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 It's up to you (Valentina)

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Invité a posté ce message Jeu 22 Nov 2018 - 21:36 #

RAPH &
VAL

It's up to you
Tu poses tes doigts sur le masque qui couvrait ta barbe pour le retirer, offrant l’oxygène frais du bloc a tes poumons bousillés par le tabac. Le latex claque lorsque tu découvres tes mains de tes gants sur la dernière note de Say my name de David Guetta, musique parfaitement inappropriée pour une chirurgie mais qui pourtant décontractait chacun de tes muscles tendus par la nervosité contagieuse des anesthésistes. Tu avais cette fâcheuse habitude de t’apaiser au son de musiques entraînantes, particulièrement durant les chirurgies plus complexes, ce qui n’était pas pour déplaire aux internes qui y voyaient là une source de distraction, parfois plus intéressés par la playlist que par la chirurgie. Et ce n'est pas l'habitude que tu avais de chantonner dès que des notes s'élevaient qui aidait, d'autant plus vu ton niveau assez faible. Tu chantais souvent faux, c'était un fait. Mais ça ne t'empêchait pas de le faire en publique, connaissant malheureusement bien vite les paroles du dernier disque qui sortait.  
D’un soupire, tu manifestes la fin de ta journée qui s’achève enfin a une heure relativement raisonnable pour un midi. Ton service terminait son dernier cas avec à peine quelques minutes de retard, et un sourire synonyme de repos se profilait sur tes lèvres légèrement gercées par le froid.

Machinalement, après avoir quitté ton accoutrement de chirurgien, tu as envoyé un message à Valentina comme chaque fois que tu avais du temps libre. Tu avais quelques papiers et compte rendus à remplir et le peu de motivation qui subsistait s’était finalement éteinte lorsqu’elle t’a répondu être en salle de repos. Les feuilles sous le bras, tes pas ont suivi la direction jusqu’à ouvrir la porte réservée au personnel. Tu t’installais rarement dans cette zone commune, pourtant tu étais sans doute l’une des personnes les plus sociables de l’hôpital. Mais il s’avérait que tu étais sans doute aussi l’une des personnes les plus difficiles à vivre, et une simple interaction lorsque ta mauvaise humeur s'installait suffisait à entamer une altercation houleuse. Tu lances alors tes feuilles sur la grande table pour t’installer sur la chaise juste à côté de la brunette dont tu reconnaissais la simple silhouette au premier coup d’œil. Il fallait avouer que les nombreux mois d’observation, pour ne pas dire matage intensif de la belle y étaient sans doute pour quelque chose. « Salut ma belle. » Tu commences sobrement, un sourire au coin de tes lèvres fines. Tu t’étais installé confortablement, plus étalé de tout ton long qu’assis. Du même tic qui t’habite depuis des années, tu passes une main dans tes cheveux décoiffés par ce geste répétitif. « Alors? Tu as terminé ta journée? » Tu demandes en jetant un coup d’œil à la pile désordonnée qui t’obnubilait assez pour que tu finisses par regretter ton geste négligé et par les trier soigneusement. Tu supposais que sa réponse serait négative, pauvre résidente -synonyme d’esclave- qu’elle était. Quand tu étais encore à ce stage d’apprentissage, tu passais un nombre d’heures incalculables entre les murs froids de l’hôpital, ce qui n’avait pas réellement été bénéfique pour eux. Tu devenais rapidement un gamin incontrôlable, souvent sermonné par la direction, sans doute pas assez pour le nombre d’infractions que tu avais comises mais qui restaient encore irrésolues, comme tes nombreux "emprunts" à durée indéterminée dans la pharmacie.
Tes yeux sont posés sur les feuilles encore vierges, que tu observes longuement, sans parvenir à trouver ne serait ce que l’once d’une envie de les remplir. « Qu’est ce que tu fais cet aprem du coup? » Tu demandes tout en t’emparant du stylo entre tes doigts, l’agitant entre tes phalanges avec une agilité acquise durant les nombreuses heures d’entraînement durant tes cours à l’université.  
Pando


@valentina castelli je n'avais pas d'idée de titre It's up to you (Valentina) 3522011904
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Invité a posté ce message Mar 27 Nov 2018 - 21:59 #

Raphaël & Valentina

It's up to you

Valentina elle était du genre première de la classe, a toujours vouloir bien faire surtout depuis son entrée en études supérieures. Elle était réellement passionnée par ce qu'elle faisait, c'était sa voie, elle ne s'était pas trompée de vocation alors il était plus facile de s'y donner corps et âme. Elle savait également pertinemment qu'à la fin, il y avait une dernière étape pour devenir officiellement chirurgien, qu'elle devait encore la passer et aussi faire partie des meilleurs pour espérer obtenir un poste de titulaire dans l'hôpital new-yorkais. Elle espérait pouvoir y rester, sa vie était à New York maintenant même si elle n'y vivait que depuis cinq ans et si l'Italie resterait pour toujours sa véritable maison. Elle savait en tout cas qu'elle avait toutes ses chances, elle était dans les bonnes grâces de la plupart de ses titulaires et elle savait que le chef de la pédiatrie l'appréciait, c'était la spécialisation qu'elle désirait alors cela était plutôt de bonne augure. N'empêche qu'elle avait toujours ce besoin de se démarquer et de faire plus que demandé. Elle planchait sur un cas qui lui tenait à coeur, une petite fille de douze ans ans qui était suivie depuis un an et demi déjà quand on lui avait décelé une tumeur heureusement opérable mais une autre avait récemment fait son apparition, plus compliquée cette fois-ci. Valentina avait toujours cette fâcheuse tendance à s'impliquer un peu trop auprès des patients, surtout de ceux qu'elle suivait depuis un moment. Elle avait planché toute la matinée sur ce cas même si elle n'était pas de garde avant le soir même. Elle aurait pu en profiter pour faire autre chose, se reposer, se balader, faire un peu de sport mais elle préférait de loin se plonger dans différents livres et documents de recherche.

Elle sentit soudain son portable vibrer, ce qui la fit sursauter car depuis toute à l'heure bien qu'il y avait plusieurs allers-retours dans la salle de pause, elle était bien trop concentrée dans sa bulle pour faire attention à quoique ou à qui que ce soit. C'était Raphaël, un des chirurgiens de l'hôpital avec qui elle n'aurait jamais cru finir par s'entendre aussi bien. En effet, à peine était-elle arrivée qu'elle avait eu le droit à son numéro de charme et tentatives de flirt intempestives comme il en avait l'habitude dès qu'une jolie fille se pointait au coin d'un couloir. Bien qu'il soit attirant, il fallait être honnête, Valentina n'avait jamais cédé à ses avances et n'était jamais rentrée dans son petit jeu, après tout c'était son titulaire. Et puis, ça l'amusait plutôt qu'autre chose, elle adorait le taquiner et le rembarrer dès qu'elle en avait l'occasion et surtout en public car elle savait qu'il détestait ça par dessus tout. Raphaël avait dû finir par se faire une raison même s'il la dragouillait encore de temps à autre, ce qui s'apparentait plus à un jeu ou une distraction. Valentina aimait aussi le taquiner surtout lorsqu'il s'agissait de lui faire rater son numéro de drague qu'il servait à une dernière arrivée ou à une jolie petite interne. Il finit par passer la porte de la salle de pause. « Salut ma belle. » Elle lui adressa un sourire, relevant son regard vers lui, fermant alors le livre qui se trouvait devant elle. Elle en avait mal au crâne à force, elle jeta un oeil à l'horloge, midi déjà? Elle n'avait pas vu le temps passer. "Hello. Ton opération s'est bien passée? Miller s'est bien vanté d'être sur ce cas avec toi." Miller c'était un autre résident avec qui elle se prenait régulièrement le bec, elle ne le portait pas dans son coeur. Il était du genre sûr de lui et arrogant, tout ce que Valentina détestait et elle était bien une des seules à pouvoir se vanter d'avoir le courage de le remettre à sa place. La plupart des autres résidents ne disait rien mais l'italienne n'avait pas pour habitude de ne rien dire. En voyant le brun à moitié affalé et la pile de feuilles devant lui, elle esquissa un sourire amusé. "Toi tu as de la paperasse à faire!" Elle savait qu'il détestait ça, après tout eux les chirurgiens ils étaient plutôt faits pour passer des heures au bloc et non à remplir des feuilles.

« Alors? Tu as terminé ta journée? » Elle secoua la tête négativement avant de s'appuyer contre le dossier de sa chaise, sortant le nez de son tas de livres et feuilles éparpillés face à elle. "Non, enfin je commence seulement ma garde en fin de journée mais je suis sur un cas un peu difficile. T'aurais une idée pour opérer une petite fille d'une tumeur au niveau de la colonne vertébrale sans la tuer ni la rendre paraplégique?" Question qu'elle sortit naturellement, après tout Raphaël pouvait toujours être source d'un éclair de génie mais là, ça voulait surtout dire qu'elle avait besoin d'une pause et qu'il était tombé à pique. "Et toi alors?" Elle rassembla ses affaires qui se trouvaient devant elle histoire de ranger un peu et mettre un peu d'ordre dans tout ça. « Qu’est ce que tu fais cet aprem du coup? » Elle désigna du regard ses livres et documents qu'elle était en train de ranger. "Je vais continuer à méditer ce cas à moins d'être bipée et toi alors? Tu as prévu de draguer qui aujourd'hui? Je crois que la nouvelle psy, elle ne veut pas de toi.." Elle lui adressa un clin d'oeil taquin, elle l'avait vu la veille même tenter son numéro de charme avec une petite nouvelle mais ça n'avait pas eu l'air d'être très fructueux, la réputation de Raphaël le précédait sans doute. Elle savait très bien que lui aussi ne tarderait pas à répliquer, le nouveau chirurgien en traumatologie était plutôt pas mal et la gente féminine de l'hôpital n'arrêtait pas d'en faire les louanges. "Tu as faim? Personnellement je tuerais pour une bonne pizza."
(c) sweet.lips


