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 everybody hurts sometimes, everybody cries. (eris)

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Invité a posté ce message Ven 16 Nov 2018 - 23:35 #

Les yeux levés vers le numéro devant lequel je me trouve, je les baisse de nouveau vers le bout de papier que je tiens en main. C’est la bonne maison, il n’y a aucun doute là-dessus et c’est une chose que je sais déjà. Je ne peux même plus dire combien de fois j’ai vérifié si le bon numéro est affiché tellement je l’ai fait. Bien trop nombreuses pour être comptabilisé à présent. Au fond, c’est surtout un moyen comme un autre pour me faire gagner du temps parce que ce que je m’apprête à faire, ce n’est pas une chose anodine. Encore moins simple et facile. Je n’ai pourtant pas le choix, du moins on ne me le laisse pas. Je n’ai pas le droit de garder tout ce que je sais pour moi, ça ne serait vraiment pas juste pour la personne avec qui je dois parler. Soufflant un bon coup, je fourre le papier dans ma poche et pose mon doigt sur la sonnette, attendant quelques secondes devant la porte, le stress ne faisant qu’augmenter un peu plus. Plus les secondes défilent et plus j’ai envie de prendre mes jambes à mon cou, comme un foutu lâche. Sauf que je ne le ferais pas, je vaux mieux que l’autre débile qui, lui, en est un grand, de lâche. Et bon sang, qu’est-ce que j’aimerais pouvoir lui refoutre un poing dans la gueule, il le mérite encore, voir bien plus. Mon attention revient sur la discussion qui va débuter au moment où la porte s’ouvre, laissant apparaître une jeune femme, un sourire charmant étirant ses lèvres. J’ai beau aimer mon ex et la trouver magnifique, je ne peux m’empêcher de penser que l’autre type est réellement idiot pour délaisser la femme que j’ai face à moi. Les gens ne réalisent vraiment pas la chance qu’ils ont, parfois, mon ex étant compris dans ces personnes-là d’ailleurs. « Eris Casarei ? » Je finis par demander, décidant d’ouvrir enfin la bouche et ne pas rester comme un con sous son regard inquisiteur. Plus de retour en arrière maintenant.

@Eris Casarei everybody hurts sometimes, everybody cries. (eris) 4191097712
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 15:29 #

Son fiancé en voyage d’affaires, à nouveau, Eris se retrouve seule pendant quelques jours. Chose à laquelle elle s’est habituée, son travail faisant qu’elle est majoritairement chez eux pour dormir sauf lors de ses jours de repos. Justement, aujourd’hui en est un. Après avoir bouclé une affaire de trois jours à Philadelphie, elle mérite bien vingt-quatre heures de repos. Dès demain, cependant, son emploi du temps sera de nouveau chargé. Pas de réel repos pour les braves ! En attendant, elle profite d’une grasse matinée pas inutile étant donné l’heure assez tardive à laquelle elle est rentrée hier. Le sommeil, elle a pris l’habitude de le négliger, gommant le côté grosse dormeuse qu’elle avait étant plus jeune mais de temps à autre, le naturel revient au galop. Comme aujourd’hui. Elle se lève sous les coups de onze heures du matin. Son premier reflex est de consulter son téléphone. Elle a trois messages en attente de réponses, une boite mail pleine à craquer – certainement de publicités en tout genre – et même un appel en absence. Celui-ci provient de Reed qui est également l’auteur d’un des trois messages. Il lui propose de déjeuner ensemble ce midi. Enthousiaste à cette idée, elle le rappelle pour lui donner une réponse positive. Rendez-vous à treize heures ce qui lui laisse largement le temps d’être prête. Ce qu’elle est dans l’heure. Sa tenue du jour est élégante, chose habituelle chez cette brunette qui aime la mode. Elle prend soin de son apparence, des vêtements aux cheveux en passant par le vernis à ongles dont elle ne se passe jamais. En ce moment, elle porte une french des plus classiques mais très efficace. Alors qu’elle s’est posée sur le canapé, un bon bouquin entre les mains en attendant le moment où elle devra rejoindre son meilleur ami, quelqu’un sonne à la porte. Eris fronce les sourcils, n’attendant personne. Elle se dit que c’est peut-être Reed qui passe la chercher finalement alors elle ouvre avec le sourire. Cependant, ce n’est pas Reed. C’est un étranger, elle est affirmative. La profiler n’oublie jamais un visage. Eris Casarei ? Lui semble la connaître, du moins il connait son nom. Bizarre. A nouveau, elle fronce doucement des sourcils avant de répondre. Oui, c’est bien moi. On se connait ? qu’elle finit par demander, légèrement confuse.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 16:09 #

