Rescue me from the demons in my mind. {Ana & Nick} (+18)

Into the great wide open.

Ana' & Nick

Depuis que le dernier shooting avec la jeune femme a pris fin, il a eut le temps de penser et re-penser à la proposition si soudaine qu'il lui a faite. Presque sur le ton de l'évidence. Comme si c'était la chose la plus logique et la plus normale à faire. La meilleure, ça l'est certainement cependant. Parce qu'elle est désespérément seule mais qu'elle ne pourra s'en sortir sans la moindre aide. Ce qui est relativement logique pour le coup. Ce qu'elle subit a de quoi être compliqué. Il peut donc comprendre ce léger manque de motivation. Même s'il n'a accepté de réellement l'aider que parce qu'elle lui a donné l'impression de quand même souhaiter se débarrasser de son addiction. Il a besoin de croire en sa sincérité. Et elle, de son côté, doit vraiment essayer de trouver de la motivation quelque part pour éviter de lâcher en route. Ce serait quand même dommage de tout abandonner avant d'être parvenue à aller au fond des choses ... D'autant plus qu'il croit toujours dur comme fer qu'elle peut se fait un nom dans le milieu de la mode. En tant que mannequin. Elle a tout pour réussir.  Mais également ce truc en trop qui est la drogue.

Malgré tout, il est décidé à l'avoir chez lui pour au moins quelques temps. Il ignore combien. Si ça va se compter en jours, en semaines ou carrément en mois. Il sait seulement qu'il a envie d'essayer ça. Quitte à la bousculer comme il sait si bien le faire. Lui et sa fâcheuse tendance à se montrer brute.  Mais il pense vraiment que c'est ce dont elle a besoin. Elle et son sale caractère ... Indomptable rouquine jusqu'au bout des ongles, très certainement. Qui a pourtant accepté sa proposition d'aide pour le moins particulière. Pour lui, c'est un signe supplémentaire qui ne trompe pas. Le signe qu'elle a vraiment envie de faire des efforts pour aller mieux. Même s'il est quand même curieux de voir combien de temps ça va durer. Parce qu'il n'est pas sûr qu'elle tienne la route jusqu'au bout malgré tout. Il a peut-être une trop mauvaise image d'elle mais c'est plus fort que lui. Il préfère se méfier plutôt que de croire complètement en elle pour finalement être déçu ensuite. C'est mieux pour s'éviter des coups durs dans la vie, c'est bien connu. Et Nick n'est pas fan des coups durs. Il lutte ardemment contre ça.

Pour le coup, il n'a pas fait beaucoup d'efforts dans son appartement. C'est le foutoir, comme toujours. Mais le genre de bordel organisé dans lequel seul lui peut se retrouver. C'est le bordel de l'artiste paraît-il. Il ne sait pas s'il s'agit vraiment de ça et si ça peut ou non être appelé ainsi. Mais il est certain en tout cas que chez lui il y en a de tous les côtés. Sans que ça ne soit tout à fait sale non plus. Parce qu'il n'a rien d'un  crasseux. C'est même tout le contraire ! Mais il y a des échantillons de tissu, des piles de dossiers, des croquis à moitié terminés, des planches d'ambiances et de couleurs ... Malgré tout l'appartement est relativement bien. Et décoré avec goût également. Parce qu'il n'est pas un artiste pour rien. La touche finale à tout ça étant les tableaux accrochés ici et là. De photos qu'il a évidemment prises lui même.  Parce que la photographie reste quand même sa seconde passion après la mode en elle même. C'est donc dans ce foutoir sans nom qu'il accueille la rouquine. A l'heure précise qu'il lui a indiqué pour être certain d'être chez lui à ce moment là. Début de soirée. Pour une fois il a fait l'effort de rentrer un peu plus tôt. Pour être là à son arrivée bien entendu. Il lui ouvre la porte et se contente d'un vague hochement de tête en guise de salut. Viens, j'te montre la chambre pour que tu puisses tout de suite y poser tes affaires. Un peu hyperactif sur les bords le suédois. Il lui tourne déjà le dos pour lui montrer le chemin jusqu'à ladite chambre. Certainement la seule pièce bien rangée de l'appartement. Parce qu'il y met rarement les pieds. Elle ne lui sert que lorsque sa mère est de passage à New-York et qu'il l'héberge.

