do you want a cup of coffee ? blakeas #1

un soupir manque de s'échapper de tes lèvres, tandis que tu prends ton service. c'est habituel. tous les jours en sortant de l'université, même si t'as plus cours en ce moment. mais tes horaires n'ont pas changé pour autant. tu enfiles le tablier à l'enseigne du café et tu déposes tes affaires dans l'arrière-boutique. tu te diriges ensuite vers la salle, commençant par nettoyer une table que tu as repéré tout à l'heure. tu te mords l'intérieur de la joue, guettant l'arrivée d'éventuels clients. mais c'est toujours assez calme à cette heure. tu peux donc terminer de remettre les chaises en place avant de regagner le comptoir et de jeter les déchets dans la poubelle prévue à cet effet. un soupir manque de t'échapper et tu relèves la tête vers un petit groupe de client, qui vient passer commande. tu encaisses, les invitant à aller s'asseoir tandis que tu prépares tranquillement la commande, disposant les tasses sur ton plateau, avant d'apporter les consommations à table, souriant doucement. tu dois sourire. c'est comme ça. même si il se passe des trucs merdiques dans ta journée, tu te dois de sourire en travaillant. tu te pinces brièvement les lèvres en regagnant le comptoir, t'appuyant contre ce dernier tandis que tu observes les allées-venues dans la rue. tu te mords l'intérieur de la joue, une silhouette bien familière se dessinant au loin. enfin, familière. tu l'as croisé quelques fois, rien de plus et rien de bien important. ton regard se perd un instant sur l'extérieur, avant que tu ne viennes ranger les tasses propres sur l'étagère. tu te retournes en entendant la petite clochette significative de l'entrée de clients dans le café. ou de la sortie, d'ailleurs. tu esquisses un petit sourire en te retrouvant face à blake. bonjour. tu souffles doucement au brun, avisant la petite fille à ses côtés. tu fronces brièvement les sourcils, avant de relever la tête. qu'est-ce que je peux vous servir ? tu demandes en avisant une nouvelle fois la petite. elle a quoi, quatre ? cinq ans ? pas plus, en tout cas. et t'es incapable de savoir s'il s'agit de sa fille ou non. blake il a quelques années de plus, pas grand chose, mais elle pourrait très bien être sa gamine. t'en sais rien, ça te rend curieux, mais tu te contentes de taire toutes ses questions au fond de ton esprit, attendant de pendre la commande du brun et de sa jeune accompagnatrice.

il peut pas lui dire non. pas alors qu'elle le regarde comme ça. il a pas envie de sortir, pas avec un temps aussi grisâtre. pas alors qu'il voulait juste, putain, il voulait juste se poser dans son lit, à profiter d'un jour de repos, à somnoler dans son lit, à regarder une série sur netflix. elle est arrivée comme une fleur, lise. au début, il pensait juste qu'elle voulait un câlin, elle devait en avoir marre d'jouer dans sa chambre alors elle s'est simplement décidée. il pensait juste qu'il allait devoir lui caresser l'dos, comme elle aime tant.  mais non. elle voulait sortir. elle voulait jouer malgré l'temps pourri, et l'pire, c'est qu'il a été incapable de lui dire non. il est épuisé, blake. a b'soin de se reposer, besoin de dormir sans qu'on vienne dans son lit. c'est sa petite soeur, mais il est aussi devenu le responsable de cette bouille d'ange. il remplace papa et maman. et c'est trop d'efforts pour lui. il était loin d'être prêt.
alors tant pis,
il souffle, mais il est déjà en train d'enfiler un jogging, change simplement l'tee-shirt parce qu'il a passé la nuit avec. elle, lise, est déjà en train de s'exciter. et ça l'épuise. parce que putain, il a b'soin de dormir. mais c'est hors de question qu'elle pleure. hors de question qu'elle soit triste. et puis elle lui raconte bien trop d'choses, qu'il assimile pas vraiment. ils s'arrêtent au parc, elle se dépêche de courir vers ses supers copines. et lui, il s'plante sur un banc, l'téléphone à la main. il est déjà en train d'se perdre sur les réseaux sociaux, gardant un oeil sur sa princesse,  malgré tout.
jusqu'au moment où il se met à frissonner, alors que pourtant, le temps n'est pas forcément mauvais. faut qu'ils rentrent. blake l'appelle, sa soeur. pour ça, elle est super, elle répond direct. il lui promet un chocolat, sur le retour - ou alors il s'fait encore amadouer, ça dépend de comment on voit les choses. mais après, il rentre chez lui. après, il dort. alors que non, il d'vrait pas dormir, il d'vrait plutôt se demander comment il va faire pour trouver une grosse somme d'argent.
la sonnette, l'odeur du café. il ne fait pas vraiment attention au monde qu'il peut y avoir dans l'café. son regard se pose sur le comptoir. un battement en moins, puis un deuxième. il s'retrouve presque con, blake. salut... qu'il souffle, avec un léger sourire aux lèvres. et pourtant, c'pas comme d'habitude. il le sent. la tension n'est pas la même, à moins que ce soit lui qui impose une tension qu'il n'y a pas ? alors, pour mademoiselle, un chocolat. pour ma part, un simple café. il a sa main sur les cheveux d'sa princesse, alors que celle-ci est en train d'admirer les gâteaux qu'il y a en vitrine. enlève tes mains, lise. voix un peu plus froide, un peu plus autoritaire. alors que son regard ne quitte pas andreas. c'est donc ici que tu bosses ? question rhétorique. j'pourrais p't'être venir m'offrir un café ici, remarque. il lui tend une perche, oui.

