(fb) you put a spell on me - tomessa.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Il veut dire hormis sursauter comme une gamine prise en train de faire une connerie et m’insulter mentalement d’être stupide ? Je bafouille, voilà ce que je fais. Depuis quand je suis aussi terriblement mal à l’aise avec lui ? C’est du jamais vu ça ! Il m’a toujours mis en confiance, ça toujours été simple entre nous alors que ce soir c’est à croire que je ne suis plus moi-même. C’est à cause de cette fichue attirance qui n’a fait que grandir encore et encore au fur et à mesure du temps passer avec Tommy et puisque je réalise seulement qu’elle est à sens unique je me conduis comme une idiote. Une idiote, c’est exactement ce que je suis et ce depuis des années. Je n’ai jamais été assez bien pour personne, pourquoi est-ce que ça changerait avec un type comme lui ? Pourquoi ai-je envie que ça change ? Et, bon dieu, pourquoi est-ce que je continue à me torturer l’esprit comme ça ? Je ferais mieux de finir de tout ranger et de partir d’ici. Passée de la cuisine au salon, c’est là qu’il me trouve à remettre en place les coussins du canapé. Une vraie petite fée du logis. Hormis que la petite fée bafouille et rougit comme pas possible. Quelle idée de l’avoir reluqué aussi peu discrètement aussi ! « Tu devrais pas mordre ta lèvre » Quoi ?! Sourcils froncés, mon regard le fixant, mon cerveau mouline. Pourquoi je ne devrais pas mordre ma lèvre ? Il n’a quand même pas peur que je me fasse mal à ce point ? Figée, coussin encore dans les mains, je le suis qui s’avance vers moi sans savoir si je dois prendre mes jambes à mon cou avant qu’il ne soit trop tard ou si je veux rester là et voir de quoi il retourne. De toute manière mon cerveau refuse d’ordonner à mes pieds de bouger ce qui laisse tout le loisir à Tommy de se planter devant moi et de me retirer le coussin des mains pour le balancer sur le canapé. « Ça me donne envie de faire pareil. » Oh … OH ! Seigneur, cette phrase et la façon qu’il a de caresser mes lèvres suffisent à envoyer une décharge électrique droit entre mes cuisses. Ma respiration presque coupé, mes bras toujours devant moi comme si le coussin se trouvait encore entre mes mains, je fais la seule chose qui me passe par la tête : je pose mes paumes sur son torse et frissonne à ce nouveau contact. Il me suffit de lever un peu les yeux pour voir qu’il fixe encore mes lèvres avec envie, sa main étant passée sur ma joue. L’autre geste est de me rapprocher, de ne plus réfléchir et de l’embrasser. Rien de fou, simplement mes lèvres contre les siennes alors que déjà sa langue tente une percée. Je ne résiste pas longtemps et c’est un milliard de fois meilleur que tout ce que j’ai pu imaginer. Il a le goût de bière et de pizza mais ce qui me fait gémir contre sa bouche c’est la façon dont il explore la mienne : avide et expert. Je ne suis pas réellement dominatrice comme fille ou très aventurière. J’aime le sexe, oui, mais je n’ai jamais fait de folie pourtant avec lui je pourrais l’accepter. A tel point que ma main prend le risque de glisser sur son torse et d’aller se poser sur la protubérance de son pantalon. C’est ma façon de lui faire comprendre que je veux plus, tellement plus que ce simple baiser qui, pourtant, pourrait presque me faire jouir.