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Ana' & Nick

Il ose espérer qu'elle ne sera pas trop dérangée par le bordel qui règne dans son appartement. Parce qu'il n'a pas l'intention de ranger. C'est dans tout ça qu'il se retrouve le mieux. Il pourrait devenir dingue si quelqu'un venait à ranger derrière. Parce qu'il ne s'y retrouverait clairement pas. C'est le bordel. Mais un bordel dans lequel il se retrouve. Chacun son truc après tout ! Fort heureusement, Anastasi ne fait aucun commentaire quand elle met les pieds dans son appartement. Il ne cherche pas non plus à voir sa réaction. Parce que ça n'a pas grande importance. Il doute fort qu'elle soit suffisamment malpolie pour commenter son intérieur de façon négative. Même chose lorsqu'il la guide à sa chambre. Enfin qui sera sienne durant le temps qu'elle restera chez lui. Et pour le coup, elle peut prendre le temps qu'elle voudra. Il n'y voit pas d'inconvénient. Ou pas trop. Il ne sait pas encore à vrai dire. Tout dépendra de comment les choses se passent. Il met un moment avant de pivoter tout à fait pour lui faire de nouveau face. Et constate assez vite qu'elle n'est pas tout à fait à son aise dans la chambre. Ce qui ne lui explique pas du tout ce qu'il est supposé faire pour que ça s'arrange d'ailleurs. Doit-il lui en parler ? Lui assurer que tout va bien se passer ? Lui proposer de revoir un peu la déco générale de la chambre pour avoir l'impression d'être chez elle ?

Oui oui bien sûr. Prend ton temps ! C'est la seule chose qu'il parvient à trouver à lui répondre. Avant d'effectivement quitter la pièce pour la laisser gérer le tout à sa guise. N'étant pas la personne la plus sociable qui soit, il ne sait pas d'instinct ce qu'il doit faire et dire pour essayer de mettre quelqu'un à l'aise. Surtout chez lui. Bien sûr qu'il reçoit parfois chez lui. Mais pas de parfaits inconnus. Ce qu'elle est encore plus ou moins pour lui d'une certaine façon. Bosser deux fois ensemble ne fait pas de deux inconnus, de grands amis. En l'attendant, il rejoint la cuisine. Où il fait couler une cafetière. Parce qu'il est du genre à boire du café à toute heure du jour ou de la nuit. Ce qui explique certainement pourquoi il se contente de quelques heures de sommeil entre deux grosses périodes de boulot dans ses journées. Quand il l'entend quitter la chambre, il se hâte de la rejoindre. Pour lui éviter la sensation d'être perdue. Malgré la taille restreinte de son appartement d'ailleurs.

Sans plus tarder, il entreprend de lui montrer les pièces qu'elle a à connaître. Ou plutôt "la" pièce. La salle de bain qui est la porte située entre celle de sa chambre à lui et celle qu'elle occupe elle. La salle de bain également n'est pas forcément bien rangée. Dans le sens où il y a pas mal de gels douche et savons différents posés sur la petite étagère dans la cabine de douche. Et que le lavabo est encombré également de différents trucs. Ca va du parfum -évidemment masculin- à la mousse à raser en passant par diverses crèmes. Parce que ouais, il trouve quand même le temps de prendre soin de lui. Quant à la cuisine, elle n'est séparée du salon que par un comptoir devant lequel se trouvent d'ailleurs trois tabourets hauts. Il faut dire que la table qui aurait pu faire office de table de salle à manger, supporte déjà pas mal de bordel. Son logement est vraiment trop encombré et il le sait bien. T'as déjà mangé ? Qu'il demande sans plus de cérémonie. Parce que pour sa part il n'a pas encore pris le temps de dîner. Mais celui de cuisiner, oui. Y'a aussi du café si tu veux. J'ai cru remarquer que tu en buvais pas mal ...