@Raphaël Carpentier
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Invité a posté ce message Mer 5 Déc 2018 - 16:00 #

RAPH &
VAL

It's up to you
Ses yeux se détachent du papier pour croiser les tiens, étalant la joie de t’apercevoir entre deux pages dans un sourire éclatant. Elle répond à ta salutation, enchainant sur le sujet de ta chirurgie matinale. « Sympa. Résection ventriculaire et pontage coronarien. » Tu commentes comme s’il s’agissait d’une commodité. Tu ne t’impressionnes plus vraiment de rien dans ton domaine. Non pas parce que tu avais déjà vu toutes les pathologies, bien au contraire, ta carrière était toute fraîche. Mais l’engouement s’était terni avec le temps, sans doute trop vite. Tu aimais toujours ton boulot, mais peut être un peu moins qu’en étant étudiant. Ce qui te manquait certainement était le temps. Tu n’as jamais été un bourreau de travail, mais le prestige et ta passion pour la chirurgie t’avaient naturellement mené à ce boulot qui avait ses contraintes. Elle t'explique ensuite qu’un de ses collègues s’était plutôt réjouit d’assister à la chirurgie. Il a vite été déçu. « Normal, il était avec le meilleur chirurgien de l’hôpital. Il y a de quoi. » Tu relèves, levant les yeux au ciel de manière théâtrale. Tu avais beau opter pour le doux son de l’humour, il n’en était pas moins que ton arrogance faisait surface, gonflée par une fierté proéminente. Elle avait pu le deviner avec le temps, que cette facette n’était simplement fictive. Tu avais un amour propre sans doute plus développé que la moyenne, préférant égoïstement servir tes intérêts que ceux d’autrui. « T’as qu’à passer jeter un coup d’œil à la prochaine. T’auras le droit de faire autre chose que le dj du bloc. » Tu lances innocemment. Tu n’étais pas un chirurgien intègre, loin de là. Pour les beaux yeux de Valentina, tu pourrais le foutre dehors au milieu d’une chirurgie. Elle t’avait déjà raconté une bonne quinzaine de fois à quel point Miller l’insupportait. Souvent pour des raisons que tu jugeais assez futiles, puisqu’il avait de nombreux points communs avec ton caractère douteux. Mais il n’en était pas moins que le cantonner à la simple tâche de gérer la musique durant cette opération t’avait fait exalter. C’était certes égoïste, immature, peu professionnel mais le sourire provocateur que tu avais à peine maquillé prouvait à quel point cela pouvait être jouissif.

Elle remarque ensuite les quelques feuilles posées sur la table, encore vierges de ton écriture. « Ne m’en parle pas... T’aurais pas une envie soudaine de t’entraîner à la paperasse? » Tu réponds sans conviction dans un soupire prononcé. Elle t’explique ensuite l’origine des nombreux livres entassés sur la table, te dévoilant vaguement le cas sur lequel elle planchait. « Quelle idée d’avoir un cancer à cet âge là aussi... » Malheureusement présent chez les plus jeunes, ce type de maladies restait tout de même rares dans cette tranche d’âge. Tu n’avais même pas tenté de camoufler le mauvais gout de ta phrase qui aurait pu en offenser plus d’un. « Ostéosarcome? Métastase? » Tu demandes le front plissé par la concentration, te penchant légèrement vers elle pour tenter de déchiffrer ses notes. Lorsqu’elle te retourne la question, un sourire vient décrisper ton visage, tournant tes pupilles vers sa fine silhouette. « Terminé, dieu merci. » On pouvait sentir toute la spontanéité de tes mots, sortant d’entre tes lèvres sans même y réfléchir. Le sujet s’allège quand elle se lance dans la taquinerie, te décrochant un nouveau sourire. « C’est parce que je suis un cas complexe, ça la trouble. Mais avec le temps, elle se rendra compte qu’elle ne pourra plus se passer de moi. » Et t’as ce regard charmeur qui t’a si souvent accompagné en présence de l’italienne. « Comme toi. » Tu remarques dans une innocence grisée de sous entendus. Tu l’observes de longues secondes avant de pouffer de rire, bien trop habitué à ce jeu pour qu’il ne t’amuse pas plus qu’autre chose, ayant abandonné toute tentative sérieuse depuis longtemps. « Et puisqu’on parle ça. Ça en est où avec ton chirurgien? » Tu te fais soudainement attentive, le regard laissant transparaître tout ce que tu pouvais penser de cette pseudo relation.

Elle te soumet l’idée de commander, exposant la faim qui l’anime. « Va pour la pizza. Qu’est ce qui te tente? Il y a une pizzeria pas mal qui livre pas très loin d’ici. » Tu t’empares de ton téléphone, lui dévoilant la photo de la carte que tu avais dans ta pellicule, lui laissant entre ses mains. « Alors? Tu lui as sorti le grand jeu? » Tu insistes, soutenant son regard. Tu l’imites ensuite, t’adossant au siège comme si tu étais sur ton canapé. Tu n’étais pas loin de mettre tes pied sur la table.   
Pando
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Invité a posté ce message Sam 8 Déc 2018 - 19:36 #

Raphaël & Valentina

It's up to you

« Sympa. Résection ventriculaire et pontage coronarien. » La brune hocha la tête, en effet c'était plutôt une chirurgie sympa à laquelle elle aurait bien assisté. Cependant, aujourd'hui elle était dans le service pédiatrie de toute manière et puis il fallait dire que cela ne la dérangeait pas non plus. Après tout elle comptait bien en faire sa spécialité même si elle excellait également en chirurgie générale notamment. « Normal, il était avec le meilleur chirurgien de l’hôpital. Il y a de quoi. » Valentina ne se gêna pas pour pouffer de rire, levant les yeux au ciel. Elle avait l'habitude de ce genre de remarques venant de Raphaël, il employait toujours l'humour mais elle savait qu'au fond il était très sérieux. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait eu beaucoup de mal à s'entendre avec lui au début, ce petit côté prétentieux et arrogant avait le don de lui hérisser le poil. Cependant, elle avait fini par s'y faire et s'en amusait. Elle pinça ses lèvres avant de répondre en affichant son air taquin. "Mmh ça va les chevilles? Et tu sais, si j'étais toi je n'en serais plus si sûr... Le petit nouveau en traumato a l'air plutôt excellent en plus d'être beau comme un dieu si tu veux mon avis.." Elle jeta un oeil autour d'eux, il n'y avait que quelques internes qui ne prêtaient pas attention à leur conversation et tant mieux, les ragots allant vite. Il était vrai qu'un nouveau chirurgien en traumatologie venait de prendre ses fonctions il y a quelques jours de cela. Il faisait déjà pas mal parlé de lui au vu de son CV et de son charme aussi, c'était le sujet de discussion préféré des femmes de l'hôpital en ce moment. Elle savait que sa remarque allait contrarier Raphaël mais elle aimait tellement le taquiner en touchant son égo; elle affichait un petit sourire en coin satisfait. « T’as qu’à passer jeter un coup d’œil à la prochaine. T’auras le droit de faire autre chose que le dj du bloc. » Un nouveau sourire se dessina alors sur les lèvres de l'italienne, elle aimait opérer avec Raphaël parce qu'il lui apprenait beaucoup évidemment mais surtout que l'ambiance était plus détendue que dans d'autres blocs, peut-être trop même. Il ne se privait jamais pour l'afficher. "Avec plaisir, surtout si Miller vient aussi et qu'il ne fait que regarder. Par contre si tu pouvais éviter de m'afficher comme la dernière fois hein.." Elle lui lança un regard entendu. En effet, il ne s'était pas privé de la railler en mentionnant le rateau qu'elle s'était pris la veille quand elle avait essayé de draguer un homme dans un bar et qu'il avait gentiment décliné. Raphaël qui était dans ce même bar n'en ayant pas perdu une miette. C'était certain que c'était de bonne guerre car elle aimait aussi le mettre mal à l'aise en public mais comme elle était encore résidente, c'était toujours plus délicat pour elle. En tout cas l'idée de venir de nouveau opérer avec lui la tentait toujours évidemment, surtout si Miller était simplement bon à jouer les DJ.

« Ne m’en parle pas... T’aurais pas une envie soudaine de t’entraîner à la paperasse? » Elle secoua négativement la tête, ne se privant pas pour lâcher un léger rire. Et puis quoi encore? Elle ne risquait pas de jouer ses larbins. "Non ça va je pense maitriser le sujet.. Je t'ai déjà pas mal dépanné, tu devrais plutôt demander à un interne. Je crois que Jones t'aime bien en plus.." Elle lui adressa un clin d'oeil, Jones c'était cette interne qui avait plutôt du mal à cacher son attirance pour Raphaël et qui allait toujours dans son sens même quand elle devait faire la pire des tâches. Elle était souvent dans les pattes de Raphaël et ça avait le don de l'amuser. Ils en vinrent ensuite à parler du cas de sa petite patiente, qu'elle désespérait de pouvoir réussir à sauver. « Ostéosarcome? Métastase? » Elle soupira doucement lui tendant le dossier médical de sa patiente. "Ostéosarcome, une vraie merde. On cherche le meilleur moyen de pouvoir le retirer mais je crois qu'on va devoir se contenter de la chimio, c'est trop risqué.." Elle n'était pas du genre à baisser les bras ou à se résigner facilement mais parfois il valait mieux faire face à la réalité plutôt que d'ouvrir un patient pour rien. Il mentionna ensuite qu'il avait fini sa journée, quel chanceux. "Quelle chance! Tu comptes faire quoi de ton après-midi à part trainer sur Tinder?" Elle lui adressa un clin d'oeil tout en souriant en coin, elle savait qu'avec lui elle pouvait se permettre de le taquiner car c'était devenu leur meilleure moyen de communication après tout. Elle ne tarda pas non plus à évoquer sa nouvelle cible, décidément il ne s'arrêtait jamais. « C’est parce que je suis un cas complexe, ça la trouble. Mais avec le temps, elle se rendra compte qu’elle ne pourra plus se passer de moi. » Elle pouffa une nouvelle fois de rire, elle ne pouvait pas rester sérieuse face à lui, c'était impossible. C'était un vrai numéro cet homme. "Oui évidemment, c'est tout le mal que je te souhaite.. Tu sais j'ai vraiment du mal à t'imaginer en couple toi.." Il ajouta ensuite que c'était son cas à elle, ce n'était pas complètement faux même s'il avait tendance à faire son numéro et à exagérer les choses. "Ha oui? C'est plutôt toi qui ne peut plus te passer de moi et ce depuis que je suis arrivée.. La preuve encore, à peine fini ton opération tu demandes à voir ta déesse.." Elle se désigna elle-même d'un signe de main en prenant un air solennel avant de laisser son rire accompagné celui du chirurgien, ils ne savaient pas restés bien longtemps sérieux.