J’ai cette petite voix qui me dit de ne pas faire ça, de ne pas succomber à cette tentation parce que ça brisera forcément quelque chose. Toutes les nanas fonctionnent de la même manière : lorsqu’elles comprennent que je ne veux rien de sérieux, que le sexe m’importe plus que les sentiments ou une quelconque implication, elles finissent par me mettre une gifle et partir. Et ça me va, parce que je ne veux pas m’engager. Je ne veux pas être menotté par une putain de nana qui me mènerait pas la queue uniquement parce qu’elle en aurait envie. Lisa m’a vacciné pour ça.  Il n’est plus question de mariage, de couple ou de quoi que ce soit d’autres, pour moi. Peut-être que je changerai d’avis un jour, mais pour le moment, je ris au nez à la première fille qui ose me parler en supposant qu’on est en couple. Non, je les baise, je les jette. Alors pourquoi est-ce que je m’approche de Tessa comme ça ? Pourquoi cette attirance a raison de moi et de mes dernières résistances ? Parce qu’elle vient de se mordre la lèvre ? Et que je ne vois que ça, maintenant ? Je ne pense qu’à pouvoir faire pareil, à goûter ses lèvres, à chatouiller sa langue. Putain, je pense à ses petits seins durs et bien ronds qu’elle doit avoir. Oh, je sais qu’ils sont comme ça parce que j’ai trop souvent regardé son décolleté, surtout à travers ses chemises qu’elle pense ample alors qu’en réalité son soutien-gorge corbeille me dévoile le bout de ses tétons. C’est si sexy…purée. Quant à ses fesses…mon dieu, qu’est-ce que je peux vous dire sur ses belles fesses dans ses jean bien moulant ? Elle pense que personne ne la remarque, mais j’ai envié Jordan la seconde où il s’est vanté d’avoir couché avec elle. Ça m’agace qu’il ait pu la toucher, la voir jouir….d’ailleurs, je suis curieux de savoir comment elle jouit. Est-ce qu’elle est discrète ou tout le contraire ? Plutôt dominante ou dominée ? Bordel…Tommy ! C’est ce à quoi je pense quand je caresse ses lèvres, douce et légèrement humide. A toutes les éventualités qui se présentent à moi, à cet instant précis. J’ai pas encore trouvé le courage de franchir cette distance entre nous pour venir l’embrasser parce que cette petite voix m’emmerde encore. Tu vas la détruire Tommy ! Mais je frisonne lorsqu’elle dépose ses mains sur mon torse musclé qu’elle vient explorer. Combien de fois a-t-elle rêvé de faire ça ? Mon inspiration se fait plus forte, mon expiration plus difficile. Tout autant difficile que cette bosse qui se gonfle dans mon pantalon et qui va me faire vriller le cerveau rapidement. C’est elle qui franchit ce cap : nos lèvres scellées. C’est gentillet, presque trop timide. Je remarque surtout à quel point ses lèvres sont douces. Mais j’en veux plus. Putain, j’ai besoin de plus. J’ai besoin de savoir. De balayer toutes mes éventualités en de vrais souvenirs. J’ai besoin de briser cette tentation que j’ai trop souvent eu. Ma bouche s’ouvre, ma langue tente une percer vers la sienne, et si elle rencontre une certaine résistance, quelques secondes ont suffi pour les anéantir. Ma langue infiltre sa bouche, explore, caresse, joue avec la sienne sensuellement. Mon cœur bat trop vite, mon érection me fait déjà trop mal. Mes mains se posent de part et d’autre son visage pour maintenir sa tête à bonne distance de mes lèvres. Je suis peut-être un peu trop dominant déjà, mais le cerveau a vrillé: Sa main s'est aventurer sur ma bosse. Tu vas tout détruire. Lèvres à peine abandonnés, je souffle : « Dis-moi d’arrêter Tessa » avant de l’embrasser à nouveau. J’ai besoin qu’elle le fasse, elle. Je suis incapable de me détacher de cette sublime nouveauté. Incapable de m’éloigner de ce fantasme. Incapable d’arrêter ce qui pourrait briser notre amitié. Bordel, j’ai besoin de ça dans ma vie. Encore plus besoin de pouvoir la baiser comme je veux, ce soir. Merde.

Tout bon sens s’envole. Fini les pensées sensées et les bonnes actions. Mes neurones ont totalement grillé son pouce à peine sur mes lèvres. Le désir s’est réveillé brutalement et m’a submergé. Impossible de l’ignorer et de le refouler. De toute manière en ai-je envie ? Je ne peux plus la nier maintenant, cette envie de goûter à ce qui m’a été interdit pendant des années et que j’ai voulu sans jamais le montrer. Ce n’est pas mon genre. Je n’aurais pas pris le risque de briser un couple pour des pulsions même si au fur et à mesure du temps je savais que Lisa ne le méritait pas. Alors non, il n’est pas question que je me retienne. Doucement, je perds pieds. Sa langue joue avec la mienne avec tellement d’aisance que je fonds de plus en plus en serrant mes doigts autour du tissu de sa chemise. Oh je donnerais beaucoup pour qu’il la retire et pouvoir admirer ses muscles finement ciselés par les heures d’entraînements. Honnêtement, je suis curieuse de voir ce qu’il cache sous ses vêtements, une pure beauté j’en suis certaine. Visage encadré par ses grandes mains, c’est lui qui décide du rythme de notre baiser. Je me contente de le toucher plus bas et de lutter contre l’envie de le déshabiller immédiatement. Je