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Il ne fait aucune mention de la drogue pour l'instant. Parce qu'il estime que ce n'est vraiment pas le bon moment pour ça. Et n'a pas envie de mal démarrer cette cohabitation avec elle. Il n'a aucune idée du temps que ça va durer mais il veut que ça se passe aussi bien que possible. Ce qui est tout à fait logique d'ailleurs. Il n'a jamais vécu avec qui que ce soit depuis qu'il a quitté le logement de sa mère à l'âge de dix-huit ans. Alors il craint un peu ce qui pourrait arriver. Il ne sait même pas lui même s'il est facile ou difficile à vivre. Il le saura sans doute bien assez tôt comme ça ... Pour l'instant ça va. Assez bien pour qu'il ait fait couler une cafetière en partie parce qu'il connait son goût prononcé pour le café. Mais ce n'est encore que le début. Il est encore en mesure de faire quelques efforts, évidemment. Il a également bien l'intention de préparer un repas pour deux maintenant qu'elle est là. Sauf qu'elle se propose pour faire ça et fait déjà le tour du comptoir pour entrer davantage dans la cuisine. Euh ... ouais d'accord. Pour le coup, il n'y voit évidemment pas d'inconvénient. Même s'il mange bien et relativement sain, il ne prend pas toujours le temps de cuisiner réellement. Et quand il le fait, il se penche plutôt vers la cuisine de son pays. Parce que c'est encore ce qu'il connait le mieux et parce que les américains mangent vraiment trop mal à son goût. Mais dans l'ensemble, il passe plus de temps à se nourrir dans les restaurants et traiteurs des environs.

C'est pas ce que je préfère. Il préfère une omelette parfaitement cuite. Pas fan de l'aspect gluant et pâteux d'une omelette au blanc encore translucide. En tout cas, elle ne se fait pas prier pour la préparer selon son souhait, avant de la verser dans une assiette et de la déposer devant lui. Le simple fait de sentir toutes les délicieuses odeurs qui s'échappent de l'omelette, lui donne faim. Un peu plus encore du moins. C'est bien suffisant. Qu'il répond sans hésiter, dans un haussement d'épaules. Il n'a pas besoin d'un repas de haute gastronomie. Ce n'est pas non plus ce qu'il préfère. Et elle doit bien s'en douter vu que les deux fois où ils se sont croisés ou on été ensemble dans des restaurants, il s'agissait davantage de petits cafés familiaux. Il ne se fait donc pas prier pour taper dans l'assiette. Il n'est pas gêné de la voir faire un peu la vaisselle. Après tout il l'héberge à titre gratuit. Il peut donc comprendre son besoin de faire des trucs et de ne pas rester simplement inactive.

Elle est maintenant en train de faire le tour de la pièce principale. Découvrant les croquis et les photos qui traînent ici et là, sans faire de commentaire. Il n'en fait pas non plus. Il n'est pas non plus gêné de la voir se promener ainsi dans son petit monde et de le contempler de la sorte. Ca fait dix-huit ans. Autant dire une éternité. Exactement la moitié de sa vie. Et même s'il ne se sent pas vieux du tout, il est bien conscient du fait que ça représente énormément. Presque deux décennies déjà qui se sont volatilisées. C'est très bon oui. Merci. Qu'il répond en finissant justement son assiette. Il rejoint l'évier pour la laver sans plus attendre. C'est la seule chose qu'il lave sans trop tarder. Il n'a pas non plus envie que ça pourrisse dans un coin. Je me trompe ou tu manges très peu ? "Trop peu" serait le terme le plus exact d'ailleurs. Parce qu'il semble évident qu'elle ne mange pas suffisamment. Il revient de son côté du comptoir pour maintenant goûter à son café. Tu veux qu'on mette en place quelques règles maintenant ou tu préfères attendre d'avoir trouvé tes marques ici ? Il a un sourire à cette question. Amusé. Presque tendre aussi.