« Et puisqu’on parle ça. Ça en est où avec ton chirurgien? » Tina regarda le brun avec de gros yeux avant de balayer la salle de pause du regard, dieu merci elle était vide à présent. Elle lui répondit alors presque en chuchotant par peur d'être entendue, les murs ayant toujours des oreilles dans cet hôpital. "Je t'ai déjà dit que je voulais pas en parler ici.. Tu sais que les ragots vont vite..." Elle lui lança son stylo à la figure avant de rajouter. "Il est marié je te rappelle.. C'est bien assez compliqué comme ça.." Elle lui lança un nouveau regard entendu avant de souffler, elle se trouvait déjà dans un merdier sans nom pour qu'il en rajoute. « Va pour la pizza. Qu’est ce qui te tente? Il y a une pizzeria pas mal qui livre pas très loin d’ici. » Dieu merci, autre sujet bien plus intéressant à son goût, son repas de midi. Elle prit son téléphone en main parcourant la carte des yeux avant de lui rendre. "Ce sera une napolitaine pour moi.. Tu sais un jour tu devrais passer à la maison, je te ferai une vraie pizza!" Après tout elle cuisinait plutôt bien, quand l'Italie lui manquait un peu trop, elle prenait plaisir à cuisiner des plats typiques, les pizzas en faisant partie. « Alors? Tu lui as sorti le grand jeu? » Elle connaissait maintenant assez bien Raphaël pour savoir qu'il ne comptait pas lâcher l'affaire, elle vérifia une nouvelle fois que personne n'était entré dans la salle de pause avant de se pencher vers lui toujours par peur d'être entendue. "J'ai rien sorti du tout.. Comme tu me l'as déjà dit, ça ne mènera à rien de bon cette histoire.. En plus il s'est mis en tête qu'il y avait un truc entre nous deux.." À vrai dire, qu'il se mette cela en tête ça l'arrangeait, au moins ça permettait à l'italienne d'en jouer pour tester ses réactions. Pourtant elle savait que cela n'empêchait pas qu'ils soient tous deux toujours attirés l'un par l'autre bien qu'elle sache que ça ne déboucherait sur rien tant qu'il porterait une alliance à l'annuaire gauche.
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Invité a posté ce message Mar 11 Déc 2018 - 22:55 #

RAPH &
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« En même temps, visser des os et mettre des plaques, un menuisier peut le faire. » Tu lances en haussant les épaules, la gueule angélique. A t’écouter, n’importe quelle spécialité autre que la tienne devenait aussi simple qu’elle n’a jamais été. Il était vrai que la technique était ce qu’elle était, et reproduire les gestes successivement théoriquement n’avait rien de complexe pour un habitué. Seules les complications et les différences anatomiques propre à chacun influençaient. Et tristement, c’était ce qu’il y avait de plus intéressant mais aussi de plus courant en cardiologie. C’est sans pour cela que tu avais finalement choisi cette spécialité, au delà de l’engouement autour de métier complexe.

Elle rebondit sur la dernière opération à laquelle elle avait assisté, affichant un mécontentement quelque peu détourné. Il était vrai que tu n’avais aucun filtre, et qu’encore une fois, tu mettais la successibilité de Valentina a rude épreuve. « Tant que d’ici là tu ne te fais tej. Même si ça va être compliqué. » Tu préférais ne pas relever plus que ça le sérieux de ses propos, incapable de promettre quoi que ce soit. Tes railleries étaient si spontanées que tu ne songeais jamais aux conséquences de tes dires. Disons qu’au moins cela te permettait de faire un certain tri dans ton entourage, regroupant sans doutes les personnes les plus patientes de New York.

Lorsqu’elle décline ta proposition administrative et qu’elle te propose de reléguer le sale boulot à Jones, tu souffles d’une manière sarcastique. « Ouais je devrais... mais si je continue de l’exploiter, elle va finir par penser qu’elle peut tenter un truc. Et franchement... j’ai pas tellement envie. » Tu n’avais même pas pris la peine de vérifier son absence dans cette salle. C’est quelques secondes plus tard que tes yeux font le tour de la pièce pour vérifier cette hypothèse qui s’avérait juste. Et ce n’était pas plus mal, ça t’évitait d’ajouter un nouveau conflit parmi la liste déjà bien assez longue. La conversation se prolonge sur le fameux cas, te pinçant les lèvres sous la réflexion. « Il en dit quoi le neurochir? » Tu demandes évasivement, cas complexe que tu ne saurais résoudre aussi spontanément, si tu en étais déjà capable. La spécialité t’avait fait perdre petit à petit tes connaissances les plus pointues dans tous les autres domaines, à ton grand désespoir.
Elle se réjouit de ton temps libre, supposant que ton après midi serait régie par des sessions Tinder. Tu te contentes de hausser les épaules, laissant planer le doute. « Boire une bière chez un pote. » Elias, chez qui tu squattais depuis le mois de décembre presque 24h/24, comme pour combler l’absence d’Anya qui te pesait depuis quelques jours. Vous passiez parfois des heures devant la console, sans échanger d’autres mots que des insultes lorsque la victoire s’éloignait, et c'était suffisant pour t'apporter la présence dont tu avais besoin. « Et je sais pas après. Certainement passer la soirée devant Netflix. Faudrait aussi que j’aille chercher les cadeaux de Noël pour mes parents... mais la flemme... » Tu envisageais sincèrement à jouer la carte de l’oubli ou du manque de temps pour ta mère. Elle comprendrait à coup sûr qu’il ne s’agissait que d’une excuse mais tu t’enfonceras dans le mensonge avec un entêtement jamais vu. Tu n’avais jamais entretenu de bonnes relations avec cette femme, et ce depuis tes premiers souvenirs.
La discussion sur vos relations lancée, le sujet de la petite nouvelle amorcé, elle finit par conclure que t’imaginer en couple était une chose presque inconcevable. « Et pourtant. Trois ans c’était pas mal, non? » Tu dis en haussant les épaules, n’étant pas réellement sûr qu’elle le sache. Ça datait d’il y a huit ans, et a l’époque, il était vrai que tu ne connaissais pas l’italienne, alors il était probable qu’elle n’ait jamais su qu’une fois dans ta vie, tu avais été un mec sérieux. Sans doute une  histoire qui aurait pu continuer longtemps si tu ne t’étais pas muré dans le silence. Quand elle s’envoie des fleurs, s’autoproclamant déesse de tes pensés et de ton coeur, tu ne peux réprimer un sourire hilare, éclatant au même instant que la brune dans un rire accordé. Tu aurais pu continuer à jouer le jeu mais sa manière de dire les choses sensibilise assez ton humour pour railler spontanément le faux sérieux que vous simuliez.

Après une agression furtive au stylo, tu te retiens de riposter, te contentant d’un rire provocateur et d'un doigt levé en sa direction. Tu hausses les épaules de nouveau en réponse au statut du chirurgien. « Bof. Ça veut rien dire. S’il préfère se barrer et laisser sa meuf. Il lui faut juste assez de motivation. » Tu finis par répondre, pensif. Tu n’étais clairement pas un homme à qui il fallait confier ses conflits d’éthiques, prônant l’égoïsme avant le bonheur d’autrui. Et suffire à ton propre bonheur était relativement plus simple que d’attendre qu’il vienne d’autrui temporairement, jusqu’à ce que les relations s’usent et se froissent et se terminent en une déception réciproque. C’était ta vision des choses bien particulière.

« Tu m’invites chez toi? » Regard en coin, tu laisses traîner ta phrase pour appuyer le sous entendu déjà si peu subtile au vu de ton sourire. « Je ne nierai pas si on me demande si tu as tenté une approche. » C’était bien entendu sur le ton de l’humour. Ou peut être pas. Tu n’étais pas encore fixé. « Mais avec plaisir. J’espère que tu justifies les stéréotypes italiens. » Tu ne sais pas réellement duquel tu parles, mais la cuisine était un bon argument pour contrer tout esprit déplacé. Sans attendre, tu passes le coup de fil pour réclamer deux pizzas, reposant le portable sur la table ensuite, gardant un oeil sur tes notifications.