ne suis peut-être pas aventurière mais ça ne veut pas dire que je suis totalement passive. Si je veux quelque chose, je tente tout pour l’obtenir même si l’idée qu’il me domine me fait frissonner. « Dis-moi d’arrêter Tessa » Sa demande me surprend, particulièrement alors qu’il revient m’embrasser. Une contradiction totale qui me perd un instant. Je continues de répondre à son baiser jusqu’à manquer d’air. « Non. » Soufflé-je en levant les yeux vers lui. Il ne peut pas me demander ça alors que je brûle d’envie pour lui. Je vois qu’il lutte, je le sens aussi étrange que ça puisse paraître. Est-ce de la peur ? Celle de me faire du mal ? « Tu ne me feras pas de mal. » Continué-je en posant mes mains sur les siennes. Je m’avance probablement mais il y a ce petit quelque chose en moi qui le sait. Relâchant ses mains, je saisi mon chemisier, le fais passer par-dessus ma tête et le lâche au sol. Ma respiration s’accélère en le voyant humecter ses lèvres dès que son regard tombe sur mon soutien-gorge sombre qui ressort sur ma peau claire. Je veux qu’il comprenne que j’ai envie qu’il me touche, qu’il me prenne et me fasse vivre la nuit de ma vie. Deux pas vers lui suffisent à me coller un peu plus même si je dois pencher la tête en arrière pour croiser ses beaux yeux. C’est maintenant que je dois arrêter d’être terrorisée par mes choix, effrayée de faire une erreur. Il n’en est pas une et ne le sera jamais. Sans détourner mon attention de ses yeux, je pose ma main sur le haut de son jean, fais sauter le bouton et glisse ma main dedans puis sous son boxer. Lentement, je descends et m’attends à ce qu’il m’arrête. Il ne le fait pas. Il me laisse atteindre son sexe lourd et large qui, oui, m’impressionne. Il n’y a pas un mot de prononcé. Nos regards accrochés l’un à l’autre, ils sont le miroir parfait l’un de l’autre. Autant de désir, autant de peur et cette autre chose que je ne définis pas plus chez moi que chez lui. Du soulagement peut-être ? Commençant à le caresser, je mords ma lèvre après avoir compris qu’elle suffit à lui donner envie de m’embrasser ce dont j’ai très envie maintenant même si le fixer alors que je le touche est très érotique.

C’est trop bon pour que j’ordonne à mon corps d’arrêter. J’explore sa bouche une nouvelle sans arriver à contrôler l’impulsion. J’ai beau entendre cette voix d’arrêter, de reculer, d’oublier…je n’arrivais pas vraiment à l’écouter. Lorsqu’on goûte enfin à une tentation, c’est difficile de trouver la force de s’arrêter. Tessa, ça a longtemps été l’opportunité manquée. Celle qui m’attirait mais que je finissais par chasser de mon esprit parce que j’étais marié. Jamais je ne pourrais tromper quelqu’un lorsque je suis vraiment en couple – une chose que mon père m’a éduqué sans le savoir, à son grand contrario. Alors, je faisais taire cette tentation, parce que je ne me voyais pas expliquer à Lisa pourquoi je bavais devant sa meilleure amie. Tessa…elle a cette beauté naturelle insaisissable. Elle n’a pas besoin de se mettre en valeur, de beaucoup se maquiller ou d’être au centre de l’attention pour se faire remarquer. Non, elle dégage ce petit quelque chose d’étrange qui attire forcément les gars comme moi. Comme Jordan. Evidemment que maintenant, je n’écoute pas cette voix. J’ai envie de plonger tête baissée dans cette connerie, parce que j’ai besoin de savoir, de la conquérir. Est-ce que je suis juste macho ou juste un connard qui la veut dans son lit ? Peut-être bien. Mais je la veux. La. Maintenant. « Non » me souffle-t-elle dans les yeux, alors que mon murmure exprimait toute ma contradiction. Je tente d’examiner son regard qui semble étrangement sûr de lui. J’ai peu l’habitude de voir cette facette d’elle, mais ça me plait. « Tu ne me feras pas de mal » Ses mains se posent sur mes mains, ce qui me fait frissonner. Pourquoi arrive-t-elle à lire en moi comme dans un livre ? Qu’est-ce que je fais pour qu’elle arrive à deviner mes moindres pensées, mes moindres craintes ? Je me perds dans son regard captivant. La beauté de ses yeux, ses multiples reflets bleus m’hypnotisent. Une seconde plus tard, ses mains quittent les miennes et cette absence me manque déjà. Je la regarde saisir son chemisier, me forçant à lâcher son visage pour qu’elle puisse l’enlever définitivement et le jeter au sol. J’ai beau aimé ses yeux, mon regard est intensément attiré par ce qu’elle vient de me dévoiler : sa poitrine soutenu par un tissu sombre et léger. Bordel, je bandais déjà assez mais là…WOAW. J’humecte mes lèvres, le cœur battant trop fort, le sang affluant trop vite. Comment veut-elle que je reste calme comme ça maintenant ? Je n’ai pas le temps de réagir, toujours contemplant ce que j’aimerai toucher, qu’elle se colle à moi. Sa peau nue contre moi électrise tout mon corps et a littéralement raison de moi. Mais je veux savoir jusqu’où elle est prête pour me faire comprendre ce dont elle a envie. Je veux voir cette Tessa que je ne connais pas encore, et qui semble être prête à partir en roue totalement libre ce soir. Je capte à nouveau ses yeux