ? Un vrai couple ? » J’oublie notre situation et le chantage. Si dans l’équation, il n’y avait que nous, c’est visiblement ce que nous serons : un couple. Putain. Mon cœur s’accélère mais je ne laisse rien paraître avant qu’elle ne vienne vers moi et entoure ma taille de ses bras. « Il faut prendre des forces, on a quelques semaines d’abstinence à faire disparaître. » Là, mes lèvres s’étirent au moment où elle approche les siennes de mon oreille : « Même si je commencerai par te sucer parce que j’en ai très envie. » Mon sourire s’étire un peu plus, en imaginant sa bouche déjà sur ma queue. Avant, Tessa n’était pas aussi entreprenante. Non, elle préférait que je le sois, que je la guide, que je lui fasse découvrir des choses, comme si tous ses partenaires sexuels n’ont jamais su éveillé celle qu’elle est vraiment. Mais depuis certains temps, elle m’éblouie tant elle aime me surprendre. Et cela commence déjà par ces nombreuses fellations qu’elle m’a déjà offertes. Je me penche légèrement, place mes mains sur ses cuisses et la soulève pour la poser sur le plan de travail. J’ajoute en récupérant son regard, ses lèvres s’humectant : « Ça tombe bien…j’ai une folle envie de te lécher. » J’humecte aussi mes lèvres avant que je me mette légèrement à rire. « Un petit 69 pour continuer cette belle matinée…c’est tentant. » Mes mains viennent chasser ses cheveux de sur ses épaules et je finis par conclure : « Et puis une douche…je te prendrai sous la douche. » Je l’embrasse très furtivement et m’écarte d’elle haussant les épaules : « Mais tu me déconcentres. Mon estomac crie famine. » Je me rapproche de la cafetière et commence à la mettre en route. Après cette partie de jambe en l’air, cette gueule de bois, ce repas manqué hier soir…et ce qu’on compte faire prochainement, il faut vraiment que je mange.
« De très très loin, mon meilleur coup, je t’assure. Parfait, belle, talentueuse… » Voilà qui est agréable à entendre. Très agréable même. Je sais que je ne suis pas supérieure à bien des femmes, que Tommy a dû connaître certaines conquêtes particulièrement belles et douées mais il faut croire qu’elles n’étaient pas moi. Forcément cette pensée suffit à me faire pousser des ailes et à me faire tendrement sourire. Je ne dis rien là-dessus, me sépare de lui à contrecœur pour aller lui chercher de quoi s’habiller. Je n’ai rien contre l’idée de le voir se balader nu dans la maison – un corps pareil mérite d’être vu et admirer – seulement je préfère éviter de courir le risque que mon meilleur ami et son petit frère ne débarquent et le voient ainsi. Moi-même légèrement vêtue, je prends la direction de la cuisine bien décider à remplir nos estomacs, le mien se réveillant de plus en plus. « Alors … c’est ce qu’on est ? Un vrai couple ? » Je cesse de fouiller dans l’un des placards à la recherche de tasses et me tourne vers Tommy. Ma hanche en appuie contre le meuble, je mordille nerveusement ma lèvre. « Je suppose … » Débuté-je avec un peu d’angoisse. « C’est ce que je veux. » Ajouté-je presque trop timidement en comparaison à ce que je dis ensuite, une fois près de lui, animée par le désir que j’éprouve sans arrêt pour Tommy. Côté sexe, je n’ai jamais été très aventurière. Inquiète, dans la peur de mal faire les choses, avec lui c’est différent. Parce qu’il m’a toujours mis en confiance et qu’il me le dirait si je faisais mal les choses. Soulevée de terre, assise sur le plan de travail, je le capture entre mes jambes, appréciant cette proximité entre nous. Après des semaines sans se voir, sans se toucher, elle est la bienvenue. « Ça tombe bien … j’ai une folle envie de te lécher. Un petit 69 pour continuer cette belle matinée … c’est tentant. » Je frissonne de plaisir à l’idée de ce qui m’attend. De ce qui nous attend. Ça doit se lire dans mes yeux, ce début d’excitation qui me noue doucement l’estomac et anime une partie de mon anatomie. « Et puis une douche … je te prendrai sous la douche. Mais tu me déconcentres. Mon estomac crie famine. » Il me faut un petit moment pour redescendre sur terre alors que mon regard le suit déjà rejoindre le meuble sur lequel se trouve la cafetière. J’observe son dos musclé et soupire d’aise. Je ne me ferais jamais à la perfection de cet homme et à l’amour que j’éprouve pour lui. « En tout cas … » Je commence en sautant en bas de l’îlot central. « … tu sais donner envie. » Comme si c’était une nouveauté. Mais avant d’avoir le droit à tout ça, il faut manger et je m’applique à préparer un petit-déjeuner de champion. Omelette, bacon et gaufres servis, j’ajoute du miel et un peu de fruits sur la table pendant que Tommy rapporte les deux tasses de café fumante. « N’attends pas de moi que je fasse ça souvent, tu vas aussi devoir apprendre à cuisiner. » J’affirme même si je n’ai jamais été contre le fait d’être derrière les fourneaux. Ça a même tendance à m’apaiser. Assise face à lui, mes longues jambes arrivent à atteindre les siennes, mes chevilles se posant sur ses genoux. Silencieuse, ma fourchette au-dessus de mon assiette, je le regarde avec cette nervosité qui prouve que je m’apprête à entamer un sujet qui me travaille. « Tommy ? » J’attends qui lève les yeux moi, mords l’intérieur de ma joue lorsqu’il le fait. « Je … je ne veux pas te faire peur ou parler de choses trop tôt mais il y a un point qui me travaille depuis la fête pour Peter. Depuis la question que Tyler m’a posée et … » Mes joues virent au cramoisie. Je m’arrête, pas certaine de devoir continuer.