Je poireaute un petit moment devant la porte, un peu trop longtemps pour mon cerveau qui cogite encore sur ce que je m’apprête à faire. Est-ce une bonne idée ? Si ça se trouve, il va se lasser et reviendra totalement vers sa fiancée. Je vais sûrement foutre le bonheur de cette femme en l’air. Et en même temps, quand bien même il revient, elle aura été cocufiée en toute impunité. Une chose que je ne peux tolérer. Ça m’a énormément coûté de l’apprendre de mon côté, j’en souffre toujours autant, mais avec le recul, je préfère nettement le savoir qu’être dans le faux. Quelque part, je me dis que c’est la meilleure décision à prendre et, de toute façon, je n’ai plus le temps de renoncer puisque la jeune femme ouvre la porte. Sa réaction à ma présence n’est pas surprenante : froncement de sourcils et questionnement sur mon identité. Forcément, elle ne me connaît pas, je la connaissais pas non plus avant ces deux dernières semaines, et ça aurait dû être toujours le cas. On aurait jamais dû se rencontrer, en tout cas pas dans de telles conditions. « On ne se connaît pas, mais j’ai rencontré votre fiancé. On a une connaissance en commun, on va dire. » Je me retiens de rire, jaune bien évidemment, face à ma remarque de mauvais goût. Une connaissance en commun… C’est être bien plus que des connaissances au stade où ils en sont eux. Cette simple pensée me donne envie de vomir. Des êtres ignobles et abjectes, c’est tout ce qu’ils sont, ils ne méritaient que du malheur dans leur vie. Sauf qu’apparemment, ce n’est pas bien de souhaiter le malheur des autres, même quand ils vous ont fait la pire des crasses. « Vous alliez sortir ? J’aurais aimé vous parler, mais je ne voudrais pas vous déranger. » Que j’ajoute alors pour ne pas laisser un silence pesant prendre le dessus. Je n’ai pas manqué son accoutrement -très élégant, au passage- et j’ose croire qu’elle ne s’habille pas ainsi juste pour rester chez elle. Si tel est le cas et qu’elle s’apprêtait à sortir, alors tant pis, la conversation attendra. Bien qu’il serait mieux de l’avoir maintenant, histoire d’en finir une bonne fois pour toute avec ces non-dits.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 16:48 #

Eris observe l’inconnu sur le pas de sa porte, un air intrigué sur le visage. S’agit-il d’un nouveau commercial prêt à tout pour lui vendre sa marchandise ? Manque de pot, elle n’a pas envie de perdre son temps avec ça. Dans pas longtemps, elle doit rejoindre son meilleur ami et avant ça, elle est bien décidée à finir son bouquin pour en parler avec sa collègue lectrice dès demain. Ce n’est pas un commercial. Elle devrait être plutôt soulagée de cette information mais ce que lui annonce le brun l’intrigue encore plus que sa présence chez elle. On ne se connaît pas, mais j’ai rencontré votre fiancé. On a une connaissance en commun, on va dire. Elle le voit, il se retient de rire mais pas forcément le rire qui vient de cœur plutôt le rire ironique que personne n’aime réellement entendre. Ça serait certainement passé inaperçu aux yeux de tous mais Eris, c’est son travail de repérer les petits détails de ce genre. Un travail qui empiète sur sa vie de tous les jours puisque sans même le vouloir, elle en arrive à analyser un inconnu. C’est plus fort qu’elle. A présent, elle n’est plus intriguée par la présence de l’homme devant sa porte. Elle est plutôt inquiète. Elle a un mauvais pressentiment. Vous alliez sortir ? J’aurais aimé vous parler, mais je ne voudrais pas vous déranger. Machinalement, ses yeux tombent sur sa tenue observée la seconde d’avant par son interlocuteur avant de retomber droit dans ceux de ce dernier. De quoi s’agit-il ? En effet, il a vu juste, elle est attendue mais elle ne peut tout simplement pas lui fermer la porte au nez et rester dans l’inconnu. Elle aime savoir, Eris et même si il y a encore deux minutes, elle ne connaissait pas le brun, elle a envie de connaître la raison de sa présence. Personne ne se pointe chez une inconnue sans raison et cette raison, elle veut la connaître surtout qu’elle a comme l’impression que ça concerne Newt, de près ou de loin.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 17:34 #