pour y lire son envie et sa détermination, et je frisonne lorsque ses mains s’aventure sur la boucle de mon jean, rapidement ouvert. Ce qu’elle fait ensuite faite hurler en moi ce lion qui a envie de prendre les devants, qui a besoin de la posséder. Mais encore une fois, je tente de le garder en cage une seconde, pour voir si elle va jusqu’au bout de son désir. Ses doigts écartent mon boxer, s’infiltre dessous. Tout mon corps est alerte à la seconde où elle saisit ma franche érection. J’expulse l’air de mes poumons dans un râle puisant. Elle veut ma mort, c’est certain. C’est trop sexy et trop érotique de la voir me toucher sans aucun autre contact, de la voir prendre son pied juste en me caressant. Et cette lèvre qu’elle mord encore une fois….Je réagis enfin, mais peut-être pas de la manière qu’elle désire. Je chasse sa main de mon boxer en ajoutant : « Pas ici. » Ma voix est si rauque que je me l’éclairci. En une fraction de seconde, je la prends dans mes bras, ses jambes s’enroulant autour de ma taille. Je ne prends pas la peine de ramasser son chemisier – tant pis pour les colocs qui trouveront ce joli cadeau – et me met en route vers ma chambre. Mes mains officiellement sur ses fesses me perturbent énormément, mais c’est surtout les lèvres de Tessa qui saisissent parfois les miennes, qui viennent mordre mon oreille ou vient lécher mon cou me fait prendre plus de temps que prévu pour rejoindre ma destination. Une fois atteinte, je la plaque contre la porte fermée et vient l’embrasser pour mordre enfin cette lèvre qui me tente trop. « J’vais enfin te baiser, Tessa Goldstein. »

Je veux tout de lui. Je veux ses lèvres, ses caresses, son corps, ses soupirs et tout ce dont il se sent capable de m’offrir. Je le veux depuis tellement longtemps que ça en est devenu indécent. Un nombre incalculable de fois je me suis réveillée d’un rêve érotique dans lequel il se trouvait, le souffle court, en sueur et le coeur battant. Mais là c’est réel. Je le sais à la façon dont mon corps vibre pour le sien, à ces émotions intenses qui nous traversent d’un simple regard. Je le sais parce que je tiens entre mes mains la preuve même de son désir. Ça pourrait me donner des ailes de savoir qu’il est aussi excité grâce à moi et que je suis à même de lui faire oublier tout bon sens. Comme j’ai oublié le mien à l’instant où son pouce à toucher mes lèvres. L’électricité qui passe de son corps au mien est impressionnante mais bien moins que son sexe lourd et dur que je ne peux pas encore contempler. Et ce râle qui lâche au moins où je le saisi, je jure que je vibre jusque dans mes os. Mais sa main chasse la mienne et me laisse dans une totale incompréhension avant qu’il n’ajoute : « Pas ici. » Sans avoir le temps de dire quelque chose, ses bras me soulèvent et mes jambes l’entourent. J’apprécie plus qu’il ne l’imagine cette attention de ne pas me prendre directement dans le salon, à la vue de tous. Ce n’est pas ce qui m’attire, du moins j’admets être un peu excitée à cette idée mais je ne suis pas encore prête à ça. Dans les escaliers, je ne lui laisse quasiment aucun répit. Ses lèvres, son oreille ou même son cou dans lequel je tiens à laisser ma marque. Ça en ralenti notre ascension mais nous parvenons à destination malgré tout. Plaquée fermement contre la porte de sa chambre, ça me laisse une petite idée du côté sauvage qu’il pourrait lâcher durant nos ébats et ça me fait trembler d’excitation. « J’vais enfin te baiser, Tessa Goldstein. » Enfin … Il a dit enfin et j’arrête de respirer pendant plusieurs secondes. Enfin comme dans il a eu envie de me prendre bien plus souvent que je ne l’ai imaginé et depuis longtemps. Mes jambes lâchent sa taille et mes pieds retrouvent le sol. Je suis toujours coincée entre lui et la porte mais je peux désormais en profiter pour dézipper la fermeture éclair de son jean et passer mes doigts sous l’élastique de son boxer. « Baise-moi comme tu le veux mais je veux te sentir profondément en moi. » Chuchoté-je en faisant glisser son sous-vêtement et son jean aussi loin que possible pour ensuite laisser l’attraction les faire tomber à ses chevilles. Je n’ai pas l’habitude d’être aussi crue. Généralement je couche quand j’ai bu et la conversation se résume à des gémissements, il faut croire qu’avec Tommy c’est déjà différent. Je lâche ses yeux du regard pour aller admirer son impressionnante érection. Est-ce que je me demande si elle va rentrer ? Complètement mais la voir si palpitante, la sentir près de mon ventre, ça me donne surtout envie de me mettre à genoux et de la prendre dans ma bouche. Mais je juge que c’est probablement trop intime pour une première fois. Alors je relève les yeux vers lui en humectant mes lèvres et vais détacher mon soutien-gorge qui tombe au sol et dévoile ma généreuse poitrine dont les tétons pointes de désir. « Touche-moi, Tommy. » Je le supplie. Ma poitrine ou mon sexe trempé qui n’attend que lui, il fait ce qu’il veut tant que je sens ses mains me caresser et me faire perdre la tête comme j’en rêve depuis un moment.

