tu termines un nouveau verre. tu as arrêté de compter, en réalité. tu fermes les yeux, glisses tes doigts dans tes cheveux tandis que tu ris un peu trop fort avec des amis, bougeant au rythme de la musique, trop forte, mais après tout, c'est nouvel an ! tu ne sais même pas qu'elle heure il peut bien être. vous avez crié à la nouvelle année il y a plusieurs minutes de ça. plusieurs heures, même. peut-être deux ou trois. plus trois, d'ailleurs. mais le temps passe vite, d'autant plus en étant bourré. tu fermes les yeux, t'éloignant un peu de cette foule. tu te pinces les lèvres, avale un verre d'eau dans un élan de lucidité, espérant avoir un peu moins mal au crâne demain matin même si, franchement, tu n'as pas beaucoup d'espoir quand à la fin de cette soirée. tu sais même pas quand est-ce que vous allez trouver le courage de ranger, avec tes colocs. tu fermes les yeux un instant, soufflant longuement, te redresses un peu et déposant ton verre sur le comptoir au côté de nombreuses autres. ils sont en plastiques, ils termineront à la poubelle, de toute manière, alors tu t'en fiches bien de boire dans celui-là ou dans un autre. tu te pinces les lèvres, fronces un peu les sourcils en entendant un bruit de fonder. quelqu'un qui toque. sérieusement ? tu soupires longuement et te diriges vers l'entrée, faisant tourner la clé dans la serrure avant d'ouvrir la porte. oui ? tu demandes en fronçant un peu les sourcils, te retrouvant face à la voisin, que tu vois de temps en temps parce que, soi-disant, la coloc fait trop de bruits, de temps à autre. et t'as pas franchement envie qu'elle vienne vous emmerder. pas aujourd'hui, quoi. tu glisses tes doigts dans tes mèches claires, retenant un petit soupir.
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Invité a posté ce message Lun 30 Juil 2018 - 22:46#
Nous voilà dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Ce passage à la nouvelle année, tu l’as passé seule dans ton appartement. Ce n’est pas faute à tes parents de t’avoir invité une fois de plus à venir le passé à la maison mais, tu n’y arrives pas. Tu n’as aucune envie d’affronter ta mère ainsi que le siège à présent vide de ton grand-père à table. Alors, tu n’as - comme depuis 3 années maintenant - pas répondu à leur message. Tu as fait ton petit stock d’activité, d’alcool et, tu t’es amusé toute seule devant la télé. Que ce soit en te goinfrant de popcorn devant l’intégrale des Harry Potter ou bien en chantant comme une enfant grâce à ton karaoké les chansons françaises des films Disney. Tu ne te préoccupes de rien, hormis ce qui pourrait te faire plaisir pour que tu passes une bonne journée. Pourtant, après avoir ingurgité peut-être un peu trop de vodka, tu jettes un coup d’oeil rapide à la pendule qui est tombé au pied de ton mur. Il est déjà presque 3h du matin ? Mince, tu as loupé le décompte comme une idiote. Tant pis, tu feras mieux l’année prochaine. Tu hausses les épaules, tu te redresses comme tu le peux et, alors que tu t’apprêtes à rejoindre ta chambre, tu l’entends. Ce bruit assourdissant qui provient des voisins d’en face. C’est le 1er janvier alors, tu te dis que tu peux les laisser tranquille, le laisser tranquille. Tu n’es même pas certaine que tu réussiras à dormir de toute manière. Pourtant, tu as ce petit désir qui se met à couler dans tes veines. Et si tu trouvais là, une autre occasion de l’emmerder ? Après tout, peu importe le nombre de fois où tu as demandé à ce qu’il baisse le son, il ne l’a jamais fait. Du moins, pas de souvenir. Tu en profiteras pour lui souhaiter ironiquement la bonne année. Oui, tu es décidé. Tu respires un bon coup, tu remets un peu tes cheveux en place et, tu sors de ton appartement, vêtue simplement de ta petite nuisette. Tu fais quelques pas, assez pour que ton poing puisse frapper quelques coups sur la porte. Tu n’as par chance pas à attendre longtemps avant de voir le bout de son nez. « Bonne année ! » lâches-tu d’abord d’un ton qui trahis le fait que tu as pris un peu trop d’alcool. Tu éclaircis un peu ta gorge avant de te caler contre le mur à côté de la porte. « Vous pourriez faire un peu moins de bruit pour une fois ? » Tu ne peux pas t’empêcher de dire cela avec un sourire jusqu’aux oreilles. De quoi peut-être l’agacer un peu plus.