La confusion, qu’elle avait affichée quelques secondes auparavant, laisse place à de l’inquiétude. Je ne sais pas trop comment, si c’est l’effet d'un sixième sens ou d'un tout autre truc, mais elle semble avoir compris qu’il y a quelque chose de mauvais dans ma visite. J’aimerais pouvoir lui dire qu’elle a tort, que tout ira bien, mais ça ne serait que mensonge. Plus rien n'ira bien à la seconde où je lui raconterais toute l’histoire dont j’ai connaissance. Je le sais, je suis bien placé pour comprendre l’impact que ça aura sur elle et sur sa vie. Je suis passé par là il y a à peine deux semaines. « Je.. mh… ce n’est pas une chose dont je peux parler ici, comme ça. » Pas devant une porte, pas quand tout le voisinage pourrait entendre, en fait. J’aimerais bien que ce que je vais dire reste entre les quatre murs de sa maison, que ça ne parte pas en commérage et que ça ne parvienne pas de quelqu’un d’autre qu’elle aux oreilles de son fiancé. Et puis, si jamais elle s’effondre en apprenant la nouvelle, je doute fortement du fait qu’elle serait ravie de le faire avec le risque que d’autres personnes puissent y assister. Je suis conscient que ma présence sera déjà un poids et qu’elle va chercher à se contenir, c’est ce qu’on fait tous, alors nul besoin d’en rajouter une couche. « On peut en parler à l’intérieur ? » Que je lui demande donc, espérant que mon petit sourire sera assez rassurant à ses yeux pour qu’elle accepte. Je préfère toutefois ajouter quelque chose et la rassurer -ou essayer de le faire-, au moins un peu. « Je vous promets que je ne suis pas là pour vous faire du mal. » En quelque sorte si, je vais lui en faire sans l’avoir vraiment souhaité, mais pas physiquement quoi. Et encore moins parce que j’ai envie de la voir souffrir. Honnêtement, j’aurais préféré être le seul à souffrir de toutes ces conneries, mais c'est visiblement impossible.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 18:00 #

D’un naturel méfiant, Eris ne voit pas d’un bon œil la présence de cet inconnu devant chez elle. Tout dans les quelques mots échangés avec le brun lui indique qu’elle risque de ne pas aimer la raison de sa venue. Malheureusement, son intuition la trompe souvent. Malheureusement, oui, parce que même si elle aime anticiper ce qui pourrait lui tomber dessus, dans certains cas, elle préfèrerait avoir tort. Ce n’est pas très agréable de sentir les mauvaises nouvelles arriver et de ne rien pouvoir faire pour les empêcher d’arriver, justement. Je.. mh… ce n’est pas une chose dont je peux parler ici, comme ça. Quelque chose chez lui l’encourage à lui faire confiance. Il a l’air gêné d’être ici, comme si ce qu’il s’apprêtait à faire ne lui plaisait pas tant que ça à lui aussi. C’est étrange cette situation. Eris est de plus en plus méfiante tout en voulant lui donner une chance. C’est assez paradoxal. On peut en parler à l’intérieur ? Le sourire qui accompagne sa question a l’air sincère. Eris cède de plus en plus et avant même qu’il ne reprenne la parole, elle a déjà pris sa décision. Je vous promets que je ne suis pas là pour vous faire du mal. A cette remarque, la brunette ne peut s’empêcher de sourire, amusée. S’il savait. Des détraqués, des gens dangereux, elle en côtoie quotidiennement. Lui n’en fait pas partie. Dans un premier temps, la trentenaire hoche la tête avant d’inviter le brun à entrer. Après un dernier coup d’œil dans la rue, elle ferme la porte derrière eux et le dirige vers le salon où son portable et son livre sont posés sur la table basse. D’une main, elle l’encourage à prendre place sur un fauteuil tandis qu’elle s’installe là où elle était quelques minutes plus tôt : le canapé. Elle décide de ne pas lui proposer à boire, elle qui est pourtant une très bonne hôte habituellement pour la simple et bonne raison qu’elle ne le connait pas. Puis, de toute façon, elle ne compte pas faire durer cet échange très longtemps. L’heure de son rendez-vous avec Reed approche. Je vous écoute. Elle reprend la parole, le poussant à lui dire ce qui ne pouvait pas être dit sur le pas de la porte.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 18:23 #