tu te mords l'intérieur de la joue, s'il y a bien une personne que tu ne pensais pas voir au café, c'est bien blake. tu fronces légèrement les sourcils en le voyant entrer avec une petite fille. enfin, après tout, c'est juste un gars que tu croises parfois en soirée. rien de plus. hormis le fait que tu l'as embrassé à plusieurs reprises en étant totalement bourré. salut... tu esquisses un petit sourire en venant observer la petite fille. t'as l'impression de retrouver quelques traits du brun, un air de famille, quoiqu'il arrive. tu te mords l'intérieur de la joue, avant de prendre la commande du jeune homme. alors, pour mademoiselle, un chocolat. pour ma part, un simple café. tu hoches la tête. sur place ? tu demandes, avant de venir appuyer plusieurs fois sur l'écran de la caisse. tu annonces finalement le prix au jeune homme avant d'encaisser son billet et de lui rendre quelques pièces en monnaie. enlève tes mains, lise. tu tournes la tête vers la petite fille, visiblement attirée par les gâteaux dans la vitrine. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens récupérer un cookie avant de le poser sur le petit plateau avec une serviette. cadeau de la maison. tu souffles avec un sourire, tu le retireras de ta propre note à la fin du mois. tu viens d'ailleurs le noter rapidement sur un petit bout de papier. tu lances ensuite la préparation des deux boissons. c'est donc ici que tu bosses ? tu hoches la tête. j'pourrais p't'être venir m'offrir un café ici, remarque. tu arques un sourcil face au jeune homme. c'est un café comme les autres. tu souffles simplement, te pinçant brièvement les lèvres. tu glisses tes doigts contre tes joues. tu récupères les deux boissons, dans deux tasses, les posant sur le petit plateau. tu ajoutes deux cuillères, un peu de sucre. et voilà. tu souffles en souriant un peu. tu avises les différentes tables vides dans l'établissement, avant d'observer l'heure. ta pause est imminente. tu retiens un petit soupir et tu te fais couler un café, te pinçant brièvement les lèvres. je peux m'installer avec vous ? j'ai un quart d'heure de pause. tu souffles en t'approchant de la table de blake et de la petite fille. tu observes rapidement ton collègue, au loin, qui vient prendre ta place derrière la caisse.