Sa façon de se pencher chaque fois vers toi pour t’adresser le moindre mot au sujet de l’homme marié te fait sourire. « Forcément, je t’ai déjà dit qu’avec moi ce serait plus simple, mais tu veux pas l'entendre. » Tu lèves les yeux au ciel, exagérant un soupir de lassitude. « C’est comme avec Jones. Ce serait plus simple... » Tu ajoutes, ton regard dans le vide trahissant le fait que tu songeais sérieusement à revenir sur tes propos. Chose que tu balayes rapidement, secouant ta tête de droite à gauche comme pour effacer ces pensés. « Mais les corps d’enfants c'est pas mon truc. » Quand bien même tu aimais les femmes plus jeunes, un corps aussi plat et droit qu’une gamine de onze ans, c’était loin de t'être plaisant. « Par contre, Elias... » Ton clin d’œil était si peu discret que tu étais certain que s’il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce, il aurait bien compris que tu utilisais un faux nom pour feinter. Elias, c’était le premier qui t’était venu, étant donné que tu avais fait allusion à lui quelques minutes plus tôt et que soit dit en passant, c’était ton meilleur ami. « Lui n’en a pas apparemment. » Tu ne sais pas combien de femmes dans cet hôpital l’avaient vu torse nu mais c’était à croire qu’il existait un course à celle qui verrait de plus de peau chez cet homme. Il avait beau ne pas être libre, il avait un certain succès dans les parages, sans pour autant que rien ne se concrétise vraiment, hormis des piailleries incessantes entre donzelles sur chaque homme bien fait qui passait sous leur nez.

Elle t’avoue finalement que ce dernier commence à imaginer certaines choses, ce qui pique ta curiosité de manière fulgurante. « Comment ça? Qu’est ce qu’il a dit? » Tu étais sans doute le pire. Tu détestais qu’on te questionne sur chaque mot que tu prononçais, t’avais l’impression de te faire analyser. Pourtant, tu ne t’en privais pas avec elle, même si le but premier n’était pas de tenir au courant de la vie de Valentina, ce qui sincèrement ne t’importait que très peu, mais plutôt de la taquiner autant que tu pouvais. Et tu penses être sur la bonne voie.    
Pando
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Invité a posté ce message Dim 16 Déc 2018 - 20:01 #

Raphaël & Valentina

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« En même temps, visser des os et mettre des plaques, un menuisier peut le faire. » L'italienne ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel, décidément Raphaël était vraiment incorrigible, étant toujours prêt à trouver un moyen de se lancer indirectement des fleurs. "Encore faut-il bien le faire.. Pas sûr que tu le fasses aussi bien que lui d'ailleurs?" Elle lui lança un regard amusé, petit sourire malicieux se dessinant au coin de ses lèvres comme un petit défi qu'elle lui lançait. Elle savait qu'il saisirait la perche, les défis c'était son truc surtout quand il s'agissait de prouver qu'il était le meilleur. Il ne changerait jamais, elle s'y était faite à force mais dieu seul sait que certains ne s'y feraient jamais dans l'hôpital. Même avec sa gueule d'ange et sa tchatche il pouvait encore en insupporter plus d'un. Nouvel exemple; « Tant que d’ici là tu ne te fais tej. Même si ça va être compliqué. » La brune roula des yeux, nouvelle remarque à laquelle elle était habituée et que parfois elle ne relevait même pas. Cela était surtout un moyen d'éviter d'avoir à lui dire qu'il ne comptait pas faire d'efforts là-dessus ou du moins lui promettre quoique ce soit mais Valentina n'en attendait pas moins de lui. Et puis c'était de bonne guerre qu'on se le dise. "Ta vie sans moi dans cet hôpital serait tellement monotone voire même dénuée de sens.. Avec qui passerais-tu tes heures de pause? Ou bien quel casier remplirais-tu de roses pour la St Valentin?" Elle lui adressa un clin d'oeil, après tout elle savait que même s'il ne l'admettrait jamais, une part de vérité se cachait dans ses dires. Même elle s'était attachée à lui avec le temps bien qu'il avait le don de l'énerver en un quart de seconde pour ensuite qu'elle lui pardonne la seconde d'après.

« Ouais je devrais... mais si je continue de l’exploiter, elle va finir par penser qu’elle peut tenter un truc. Et franchement... j’ai pas tellement envie. » L'italienne laissa échapper un léger rire d'entre ses lèvres, elle savait que sujet le titillait toujours et que parfois elle s'amusait à le mettre dans des positions délicates. "Elle est mimi quand même, un peu jeune certes mais bon.." Elle haussa les épaules après tout il faisait bien ce qu'il voulait mais cela était amusant à regarder quand les deux se trouvaient dans une même pièce. Ils en revinrent ensuite à parler du cas sur lequel elle planchait depuis un bon moment. « Il en dit quoi le neurochir? » Elle tendit le dossier à Raphaël pour qu'il y trouve plus de détails. "Inopérable à première vue. Surtout qu'elle n'en est pas à sa première tumeur, la chimio avait été plutôt efficace pour combattre la première mais cette fois-ci elle est beaucoup plus étendue. Il serait plus sage de ne pas opérer mais je ne suis pas certaine que la chimio soit suffisante dans ce cas-ci." Elle soupira doucement, essayant de remettre en ordre ses notes. Elle avait épluché elle ne sait combien de livres et d'articles sans rien trouver de très concrets. Cependant elle ne baisserait pas les bras si vite. "Tu me connais je suis du genre bornée, et je n'ai pas envie de laisser cette gamine subir une nouvelle chimio qui ne sera peut-être même pas efficace à 100% même si ça semble être la solution la plus sûre."

Raphaël évoqua ensuite son programme pour le reste de la journée, boire une bière chez un pote, regarder Netflix, cela semblait être un très bon programme. "Fin de journée tranquille en somme, c'est bien aussi de temps en temps. Mais c'est vrai que Noël approche et je n'ai pas fait mes achats non plus d'ailleurs.. Tu sais déjà quoi acheter?" Elle était en train de se dire que Noël approchait à grand pas et qu'elle n'avait vraiment encore rien prévu alors que ses parents seraient là avec une partie de la famille qui faisait le déplacement depuis l'Italie. « Et pourtant. Trois ans c’était pas mal, non? » Valentina arqua un sourcil quand elle entendit cette phrase sortir d'entre les lèvres de Raphaël, en effet trois ans c'était très bien même mais elle l'ignorait complètement. Elle afficha un air surpris par la nouvelle, il balançait ça comme une bombe, peut-être pensait-il qu'elle le savait mais pas du tout. "Trois ans? C'est pas mal en effet! Tu ne m'en avais jamais parlé.." Elle regardait le brun dans les yeux, elle savait que certains sujets n'étaient pas bons à évoquer comme ses relations avec sa mère, elle n'avait jamais cherché à en savoir plus car elle avait compris que c'était compliqué tout comme le sujet de son frère cadet l'était pour elle. Peut-être que cette relation était un nouveau sujet tabou.

« Bof. Ça veut rien dire. S’il préfère se barrer et laisser sa meuf. Il lui faut juste assez de motivation. » Valentina leva les yeux au ciel tout en soufflant, comme si les choses pouvaient être aussi faciles. Si seulement elles pouvaient l'être d'ailleurs. Certes cela pouvait être une des finalités de cette situation complexe mais elle se demandait surtout pour quoi elle passerait, une briseuse de couple, ou une résidente qui jette son dévolu sur son supérieur? Elle n'était pas du genre à prêter attention au regard des autres sauf quand cela pouvait avoir une incidence sur son travail. « Tu m’invites chez toi? » Devant l'air de Raphaël, la brune ne peut s'empêcher de rire. Décidément toute perche est bonne à prendre. « Je ne nierai pas si on me demande si tu as tenté une approche. » Elle se décida alors à rentrer dans son jeu, se penchant vers lui avec son petit sourire en coin et son air malicieux affiché. "Peut-être que c'est bel et bien une approche Carpentier..." Elle laissa sa phrase un peu en suspens avant de se rappuyer contre le dossier de sa chaise. « Mais avec plaisir. J’espère que tu justifies les stéréotypes italiens. » Il ne fallait pas lui dire deux fois, elle serait à la hauteur. "Bien entendu, je suis un vrai cordon bleu tu sais."

« Forcément, je t’ai déjà dit qu’avec moi ce serait plus simple, mais tu veux pas l'entendre. » Raphaël avait toujours le don de la faire rire surtout en prenait un air théâtral mais cela on ne pourrait pas lui enlever. "Je n'ai pas pour habitude d'aimer quand c'est trop facile tu sais.. Ça doit être pour ça.." Elle lui adressa un clin d'oeil en riant doucement sachant parfaitement qu'il risquait de jouer les vexé après cette remarque même si elle savait parfaitement que si elle décidait de céder il ne dirait pas non, à moins qu'il ait changé d'avis entre temps? Quand il évoqua Jones, comme la solution plus simple pour lui elle lui donnait raison mais elle savait très bien qu'il ne se passerait jamais rien avec elle. Il devrait être trop désespéré pour le faire ou changer radicalement d'avis sur l'interne ce qui ne devrait pas arriver de si tôt. "Est-ce que dans cet hôpital y une femme qui te plait vraiment? Tu butines à droite à gauche mais y en a forcément une qui sort du lot non?" Elle planta son regard dans le sien, cette fois-ci elle était très sérieuse, il y en a bien une qui de démarquait des autres non?