L’avoir contre moi me paraît presque irréel. C’est comme avoir désiré tellement quelque chose qu’une fois que ça arrive, on y croit pas vraiment. Je ne saurai dire pourquoi j’ai autant lorgné sur Tessa. D’accord, elle est sexy. Genre...ultra sexy. Mais j’ai toujours pensé que cette attirance finirait par s’estomper, parce qu’elle n’est clairement pas du genre à vouloir coucher avec ses amis proches. Autant, j’arrive à faire la part des choses : entre le sexe et l’amitié. La preuve est qu’Ozalee et moi, j’ai toujours voulu la serrer, et quand ça arrivera, ça ne changera rien à ce qu’elle représente pour moi. Mais je sais aussi qu’Oz ne s’en formalisera pas non plus, parce qu’elle est comme moi. Avec Tessa, je sais que c’est différent, et j’ai bien peur que cette nouvelle perspective fasse tout chavirer. Mais ça ne m’arrête pas, ne l’arrête pas, et c’est dans ma chambre qu’on se retrouve quelques minutes après, où je l’informe que je vais pouvoir la baiser. J’ai l’impression qu’elle frissonne à mes paroles, qu’elle capte quelque chose que je capte pas. Mais je n’ai pas le temps de le cerner qu’elle descend de mes bras, et vient supprimer mes vêtements. J’en profite pour enlever définitivement mon t-shirt qui me laisse nu comme un ver. « Baise-moi comme tu le veux mais je veux te sentir profondément en moi. » Oh, j’en ai eu des salopes qui m'ont allumé avec des paroles salaces. Mais entendre Tessa parler comme ça, ça fait encore plus remonter mon érection. Ça m'électrise. Ça me donne soif d’elle. BORDEL DE MERDE. Mes mains sont encore sages, se posent sur ses épaules, repoussent ses cheveux trop long, alors que son regard tombe sur mon érection qu’elle dévore du regard. Je n’ai d’yeux que pour ce genre de réaction, surtout avec elle. Son envie se répercute jusqu’à ses lèvres avant que ses mains ne s’occupent de son soutien-gorge qui ne libère ses parfaits petits melons qui pointent déjà. Comme je les imaginais… « Touche-moi Tommy » Son supplice fait écho jusqu’à ma bite, mais j’affiche un rictus satisfait. D’ordinaire, c’est moi qui mène la danse, qui décide de prendre les devants, mais ce soir, j’avais surtout envie de voir jusqu’où elle serait prête pour me faire bander à mort. Voir cette partie de Tessa entreprenante est inédite, mais appréciable. Je regarde son corps encore trop habillé par rapport à moi, mais la seule question que je me demande : c’est par quoi je commence ? J’ai envie de tout lui faire à la fois. L’embrasser partout, mordre ses tétons déjà si sensible, venir la lécher entre son entrejambe…ou peut-être la doigter, voir la pénétrer sans préliminaire. « Le souci, vois-tu… » Mes mains caressent sa clavicule, descendent jusqu’à sa poitrine alors que mes lèvres rencontrent les siennes jusqu’à son oreille : « J’ai envie de tout te faire. Alors...va falloir m'aider...» Ma bouche s’aventure sur le même chemin qu’avait pris ma main, vient explorer le haut de sa poitrine, et lorsqu’elles rencontrent un téton vient le sucer avec acharnement. « Dis-moi ce que tu veux que je te fasse, Tessa ? » Je compte bien tout lui faire subir ce soir. Quitte à foutre en l’air une amitié autant profiter jusqu’au bout, non ? Mais l’idée de l’entendre me le dire aura raison de moi et de ma queue. Prendre mon temps, reprendre le contrôle de la situation, c’est exactement ce que je suis en train de faire, et lorsque mes mains s’attaquent à défaire son jean, je la sens frémir. Ma bouche a rejoins le ventre de son ventre que j’embrasse, un genou à terre, j’embrasse la peau que son jean me laisse apercevoir à mesure que je le défais. « Dis-moi ce que tu veux, ma jolie. »

