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Invité a posté ce message Dim 26 Aoû 2018 - 23:06 #

Deux ans. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de sa mort, ce jour tragique où ma mère nous a été enlevée. Deux ans que, lors de cette période, je ne me sens pas bien. Je le cache parce que je n’ai pas le droit de gâcher la bonne humeur des autres, j’ai toujours été comme ça. Alors je joue le rôle du gars qui le vit sans trop de mal, le rôle de celui qui s’en fout un peu. Même si c’est tout l’inverse. Cette fin de mois me fout dans une tristesse sans nom et c’est assez compréhensible. L’un des piliers de ma vie, cette personne qui a toujours su trouver les mots pour me réconforter, n’est plus de ce monde. Pour couronner le tout, l’autre pilier de ma vie se trouve assise à mes côtés lors des repas, comme celui de ce soir, sans pouvoir changer la donne. Parce que les gestes d’affections entre elle et moi sont à proscrire et, quand bien même je meurs d’envie de la serrer contre moi juste pour être un peu mieux, je dois me contenir. Tout ce que je peux faire, c’est attendre que ce repas se termine, silencieux, écoutant les anecdotes que mes sœurs et mon père ont à raconter sur ma défunte mère. Je sais que j’ai toujours été le plus sensible de la famille, sûrement celui à avoir été le plus attaché à notre mère, mais je ne comprends pas. Comment ils peuvent rire le jour de son "anniversaire" ? Comment ils peuvent vivre comme si c'est un jour banal alors que moi, j’ai passé quasiment toute la journée hors de la maison pour éviter de voir une photo d’elle et me mettre à chialer comme un con ? Je n’arrive pas à saisir et l’envie de quitter cette table avant la fin de ce calvaire est présente. Chose que je fais finalement, ne tenant plus et prétextant un mal de crâne pour couper court à tout questionnement. Je fonce dans ma chambre, referme la porte derrière moi, et m’écroule sur mon lit, les yeux fixés sur la photo qui repose sur ma table de chevet. Celle de ma mère. « Salut maman, désolé de venir que là. Je... Tu me manques. » Et une larme coule toute seule, sans que je ne puisse lutter. Est-ce que cette douleur s’estompera un jour ? Est-ce qu’elle diminuera au moins un peu ? J’en doute.

@Noor Vargas-Calhoun now i'm fucked up and i'm missing you. (noor) 4197544996
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Invité a posté ce message Mar 28 Aoû 2018 - 0:40 #

Les repas en famille elle a jamais vraiment connu ça Noor. Et au fil des semaines, malgré sa situation compliquée avec Kenneth, elle a commencé à y prendre gout, à aimer qu’il y ait du monde autour de la table, qu’il y ait toujours quelqu’un pour relancer la conversation. Mais ce soir elle y prend aucun plaisir. Parce que ce soir ça fait deux ans que la mère de Kenny est morte et qu’il ne va pas bien. Pour elle ça se voit comme le nez au milieu de la figure, c’est comme si elle le ressentait dans ses veines, et elle a du mal à croire que les autres ne le voient pas, à moins qu’ils fassent semblant de ne rien remarquer. Elle meurt d’envie de leur dire de se taire, de parler d’autre chose, d’arrêter de raconter des souvenirs dans la bonne humeur, mais elle peut pas le faire et ça la ronge. Il finit par partir avant la fin du repas et elle hésite pas un seul instant à chercher un moyen de le suivre, argumentant le fait que si lui il a le droit de quitter la table, alors elle aussi, comme les enfants. Elle voit dans le regard de ses sœurs qu’elles comprennent tout de suite. Leurs parents eux, ils n’y voient que du feu, et c’est tant mieux. Elle le suit de peu, entendant la porte de sa chambre claquer à peine une minute avant d’arriver devant. Elle l’entrouvre doucement, juste assez d’espace pour y passer la tête. Elle est tellement silencieuse qu’il ne la voit pas, concentré sur la photo de sa mère sur la table de chevet. « Tu me manques. » Elle n’entend que ses derniers mots quand elle arrive. Ça lui brise le cœur de le voir comme ça, elle aussi elle a mal. Beaucoup moins que lui, évidemment, ça n’a rien à voir et elle ne peut pas comprendre vraiment ce qu’il ressent, mais elle en a quand même les larmes aux yeux. Elle aime pas le voir triste. Frappant légèrement pour qu’il remarque sa présence, elle pousse un peu plus la porte, entrant à moitié dans la pièce. « Est-ce que… est-ce que je peux entrer ? » Son hésitation se ressent dans sa voix, dans la façon dont elle dit sa phrase. Elle a peur de le déranger, peut-être qu’il a juste besoin d’être seul à ce moment-là. Et elle le comprendrait, alors même s’il lui disait non, qu’il veut qu’elle parte, elle le prendrait pas mal, elle ferait simplement demi-tour.