Elle sourit à ma petite remarque et ça me détend un peu, bien que le stress reste toujours bien ancré en moi. Impossible d’en être autrement, je m’apprête à dévoiler une chose qui m’est difficile. Un sujet que je n’ai pas abordé des masses ces dernières semaines, juste avec ma sœur qui s’interrogeait un peu trop sur mon arrivée soudaine en ville. Hochant de la tête, la jeune femme se décale sur le côté pour me laisser entrer, ce que je fais assez rapidement, ayant bien trop de crainte qu’elle finisse par changer d’avis. Après avoir refermé la porte, elle me guide jusqu’au salon, lieu où je prends place sur le fauteuil qu’elle m’indique. Le temps du trajet, j’ai eu l’occasion de zieuter un peu sur les éléments décorant sa maison, ainsi je déclare dans un premier temps : « Très jolie maison. » Je suis comme ça moi, j’ai besoin de dire ce que je pense et puis, ma mère m’a toujours dit qu’il faut complimenter les gens sur leur demeure, surtout quand on y va pour la première fois. J’écoute ses conseils à la lettre. J’essaie aussi de repousser le plus possible le moment de vérité, ce que je ne peux plus faire plus longtemps à présent. « Ce n’est pas quelque chose de simple à dire. » Je lâche alors, sentant mon cœur battre un peu plus rapidement et pas de façon positive. J’appréhende tellement sa réaction, ce qu’elle va dire, parce que je ne la connais pas. Je ne sais franchement pas comment elle va agir, si elle va me croire aussi. Je souffle doucement pour me calmer, fermant les yeux quelques instants. « J’avais imaginé dix mille façons de vous dire les choses, mais ça me semble moins facile maintenant... » Allez Paco, prend ton courage à deux mains et lance toi. Je cogite quelques secondes, cherchant comment lui dire le tout en douceur, mais rien ne vient, du moins rien qui ne soit pas trop franc d’un coup... Et puis merde. « Votre fiancé vous trompe. » Voilà, ça, c’est fait et, pour le tact, on repassera. Je me mords l’intérieur de la joue, m’insultant pour ma délicatesse en stand-by. « Avec ma petite-amie. » Je prends les devants, évitant tous le questionnement sur la façon dont moi, je l’ai appris. Là, c’est clair et net. Ça ne peut clairement pas être un mensonge, en plus, je n’aurais aucun intérêt à lui raconter des bobards.
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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 18:59 #