Ils en revinrent ensuite à parler de son chirurgien, ce qui avait le don de la mettre mal à l'aise et sur les nerfs aussi. Elle avait peur que quelqu'un surprenne leur conversation, que cela remonte aux oreilles du principal intéressé et même de tout l'hôpital. Même avec ce nom de code, au vu de son air, cela se voyait clairement qu'il ne parlait pas d'un certain Elias mais clairement de quelqu'un d'autre. Sa petite remarque sur son corps, arracha un sourire amusé à la brune, ça c'était clair qu'elle ne pouvait pas le nier, dieu seul sait que beaucoup en faisait tout un plat dans cet hôpital. Manquait plus qu'elle avoue à Raphaël qu'ils avaient failli s'embrasser et que depuis elle le fuyait comme la peste, ce serait comme donner de la confiture aux cochons, elle aurait trop peur qu'il fasse une bourde volontaire ou non. Raphaël était parfois très imprévisible. "Il t'a parlé de quelque chose à toi?" S'aventura-t-elle alors à lui demander, après tout ils étaient tous les deux titulaires et elle savait qu'ils étaient amenés à travailler ensemble assez souvent alors peut-être qu'ils s'étaient dits quelque chose qu'elle ignorait. Et puis après tout, ils avaient déjà évoqué Raphaël ensemble, tout le monde savait que Valentina et lui étaient proches dans l'hôpital même si personne ne savait définir leur relation même l'italienne n'aurait su dire précisément quelle relation elle entretenait avec le français. « Comment ça? Qu’est ce qu’il a dit? » Elle savait pertinemment que Raphaël voudrait en savoir plus, il était curieux de nature et surtout sur ce genre de sujet qui lui donnerait matière pour la taquiner plus tard. "Comme on est souvent ensemble, qu'on est complice et qu'on se taquine pas mal, il m'a demandé l'autre jour s'il y avait un truc entre nous.. Je crois qu'il n'y a que nous qui savons qu'on ne fait que se taquiner mais de l'extérieur, on dirait qu'on flirt.. Du coup je l'ai laissé un peu dans le flou.." Elle marqua une courte pause, le regard de Raphaël suffit alors pour lui demander de donner plus de détails. "J'ai bien vu qu'il était jaloux alors j'ai tourné un peu autour du pot, je ne lui ai pas clairement dit qu'il n'y avait rien entre nous.. Mais je ne suis pas certaine que c'était l'idée du siècle.."
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Invité a posté ce message Mer 26 Déc 2018 - 17:32 #

RAPH &
VAL

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« Je sais monter un meuble. Je saurai le faire aussi. » Tu rajoutes, minimisant le travail précis de tes collègues. A ce stade là, tu pouvais dénigrer presque chaque spécialité, ne laissant intact que la cardiologie et la neurologie que tu chouchoutais comme il fallait. Amoureux de la complexité, la tienne n’étant visiblement pas suffisante.

Elle s’amuse de ton attachement visible pour la brune. « Ca, c’est sur. » Tu ne tentes même pas de nier. Votre relation te plaisait beaucoup trop pour que tu affirmes le contraire, animant tes journées, et c’était flagrant. Valentina était un petit rayon de soleil, et venir à l’hôpital était beaucoup plus attrayant lorsqu’elle illuminait les lieux. La preuve en était que chercher sa présence à chaque pause était devenue une banalité. Elle avait rapidement pris une place dans ta vie, amie précieuse. Mais c’était le genre de chose que tu n’avoueras toujours qu’à demi mot, bien trop pudique. « Sans doute une personne avec un moins joli petit cul que toi. » Tu dévoiles tes dents dans un sourire innocemment enfantin. Tu réagis comme si tu ne complimentais que ses beaux yeux en amande. « Dis moi quand je deviens lourd hein. » Tu t’amuses, sachant pertinemment qu’il s’agissait d’une phrase déplacée. Mais elle avait pris le pli, comme tout le monde. Un entourage peut être un peu trop passif, qui évitait de s’engouffrer un peu plus dans ta complexité pour mener une vie plus saine loin de toute tentative de controle. Ta mère y avait déjà laissé des cheveux blancs sans y parvenir. Quand aux autres, tes vices ne reflétaient que très peu ton côté charbonné qui avait mis fin à bien des amitiés, pourtant elle s’immisçait sournoisement dans ta vie et triait sur le volet la patience de tes amis.

L’italienne qualifie l’interne de mignonne sans soupçonner ta réaction, tu hausses les sourcils, partiellement choqué par l’adjectif qu’elle venait d’utiliser. « Tu dis ça sérieusement? » Tu finis par demander après quelques secondes de silence. Tu avais un regard différent de la majorité. Des goûts pointus, un idéal bien fixé, la demoiselle pourtant charmante en était bien loin selon tes critères. Déjà elle était blonde. Et plate. Tout pour te déplaire. Quand bien même une de tes ex avait des cheveux clairs, cela ne faisait néanmoins pas parti de cet idéal. Tu étais souvent entré en conflit avec ton entourage féminin avec ton exigence excessive injustifiée, alors que la perfection était loin de t'atteindre. Pourtant, tu avais du mal à comprendre et à intégrer cette souplesse.

Elle t’explique vaguement le cas, appuyant ses mots de quelques feuilles qu’elle te glisse sous le nez. « Ouais je comprends... » Tu ouvres son dossier, parcourant rapidement les lignes du regard, te fixant sur les détails qui t’intéressaient. Ta réflexion semble interminable, pris de doutes. Tes doigts frôlent tes lèvres, avant de se loger dans ta chevelure pour répondre dans un soupire. « Je te dirai de tenter l’opé dans ce cas. Une chimio qui ne fonctionne pas c’est la condamner de toute façon. » Est ce que tu prenais en compte l’avis du neurochirurgien, non. Mais elle te présentait la chose d’une façon si pessimiste que l’idée même qu’elle reste sur la table ne t’incommode pas. Sa vie était compromise dans tous les cas. «  Après tu demandes ça à un chirurgien, forcément… » Si elle avait demandé l'avis d’un médecin pas sur qu’il ait le même discours. D’autant plus que tu étais sans doute le premier à opérer ce que d’autres refusaient. Ego surdimensionné ou talent, le débat était permis.

Le sujet des achats ne te rend pas plus de sourire, véritable dilemme depuis des années. Avec leur revenu, ils ne manquaient de rien, ce qui ne te rendait pas la tâche facile, te creusant les méninges pour offrir un sourire à ton père. « Aucune idée. J’inviterai peut être mon père au restau, j’ai rien trouvé de mieux encore. » Tu lances sans réelle conviction. Disons qu’au moins cela te permettra de partager quelques heures avec ton paternel que tu ne voyais que trop peu. Entre ton boulot et tes sorties incessantes, il fallait avouer que la famille passait au second plan. Le sens  de la famille très peu développé durant ton enfance et qui choquait la majorité. « Une carte c’est bien pour ma mère non? » Tu ricanes, réellement capable de te limiter à un mot impersonnel de la sorte. C’était toujours mieux que de feinter l’oubli. « Et toi? »

Sourcils arqués, au vu de sa réaction elle n’était pas au courant. Dommage, tu avais perdu une occasion de te taire. Tu aurais préféré qu’elle l’apprenne par les bruit de couloirs il y a quelques années. « C’est parce que ça fait longtemps. » Tu ricanes avec amertume malgré toi. Huit ans, c’était long pour penser une plaie que tu avais toi même générée. Pourtant, tu ne faisais que la démanger, cicatrisant difficilement, suppurant encore aujourd’hui. Tu étais d’avis de penser que lorsqu’il y avait un vrai attachement, bien que la douleur s’estompe, il restera toujours à chaque mention ce petit pincement aussi désagréable qu’une nuit en tête à tête avec un moustique. Alors tu subissais la piqûre démangeante une nouvelle fois sans broncher, ne sachant pas réellement si tu étais sensé t’étaler sur le sujet ou non.

Un simple sourire mesquin se dessina sur tes lèvres lorsqu’elle entra dans ton jeu, soufflant que tu avais peut être raison au final. Elle se pencha vers toi. Bon dieu, il ne fallait pas t'amuser à ça avec toi. Pour la faire flancher et revenir sur ses mots, t’étais prêt à tout. Tu te penches à ton tour vers elle, soutenant son regard sans un mot, entrant dans une proximité dérangeante. T’avais cette gueule de petit con, de sale gosse. « Bien sur. » Tu souffles ironiquement. Elle s’installe de nouveau dans son dossier, tendis que tu ne bougeais pas, haussant les sourcils de façon provocante. « On verra si tu continueras d’assumer. » Tu reviens à ton assise initiale, angélique, atténuant la menace ironique d’un sourire. « Tu me tiens au courant dans ce cas. » Tu continues naturellement la conversation, toujours aussi curieux des talents culinaires de Valentina.

«  Je rêve ou tu viens de me traiter d’homme facile? » Tu demandes dans une rythmique marquée par les rires, le regard plissé indiquant un ego froissé. Qualificatif gênant, que tu t’efforçais de prendre avec humour puisque tu savais parfaitement qu’elle se jouait de toi. Mais ton égo était si enflé qu’un simple souffle pouvait le faire éclater. C’était si simple.
Tu ne peux t’empêcher de rire lorsqu’elle te demande s’il y avait une personne qui te plaisait dans l’hôpital, avant de croiser son regard, qui semblait chercher une réelle réponse. « Ah, c’était sérieux. » Tu restes quelques secondes silencieux, passant en revue toutes la gente féminine dans ton esprit. Et c’était particulièrement long, exposant ainsi de nouveau la difficulté que tu avais à trouver quelqu’un de compatible avec tes gouts. Et qui te supportait. Ce qui était autre chose. « Actuellement? J’en sais trop rien... Ça fait longtemps que je traîne par ici mine de rien et je connais déjà tout le monde. » Rien n’avait jamais accroché comme tu le souhaitais. Et on ne peut pas dire que la réputation qui te précédait jouait en ta faveur. Avec le temps, l’intérêt disparaissait au profit de tensions ou d’une amitié, l’italienne en étant l’exemple parfait. Et tu ne le regrettais pas.

Elle te sembla hésitante quelques secondes, avant de te demander si tu étais au courant de quoi que ce soit. La phrase typique qui te faisait tiquer parfois sans raison. « Je sais pas. T’as pas quelque chose à me dire? » Tu demandes instinctivement très sérieusement. T’étais en plein bluff, feintant d’être au courant d’une chose que tu ne soupçonnais même pas. Mais il s’est avéré qu’avec ce genre de phrase, tu avais pu en soutirer des nombreuses informations. Notamment le fait qu’Elias t’avait déjà volé une bonne dizaine de bières en ton absence depuis deux mois lorsqu’il était à sec. Il faudrait que tu penses à reprendre le double que tu lui avais filé.