il hoche la tête à la question d'l'homme en face de lui. oui, sur place. parce qu'il a même pas envie d'sortir dehors, c'est presque un effort pour lui d'être ici. mais au final, il ne le regrette pas. ça lui fait plaisir de le voir. c'est différent des autres fois. l'alcool n'est pas du tout au rendez-vous, la musique est loin de lui exploser les oreilles. non, ça va. c'est calme. l'endroit est beau, à son goût. faut avouer que blake ne connaissait absolument pas l'endroit. il aime pas vraiment sortir, et si c'est l'cas, c'est parce qu'il est appelé et qu'il a quelqu'un a allé soigner. ou une soirée. une connerie du genre. mais là, c'est bien plus intéressant. sa petite soeur qui met ses mains partout. lui qui gronde. jusqu'au moment où andreas dépose le cookie qu'elle observait avec tant d'attention sur le plateau de leur commande. tu dis merci, lise. qu'il lui dit. et elle fait sa timide, la gosse. murmure un faible merci avant de se cacher derrière ses jambes. un café comme un autre, qu'il lui dit. mais il n'est pas vraiment d'accord, blake. p't'être parce qu'il a l'impression qu'd'un coup, avec andreas, les choses sont différentes. le plateau est prêt, et blake s'empresse de récupérer le tableau. il le remercie, et ils vont s'installer, lui et sa soeur, dans une table qui est libre. tu fais attention, c'est chaud. il prévient. lui tendant la tasse et le cookie. il sort son téléphone. au cas où, qu'ça serve. même si depuis qu'leurs parents sont morts, c'est rare qu'il utilise son téléphone. jusqu'à c'qu'une voix l'interpelle à nouveau. il a un grand sourire qui s'affiche. non, aucun soucis. la petite refait sa timide. encore une fois. j'te présente lise, ma petite soeur. blake sucre son café, avant de boire quelques gorgées. il est beau, andreas. ça fait drôle de te voir là, sans alcool, sans rien. juste toi. un compliment alors qu'il ne peut pas s'empêcher de créer un contact. celui d'frôler son pied avec celui d'andreas. d'manière discrète, un semblant d'pas fait exprès.

tu adores les enfants, ce n'est pas nouveau. pas tout le monde ne connaît cette facette de ta personnalité. tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces les lèvres en retenant un petit soupir. tu viens déposer un cookie sur le petit plateau de la commande du brun et de la petite fille, du coup. tu dis merci, lise. tu ris un peu face à la timidité de la petite et te pinces les lèvres. elle termine par te remercier et tu lui souris tendrement. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, t'as envie de prendre ta pause maintenant, pour pouvoir discuter un peu. après tout, autant en profiter, non ? tu retiens un petit soupir et te pinces les lèvres, avisant ton collègue qui hoche la tête à ta demande. tu te prépares un café, avant de t'avancer un peu vers la table du brun. t'as pas envie de le déranger non plus. tu te mords l'intérieur de la joue et souris doucement. non, aucun soucis. j'te présente lise, ma petite sœur. tu souris à la jeune fille, te penchant un peu. je m'appelle andreas. tu souffles. et toi, tu t'appelles comment ? tu demandes en glissant tes doigts dans tes cheveux, même si tu l'as entendu tout à l'heure. lise te donne finalement son prénom avec un petit sourire et te décides de la laisser manger et boire tranquillement. ça fait drôle de te voir là, sans alcool, sans rien. juste toi. tu ris un peu face à blake, haussant les épaules. avec un café. tu ajoutes en venant boire une gorgée. tu l'as toujours bu sans sucre, ton café. tu fronces légèrement les sourcils quand tu sens le pied du brun venir effleurer le tien, et tu observes son visage un instant, restant silencieux quelques secondes. tu bois une nouvelle gorgée de café. je ne savais pas que tu avais une sœur. tu souffles finalement pour faire la conversation. elle est jeune. tu ajoutes en observant la tête fille. très jeune. tu secoues un peu la tête et tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner un peu de ton front. j'en ai une aussi. mais elle a huit ans de plus que moi. tu souffles finalement. parce qu'après tout, vous ne vous connaissez quasiment pas.