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Il n'est pas du tout dérangé par l'idée qu'elle lui pose quelques questions pour apprendre à le connaître. S'ils doivent vivre quelques temps ensemble, c'est même tout à fait logique. Et ce n'est pas comme s'il ne savait rien du tout d'elle. Lui même lui a posé quelques questions déjà. Pour comprendre à qui il avait à faire exactement. Pour savoir si elle méritait réellement qu'il l'aide d'une façon ou d'une autre. Il est donc logique qu'elle veuille connaître quelques petits trucs à son sujet à présent. D'autant plus que les questions restent quand même soft. On ne peut pas dire qu'elle plonge pleinement dans sa vie privée. Stockholm. Je suis suédois. Arrivé à New-York pour vivre mon rêve américain. Qu'il lui explique sans hésiter. Sur ce point là au moins ils sont semblables. Même si c'est certainement le seul. Au moins ils peuvent se comprendre là dessus. Ce qui n'est déjà pas si mal ! Il faut bien, quelque chose. Ca et le fait qu'ils ont tous les deux mauvais caractère. Mais on ne peut pas dire que c'est ce qui risque de les rapprocher l'un de l'autre. Tout au contraire ! Ils risquent surtout de souvent se prendre la tête.

Il attaque d'ailleurs déjà. Ou presque. En ne pouvant s'empêcher de faire une remarque en ce qui concerne son alimentation. Il tient seulement à être certain qu'elle ne mange aussi peu que pour garder un corps fin. Parce que ce n'est pas la meilleure idée du siècle selon lui. Il a une nette préférence pour celles qui mangent bien et avec appétit mais font du sport. Plutôt que celles qui n'en font pas du tout et compensent donc en ne mangeant rien du tout. Sa réponse lui fait finalement plisser le nez un peu. Et tu tiens le coup de cette façon ? Qu'il ne peut s'empêcher de l'interroger encore. Il ne s'inquiète pas de façon démesuré pour elle. Mais il n'a pas envie qu'elle lui claque entre les doigts non plus. Ce qui pourrait effectivement arriver si elle venait à se nourrir beaucoup trop peu pour pouvoir tenir debout. Surtout quand elle va arrêter la drogue pour de bon. Son corps va chercher à puiser de l'énergie dans tout ce qu'il trouvera. Si elle ne mange pas, elle va vite être à plat. C'est certain qu'elle ne va pas pouvoir s'en tirer si elle ne fait pas de vrais efforts ...

Elle ne tarde pas à accepter l'idée de mettre tout de suite les choses à plat. Très sérieuse, elle prend de nouveau place en face de lui pour en parler. Dans le fond, le plus tôt sera sans doute le mieux. Avant que l'un des deux ne fasse une connerie quelconque qui pourrait rendre la cohabitation infernale puis impossible. Ok. Des règles de base pour commencer. Je préférerais que tu ne ramènes personne chez moi si ça ne te dérange pas. Logique. Il est en droit de ne pas souhaiter croiser des mecs -ou des nanas- qu'il ne connait pas, en sortant de sa chambre le matin. Et je te demanderai juste de ne pas déranger ... Mon bordel. Ni d'essayer de le ranger, ni de l'empirer. Dans le sens où c'est dans ce bordel que je me retrouve. Et qu'il ne faudrait donc pas qu'elle essaie de ranger un peu en pensant bien faire. Après je vois rien d'autre à ajouter sur le point "cohabitation". Est-ce que tu vois autre chose toi ? Elle est tout à fait en droit d'ajouter quelques règles si ça reste acceptable et pas exagéré. Il n'a rien contre l'idée de faire quelques efforts également. Pour le reste ... Je ne sais pas comment tu veux procéder pour ralentir ta consommation ... Mais je pense plus prudent que tu arrêtes de prendre de ces merdes en dehors d'ici. Histoire que personne d'autre ne te surprenne ... Et bien sûr, je compte sur toi pour rester discrète. Eviter d'en laisser traîner où que ce soit. Eviter d'en avoir trop. Que j'accepte que tu prennes le temps de te sevrer, chez moi, c'est déjà énorme pour moi.