As long as I got you and me Moving through this world as a two-man team I'll always have everything I need You don't even realise what you mean
Ses joues rougissent à cette petite question anodine. Pourtant, c’est ce qui va définir ce qu’on est vraiment l’un pour l’autre ; voilà des mois qu’on se tourne autour, bien plus que devrait le faire des amis ou des sexfriends. Des semaines à être entièrement exclusive, puis des jours à lutter contre l’envie d’aller la rejoindre. Et aujourd’hui, après les confessions d’hier et de ce matin, j’ose lui demander ce qu’on est vraiment. Elle semble un peu nerveuse, mais finit par me répondre en tout honnêteté : « Je suppose…C’est ce que je veux » Je sais très bien qu’on ne pourra pas le crier sur tous les toits, que notre relation demeura secrète pour tout le monde pendant un certain temps, déjà à cause du chantage, mais surtout parce que je n’ai pas envie d’impliquer Lisa de suite, et que je ne sais pas comment Tessa réagirait face à ma célébrité. L’annonce d’une quelconque relation va ébranler les journaux pendant des jours, si ce n’est clairement un futur harcèlement vis-à-vis d’elle. Est-ce que j’ai envie de compliquer tout ça de suite ? Absolument pas. Pourtant, je souris bêtement en la laissant m’approcher. « C’est ce que je veux aussi » Rester dans notre bulle, comme un vrai couple. Pouvoir profiter de l’autre, sans être gêné, c’est ce que je veux pour le moment. Près de moi, elle finit par annoncer la couleur des prochaines minutes, activant des papillons dans mon bas ventre à nouveau. Je rentre simplement dans son jeu et lui confie ce que moi, j’ai envie de lui faire. Et à ses yeux qui semblent s’électriser face à mes paroles crues, je sais qu’elle peut vite perdre à ce petit jeu. Petit jeu rapide que je termine vite en m’éloignant d’elle et en m’approchant de la cafetière. J’ai le ventre en vrac, j’ai besoin d’un café et de manger. « En tout cas…tu sais donner envie » Je me mets presque à rire en secouant la tête : « T’en doutais encore ? » Elle commence à s’activer à préparer tout en venant me donner un coup de hanche comme pour se venger. De longues minutes plus tard, les assiettes sont pleines, le café est prêt et on s’installe sur l’immense table. « N’attends pas de moi que je fasse ça souvent, tu vas aussi devoir apprendre à cuisiner » Je souris, levant des yeux au ciel. « Il y a encore bien des choses que tu ne sais pas sur moi, Tessa… » J’ai appris à cuisiner avec Meredith, et même si je dois avouer dernièrement ce plaisir n’est plus ce qu’il est, j’ai gardé certaines recettes ou des automatismes. Remettez-moi derrière les Fournaux et j’y mettrai tout mon cœur pour vous servir un bon repas. « …La prochaine fois, ce sera moi qui te cuisinerait un diner » Je la laisse s’installer comme elle désir, ses jambes sur mes genoux. J’entame mon assiette avec appétit, au moment où le regard de Tessa ne me quitte des yeux. « Tommy ? »« Hum ? » Dis-je la bouche pleine en la regardant. J’y vois un regard timide, presque hésitant. Elle a visiblement quelque chose à dire, mais ne sait pas comment me l’avouer. « Je…je ne veux pas te faire peur ou parler de choses trop tôt mais il y a un point qui me travaille depuis la fête pour Peter » J’arque un sourcil tout en avalant ma bouchée. « Depuis la question que Tyler m’a posée et… » J’humecte mes lèvres et dépose ma fourchette dans l’assiette. « Qu’est-ce qu’il t’a encore dit ? » Ce gamin est une source de curiosité. Il demande beaucoup trop de chose à la journée – ce n’est pas un mal, mais ce n’est pas un bien non plus. Il pose souvent trop de questions qu’on n’est pas souvent prêt à répondre, mais c’est là l’innocence des enfants, non ? Ses joues rougissent encore plus, et je sais que ce sera pas une conversation délicate. Généralement, Tessa n’a pas besoin d’être aussi peureuse pour m’annoncer quoi que ce soit. Sauf sur les sujets personnels qui la concerne au plus haut point.