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Invité a posté ce message Mar 28 Aoû 2018 - 23:48 #

J'ai réussi à fuir la salle à manger, à fuir cette conversation qui se déroule là-bas et à laquelle je ne peux y prendre part. Rapidement, je me retrouve dans ma chambre, allongé sur mon lit à contempler la photo de ma mère. Je cherche un truc à lui dire, un prétexte qui pourrait expliquer mon manque de pensées vers elle aujourd'hui. La seule chose qui me vient, finalement, c'est qu'elle me manque. Bien trop. Dans mes pensées, je n'entends pas que la porte s'est ouverte et je sursaute en entendant des petits coups sur celle-ci, suivi par la voix de Noor, chose qui inconsciemment ne me fait plus paniquer. Je ne veux pas que les autres me voient comme ça. Elle, c'est différent. Je me redresse, déclarant : « Bien sûr que oui, t'es toujours la bienvenue. » Ça sera toujours le cas, peu importe l’état dans lequel je serai. « Ferme la porte derrière toi, s'il te plaît. » Que j'ajoute, désirant un minimum d'intimité entre nous sans qu'on ne soit déranger par quelqu'un d'autres. J’essuie ensuite la larme qui perle encore sur ma joue, remarquant bien vite son regard inquiet. « Désolé, c'est à cause de mon mal de crâne et… » Je me stoppe. Pourquoi je lui raconte des mensonges ? Elle me connaît Noor, bien plus que n'importe qui d'autres sur cette terre. Elle va comprendre que ce n'est pas vrai, elle le sait déjà sûrement en fait. Je m'assois sur le bord de mon lit, faisant face à la demoiselle, vulnérable. « Pourquoi la vie nous fait perdre les gens qu'on aime le plus ? » Je parle de ma mère, bien évidemment. C'est la cause de mon état déplorable aujourd'hui, la cause de mes larmes. Mais je l'évoque elle aussi, celle qui se trouve face à moi et que je fixe du regard. Parce que c'est le cas, je l'ai perdu aussi et ça fait mal. Pas la même perte que j'ai subie avec ma mère, au moins je peux la voir Noor même si je ne peux pas la toucher. Je devrais m'en réjouir au lieu de m'apitoyer sur mon sort, mais ce n'est pas réalisable. J'ai besoin de plus qu'une simple "permission" de la voir, de beaucoup plus. Et je sais que c'est mal, que ça ne va pas nous aider, bien au contraire même, mais je n'arrive pas à refouler les paroles qui franchissent mes lèvres et m'entends lui dire : « Me laisse pas seul ce soir. » Tout comme je n'arrive pas à stopper ma main qui se tend vers elle, pour qu'elle l'attrape, pour qu'elle vienne à mes côtés. Cette place qui a toujours été la sienne et qui l'est encore.