La patience est généralement quelque chose que je parviens à maîtriser. Il m’en faut beaucoup dans mes études. Il m’en faudra plus encore une fois diplômée et dans le monde sportif. En revanche, être patiente là, maintenant, alors que j’ai envie de tellement plus que ce qu’il m’a donné pour le moment, c’est presque impossible. Son corps entièrement dénudé est un appel à la luxure. Tommy a une belle gueule et le sait très bien. Ses épaules larges et carrées je les ai déjà vu, ainsi que son torse à s’en damner mais cette taille serrée, ces cuisses musclées et, oui, cette érection imposante, c’est la première fois que je les vois. Et dieu que je pourrais décéder heureuse à partir de maintenant. Je l’imaginais très bien foutu mais c’était loin, très loin, de ce que j’ai désormais sous les yeux. Un véritable objet de tentation et je crève d’envie qu’il profite de moi. Donc pour ce qui est de la patience, je commence à la perdre de plus en plus. Particulièrement en le sentant caresser mes épaules nues, dégageant mes cheveux bruns pour libérer ma poitrine qui lui est offerte. Ma lèvre est mordue à tellement de reprises que je vais finir par l’entailler. C’est la seule façon que j’ai de contenir tous les soupirs de bien-être qui rêvent de glisser entre mes lèvres. Je suis déjà extrêmement faible, si je gémis il saura que trop à quel point. « Le souci, vois-tu… J’ai envie de tout te faire. Alors...va falloir m'aider.. » Je tente de me contenir autant que possible jusqu’à ce que ses lèvres atteignent l’un de mes seins et qu’il s’acharne sur mon téton ultra sensible. Là, il n’est pas possible de me contenir. L’air retenu dans mes poumons s’expulse en un gémissement un peu trop audible à mon goût. Si seulement ça, ça me fait un effet monstrueux, je ne veux même pas imaginer mes réactions lorsqu’il me prendra pour de bon. « Dis-moi ce que tu veux que je te fasse, Tessa ? » Je suis actuellement bien incapable de prononcer le moindre mot. Mon cerveau ne forme plus aucune pensée cohérente et je fonds un peu plus contre lui. Je suis quasiment persuadée que je vais jouir à peine m’aura-t-il touché ou très, très vite en tout cas. « Dis-moi ce que tu veux, ma jolie. » Mon ventre se contracte à son passage. Je l’admire à genoux devant moi en train de me retirer les derniers vêtements qu’il me reste. Je ne vois que lui, passe une main sur sa joue, dans ses cheveux, avec une tendresse que je ne me reconnais même pas alors qu’il embrasse mes cuisses et en mordille la peau. « Ta bouche … » Mon cerveau un peu plus réactif, j’humecte mes propres lèvres sans le quitter des yeux. C’est trop intime mais, bordel, à le voir aussi près de mon entrejambe, c’est tout ce que je veux. « Je veux que tu me fasses jouir avec ta bouche et que tu le fasses ensuite avec ta queue. » Bordel mais elle est passée où la Tessa habituelle ? Celle qui n’aurait pas été capable de dire aussi clairement les choses ? C’est loin du sexe au lit avec de rapides préliminaires et un orgasme souvent simulé. C’est intense et ça me prend réellement aux tripes. Je me sens courageuse et sûre de moi. Simplement parce qu’il s’agit de Tommy et qu’il semble souvent me voir différemment. Son sourire contre ma cuisse ne m’échappe pas. Il remonte lentement vers mon sexe palpitant et à peine ses lèvres se posent-elles dessus que l’arrière de ma tête rencontre violemment la porte de sa chambre. « Oh bon sang … » Une jambe sur son épaule, nettement plus ouverte à lui, ma tête retombe et l’observe qui me donne du plaisir. J’ai beau respirer de plus en plus vite, gémir de plus en plus fort, je ne peux détacher mon attention de lui et de tout l’érotisme que ça dégage.

