(fb) you put a spell on me - tomessa.

Ai-je l’impression de tout contrôler dans cette position ? Pas spécialement mais je sais apprécier. J’aime ce nouveau contact entre nous, cette nouvelle proximité qui me coupe le souffle. Je ne veux pas prétendre être celle que je ne suis pas, ce qui ne me retient pas de prendre un peu de plaisir. Le voir sous moi, son regard exprimant combien il en veut plus, c’est en profiter selon moi, de la meilleure façon qui soit. Son torse caressé, je descends de ses épaules à ses pectoraux en humidifiant mes lèvres. J’ai si souvent voulu ce moment que je prends mon temps, enregistre chaque instant, chaque seconde dans un coin de ma tête. Mon corps s’agite presque par automatisme au-dessus de lui et nous fait gémir tous les deux. Elle est magnifique cette connexion qui se fait, que je peux sentir mon regard dans le sien. Impossible de me détacher de ses yeux, de ressentir autre chose que cette perfection et ce bien-être qui m’enveloppent toute entière. Pour rien au monde je ne veux que ça s’arrête et je ne pourrais pas regretter d’avoir franchi la limite que notre amitié nous imposait. Peut-être que rien ne changera ou tout mais ça ne veut pas forcément dire perdre ce lien qui nous liait depuis des années. Je sens ses caresses sur mes cuisses, sa main sur ma hanche pour me guider alors que l’autre monte vers ma poitrine qu’il masse. Je geins un peu plus fort et commence à perdre autant le contrôle que ma patience. Lui aussi. Tommy se redresse, me prend dans ses bras et inverse nos positions. Nouvelle angle d’observation qui me fait sourire. Son baiser me coupe le souffle et je ne peux retenir l’envie de caresser son dos et de descendre toujours plus bas. « Tu me fais perdre la tête … » Je me cambre autant sous l’effet de ses paroles que parce qu’il mord mon oreille. Le froid qui m'envahit ensuite est dissipé lorsque je comprends ce qu’il fait et que le moment approche. Celui de non-retour. L’union de nos corps. « Jusqu’où tu la veux, Tessa ? » Bon sang ! J’aime tellement l’entendre parler ainsi que c’est indécent. Toutefois, je n’ai pas le temps de répondre qu’il tente d’entrer en moi et ressort. Evidemment je grogne, mécontente. Il veut faire attention à moi et il faut dire qu’elle est énorme, mais merde j’en peux plus. « Aussi loin que tu veux ! Viens maintenant, Tommy. » Oui, je suis en train de lui donner un ordre. Je déraille, y a pas dire. « J’en peux plus, je suis carrément plus excitée que je l’ai jamais été et même si, merde, elle est énorme, je suis bien assez mouillée pour que ça passe. Baise-moi, maintenant ! » J’ai totalement perdu la tête, bordel ! Je ne suis pas prude mais là … là je n’ai jamais parlé comme ça et je n’ai jamais été aussi impatiente de ma vie de coucher avec quelqu’un. Je pense ne pas pouvoir être plus claire même si je viens aussi de lui faire un sacrément compliment sur sa queue.