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Invité a posté ce message Mer 29 Aoû 2018 - 23:36 #

Kenneth est surpris par les coups qu’elle donne sur la porte et il sursaute. Un léger sourire désolé apparait sur les lèvres de Noor, elle ne voulait pas lui faire peur. Sa voix est hésitante quand elle lui demande si elle peut rester, elle ne veut pas le déranger, mais ce n’est apparemment pas le cas. « Bien sûr que oui, t'es toujours la bienvenue. Ferme la porte derrière toi, s'il te plaît. » Elle s’exécute sans réfléchir et tourne la clé pour les enfermer seuls dans cette pièce, non sans l’avoir vu essuyer sa joue. Toute la peine qu’elle ressent pour lui se voit dans ses yeux. « Désolé, c'est à cause de mon mal de crâne et… » Elle est contente qu’il s’arrête là, elle aurait été vexée qu’il veuille lui faire croire à cette excuse bidon. Elle aurait eu l’impression qu’il ne lui fait plus du tout confiance et elle n’aurait pas compris pourquoi. Elle aurait aussi eu l’impression qu’il la prend pour une idiote, à croire qu’elle pourrait avaler ça, comme s’il pensait que d’un seul coup elle se serait mise à ne plus du tout le connaitre par cœur. Elle aurait surement fait demi-tour s’il avait continué sa phrase jusqu’au bout. Mais son cœur se desserre lorsqu’il s’assoit et reprend la parole. « Pourquoi la vie nous fait perdre les gens qu'on aime le plus ? » Et finalement il se resserre aussitôt. Elle se sent tellement mal pour lui. Et elle a mal elle aussi. « J’en ai pas la moindre foutue idée. » Elle aurait aimé pouvoir lui donner une réponse réconfortante, ou même une réponse tout court, mais elle ne sait pas, alors pourquoi lui mentir. « Me laisse pas seul ce soir. » Elle n’attend même pas une seconde avant de s’approcher pour attraper la main qu’il lui tend. Elle aurait dû, ça aurait été bien plus simple si elle avait ne serait-ce qu’hésité, ça aurait laissé entrevoir rien qu’un infime espoir qu’elle puisse passer à autre chose et l’oublier, mais elle ne peut pas. C’est un besoin viscéral de le toucher, qu’elle a juste envie de saisir à la moindre occasion. S’asseyant à ses côtés elle se laisse tomber en arrière en l’entrainant avec elle, puis pose la tête sur son épaule. Leurs pieds toujours au sol, la position n’est pas la plus confortable, mais elle s’en fout royalement, elle a juste envie d’être dans ses bras. « C’est pas bien que je sois là… et ce serait pas bien que je reste… » Son regard scrute le plafond une seconde, pendant laquelle elle reste silencieuse. « Non ? » Elle voudrait tellement l’entendre dire l’inverse. Et pourtant elle sait que c’est impossible, qu’il ne pas peut lui dire que si, parce que ce n’est pas le cas. Et pourtant elle n'a pas la moindre intention de partir.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 22:32 #

Elle est aussi paumée que moi face à mon questionnement et je ne lui en tiens pas rigueur. Moi aussi, je ne sais pas la réponse à cette question. Par contre, je sais que je ne veux pas être seul ce soir et je lui tends la main. Elle la saisit sans une seule seconde d'hésitation, me rassurant au passage, et on se retrouve allongé sur le lit, sa tête sur mon épaule. Après quelques minutes de silence, ce qu'elle me dit me serre le cœur. « Ça serait pas bien, non… » Je soupire. Pourquoi on doit faire face à une telle situation ? Pourquoi le fait de s'aimer est aussi catastrophique que ça semble l’être actuellement ? Je l'aime cette fille, à en crever, et je devrais avoir le droit de le faire librement. Parfois, j'en veux à mon père et à sa mère pour nous avoir foutu dans un tel bordel. Et après, dans