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Ana' & Nick

Nick semble pour le moins incapable de se contenir. Quand un truc lui traverse l'esprit, ça lui échappe. Surtout quand il est question de la jolie rouquine et sa façon de vivre. Il réalise sans peine et assez rapidement, qu'elle n'a pas une vie saine du tout. Entre drogues et malbouffe, plutôt de quoi s'écrouler et mourir très jeune pour le coup. Il a un peu de mal à comprendre que l'on puisse faire ce choix de vie. Mais à part l'aider à arrêter, il ne peut pas faire grand chose contre ça. Il ne va pas changer son passé. Je vois ... J'ose espérer que tu apprendras à aimer bien manger et à faire du sport derrière. Il paraît que c'est meilleur pour la santé. Qu'il ironie aussi gentiment que possible. Son but n'étant pas de la vexer ou de la blesser carrément. Mais il espère vraiment qu'elle se sentira rapidement mieux, physiquement parlant, grâce à quelques efforts. Qu'elle mange un peu plus et fasse un peu de sport pour éliminer peu à peu la drogue de sa vie et se sentir plus en forme. La conversation entre eux continue et il ne se fait pas prier pour lui répondre alors qu'elle l'interroge pour en savoir un peu plus à son sujet. Il ne la trouve pas démesurément curieux. Tout va plutôt bien alors il répond.

Et bientôt, ils décident de parler des quelques règles qu'il semble important de mettre en place pour bénéficier d'une cohabitation aussi positive que possible. A sa réponse, il lève les yeux au ciel à son tour. Je te rassure, je ne vais pas t'empêcher d'avoir une vie sexuelle. Comme lui même ne va pas cesser d'en avoir une. Elle a de la chance, il ramène assez peu de femmes chez lui. Simplement parce que son bordel représente en quelques sortes son jardin secret. Et que tout le monde n'a pas forcément le droit d'y mettre les pieds. Bref, de ce côté là il ne devrait donc pas y avoir de souci majeur. Pareil avec le rangement. Elle n'a pas eut l'air choquée par son bordel. Maintenant il espère qu'elle ne sera pas subitement prise d'envie de tout ranger. Elle semble affirmer que non. Avant d'émettre à son tour une condition. Petite condition. Balancée juste comme ça avec le petit sous entendu qui va bien. Et qui parvient à lui arracher un léger rire. Il assume le fait qu'il ait tant de produits juste pour lui. Il est ce genre d'homme, en effet. Ouh ça va être compliqué ça ! Mais je vais essayer ... Il va bien le falloir. C'est ainsi que ça fonctionne la colocation.

Beaucoup plus sérieusement que ça, ils parlent drogues et de ses habitudes dans la matière. Sa réponse le fait tiquer. Il fronce les sourcils et la regarde avec beaucoup de sérieux. Qu'une fois par jour ? Parce que t'en prends à quelle fréquence là ... ? Qu'il ose demander, quand même pas mal inquiet. Elle est effectivement une sacré toxico quand même. Le genre qui ne peut vivre sans sa drogue plusieurs fois par jour. L'idée l'effraie un peu pour le coup. C'est peut-être encore pire que tout ce qu'il craignait. Ca ne peut, en tout cas, pas le rassurer. Il va de découverte en découverte. Et pas forcément des découvertes très agréables pour le coup. Il se crispe d'autant plus quand elle l'interroge en retour pour tenter de comprendre pour quelle raison tout ça le fout autant hors de lui. Toutes ces histoires de drogues le touchent effectivement tout particulièrement. Et le poussent à jeter hors de sa vie ceux qui en usent et abusent. Il évite son regard un court moment, avant de soupirer et de hausser les épaules. Disons que ma mère a simplement le même genre d'hommes que la tienne. A savoir les alcooliques, les violents et les drogués. Souvent les trois à la fois. La différence est simplement qu'elle n'était pas une mauvaise mère. Ni une droguée elle même. Simplement trop faible pour se défendre face à ces hommes. Et que c'est donc lui, son fils, qui a rapidement du la protéger et la défendre.