Jouer avec elle est si facile. Ce n’est pas tant la mener du bout du nez, c’est surtout la torturer qui me plait. Parce que je sais que je finirai par lui donner exactement ce qu’elle veut. Je suis moi-même incapable d’arrêter tout maintenant. Oh, tout ce que je désire c’est de pouvoir l’avoir en entière, m’emboiter et la faire jouir, encore et encore. Mais je suis trop joueur pour ne pas laisser cette personnalité s’exprimer aussi au lit. Alors je taquine en la pénétrant légèrement dans l’attente d’une réponse avant de sortir. Elle grogne de frustration, fronçant des sourcils comme quand elle est légèrement en colère. « Aussi loin que tu veux ! Viens maintenant, Tommy ! » Sa voix sonne comme un ordre et ça me créer des picotements dans le bas ventre. Elle est aussi sexy en étant autoritaire que suppliante. « J’en peux plus, je suis carrément plus excitée que je l’ai jamais été et même si, merde, elle est énorme, je suis bien assez mouillée pour que ça passe. Baise-moi maintenant ! » Je n’arrive pas à retenir mon rire. Oh purée, je ris si franchement que ça doit simplement la vexer. Mais la voir m’engueuler presque de la torturer tout en admettant que ma queue est énorme…c’est trop ! « Même en te faisant baiser, t’es caractérielle ! » Je me penche un peu plus vers elle pour embrasser rapidement ses lèvres. Je me place un peu mieux, et vient à l’aide de ma main à l’entrée de son vagin. « Tu me dis si ça te fait mal ? » Elle acquiesce doucement, de retour avec ses joues rougies et sa pudeur habituelle. A croire que je l’ai presque vexée. Je sens bien qu’elle retient son souffle lorsque je la pénètre un peu. Mais ne distinguant pas de grimace, je continue ma pénétration. Elle grimace un peu, alors je m’arrête. « Je continue ou… » Ces mains m’entraînent à la pénétrer un peu plus, se posant sur mes fesses pour me forcer à la pénétrer. C’est jusqu’à la garde que j’arrive en elle, et j’ai l’impression que j’arrive au fond d’elle. Comme si, j’avais exactement la bonne taille pour la remplir pleinement sans lui faire du mal. Mes bras autour de son visage, je lui caresse les cheveux et la contemple dans les yeux. Sur le coup, je ne sais pas ce qui me prend de revenir sur cette soirée, à ce moment précis…Peut-être est-ce enfin la satisfaction d’être enfin en elle, de réaliser un fantasme de longue date ou simplement parce que je lui ai toujours tout dit…Je lui confie : « Cette fête-là…quand on s’est rencontré, c’était toi que je voulais baiser. » Mais on sait tous les deux comment cette soirée fini : autrement. Pourquoi ? Parce que je voyais pas plus loin que ma bite, et j’avais beau me dire que je voulais Tessa, je savais que ça me prendrait des jours voir des semaines à l’avoir dans mon lit. Lisa…elle a été la fille qui a écarté plus vite. Triste à dire, mais tellement vrai. Sans attendre une quelconque réponse de sa part, je commence des petits mouvements pour nous habituer à l’un l’autre, mais ces simples petits frottements sont divins.

Il n’y a que lui, vraiment que lui, pour me faire râler dans un moment pareil. Il joue avec mes nerfs, me cherche et bien sûr je tombe dans le panneau. A un moment où mon corps est en ébullition, réclame le sien, monsieur en profite pour voir à quel point mes nerfs sont à fleur de peau. Gémir comme pas possible, l’embrasser à ne plus respirer et gigoter sur lui ce n’était pas suffisant pour lui faire comprendre que je suis plus impatiente que jamais. Plus impatiente que sentir sa main me caresser là où j’ai besoin de le sentir lui. Et il n’y a que lui pour éclater de rire alors que je suis tout ce qu’il y a de plus sérieuse. Qu’est-ce que j’ai pu dire de si drôle hein ? Au moins sa réaction à le don de dissiper mon agacement. « Même en te faisant baiser, t’es caractérielle ! » Je m’apprête à rétorquer que je ne suis pas caractérielle, son baiser m’en empêche et me calme. Plutôt que de l’envoyer promener, je souris doucement et l’observe qui se prépare une nouvelle fois à m’offrir le moment de ma vie. « Tu me dis si ça te fait mal ? » Un peu rouge après ma mini crise, je confirme d’un mouvement de tête et mords ma lèvre en le sentant entrer en moi. Le coeur battant à tout rompre, je le sens qui s’enfonce millimètre par millimètre jusqu’au moment du pincement qui me tire une grimace. Rien de vraiment douloureux mais assez pour me surprendre et ça ne lui échappe pas. « Je continue ou … » Toujours sans rien dire, mes mains sur ses fesses lui font comprendre de continuer, de s’enfoncer aussi profondément que possible. Là je sais ce que signifie l’expression “être complète”. C’est à croire qu’une partie de moi dont j’ignorais l’absence vient de m’être rendue. Un sentiment étrange que je ne devrais pas ressentir en connaissant Tommy et la durée limitée de ses relations mais je ne peux rien faire contre. La tendresse dont il fait preuve en caressant mon visage ne m’aide pas à ressentir autre chose que ce bien-être parfait dû à notre connexion. Sans parler de nos regards qui ne se quittent plus.