ces moments-là, je me dis que je suis vraiment égoïste pour ne penser qu’à mon bonheur et pas à celui des autres. Mais ce soir, je m'autorise à l'être, cet égoïste qui veut être avec la femme qu'il aime en dépit des autres. Déposant un baiser sur le haut du crâne de la demoiselle, je murmure : « Mais je veux que tu restes… Et j'ai pas envie de rester tout seul, ni envie d'être avec quelqu'un d'autre que toi… » Il n'y a personne d'autre au monde qui me fait autant de bien que Noor et c'est un truc que je ne peux pas nier. Depuis l’été de nos 15 ans, c'est comme ça. À contre cœur, je me détache d'elle pour me remettre assis, posant mes coudes sur mes cuisses et enfouissant ma tête entre mes mains. Je me laisse quelques secondes sans prononcer le moindre mot, avant de relever la tête et de dire : « Je sais que c'est mal, qu'on devrait pas rester comme ça que tout les deux car ça nous aide pas, mais c'est dur parce qu'il y a que de toi dont j'ai besoin. » C'est douloureux, de plus en plus, de passer des moments comme ça ensemble. Autant pour elle que pour moi. Mais je n'arrive pas à m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Et tant pis si la séparation au réveil sera encore plus dure, parce que ça sera le cas. Je le sais, c'est toujours bien trop dur de la regarder partir. « Tu veux toi aussi ? » Que je lui demande après avoir tourné la tête vers elle. J'ai besoin qu'elle me dise que oui, qu'elle en a envie elle aussi, et qu'elle ne va pas me laisser seul. Surtout pas ce soir, pas là, alors que j'ai besoin de son amour pour me sentir vivant. Pas quand sa présence contre moi, dans mes bras, devient indispensable. Et en même temps, j'aimerais qu'elle me dise non pour qu'on s’évite la douleur du retour à la réalité demain. Elle décide, je suis sans broncher.
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Invité a posté ce message Sam 1 Sep 2018 - 15:54 #

« Ça serait pas bien, non… » Elle la connaissait d’avance la réponse, elle n’avait même pas le moindre doute sur ce qu’il allait répondre. Et même s’il avait dit le contraire elle aurait su qu’il mentait. Ça ne l’empêche pas d’être triste en l’entendant. La vérité est souvent blessante, c’est un fait. Mais même le simple baiser qu’il dépose sur le haut de son crâne, ça lui fait du bien. « Mais je veux que tu restes… Et j'ai pas envie de rester tout seul, ni envie d'être avec quelqu'un d'autre que toi… » Il se relève pour se rasseoir au bord du lit et c’est à contrecœur qu’elle le laisse faire sans broncher. Ça lui manque déjà de ne plus l’avoir contre elle. Son regard ne le quitte pas tandis qu’il enfouit sa tête dans ses mains. Un silence s’installe et quand elle s’apprête à le rompre, il se remet à parler. « Je sais que c'est mal, qu'on devrait pas rester comme ça que tout les deux car ça nous aide pas, mais c'est dur parce qu'il y a que de toi dont j'ai besoin. » C’est fou comme ces mots peuvent à la fois être la plus belle chose qu’elle entend et à la fois la pire. Elle voudrait remonter le temps, revenir plusieurs mois en arrière, et oser dire à sa mère, dès l’instant où le mariage avait été annoncé, qu’elle ne pouvait pas épouser le père de Kenneth. Qu’elle est amoureuse de son fils et que c’est impossible pour elle de devenir sa demi-sœur. Rien que penser à ce mot lui donne la nausée. Et pourtant même si elle pouvait le faire, elle ne dirait rien. Parce que le bonheur de sa mère compte plus que tout pour elle et qu’elle ne peut pas lui enlever ça après tout ce qu’elle a vécu avec les hommes. En fait, elle voudrait plutôt que leurs parents ne se soient jamais rencontrés, ça