Tu écoutes attentivement ses explications, plissant doucement ton front marqué par l’incompréhension. Tu n’étais vraiment pas convaincu. Sa réflexion te dépasse, étant sans doute trop terre à terre. Tu attends qu’elle termine pour lui répondre, un simple regard silencieux suffisant à te faire comprendre. « Au fait Val, comme on est souvent ensemble, qu'on est complice et qu'on se taquine pas mal… Il se passe un truc entre nous? » Tu l'interroges sans aucun sérieux, la moquerie palpable. Tes yeux roulent sous l’argument peu valable qu’elle t’avançait, ne sachant pas réellement si elle t’exposait mal les choses ou si ton collègue s’emballait à une rapidité impressionnante. « C’était ce que tu voulais non? » Tu demandes finalement, rebondissant sur le flou qu’elle lui avait imposé. Une approbation silencieuse, qu’elle gardait égoïstement pour elle, ou pour eux, selon le degré de lucidité de l’homme marié. « Te prends pas la tête. Il doit bien comprendre qu’il se passe un truc. Puisqu’il se passe quelque chose. » Te doutant des protestations au bord de ses lèvres, tu argumentes un peu plus. « J’ai jamais eu le besoin de te demander de clarifier notre amitié. Personne n'en a besoin. Mais si lui en besoin... » Tu marques tes dernières phrases d’un sourire moqueur, trouvant la situation un peu trop niaise à ton gout. Oui, il t’en fallait peu. Tu avais un peu de mal avec tout ce qui pouvait te faire penser à une scène de cinéma. Et leur relation était bourrée d’amour interdit qui te faisait doucement rire. « De qui il est jaloux? » Tu décroches ton regard du sien pour surveiller l’heure, ne voulant pas manquer votre repas. « En plus de ça monsieur est possessif. » Ironique pour un homme marié. Ton portable sonne alors, et tu y réponds avec une rapidité à toute épreuve, concluant par un « j’arrive » autant adressé à Val qu’au livreur, qui signifiait que vos pizzas étaient arrivées. Avec un certain entrain, tu rejoins l’accueil, sortant du bâtiment pour récupérer les deux cartons. Après paiement, tu rejoins de nouveau la salle de repos, pour déposer le repas de l’italienne devant elle. « Madame est servie. »    
Pando
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Invité a posté ce message Dim 30 Déc 2018 - 23:02 #

Raphaël & Valentina

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« Je sais monter un meuble. Je saurai le faire aussi. » Valentina leva les yeux au ciel, ça en devenait désespérant mais cela l'amusait car un fin sourire vint étirer ses lèvres. Si elle ne connaissait pas à ce point Raphaël, ce genre de remarque pourrait clairement l'énerver, les gens trop imbus de leur personne, très peu pour elle mais Raphaël était le seul qu'elle pouvait ainsi supporter. Parfois, elle ne relevait même plus ce genre de remarques tant c'était une seconde nature chez lui.

« Ca, c’est sur. » Elle eut un petit sourire satisfait, elle s'en doutait un peu après tout mais c'était le genre de choses qu'il était difficile de lui faire dire. Raphaël était plutôt pudique et il n'admettait jamais facilement ce genre de choses même si les gestes parlaient toujours bien plus que les paroles après tout. "Sache que c'est réciproque Carpentier, je m'ennuierais beaucoup trop pendant mes gardes sans toi." Elle lui adressa un clin d'oeil, après tout il fallait bien qu'elle reconnaisse qu'elle appréciait sa compagnie, leur amitié était naturelle et même avec ses défauts, il comptait à ses yeux. Elle savait qu'il serait content de l'entendre et qu'il en jouerait sans doute mais autant le lui en faire part. « Sans doute une personne avec un moins joli petit cul que toi. Dis moi quand je deviens lourd hein. » La brune leva une nouvelle fois les yeux au ciel mais comment dire qu'elle n'en était pas surprise. Oui au début qu'elle apprenait à le connaitre elle prenait mal ce genre de réflexion déplacée et lourde mais elle s'y était faite. C'était le genre de réflexion sur laquelle elle rebondissait en temps normal, tout dépendait qui le prononçait mais autant dire que lorsque c'était Raphaël ça lui passait au-dessus. Après toutes ces années cela ne lui faisait plus rien venant de lui sauf si elle était mal lunée, là elle pouvait le rembarrer. "Tu sais Raph, je crois que je suis vaccinée contre tes vannes à deux balles.." Elle rit doucement en lui lançant un regard taquin, c'était devenu chose commune entre eux.

« Tu dis ça sérieusement? » Elle haussa les épaules, certes Jones n'était pas un pure canon mais elle avait quand même un joli minois. Elle savait pourtant qu'elle n'était pas le genre de Raphaël, blonde et sans de jolies courbes du moins pas assez à son goût. Elle le savait difficile et exigeant mais elle trouvait cela bien d'un côté, mieux valait être seul que mal accompagné après tout. "Oui il y a mieux mais bon ça va.. Mais tu sais je comprends que tu ne la trouves pas à ton goût, après tout elle et moi sommes très différentes et comme je suis ton idéale féminin, ce n'est pas évident.." Elle prit un air supérieur, jetant ses cheveux en arrière comme le ferait une parfaite actrice alors que Raphaël la regardait en arquant un sourcil ce qui la fit pouffer de rire. "Oh ça va j'essaie de te caser, je sens que tu as besoin de compagnie en ce moment.."

« Je te dirai de tenter l’opé dans ce cas. Une chimio qui ne fonctionne pas c’est la condamner de toute façon. » Elle se serait doutée qu'il lui dirait ça, elle hocha la tête, son avis était toujours pris en compte même si elle n'était pas encore habilitée à avoir le dernier mot sur la marche à suivre, les parents ayant eux aussi leur mot à dire. "Je suis d'accord avec toi.. Je ne suis pas sûre que ses parents veuillent tenter l'opération de toute manière.. Mais merci." Elle lui adressa un sourire avant de rassembler ses dossiers et ses notes, elle irait voir le neurochirurgien et l'oncologue cet après-midi pour en discuter avant d'en parler avec les parents.

Ils en vinrent ensuite à parler du sujet de moment qui n'était autre que Noël et de la corvée des cadeaux à acheter même si cela faisait toujours plaisir d'offrir et d'en recevoir. « Aucune idée. J’inviterai peut être mon père au restau, j’ai rien trouvé de mieux encore. » Il n'avait pas l'air convaincu mais au moins ils pourraient passer du temps ensemble car elle savait très bien que ce n'était pas tellement le cas en ce moment et Tina étant très famille, c'était une chose qu'elle avait plutôt du mal à comprendre. "C'est déjà pas mal tu sais.. Un bon restaurant ça fait toujours plaisir et puis ça évite d'avoir à cuisiner.. Je trouve que c'est bien et puis peut-être que tu trouveras quelque chose entre temps.. Sinon il y a un truc que vous aimiez bien faire ensemble quand tu étais petit?" Retourner en enfance et raviver de vieux souvenirs était parfois un bon moyen d'offrir le cadeau idéal. « Une carte c’est bien pour ma mère non? » Elle savait le sujet sensible et elle ne fut pas surprise que ce soit le cadeau auquel il avait pensé mais c'était toujours une attention. "C'est déjà pas mal tu sais.. C'est toujours mieux que rien en tout cas." Il lui demanda ensuite ce qu'elle comptait offrir à ses parents. "Avec mon frère et ma soeur ont leur a offert une croisière dans les Caraïbes depuis le temps qu'ils nous en parlent mais ils ne s'étaient jamais décidés à le faire alors c'était l'occasion.."

« C’est parce que ça fait longtemps. »  Valentina n'était en effet pas au courant de la relation dont Raphaël parlait et elle était bien trop curieuse pour le laisser s'en tirer comme ça. Surtout que si ça avait été l'inverse il aurait été le premier à sauter sur l'occasion pour la questionner sur le pourquoi du comment même si elle n'était pas du genre à vouloir parler des choses qui fâchent."J'imagine vu que tu ne m'en as jamais parlé.. Et que personne n'en parle ici surtout.. Tu es l'éternel célibataire.." Elle ne lui demandait pas clairement de lui en dire plus mais le ton employé et son regard en disaient assez longs. Seulement si comme d'habitude il trouvait un moyen pour esquiver elle n'insisterait pas dans l'immédiat, cela semblait être un nouveau sujet sensible autant que l'était sa mère sans doute.

Elle attrapa son téléphone qui trainait sur la table avant de regarder son emploi du temps, finissant par demander à Raphaël sans lever les yeux de son écran. "T'es libre vendredi prochain? Je t'invite à dîner avant qu'on finisse par oublier que je dois te montrer mes talents.." Elle lui adressa un sourire avant que leur conversation ne reprenne sur un sujet léger. «  Je rêve ou tu viens de me traiter d’homme facile? » Elle haussa les épaules avant de lever les mains innocemment un petit sourire en coin se dessinant sur ses lèvres, elle adorait le piquer dans son orgueil, c'était tellement facile. La brune le laissa sur sa faim, ne prenant pas la peine de rétorquer, elle attendait plutôt qu'il lui dise s'il avait quelqu'un en vue dans cet hôpital.  « Actuellement? J’en sais trop rien... Ça fait longtemps que je traîne par ici mine de rien et je connais déjà tout le monde. » Elle rit doucement, en effet il connaissait déjà tout le monde et vice versa, sa réputation n'était plus à faire et bien qu'il soit attirant, son côté séducteur et peu sérieux pouvait en effrayer plus d'une. "C'est clair.. Et puis y en aucune assez bien pour toi hein.." Elle lui adressa un clin d'oeil faisant référence à son côté exigeant évoqué un peu plus tôt, elle adorait le taquiner.