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Invité a posté ce message Lun 30 Juil 2018 - 23:32#
ça fait du bien, parfois, d'oublier tout. oublier les études, oublier les emmerdes, le fait que le frigo est presque vide et que même à cinq, vous êtes pas foutus de faire les courses en temps et en heure. tu ris un peu avec tout le monde, profitant simplement de la soirée, de la nouvelle année qui s'annonce être une bonne année. c'est simplement un pressentiment, tu sais pas trop pourquoi, ni comment. tu t'éloignes un peu à la cuisine, en profitant pour boire un verre d'eau. parce que t'es quand même vachement alcoolisé, même si t'arrives encore à penser normalement et à marcher sans tanguer. tu te mords l'intérieur de la joue. tu sais pas vraiment comme t'as fait. tu fronces un peu les sourcils en entendant un bruit sourd. quelqu'un qui toque. tu fronces un peu les sourcils en te retrouvant face à la voisine de pallier. c'est pas franchement surprenant, en réalité. bonne année ! tu arques un sourcil face à son air alcoolisé et te pinces les lèvres en constatent sa tenue. qui se résume à une simple nuisette. bonne année. tu réponds assez calmement malgré la situation. tout simplement parce qu'au fond, tu sais pourquoi elle est là. comme d'habitude. tu te pinces les lèvres un instant. vous pourriez faire un peu moins de bruit pour une fois ? tu penches la tête sur le côté et tu fronces un peu les sourcils. dites, vous savez que c'est la nouvelle année ? tu demandes, presque ironique. et que les gens aiment la célébrer comme il se doit. tu ajoutes en forçant un petit sourire sur tes lèvres, te penchant un peu en direction de la jeune femme. pour une fois, vous pourriez être un peu moins regardante, non ? tu ajoutes finalement, haussant les épaules. t'essayes de rester diplomate, un peu comme tu peux, parce que t'es un peu bourré malgré tout. et, sérieusement, elle aurait pu s'habiller, aussi. tu te pinces les lèvres, essayes vraiment de ne pas laisser ton regard glisser là ou il ne devrait pas. sur son corps.
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Invité a posté ce message Mar 31 Juil 2018 - 0:35#
Un sourire s’installe encore une fois sur tes lèvres quand il fait allusion à la nouvelle année. Tu es peut-être alcoolisé, mais pas encore idiot. « Oui, je suis au courant, je l’ai fêté, tout comme vous, il y a... 3 heures de ça. » Tu l’observes se pencher un peu vers toi alors que tu croises doucement tes bras sur ta poitrine, affichant une petite moue mécontente. « J’ai essayé, tout comme j’ai essayé de dormir malgré votre bruit. » Bon ok. Là, tu viens de mentir, mais il n’est pas censé le savoir puis, c’est amusant de le voir froncer les sourcils comme ça. Il est même plus mignon comme ça. Avec sa petite moustache et ses yeux clairs... Putain, tu as le regard qui dérive, tu ne le sens qu’après. Tu relèves subitement les yeux du bas de son visage. Tu ignores combien de temps tu es resté comme ça, à le fixer à un endroit que tu ne devrais pas regarder. Il est censé t’énerver, t’agacer parce qu’il t’empêche bien souvent de dormir. Tu sais qu’il est jeune, qu’il veut profiter de sa vie. Mais merde, tu as aussi le droit à un peu de silence par moment non ? Tu pousses un léger soupir, une énième fois alors que tu viens poser le bout de ton index contre son torse. « Je dois déjà supporter toute l’année vos fêtes... » lances-tu en tapotant du bout du doigt son corps. « Je... Je... Je sais plus ce que je voulais dire mais, zut. » Tu lèves les yeux aux ciels alors que ta main s’est installé calmement sur l’un de ses pecs, à plat, au calme. C’est qu’il a quand même du muscle ce petit con. « Il est aussi énervant qu’excitant. » lâches-tu à voix haute. « Hein ? Quoi ? Hein ? » Tu clignes des yeux comme une pauvre idiote. Saleté d’alcool. « Bref, je disais, pour une fois dans votre vie, vous pourriez être un peu charmant envers vos voisins. Ou du moins, votre voisine. » dis-tu alors que tu retires enfin ta main de son torse. Depuis quand elle est là celle-là ?