Ma bouche sur sa peau nue, c’est déjà l’extase. C’est comme manger une superbe bonne glace. On a envie de tout croquer d’un coup, mais arrivée à la fin ralentir pour faire prolonger le plaisir. Je ne veux pas tout croquer de suite. Je veux pouvoir en avoir assez de sa peau, de ses gémissements, d’elle. Je ne veux pas de regrets. Si c’est la seule nuit, je veux pouvoir être pleinement satisfait. C’est dans cette optique je décide de prendre mon temps pour la toucher, lui demander ce qu’elle veut. Peut-être pour m’exciter encore un peu plus et la rendre impatiente. J’aime ça déjà. L’entendre me supplier. La voir gigoter d’impatience. La voir ne pas réussir à cacher ce que mes simples baisers lui font. C’est déjà jouissif. « Ta bouche… » Jambes nues enfin révélées, je dépose des baiser à l’intérieur de sa cuisse alors que mon regard rentre encore en collision avec le sien. J’y vois tout le désir et la hâte qu’elle possède. Une nouvelle décharge dans mon érection. « Je veux que tu me fasses jouir avec ta bouche et que tu le fasses ensuite avec ta queue » Mon sourire s’étire à nouveau en l’entendant me parler ainsi. Oh purée, je pourrais bien m’y faire à l’entendre me parler comme ça. En supplice. Voir même en ordre. Ça doit être tellement sexy une Tessa qui me donne des ordres pour son propre plaisir. Ouh…je veux la voir me chevaucher ce soir. Quoi qu’en levrette ou en missionnaire…j’aimerai tout aussi bien tester. Je laisse mes pensées divaguées une seconde quand je laisse glisser son petit string le long de ses jambes et que je contemple cet endroit tant convoité. Je redépose encore quelques baisers sur ses cuisses avant d’arriver jusqu’à le haut de son sexe. Progressivement, je descends, laisse ma langue s’infiltrer dans ses lèvres jusqu’à son clitoris. « Oh bon sang… » Je saisis sa jambe et l’emmène sur mon épaule pour mieux l’écarter et s’ouvrir à moi. Son gémissement est doux à mes oreilles, mais pas encore assez puissant. Je m’attèle à la tâche : suçant, léchant, mordant parfois. Je la calme un peu en soufflant sur ses zones sensibles avant de revenir attaquer. Sa respiration est plus fortes, ses gémissements plus francs. J’aime ce que j’entends. J’aime qu’elle continue à me regarder comme me prouver que ce côté coquin, elle l’a aussi au fond d’elle. Ma main soutien un peu plus sa cuisse que j’écarte doucement, alors que l’autre main vient s’y mêler : ma langue tourne sur son clito, mon pouce masse l’entrée de son vagin et cette simple pulsion supplémentaire la fait pousser un léger cri qui m’encourage. Oh, j’aimerai pouvoir lui dire de me dire ce qu’elle ressent, mais je ne veux pas la perdre ni la couper dans son orgasme qui approche. Mon index s’infiltre doucement en elle, tout en continuant un léger massage et je sais qu’à ce moment précis, elle va jouir dans très peu de temps. Je reste ainsi, à la pénétrer sensuellement, rythmé par les caresses de ma langue avant qu’elle n’explose contre la porte, le corps se refermant sur mon doigt encore à l’intérieur et que sa cuisse m’enferme presque entre ses jambes. Je la soutiens pour éviter qu’elle ne tombe et lorsqu’elle se calme me relève tout en léchant mon doigt humide. Je l’embrasse instantanément pour lui transmettre son goût si parfait et les vestiges de son orgasme. Si elle pensait que le sexe avec moi était aussi simple, elle allait vite se tromper.

Une explosion d’émotions, en trop plein de sensations. J’en ai presque le tourni. Par instant, j’oublie totalement de respirer, me crispe sous le plaisir presque inconnu qui me gagne. Je ne suis peut-être pas une débutante mais là c’est tout comme. Mes parties de jambes en l’air se résument souvent à un lit et une position. Un peu de plaisir mais jamais l’extase dont j’entends parfois parler. Je ne l’ai jamais atteint au point d’en trembler comme une feuille et d’en voir des étoiles. Le plus souvent, mon partenaire d’une nuit - ou même mes exs - se contentent d’atteindre leur apogée et m’oublie. Alors, oui, je simule lorsque j’en ai le courage et surtout lorsque je n’ai pas assez bu pour m’en moquer. Ce soir, je doute très sincèrement d’en avoir besoin. Il me suffit de sentir le bout de ses doigts m’effleurer pour que tout mon corps se tende et en réclame d’avantage. Je savais désirer Tommy, je ne pensais pas que c’était à ce point. C’est comme trouver le partenaire idéal, celui fait pour nous alors que je sais pertinemment que cette nuit ne va rien signifier. J’espère même qu’elle ne brisera pas ce lien qui nous uni depuis des années. Pourquoi m’embêter à penser à ça lorsqu’il m’offre quelque chose d’aussi merveilleux ? Il s’applique, pense à mon plaisir, une chose toute nouvelle qui me fait céder un peu plus. Une main dans ses cheveux, l’autre sur l’un de mes seins, je n’arrive plus à contenir mes soupirs d’aise qui sont plus nombreux et nettement plus bruyants. Un cri m’échappe en sentant son doigt en moi. J’ai véritablement l’impression de me liquéfier à chacune de ses caresses, à chacun de ses coups de langue. Le temps est une notion que j’ai oublié et j’ignore combien de secondes voire de minutes s’écoulent avant que l’orgasme déferle en moi. Je pousse un gémissement qui m’aurait fait honte en temps normal, les muscles contractés et légèrement tremblante. C’est déjà plus que tout ce que j’ai expérimenté par le passé. Je suis toute chose, Tommy se redressant sous mon regard satisfait et encore plein de désir en le voyant passer son index dans la bouche. Dieu que c’est sexy ! Tout autant que le baiser qu’il m’offre, qui me fait découvrir mon propre goût. Probablement est-ce sa façon de me faire comprendre que le sexe avec lui va être tout nouveau. Bras passés autour de ses épaules, mon corps brûlant contre le sien, je ne relâche pas ses lèvres sauf pour respirer. Je n’en ai toujours pas assez de lui et puisque je suis pleine de surprise, même pour moi, je le pousse. Mon dos se décolle de ma porte et je le guide vers son lit sur lequel je le force à s’allonger. Ne tardant pas à grimper sur lui, je sens son érection contre mon sexe encore sensible, un contact simple qui pourtant me fait gémir contre sa bouche. Sa lèvre coincée entre mes dents, je tire dessus et me redresse légèrement pour dégager mes cheveux. J’en profite surtout pour le regarder, sourire aux lèvres. Il est beau. Je veux dire vraiment beau. Pas uniquement en apparences, c’est toute sa personne que je trouve belle depuis qu’on se connaît. L’avoir pour moi, même si ce n’est que cette nuit, ça me rend fière et me donne assez de courage pour revenir l’embrasser tout en bougeant au-dessus de lui sans le laisser me pénétrer. Je veux seulement nous torturer.