aurait été bien plus simple comme ça. « Tu veux toi aussi ? » Il tourne la tête vers elle et il lui suffit de voir ses yeux pour qu’elle sache quoi répondre. « Oui. » A son tour elle se redresse pour s’asseoir et pendant un instant elle contemple le sol. Elle finit par hausser les épaules. « On peut bien faire une pause… être nous pour ce soir. » Arrêter de faire semblant de ne pas avoir envie de se toucher constamment, arrêter de garder leurs distances, agir comme ils en ont envie. « Tant pis si le retour à la réalité est encore plus dur demain. » Parce qu’il le sera, c’est certain. Elle relève la tête, plonge les yeux dans les siens, tout en attrapant sa main et en y mêlant ses doigts. « Ça en vaut la peine. » Il en a besoin, c’est un jour spécial et les jours spéciaux méritent ce genre d’écarts. Puis elle aussi elle en a besoin, elle a besoin de savoir qu’il y a quelqu’un qui est là pour lui aujourd’hui et elle a envie d’être cette personne-là. Son regard se déplace légèrement pour aller se poser sur la photo de sa mère. « Tu veux parler d’elle ? »
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Invité a posté ce message Dim 2 Sep 2018 - 1:57 #

Après m’être séparé d’elle et m’être remis assis, je la questionne. J’ai beau avoir envie de quelque chose, si elle ne veut pas, alors je m’y acclimaterais. J’en souffrirais sans aucun doute, la douleur serait vive, mais je serais en accord avec elle. Fort heureusement pour moi, à peine les yeux posés sur elle, sa réponse fuse et elle est positive. Je souris légèrement en l’écoutant parlé d’une pause pour ce soir. Je ne demande rien de plus que ça. Elle, moi, dans mon lit, à dormir ensemble. Rien de plus, ça me suffit amplement. Elle continue de parler, puis sa main attrape la mienne, nos doigts s’entrelaçant. Je fixe nos mains, resserrant doucement leur étreinte comme pour me rassurer de sa présence, être sûr que je ne rêve pas et qu’elle est bien là, avec moi. Je relève le regard pour réagir à ce qu’elle dit juste après, hochant la tête. « Ça en vaut la peine. » Je confirme, tout en répétant ses propres mots. Bien évidemment que c’est le cas. Elle en vaut la peine, on en vaut la peine. Malgré tout, même si le lendemain est encore bien plus dur que le jour d’avant, nos moments ensembles me font toujours le plus grand bien. J’en ai besoin, ça m’est vital. Elle m’est vitale et, si on a le droit qu’à des petits moments comme ça qu’une fois de temps en temps, je les prends, sans gueuler. Rien qu’une seule minute avec elle, ça me va si jamais un jour je n’ai plus le droit qu’à ça. Son regard se détourne pour fixer un autre endroit de la pièce et je ne mets pas longtemps à capter qu’il s’agit de la photo de ma mère, surtout pas après sa question. « Elle me manque. » Que je lâche automatiquement. Je pose de nouveau le regard sur nos mains, caressant le dos de la sienne avec mon pouce. « J’aimerai tellement qu’elle soit là. » Aveu prononcé à voix basse, bien qu’elle doit s’en douter de ça. « Même si elle m’aurait sûrement engueulé plus d’une fois en deux ans. » Pour la cigarette, pour mon ex qui n’a été qu’une roue de secours finalement -et que j’ai finis par lâcher pour Noor-, pour mes dépressions. Pour un trop-plein de choses dont je ne suis pas fier. Je finis par relever la tête, croise les yeux de la demoiselle, puis déclare : « Je sais qu’elle aurait pas permis à nos parents de nous faire ça. » Ça, nous séparer. Sauf qu’ils ne le savent pas. Enfin, mon père ne le sait pas. Sa mère si, mais elle pense qu’on ne s’aime plus. À tort. Il faut dire qu'on n’a jamais cherché à démentir non plus.