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Invité a posté ce message Mar 31 Juil 2018 - 1:04#
oui, je suis au courant, je l’ai fêté, tout comme vous, il y a... 3 heures de ça. tu lèves les yeux au ciel, ne cachant pas ton agacement face à son comportement. c'est toujours la même histoire. tu glisses tes doigts contre ton visage. tu l'observes croiser ses bras contre sa poitrine. j’ai essayé, tout comme j’ai essayé de dormir malgré votre bruit. tu hausses vaguement les épaules. t'y peux rien toi, si elle arrive pas à dormir. enfin si, t'es un peu responsable. toi et la coloc, aussi. mais, étrangement, tout tes colocs sont trop bourrés pour répondre. bourré ou ... en train de s'adonner à toutes autres activités. t'en sais trop rien. t'as juste fermé ta chambre à clé pour être certain que personne baise dedans. tu fronces un peu les sourcils quand elle vient poser son doigt contre ton torse. je dois déjà supporter toute l’année vos fêtes... tu secoues la tête de gauche à droite. et bien c'est pas notre problème si vous faites partie des rares personnes qui se lèvent un dimanche matin. une triste vie, quand même. tu marmonnes en soupirant un peu. elle vient tapoter ton torse et tu as un très léger mouvement de recul. je... je... je sais plus ce que je voulais dire mais, zut. tu arques un sourcil et un sourire narquois se dessine sur tes lèvres. bah alors, un peu trop d'alcool ? tu demandes en essayant vraiment d'ignorer sa main à présent posée à plat contre ton torse. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. il est aussi énervant qu’excitant. hein ? quoi ? hein ? pardon ? tu lâches au moment ou elle semble de se rendre compte de ce qu'elle vient de rire. tu prends une légère inspiration. là, ça commence à devenir un peu plus compliqué à gérer. bref, je disais, pour une fois dans votre vie, vous pourriez être un peu charmant envers vos voisins. ou du moins, votre voisine. tu hausses vaguement les épaules, te pinçant les lèvres quand, finalement, elle éloigne sa main de ton corps. tu ignores totalement sa phrase et te penches un peu en sa direction. donc je passe du voisin chiant au voisin excitant, mh ? tu demandes, charmeur. c'est tentant, bien trop tentant. et puis, faut avouer que la voisine, elle est pas mal non plus. d'autant plus en nuisette, comme ça, sur le palier. je peux être totalement charmant. tu ajoutes en venant déposer un baiser sur le dos de sa main. je m'appelle andreas. tu termines par souffler, parce que tu penses pas lui avoir déjà dit comment tu t'appelles, malgré la fréquence à laquelle vous vous croisez.
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Invité a posté ce message Mar 31 Juil 2018 - 1:49#
Tu as la folle envie de le frapper quand tu l’entends dire que ce n’est pas son problème si tu bosses le dimanche matin. Quel petit con, vraiment. Mignon mais con. « Décidément, vous n’en êtes que plus agaçant maintenant. » lâches-tu en grommelant. Tu passes ta main libre dans les quelques mèches de cheveux qui tombent devant tes yeux. Trop d’alcool ? « N-Non... » marmonnes-tu sans vraiment toi-même y croire. Mais, tes paroles suivantes ne font que confirmer que tu n’arrives plus à discerner tes pensées de tes vraies paroles. Et que de ce fait, tu es bel et bien alcoolisé. Tu parles à voix haute. Si seulement cela était une remarque sur ses cheveux, sa moustache, même sa porte bon dieu ! Mais non, il fallait que tu parles d’un tout autre sujet. Forcément, cela ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd et, il ignorait complètement ce que tu disais par la suite. Toi et ta vaine tentative pour passer à autre chose et faire oublier tes mots. Il se penche même encore vers toi. Il commence à être un peu près là non ? Tu entres ouvres les lèvres alors que ton rythme cardiaque vient de gravir l’Everest. Excitant, excitant. C’est un bien grand mot. Quoi que, ce regard et ce corps te donnent quelques idées loin d’être catholique... « Vous ? Charmant ? » Tu ne dis rien, le laissant glisser un baiser sur le dos de ta main et se présenter. Le rouge te monte alors aux joues mais, tu finis quand même par t’approcher un peu de lui. Assez pour que ton corps frôle à présent le sien. Tu plantes ton regard dans ses iris d’un bleu céruléen. « Je peine à y croire. Je ne demande pourtant qu’à avoir confirmation de vos dires... Andreas. » Pourquoi fait-il si chaud tout à coup ? C’est l’alcool qui fait toujours effet ou la proximité que tu viens d’installer entre vos deux corps ? Il est vraiment proche là, au point que tu pourrais presque sentir son souffle contre la peau de ton visage. « Lila. C'est mon nom. » dis-tu simplement en détournant un peu le regard sur ses lèvres.