Son goût est particulier, différent d’autres. J’aime déjà trop ça pour m’arrêter de ne pas la faire jouir de suite. Mais j’aime encore plus découvrir ses réactions : ses gémissements, la manière dont elle agrippe mes cheveux, celle qu’elle a de se toucher le sein. Sa bouche légèrement entre-ouverte, sa tête qui s’appuie sur la porte pour tenter de se maintenir. Elle prend littéralement mon pied grâce à ma bouche et ça me rend littéralement fou. J’en bande encore plus, si bien que ça m’en fait mal. Je vais devoir m’occuper de ça à moment. Mais pour le moment, je me contente de lui donner du plaisir – j’ai toujours fonctionné ainsi. Toujours m’occuper du plaisir de madame avant le mien, et c’est sans doute ce qui les fait toutes revenir. Parce que même si je baise beaucoup, je fais surtout attention que je les baise bien. Lorsqu’elle décolle enfin, son corps vibre près du mien et m’emporte de satisfaction aussi. Doigt léché, je l’embrasse aussitôt pour lui partager ce que je viens de vivre alors qu’elle m’enveloppe de ses bras. Sentir enfin l’entièreté de son corps nu contre le mien anéantis les derniers neurones de conscience que j’ai. Je suis légèrement surpris quand elle se décolle de la porte et vient me pousser pour me reculer. Je rencontre le lit assez vite et me laisse choir. Je souris devant cette vue si parfaite d’une Tessa parfaitement nue qui s’avance pour me chevaucher. Va-t-on commencer par ça ? Ou dois-je prendre les reines un peu ? Sans attendre, son entrejambe retrouve le mien, ses lèvres englobent mon érection bien trop dur. C’est chaud et humide – ça m’arrache un soupire. Mais madame est bien trop entreprenante pour me laisser prendre les devants, elle m’embrasse en me mordant la lèvre avant de se relever et d’onduler légèrement. Nos sexes se frottent dans des mouvements beaucoup trop bons. Mes mains glissent sur ses cuisses jusqu’à ses hanches pour l’aider à mieux rythmé. L’une préfère continuer sa course jusqu’à l’un de ses seins que je malaxe sans attendre. On reste en frottis quelques longues minutes, nos yeux qu’en simple contact qui ne se quittent plus. Ma respiration est plus profondes, plus chaude, et lorsque je finis par ne plus en pouvoir, je me relève pour l’envelopper dans mes bras et la basculer sur le lit. On retrouve le missionnaire, tandis que je l’embrasse sauvagement. « Tu me fais perdre la tête… » Avouais-je en venant mordre son oreille. Je me relève quelques secondes plus tard pour m’extirper un peu d’elle et me pencher vers ma table de nuit. Jamais sans un préservatif, une règle d’or. Je ne lui demande pas son avis avant de craquer l’emballage et de le poser sous son regard pétillant. Une fois mis, je reviens au-dessus d’elle, une main sur ma queue qui vient s’installer à l’entrée de son vagin. Je caresse un peu ses lèvres avec, le sourire aux lèvres : « Jusqu’où tu la veux, Tessa ? » J’ai toujours tendance à demander à mes partenaires ce qu’elle veut ou désire le plus. J’ai toujours envie de parler pour leur dire combien c’est bien, c’est bon, de les encourager ou de leur demander si ça va. Le sexe sans des paroles crues, sans se soucier de l’autre ne me convient pas. Parce que j’y trouve un certain érotisme à échanger pendant l’acte. Je commence doucement à la pénétrer, mais ressort tout aussi tôt. Elle est étroite et peu certain qu’elle rentre entièrement, je vais devoir y aller mollo pour le moment.