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Invité a posté ce message Mar 4 Sep 2018 - 0:34 #

Kenneth sourit quand elle lui propose d’arrêter de jouer leurs rôles de futurs frère et sœur pour la soirée, et à Noor ça lui réchauffe le cœur. Ce n’est qu’un petit sourire, certes, et elle préfère ses grands sourires francs, ou ses rires, c’est même encore mieux, mais si elle devait se contenter de ça ce serait quand même assez pour qu’elle aille bien. Etre dans ses bras aussi, ça la détend aussitôt, et elle sait d’avance que cette nuit sera la meilleure qu’elle passera depuis bien longtemps. Il serre un peu plus sa main lorsqu’elle prend la sienne, puis la regarde en hochant la tête. « Ça en vaut la peine. » C’est tout ce qu’elle voulait entendre, qu’il est d’accord avec elle. Mais en tournant la tête elle se souvient que parler d’eux n’est pas la raison pour laquelle elle est venue le rejoindre et que si elle est là c’était davantage pour le réconforter par rapport à sa mère. S’il a envie de parler d’elle, elle est prête à l’écouter pendant des heures et des heures s’il le faut. Et c’est donc tout naturellement ce qu’elle finit par lui demander. « Elle me manque. J’aimerai tellement qu’elle soit là. » Sa voix est devenue plus basse et il s’est mis à caresser le dos de sa main avec son pouce. C’est difficile pour elle d’imaginer à quel point elle peut lui manquer, parce qu’elle elle ne connait pas ça. La perte d’un parent elle l’a vécue, mais les situations sont tellement opposées que c’est totalement incomparable. En tout cas ce qu’elle sait c’est que même à elle, la mère de Kenneth manque, elle l’aimait vraiment beaucoup. « Même si elle m’aurait sûrement engueulé plus d’une fois en deux ans. » Un léger rire sort de sa bouche, elle ne peut pas s’en empêcher. Ça c’est certain, elle en aurait surement trouvé beaucoup des occasions. Une petite moue apparaît sur les lèvres de Noor. Elle parvient facilement à deviner à quoi il peut penser, enfin, notamment sur la cigarette, parce que ça, elle non plus elle l’aime pas beaucoup cette mauvaise habitude qu’il a prise. « Je pense que parfois elle aurait eu bien raison de le faire. » Elle accompagne ses paroles d’une pichenette à l’oreille avec sa main libre, sa petite punition à elle. Puis rapidement elle redevient plus sérieuse, tout comme la conversation. « Je sais qu’elle aurait pas permis à nos parents de nous faire ça. » Cette fois c’est un soupir qu’elle laisse sortir. « Ouais, tout aurait été tellement différent si elle était encore là, ça c’est sûr. » Leurs vies n’auraient pas été les mêmes. Ils seraient peut-être encore ensemble à l’heure actuelle et ce mariage n’aurait surement jamais été envisagé. Mais malheureusement ce n’est pas le cas. Un blanc s’installe alors, elle ne sait pas quoi dire, elle a juste peur de parler de quelque chose qui le rendrait malheureux et elle se sentirait tellement mal d’avoir provoqué ça.
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Invité a posté ce message Mar 4 Sep 2018 - 23:46 #

« Mais elle est plus là. » C’est une réalité, terrible réalité, avec laquelle j’ai du mal à vivre. Bon, au moins, il y a du progrès. Je ne nie plus les faits comme j’ai pu le faire plusieurs semaines. Encore heureux, que me dirait Ida, ma psychologue, ça fait quand même deux ans maintenant. Et elle n’aurait pas totalement tort, ma mère aurait préféré que je vive au lieu de me morfondre dans le passé. Mais c’est dur, ça le sera toujours au moins un peu. Je me laisse tomber sur le dos et m’allonge le long de mon lit, fixant le plafond un moment. Ma main est toujours dans celle de Noor, mes doigts jouant avec les siens comme avant, comme lorsqu’on était encore ensemble. Lorsque tout allait bien dans ma vie. Il faut croire que tout s’est écroulé en même temps il y a deux ans, un effet domino, le tout dans la même période. Mes yeux se posent sur Noor, qui m’observe sans dire un mot depuis tout à l’heure et je la regarde à mon tour sans rien dire. Je la contemple, autant émerveillé par sa beauté naturelle maintenant que quand je l’ai été la première fois où mon regard a accroché son magnifique visage. Je crois bien que j’ai été charmé dès la seconde où nos yeux se sont captés, tombant amoureux dès le moment où elle m’a parlé pour la première fois. Un coup de foudre, cet amour qu’on ne vit qu’une fois. « Je suis désolé, je sais qu’on s’est dit qu’on arrêterait de le dire, mais… t’as dit qu’on pouvait être nous-même ce soir et j'ai besoin de le dire parce qu'on sait jamais ce qui peut se passer et… » Je ne la quitte pas du regard, attendant une quelconque réaction, ayant l’infime espoir qu’elle me stoppe avant que je ne puisse continuer, mais elle ne le fait pas. Alors je lâche ce que je retiens de lui dire tous les jours, ces petits mots que je n’ai dit qu’à ma mère et qu’à elle : « Je t’aime Noor. » Je ne cherche pas à dévier les yeux. J’ai besoin qu’elle voit que c’est toujours le cas, que je ne mens pas. « Je cesserais jamais de le faire, tu sais, c’est ancré en moi et c’est ce qui est encore plus dur. Vivre en t’aimant sans pouvoir te le montrer. » Ouais, c’est dur. Je ne sais pas si elle le vit comme moi, je pense que oui, mais peut-être que ce n’est plus le cas. Peut-être qu’elle a vraiment cru que j’étais passé à autre chose à mon retour en janvier et qu’elle avait aussi fait la même chose. Sauf que ce n’était pas le cas, je n’ai jamais pu l’oublier, je n’ai jamais su le faire. « Ça sera sûrement encore pire maintenant que je t’ai dit ça. » Parce que rappeler cet amour que je ressens pour elle ne fait que remuer le couteau dans la plaie et je le sais plus que bien.