Le laisser rentrer, c’est peut-être quelque chose qu’elle pourrait finir par regretter mais tant pis. Eris ne voudrait pas vivre avec la question « et si je l’avais invité à rentrer ? » pour le restant de ses jours. C’est clairement le genre d’interrogations qui peut la ronger. La brunette déteste ne pas savoir, certainement parce que c’est une maniaque du contrôle et pour tout contrôler, il faut tout savoir. C’est aussi simple que ça. Très jolie maison. Eris fronce les sourcils tandis que ses lèvres s’étirent. Elle est aussi surprise qu’amusée par la remarque du brun, même si elle pourrait davantage se détendre si elle n’avait pas cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Cette épée prend la forme des mots que l’inconnu a à lui dire. C’est quand même dingue. Il y a une poignée de minutes, elle ne le connaissait pas et maintenant, elle a l’impression que ce qu’il s’apprête à lui dire pourrait changer sa vie. Elle n’est pas rassurée, Eris mais elle n’en montre pas un signe et invite son interlocuteur à prendre place sur le fauteuil situé près du canapé. Ce n’est pas quelque chose de simple à dire. La brunette s’en doutait. C’est bien pour cette raison qu’elle a décidé de le faire rentrer. Elle veut savoir ce qu’il a d’aussi important à lui dire et elle a compris qu’il ne le ferait pas sur le pas de la porte. J’avais imaginé dix mille façons de vous dire les choses, mais ça me semble moins facile maintenant... Dites-le simplement, qu’elle répond du tac au tac sans pour autant être brusque. Elle a conscience que ça n’aide pas forcément. Elle qui est pourtant si douée pour parler aux autres notamment aux familles dans son métier, perd doucement son tact parce que ça la concerne. Ce n’est pas une affaire, ce n’est pas son travail, c’est sa vie à elle. C’est l’homme qu’elle aime parce qu’elle se doute bien que Newt est impliqué. Il a dit l’avoir déjà rencontré. Votre fiancé vous trompe. Et une nouvelle fois, elle a vu juste. Ses yeux se plantent soudainement dans ceux de l’inconnu. Elle soutient son regard, tentant de voir si il dit vrai. Encore un sale réflexe professionnel qui l’empêche de réagir comme n’importe quelle fiancée le ferait à sa place : avec de la stupeur. Elle n’est pas sous le choc, Eris, pas encore. D’ailleurs, elle ne montre aucune émotion. Certainement parce que durant ces longues secondes qui s’écoulent, elle ne ressent rien. Elle est comme vide. Avec ma petite-amie. Le coup de grâce. Il ne ment pas. Il est tout ce qu’il y a de plus honnête. Elle le sait parce qu’elle voit la tristesse dans son regard mais pas que. Il y a autre chose, de la rage. Il est en colère. Elle, elle est toujours presqu’inerte. A nouveau, les habitudes prennent le dessus tant elle ne contrôle plus son corps, ses réactions. Comment vous l’avez su ? Vous en êtes certain ? Incroyable. Comme si il était un simple témoin qu’elle interrogeait pour le cadre d’une enquête ou un coupable mais lui, il n’a rien que coupable. Il est de l’autre côté, du côté des victimes. Là où personne ne veut être et là où il vient de la propulser.
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 0:23 #

Les choses sont dites à voix haute. Son fiancée la trompe, il le fait avec ma petite-amie, enfin ex maintenant, et elle accuse le coup. L’espace d’un instant, elle ne dit rien et je ne sais pas à quoi m’attendre. Lorsque je l’ai su, j’ai pété un câble sans attendre une seule minute personnellement, mais les gens ne réagissent pas tous de la même façon. Au lieu de s’énerver, elle me fixe du regard, attendant possiblement que je flanche pour se persuader que je mens. Sauf que ce n’est pas le cas, je ne vais pas revenir sur mes paroles, tout ceci n’étant que véridique. Réagissant enfin, elle me questionne et je fronce les sourcils. Si j’en suis sûr ? L’image du moment où tout a basculé me revient en tête et ma mâchoire se resserre. « Je les ai vu sortir ensemble d’un hôtel il y a deux semaines. » Que je commence par dire, lui laissant le temps de se remémorer où se trouvait son mec à cette époque. Si elle ne s’en souvient pas, je veux bien lui faire un rappel : la Nouvelle-Orléans. Ma ville, mon chez moi. Cet endroit dont ils m’ont tous les deux fait partir parce que lui n’avait pas su tenir son pénis dans son pantalon et qu’elle n’avait pas pu s’empêcher d’écarter les cuisses. Ça me fout encore en rogne, et il y a de quoi en même temps. « J’ai confronté ma petite-amie et elle m’a avouée la vérité, ils avaient bien couchés ensemble. » Enfin, elle m’avait confié une semi-vérité à ce moment-là, je l’ai su à mes dépens quelques jours plus tard, quand elle a oublié de verrouiller son portable et que je l’ai eu à portée de main. Je n’ai jamais été du genre à fouiller dans la vie des gens sans leur autorisation, mais là, je n’avais pas pu m’en empêcher. Il faut croire que j’avais eu raison. « Mais j’ai découvert un peu après dans son téléphone que ce n’était pas la première fois. Entre eux, ça dure depuis quelques mois. » Des mois de mensonge, ni plus ni moins. Des mois qu’ils nous prennent tous les deux pour des cons. Quand je me dis que lors de mes déplacements professionnels, elle se faisait sûrement tringler par ce type, j’en ai la nausée. J'ai toujours été pressé de rentrer pour la retrouver, idiot que j’ai été. « Je suis vraiment désolé, j’aurais souhaité qu’il n’y ait personne d’autre d’impacter par leur connerie. » J’arbore une petite moue. Ouais, je m’excuse, notamment d’être celui qui doit lui annoncer le tout.
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 13:21 #