à la minute où andreas s'installe à leur table, ça suffit pour qu'il capte son attention. il y a toujours cet oeil attentif, faisant attention malgré tout à sa princesse qui est capable de se tâcher à tout moment. blake les observe, quelques secondes. le temps qu'il l'a présente à sa soeur et qu'andreas a toute son attention sur sa princesse. il les observe en silence, son café dans les mains, soufflant sur la vapeur chaude qui s'échappe de sa tasse pour essayer de le refroidir un peu. lisa fait sa timide, mais ça ne l'étonne pas. faut avouer que depuis que leurs parents sont morts, c'est difficile pour elle de se sociabiliser. peut-être qu'il est bien trop fier d'elle à l'heure précise, juste quand elle ouvre la bouche pour sortir son prénom. elle aurait pu s'abstenir, elle aussi, elle a entendu son frère le dire. mais non. et il est heureux. blake rigole un peu, quand il a le droit à l'attention d'andreas. à un léger sourire aux lèvres. oui. un café. ça lui fait bizarre. il s'attendait pas à une retrouvaille comme celle-ci, dans un lieu aussi basique. oui, et une voix correcte. parce que c'est bien connu, que l'alcool transforme beaucoup de choses. la voix. l'humeur. le comportement. il pourrait fermer les yeux pour sentir les lèvres d'andreas sur les siennes. pour sentir la tension qu'il y a eu dans des moments qui ne regardent qu'eux. et l'pompier sent que ses pensées sont en train de trop prendre la place sur ce qu'il se passe réellement. alors il secoue la tête, et offre enfin son attention aux mots qu'il lui dit. elle a quatre ans. il précise. ça pourrait être ma fille, c'est un peu ça, de toute manière. j'suis son représentant légal. parce que la vie en a décidé autrement. ma foi. et tu es proche de ta soeur ? il abandonne l'approche du pied, préfère en apprendre plus sur lui.

c'est vrai qu'habituellement, quand tu croises le brun, t'es complètement bourré ou dans un état assez similaire. du moins, assez éméché pour ne plus totalement contrôler tes mouvements et tes gestes. tu retiens un petit soupir, préférant te concentrer sur autre chose que sur ce genre de situations. oui. et une voix correcte. tu esquisses un sourire à ses mots en te pinçant les lèvres. m'en parle pas. tu souffles finalement, dans un rire. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et tu relèves la tête vers le brun. tu ne savais pas qu'il avait une petite sœur. tu ne sais pas grand chose de blake après tout. elle a quatre ans. ça pourrait être ma fille, c'est un peu ça, de toute manière. j'suis son représentant légal. tu hoches doucement la tête. tu n'oses pas poser plus de questions, parce que s'il est son représentant légal, c'est qu'il y a de grandes chances pour qu'il se soit passer quelque chose. avec leurs parents ? tu te mords l'intérieur de la joue. et tu es proche de ta sœur ? tu viens boire une gorgée dans ton café, le liquide brûlant ta gorge durant quelques instants. ouai. tu souffles. tu glisses tes doigts dans tes cheveux. on a perdu nos parents assez jeunes. elle a eu ma garde aussi. et c'est toujours occupée de moi, tu vois ? on est toujours proches depuis le temps. tu esquisses un petit sourire et hausses les épaules. t'y arrive maintenant, après toutes ces années, à parler de la mort de tes parents, même si ce n'est pas un sujet que tu affectionnes. ni un sujet dont tu aimes parler avec hayley. tu te mords l'intérieur de la joue et bois une nouvelle gorgée de café. elle a l'air contente. tu souffles en observant la petite fille. je suis sûr que tu t'en occupes bien. tu ajoutes. ça doit pas être facile, comme situation. et tu te doutes que pour hayley non plus, ça a pas dû être facile.

il s'contente de rire. est-ce qu'il doit vraiment ajouter une couche ? blake s'rait capable de trop ouvrir sa bouche. il serait curieux, malgré tout, d'savoir le goût d'ses lèvres quand elles ne sont pas imbibés d'alcool. curieux, d'savoir comment ce serait, si tout est simplement trop normal. mais lise est là. mais ils ne sont pas que tous les deux. le lieu n'est pas pour ce genre de choses. et peut-être que la gosse facilite les choses. parce que c'est le sujet facile. parce que ça enlève le potentiel mal-à-l'aise qu'il aurait pu y avoir entre eux. c'est le moyen d'en savoir un peu plus sur lui, c'est le moyen de faire connaissance. ça lui plaît un peu, à blake. il fait une légère grimace, alors lui aussi, il a perdu ses parents. alors ça les rapproche, visiblement. elle s'est bien occupée de toi. il aurait pu mal finir, et pourtant, c'est pas l'impression qu'il donne. c'est bien qu'vous soyez autant proche. j'espère que ce sera la même chose de mon côté avec elle. elle n'écoute pas ce qu'ils disent, elle est trop occupé à essayer de manger sans se tâcher, à essayer de boire sans que ça coule partout. je fais comme je peux. parce que c'est certain qu'c'est autre chose. il doit limiter les sorties, il doit faire attention à l'argent qu'il gagne, il doit mettre le bonheur de lise avant le sien. c'est presque épuisant. nous aussi nos parents sont morts, un cambriolage qui a mal tourné. la différence entre eux deux, c'est que c'est encore trop récent pour qu'il réalise vraiment ce qu'il se passe. il y a encore des moments où il cherche sa mère pour des conseils, il est toujours en train d'se demander c'que son père ferait à sa place ; pour réparer la tuyauterie qui a sauté dans la salle de bains. puis maintenant, il doit gérer pour trouver d'l'argent. ouais, ils sont partis en lui laissant un bel héritage.