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Invité a posté ce message Mar 31 Juil 2018 - 13:36#
toi le dimanche, tu dors. et t'as appris à dormir même si y'a du bruit, même si eyvan et siloé s'engueulent ou bien encore quand t'entends des gens baiser dans la chambre d'à côté. c'est simple pour toi. et c'est pas en étant bourré que tu vas réussir à comprendre que ça l'est pas pour tout le monde. décidément, vous n’en êtes que plus agaçant maintenant. tu ne peux t'empêcher de rire un peu quand elle oublie ce qu'elle voulait dire, et tu viens la taquiner un peu, sans doute qu'elle a un peu trop bu, t'en sais rien, mais ça t’étonnerait pas. tout le monde boit un peu trop, les soirs de fêtes comme ça. n-non.. tu te mords l'intérieur de la joue, t'appuyant contre la chambranle de la porte, fronçant légèrement les sourcils à ses mots. ok, elle a définitivement bu. mais après tout, l'alcool ça désinhibe. et t'as bien envie d'en jouer un peu, de ce que tu viens d'entendre. tu viens te pencher un peu, la taquinant sur ses mots. elle a quand même soufflée que tu étais excitant, alors bon... t'as bien le droit d'en profiter. vous ? charmant ? très charmant. tu souffles en venant embrasser le dos de sa main, souriant un peu, souriant d'autant plus quand c'est elle qui vient s'approcher de toi, ton corps n'étant plus qu'à quelques centimètres maintenant. tu soutiens son regard sans mal, lui soufflant finalement ton prénom. je peine à y croire. je ne demande pourtant qu’à avoir confirmation de vos dires... andreas. tu hausses vaguement les épaules et un petit rire t'échappe, tandis que vos souffles se mêlent, maintenant. lila. c'est mon nom. tu hoches la tête et tu continues de soutenir son regard. tu te pinces brièvement les lèvres. et donc ... une confirmation, tu disais ? tu souffles, passant volontairement au tutoiement, tandis que ta main vient glisser contre sa hanche. juste sa hanche. rien de plus, tes doigts glissant doucement contre le tissu. tu retiens un léger soupir, avant de laisser tes lèvres effleurer les siennes.
Il joue avec toi, tes nerfs et... Tes envies. Après tout, tu as eu le malheur d’en divulguer un peu trop sur le sentiment qu’il te procurait à l’heure actuelle. Peut-être que finalement, tu n’aurais pas dû sortir, tu aurais dû te retenir et ne pas écouter cette petite voix qui martelait ton crâne. Tu avais eu l’envie de l’emmerder. Oui, même en ce début d’année et, cela se retournait doucement contre toi. Pourtant, en y regardant de plus près, cela n’était pas si désagréable que cela. Au contraire. Ton corps ne mentait pas là-dessus, ni sur tes envies, ni sur la chaleur qu’il faisait grimper en toi. « Tu... » fut le seul mot que tu parvins à extraire de ta gorge. Cette proximité que tu avais toi-même installé t’empêchait à présent de réfléchir correctement. Une confirmation ? C’est vrai, tu l’avais dit et, il allait te le montrer d’une façon qui allait te surprendre un peu plus. Bien que celle-ci, au fond, semblait être prévisible. Quand ses doigts vinrent à se glisser contre ta hanche, une envie primaire explosa au creux de tes reins. Ce seul geste venait d’éveiller ce petit diable qui brûlait en toi. De ce fait, tu te rapprochais un peu plus de lui, collant ton corps contre le sien. Tu pouvais dès à présent sentir chaque ligne de son torse à travers vos morceaux de tissu. Tu aurais aimé parler, dire quelque chose, n’importe quoi qui aurait pu freiner tes envies, mais tu es certaine que rien maintenant ne pouvait éteindre ce brasier. Tu laissais alors ton corps simplement parler à ta place, à défaut de ne plus pouvoir prononcer le moindre mot pour le moment. Tes phalanges glissaient le long de son bras pour remonter en quelques caresses jusqu’à son épaule avant qu’elles ne se nichent délicatement contre sa joue. « Tu es...vraiment un...emmerdeur... » murmures-tu finalement dans un sourire alors que tes lèvres cherchent et à la fois s’empêchent de goûter pleinement à ses lèvres. « Et puis merde. » lâches-tu d’un coup, simplement, avant que tu craques et que tes chaires se laissent aller à un chaud baiser.