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Invité a posté ce message Mer 12 Sep 2018 - 0:22 #

Leurs mains toujours liées, Kenneth finit par s’allonger, le regard fixé sur le plafond. Il joue avec ses doigts tandis qu’elle se contente de laisser les yeux posés sur lui, sans bouger, sans rien dire. Pas même lorsque c’est finalement elle qu’il finit par fixer. « Je suis désolé, je sais qu’on s’est dit qu’on arrêterait de le dire, mais… t’as dit qu’on pouvait être nous-même ce soir et j'ai besoin de le dire parce qu'on sait jamais ce qui peut se passer et… » Plus il parle et plus son cœur bat plus vite, plus fort. Elle a peur de ce qu’il va dire, il y a des mots qu’elle redoute et qu’elle aimerait pourtant à la fois tellement entendre. Alors elle est partagée, mais choisit de ne pas l’interrompre. « Je t’aime Noor. » Leurs regards ne se quittent pas et malgré la situation elle ne peut qu’être heureuse de savoir qu’il ressent la même chose qu’elle. « Je cesserais jamais de le faire, tu sais, c’est ancré en moi et c’est ce qui est encore plus dur. Vivre en t’aimant sans pouvoir te le montrer. Ça sera sûrement encore pire maintenant que je t’ai dit ça. » En effet, et ça l’est même déjà. « C’est pire. Tellement pire. » Parce qu’elle a envie de lui sauter au cou, comme quand ils étaient ensemble, mais qu’elle n’a pas le droit de faire ça. « Et pourtant t’imagines pas le bien que ça me fait de t’entendre dire ça. Parce que moi aussi je t’aime. Depuis que j’ai 14 ans. Sans interruption. » Elle n’a pas cessé de l’aimer depuis qu’elle l’a rencontré, pas une seule seconde. Elle sent les larmes qui lui montent aux yeux et c’est plus facile de ne pas les laisser couleur quand elle n’a pas son regard plongé dans le sien. Alors à son tour elle se laisse tomber sur le lit pour s’allonger à côté de lui, se collant autant que possible, la tête qui se pose sur son épaule. Avant de reprendre la parole elle lâche un soupir. « Ça me fait peur Kenny. » Un silence s’installe pendant une seconde. Dire à voix haute ce qu’elle ressent est compliqué, ça ne fait que rendre les choses plus réelles. Elle passe sa main de l’autre côté de Kenneth pour entourer sa taille et la glisse très légèrement sous son t-shirt, à peine quelques centimètres au-dessus de sa ceinture, juste pour ressentir un peu le contact de sa peau. « De devoir t’aimer dans l’ombre toute ma vie. » Elle s’est imaginé un tas de scénarios. Celui où ils vivent leur amour en restant cachés. Celui où il passe à autre chose et l’oublie pour faire sa vie dans les bras d’une autre. Par contre celui où elle elle l’oublie, elle n’arrive même pas à l’imaginer. Et aucun ne lui convient. Nichant son visage dans son cou elle y dépose un baiser. Ça lui manque tellement, elle n’a plus envie de se retenir ce soir.
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