Ils en vinrent ensuite à parler de son titulaire et de ce qui se passait entre eux. Elle aurait aimé savoir s'il s'était confié à Raphaël, entre collègues, entre hommes et ce qu'il allait lui dire allait forcément éveiller sa curiosité. « Je sais pas. T’as pas quelque chose à me dire? » Elle connaissait assez bien le brun pour savoir qu'il pouvait savoir quelque chose comme ne rien savoir. Elle ne savait pas si elle devait cracher le morceau maintenant ou plus tard, elle le regarda intriguée. "Non.. Enfin rien en particulier.. Il t'a dit un truc hein?" Tina était mal à l'aise clairement, elle ne pensait pas qu'il aurait pu confier le fait qu'ils avaient failli s'embrasser mais elle ne parvenait pas à savoir si Raphaël se jouait d'elle ou non alors elle préférait jouer l'innocente même si elle le connaissait assez pour savoir qu'il insisterait. « Au fait Val, comme on est souvent ensemble, qu'on est complice et qu'on se taquine pas mal… Il se passe un truc entre nous? » Elle ne put s'empêcher de souffler à sa réflexion dont la réponse se trouvait dans la question, elle savait que cette réplique n'était en rien sérieuse et que cela montrait toute la bêtise de la situation. Il était clair que leur complicité et le fait qu'ils passent du temps ensemble ne voulait en rien dire qu'il y avait quoique ce soit entre eux. Elle n'était pas du genre à prêter attention à ces rumeurs de toute façon tellement cela lui semblait absurde pour elle. « Te prends pas la tête. Il doit bien comprendre qu’il se passe un truc. Puisqu’il se passe quelque chose. J’ai jamais eu le besoin de te demander de clarifier notre amitié. Personne n'en a besoin. Mais si lui en besoin... » Il avait raison clairement, leur amitié devrait être évidente pour tout le monde, cela l'était pour eux deux. Elle savait que lorsqu'il se posait des questions c'était une certaine possessivité et jalousie mal placées, après tout il était marié et ce n'est pas comme si il se passait concrètement quoique ce soit entre eux. "Pour moi aussi c'est évident qu'on est ami et pas plus mais je ne sais pas il s'est monté la tête pour rien sachant qu'il n'a rien à dire.. Même s'il se passait quoique ce soit entre nous, j'en aurais parfaitement le droit.." Elle souffla doucement avant de reprendre. "Je ne sais vraiment pas où cette histoire va nous mener.." Elle savait qu'elle avait sa part de tort, après tout elle en avait joué comme elle avait vu que cela lui faisait quelque chose mais maintenant elle n'était plus sûre que c'était une bonne chose à faire. « De qui il est jaloux? En plus de ça monsieur est possessif. » Tina ne put s'empêcher de laisser un rire s'échapper d'entre ses lèvres, elle avait relevé son ton moqueur, après tout la situation avait de quoi faire rire, c'était un peu le comble en effet pour un homme marié. Elle s'était vraiment fourrée dans une sale situation, elle n'aurait pas pu s'éprendre de quelqu'un d'autre sérieusement. "Tu devrais quand même te sentir flatté Carpentier.. Même si je sais que la situation peut paraitre ridicule.." Il partit ensuite chercher leur repas qui était arrivé et sourit quand il revint avec leurs pizzas. Elle s'empara de la boîte avant de prendre une première part. "Merci."
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Invité a posté ce message Jeu 31 Jan 2019 - 18:00 #

RAPH &
VAL

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Un fin sourie s’étire lorsqu’elle avoue qu’elle s’ennuierait de toi si tu venais à ne plus l’accompagner l’os de ses gardes. « C’est le moment où on se flatte mutuellement c’est ça? » Tu conclues cette conversation sous le trait de l’humour, évitant cette gêne que tu éprouvais à complimenter autrui. Tu ne pouvais que te complimenter toi même sans être mal à l’aise. Et tu le faisais avec brio. Tu t’aimais pour deux et c’était suffisant. Tout comme ton humour, qui était bien assez lourd, mais qui décrocha un rire taquin à ta collègue. Communicatif, tes lèvres s’étirent dans un sourire satisfait.
Et comme si ton vice était contagieux, elle se lance des fleurs, s’autoproclamant ton idéal féminin. Elle n’en était pas si loin, c’était sans doute l’une de femmes les plus belles de ton entourage. Mais ton minois surpris ne lui échappa pas, à la limite du septique par fierté, ajoutant qu’elle tentait de te trouver quelqu’un car « tu as besoin de compagnie. ». Et ça n’arrange pas ton faciès perplexe. « Crois moi, je suis aussi bien tout seul. » Tu réponds spontanément, presque sur la défensive. Elle avait son fond de vérité, tu étais encore incapable de faire des concessions. Tu pensais d’abord à ce qui te plaisait à toi, et tu gérais ta vie de couple comme tu l’entendais, bien souvent avec beaucoup de distance. Et même si « tu avais besoin de compagnie », tu ne saurais concéder que la stabilité d’un couple peut parfois te manquer.

Dans l’espoir de t’aider à faire un choix pour ton père, Val t’oriente sur un souvenir. « Je sais pas... On passait pas non plus énormément de temps ensemble... » Étant dentiste, son temps était précieux à l’époque, et chaque minute valait de l’or. Ce qui était étrange c’est que malgré l’absence plus marquée de ton père alors que ta mère  se démenait pour trouver le temps d’aller te chercher après l’école, tu n’as jamais éprouvé de rancoeur à son égard. Tu n’as pas non plus de beaux souvenirs à partager, les seuls instants privilégiés étaient durant tes séances d’équitation.  « C’est lui qui m’a inicié à l’équitation. Mais je me vois mal lui offrir une balade à cheval à son âge. » Tu ricanes rien qu’à l’idée d’imaginer ses vieux os secoués par l’équidé. Ce n’était pas un passionné de ce sport mais il avait une affinité contagieuse pour les chevaux, si bien que ta mère comme ton père en possèdent encore aujourd’hui. « A vrai dire j’hésite encore entre le rien et la carte.... » Tu prends une mine ironiquement hésitante, sans rien ajouter de plus. Ce genre de discussion autour de ta mère, c’était habituel. Plus qu’habituel, il y a encore quelques années c’était pathologique. Tu ne cessais de la dénigrer chaque fois qu’une phrase te faisait penser à elle. Dès qu’il s’agissait de rencontrer tes parents, tes ex regrettaient bien rapidement. Tu décrivais celle qui t’avait mis au monde tel la diablesse qu’elle incarne à tes yeux sans aucune réelle raison. L’avantage c’est que tu avais à présent un panel de synonyme de détestable impressionnant. Pourtant, elle n’avait jamais été désagréable avec celles qui ont eu la chance de la croiser. Il n’y a qu’avec toi que ça coince. Elle t’explique ensuite l’idée qu’elle avait pour sa famille, qui te semble bien plus soudée que la tienne. Il n’y avait rien de bien compliqué à cela non plus, ayant des parents divorcés et vivant sur deux continents différents. « C’est touchant. » Petit sourire en coin, ta façon niaise de l’exprimer accompagné de tes yeux moqueurs ne faisaient que dépister tes connaissances sur ton réel avis. « C’est bien pensé. » Tu finis par ajouter pour clarifier ton opinion. Tu n’avais jamais été doué pour trouver une idée personnalisé comme cadeau, ce que Val semblait posséder plus que toi.

« Maintenant tu le sais. » Tu t’accoudes sur la table, observant un instant le ciel au través d’une des fenêtres, ce qui te permet de décrocher tes yeux de ses pupilles curieuses. « Elle ne travaille plus ici, les gens passent à autre chose. » C’est ce qu’ils font en général. Tu avais continué d’entendre son nom peut être quelques mois, les murmures alimentés par ton caractère n’ayant jamais été aussi horripilant. Et puis ça s’est essoufflé plus vite que toi. Avec les années, son existence s’était dissipée des lèvres, et tu t’étais réapproprié l’hôpital égoïstement, effaçant vos souvenirs entre ces murs comme tu avais pu. « Sauf les plus vieux. Ils arrêtent pas de ressasser les mêmes histoires, c’est insupportable. » Tu t’éloignais du sujet, réflexe immature. Tes lippes s’agitent sans que tu ne prennes le temps d’y penser. Mais son regard curieux te ramena bien vite au sujet principal. Un simple arquent de sourcil suffit à répondre à cette conversation muette pour finalement y accorder quelques mots. « C’était une interne, elle était à peine plus jeune, c’était il y a longtemps, et elle travaille maintenant dans un autre hôpital. Le résumé te suffit? » Tu n’avais pas pour habitude d’en parler. Tu t’étais confié une fois à Elias, et ça t’avait suffit à l’époque. Tu n’avais pas tenté de cacher les parties moins glorieuses, tu étais bien trop bourré. Néanmoins, tu appréciais suffisamment Valentina pour qu’une certaine confiance vous lie. Alors tu lui accordais quelques bribes de ce que tu gardais normalement égoïstement pour toi, sans trop savoir où situer la limite. Et si tu pouvais l’attendrir par tes confidences, peut être qu’elle se livrera plus facilement sur son propre cas. Tu ne perdais pas le nord.

Tu te balances doucement sur ta chaise lorsqu’elle te parle du repas chez elle. « Parfait pour vendredi. Je finis à 20h. Je me douche et je passe chez toi? » Mine de rien, a travers tes simples mots, on pouvait parfois détecter ton enthousiasme. Et l’idée de passer une soirée chez Val, ça te plaisait, ça t’arrachait des sourires satisfaits.

Tu fais mine de ne pas comprendre le second degré lorsqu’elle fait mine qu’aucune fille n’est assez bien pour toi, hochant la tête avec assurance. « Vraiment pas. C’est trop facile. » Tu insistes sur la dernière phrase, tentant d’imiter son accent, ce qui ne fut pas très concluant. Comme pour rappeler les propres dires de la brune. Aussi rapidement qu’elle, tu repars à la recherches d’informations sur cette relation ambiguë qu’elle entretient. Ton minois se fait déçu quand elle affirme qu’elle n’a rien de plus à t’avouer. « Non... rien. » Ça sonne faux. Tu ne démords pas de ta stratégie, préférant te laisser une prochaine opportunité déjà amorcée.