tu l'observes un instant, ton regard glissant brièvement sur les traits de son visage. tu retiens un petit soupir, te pinçant les lèvres par réflexe, avant de venir boire une gorgée de café. contrairement à ce que tu fais parfois croire, tu te souviens, la plupart du temps, de ce que tu fais, même en étant bourré. tu retiens un petit soupir. tu te souviens du goût de ses lèvres, à plusieurs reprises. tu ne devrais pas. elle s'est bien occupée de toi. c'est bien qu'vous soyez autant proche. j'espère que ce sera la même chose de mon côté avec elle. tu hoches la tête. j'en suis certain. tu souffles doucement en te mordant l'intérieur de la joue. je fais comme je peux. tu l'observes un instant, souriant, presque tendrement, au jeune homme. je suis sûre qu'elle en est déjà consciente, malgré son jeune âge. tu souffles en récupérant une serviette pour venir la donner à la petite fille. tu as toujours bien aimer les enfants, toi. tu retiens un petit soupir et tes doigts glissent dans tes cheveux, tandis que tu te pinces les lèvres. nous aussi nos parents sont morts, un cambriolage qui a mal tourné. tu l'observes un instant. je suis désolé pour vous deux. tu murmures. c'est pas facile à vivre. t'es bien placé pour le savoir, au fond. tu te redresses un peu et tu termines ta tasse en une gorgée avant de la reposer sur la petite table. ça ira mieux avec le temps. tu ajoutes, doucement. t'étais plus jeune que blake quand c'est arrivé, plus vieux que la petite lise. tu retiens un petit soupir à toutes ses pensées, tes doigts glissant dans tes mèches claires. même si c'est pas facile. ça terminera par aller mieux. tu te pinces brièvement les lèvres, tandis que tu viens observer le jeune homme. ça me fait plaisir qu'on puisse discuter. tu souffles. sobres. tu ajoutes dans un petit rire.

c'est bien, d'voir à quel point y'en a un qui y croit un peu, en lui. au fond, il verra bien. si jamais lise tourne comme andreas, alors il n'aura pas peur. il s'dit que ça pourrait l'faire. il y croit un peu, oui. peut-être qu'elle en est consciente, peut-être pas. il ne cherche pas vraiment à comprendre. il le verra bien. il se contente d'hocher la tête, d'hausser les épaules. ça ira mieux, ouais. sûrement. il ne sait pas. n'a pas envie de savoir de quoi demain est fait. en observant andreas, il remarque qu'il fait toujours les mêmes choses.  la main dans ses cheveux. et au fond, blake, il a envie d'y mettre sa main, aussi. de retoucher ses cheveux, de frôler sa peau, frôler ses lèvres. il a envie de goûter à nouveau, d'aimer à nouveau. il sourit, en l'voyant agir avec sa soeur. il trouve ça adorable. et la petite lui sourit, lui montre ses dents, bien qu'il en manque devant. je suis curieux de savoir c'que tu peux faire en étant sobre, aussi. il glisse, comme un sous-entendu, les yeux brillant. et j'suis curieux de savoir l'goût de tes lèvres quand t'es pas sous l'emprise de l'alcool. une intonation loin d'être normal, alors qu'sa main se rapproche timidement d'lui, d'celle qui tient la tasse de café pour frôler ses doigts. oui, il tente. et oui, tant pis. parce que blake n'a rien à perdre, a juste envie de jouer, de mordre. peut-être de se brûler. mais il n'a rien à perdre. et ça l'amuse.