tu viens simplement faire glisser tes doigts contre sa hanche, dans un geste sans doute un peu trop provocateur, tu n'en sais trop rien. après tout, il n'y a rien de mal, il ne s'agit que de sa hanche. mais entre l'alcool, et la tension qui ne fait que grimper depuis plusieurs minutes déjà, ça se résume vraiment à de la provocation. tu te mords l'intérieur de la joue, observant son visage qui semble démuni durant quelques instants. la jeune femme vient se coller contre toi, et un petit souffle s'échappe de tes lèvres à ce simple contact. proches, vous l'êtes bien trop, d'un coup. tu laisses ta main, qui était alors sur sa hanche, glisser contre ses fesses, ton regard brûlant rencontrant le sien., tandis que les doigts de lila viennent glisser contre ton bras, jusqu'à ta joue. tu es...vraiment un...emmerdeur... tu te pinces brièvement les lèvres. ah ouai ? tu souffles en essayant de garder un minimum de contrôle sur ton propre corps, mais c'est peine perdue. il te trahit. et il le fait sacrément bien. et puis merde. tu fronces légèrement les sourcils, te mordant l'intérieur de la joue, avant de te laisser aller à ce baiser, tes lèvres glissant contre les siennes tandis que ta main serre doucement ses fesses. tu ne l'as pas bougée depuis ce temps. pas envie. ta seconde main vient se loger dans sa nuque, tandis que tu viens approfondir l'échange. et t'es une allumeuse. tu souffles contre ses lèvres, te redressant à peine pour reprendre ton souffle. tu vas souvent sonner chez tes voisins en nuisette ? tu demandes, amusé et taquin. tu te mords l'intérieur de la joue et tu ris un peu, avant de revenir chercher ses lèvres. tu sais pas trop pourquoi, au fond. t'as même plus envie d'y réfléchir.
Ce qui se passe actuellement est presque insensé. Tu peines toi-même à y croire. Tout comme tu peines à croire que ton corps s’est laissé aller à échanger un baiser avec lui. Lui, cet idiot qui passe son temps à t’énerver et à t’empêcher de dormir correctement. Pourtant, c’est ce qui est en train de se passer, là, maintenant. Tes chaires goûtent chaudement aux siennes et, tu n’as étonnamment aucune envie de les délaisser. Pourtant, tu n’as guère le choix, il te faut bien respirer un peu tout de même. « Une allumeuse ? » répètes-tu alors que tu reprends doucement ton souffle. A-t-il raison ? Peut-être un peu là. Toi qui es pourtant devenu si sage depuis quelques années. Il a le don de réveiller la mauvaise fille qui est en toi. Cependant, tu ne peux pas louper le fait qu’il serre actuellement l’une de tes fesses entre ses doigts masculins. Petit détail qui t’arrache un rire. « Et c’est l’homme qui me pince actuellement les fesses qui me dit ça ? » murmures-tu, le sourire aux lèvres. Il en profite là non ? Évidemment. Alors, en un sens, tu ne te gênes pas pour faire de même. Laissant à présent l’une de tes mains se glisser entre vos deux corps. Tu finis par lentement relever quelques centimètres de son haut. Assez pour que tes doigts puissent vagabonder sur la peau de sa taille, seulement de sa taille. Même si, ce n’est pas l’envie qu’il te manque de glisser un peu plus bas. « Seulement quand ils sont un peu trop bruyant... » as-tu à peine le temps de répondre avant qu’il ne revienne à la conquête de tes lèvres. À ce geste, tu laisses le bout de tes ongles se planter légèrement dans sa peau. Ton autre main, jusqu’à présent libre, s’agrippe à son haut, à son col afin de le tirer. Et, bien que tu apprécies ce second échange en sa compagnie, tu ne peux pas t’empêcher de vouloir être un peu plus explicite sur les envies que ton corps ressent à ce moment. Tu recules tes lèvres, à peine, juste de quelques centimètres. « Vu que... Mon voisin m’empêche de dormir. Que dirais-tu de me tenir compagnie pour la nuit ? » murmures-tu chaudement avant que tes dents ne se plantent délicatement dans sa lèvre. Tu la mords, la tire un peu puis, tu l’embrasses, doucement, brièvement.