Elle tente de d’expliquer vainement la situation, perdue dans sa propre relation avec un homme marié. Tu l’observes silencieusement, avec une sagesse étonnante. Seule sa question réthorique quant où pouvait mener cette indécision te fit tiquer. « Au divorce? » Blague de mauvais goût, mais dont la vérité était flagrante. Et tu assumais parfaitement tes mots. Tu hausses les épaules, comme pour affirmer que cela n’avait aucune importance. Tant que la demoiselle s’épanouissait d’une quelconque façon plutôt que de tourner en rond sur un cas ethniquement complexe, tu la suivais. Elle pouvait aussi bien mener cette famille à se destruction, provoquer les cris de cette femme mal aimée et les pleurs d’un possible enfant, tu restais de marbre, parce que tu ne les connaissais pas.

« Flatté de? » Tu n’avais pas réellement réussi à la suivre cette fois ci. Tu lui accordes un visage rayonnant, comme tu en l’avais si souvent en sa compagnie. Alors qu’elle s’empare de sa pizza, tu l’observes un instant, le sourire en coin animant ton faciès d’enfant. « Vous êtes déjà sortis tous les deux? Ou il te l’a déjà proposé? » Tu demandes, ouvrant le carton pour l’imiter. Tu maches inlassablement, déposant ta part pour continuer. « Je demande ça juste pour te faire la conversation. » Tu expliques innocemment en articulant comme tu peux avec la page encore entre tes dents, justifiant ta curiosité inhabituelle. Il fallait avouer que si la discussion ne mettait pas aussi mal à l’aise l’italienne, tu ne n’insisterais pas autant. Alors tu te délectais de taquiner ses nerfs solides. Tu t’empares de nouveau de ta part, l’engloutissant plus qu’autre chose. La faim creusant ton ventre, tu prenais à peine le temps d’apprécier les saveurs italiennes, préférant remplir ta panse le plus rapidement possible. Et ainsi, tu t’empares du morceau suivant qui ne fait pas plus long feu.   
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Invité a posté ce message Sam 9 Fév 2019 - 21:20 #

Raphaël & Valentina

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« C’est le moment où on se flatte mutuellement c’est ça? » La brune ne put s'empêcher de rire à la remarque de Raphaël après tout il était tellement rare qu'il en vienne à faire un compliment à qui que ce soit même à elle. D'habitude il flattait seulement son propre égo alors pour une fois elle était bien contente de l'entendre flatter le sien. "Je crois bien.. Tu es malade d'ailleurs? Ce n'est pas dans tes habitudes.." Elle sourit en coin, cette remarque n'était qu'un pic de plus lancé à l'encontre du titulaire avant qu'ils ne reviennent sur sa vie amoureuse. « Crois moi, je suis aussi bien tout seul. » L'italienne hocha la tête, elle ne pouvait que lui donner raison sur le sujet. Après tout elle était la première à refuser de se poser plus parce qu'elle avait peur de s'engager dans quoique ce soit plutôt que par souci de trouver la bonne personne. "Mieux vaut être seul que mal accompagné comme on dit.." C'était ce que disait le dicton mais d'un côté mieux valait être sûr avant de s'engager sur ce terrain là.

Ils en vinrent ensuite à parler de Noël et des cadeaux qu'ils avaient prévu d'offrir notamment à leurs parents. C'était toujours un sujet assez sensible avec Raphaël et qu'il n'évoquait pas souvent. Elle ne fut pas vraiment surprise d'entendre qu'il ne savait pas quoi offrir à ses géniteurs. Il lui confirmait ce qu'elle pensait en lui disant qu'il ne passait pas énormément de temps avec son père et qu'il était donc difficile de lui trouver un cadeau parfait. « C’est lui qui m’a inicié à l’équitation. Mais je me vois mal lui offrir une balade à cheval à son âge. » L'image lui vint en tête et elle ne put que sourire amusée à cette idée. Ce n'était certainement pas une bonne idée en effet. "Je confirme.. Mais tu trouveras bien quoi offrir, te prends pas trop la tête.. C'est pas trop ton genre tu me diras.." Elle connaissait assez Raphaël pour savoir qu'il n'allait pas se prendre la tête pendant trop longtemps à essayer de trouver le cadeau parfait. Il serait capable de se contenter de ne rien offrir pour se faciliter la tâche si aucune idée lumineuse ne lui vient. Elle ne fut pas surprise de l'entendre dire qu'il hésitait à ne rien offrir à sa mère. Après tout au vu de leur relation elle pouvait comprendre qu'il ne veuille rien lui offrir ou alors un simple cadeau par signe de politesse. Elle n'avait jamais rien entendu de positif sortir de la bouche du chirurgien à son égard, un vrai dragon. Elle n'ajouta rien, elle préférait clore le sujet géniteurs même si Raph prenait tout sur le ton de la rigolade. À côté sa famille passait pour la petite famille parfaite digne d'une série télé même s'il n'en était rien. Il y avait énormément de faux semblants chez les Castelli mais elle n'avait pas pour habitude de s'étendre sur le sujet.

« Maintenant tu le sais. Elle ne travaille plus ici, les gens passent à autre chose. » Raphaël s'était bien caché de lui mentionner cette histoire avec en plus une femme qui avait travaillé ici. Ça remontait forcément à un moment sinon elle en aurait entendu parlé depuis le temps. « Sauf les plus vieux. Ils arrêtent pas de ressasser les mêmes histoires, c’est insupportable. » Cela va sans dire pourtant il avait de la chance que cette histoire ne soit jamais remontée jusqu'aux oreilles curieuses de Valentina qui ne se serait pas privée de venir le voir pour lui tirer les vers du nez. Il semblait vouloir éviter d'en venir aux faits mais un simple regard de la part de l'italienne suffit à lui faire comprendre qu'elle ne se contenterait pas d'aussi peu d'informations. « C’était une interne, elle était à peine plus jeune, c’était il y a longtemps, et elle travaille maintenant dans un autre hôpital. Le résumé te suffit? » C'était un début mais cela était bien loin de la contenter, Raph la connaissait un minimum pour savoir qu'elle voudrait en savoir plus. Trois ans ce n'était pas rien. Il s'était forcément passé quelque chose sinon il aurait mentionné plus de détails. "C'est un début.. Comme tu n'as jamais mentionné cette histoire je me doute que votre rupture n'a pas dû être facile ou bien pas très glorieuse?" Elle l'interrogea du regard avant de reprendre. "Mais si tu ne veux pas en parler, je comprendrai." Ils étaient proches et s'entendaient bien mais elle pouvait comprendre qu'il ne veuille pas se confier sur le sujet qu'il n'avait jamais mentionné auparavant. Si les rôles étaient inversés elle sait qu'il aurait insisté mais elle ne le ferait pas s'il ne se sentait pas de le faire à l'instant.

Raphaël lui confirma ensuite qu'il serait certainement disponible vendredi prochain pour venir dîner chez elle, chose qu'elle s'empressa de noter dans son téléphone pour ne pas oublier d'aller faire les courses. Cela promettait une bonne soirée, idée qui se voyait dans son sourire.

Le sujet Nathan se devait ensuite d'arriver sur la table, Raph étant une vraie fouine il adorait la taquiner et essayer de lui tirer les vers du nez même si elle-même était paumée et ne savait pas vraiment quoi penser de leur relation. « Non... rien. » Elle ne savait pas sur quel pied danser avec le brun, est-ce qu'il savait quelque chose ou pas? Elle soupira puis finit par cracher le morceau parce que de toute façon il ne lâcherait pas l'affaire et elle allait bien finir par lui dire de toute manière. Dernier coup d'oeil autour d'eux pour vérifier que personne n'était entré dans la salle de pause entre temps avant de lâcher. "Bon si ça pouvait rester entre nous par contre.." Elle lui lança un regard entendu avant de finir par avouer. "On s'est embrassé.. Mais je ne sais pas trop ce que ce baiser voulait dire pour être honnête.." Elle savait qu'une remarque sarcastique finirait par arriver et Valentina connaissait assez Raphaël pour savoir qu'il était franc avec elle et elle n'attendait pas vraiment de réponse quand elle se demandait où cette histoire la conduirait mais les bonnes vieilles habitudes du chirurgien revinrent rapidement. « Au divorce? » Elle leva les yeux au ciel en soupirant, cela ne l'avançait pas même si pour le coup c'était la solution qui conviendrait le mieux à l'italienne. La raison pour laquelle elle se braquait autant était avant tout dû à l'alliance qu'il portait à l'annuaire gauche. "Tu sais, ça ne m'aide pas hein.. Je me dis que depuis le temps que ça traine ses soucis dans son mariage, ça aurait déjà dû arriver.. Donc bon peut-être qu'il a encore au fond l'espoir que ça s'arrange.. J'en sais rien à vrai dire.." Nathan n'avait jamais laissé transparaitre un quelconque espoir que les choses s'arrangent avec sa femme mais l'italienne ne pouvait pas s'empêcher de se dire que si le divorce n'était toujours pas demandé c'était qu'il y avait bien une raison.

« Flatté de? » La brune sourit amusée avant de lâcher d'un air taquin. "Flatté qu'il pense que je puisse m'intéresser à toi.." Elle sourit en coin, c'était de bonne guerre entre eux. Raph savait très bien qu'elle l'appréciait même au delà du fait qu'il était parfois insupportable. « Vous êtes déjà sortis tous les deux? Ou il te l’a déjà proposé? Je demande ça juste pour te faire la conversation. » Entre deux bouchées, elle ne put s'empêcher de souffler. Elle ne savait pas comment il faisait pour jouer autant les innocents alors qu'elle savait très bien qu'il ne faisait pas que la conversation, bien au contraire. "Non enfin on a déjà pris des verres ensemble mais ce n'était pas des rencards à proprement parlé si c'est ça que tu voulais entendre.. Les gens parlent déjà bien assez dans cet hôpital.. C'est pas toi qui me dira le contraire.."



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