« Cette fête-là … quand on s’est rencontré, c’était toi que je voulais baiser. » Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j’éprouve une vive jalousie en entendant ça ? Je déteste Lisa pour tout ce qu’elle a fait subir à Tommy mais de savoir ça, qu’il aurait pu me choisir moi ça me fout un coup. Quelque chose me dit pourtant que nous avons de la chance que ça n’est pas eu lieu parce que notre relation n’aurait pas été celle que nous avons aujourd’hui. Elle n’aurait probablement jamais existé. Ses premiers mouvements me tirent de mes pensées et me font doucement gémir. « Je te voulais aussi ce soir-là. » J’admets sans aller plus loin, sans révéler que même les années suivantes il m’est arrivé de l’espérer malgré son mariage. Mon bassin à la rencontre du sien, ces coups de reins deviennent plus rapides, me font haleter. Tantôt brutaux, tantôt doux. Tantôt amples, tantôt secs, je perds la tête, redresse mon buste pour embrasser ce que je peux. Entre deux gémissements ma langue joue dans son cou, mes dents mordillent son épaule. Ongles enfoncés dans son dos, mon coeur s’emballe trop vite, trop fort. « Plus fort. » J’ose lui demander en remontant les jambes pour lui offrir un peu plus d’accès. C’est trop bon pour que je me retienne de gémir, de crier parfois. Puis je le sens venir à moi cet orgasme parfait que je n’ai jamais atteint. « Tommy … » C’est la seule chose que je parviens à dire pour l’avertir. Je le griffe un peu plus sous l’effet du plaisir qui monte en moi en petites vagues pour finalement exploser. Cambrée, ma respiration se coupe quelques secondes avant que je ne crie mon plaisir. Resserrée autour de sa merveilleuse queue, des spasmes me secouent tandis qu’il continue de venir en moi. Parmi mes cris, mes tremblements et mes griffures se glisse son prénom à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il vienne à son tour en me laissant sans souffle. Bordel de merde … jamais, non jamais, je n’ai ressenti quelque chose d’aussi merveilleux. Un bonheur inexplicable, une communion parfaite qui devrait pourtant m’inquiéter. « C’était vraiment très, très bon … » J’admets dans un petit rire, le souffle court. « On recommence quand tu veux. »

C’est trop bon de la pénétrer, même si nos corps doivent encore s’habituer l’un à l’autre. Après tout ce temps à la désirer, c’est étrange d’enfin le faire. C’est encore meilleur que de marquer un touchdown que tout le monde espérait pour gagner le match. Je tarde à bouger pour permettre d’apprécier et de pouvoir mieux s’adapter en lui confiant que cette nuit-là, c’était elle que je voulais. Pourquoi lui avouer ça ? Je n’en ai aucune idée. L’émotion. L’adrénaline. La stupidité. Qui sait ? Mais au fond, j’aurai sans doute perdu au change. Si j’avais baisé Tessa ce soir-là, je l’aurai considéré comme une énième fille sur un tableau et serait passé à une autre sans me soucier de sa véritable valeur. Celle qui m’accompagne sans aucune faille depuis l’annonce de mon divorce. Celle qui sait bien trop de chose sur moi maintenant. Je n’attends pas forcément une réponse, c’est pourquoi je commence doucement à me mouvoir en elle. Petit à petit pour ne pas lui faire mal avant d’amplifier un peu plus.  « Je te voulais aussi ce soir-là. » Je lâche un profond gémissement de frustration de savoir que depuis tous ce temps, on ressent la même attirance sans jamais avoir franchis ce cap. Mais je finis par me perdre le bonheur d’être en elle, par ces coups de reins doux et brutaux à la fois. Je me perds dans ce rythme endiablé que je commence à prendre, par cette envie d’aller plus vite, plus profondément, plus sauvagement. « Plus fort » dit-elle en me mordant l’épaule ce qui me fait grogner. Je cours ce marathon alors que son corps rentre un peu plus en collision avec le mien. Je voudrais faire durer le plaisir, pouvoir essayer plusieurs positions, la torturer encore, avant de pouvoir nous faire jouir. Mais faut l’avouer…Putain, elle est trop bonne pour résister ! Je laisse le plaisir m’emballer plus lorsqu’elle atteint l’orgasme. L’effet de contraction autour de ma queue est trop