« C’est ce que je veux aussi » A-t-il la moindre idée de ce que cette affirmation provoque en moi ? De la bulle de bonheur qui explose en moi, envahie tout mon corps et me fait sourire comme une idiote ? Jamais je n’aurais imaginé avoir besoin de l’entendre me dire ça. Il faut admettre que jamais je n’aurais imaginé que notre relation nous mènerait là. Nous étions déjà plus proches que des sexfriends normaux mais ma capacité à douter de tout et rien a fait que je n’aurais pu envisager ça. Je n’aurais pas pu non plus imaginer le bonheur qu’il est le seul capable à me donner. Par sa présence, son soutien et maintenant par son amour. Et même si je me focalise sur autre chose, laisse mon corps s’emballer face à nos propos, je pense encore à son affirmation. Il veut que nous soyons un couple, comment ne pas être sur un petit nuage ? C’est impossible ! « T’en doutais encore ? », « Non mais je ne m’habitue quand même pas à ce que tu sois capable de m’exciter aussi vite. » C’est à croire que mon corps est sans arrêt en ébullition. Il suffit d’un regard, d’une parole crue, pour que je m’embrase immédiatement. La seule chose qui me permet de ne pas lui sauter dessus dans la cuisine c’est la fin qui tord mon estomac. Lui comme moi avons besoin de manger, de reprendre des forces. Tommy plus que moi à vrai dire. « Il y a encore bien des choses que tu ne sais pas sur moi, Tessa … La prochaine fois, ce sera moi qui te cuisinerai un diner » Sourcil haussé, je laisse un rictus amusé apparaître. « Tu as donc des talents cachés … Ça sera avec plaisir ce dîner. » J’éprouve même une certaine impatience maintenant. L’imaginer derrière les fourneaux, concentré sur sa cuisine, c’est presque un rêve, une vision dont je sais que je ne pourrais plus me passer ensuite. Si je ne finis pas par l’effrayer avec ce qui me trotte en tête. C’est une conversation qui arrive tôt mais intimes, nous le sommes depuis près de deux ans et il est aussi mon meilleur ami … sans compter que j’ai vraiment besoin d’en parler avec lui. « Qu’est-ce qu’il t’a encore dit ? » Les joues probablement aussi rouges que des pivoines, je joue nerveusement avec ma nourriture en cherchant de quelle manière aborder le sujet. « C’est … tu sais quand il a parlé d’enfants … » Je le vois qui se remémore le moment et le voyant ouvrir la bouche, je l’arrête d’un geste de la main. « Non, s’il te plait … laisse-moi finir. » J’ai toujours du mal à parler des sujets aussi privés parce que j’ai sans arrêt peur de trop me confier et que ça soit retourné contre moi. « Je sais que tu as déjà Tyler et tu connais déjà ma condition mais … on n’a jamais eu de raisons d’en parler jusqu’à maintenant et j’ai besoin de savoir si sera un problème pour toi ? » Mes mains commencent à trembler. J’abandonne ma fourchette et les cache sous la table. « Uniquement le fait que je ne puisse pas être enceinte. Je sais qu’il existe des moyens d’avoir des enfants, l’un d’eux a été de faire geler mes ovules avant mon opération mais je sais aussi que ce n’est pas la même chose qu’avoir vraiment un enfant qui … qui grandi en moi. Alors … » Levant les yeux vers lui, plus gênée que jamais, je mords ma lèvre. « Je voulais savoir si ça te posera un quelconque problème si on en arrive à vouloir des enfants alors que je ne pourrais pas porter les tiens ? » Maintenant j’ai très envie d’aller me cacher dans un trou et plus rouge que jamais je finis par regarder mon assiette subitement très intéressante.