Il fronce les sourcils à ses questions. Est-ce si surprenant que ça qu’elle souhaite connaitre les détails ? N’oublions pas qu’il y a encore quelques minutes, elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam alors pourquoi devrait-elle le croire sur parole ? Entre un parfait inconnu et l’homme avec qui elle vit depuis des années, sa confiance va tout droit au second et c’est bien normal. Newt ne lui a jamais donné une seule raison de douter de sa fidélité alors quel genre de personne serait-elle si elle doutait maintenant parce qu’un mec qu’elle n’a jamais vu lui affirme qu’il est infidèle ? Pas le genre de personne qu’elle est. Eris, elle a certes des difficultés à faire confiance aux autres mais lorsque c’est fait, elle ne fait pas semblant. Elle croit la personne aussi honnête qu’elle même si malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Là, elle est persuadée que Newt est de ceux-là, de ceux qu’on peut croire les yeux fermés. Alors l’inconnu a intérêt à avoir des arguments solides si il veut ne serait-ce que lui mettre le doute sur son fiancé. Je les ai vu sortir ensemble d’un hôtel il y a deux semaines. Eris hoche doucement la tête, encaissant les informations qui tombent les unes après les autres. J’ai confronté ma petite-amie et elle m’a avouée la vérité, ils avaient bien couchés ensemble. Si il croit sa petite-amie, c’est bien pour lui mais Eris, elle ne connait pas tout comme lui alors ce qu’a pu dire la fameuse petite-amie, elle s’en moque. Elle, c’est Newt qu’elle veut entendre, sa version à lui. Mais j’ai découvert un peu après dans son téléphone que ce n’était pas la première fois. Entre eux, ça dure depuis quelques mois. Eris se laisse doucement tomber sur le dossier du canapé. Elle passe une main dans ses cheveux, les dérangeant au passage mais cette fois-ci, elle s’en moque. Elle a envie de croire que Newt n’est pas infidèle, elle le croit même encore mais plus l’inconnu parle et plus elle est forcée de reconnaître que son histoire tient la route. Il ne montre aucun signe d’hésitation, il ne semble pas réfléchir. Bref, il ne ment pas. Eris le sait. Du moins, la profiler en elle le sait mais la fiancée n’a pas envie d’y croire. Je suis vraiment désolé, j’aurais souhaité qu’il n’y ait personne d’autre d’impacter par leur connerie. La brunette ne peut ravaler un sourire ironique tandis que ses yeux quittent ceux du brun pour regarder vers la fenêtre. Elle inspire en silence, tentant de remettre ses esprits en ordre mais tout ce qu’il a pu lui dire en deux minutes ne cesse de se répéter en boucle dans sa tête. Où est-ce que vous les avez surpris ? Encore une question, comme si elle cherchait le petit détail qui lui prouverait à coup sûr qu’il a tort mais au fond, elle sait que ça ne voudrait rien dire. Si Newt est réellement infidèle, évidemment qu’il lui aurait menti sur les destinations de ses « voyages professionnels ».
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