bon pour que je m’arrête, et tandis qu’elle crie littéralement, j’essaye d’atteindre l’apogée. Elle arrive, et elle est si bonne que tout mon corps tremble en me vidant dans ce petit bout de latex. Je retombe sur elle, à bout de souffle, le visage qui vient se poser dans son cou. « Bordel de merde » Je murmure, dans un simple aveu de bonheur. Ses mains sur moi me caressent le dos, là où ses griffures me piquent un peu. « C’était vraiment très, très, bon… » Je finis par rouler sur le côté pour m’allonger et soulager mon corps de l’effort. Effort trop rapide, je le sais. Ma respiration est bruyante et profonde alors qu’elle émet : « On recommence quand tu veux. » Je la regarde et explose de rire : « Je savais pas que t’étais une petite insatiable » Je tente de reprendre mon souffle en revenant finalement sur le côté pour laisser ma main caresser son corps nu. « T’en redemande toujours aussi vite… ? Ou c’est moi qui te fais autant d’effet ? » Je demande, mon regard dans le sien. Etrangement, j’ai bien envie de me dire qu’elle n’en a pas redemandé avec Jordan. Une drôle d’envie, mais qui me satisferait quand même pas mal mon égo. Ma main s’arrête sur l’un de ses seins que je malaxe doucement avant d’ajouter : « C’est quoi ton plus gros fantasme ? » Je ne suis pas d’attaque de recommencer maintenant, ma queue étant bien redescendue. Mais avec un peu d’excitation…je serai vite reparti pour un second round.

Plus le temps passe, plus ses coups de rein s’amplifient, et plus je perds pieds. Projetée dans un autre monde où nous sommes les seuls à compter, je ne retiens ni mes gémissements, ni mes cris alors que le plaisir monte de plus en plus vite. C’est la première fois que je ressens les choses aussi intensément. Est-ce parce que j’ai attendu aussi longtemps ce moment ou simplement le fait que nos deux corps semblent avoir été conçus l’un pour l’autre ? Je n’aurais peut-être jamais de réponse et là, je m’en moque. Happée par un plaisir surréaliste, mon corps ne sait plus de quelle manière réagir. Ma respiration se coupe quelques secondes au cours desquelles je me resserre entièrement autour de Tommy. Jambes, bras, même mon sexe ne peuvent pas cacher le plaisir intense qui me gagne. Le sentir accélérer pour atteindre son propre orgasme est tellement bon que j’en ai des étoiles qui dansent sous mes yeux. En sueur, tremblants, nous retrouvons un semblant de respiration une fois l’extase passée. Indescriptible, c’est que je pourrais répondre si on me demandait comment était ma nuit avec lui. Tout simplement indescriptible. « Bordel de merde » Il souffle dans mon cou, mes doigts retraçant les chemins de mes ongles dans son dos. Mais il finit par s’éloigner et je frissonne en sentant la fraîcheur chatouiller ma peau. « Je savais pas que t’étais une petite insatiable. T’en redemande toujours aussi vite… ? Ou c’est moi qui te fais autant d’effet ? » Je ne me retiens pas de mordre ma lèvre en sentant ses caresses et je hausse les épaules de manière innocente. « Je ne le savais pas non plus. Généralement, c’est un coup vite fait sans atteindre l’orgasme. Je vais prendre le risque d’admettre que t’es le premier à m’avoir fait jouir. » Mes joues chauffent un peu d’admettre que j’ai simulé jusque-là ou simplement de parler de quelque chose d’aussi intime mais étant donné notre position actuelle je ne sais pas pourquoi je devrais être gênée. Automatique mon corps se cambre en sentant sa main s’occuper de l’un de mes seins. « C’est quoi ton plus gros fantasme ? » Je rougies encore plus mais mes yeux refusent de quitter les siens. Même une fois l’excitation passée, je me sens capable d’admettre sans rougir. « J’y ai jamais réfléchi mais c’est plus une envie de … tenter. A l’arrière d’une voiture ou même en levrette. » Le feu me monte aux joues, aux oreilles et même dans mon cou. Pourtant je vois que l’idée semble le séduire à la façon dont ses yeux brillent et expriment son désir, mais aussi en sentant sa main se resserrer un peu plus fermement sur mon sein. Je pense ne pas trop m’avancer en pensant que je ne vais pas dormir avant le levé du jour.